Affaire Patricia Bouchon : des assassins surprotégés 15 février
Oui, Laurent Dejean, s’il est bien impliqué dans ce crime ou en sait quelque chose, n’est de toute façon pas le seul, ils sont toute une bande, et ils sont connus depuis longtemps, mais restent surprotégés, à la fois par quelques gendarmes et policiers exerçant notamment dans le Lot, et par un certain nombre de magistrats CORROMPUS.
Une enquête minimale à leur sujet, que de nombreuses victimes réclament en vain depuis longtemps, permettrait de résoudre bien des affaires criminelles, dont celle-ci, mais elle n’est toujours pas à l’ordre du jour.
Les victimes doivent donc se débrouiller seules, autrement, et si possible en synergie pour de meilleurs résultats.
Je fais régulièrement ma quote-part du travail.
En voilà encore un peu.
Pour commencer, j’invite mes lecteurs à visionner la vidéo ci-dessus s’ils ne la connaissent pas déjà, et à découvrir ou se remémorer un détail significatif des violences subies par la victime : elle a eu la nuque brisée par une prise spéciale que l’on apprend notamment dans l’Armée.
Or, il y a bien parmi les relations des commanditaires de cet assassinat au moins un légionnaire, ou plutôt un ancien légionnaire, puisqu’il a quitté la Légion étrangère quelques mois plus tôt, le 28 septembre 2010. C’est le djihadiste franco-marocain Abdelilah Himich, surnommé Abdel le légionnaire. Il vient de Lunel, dans l’Hérault, un département dont sont originaires plusieurs des membres de la bande des commanditaires de l’assassinat de Patricia Bouchon le 14 février 2011 à Bouloc.
Comme il a désormais sa fiche dans Wikipédia, je la colle ci-dessous.
J’invite ensuite mon lecteur à vérifier que le malade mental au clavier – son « arme » – qui probablement ne se salit pas les mains avec ce genre de prise – encore qu’il ait eu un très bon copain de chambrée légionnaire dont il a plusieurs fois parlé à ses lecteurs – mais pirate à mort et fait assassiner tous ceux qui le dérangent, est bien en relation avec ce légionnaire depuis 2010 au moins, ce qui se déduit des dates de début et fin de ses fantaisies sous le pseudonyme de « SaMo-Dz », que l’on retrouve intégralement ici :
http://www.zone-h.org/archive/notifier=SaMo_Dz?zh=1
Il avait donc commencé ces défaçages de sites le 21 septembre 2010, en a notifié les premiers le 29 septembre 2010, et a terminé par des attaques de sites de la Légion étrangère, réalisées le 11 novembre 2013 et notifiées pour la première le 19 mars 2014 et pour la seconde le 25 février 2015, après le décès de sa grosse référence Abdel Hafed Benotman, dont Amédy Coulibaly n’est qu’une pâle imitation (voir ci-dessous). Et l’on rappelle à propos des attentats de janvier 2015 à Paris que les frères Kouachi ont fréquenté régulièrement La Grande-Motte, au sud de Lunel, durant toute leur jeunesse.
Au passage, on renvoie aussi le lecteur à cet excellent travail sur les mobiles de l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo :
Oui, il y a bien un malade mental qui revendique le droit d’écrire et publier des tas de choses interdites à propos de personnes existant réellement et qui sont toujours en vie, dans le seul but de leur nuire. Ce psychopathe et mythomane excessivement malfaisant, ravagé par le besoin de calomnier et détruire tous ceux qu’il envie ou jalouse, se présente mensongèrement comme un bouc-émissaire. Ce n’est en réalité qu’un vulgaire escroc, un criminel du genre crapuleux.
C’est notre malade mental au clavier – son « arme » – un cybercriminel bien connu de nombreux internautes.
Et l’on rappelle que sa rage contre la joggeuse Patricia Bouchon, première victime de toute une série d’assassinats débutée au mois de février 2011, s’est encore manifestée au soir du 7 janvier 2015 par des tirs apparemment gratuits contre un joggeur à Fontenay-aux-Roses, à proximité de l’un des sites du Commissariat à l’Energie Atomique, historiquement le premier de ses centres de recherche, ce lieu n’ayant pas été choisi par hasard, comme je suis désormais en mesure de l’affirmer sans plus aucun doute.
En effet, tout comme la vidéo de revendication des attentats d’Amédy Coulibaly, et bien d’autres manifestations des terroristes, cette attaque véhicule des « messages » pour qui peut et veut bien les entendre – une vieille marotte du maître, qui adore s’exprimer par allusions. J’y reviendrai plus tard.
Le 21 septembre 2010, donc, alors qu’il débutait ses amusements cybernétiques sous le pseudonyme de « SaMo_Dz », le malade mental au clavier – son « arme » – avait aussi commencé à réitérer de ses précédentes menaces de mort à mon encontre en piratant un ancien braqueur fiché au grand banditisme pour m’envoyer des « spams » très personnalisés avec l’une de ses adresses e-mail, comme je l’ai déjà exposé à plusieurs reprises (cf. notamment mon article du 8 mai 2016).
Tout comme Abdel Hafed Benotman, cet ancien braqueur était un ami de Thierry Chatbi, également bien connu dans le monde carcéral (cf. mes publications du 25 janvier 2015 sur Justinpetitcoucou et Satanistique).
Oui, le malade mental pirate, il m’a toujours piratée, et bien d’autres personnes également, mais il ne veut pas aller en prison pour ces faits, ni pour les innombrables autres crimes ou délits qu’il commet régulièrement avec son clavier – son « arme ».
Il préfère mettre toute la planète à feu et à sang et, bien entendu, n’hésite pas à faire assassiner qui menace sa chère liberté.
Aussi, ce grand manipulateur et comploteur a très tôt rameuté et fédéré autour de sa cause totalement indéfendable tous ses amis, pour la plupart extrême-gauchistes, islamistes et du grand banditisme.
Au mois de mars 2012 débutaient à Toulouse leurs attentats islamistes.
La thèse initiale du loup solitaire concernant les assassinats alors commis par Mohamed Merah s’est depuis totalement effondrée.
Celle du crime de rôdeur pour Patricia Bouchon un an plus tôt à Bouloc devrait connaître le même sort.
Dans les deux cas, l’assassin n’est pas seul, il est puissamment soutenu, guidé par toute une organisation criminelle, et dispose de toute sa logistique. Qui plus est, c’est exactement la même.
Nous allons donc terminer la petite démonstration de ce jour par les rapprochements suivants :
1. La revendication des tueries de Toulouse et Montauban par Mohamed Merah au mois de mars 2012 aurait été postée à Castelnau-d’Estrétefonds, une information divulguée par la presse le 27 mars 2012. Le tueur au scooter avait travaillé dans cette commune voisine de Bouloc comme carrossier dans un garage automobile.
2. Le 28 mars 2012 au matin était retrouvée abandonnée à Saint-Papoul une Clio grise appartenant officiellement au colocataire du tueur, créateur d’une société de location de véhicules dont plusieurs Renault Clio.
Voir ici :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-a-detourne-l-enquete-sur-merah-131543
Ah mais… Ah mais… en voilà bien une, de Clio grise !
