David et Louise Turpin : des « déconnologues » chez les puritains !

Est-ce une réaction violente au « puritanisme » ambiant ?

En tous les cas, le couple américain au patronyme français n’y est pas allé avec le dos de la cuiller !

Une douche par an au maximum, les enfants accusés de jouer avec l’eau et enchaînés sur leurs lits s’ils se lavaient les mains plus haut que les poignets : voilà de quoi décrocher les palmes « déconnologiques »…

Et une Maison de l’Horreur de plus ! Une !

 

http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/19/01003-20180119ARTFIG00056-californie-les-parents-de-la-maison-de-l-horreur-plaident-non-coupable.php

Californie : les parents de la «maison de l’horreur» plaident non coupable

 

  • Par  Journaliste Figaro Le figaro.fr
  • Mis à jour le 19/01/2018 à 10:15
  • Publié le 19/01/2018 à 08:45
VIDÉO – Les enfants du couple Turpin, battus, affamés et le plus souvent attachés, ne pouvaient se doucher au maximum qu’une fois par an et n’avaient jamais vu de dentiste.

«Ce qui a commencé comme de la négligence s’est achevé par ces maltraitances brutales». Mike Hestrin, le procureur du comté de Riverside, ville située à environ 90 km de Los Angeles, a détaillé jeudi en fin de matinée les douze chefs d’accusations visant David et Louise Turpin, notamment inculpés pour torture et séquestration de douze de leurs treize enfants pendant plusieurs années. Le plus jeune enfant, 2 ans, n’aurait pas été torturé et était bien nourri. Présenté quelques heures plus tard devant un juge, le couple a plaidé non coupable. David et Louise Turpin encourent jusqu’à 94 ans de réclusion voire la perpétuité. «Une affaire comme celle-là vous hante, a ajouté le procureur. Parfois dans notre métier, on fait face à la dépravation humaine, et c’est le cas ici.»

» LIRE AUSSI – Deux Californiens inculpés d’actes de torture sur leurs treize enfants de 2 à 29 ans

Dans le détail, David et Louise Turpin, âgés respectivement de 57 et 49 ans, sont visés par douze chefs d’accusation de torture, douze de séquestration, sept de maltraitance d’un adulte à charge et six de maltraitance ou négligence d’enfant. David Turpin est également poursuivi pour acte obscène sur un enfant de moins de 14 ans avec usage de la force, la menace ou la contrainte. Le procureur a précisé qu’il s’agissait de la façon dont le père avait ligoté l’une de ses filles. Toutefois, il ne semble pas y avoir eu d’abus sexuels. «Ce sont de graves maltraitances émotionnelles et physiques, (…) un comportement pervers, a estimé le procureur. C’est une enquête en cours», a expliqué le procureur, précisant que d’autres inculpations pourraient être ajoutées.

Des «déficiences cognitives»

Le couple faisait vivre ses enfants dans des conditions immondes. Il les attachait à leurs lits pendant plusieurs semaines consécutives, parfois. D’après l’état des lieux, les enfants «souvent n’étaient pas libérés de leurs chaînes pour pouvoir aller aux toilettes», a précisé le procureur. David et Louise Turpin achetaient de la nourriture pour eux-mêmes, sans en donner à leurs enfants. Ceux-ci étaient «très peu nourris et en fonction d’un planning», n’avaient pas droit à plus d’une douche par an, n’ont jamais vu de dentiste ni de médecin depuis «au moins quatre ans». Un enfant de douze ans pèse comme la moyenne d’un enfant de sept, et l’aînée de 29 ans ne fait que 37 kilos. Plusieurs souffrent de «déficiences cognitives» et de lésions nerveuses dues à la malnutrition.

» LIRE AUSSI – Californie: vers une longue prise en charge des enfants de la «maison de l’horreur»

Selon Mike Hestrin, ces maltraitances ont «commencé comme une punition» mais «ont empiré avec le temps» lorsque la famille habitait près de Fort Worth, au Texas, et après son arrivée en Californie, à Murietta en 2010, puis Perris en 2014. Outre les chaînes cadenassées, les punitions comportaient aussi coups et strangulations. «Si les enfants étaient vus se lavant les mains plus haut que les poignets, ils étaient accusés de jouer avec l’eau et enchaînés.» Et lorsqu’ils n’étaient pas enchaînés, ils étaient entravés dans différentes chambres et n’étaient pas autorisés à jouer, «bien que de nombreux jouets neufs encore dans leur emballage et jamais ouverts aient été trouvés». Scolarisés à domicile, certains enfants présentent des «lacunes dans les connaissances de base» et ignorent ce qu’est un policier ou des médicaments.

