L’hôpital de Quimperlé épinglé par la Chambre régionale des comptes de Bretagne

Alors, M. Etienne Morel, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?

Ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars, où ses hurlements ont laissé de vifs souvenirs, Etienne Morel a été le directeur de l’hôpital de Quimperlé de juin 2007 à février 2013 avant de connaître les joies de Pétaouchnock, où ira bientôt le rejoindre une de ses copines magistrates CORROMPUES.

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/finistere-hopital-quimperle-epingle-apres-avoir-remunere-30-ans-medecin-absent-1389221.html

Finistère : l’hôpital de Quimperlé épinglé après avoir rémunéré pendant 30 ans un médecin absent

 

L'hôpital de Quimperlé (Finistère). / © PHOTOPQR/LE TELEGRAMME
L’hôpital de Quimperlé (Finistère). / © PHOTOPQR/LE TELEGRAMME

 

Ce jeudi, la Chambre régionale des comptes de Bretagne révèle dans un rapport qu’un médecin de l’hôpital de Quimperlé, dans le Finistère, a été rémunéré pendant 30 ans malgré son absence. Sur la seule période 2012-2016, il a coûté 5,5 millions d’euros à l’entreprise.

Par Jeanne Travers avec AFP Publié le 21/12/2017 à 15:29 Mis à jour le 21/12/2017 à 15:56

Absent depuis 30 ans, mais quand même rémunéré. Ce jeudi 21 décembre, la Chambre régionale des comptes de Bretagne a révélé dans un rapport avoir démasqué « la situation irrégulière d’un praticien hospitalier n’exerçant pas depuis 30 ans, mais maintenu dans les effectifs et rémunéré » par le centre hospitalier de Quimperlé, dans le Finistère.

« Cette situation a eu un coût salarial annuel de 130 000 euros et généré une perte de recette annuelle estimée à 980 000 euros. Soit un coût total pour l’établissement de 5,5 millions d’euros entre 2012 et 2016« , précise le rapport.

Une « situation irrégulière » liée selon les magistrats « à une volonté de défense du corps des praticiens hospitaliers » qui « contrevient à l’intérêt général, aux intérêts du système de santé publique et de protection sociale et altère la pérennité financière de l’établissement« .

« Incompétence avérée et problèmes de comportement »

Le médecin, dont le nom n’est pas divulgé, avait été nommé chef de service en 1984 au centre hospitalier de Quimperlé. Depuis cette date, « plusieurs rapports émanant de diverses instances [...] ont révélé des problèmes quant à la manière de servir de ce médecin, mentionnant notamment « une incompétence avérée » ainsi que des problèmes de comportement, tant vis-à-vis du personnel que des patients, incompatibles avec ses fonctions« .

Malgré tous ces éléments à charge, ce médecin est resté parmi les effectifs de l’établissement. En 2004, le centre hospitalier recevait même de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) (ex-ARS) une enveloppe de 124 000 euros par an à l’hôpital pour « compenser le surcoût lié à ce praticien sans affectation ni activité« .

En 2010, le praticien avait été enjoint par le directeur de l’hôpital à faire valoir ses droits à la retraite mais s’est vu opposer un refus. Au 31 octobre 2016, il percevait une rémunération brute de près de 7 400 euros par mois. Il a finalement pris sa retraite en janvier 2017.

« Nous avons travaillé en concertation avec l’ARS pour régler le problème. Le médecin a pris sa retraite en janvier« , a réagi Carole Brision, nouvelle directrice de l’hôpital de Quimperlé, précisant que « la chambre régionale avait mis en évidence la bonne maîtrise salariale de l’établissement« .

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/quimperle-etienne-morel-le-directeur-de-lhopital-part-mayotte-306693

Quimperlé. Étienne Morel, le directeur de l’hôpital part à Mayotte

 

Modifié le 27/09/2013 à 02:21

  • Étienne Morel, le directeur de l'hôpital de Quimperlé, partira mi-janvier à Mayotte.
    Étienne Morel, le directeur de l’hôpital de Quimperlé, partira mi-janvier à Mayotte. | Ouest-France

 

Étienne Morel est arrivé à Quimperlé en juin 2007 après avoir passé treize ans à Brest. Il quittera le centre hospitalier mi-février.