C’est justement ce qu’on cherche dans l’affaire de l’assassinat de Patricia Bouchon l’année précédente à Bouloc.
Or, ce véhicule surgit brusquement à Saint-Papoul, à moins de 10 km de Castelnaudary, où est stationné le 4e régiment étranger, ou 4e RE, régiment de formation de la Légion étrangère .
Et l’on rappelle encore que Mohamed Merah lui-même avait tenté deux fois de s’engager dans l’Armée, en 2008, à Lille, dans l’Armée de Terre, et en 2010, à Toulouse, dans la Légion étrangère.
Meurtre de la joggeuse de Bouloc : le suspect reste en prison
Meurtre de Patricia Bouchon
Sept ans après la mort de Patricia Bouchon, pendant son jogging à Bouloc en Haute-Garonne, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse s’est prononcée ce jeudi matin sur la remise en liberté du principal suspect Laurent Dejean. Il reste en détention.
Au cours de l’audience il y a un mois, l’avocat général Pierre Bernard avait créé la surprise en requérant un non-lieu. « Un coup de massue » avait réagi la fille de la victime Carlyne. Le juge d’instruction avait pourtant demandé le renvoi du suspect devant une cour d’assises. Ce renvoi est confirmé par la chambre de l’instruction. Laurent Dejean, 38 ans, mis en examen pour « homicide volontaire » depuis février 2014 sera jugé par une cour d’assises.
Incarcéré depuis quatre ans, il a toujours nié les faits. Son avocat Me Guy Debuisson rappelle que « si on retrouve sur les vêtements de Patricia Bouchon des traces d’un ADN masculin, on ne retrouve absolument pas l’ADN de Laurent Dejean ». La justice avait refusé une première demande de remise en liberté en décembre 2016.
Retrouvée 44 ans jours après sa disparition
Patricia Bouchon avait disparu le 14 février 2011 au cours de son jogging. Elle était partie courir aux aurores dans la campagne comme elle en avait l’habitude. Les gendarmes avaient d’abord retrouvé une importante quantité de sang, un chouchou et une boucle d’oreille sur un petit chemin. Le corps de la secrétaire de 49 ans avait été découvert 44 jours plus tard , caché dans une canalisation, sous un pont de la commune de Villematier. Lors de l’autopsie, un gant en latex avait été découvert dans la bouche de la victime.
CYRIL BRIOULET
Meurtre de Patricia Bouchon à Bouloc : l’unique suspect sera-t-il libéré ce jeudi ?
La décision de l’avocat général de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse, Pierre Bernard, avait été considérée comme « un coup de massue » pour la famille de la victime et comme un »véritable soulagement » pour le seul suspect dans cette affaire et sa défense. Sept ans après le meurtre de Patricia Bouchon à Bouloc en Haute-Garonne, le meurtrier présumé mis en examen pour « homicide volontaire » et incarcéré depuis février 2014 alors qu’il avait 34 ans, pourrait être remis en liberté ce jeudi 15 février 2018.
Le 18 janvier dernier, le parquet général a en effet requis un non-lieu en faveur de Laurent Dejean. Le parquet général, qui s’était pourtant toujours opposé à la remise en liberté de ce plaquiste présenté comme « psychotique » pendant l’enquête malgré les demandes répétées de ses avocats, est ainsi allé à l’encontre du juge d’instruction qui avait renvoyé le principal suspect aux Assises.
« L’arrêt de la chambre d’instruction a été mis en délibéré au 15 février et mon client pourrait sortir dès cette date s’il va dans le sens de l’avocat général qui s’est rallié à notre thèse. A savoir : qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour accuser Monsieur Dejean », indique Guy Debuisson, avocat de Laurent Dejean contacté mardi par LCI.
« Un dossier de 47 000 feuillets, pas de preuve »
Secrétaire dans un cabinet d’avocats toulousains, Patricia Bouchon, 49 ans, était partie le 14 février 2011 vers 4H30 du matin faire son jogging autour de Bouloc, à 25 km au nord de Toulouse (Haute-Garonne). Son corps avait été retrouvé un mois et demi après, vertèbres et crâne enfoncés, un gant en latex enfoncé dans la gorge. Son meurtrier avait aussi essayé de l’étrangler mais aucun abus sexuel n’avait pu être mis en évidence.
Dans le cadre des investigations menées, Laurent Dejean avait été gardé à vue à deux reprises avant d’être finalement interpellé le 9 février 2014 puis mis en examen pour « homicide volontaire » et écroué. Lors de sa mise en examen, le suspect avait été présenté comme « psychotique », ayant déjà subi des hospitalisations d’office et des « traitements très lourds ». Il était aussi adepte des « paradis artificiels, alcool et toxiques divers », selon le parquet. Il avait demandé un arrêt de travail, dix jours après le meurtre, pour suivre des soins psychiatriques, et n’avait pas repris son emploi.
« Aujourd’hui, mon client est très optimiste, car il est rare qu’un avocat général prenne cette décision. L’instruction a été très longue. Le dossier fait 47 000 feuillets. Mais les preuves ne sont pas là, poursuit Me Debuisson. D’abord, l’ADN retrouvé sur la victime est celui d’un homme mais pas celui de Monsieur Dejean. Or on sait qu’il y a eu des contacts très violents entre l’agresseur et la victime, des touffes de cheveux ont été retrouvées sur le chemin…. Ensuite, la voiture aperçue sur les lieux était une Clio grise alors que celle de mon client était blanche. Mon client n’a pas ailleurs jamais été reconnu par celui qui avait permis aux enquêteurs de faire le portrait-robot » en 2013. Enfin, des voisins du lieu de l’agression ont entendu des cris le 14 février, en l’occurrence, un homme dire « Excuse-moi, je n’ai pas voulu ça », ça les a réveillés. Aucun des témoins n’a reconnu dans ces hurlements la voix de Monsieur Dejean. Par ailleurs, ces phrases ont été dites avec l’emploi du tutoiement, tutoiement qui n’aurait pas été utilisé entre mon client et Madame Bouchon ».
Selon Me Debuisson, son client pense bien sortir de prison ce jeudi 15 février 2018. Et il est déjà prêt à reprendre ses activités et à profiter à nouveau de la vie. « Il rêve d’une bonne entrecôte et de partir à la pêche et à la chasse comme il le faisait avant », ajoute son avocat.
« Garder confiance en la justice »
Pour la famille de la victime la remise en liberté de Laurent Dejean serait très dure à supporter. En janvier dernier, la fille de la victime, Carlyne Bouchon, s’était dite « surprise » par cette réquisition mais avait précisé vouloir garder « confiance dans le travail de la justice ». » Il est difficile d’imaginer que tout va s’arrêter », avait-t-elle dit à l’AFP, évoquant le travail des enquêteurs. Pour elle, « ce serait surprenant que les juges décident ce non-lieu. C’est même inimaginable ».
Dans une interview au Parisien, quelques jours après que le non-lieu a été requis, Christian Bouchon, le mari de Patricia avait déclaré : « un avocat général qui n’est pas au côté des victimes, j’avoue ne pas comprendre ». Au sujet de Laurent Dejean, il avait ajouté : « Si ce n’est pas ce suspect, il n’était pas bien loin de là où Patricia a été tuée. Il a au moins vu quelque chose. J’ai besoin d’un procès pour qu’il réponde à toutes ces questions. Car il doit s’expliquer ».