De l’extérieur, rien ne distinguait particulièrement la maison des Turpin, située dans des lotissements assez récents. Ni les voisins, ni les membres de la famille n’ont pu apporter de réel éclairage sur les motivations et les agissements du couple.

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Pédophilie : 26 agents de l’Education nationale vont être révoqués

Voilà enfin une bonne nouvelle.

On se demande juste pourquoi des contrôles du casier judiciaire a posteriori ont pu s’avérer utiles.

Décider de mesures de prévention ou de vérification similaires dans la magistrature ne serait pas non plus superfétatoire.

 

http://www.leparisien.fr/societe/l-education-nationale-suspend-26-personnes-apres-le-controle-des-casiers-judiciaires-19-01-2018-7509981.php

L’Education nationale suspend 26 personnes après le contrôle des casiers judiciaires

 

>Société|Le Parisien| 19 janvier 2018, 9h59 |0
Pédophilie : 26 agents de l'Education nationale vont être révoqués dans AC ! Brest 7509981_42835c2a-fcf5-11e7-ac7f-d653c3b350e1-1_1000x625
Depuis la loi dite de Villefontaine, les procureurs de la République ont l’obligation d’informer l’administration des condamnations des personnes exerçant une activité en contact avec des mineurs. LP/J.B.

 

La vérification des casiers judiciaires d’un million de personnes travaillant dans l’Éducation nationale avait été décidée après l’affaire de Villefontaine.

 

Vingt-six personnes travaillant dans l’Éducation nationale ont été suspendues après vérification des casiers judiciaires d’un million d’agents (enseignants, personnels administratifs, employés de cantine…), selon BFMTV et France Info. Ce contrôle avait été déclenché en 2016 sur décision de la ministre de l’époque Najat Vallaud-Belkacem après l’affaire de Villefontaine.

Le directeur de l’école maternelle de cette banlieue de Lyon (Rhône-Alpes) avait été condamné en 2008 pour recel d’images pornographiques, mais il avait continué d’exercer – après un long congé maladie -, l’Education nationale n’ayant pas été informée des faits. En mars 2015, il est mis en examen pour des viols sur ses très jeunes élèves. Radié quelques jours après sa mise en examen, il s’est suicidé en détention en avril 2016.

Les 26 personnes suspendues ont dans leur casier des condamnations pour atteinte sexuelle sur mineur, violence sur mineur ou détention d’images pédopornographiques hors du cadre scolaire. Une procédure de révocation va être lancée.

30 radiations en 2016

Depuis deux ans, la loi dite de Villefontaine oblige le procureur de la République à informer l’administration des condamnations et de certaines mesures de contrôle judiciaire prononcées à l’encontre des personnes exerçant une activité en contact avec des mineurs, notamment pour des infractions sexuelles.

Le ministère de l’Éducation nationale a procédé en 2016 à 30 radiations liées à des cas de pédophilie ou pédopornographie, après 27 cas en 2015.

 



Assassinat de Patricia Bouchon : Laurent Dejean pourrait bénéficier d’un non-lieu

Naturellement, son avocat se félicite. Il qualifie l’accusation de « suspicion gendarmesque ».

Ce qui est certain, c’est que la thèse de l’auteur unique dans laquelle les enquêteurs ont décidé de faire entrer cette affaire ne tient pas.

