David et Louise Turpin : des « déconnologues » chez les puritains !

Est-ce une réaction violente au « puritanisme » ambiant ?

En tous les cas, le couple américain au patronyme français n’y est pas allé avec le dos de la cuiller !

Une douche par an au maximum, les enfants accusés de jouer avec l’eau et enchaînés sur leurs lits s’ils se lavaient les mains plus haut que les poignets : voilà de quoi décrocher les palmes « déconnologiques »…

Et une Maison de l’Horreur de plus ! Une !

 

http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/19/01003-20180119ARTFIG00056-californie-les-parents-de-la-maison-de-l-horreur-plaident-non-coupable.php

Californie : les parents de la «maison de l’horreur» plaident non coupable

 

  • Par  Journaliste Figaro Le figaro.fr
  • Mis à jour le 19/01/2018 à 10:15
  • Publié le 19/01/2018 à 08:45
VIDÉO – Les enfants du couple Turpin, battus, affamés et le plus souvent attachés, ne pouvaient se doucher au maximum qu’une fois par an et n’avaient jamais vu de dentiste.

«Ce qui a commencé comme de la négligence s’est achevé par ces maltraitances brutales». Mike Hestrin, le procureur du comté de Riverside, ville située à environ 90 km de Los Angeles, a détaillé jeudi en fin de matinée les douze chefs d’accusations visant David et Louise Turpin, notamment inculpés pour torture et séquestration de douze de leurs treize enfants pendant plusieurs années. Le plus jeune enfant, 2 ans, n’aurait pas été torturé et était bien nourri. Présenté quelques heures plus tard devant un juge, le couple a plaidé non coupable. David et Louise Turpin encourent jusqu’à 94 ans de réclusion voire la perpétuité. «Une affaire comme celle-là vous hante, a ajouté le procureur. Parfois dans notre métier, on fait face à la dépravation humaine, et c’est le cas ici.»

» LIRE AUSSI – Deux Californiens inculpés d’actes de torture sur leurs treize enfants de 2 à 29 ans

Dans le détail, David et Louise Turpin, âgés respectivement de 57 et 49 ans, sont visés par douze chefs d’accusation de torture, douze de séquestration, sept de maltraitance d’un adulte à charge et six de maltraitance ou négligence d’enfant. David Turpin est également poursuivi pour acte obscène sur un enfant de moins de 14 ans avec usage de la force, la menace ou la contrainte. Le procureur a précisé qu’il s’agissait de la façon dont le père avait ligoté l’une de ses filles. Toutefois, il ne semble pas y avoir eu d’abus sexuels. «Ce sont de graves maltraitances émotionnelles et physiques, (…) un comportement pervers, a estimé le procureur. C’est une enquête en cours», a expliqué le procureur, précisant que d’autres inculpations pourraient être ajoutées.

Des «déficiences cognitives»

Le couple faisait vivre ses enfants dans des conditions immondes. Il les attachait à leurs lits pendant plusieurs semaines consécutives, parfois. D’après l’état des lieux, les enfants «souvent n’étaient pas libérés de leurs chaînes pour pouvoir aller aux toilettes», a précisé le procureur. David et Louise Turpin achetaient de la nourriture pour eux-mêmes, sans en donner à leurs enfants. Ceux-ci étaient «très peu nourris et en fonction d’un planning», n’avaient pas droit à plus d’une douche par an, n’ont jamais vu de dentiste ni de médecin depuis «au moins quatre ans». Un enfant de douze ans pèse comme la moyenne d’un enfant de sept, et l’aînée de 29 ans ne fait que 37 kilos. Plusieurs souffrent de «déficiences cognitives» et de lésions nerveuses dues à la malnutrition.

» LIRE AUSSI – Californie: vers une longue prise en charge des enfants de la «maison de l’horreur»

Selon Mike Hestrin, ces maltraitances ont «commencé comme une punition» mais «ont empiré avec le temps» lorsque la famille habitait près de Fort Worth, au Texas, et après son arrivée en Californie, à Murietta en 2010, puis Perris en 2014. Outre les chaînes cadenassées, les punitions comportaient aussi coups et strangulations. «Si les enfants étaient vus se lavant les mains plus haut que les poignets, ils étaient accusés de jouer avec l’eau et enchaînés.» Et lorsqu’ils n’étaient pas enchaînés, ils étaient entravés dans différentes chambres et n’étaient pas autorisés à jouer, «bien que de nombreux jouets neufs encore dans leur emballage et jamais ouverts aient été trouvés». Scolarisés à domicile, certains enfants présentent des «lacunes dans les connaissances de base» et ignorent ce qu’est un policier ou des médicaments.

De l’extérieur, rien ne distinguait particulièrement la maison des Turpin, située dans des lotissements assez récents. Ni les voisins, ni les membres de la famille n’ont pu apporter de réel éclairage sur les motivations et les agissements du couple.

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Pédophilie : 26 agents de l’Education nationale vont être révoqués

Voilà enfin une bonne nouvelle.

On se demande juste pourquoi des contrôles du casier judiciaire a posteriori ont pu s’avérer utiles.

Décider de mesures de prévention ou de vérification similaires dans la magistrature ne serait pas non plus superfétatoire.

 

http://www.leparisien.fr/societe/l-education-nationale-suspend-26-personnes-apres-le-controle-des-casiers-judiciaires-19-01-2018-7509981.php

L’Education nationale suspend 26 personnes après le contrôle des casiers judiciaires

 

>Société|Le Parisien| 19 janvier 2018, 9h59 |0
Pédophilie : 26 agents de l'Education nationale vont être révoqués dans AC ! Brest 7509981_42835c2a-fcf5-11e7-ac7f-d653c3b350e1-1_1000x625
Depuis la loi dite de Villefontaine, les procureurs de la République ont l’obligation d’informer l’administration des condamnations des personnes exerçant une activité en contact avec des mineurs. LP/J.B.

 

La vérification des casiers judiciaires d’un million de personnes travaillant dans l’Éducation nationale avait été décidée après l’affaire de Villefontaine.

 

Vingt-six personnes travaillant dans l’Éducation nationale ont été suspendues après vérification des casiers judiciaires d’un million d’agents (enseignants, personnels administratifs, employés de cantine…), selon BFMTV et France Info. Ce contrôle avait été déclenché en 2016 sur décision de la ministre de l’époque Najat Vallaud-Belkacem après l’affaire de Villefontaine.

Le directeur de l’école maternelle de cette banlieue de Lyon (Rhône-Alpes) avait été condamné en 2008 pour recel d’images pornographiques, mais il avait continué d’exercer – après un long congé maladie -, l’Education nationale n’ayant pas été informée des faits. En mars 2015, il est mis en examen pour des viols sur ses très jeunes élèves. Radié quelques jours après sa mise en examen, il s’est suicidé en détention en avril 2016.

Les 26 personnes suspendues ont dans leur casier des condamnations pour atteinte sexuelle sur mineur, violence sur mineur ou détention d’images pédopornographiques hors du cadre scolaire. Une procédure de révocation va être lancée.

30 radiations en 2016

Depuis deux ans, la loi dite de Villefontaine oblige le procureur de la République à informer l’administration des condamnations et de certaines mesures de contrôle judiciaire prononcées à l’encontre des personnes exerçant une activité en contact avec des mineurs, notamment pour des infractions sexuelles.

Le ministère de l’Éducation nationale a procédé en 2016 à 30 radiations liées à des cas de pédophilie ou pédopornographie, après 27 cas en 2015.

 



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