«Un nouveau défi» 

A 56 ans marié, père de trois enfants, cet ancien inspecteur des impôts est né à Paris puis a grandi entre Rennes et Vitré. Il a ensuite effectué l’essentiel de son parcours comme directeur adjoint des hôpitaux de Brest.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/etienne-morel-lau-revoir-quimperle-795820

Étienne Morel : l’au revoir à Quimperlé

 

Modifié le 29/09/2013 à 01:04

  • Étienne Morel, au milieu de ses invités, jeudi soir, pour son pot de départ.
    Étienne Morel, au milieu de ses invités, jeudi soir, pour son pot de départ. |

 

Arrivé en 2007 à la direction du centre hospitalier de Quimperlé, Étienne Morel fêtait, hier, son départ pour Mayotte. L’occasion pour lui de réunir ses partenaires, ceux du centre, et ceux du secteur santé, économique ou politique. L’occasion aussi pour certains d’entre eux de saluer son passage. Alain Pennec, maire de Quimperlé et président du conseil de surveillance a salué un directeur qui « a su insuffler une dynamique à l’hôpital. Un bâtisseur qui a aussi su mettre en place une collaboration avec le centre hospitalier de Bretagne sud sans brader Quimperlé. » Côté médecine, Thierry Bonvalot pour le secteur psychiatrique, puis Dominique Buronfosse, président de la commission médicale d’établissement, avaient déjà dressé par le menu, le portrait « de l’homme d’une étape, d’un directeur qui décide, fait confiance au corps médical » et celui de l’homme, passionné de football et de galette-saucisse mais horripilé par les piqûres.

« Le travail n’a de valeur que s’il est collectif. Vous avez tous répondu présent », a conclu Étienne Morel avant lui aussi de brosser quelques portraits humoristiques de certains piliers de l’hôpital.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/hopital-les-derniers-voeux-detienne-morel-945086

Hôpital : les derniers voeux d’Étienne Morel

 

Modifié le 29/09/2013 à 10:05

  • Aux côtés d'Etienne Morel et Alain Pennec, une partie des médaillés du travail de l'hôpital et les retraités.
    Aux côtés d’Etienne Morel et Alain Pennec, une partie des médaillés du travail de l’hôpital et les retraités. |

 

Béatrice GRIESINGER.

Pour sa sixième et dernière année à Quimperlé, avant de se diriger vers Mayotte, le directeur du centre hospitalier a ouvert les perspectives d’avenir de l’établissement.

Tordre le cou aux idées reçues

C’est le Dr Dominique Buronfosse, président de la commission médicale d’établissement, qui l’assurait en ouvrant hier la cérémonie des voeux au centre hospitalier de Quimperlé. « Il n’y a pas de déficit. L’activité est en augmentation de 47 % entre 2005 et 2011 pour l’ambulatoire. L’innovation est au rendez-vous en psychiatrie, où un médecin de l’hôpital a assuré une formation à Paris, un autre a formé le skipper Armel Le Cléac’h aux soins au cas où » Pour lui, les « restructurations importantes ont été faites ».

Coopérations

Le Dr Buronfosse liste les coopérations techniques et professionnelles avec le centre hospitalier de Bretagne-Sud, à Lorient, comme la mutualisation du plateau imagerie, le laboratoire qui répartit ses activités sur les deux sites.

« Lorient et Quimperlé se donnent les moyens de limiter les conséquences de la démographie médicale », reprend Dominique Buronfosse. Et d’évoquer le rapprochement en cours avec la maison Saint-Joseph de Quimperlé, pour les soins de suite et réadaptation.

Orientation gériatrique assumée

C’est Alain Pennec, maire de Quimperlé et président du centre hospitalier, qui souligne que, sur les six ans de présence d’Étienne Morel, l’établissement a connu une « mutation profonde ». Pour exemple, en 2007, la maternité a fermé et le centre hospitalier se dirige vers la gériatrie. « L’orientation gériatrique est adaptée au territoire de Quimperlé, estime le maire. Ici, le taux de personnes âgées est supérieur de 4 à 5 points par rapport au niveau national. »

Conserver l’autonomie

Le maire, après le traumatisme de 2007, n’entend pas « accepter de nouvelles épreuves. Je suis attaché à l’autonomie de Quimperlé. Une fusion avec le CHBS est inopportune ». En compagnie de Michaël Quernez, vice-président du conseil général, de membres de la commission médicale d’établissement, Alain Pennec était jeudi à Rennes à l’agence régionale de santé pour redire que le centre hospitalier de Quimperlé doit rester autonome. Ensemble, ils ont aussi plaidé pour que l’intérim après le départ du directeur Étienne Morel pour Mayotte soit le plus court possible.