 

http://www.20minutes.fr/justice/2204367-20180118-affaire-joggeuse-bouloc-principal-suspect-pourrait-obtenir-non-lieu

Justice Joggeuse de Bouloc: Un non-lieu requis pour le principal suspect

Affaire de la joggeuse de Bouloc: Le principal suspect pourrait obtenir un non-lieu

 

JUSTICE La justice examinait ce jeudi l’appel du renvoi devant les assises du principal suspect du meurtre de Patricia Bouchon, assassinée en février 2011 à Bouloc, au nord de Toulouse. Au cours l’audience, l’avocat général a requis un non-lieu…

H. Ménal avec B. C.

Publié le 18/01/18 à 12h05 — Mis à jour le 18/01/18 à 15h32

Lors de la marche silencieuse en hommage à Patricia Bouchon, la joggeuse tuée il y a un an à Bouloc. 14/02/11 Bouloc

Lors de la marche silencieuse en hommage à Patricia Bouchon, la joggeuse tuée il y a un an à Bouloc. 14/02/11 Bouloc — FRED SCHEIBER / 20 MINUTES

  • Laurent Dejean, le principal suspect dans le meurtre de la joggeuse Patricia Bouchon fait appel de son renvoi devant les assises.
  • Ce jeudi à l’audience, l’avocat général a requis un non-lieu.
  • Patricia Bouchon a été tuée le 14 février 2011, à Bouloc, près de Toulouse.
  • Le corps de la mère de famille de 49 ans avait été retrouvé 45 jours après sa disparition.

C’est un rebondissement inattendu dans l’affaire Patricia Bouchon, du nom de cette joggeuse disparue à Bouloc, une commune au nord de Toulouse, le 14 février 2011 et dont le corps avait été retrouvé 45 jours plus tard.

Depuis trois ans, un plaquiste de 36 ans, Laurent Dejean, est mis en examen pour « homicide volontaire » et écroué.

>> A lire aussi : Les indices qui ont conduit à la mise en examen du meurtrier présumé de la joggeuse de Bouloc

Le juge d’instruction chargé de l’affaire l’a renvoyé devant la cour d’assises. Mais les avocats du principal suspect ont fait appel de cette ordonnance devant la chambre de l’instruction. Une demande examinée en audience ce jeudi et au cours de laquelle l’avocat général, qui représente le ministère public, a requis un non-lieu. S’il est suivi par les juges, le principal suspect pourrait être libéré et blanchi par la justice des faits qui lui sont reprochés.

Décision le 15 février

Arrêté en février 2015, cet habitant de Bouloc avait été mis en examen en raison « d’indices graves et concordants » avait indiqué le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau. La présence d’une voiture ressemblant à l’une des siennes sur les lieux du crime, sa ressemblance avec le portrait-robot ou encore ses déclarations étranges après les faits, sans être des preuves matérielles, avaient conduit à sa mise en examen.

>> A lire aussi : L’homme mis en examen pour le meurtre de la joggeuse de Bouloc «clame son innocence», selon son avocat

Clamant son innocence depuis le premier jour, Laurent Dejean a jusqu’à présent multiplié les demandes de remise en liberté sans les obtenir.

La famille de Patricia Bouchon assommée

« Il a toujours nié y avoir été et quand bien même il y aurait été, il n’y a rien qui puisse le relier à l’homicide de Patricia Bouchon. C’est un dossier de suspicion gendarmesque, on ne peut pas rapporter la preuve de sa culpabilité », a expliqué Guy Debuisson, l’un des avocats de Laurent Dejean à l’issue de l’audience.

Pour les défenseurs de la famille de Patricia Bouchon, ce rebondissement est inattendu. « La famille a été assommée par le contenu des réquisitions, indique Me Lena Baro. Ce serait incompréhensible pour elle qu’un dossier aussi délicat soit évacué d’un revers de manche. Nous pensons que cette affaire mérite un débat devant une cour d’assises ». L’avocate reconnaît qu’il n’y a pas les charges « au sens classique du terme comme l’ADN ou des aveux » mais elle considère comme « lourds » les éléments qui conduisent à Laurent Dejean.

Remise en liberté du principal suspect ou ouverture d’un procès d’assises, les magistrats rendront leur décision le 15 février. Quasiment sept ans, jour pour jour, après la mort de Patricia Bouchon.