Enfin, il avait précisé : « Si le non-lieu devait être confirmé, nous irions en cassation. Il me faut des réponses que je n’ai toujours pas. Si le suspect devait être aussi remis en liberté à l’issue, ce serait une décision de la conscience des juges ».
Aurélie Sarrot
Mis à jour : Aujourd’hui à 07:00Créé : Aujourd’hui à 07:00
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelilah_Himich
Abdelilah Himich
Abdelilah Himich | |
Surnom | Abou Souleyman al-Faransi Abdel le légionnaire |
---|---|
Naissance | 16 novembre 1989 (28 ans) Rabat (Maroc) |
Origine | Marocain |
Allégeance | France (2008-2010) État islamique (depuis 2014) |
Grade | Émir |
Commandement | Brigade Tariq ibn Ziyad |
Conflits | Guerre d’Afghanistan Guerre civile syrienne |
Faits d’armes | Bataille de Raqqa (2017) |
Distinctions | Médaille commémorative française Médaille de l’OTAN |
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Abdelilah Himich, surnommé Abdel le légionnaire ou Abou Souleyman al-Faransi, né le 16 novembre 1989 à Rabat au Maroc, est un djihadiste marocain ayant vécu en France1,2.
Biographie
Ayant vécu à Lunel (Hérault)1, commune marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes3. Le 13 novembre 2008, il s’engage dans de la Légion étrangère, au sein du 2e régiment étranger d’infanterie1,4. Il combat en Afghanistan durant six mois, du 3 juillet 2009 au 6 janvier 2010, et reçoit deux décorations : la médaille commémorative française le 30 août 2009 et la médaille de l’OTAN le 1er janvier 20101,3. Selon sa fiche de service, hormis une ivresse l’empêchant de prendre son service le 4 juillet 2010, Abdelilah Himich est considéré comme un soldat exemplaire ; mais selon la mère de sa compagne, il revient « très marqué » par l’Afghanistan1.
Abdelilah Himich fait défection le 28 septembre 2010 en profitant d’une permission pour assister à l’enterrement de son père, il est déclaré déserteur et radié des contrôles de la Légion le 21 octobre 20101,3. Il retourne à Lunel, puis emménage à Salon-de-Provence avec sa compagne. Il est condamné à 48 000 euros d’amende et 3 ans de prison, dont un avec sursis le 19 avril 20133 après avoir été arrêté à la gare du Nord à Paris2 pour avoir transporté 1,2 kilogramme de cocaïne en 2011 entre Amsterdam et Paris3. Il purge 5 mois de prison2. Après avoir manqué le concours d’aide-soignant, il fréquente des personnes radicalisées et devient l’émir d’un petit groupe de candidats au départ en Syrie3.
Il quitte Lunel dans la nuit du 6 au 7 février 2014 et rejoint la Syrie1. Il aurait d’abord intégré un petit groupe appelé Jaych Mohammed, avant de rallier l’État islamique1. Nommé « émir » et placé à la tête d’un groupe de 50 hommes, il participe à ses premiers combats en mars dans la région de Raqqa où il est blessé à l’épaule par un éclat d’obus1. Quelques mois plus tard, il est nommé émir de la brigade Tariq ibn Ziyad, forte de 300 combattants1. Sa compagne le rejoint également en Syrie et lui a donné un fils, Souleyman3.
En 2015, il aurait pris part à la formation du commando responsable des attentats du 13 novembre et de Bruxelles5.
Le 22 novembre 2016, les services secrets américains rendent publique leur enquête sur les attentats. Le département d’Etat inscrit Abdelilah Himich, sur sa liste noire des terroristes étrangers comme un « responsable des opérations extérieures » de l’État islamique et qu’il « aurait été impliqué [was reportedly involved] dans l’organisation des attentats de Paris en novembre 2015 et de Bruxelles de mars 2016, mais l’information n’est pas validée par la justice française1 ». Une source de confusion possible serait le témoignage d’un survivant du Bataclan qui raconte avoir entendu un des deux terroristes, encore vivants après que l’un d’eux a été abattu par un policier, s’adresser à son complice pour lui demander s’il « comptait appeler Souleymane », mais les enquêteurs français attribuent cette évocation du prénom Souleymane à Ibrahim El Bakraoui dont la kunya est Abou Souleyman al-Baljiki, qui meurt en se faisant exploser à Bruxelles le 22 mars 20163.
Il serait toutefois l’un des Français les plus importants au sein de l’EI, surtout depuis la mort d’Abou Mohammed al-Adnani, ancien porte-parole du groupe et principal coordinateur des attentats de Paris, tué en août par une frappe de drone américain2. Il est rapporté aussi qu’il serait tombé en disgrâce et aurait été emprisonné6.
En 2017, il aurait pris part à la bataille de Raqqa contre les Forces démocratiques syriennes ; son sort n’est pas connu, il pourrait avoir été fait prisonnier ou aurait fait partie du convoi de djihadistes évacués de la ville après la conclusion d’un accord négocié par le Conseil civil de Raqqa7,8.
Article connexe
Notes et références
- ↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Soren Seelow, « Abdelilah Himich, le légionnaire devenu cadre de l’organisation Etat islamique » [archive], lemonde.fr, 23 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
- ↑ a, b, c et d Thomas Liabot, « Abou Souleymane, un légionnaire devenu commandant de Daech? » [archive], lejdd.fr, 20 octobre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
- ↑ a, b, c, d, e, f, g et h « Abdelilah Himich, de soldat de la Légion étrangère à lieutenant de l’EI » [archive], nouvelobs.com, 23 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
- ↑ Samuel Forey, Le sanglant parcours dans l’EI du légionnaire de Lunel [archive], Le Figaro, 28 février 2017.
- ↑ Nicolas Hénin, « Profession : formateur de djihadistes » [archive], lepoint.fr, 6 décembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
- ↑ Guillaume Atchouel, « Un jihadiste de Lunel suspecté par les USA d’avoir planifié les attentats » [archive], ladepeche.fr, 24 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
- ↑ Madjid Zerrouky et Allan Kaval, « Avant la chute de Rakka, la question stratégique du sort des étrangers de l’EI » [archive], lemonde.fr, 16 octobre 2017.
- ↑ Paul Khalifeh, Raqqa: le sort d’un cerveau présumé du 13-Novembre en question [archive], RFI, 15 octobre 2017.
http://www.liberation.fr/debats/2015/03/02/a-propos-de-la-mort-d-hafed-benotman_1212557
A propos de la mort d’Hafed Benotman
L’écrivain-braqueur est mort le 20 février à l’âge de 54 ans. Ce texte est un hommage au défunt et une interpellation à des hommes vivants, qui sont au service de l’Etat français.
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A propos de la mort d’Hafed Benotman
J’ai connu Hafed Benotman le temps d’une courte année, entre le jour où j’ai décidé que je voulais qu’il joue l’un des rôles principaux de mon premier long métrage, Diamant noir, et sa mort il y a quelques jours. Entretemps, nous avons tourné ce film ensemble, et j’ai trouvé en lui un homme et un acteur exceptionnels, un ami et un frère. Une de ses amies m’a dit de lui : «Il avait ce quelque chose d’indéfinissable qui faisait qu’on ne pouvait pas ne pas l’aimer.» C’est mon sentiment exact.