Bilan positif

Directeur de l’hôpital quimperlois depuis 6 ans, Étienne Morel quitte ses fonctions dans quelques jours pour diriger le centre hospitalier de Mayotte. Il dresse un bilan positif pour l’année écoulée, qui se solde avec un budget à l’équilibre. Il émet un seul bémol, autour des soins longue durée et des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, dont le budget laisse apparaître un déficit en fin d’exercice. Il rappelle les investissements opérés, notamment à Bois-Joly, à Kerglanchard et dans l’achat d’un scanner nouvelle génération. Autre bémol, et Étienne Morel s’en excuse auprès des personnels et syndicats, la restructuration de la médecine.

Voeux

Le voeu le plus cher d’Étienne Morel, serait qu’à Mayotte, il reçoive « juste l’invitation pour la pose, en 2015 ou 2016, de la première pierre du bâtiment qui, à la Villeneuve, regrouperait les soins de suite et de réadaptation de l’hôpital et de la maison Saint-Joseph ».

 

 

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/quimperle-le-directeur-de-l-hopital-part-a-mayotte-19-12-2012-1947972.php

Quimperlé. Le directeur de l’hôpital part à Mayotte

 

Publié le 19 décembre 2012
Etienne Morel, le directeur de l’hôpital de Quimperlé, prendra, en mars prochain, les rênes de l’hôpital de Mayotte, dans l’océan Indien. Il était en poste sur les rives de la Laïta depuis juin 2007. Auparavant, il avait travaillé pendant plusieurs années à Brest. Il avait, notamment, dirigé l’hôpital psychiatrique de Bohars.

 

 

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimperle-concarneau/quimperle/hopital-le-directeur-quitte-quimperle-pour-mayotte-19-12-2012-1948702.php

Hôpital. Le directeur quitte Quimperlé pour Mayotte

 

Publié le 19 décembre 2012
 

Etienne Morel aura sous ses ordres 2.300 salariés. (photo d'archives Le...

Etienne Morel aura sous ses ordres 2.300 salariés. (photo d’archives Le Télégramme)

 

Il était à son poste depuis juin 2007: Étienne Morel, le directeur de l’hôpital quimperlois, va prendre en mars prochain les rênes du centre hospitalier de Mayotte.

 

Etienne Morel, qui est âgé de 56 ans, avait manifesté le désir de partir au loin: soit à Cayenne, soit à Mayotte. Ses voeux sont donc comblés. Dans ce département de l’Océan Indien, le centre hospitalier est une très grosse structure, puisqu’il compte 2.300 salariés (contre un millier à Quimperlé). Il se compose de plusieurs unités réparties à travers l’île, et il a la particularité d’enregistrer chaque année des milliers de naissances: un essor démographique dû en grande partie aux immigrants qui arrivent de l’archipel des Comores. Cette nomination à ce poste de grande responsabilité constitue donc sans conteste une belle promotion.

À Brest à partir de 1989

Rappelons qu’Étienne Morel avait pris ici, en juin2007, la succession d’André Labat, nommé comme directeur à l’hôpital Gourmelen de Quimper. Étienne Morel, qui avait été choisi parmi une dizaine de candidats pour ce poste quimperlois, avait commencé sa carrière… dans les impôts: il en était devenu inspecteur en 1981. C’est en 1988 qu’il s’était orienté vers l’Ecole nationale de la Santé. Il arrive en 1989 au CHU de Brest comme assistant de direction, et en 1991, il est nommé attaché de direction, chargé du bureau central des entrées. En février1996, on lui confie la formation continue et les écoles de soignants du CHU, et en 1998, il est promu directeur-adjoint. Un an plus tard, il prend aussi la direction de l’hôpital psychiatrique de Bohars et du centre de long séjour René-Fortin. Dernier poste avant de quitter Brest: responsable des réseaux et des relations avec les usagers.

Sens du dialogue et doigté

À Quimperlé, dans une période où les incertitudes sur l’avenir ne manquaient pas, avec notamment la fermeture de la maternité et de la chirurgie viscérale, ardemment combattue par les élus et une grande partie de la population, il a démontré dès son arrivée un grand sens du dialogue, et il a su conduire la spectaculaire mutation de l’établissement quimperlois avec beaucoup de doigté. Ce qui n’empêche évidemment pas beaucoup de Quimperlois de continuer à regretter que le gouvernement de l’époque ait imposé un tel virage. Étienne Morel esquissera sûrement un bilan de son passage lors de la cérémonie des voeux, en janvier. Quant au nom de son successeur, il ne sera pas connu avant plusieurs semaines.