 



Affaire Ferrand : le parquet national financier soutient la plainte d’Anticor

Ah ben voilà…

Z’ont bonne mine, là, nos magistrats brestois…

 

http://www.liberation.fr/france/2018/01/16/affaire-ferrand-un-juge-ouvre-une-enquete-pour-prise-illegale-d-interets_1622894

Affaire Ferrand: un juge ouvre une enquête pour «prise illégale d’intérêts»

 

Par AFP — 16 janvier 2018 à 17:55 (mis à jour à 21:02)
Le chef des députés LREM Richard Ferrand, à l’Assemblée nationale lors d’une session de questions au gouvernement, le 25 octobre 2017 Photo Thomas SAMSON. AFP

  • Affaire Ferrand: un juge ouvre une enquête pour «prise illégale d’intérêts»

Classé sans suite à Brest, le dossier Richard Ferrand rebondit à Paris: un juge d’instruction financier va mener les investigations dans l’affaire immobilière qui avait coûté à l’actuel patron des députés LREM sa place au gouvernement.

Le juge d’instruction du pôle financier de Paris Renaud Van Ruymbeke, saisi par l’association anticorruption Anticor, a ouvert le 12 janvier une information judiciaire pour «prise illégale d’intérêts», recel et complicité de ce délit, a indiqué une source judiciaire, après des informations du Canard enchaîné.

«C’est agaçant, pas très agréable», a réagi sur BFMTV Richard Ferrand, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron.

«Je sais que je n’ai rien commis qui soit répréhensible mais je sais aussi que nous sommes dans un Etat de droit et (…) je suis un républicain qui fait confiance à la justice de son pays», a-t-il ajouté, critiquant la démarche d’une association «qui a souhaité poursuivre et s’acharner» contre lui.

Révélée par l’hebdomadaire satirique le 24 mai dernier, l’affaire porte sur le bien immobilier acquis par la compagne de Richard Ferrand et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général (1998-2012). Avec cette question: Richard Ferrand a-t-il profité de ces fonctions pour permettre à sa compagne de rembourser son investissement avec les deniers des Mutuelles?

Le 13 octobre, le parquet de Brest avait classé sans suite son enquête préliminaire notamment pour des questions de prescription, conduisant Anticor à déposer quelques semaines plus tard une plainte avec constitution de partie civile. Dans ce cas de figure, cette procédure permet de passer outre le refus du parquet d’entamer des poursuites pénales, en obtenant la désignation directe d’un juge d’instruction, ce qui est quasi-automatique sous certaines conditions.

«Il était important que dans ce dossier une réponse judiciaire soit donnée aux faits reprochés à M. Ferrand, et un juge indépendant va pouvoir étudier les suites à donner à l’affaire», a indiqué à l’AFP Jérôme Karsenti, avocat d’Anticor. Au moment du dépôt de sa plainte, en novembre, l’association s’était tournée vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale concernant les affaires «d’une grande complexité».

- «Tombé de l’armoire» -

M. Ferrand était devenu chef du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale après avoir dû quitter son poste de ministre de la Cohésion des territoires en juin.

Les faits visés remontent à 2011. A l’époque, les Mutuelles de Bretagne, qui cherchaient à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avaient choisi parmi trois offres la proposition d’une société civile immobilière (SCI) appartenant à 99% à sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen. Ce bien acquis pour un prix de 375.000 euros a été financé par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne.

Le procureur de Brest reconnaissait avoir pu «envisager l’ouverture d’une information judiciaire» sur des soupçons de prise illégale d’intérêts. Mais il s’est avéré que «l’infraction éventuelle» était «prescrite» depuis le 19 juin 2015, selon les règles de prescription (trois ans) alors en vigueur, avait-il expliqué.

Selon la plainte d’Anticor, M. Ferrand a «volontairement dissimulé l’infraction» aux yeux du commissaire aux comptes et de six des neuf administrateurs qui n’auraient pas été informés que la future propriétaire du bien était sa compagne. Le président des Mutuelles à l’époque a affirmé ne l’avoir appris que fin 2013 ou début 2014, selon la plainte. «Je suis tombé de l’armoire. Je pense que M. Ferrand aurait pu me le dire», a-t-il déclaré aux enquêteurs.

Après les révélations, le parquet national financier s’était déclaré incompétent pour ouvrir une enquête, finalement lancée à Brest. Mais, après la plainte d’Anticor, il ne s’est pas opposé à l’ouverture de cette instruction, selon l’avocat de l’association. «Le parquet national financier, en requérant l’ouverture d’une information judiciaire, accrédite la thèse d’Anticor selon laquelle les faits ne sont pas prescrits», a estimé l’avocat.