Hafed Benotman a été délinquant, braqueur multi-récidiviste, écrivain, dramaturge, poète, acteur, militant anti-carcéral, grand cardiaque, sans papiers. Il était pourtant né en France de parents algériens en 1960, c’est-à-dire deux ans avant l’indépendance de l’Algérie. Comme tous les algériens vivants en France, ses parents, ses frères et sœurs et lui sont automatiquement devenus algériens en 1962. Pour obtenir la nationalité française, ils devaient en faire la demande, et c’est ce qu’ont fait tous les membres de sa famille. A sa majorité, Hafed ne l’a pas fait, car il était à l’époque en détention pour un de ses premiers vols. Et aussi, surtout, parce qu’il s’en foutait alors, comme il le disait lui-même. Il était en colère contre beaucoup de choses (il faut lire ses livres pour savoir lesquelles), et demander à ce pays l’autorisation d’être l’un de ses enfants ne l’intéressait pas. Peut-être a-t-il eu tort de ne pas demander bien gentiment quelque chose qui lui revenait de droit, un droit qui porte un nom : le droit du sol.
Pendant près de 20 ans, Hafed a vécu légalement en France grâce à des cartes de séjours renouvelables. Il devient écrivain en prison, se marie deux fois en prison, en sort, y retourne, se radicalise à l’extrême gauche, continue de publier. En tout, et jusqu’à 2007, il aura passé 17 ans emprisonné. C’est en prison qu’en 1996 il fait un premier double infarctus, se découvrant insuffisant cardiaque. L’administration pénitentiaire a mis 12 jours avant de prendre Hafed au sérieux et de le prendre en charge… d’où est née sa nécrose du cœur.
En 1996 précisément, la Loi Pasqua de la double peine change la donne pour les multirécidivistes «étrangers» comme Hafed : il est sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière, expulsable vers l’Algérie, pays qu’il ne connaît pas. Peu après, l’arrêté est cassé après un recours en justice, et Hafed est officiellement non-expulsable. Mais dès lors, toutes ses demandes de titre de séjour et de nationalisation seront refusées, jusqu’à sa mort.
J’interpelle donc des hommes dont je ne connais pas les noms. Le cas d’Hafed était défendu depuis plusieurs années par la Ligue des Droits de l’Homme, via son président Pierre Tartakowsky, qui avait multiplié les démarches pour obtenir ce qui ne pouvait légalement plus lui être refusé, si cela avait jamais été le cas, à savoir sa nationalité française. Mais les autorités de France, le Ministère de l’Intérieur, la Préfecture de Police, sont systématiquement restés sourds à ces demandes, signifiant en silence, mais on ne peut plus clairement, qu’Hafed devait encore payer pour ses actes. Après 17 ans de prison, ce qui ressemble pourtant de très près à un paiement suffisant.
Quand j’ai appris la situation administrative d’Hafed, j’ai fait des démarches actives pour tenter d’accélérer sa régularisation, que la LDH pensait imminente, afin qu’il puisse travailler sur mon film. Le jour du tournage se rapprochant, j’ai décidé avec lui de miser sur une autorisation temporaire de travail. Mais pour l’obtenir, nous devions présenter un permis de séjour de trois mois. A cette demande, la Préfecture est aussi restée sourde, et muette. Mais je n’ai pas pu me résoudre à remplacer Hafed pour des raisons aussi révoltantes.
Mais il y a bien pire. Le cœur d’Hafed ne fonctionnait qu’à 25% de ses capacités, et la LDH avait légitimement fait de cette donnée un des arguments de sa démarche auprès des autorités. Hafed n’était autorisé à gagner sa vie que comme auteur, ce qui ne lui permettait ni de gagner correctement sa vie, ni d’avoir une couverture maladie décente. Il était entouré, soutenu, mais constamment fauché. Ses frais médicaux étaient régulièrement au-dessus de ses moyens, et sa pudeur l’empêchait souvent de demander de l’argent à ses amis, pourtant nombreux. Quelques jours avant sa dernière attaque cardiaque, Hafed a eu un signe avant-coureur : il a eu un œdème au poumon. Il l’a identifié comme tel, en ayant déjà fait l’expérience par le passé. Mais il a choisi de n’en parler à personne et de s’auto-médicamenter, pour ne pas avoir à demander à un ami de payer le médecin, comme c’était trop souvent le cas à ses yeux. Là, oui, il a eu tort de ne pas demander bien gentiment. C’est quelques jours plus tard, en essayant d’attraper un train, qu’il est tombé par terre.
Des hommes au service de l’Etat connaissaient ce risque, pour avoir maintes fois été informés par la Ligue des Droits de l’Homme qu’Hafed Benotman, né en France et ayant largement payé pour ses vols, publiant des livres et jouant dans des films en France et en langue française, était insuffisant cardiaque, et que sa situation administrative intenable menaçait sa santé, sa vie. Je doute que que ces hommes au service de l’Etat soient venus aux obsèques d’Hafed Benotman, samedi 28 février 2015 à 12h40, au cimetière d’Ivry-sur-Seine, 44 avenue de Verdun, Carré 16. Mais, vu que personne ne connaît leurs noms ni leurs visages, ils pourront toujours dire qu’ils y étaient s’ils ont quelque remords.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdel_Hafed_Benotman
Abdel Hafed Benotman
Naissance | 3 septembre 1960 Paris, France |
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Décès | 20 février 2015 (à 54 ans) |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Littérature, polar
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Œuvres principales
- 1992 : Les Forcenés
Abdel Hafed Benotman est un écrivain de langue française et de nationalité algérienne1, né le 3 septembre 1960 à Paris et mort le 20 février 2015 (à 54 ans)2. Vivant en France, il est l’auteur de romans policiers, de nouvelles, de poésies, de chansons, de pièces de théâtre et de scénarios de films. Il a également été condamné plusieurs fois pour vols et braquages de banques et a fait plusieurs séjours en prison.
Sommaire
Biographie
Enfance et jeunesse
Abdel Hafed Benotman est né à Paris le 3 septembre 1960. Il est le dernier né d’une famille de quatre enfants, de parents algériens arrivés en France dans les années 1950. Il passe son enfance dans le 6e arrondissement de Paris (Quartier latin). Il quitte l’école à 15 ans et connaît son premier séjour en prison à l’âge de 16 ans au Centre de Jeunes Détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. À sa sortie, il occupe différents petits emplois : livreur-manutentionnaire, chez un fleuriste et dans le prêt-à-porter.
Séjours en prison et écriture
En 1979, à la suite d’un braquage, il passe devant la Cour d’assises. Il est condamné à deux fois sept ans de prison qu’il effectue dans différents centres pénitentiaires, dont la Maison centrale de Clairvaux. Il refuse le travail obligatoire en prison, mais il participe à des ateliers de théâtre. En 1984, il est libéré. Ayant participé à l’atelier théâtre que menait Maryvonne Vénard (écrivaine et metteuse en scène) à la Centrale de Clairvaux depuis 1982, à sa sortie de prison, il est pris en charge par la compagnie du théâtre de la Pierre Noire qui l’installe à Troyes. Il y travaille pour la compagnie de théâtre de la Pierre Noire durant deux ans et demi. Il joue des pièces d’Anton Tchekhov, Victor Hugo (mises en scène de Maryvonne Vénard)…
Il anime des ateliers de théâtre avec différents publics : enfants psychotiques, personnes âgées, jeunes délinquants, handicapés.
