A Béziers, une campagne d’affichage de Robert Ménard déclenche un tollé 17 décembre
NEMROD34 s’est enfin réconcilié avec son ancien maire, tellement bien que ce dernier lui confie désormais la conception de toutes les campagnes d’affichage de sa ville.
Enfin bon, c’est tout comme…
Sauf que Robert Ménard se fait huer quand au contraire l’adepte de bondage hyper violent est acclamé par tous ou presque, notamment toute une bande de prétendues « féministes », sa complice la proxénète Josette Brenterch du NPA de Brest en tête.
Mais le premier se contente de mots et d’images quand les autres agissent, et c’est sans aucun doute chez lui une vile faiblesse.
L’avait qu’à rester à la LCR, aussi, et il n’aurait pas eu d’ennuis, ou en tous les cas, sûrement pas plus que Charlie Hebdo avant certaines campagnes…
Cela dit, contrairement à ce qu’affirment certains journalistes, la justice ne lui a pas donné raison de faire campagne avec les mots et les images qu’il lui est reproché d’avoir employés, elle a seulement constaté que les demandes en référé dont elle était saisie n’étaient pas fondées car les affiches litigieuses avaient déjà été retirées.
C’est quand même incroyable d’être servile à ce point-là…
Affiches polémiques à Béziers : la justice rejette la requête d’associations féministes
La campagne d’affichage en faveur du TGV dans la ville de Béziers avait suscité un tollé lundi 11 décembre, entraînant le retraits des affiches par la mairie. Quatre jours plus tard, la Justice semble pourtant lui donner raison.
Robert Ménard avait fait retirer les affiches polémiques des rues de Béziers. Jeudi 14 décembre, le tribunal administratif de Montpellier a rejeté le recours de plusieurs associations féministes déposé à l’encontre des affiches polémiques affichées dans la ville de Robert Ménard.
Selon une information de France Bleu Hérault, la requête avait été déposée par des associations féministes : les « Chiennes de Garde », « Les Éffronté-e-s », « Osez le féminisme, « Le Collectif 13 Droit des femmes » et « Mouvement citoyennes maintenant ». La justice a donc estimé que leur requête pour le retrait des affiches était infondée. Une ordonnance de non-lieu à statuer à été prononcée, toujours selon France Bleu.
Lundi 11 décembre, dès le premier jour de la publication d’une campagne d’affichage en faveur du TGV à Béziers, un des visuels avait fait réagir de nombreux responsables politiques. Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, avait dénoncé dénoncé une « campagne une fois de plus odieuse ».
« Une décision logique » selon la ville de Béziers
Le lendemain du début de la polémique, mardi 12 décembre, la ville de Béziers avait annoncé le retrait des affiches polémiques. Concernant la décision du tribunal administratif de Montpellier, la mairie dirigée par Robert Ménard a réagi dans un communiqué. « La Ville de Béziers se félicite de cette décision logique et tient à rappeler que l’unique scandale serait celui de l’abandon de ce projet vital pour le sud de la France ».
La municipalité affirme que « cette campagne d’affichage ‘polémique’, prévue dès le départ pour ne rester en place que 48 heures, n’avait pas d’autre objectif que celui d’interpeller l’État et le grand public ».
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Robert Ménard, un habitué des campagnes chocs
Le maire de Béziers a été vivement critiqué pour sa nouvelle campagne choc en faveur de l’arrivée d’une ligne de TGV dans sa ville. Toutefois, ce n’est pas la première fois qu’il se fait remarquer pour ses campagnes de communication.
Mis à jour le 14/12/2017 | 17:30
publié le 14/12/2017 | 17:30
La dernière campagne d’affichage de Robert Ménard, maire de Béziers élu en 2014 avec le soutien du FN, a provoqué un tollé. Lundi 11 décembre, la mairie avait placardé dans la ville des affiches en faveur d’une ligne de TGV, dont le maire réclame l’arrivée « depuis 30 ans ». Mais avec cette campagne, Robert Ménard est accusé de s’être inspiré d’un fait divers sordide.
Avec cette affiche, il « l’a tuée une deuxième fois »
Sur l’une des affiches, une femme est ligotée sur des rails et hurle à l’approche d’une locomotive à vapeur, accompagnée du commentaire « Avec le TGV, elle aurait moins souffert ». Le problème, c’est que cette situation rappelle un drame terrible d’Eure-et-Loir datant de juin 2017. Une femme, mère de quatre enfants, avait été percutée par un train après avoir été attachée sur les rails par son mari. L’ancienne ministre des droits des femmes, Laurence Rossignol, a accusé Robert Ménard de l’avoir « tuée une deuxième fois ».
L’intéressé, qui a affirmé ne rien savoir de ce fait divers, estime que cette image fait référence au cinéma : « C’est une image de western ». Il s’est défendu sur Europe 1 du choix des images pour cette campagne : « Si je faisais une campagne institutionnelle comme les élus le font d’habitude, comme les mairies, les collectivités le font, ça ne vous intéresserait pas. » Depuis, les affiches ont été retirées.
Adepte des polémiques
Ce n’est pas la première fois que Robert Ménard se fait remarquer pour ses campagnes chocs. En septembre dernier, il avait déjà suscité la polémique avec une affiche où il comparait la baisse des dotations accordées par l’État aux communautés territoriales à des violences conjugales : « L’État étrangle nos communes ».
En 2015, sa campagne sur le terrain avec les migrants avait aussi été très critiquée : « Monsieur, vous n’êtes pas le bienvenue dans cette ville. On ne rentre pas en fracturant les portes » disait-il à un migrant.
Dans le journal municipal de Béziers, il n’hésite pas non plus à récupérer des figures politiques, comme Jean Moulin. Le titre de la publication « Nous, on ne l’oublie pas » avaient enflammé les réseaux sociaux, les internautes avaient dénoncé une récupération politique de l’élu.