 

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimperle-concarneau/quimperle/centre-hospitalier-l-au-revoir-d-etienne-morel-08-02-2013-1998670.php

Centre hospitalier. L’au revoir d’Étienne Morel

 

Publié le 08 février 2013
 

Étienne Morel a salué ses collaborateurs du centre hospitalier de Quimperlé...

Étienne Morel a salué ses collaborateurs du centre hospitalier de Quimperlé avant son départ pour Mayotte.

 

Le départ d’Étienne Morel avait été annoncé en décembre. Hier, il a prononcé son dernier discours officiel en tant que directeur de l’hôpital de Quimperlé à l’occasion d’un pot d’au revoir.

 

« Si j’avais su, je serais resté à Quimperlé ! », s’est exclamé Étienne Morel, en observant la foule réunie à l’occasion de son pot de départ. Dans un mois, le directeur de l’hôpital de Quimperlé s’envolera pour Mayotte. Il y prendra les reines du centre hospitalier de l’île et de ses 2.300 salariés.

Hommage au personnel

« Une promotion, parce que c’en est une » qui, il le sait, « est un défi », toute comme l’idée de « se baigner dans une eau à 28º C) quand on a l’habitude des 16º C ! »

Dans un discours émaillé de traits d’humour, Étienne Morel a bien sûr voulu rendre hommage à l’ensemble du personnel « motivé et consciencieux », aux syndicats, « même si nous n’avons pas toujours été d’accord, pour leur comportement responsable avant et après la restructuration de l’hôpital », tout comme au conseil d’administration et au conseil de surveillance… Choisissant même de dresser de facétieux portraits de certains de ses collaborateurs. Thierry Bonvallot, responsable du pôle de psychiatrie, a salué « l’homme ferme, chaleureux et compétent ». S’il a rappelé, avec beaucoup d’esprit et de verve, les moments délicats vécus ces dernières années, il s’est fendu d’un « vous m’avez fait revivre un sentiment singulier, celui de regretter un directeur ».

« Homme d’action »

D’autres hommages se sont ainsi succédé. Dominique Buronfosse, le président de la CME (Commission médicale d’établissement), a rappelé « l’homme d’action, l’homme d’une étape, qui décide, fait confiance au corps médical, l’homme généreux qui aime les gens ». Quant à Alain Pennec, le maire, après avoir salué « un grand bâtisseur qui a redonné des raisons de croire à l’avenir de l’hôpital de Quimperlé », s’est transformé en Père Noël, sortant de son sac, DVD de danses bretonnes… et livres d’histoire « pour que M. Morel ne soit pas trop dépaysé à son arrivée à Mayotte ». Même si aucun des intervenants n’a laissé de côté les décisions difficiles et impopulaires parfois, prises par le directeur de l’hôpital, depuis son arrivée en 2007, en pleine crise, l’heure était davantage à la « bonne continuation ».

 

http://lejournaldemayotte.com/une/lhopital-de-tous-les-records/

Vœux du CHM

L’hôpital de tous les records
Publié le mardi 24 janvier 2017 à 13:45
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Nombre de naissances, de sollicitations des urgences, manque de lits, implication record du personnel… Le centre hospitalier de Mayotte n’aura pas laissé indifférent un directeur en partance, et un président de la CME déjà parti.

 

Le docteur Mohamed Ahmed Abdou, revient sur la problématique centrale du CHM: "l'attractivité et la fidélisation"

Le docteur Mohamed Ahmed Abdou, revient sur la problématique centrale du CHM: « L’attractivité et la fidélisation »

Avant le directeur de l’établissement, Etienne Morel, c’est le docteur Mohamed Ahmed Abdou, le président de la Commission médicale d’Etablissement (CME) qui a prononcé ses vœux, tout en annonçant son départ. Après 32 ans d’exercice du métier, il va « prendre de vraies vacances », avant de revenir pour travailler toujours à l’amélioration du système de santé à Mayotte, « mais sans doute dans le libéral. » Et promouvoir le métier auprès des jeunes.

C’était donc à une tribune de départ qu’a eu droit une partie du personnel hospitalier présent, ainsi que des officiels, dont le préfet. Les difficultés de l’île et leur impact sur l’établissement étaient bien sûr au cœur, « les évènements sporadiques qui perturbent au quotidien la vie de la population, notamment ceux d’avril dernier, créent un sentiment d’insécurité, et ont un impact désastreux sur l’attractivité en dissuadant de nombreux praticiens hospitaliers. »

Le médecin évoque jadis la construction d’un hôpital à la taille de 200.000 habitants, « or, nous sommes plus du double », qui se traduit par « un manque chronique de places, qui pèse sur la qualité des soins, et un déficit en personnel. » Il remerciait d’ailleurs l’ensemble des professionnels hospitaliers « pour leur courage et leur calme ».