En 1987, il revient à Paris et se lance dans l’écriture pour le théâtre. Il écrit deux pièces : M. Toz et La pension qui seront mises en scène par son frère et jouées à Aix-en-Provence et à Paris.
En 1990, il récidive et est à nouveau condamné à huit ans de prison pour vol. Il se rapproche de l’extrême gauche. Il se considère comme prisonnier politique et participe aux Luttes anticarcérales.
En 1993, son premier recueil de nouvelles, Les Forcenés, est édité alors qu’il est encore en prison.
En 1994, du fait de l’application de la loi Pasqua sur la double peine, il est menacé d’expulsion vers l’Algérie, ne parvenant pas à faire renouveler son permis de séjour3. Il s’évade de prison et se cache (il totalisera 18 mois de cavale sur l’ensemble de ses peines de prison). Il vit sans papiers depuis 1996. En 1995, il est repris et condamné à 2 ans et 6 mois supplémentaires pour évasion, puis encore 3 ans de plus. En 1996, il est victime d’un double infarctus en prison et doit être opéré. Il est depuis en insuffisance cardiaque.
À partir des années 2000, François Guérif, éditeur chez Rivages/Noir soutient le travail d’écrivain d’Abdel Hafed Benotman et publie la plupart de ses livres4. C’est au cours de son séjour à la Maison d’arrêt de Fresnes, en 2004, que Jean-Hugues Oppel, auteur de romans policiers aux Éditions Rivage et ami depuis 2000 lui rend visite régulièrement et l’encourage à poursuivre son travail d’écriture. Il préface son livre Les Forcenés5. En 2005, alors qu’il est toujours incarcéré, Abdel Hafed Benotman épouse Francine. En 2007, il sort de prison et la retrouve. Elle ouvre le restaurant associatif « Diet Éthique » dans le 15e arrondissement de Paris. Depuis cette date, il continue d’écrire. Il participe régulièrement à des salons et festivals littéraires. En 2008, il rencontre le juge Éric Halphen, auteur de romans policiers lui aussi, dans le cadre d’un échange littéraire6. Abdel Hafed Benotman est aussi membre du jury pour le Théâtre du Rond Point des Champs-Élysées, en lien avec les conservatoires parisiens7. En 2012, il écrit et met en scène une nouvelle pièce de théâtre, Les Aimants au Vingtième Théâtre de Paris.
Engagements et luttes anti-carcérales
À partir de 1998, il entretient une correspondance avec des prisonnières dont Joëlle Aubron, militante d’Action directe, Idoia López Riaño, militante de l’ETA et Francine qu’il épousera en 2005, quand elle sera dehors et lui de nouveau arrêté. En décembre 1999, il est libéré de la Centrale de Melun.
Jacques Doillon, cinéaste, lui propose un petit rôle dans un de ses films. Il est invité pour des conférences sur l’univers carcéral, dont une en 2000 à l’École nationale de la magistrature. Son recueil de nouvelles, les Forcenés, est réédité.
En 2000, il est intervenant dans l’association « Dire et faire contre le racisme » parrainée par Danielle Mitterrand, ainsi que dans l’association « Ban public ». Il est invité dans des émissions littéraires et anime une émission de radio hebdomadaire, Ras les murs, sur Radio libertaire à Paris. Il est ouvreur au cinéma Le Méliès à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Il joue un second rôle dans un épisode de la série télévisée Central Nuit.
En 2001, sur Fréquence Paris Plurielle, il participe à la création de l’émission de radio : L’envolée 8 en référence à Georges Coustel, le premier en France à avoir fait évader ses amis par hélicoptère. Puis un journal du même nom est lancé pour toucher les prisonniers au-delà de la région parisienne. En 2002, il écrit la Politesse des foules pour la compagnie Arcadin. Cette pièce de théâtre est jouée par les habitants des quartiers de Dreux. Une autre de ses pièces, le Numéro sortant, est jouée au Théâtre du Nord-Ouest à Paris pour l’association Ban Public. De 2004 à 2007, il effectue une dernière peine de prison à la suite de sept braquages pour un butin de 22 000 euros.
Il est enterré au cimetière parisien d’Ivry (16e division)9.
Prix et distinctions
- 2003 : Prix littéraire décerné par la Ville de Paris10
- 2010 : Grand Prix du meilleur scénariste et prix Sopadin11 pour une de ses nouvelles, le Maître des mots
- 2011 : sélection à Cannes d’un premier long métrage, Sur la planche12, réalisé par Leïla Kilani. Il en est le coscénariste
- 2012 : Prix Thierry Jonquet décerné au cours du festival La Canourgue noire pour son livre Éboueur sur échafaud 13
Œuvre
Romans
- 1992 : Les Forcenés, recueil de nouvelles préfacé par Robin Cook, Éd. Clô.
- 2000 : Les Forcenés, réédition, Rivages/Noir
- 2003 : Éboueur sur échafaud, roman autobiographique, Rivages/Noir
- 2006 : Le Philotoon’s: Correspondance entre l’auteur en prison et des amis de l’intérieur et de l’extérieur, Éd. L’insomniaque
- 2006 : Les Poteaux de torture, second recueil de nouvelles, Éd. Rivages
- 2008 : Marche de nuit sans lune:roman, Éd. Rivages (en cours d’adaptation par Abdellatif Kéchiche)
- 2011 : Garde à vie : roman jeunesse, Éd. Syros, Coll. Rat noir
- 2012 : Gonzo à gogo : de Ange Rebelli et Jack Maisonneuve, roman, 2012. Éd. Tabou
- 2012 : Coco, Éd. Écorce. Illustré par Laurence Biberfeld
- 2012 : Un nageur en plein ciel, roman d’Idir Lorent, dont il écrit la préface. 2012, Rivages/Noir
- 2016 : Un jardin à la cour, Éd. Rivages/Thriller
Poésie
- 2010 : L’Œil à clé: recueil de poésies, Éd.Domens.
Théâtre
- 2001 : La Joue du roi, suivi de Vomitif, pièces de théâtre, Éd. L’Insomniaque.
- 2002 : La Politesse des foules, pièce de théâtre qu’il met en scène en 2002.
Filmographie
- 2000 : second rôle dans le film Carrément à l’Ouest de Jacques Doillon.
- 2006 : Mordre, un film de Nourdine Halli14, adapté de la nouvelle « Les Dents blanches » tirée du recueil Les forcenés des Éditions Rivages.
- 2011 : coscénariste du film Sur la planche de Leïla Kilani.
- 2014 : coscénariste du film Fièvres d’Hicham Ayouch
- 2016 : Diamant noir de Arthur Harari – Rachid (le film lui est dédié)
En préparation
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2017).
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- Les Dos argentés, recueil de nouvelles.