AFP



Pourquoi Patricia Bouchon a-t-elle été assassinée ?

Il suffit de lire le malade mental au clavier – son « arme » – pour le savoir.

Que fait-il donc sur Internet ?

« Il se fout de la poire des évangélistes glabres, intriquant ses tentacules capillaires jusques au cœur de la tristouillerie la plus tristouille, ourdissant des plans velus auprès desquels le célèbre Grand Remplacement tant choyé par les paranos et autres gniasses complotistes, n’est que pipi de chat. »

Le corps de Patricia Bouchon a bien été déposé sciemment à proximité du lieu qu’elle avait jadis régulièrement fréquenté. Ses assassins étaient bien renseignés à son sujet, ils s’étaient au préalable introduits « au coeur de la tristouillerie la plus tristouille » (sic).

 

https://www.ladepeche.fr/article/2013/07/07/1666682-joggeuse-de-bouloc-de-nouvelles-pistes-dans-l-enquete.html

Publié le 07/07/2013 à 07:41, Mis à jour le 07/07/2013 à 10:27

Joggeuse de Bouloc : de nouvelles pistes dans l’enquête

 

enquête sur la mort de Patricia Bouchon

Gendarmes et techniciens en investigation criminelle sont sur la scène de crime. Ils découvrent la boucle d'oreille de la victime, un élastique à cheveux et d'importantes traces de sang, au fond de cette impasse, à la sortie de Bouloc./Photos DR et Nathalie Saint-Affre.
Gendarmes et techniciens en investigation criminelle sont sur la scène de crime. Ils découvrent la boucle d’oreille de la victime, un élastique à cheveux et d’importantes traces de sang, au fond de cette impasse, à la sortie de Bouloc./Photos DR et Nathalie Saint-Affre.

Pourquoi Patricia Bouchon a-t-elle été assassinée ? dans AC ! Brest image-zoom

C’était il y a un an. Un Tarnais de 36 ans s’était présenté à la gendarmerie de Vielmur-sur-Agout, entre Castres et Lavaur, pour s’accuser du meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc mortellement agressée et dont le corps avait été découvert dans une retenue d’eau le 29 mars 2011, six semaines après sa disparition. Après 36 heures de garde à vue, cet homme en détresse psychologique a été hospitalisé en psychiatrie. Il n’y avait aucun lien entre le meurtre de la joggeuse et ce Tarnais qui s’accusait du crime.

Depuis ce dernier rebondissement, l’enquête n’a débouché sur aucune autre garde à vue. Mais les pistes ne manquent pas pour les onze gendarmes de la cellule d’enquête «Disparition 31», à la section de recherches, qui travaillent sans relâche sur cette énigme criminelle. Ces derniers jours, les investigations menées autour de Villematier, non loin du lieu de la découverte de la dépouille de la joggeuse, ont orienté les enquêteurs vers les évangélistes.

 

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Dans le passé, Patricia Bouchon, attachée à l’église protestante, fréquentait assidûment l’enceinte religieuse de Villemur-sur-Tarn. Après les cérémonies du dimanche, des repas étaient organisés chez un membre de cette église dont le domicile se situe à proximité du lieu de la découverte du corps de la joggeuse. Mais depuis une vingtaine d’années, Patricia Bouchon avait pris ses distances vis-à-vis de l’église protestante et de ses membres très discrets, vivant sa religion de manière plus personnelle. Elle conservait toujours une bible à la maison.

Avait-elle connu, durant ces années, une personne au sein de la communauté qui aurait été amenée à la revoir, vingt ans après, du côté de Bouloc ? C’est en tout cas ce qu’ont voulu vérifier les enquêteurs qui ont aussitôt refermé cette hypothèse. Une de plus.

Car le travail de vérifications ne cesse jamais : personnes impliquées pour agressions ou crimes sexuels dans le Frontonnais, signalements d’individus au comportement «suspect». Il n’est pas rare que les enquêteurs soient sollicités par des habitants du secteur, entre Bouloc, Villematier, Fronton ou Villemur, pour vérifier la présence ou pas d’un «inconnu à l’allure étrange.» Mais là aussi, les pistes se referment irrémédiablement.