Sourde oreille du ministère de la Santé

Une partie du personnel hospitalier assiste aux vœux

Une partie du personnel hospitalier assiste aux vœux

S’il disait son bonheur d’avoir travaillé aux côtés du directeur Etienne Morel et de Sophie Olivier, sa vice-présidente à la CME, il mettait en évidence « l’asphyxie de l’hôpital », la moitié des postes occupés « en lien avec le manque d’attractivité et de fidélisation », et reprochait au ministère de la Santé sa sourde oreille, « en apportant parfois des solutions, mais non adaptées à nos difficultés. »

Ses vœux se tournaient vers la poursuite du combat entamé, envers la médecine de ville, quasiment inexistante à Mayotte, des moyens à allouer aux PMI, un bloc opératoire fonctionnel et aux normes, et un service de psychiatrie, « mais surtout le soutien des élus. »

Etienne Morel reprenait les chiffres qui ont marqué l’année 2016 : 9.514 naissances, un record, des passages aux urgences en hausse de 6%, sollicitées plus de 1.000 fois, et se disait fier d’avoir presque pourvu les 114 postes alloués par l’ARS.

Reprise de l’ancienneté des agents ex-CDM

Thani Mohamed annonce poursuivre son travail de lobbying s'il est réélu

Thani Mohamed annonce poursuivre son travail de lobbying s’il est réélu

Les 33 millions d’euros d’aides vont pouvoir épauler le CHM dans son remboursement sur 10 ans de son emprunt toxique, « puisse ce type de dossier ne plus jamais voir le jour », glissait le directeur, mais le déficit de l’établissement se maintient au dessus de 10 millions d’euros, « l’ARS va renflouer la dotation globale, car notre activité flambe depuis fin 2014. »

Il remerciait un personnel d’établissement à la hauteur, qui a pu bénéficier de son côté de plusieurs avancées sociales, comme la prise en charge de l’inaptitude au travail, ou « la reprise de 75% d’ancienneté de 300 anciens fonctionnaire de la collectivité ».

Les projets immobiliers sont lancés, avec l’hôpital de Petite Terre, ou le Centre médico-psychiatrique, comme l’évolution des services, notamment le nouveau centre de soins dentaires, la télémédecine, la présence de deux gastroentérologues… « La grande visite de certification de l’hôpital aura lieu fin 2017 ».

Abnégation du personnel du CHM

Ce n’est un secret pour personne, Etienne Morel est sur le départ, « mon contrat de 4 ans se termine le 28 février », et évoque un exercice professionnel « déroutant mais passionnant ».

Le président du conseil de surveillance, Thani Mohamed Soilihi, ne pouvait que reprendre les problématiques principales d’ « offre sanitaire insuffisante avec une charge liée à une immigration clandestine considérable », et plaçait beaucoup d’espoir dans le contrat de collaboration GHT-OI signé avec le CHU de la Réunion.

Remise des médailles du travail

Remise des médailles du travail

Il annonçait son intention de poursuivre son combat auprès du nouveau ministère de la Santé, « si les grands électeurs me renouvellent leur confiance », et résumait d’un mot le travail du personnel hospitalier dans des conditions parfois extrême, « on peut parler d’abnégation. »

La matinée de vœux s’est terminée par la remise de médailles du travail, avec notamment celle en argent pour Josiane Henry, la directrice de l’IFSI.

Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte

 

http://lejournaldemayotte.com/societe/etienne-morel-part-pour-wallis-et-futuna/

Hôpital

Etienne Morel part pour Wallis-et-Futuna
Publié le mercredi 8 février 2017 à 7:23
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Etienne Morel lors des vœux en janvier dernier

Etienne Morel lors des vœux en janvier dernier

Le Journal Officiel de ce jour fait état de la nomination d’Etienne Morel, directeur du Centre hospitalier de Mayotte(CHM), à la tête de l’Agence de Santé de Wallis-et-Futuna. Il y prendra ses fonctions le 1er mai.

Arrivé de Quimperlé en février 2013, Etienne Morel, 59 ans, aura assisté à la pose de la première pierre de l’hôpital de Petite Terre par le premier ministre Manuel Valls. Lors de ses derniers vœux pour l’île, prononcés le 24 janvier dernier, Etienne Morel reprenait les chiffres qui ont marqué l’année 2016 : 9.514 naissances, un record, des passages aux urgences en hausse de 6%, sollicitées plus de 1.000 fois, et se disait fier d’avoir presque pourvu les 114 postes alloués par l’ARS.