- Le Bottin des hommes, long métrage.
- Un jardin à la cour, roman.
Notes et références
- ↑ Bien que né en France, il dit n’avoir jamais eu la nationalité française à sa majorité, ne l’ayant pas demandée, bien que celle-ci eût dû lui être automatiquement reconnue en vertu du droit du sol. Il indique avoir vécu toute sa vie en France grâce à des permis de séjour, puis avec le statut de sans-papiers lorsque le renouvellement de ces permis lui a été refusé en raison de ses condamnations – Voir Portrait : Haut les cœurs [archive], Libération, 21 avril 2008]
- ↑ Hubert Artus, « Hommage à Abdel-Hafed Benotman, l’éternel souriant, écrivain gardé à vie » [archive], sur blogs.lexpress.fr, 21 février 2015
- ↑ Portrait : Haut les cœurs [archive], Libération, 21 avril 2008]
- ↑ http://www.a-parte.fr/action-culturelle/nos-intervenants/hafed-benotman/ [archive]
- ↑ « Les Forcenés – Abdel Hafed Benotman » [archive], sur payot-rivages.net (consulté le 31 janvier 2013)
- ↑ http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20080415.BIB1147/en-video-halphen-benotman-le-juge-le-taulard-leurs-polars.html [archive]
- ↑ http://www.mpaa.fr/Programme?year=2012&month=9&day=22&event=Concours-d%27ecriture-2012-:-dans-quel-etat-sommes-nous-?&e_id=2916 [archive]
- ↑ http://lejournalenvolee.free.fr/ [archive]
- ↑ http://equipement.paris.fr/cimetiere-parisien-d-ivry-4504 [archive]
- ↑ http://www.cettefrancela.net/volume-1/recits-1/article/abdel-hafed-benotman [archive]
- ↑ https://www.dailymotion.com/video/xfqt30_nourdine-halli-et-baptiste-filleul-dehors-dedans_shortfilms#.UVmB2jc75Fk [archive]
- ↑ http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193030.html [archive]
- ↑ http://blog813.over-blog.com/article-moisson-du-mitan-109102308.html [archive]
- ↑ http://www.google.fr/search?q=Nourdine+Halli&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=com.frontmotion:fr:unofficial&client=firefox-a [archive]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • WorldCat
- (en) Abdel Hafed Benotman [archive] sur l’Internet Movie Database
- Biographie [archive]
- http://polarnoir.fr [archive]
- Interview [archive]
- Interview [archive]
- Rue89 [archive]
- Article 11 [archive]
- Mathieu Léonard, « Hafed s’est fait la belle » [archive], sur CQFD, 21 février 2015 (consulté le 14 mars 2015)
- Blog de l’auteur [archive]
Vidéo des tueries: ce n’est pas Mohamed Merah qui a posté la lettre à Al Jazeera
Le tueur au scooter Mohamed Merah n’est pas l’expéditeur du montage vidéo de ses crimes reçu par la poste au bureau parisien de la chaîne Al Jazeera, que la police a entre les mains depuis lundi 26 mars, a-t-on appris mardi 27 mars de source policière.
Les enquêteurs recherchent toujours mardi qui a pu poster mercredi dernier ce courrier, contenant notamment une clé USB, mais, selon les premiers éléments de l’enquête, ce « ne peut être Mohamed Merah », a-t-on précisé de même source.
Les policiers ont localisé le lieu où a été posté ce courrier, qui contient une lettre de revendication manuscrite de la main de Mohamed Merah et a été envoyé « en dehors de Toulouse », a précisé la source.
Selon une information Europe 1, la lettre aurait été postée de Castelnau-d’Estrétefonds, à 25 km au nord de Toulouse, dans un bureau de poste.
Or, selon Le Figaro, le tueur de Toulouse et de Montauban a justement travaillé une dizaine de jours en janvier dans une carrosserie de la commune.
Toutefois, le tampon de l’envoi ne permet pas de dire avec certitude d’où il a été posté car il s’agit de celui de Castelnau-d’Estrétefonds, à une vingtaine de kilomètres de Toulouse qui abrite une plateforme industrielle de tri pour toute la région Midi-Pyrénées, où sont oblitérés chaque jour 2,7 millions de courriers de sept départements.
Avec l’industrialisation du tri, il est « impossible de revenir au lieu précis » où le courrier a été déposé, explique un responsable régional de La Poste. Sur le parcours du courrier, on estime probable à La Poste que l’oblitération du mercredi signifie qu’il a été déposé dans une boîte après la mi-journée mardi ou plus tard dans un bureau de poste.
La vidéo dont s’est saisie l’enquête lundi est un « montage des images des différentes tueries avec de la musique et des versets du Coran », a dit une source proche de l’enquête. Un enregistrement qui ne sera finalement pas diffusé par la chaîne. Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la PJ parisienne ont récupéré les images lundi auprès de la télévision et doivent les exploiter, a-t-on encore précisé.
Le tueur au scooter Mohamed Merah avait filmé chacune de ses tueries des 11, 15 et 19 mars à l’aide d’une mini caméra, une GoPro, habituellement utilisée par les plongeurs et sportifs de l’extrême pour filmer leurs exploits, avait révélé jeudi dernier le procureur de la République de Paris François Molins.
Cette caméra, « dont il s’était sanglé », lui avait permis d’enregistrer des scènes « extrêmement explicites », avait-il ajouté. Les enquêteurs ont depuis vérifié que Mohamed Merah les destinait à une diffusion sur internet, accompagnée d’une revendication.
Dimanche déjà, les enquêteurs n’excluaient pas qu’il ait cherché à diffuser les vidéos par d’autres voies qu’Internet.
LIRE AUSSI:
» Mohamed Merah: les suites de l’enquête
» Les événements de Toulouse seront-ils un tournant politique ?
» Le frère de Merah, écroué, n’est « pas fier » des actes de son frère
» Ils rendent hommage à Merah, épisode 3
» Des milliers de personnes en hommage aux victimes
» Une professeure demande une minute de silence pour Merah
-
Johana Sabroux Redactrice en chef adjointe
- par Rémi Lebrère
- Le 15 mars à 6h00 | Mis à jour le 15 mars
Affaire Merah : le mystère de la Clio de St-Papoul reste entier
Officiellement, « l’affaire est classée ». Mais la découverte, le 28 mars 2012, à Saint-Papoul, d’une Clio 2 grise, immatriculée dans la Haute-Garonne, et pouvant être liée à l’affaire Merah, garde tout son mystère. Même un an après les tueries de Toulouse et Montauban. A bord de cette voiture, les gendarmes retrouvaient un casque de moto et des éléments de carénage de scooter Yamaha T-Max, le même engin que celui utilisé par le tueur en série pour commettre ses assassinats. Des témoins visuels des faits rapportaient, à l’époque, que le scooter du tireur fou était tantôt blanc, tantôt noir, d’où un possible changement du carénage.
