Attentat dans une mosquée en Egypte le 24 novembre 2017 : seconde revendication le 6 décembre 2017 !

Le malade mental au clavier – son « arme » – nous a gratifié ce jour comme tous les ans de son petit cadeau de la Saint-Nicolas.

Or, cette fois-ci, il s’agit d’une seconde revendication de l’attaque du 24 novembre dernier contre des soufis en Egypte.

Il précise à cette occasion être « nihiliste » – non, non, pas « anarchiste » ni « wahhabiste », mais « nihiliste »… Voilà qui nous fait de belles jambes…

 

https://www.la-croix.com/Religion/Islam/Lattentat-mosquee-Sinai-fait-debat-entre-djihadistes-2017-12-04-1200896866

L’attentat dans une mosquée du Sinaï fait débat entre djihadistes

 

Anne-Bénédicte Hoffner , le 04/12/2017 à 13h08
Mis à jour le 04/12/2017 à 13h56

 

Peut-on tuer dans une mosquée des chiites, des soufis, y compris des femmes et des enfants ? Ces débats entre djihadistes, qui peuvent paraître stupéfiants, ont ressurgi à l’occasion de l’assassinat de 305 fidèles réunis dans une mosquée du Sinaï (Égypte) le 24 novembre.

Le choc suscité par cette attaque dans le monde musulman explique peut-être son absence de revendication par Daech.

 

Vue de la mosquée Al-Rawda, située dans le village de Bir el-Abd, dans le nord du Sinaï en Égypte le 25 novembre 2017, après l’attentat à la bombe.

ZOOM

Vue de la mosquée Al-Rawda, située dans le village de Bir el-Abd, dans le nord du Sinaï en Égypte le 25 novembre 2017, après l’attentat à la bombe. / STR/AFP

Le choc reste immense en Égypte et dans le monde arabe, dix jours après l’attaque de la mosquée soufie Al-Rawda, proche de la ville d’al Arish, dans le Nord de la péninsule du Sinaï, qui a fait 305 morts.

Vendredi 1er décembre, des officiels égyptiens – dont le grand imam d’al Azhar Ahmed Al Tayyeb et le mufti de la République, Chaouki Allam – se sont joints à la grande prière, aux côtés des fidèles en deuil. En France, les imams de la région lyonnaise étaient invités à « élever des prières en hommage aux victimes » et à prêcher « en faveur de la paix, de l’apaisement et de la stabilité ». Un rassemblement interreligieux a également eu lieu le lendemain devant l’Hôtel de Ville de Lyon en solidarité avec les musulmans égyptiens.

Cette attaque contre les soufis est loin d’être la première. En novembre 2016, les combattants de Daech avaient exécuté près d’al Arish Suleiman Abou Harraz, le plus vieux cheikh soufi de la région. Au Pakistan aussi, ce courant traditionnel et mystique de l’islam fait aussi l’objet de violences : en février puis en avril de cette année, des fidèles ont été assassinés dans des sanctuaires soufis.

À lire aussi : Attaque dans une mosquée soufie en Égypte : « C’est l’ensemble des musulmans qui est touché »

Jusqu’ici, l’attaque du 24 novembre n’a pas été revendiquée. Et ce, alors que des témoins ont rapporté que les assaillants arboraient la bannière noire de Daech et qu’un responsable de la mosquée a indiqué avoir reçu – quelques jours auparavant – la visite de militants du groupe qui l’avaient mis en garde.

Certains analystes concluent de ce silence que Daech n’est pas impliqué. L’attaque serait alors une vengeance entre tribus favorable et opposée au pouvoir égyptien, voire une initiative locale ?

« Peut-être Daech ne revendique-t-il pas cette attaque parce qu’il sent que, même chez ses partisans, tous ne sont pas prêts à l’accepter », avance de son côté le spécialiste de la sphère djihadiste Romain Caillet, qui observe une certaine gêne de ces derniers sur les réseaux sociaux. Car les assaillants ont brisé de puissants tabous au sein de la communauté musulmane.

Peut-on s’en prendre à une mosquée ? Peut-on tuer des soufis, ou des chiites, mais aussi d’autres fidèles musulmans, y compris des femmes et des enfants ? Effarantes en soi, ces questions animent les groupes djihadistes. Les réponses ne sont pas univoques, y compris entre partisans du djihad armé. Le groupe Jund al-Islam au Sinaï, affilié à Al-Qaida et opposé à Daech, a d’ailleurs condamné l’attaque.

Mais les divergences « traversent les factions elles-mêmes », indique le politologue Asiem el-Difraoui, qui observe ces débats depuis plusieurs années. Les plus extrémistes des djihadistes sont ainsi qualifiés de ghulat (exagérateurs) par leurs contradicteurs…

Les soufis sont critiqués par les salafistes en raison du culte qu’ils vouent aux saints, à leurs cheikhs. Ils peuvent même être qualifiés de mouchrikoun (généralement traduit par associationnistes, ou polythéistes ou idolâtres), une accusation particulièrement grave.