Il quitte un hôpital sous tensions, autant en manque de personnel qu’en affluence de patients, pour une destination plus paisible, et où il va retrouver les dispensaires, l’Agence de santé de Wallis-et-Futuna en chapeautant 4 ainsi que 2 hôpitaux.

A.P-L.

Le Journal de Mayotte

 



La Corée du Nord cybercriminelle ?

La bonne blague !

C’est encore NEMROD34, pirate informatique bien connu de tous les milieux concernés et qui s’est toujours revendiqué comme tel – il se vante même de faire partie des fondateurs du Parti Pirate…

Aujourd’hui, donc, comme déjà vu ces derniers jours, il n’attaque plus de Russie mais de Corée du Nord.

 

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La Corée du Nord cybercriminelle ? dans AC ! Brest

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La Corée du Nord dément être derrière l’attaque WannaCry

AFP

Publié le 21/12/2017 à 09:41 | AFP

La Corée du Nord dément être derrière l'attaque WannaCry
La Corée du Nord dément être derrière l’attaque WannaCry © AFP / SAUL LOEB

 

La Corée du Nord a démenti jeudi avoir été derrière la cyberattaque mondiale via le logiciel de rançon Wannacry comme l’en accuse Washington, ajoutant que les Etats-Unis cherchaient à la diaboliser.

L’attaque WannaCry avait infecté en mai dernier 300.000 ordinateurs dans 150 pays, verrouillant les fichiers des utilisateurs et exigeant des centaines de dollars pour les libérer.

La Maison Blanche a accusé Pyongyang cette semaine d’avoir été à la manoeuvre, emboîtant ainsi le pas à plusieurs autres pays ayant mis le Nord en cause.

Un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a qualifié « d’absurdes » les accusations américaines, ajoutant: « comme nous l’avons dit clairement à plusieurs reprises, nous n’avons rien à voir avoir les cyberattaques ».

Washington a « des arrières-pensées », a ajouté le porte-parole cité par l’agence officielle KCNA. « Il s’agit d’une grave provocation politique de la part des Etats-Unis qui vise à entraîner la communauté internationale dans une confrontation avec la Corée du Nord, en ternissant l’image d’un pays digne et en le diabolisant ».

La Corée du Nord est soumise à de multiples sanctions de l’ONU du fait de ses programmes nucléaire et balistique. En testant son troisième missile balistique intercontinental (ICBM) le mois dernier, son dirigeant Kim Jong-Un avait déclaré que son pays était désormais un Etat nucléaire à part entière.

Les capacités nord-coréennes en matière de cyberattaque avaient été mises en lumière par le piratage de Sony Pictures Entertainment en 2014, lorsque le Nord avait été accusé de se venger du film « The Interview », une satire tournant en dérision son dirigeant Kim Jong-Un.

Mais selon des spécialistes, elle est passée des cibles politiques aux cibles financières en raison des sanctions, comme la Banque centrale du Bangladesh ou les plateformes d’échanges de bitcoin.

Une plateforme sud-coréenne d’échange de monnaies cryptographiques s’est déclaré en faillite mardi après avoir été victime de deux piratages cette année, la première attaque ayant été imputée au Nord.

Youbit a déclaré qu’elle avait perdu 17 % de ses actifs dans la seconde attaque, l’agence financière Bloomberg et le Wall Street Journal expliquant que les enquêteurs se penchaient sur la piste nord-coréenne.

Pyongyang est accusé d’avoir en 2016 volé 81 millions de dollars à la Banque centrale du Bangladesh (BCB) et en octobre 60 millions de dollars à la banque taïwanaise Far Eastern International.

Le Nord dénonce avec colère des accusations « diffamatoires » mais pour les experts, les traces tendent à montrer qu’elles ne sont pas si mensongères.

21/12/2017 09:41:10 -          Séoul (AFP) -          © 2017 AFP

 

http://www.lepoint.fr/monde/coree-du-sud-une-plateforme-d-echange-de-monnaie-virtuelle-fait-faillite-19-12-2017-2181183_24.php

Corée du Sud : une plateforme d’échange de monnaie virtuelle fait faillite

 

Victime de piratage, Youbit s’est déclarée en faillite avant de promettre à ses clients, dont les actifs seront dévalués de 25 %, de « minimiser » leurs pertes.