Le véhicule saisi par les enquêteurs
Le rapport entre la Clio de Saint-Papoul et le dossier Merah était d’autant plus troublant qu’après contrôle au fichier, la plaque minéralogique dudit véhicule démontrait qu’il appartenait à une personne habitant dans la même rue que le tueur, rue du Sergent-Vigné, à Toulouse. Le propriétaire était-il le fameux troisième homme, celui qui aurait prêté main forte à Merah, en plus de son frère Abdelkader, toujours écroué ? La Clio était donc saisie par les enquêteurs du SRPJ de Toulouse. Peu après, une source policière indiquait formellement, que la voiture n’avait « aucun lien » avec le dossier et que le propriétaire en question avait vendu la Clio à un Audois, plusieurs semaines avant le drame. Quant aux pièces de scooter, il s’agissait, toujours de source policière, de simples morceaux de ferraille… Une thèse encore soutenue, aujourd’hui, par la justice. « Affaire classée sans suite », indiquait sobrement, lundi, le procureur de la République de Carcassonne, Antoine Leroy.
Le maire n’a jamais eu le fin mot de l’histoire
Il n’en reste pas moins qu’à Saint-Papoul, personne n’a su (et ne sait à ce jour) à qui appartenait cette voiture, littéralement « tombée du ciel », un matin, sur la place du poids-public. Le voisinage, composé pour l’essentiel de personnes âgées, plutôt aux aguets de ce qui se passe à leur porte, n’a jamais vu quelqu’un monter ou descendre de la Clio, ni même prendre ou déposer quelque chose à l’intérieur. Un an après, le maire de Saint-Papoul, Serge Ourliac est toujours aussi formel. « Je n’ai jamais eu de nouvelles concernant cette Clio. Pour moi, il est clair que la voiture n’a jamais appartenu à un habitant du village. Tout le monde se connaît, ici. J’ai bien tenté de m’en informer auprès de la gendarmerie, avec laquelle j’entretiens de très bons rapport, mais je n’ai jamais obtenu de réponse.»
De troublantes concoïncidernces
Un après après les faits, il faut tout de même reconnaître que les coïncidences entre la Clio de Saint-Papoul, son contenu, et l’affaire Merah, restent particulièrement troublantes… Comment ce véhicule, totalement inconnu dans le village, a pu arriver à Saint-Papoul ? Comment se fait-il que plus aucune info n’ait été donnée ensuite ? Et pourquoi le ‘vrai’ propriétaire du véhicule ne s’est jamais manifesté à Saint-Papoul ? Autant de questions qui restent aujourd’hui sans réponse, secret de l’instruction oblige. Une instruction qui n’a jamais à ce jour élucidé la thèse du « troisième homme », pourtant défendue par les avocats des victimes de Merah. Un « troisième homme » qui a peut-être semé un indice important du côté de Saint-Papoul, un jour de mars 2012 . La Clio retrouvée devant l’ancien poids-publics de Saint-Papoul le 28 mars 2012.
Quel lien avec le village ?
Soixante-dix kilomètres séparent Toulouse de Saint-Papoul, soit 40 minutes de trajet. On peut aisément imaginer que le tueur en série, où l’un de ses complices ait choisi ce petit village de 800 âmes pour y installer une sorte de base arrière. Le choix de Saint-Papoul serait-il le fruit du hasard ? Peut-être. Mais en matière judiciaire, il n’y a qu’une faible place pour les concours de circonstances. Alors pourquoi Saint-Papoul ? La Clio était parfaitement roulante et approvisionnée en carburant, au moment de sa saisie. La thèse de la panne, au cœur du Lauragais, est donc à proscrire. Mohamed Merah possédait-il des relations à Saint-Papoul ? Difficile à dire. Une chose est sûre, Merah s’était déjà rendu dans le Lauragais. En 2007, selon nos confrère de « La Dépêche du Midi», il était contrôlé par les gendarmes, à Villefranche-de-Lauragais, suite à un incident lors d’un mariage. De Saint-Papoul à Villefranche, il y a 30 km seulement. Une autre piste peut aussi être envisagée : la présence, à Saint-Papoul, d’un centre pour jeunes en difficultés sociales. Si cette structure œuvre aujourd’hui dans le domaine de la réinsertion, elle fut, voici une décennie, un centre fermé accueillant des délinquants mineurs. Merah y est-il passé, bien que seulement âgé de 23 ans au moment où il a été abattu par le Raid, dans son appartement toulousain ? L’une de ses connaissances avait-elle fréquenté cet établissement ? Possible. Mais il y a un an, quand nous avions posé la question à un cadre du centre, Merah y était « inconnu au bataillon ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/4e_r%C3%A9giment_%C3%A9tranger
4e régiment étranger
4e régiment étranger | |
Insigne régimentaire du 4e régiment étranger |
|
|
|
Création | 15 novembre 1920 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de terre Légion étrangère |
Type | Régiment d’infanterie |
Rôle | Instruction et formation |
Effectif | 500 |
Fait partie de | COMLE |
Garnison | Castelnaudary (Aude) |
Surnom | « Creuset de la Légion » et « Régiment des fortes têtes » |
Couleurs | Vert et rouge |
Marche | C’est le 4 en chantant |
Inscriptions sur l’emblème |
CAMERONE 1863 MAROC 1914-1918-1921-1934 DJEBEL ZAGHOUAN 1943 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | 30 avril (Camerone) 15 novembre (création du régiment) |
Guerres | Guerre d’Indochine Guerre d’Algérie |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 avec palme |
Commandant | lieutenant-colonel Alexis de Roffignac |
modifier |
Le 4e régiment étranger, ou 4e RE, est le régiment de formation de la Légion étrangère. Il est stationné à Castelnaudary depuis 1976, date de son arrivée de Corse. Il n’est pas projetable en opération.
C’est dans cette unité que sont formés les engagés volontaires, au cours d’un cycle de dix-sept semaines au sein de l’une des CEV (compagnies d’engagés volontaires). Il s’agit notamment pour ces étrangers d’apprendre le français par le biais de la méthode « Képi blanc » autrefois et « Mauger » aujourd’hui. En binômes ou trinômes (en fonction du nombre de francophones), dont un francophone, les futurs légionnaires acquièrent les bases du français sans jamais recourir à leur langue maternelle.
Après avoir rejoint leurs corps d’affectation, ils reviendront encore au « creuset de la Légion » pour y suivre éventuellement une formation de spécialiste (cuisinier, infirmier, transmetteur, informaticien, mécanicien, moniteur de sport, secrétaire, moniteur de conduite) à la CIS (compagnie d’instruction des spécialistes).
Ensuite, au cours de leur premier contrat, ils reviendront effectuer la FGE (formation générale élémentaire) afin de gagner leurs galons de caporal et, pour les meilleurs, la FG1 (formation générale de 1er degré) qui leur ouvrira la carrière de sous-officier. Ces formations de cadres, de même que la formation de spécialiste 1er degré de combattant et la préparation à la formation générale de 2e degré, sont effectuées à la CIC (compagnie d’instruction des cadres).
Sommaire
Création et dénominations
Le régiment est créé le 15 novembre 1920 à Marrakech, au Maroc.
Dissous en 1940, le régiment est recréé en 1941 sous l’appellation de 4e demi-brigade de la Légion étrangère.
En 1948, il reprend le nom de 4e régiment étranger d’infanterie.
Le 25 avril 1964, le régiment est dissous, à l’issue de la fermeture du site d’essais nucléaires français de Reggane.