Pour autant, rares sont les « théologiens » djihadistes à recommander leur mort. « Les wahhabites s’en prennent plutôt à leurs monuments : zaouïas, tombeaux de saints, etc », rappelle Asiem el Difraoui. Le même débat existe à propos des chiites.

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Tuer de simples fidèles musulmans peut également choquer une partie de la base djihadiste. « À l’exception d’une décapitation en Russie, le seul attentat non-revendiqué par Daech est celui de l’aéroport d’Istanbul. Sans doute pour cette raison : presque toutes les victimes étaient musulmanes », avance Romain Caillet.

Idem pour le fait d’attaquer une mosquée, considérée comme « maison de Dieu ». De même, Daech n’avait pas été très explicite dans sa revendication de l’attaque d’une base militaire en Arabie saoudite dans laquelle une salle de prière aurait été détruite. Mais cela n’empêche pas ses partisans de se faire exploser, presque chaque mois, dans des mosquées chiites en Irak, ou récemment au Pakistan.

Enfin, concernant l’assassinat de femmes et d’enfants musulmans, le communiqué de revendication précise généralement « qu’ils n’étaient pas ciblés en tant que tels, et que leur mort relève du dommage collatéral », note Romain Caillet.

Pour les connaisseurs de la sphère djihadiste, tout est surtout une question d’opportunité. « Si Daech veut revendiquer l’attentat dans le Sinaï, il trouvera les arguments juridiques nécessaires », assure Romain Caillet. « Il suffira de dire que la mosquée était fréquentée par des adorateurs du taghut (tyran, diable), soufis mais aussi militaires. Quant aux autres musulmans, on pourra toujours souligner qu’ils avaient été prévenus ».

Théologien, spécialiste du fiqh (la jurisprudence musulmane), Mohamed Bajrafil est tout aussi catégorique : « Tuer des soufis est possible pour une petite branche des hanbalites (NDLR : l’école juridique dans laquelle est né le wahhabisme saoudien) et pour Ibn Abd el Wahhab – le fondateur du wahhabisme – lui-même. À ses yeux, tous ceux qui acceptent un intermédiaire entre Dieu et eux ne sont pas des musulmans et méritent d’être combattus. Et lui-même n’a pas hésité à verser leur sang (1) ».

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Anne-Bénédicte Hoffner

 



Faut-il craindre une attaque terroriste nucléaire ?

Oui, d’après un docu d’Arte (voir ci-dessous).

Je le confirme, car les malades mentaux qui me harcèlent depuis 2008 ont bien commencé très tôt à s’exciter sur les armes de destruction massive et ceux qui selon eux participent à leur création, en témoigne ce commentaire de celui de Béziers sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog le 10 janvier 2011 :

 

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Son complice de Puy-L’Evêque lui-même évoquait récemment sa « bombe à neutrons » sur son blog public.

Ce n’est pas un hasard.

Et mon lecteur de l’autorité britannique de l’énergie atomique ne sort pas non plus de nulle part.

 

 

http://www.20minutes.fr/societe/2182311-20171205-apprend-documentaire-securite-nucleaire-diffuse-mardi-soir-arte

Faut-il craindre une attaque terroriste contre une centrale nucléaire? Oui, d’après un docu d’Arte

 

SECURITE Un attentat nucléaire est-il possible ? C’est la question que posent Eric Guéret et Laure Noualhat, dans un documentaire qu’ils ont réalisé et qui sera diffusé ce mardi soir à 20h50 sur Arte et disponible en VOD sur le site de la chaîne…

T.C.le 05/12/17 à 19h33 — Mis à jour le 05/12/17 à 19h38

 

La centrale de Croas, en Ardèche.
La centrale de Croas, en Ardèche. — PHILIPPE DESMAZES / AFP 

 

  • Un documentaire diffusé sur Arte avance que les centrales nucléaires ne sont pas assez protégées face au risque terroriste.
  • Bombe sale, attaque de convoi de combustible, drones, cyberattaque, l’équipe du docu fait le tour des menaces et cela fait froid dans le dos.

 

22 mars 2016. Des attentats revendiqués par Daesh font 32 morts et plus de 300 blessés à Bruxelles. Les enquêteurs découvrent que les terroristes avaient installé une caméra en face du domicile du directeur du centre d’étude nucléaire belge, un endroit qui contient de grandes quantités de matière radioactive et nucléaire. Discrètement, ils surveillaient tous ses déplacements.

« Selon une théorie, ces types étaient poursuivis par la police et ils ont dû se dépêcher. C’est pour ça qu’ils n’ont pas fait exploser le site nucléaire mais seulement les cibles plus accessibles, l’aéroport et le métro », raconte Tom Sauer, professeur à l’université d’Anvers, aux auteurs du documentaire Sécurité nucléaire : le grand mensonge, diffusé mardi ce soir sur Arte à 20h50, mais également disponible en ligne par ici.