 

Source AFP

Modifié le 19/12/2017 à 14:54 – Publié le 19/12/2017 à 13:54 | Le Point.fr
<p>Selon les estimations, un million de Sud-Coréens, pour les plupart des investisseurs à la petite semaine, possèdent des bitcoins.</p>
Selon les estimations, un million de Sud-Coréens, pour les plupart des investisseurs à la petite semaine, possèdent des bitcoins.

© DR.

Si elles ont le vent en poupe, les devises virtuelles peuvent s’avérer dangereuses. Les péripéties traversées par Youbit, une plateforme sud-coréenne d’échange de monnaies cryptographiques, le démontrent. La société s’est déclarée en faillite, mardi 19 décembre, après avoir été victime de piratage à deux reprise en 2017.

Lire aussi: Attention aux voleurs de crypto-monnaies.

Huit mois auparavant, près de 4 000 bitcoins, d’une valeur alors estimée à 5,5 milliards de wons, soit cinq millions de dollars, et qui représentaient près de 40 % de ses actifs, avaient été dérobés dans une cyberattaque imputée à la Corée du Nord. « Nous allons fermer tous les échanges, suspendre tous les dépôts et les retraits et prendre des mesures pour déclarer la faillite », a affirmé Youbit dans un communiqué.

Les actifs en crypto-monnaie des clients seront dévalués de 25 %, ajoute la plateforme, qui explique qu’elle fera de son mieux pour « minimiser » leurs pertes grâce aux assurances et en vendant ce qui reste de l’entreprise. Fondée en 2013, Youbit se spécialisait dans les échanges de multiples monnaies virtuelles, dont le bitcoin et Ethereum, un protocole d’échanges décentralisés permettant la création par les utilisateurs de contrats intelligents. C’est la première fois qu’une plateforme sud-coréenne fait faillite. Investir dans les crypto-monnaies est devenu très populaire dans ce pays fasciné par les technologies.

Preuves de cet engouement, les échanges sud-coréens de bitcoins représentent environ 20 % des échanges mondiaux de la devise. Selon les estimations, un million de Sud-Coréens, pour les plupart des investisseurs à la petite semaine, possèdent des bitcoins. La demande est si forte que le cours du bitcoin excède de 20 % celui des États-Unis, leur plus grand marché. Les cours internationaux du bitcoin ont été multipliés par 20 cette année. La possibilité d’une bulle inquiète fortement les régulateurs financiers sud-coréens, qui ont interdit la semaine dernière aux institutions financières d’utiliser les monnaies virtuelles.

 

https://www.tdg.ch/monde/asie-oceanie/piratage-nouvel-angle-attaque-pyongyang/story/24483594

Le piratage, nouvel angle d’attaque de Pyongyang

 

Corée du NordFace aux sanctions la privant de revenu, la Corée du Nord utilise des pirates informatiques pour trouver des sources de devises.

 

Washington vient officiellement d'accuser Pyongyang d'être responsable de la cyberattaque mondiale au rançongiciel «Wannacry». (Mardi 19 décembre 2017)Washington vient officiellement d’accuser Pyongyang d’être responsable de la cyberattaque mondiale au rançongiciel «Wannacry». (Mardi 19 décembre 2017) Image: AFP

20.12.2017

 

Les messages sont séducteurs, les photos attrayantes. Mais les sirènes qui tentent d’envoûter les cadres sud-coréens du bitcoin pourraient en fait être des pirates nord-coréens, préviennent les spécialistes.

Face aux multiples sanctions qui le privent de revenus pour cause de programme nucléaire, Pyongyang déploie un bataillon de pirates aguerris pour trouver des sources lucratives de devises. Ce que le Nord dément avec force. Ses capacités en la matière avaient été mises en lumière par le piratage de Sony Pictures Entertainment en 2014, lorsque le Nord avait été accusé de se venger du film «The Interview», une satire tournant en dérision son dirigeant Kim Jong-Un.

Mais de politiques les cibles sont devenues financières, comme la banque centrale du Bangladesh ou les plateformes d’échanges de bitcoin. Washington vient officiellement d’accuser Pyongyang d’être responsable de la cyberattaque mondiale au rançongiciel «Wannacry». Une plateforme sud-coréenne d’échanges de crypto-monnaies a fermé ses portes mardi, après deux piratages cette année, le premier ayant été imputé à Pyongyang.