Le travail sur les Clio, voiture aperçue aux abords du lieu de l’agression, à Bouloc, n’est pas terminé. Les enquêteurs sillonnent cette zone à la croisée de trois départements, privilégiant la piste locale. Munis d’une esquisse représentant les traits du supposé tueur, ils frappent aux portes des maisons espérant recueillir un indice, un témoignage, susceptible de faire basculer l’enquête. À moins que ce bout d’ADN retrouvé sur les vêtements de la victime ne livre un jour le nom du véritable suspect.

La piste d’un évangéliste a retenu l’attention des enquêteurs qui travaillent toujours sur le meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc tuée en 2011.


La piste locale ratissée

«Excuse-moi, excuse-moi !» Ces mots prononcés par le tueur sur la scène de crime sont ceux entendus par les voisins, au moment de l’agression mortelle dont est victime Patricia Bouchon, dans l’impasse caillouteuse, à la sortie de Bouloc. Mais l’homme n’est pas repéré. Il passe encore entre les mailles lorsqu’il dépose le corps de la joggeuse dans l’eau, sous un pont, 12 kilomètres plus loin. Les enquêteurs travaillent sur la piste locale considérant que le choix de ce lieu n’est peut-être pas le fait du hasard.


Le chiffre : 8 000

pièces > Actes d’enquête. C’est le nombre de pièces de procédure établies par les enquêteurs sur commission rogatoire de la juge Nicole Bergougnan au cours de l’information judiciaire.


Le chiffre : 1 500

auditions > Partout en France. C’est le nombre de personnes entendues depuis deux ans et demi dans le cadre de l’enquête. Les gendarmes se sont déplacés notamment en Corse, dans les Landes et à Tours pour recueillir des témoignages. Le dossier fait 14 tomes.


Le chiffre : 8

gardes à vue >

Depuis 2011. Ce chiffre n’a pas évolué depuis la dernière personne qui s’est présentée spontanément à la gendarmerie de Vielmur-sur-Agoût, le 30 juin 2012.


«Plus le temps passe, plus c’est difficile»

Avec deux marches silencieuses organisées en février 2012 et 2013 à Bouloc, la famille de Patricia Bouchon croit toujours en la résolution de cette affaire. «On sait que les enquêteurs travaillent d’arrache-pied et font leur maximum. Mais plus le temps passe et plus c’est difficile pour nous», témoigne Sandra, la sœur de Patricia Bouchon. Une famille solidaire qui a demandé à être reçue par la juge d’instruction Nicole Bergougnan pour faire le point sur les investigations. «On souhaite toujours que soit diffusé dans les médias le portrait-robot de l’agresseur que les enquêteurs ont à leur disposition», poursuit Sandra. L’avocat de la famille, Stéphane Juillard, attend toujours l’intégralité du dossier qui fait 14 tomes. «L’espoir d’arriver au bout de cette affaire est toujours présent», ajoute l’avocat.

Femme active et sportive de 49 ans, Patricia Bouchon s’était installée avec son mari et sa fille, à Bouloc, au nord de la Haute-Garonne, dans une villa, entre 2008 et 2009, après une vingtaine de déménagements en 30 ans. Tous les matins, elle prenait le bus jusqu’à Borderouge, un quartier au nord de Toulouse, et rejoignait à pied le cabinet d’avocats dans lequel elle travaillait en tant que secrétaire juridique, Grande-rue-Saint-Michel, à Toulouse. Elle avait l’habitude de faire son jogging tôt le matin. Ce lundi 14 février 2011, après une période d’arrêt de travail, Patricia reprend le chemin de la course à pied. Vers 4 h 30, elle quitte sa maison en tenue de sport pour 35 minutes de jogging. Elle devait ensuite prendre un taxi avec son mari, responsable de plusieurs magasins de bricolage, avant de se rendre à son travail. Mais ne le voyant pas revenir, son époux, Christian, donne l’alerte. Le corps de Patricia est retrouvé par un employé municipal, le 29 mars 2011, 12 kilomètres plus loin, dans une retenue d’eau, sous un petit pont, à Villematier. Elle a été victime de coups violents portés à la tête dont certains, mortels, lui ont brisé le crâne et les vertèbres cervicales.

Frédéric Abéla



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