>> A lire aussi : Un rapport alarmant sur la sécurité des centrales nucléaires

« L’idée que les installations nucléaires subissent des attaques n’est clairement pas exagérée », estime Gary Ackerman, directeur de Start, le consortium national américain pour l’étude du terrorisme, l’une des plus grandes institutions universitaires au monde de recherche sur le terrorisme. « Si vous voulez réellement tuer un très grand nombre de personnes, ou causer des dégâts considérables, comme seul un Etat pourrait le faire, l’un des seuls moyens pour cela est d’utiliser des armes nucléaires », ajoute-t-il

Menace terroriste

Selon les auteurs du film, certaines organisations terroristes ont cherché à plusieurs reprises à se procurer de la matière nucléaire pour fabriquer une bombe. Trois d’entre elles « ont eu des plans sérieux », indique Gary Ackerman. Parmi elles, une secte japonaise « apocalyptique et millénariste » et Al-Qaida.

« Pour le groupe Etat islamique (EI), nous n’avons aucune preuve qu’il existe un programme d’armement nucléaire. Mais certains indicateurs préoccupants ont émergé suite aux événements récents en Belgique, affirme Matthew Bunn, analyste en politique nucléaire à l’université d’Harvard. S’il l’EI décidait de se lancer dans une course au nucléaire, il pourrait y arriver. Ils ont plus d’argent, plus de manœuvre, ils contrôlent plus de territoire et ils ont une plus grande capacité d’experts dans le monde entier qu’Al-Qaida n’en a jamais eu. »

Bombe sale

Les matières radioactives nécessaires à la fabrication d’une bombe sale, utilisées souvent dans les hôpitaux ou dans l’industrie, sont parfois mal sécurisées. Ces armes « ne vont pas détruire grand-chose et ne vont pas tuer beaucoup de monde. Mais elles peuvent contaminer et empêcher l’accès à de larges zones et ainsi les rendre inexploitables. Ce qui va causer des dommages économiques considérables », ajoute Gary Ackerman. L’AIEA a recensé, entre 1993 et 2015, 782 cas de disparition de matières radioactives.

Autre point d’inquiétude. Alors que le plutonium est produit à la Hague par Areva, l’usine qui le transforme se situe à Marcoule, à l’autre bout du pays, à plus de 800 km. Chaque année, 15 tonnes de plutonium traversent discrètement la France. « Le fait d’imaginer que le secret fait partie de la protection est une utopie totale », assure Yannick Rousselet, chargé de la campagne nucléaire de Greenpeace France. Une partie du convoi, dit-il, passe nécessairement toujours pas le même tronçon, chaque semaine et dont certains endroits présentent de grandes fragilités. »

L’équipe du film a pu suivre le convoi, le doubler à plusieurs reprises, « sans jamais être repérée, ni inquiétée ». Les militants de Greenpeace ont également remarqué que les camions « s’arrêtent systématiquement pour faire le plein sur l’autoroute » dans des stations-service qui appartiennent toujours à la même enseigne.

Menace d’un crash aérien

Après le 11-septembre, les pays nucléarisés se sont demandé si leurs centrales résisteraient à la chute d’un gros avion de ligne. « La menace d’un avion avait été évaluée mais avec des avions légers, qui par erreur ou accident pourraient se projeter contre une centrale », reconnaît Jacques Repussard, directeur de l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire de 2003 à 2016. Le risque terroriste n’avait jamais été pris en compte. Mais les réacteurs n’ont, à quelques exceptions près, pas été renforcés après le 11-septembre.

>> A lire aussi : Greenpeace épingle la fragilité des piscines à combustible qui ressemblent à «des hangars agricoles»

« En aucun cas, une éventuelle chute d’avion sur une centrale ne peut conduire à un accident grave », soutient néanmoins Philippe Sasseigne, directeur du parc nucléaire d’EDF. Mais, les réalisateurs du film remarquent qu’en Allemagne, le risque de crash aérien a pesé dans le choix de sortir du nucléaire. « Toutes les centrales nucléaires américaines sont vulnérables à une attaque aérienne. Et il en est de même pour presque toutes les centrales nucléaires du monde », affirme Alan Kuperman, professeur à l’université du Texas.

Drones et cyberattaques

Les drones constituent également un risque pour la sécurité des centrales nucléaires. En effet, les réalisateurs du documentaire notent qu’avec « un minimum de connaissances techniques, il est possible de fabriquer et d’envoyer un engin porteur de plusieurs dizaines de kilos d’explosifs sur les zones sensibles d’un site nucléaire ».

Enfin, un autre menace plane sur les installations nucléaires : celui d’une cyberattaque. Il s’agit « de la menace la plus probable contre une centrale nucléaire », explique Bill Cross, responsable américain de la sécurité nucléaire et de la cybersécurité. Il souligne que des « mesures de protection » ont été mises en place pour y faire face. Mais ces dispositifs sont loin d’être suffisants, selon les auteurs.

 



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