Selon de multiples médias sud-coréens qui citent les services de renseignement de Séoul, des pirates nord-coréens se font passer sur Facebook pour d’avenantes jeunes femmes afin d’approcher les employés de plateformes d’échanges, à qui ils finissent par envoyer des fichiers contenant du code malveillant. Ils bombardent aussi les cadres du secteur d’emails où ils prétendent rechercher un emploi, accompagnés de CV contenant des virus, afin de voler des données personnelles et professionnelles.

Moon Jong-Hyun, directeur de la société de cybersécurité EST Security à Séoul, explique que les techniques visant des personnes haut placées au gouvernement et dans l’armée à base de prétendues séductrices se sont multipliées ces dernières années. «Ils ouvrent des comptes Facebook et entretiennent des liens d’amitié en ligne pendant des mois avant de poignarder leurs cibles dans le dos», dit-il. Bon nombre se font passer pour des jeunes femmes étudiant dans des universités américaines ou travaillant pour des cabinets d’études.

«Organisation criminelle»

Simon Choi, directeur de la société Hauri de Séoul, a accumulé de vastes quantités de données sur le piratage nord-coréen. Il met en garde contre la possibilité d’attaques nord-coréennes au rançongiciel depuis 2016. Les Etats-Unis ont eux-mêmes renforcé leurs propres cyberattaques contre Pyongyang, d’après les médias.

Mais d’après M. Choi, du fait des sanctions supplémentaires, «les opérations de piratage du Nord sont passées du stade de l’attaque contre l’Etat ennemi à une affaire lucrative et crapuleuse». Les hackers nord-coréens s’intéressent au bitcoin depuis au moins 2012, dit-il. Quand le cours s’envole, les attaques aussi. Or la valeur de la crypto-monnaie a été multipliée par 20 cette année.

Le manque de régulations et la «faiblesse des contrôles antiblanchiment» dans de nombreux pays expliquent aussi «l’attrait» des monnaies virtuelles, relève FireEye, entreprise américaine spécialisée. Ces devises, écrivait-elle en septembre, «sont devenues une cible intéressante pour un régime qui se comporte à bien des égards comme une organisation criminelle».

FireEye décrit trois tentatives par le Nord entre mai et juillet pour pirater des plateformes sud-coréennes d’échanges de crypto-monnaies destinées à «remplir les coffres de l’Etat ou ceux de l’élite de Pyongyang».

En octobre, Lazarus, un groupe de pirates ayant partie liée avec le Nord, a lancé une campagne de hameçonnage contre l’industrie du bitcoin avec une fausse offre d’emploi, d’après la société américaine Secureworks. Ces attaques contre la crypto-monnaie ne sont que les dernières en date d’une longue liste de braquages financiers en ligne imputés au Nord.

«Imprévisibles»

Pyongyang est ainsi accusé d’avoir volé en 2016 81 millions de dollars à la Banque centrale du Bangladesh (BCB) et en octobre 60 millions de dollars à la banque taïwanaise Far Eastern International. Le Nord dément avec colère des accusations «diffamatoires» mais pour les analystes, les traces tendent à montrer qu’elles ne sont pas si mensongères.

L’attaque contre la BCB a été reliée «à des acteurs étatiques de Corée du Nord», selon la firme Symantec. Celle contre la banque taïwanaise présentait certaines «caractéristiques» de Lazarus, d’après le britannique BAE Systems. Le butin est souvent blanchi dans les casinos des Philippines et de Macao ou sur des plateformes chinoises de devises, explique Lim Jong-In, professeur de cybersécurité à l’Université Korea de Séoul. Le pister est «quasiment impossible».

L’attaque WannaCry a infecté en mai 300’000 ordinateurs dans 150 pays, verrouillant les fichiers et exigeant des centaines de dollars pour les libérer. D’après les spécialistes, les talents nord-coréens sont repérés très jeunes et formés dans des établissements d’élite, l’Université de technologie Kim Chaek ou l’Université militaire Kim Il-Sung de Pyongyang. Les pirates sont désormais plus de 7000.

Dans le passé, ils opéraient essentiellement à partir du Nord ou de la Chine mais la société spécialisée Recorded Future a relevé une «présence significative nord-coréenne physique et virtuelle» dans des pays aussi éloignés que le Kenya et le Mozambique.

D’après le PDG de FireEye Kevin Mandia, le Nord fait partie d’un quartette avec l’Iran, la Russie et la Chine, responsable de plus de 90% des violations informatiques rencontrées par son entreprise. Faire face aux pirates nord-coréens est «intéressant». Ils «sont difficiles à prédire», dit-il. (afp/nxp)

Créé: 20.12.2017, 07h03



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