En 1976, le GILE (groupement d’instruction de la Légion étrangère) est déplacé à Castelnaudary et prend le nom de RILE (régiment d’instruction de la Légion étrangère) le 1er septembre 1977. Il reçoit alors la garde du drapeau du 4e RE.
Le 4e régiment étranger est recréé le 1er juin 1980.
Histoire
Seconde Guerre mondiale
Stationné au Maroc jusqu’en 1940, il y mène une mission de pacification, gagnant ainsi la dénomination de « régiment du Maroc ».
En 1943, il est engagé, sous le nom de 1er régiment étranger d’infanterie motorisée, dans les combats d’Afrique du Nord.
Au cours de la campagne de Tunisie, le régiment est décoré de la Croix de guerre 1939-1945.
Après-guerre
Alors que l’un de ses bataillons, intégré au sein du 5e REI, prend part à la guerre d’Indochine, le régiment retrouve le Maroc.
Le 2e bataillon participe à la répression de l’insurrection malgache de 19471.
Dans les années 1950, il assure pour la première fois une mission de formation pour les unités destinées à combattre en Extrême-Orient. Parallèlement, il concourt au maintien de l’ordre le long des frontières algéro-tunisiennes lors de la guerre d’Algérie.
En 1963, après le cessez-le-feu, il se voit confier la mission d’assurer la sécurité du site de Reggane au cœur du Sahara, où se forge l’armement nucléaire français. L’évacuation du site par la France entraîne sa dissolution en 1964.
Quelques années plus tard, c’est le groupement d’instruction de la Légion étrangère (GILE) qui hérite de la mission de former l’ensemble des corps de Légion. Le GILE est tout d’abord stationné en Corse, à Corte, avant d’être transféré en 1976 à Castelnaudary.
Traditions
Insigne
Le 4e RE garde dans son insigne la Koutoubia de Marrakech et les monts de l’Atlas.
Devise
Chant
I |
À travers pierres et dunes, |
Refrain |
C’est le 4 en chantant qui s’avance, |
II |
Sur les pistes des Corbières, |
Faits d’armes et inscriptions sur le drapeau2
Décorations
- Sa cravate porte la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.
Personnalités ayant servi au régiment
- Gabriel Bablon, Compagnon de la Libération
- Hermann Eckstein, Compagnon de la Libération
- Rudolf Eggs, Compagnon de la Libération
Liste des chefs de corps
- 1948-1950 : lieutenant-colonel Gabriel Bablon
- 1980 : lieutenant-colonel Jean
- 1981 : colonel Latournerie
- 1983 : lieutenant-colonel Colcomba
- 1985 : lieutenant-colonel Kreherb
- 1987 : lieutenant-colonel Seignezb
- 1989 : colonel Graila
- 1991 : colonel Dureau
- 1993 : colonel Pinard-Legryb
- 1995 : colonel Buffeteau
- 1997 : colonel Pichot de Champfleurya
- 1999 : colonel Barbauda
- 2001 : colonel Thiebaultb
- 2003 : colonel Kotchine
- 2005 : colonel Roqueplo
- 2007 : colonel Pau
- 2009 : colonel Mistralb
- 2011 : colonel Talbourdel
- 2013 : colonel Lobel
- 2015 : colonel Dufour
- 2017 : lieutenant-colonel de Roffignac
Le régiment aujourd’hui
Missions
Le régiment a la mission d’assurer :
- la formation initiale de tous les engagés volontaires de la Légion étrangère ;
- la formation des spécialistes de niveau élémentaire, 1er degré et 2e degrés dans les branches combat, sport, transmissions, santé, administration, instruction conduite, maintenance auto et télécommunications, informatique, etc.;
- assurer la formation des cadres de la Légion étrangère (formation générale élémentaire, de 1er et 2e degrés).
Organisation
Le 4e régiment étranger est articulé en 6 compagnies d’effectifs très variables et aux spécialités bien établies. Le régiment compte un peu plus de 500 permanents.
- La CCS ou compagnie de commandement et des services, regroupe tous les services nécessaires au bon fonctionnement de la vie quotidienne de l’unité (cuisines, infirmerie, ateliers mécaniques, casernement, etc.).
- 3 CEV ou compagnie d’engagés volontaires. Elles assurent la formation initiale de tous les jeunes engagés. Le cycle d’instruction de 17 semaines débute systématiquement par un passage d’un mois en ferme où le jeune légionnaire fait l’apprentissage du français, du métier de soldat et de la vie de groupe.
- La CIC ou compagnie d’instruction des cadres. C’est la compagnie qui forme les futurs caporaux et les futurs sergents de la Légion étrangère. Elle forme aussi les futurs chefs de groupe d’infanterie blindée et encadre les sous-officiers plus anciens au cours de la formation générale de 2e degré.
- La CIS ou compagnie d’instruction des spécialistes. Elle forme les futurs spécialistes des tous les régiments de Légion dans les domaines autres que le « métier » du régiment, infanterie, cavalerie ou génie. Elle intègre aussi le centre de formation des conducteurs de la Légion étrangère.
Matériels
Régiment de formation, le 4e RE ne dispose pas de matériels majeurs. En revanche, il a en son sein des installations adaptées à l’instruction menée : stand de tir fermé, piscine couverte, piste de conduite, nombreuses salles informatiques, gymnase et stade, parcours du combattant, etc.
Le régiment dispose par ailleurs de 4 fermes, soit une par compagnie d’engagés volontaires et une pour la compagnie d’instruction des cadres ainsi qu’un chalet à Formiguères (près de Font-Romeu). Ces fermes permettent un entraînement de qualité, loin des contraintes de la vie de quartier, permettant l’apprentissage de la vie en collectivité.
Notes et références
Notes
Références
- ↑ Charles Janier, Dictionnaire Opex : Opérations extérieures de l’armée française depuis 1945, Editions SPE Barthélémy, mai 2015, 105 p. (ISBN 979-1094311059), p. 5
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l’armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007 [archive]
- ↑ Arrêté relatif à l’attribution de l’inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Voir aussi
Articles connexes
- Légion étrangère
- Commandement de la Légion étrangère
- 1er régiment étranger
- 1er régiment étranger de cavalerie
- 2e régiment étranger de parachutistes
- 1er régiment étranger de génie
- 2e régiment étranger de génie
- 2e régiment étranger d’infanterie
- 3e régiment étranger d’infanterie
- 13e demi-brigade de Légion étrangère
- Détachement de Légion étrangère de Mayotte
- Groupement du recrutement de la Légion étrangère (GRLE)
Bibliographie
- Le 4e Étranger par Tibor Szecsko (texte) et Ph. Cart Tanneur (éditeur), préface du lieutenant-colonel Kreher, chef de corps – Ed. BIP 1987
Sources :
- Service d’information et de relations publique de l’armée de Terre (SIRPA Terre)
- Division communication et information de la Légion étrangère
Liens externes
http://www.europe1.fr/france/portrait-qui-est-mohamed-merah-999679
PORTRAIT – Qui est Mohamed Merah ?
Ce Toulousain de 23 ans est soupçonné d’être l’auteur des tueries de Toulouse et Montauban.
Les faits. Le Raid a lancé mercredi à 3h20 du matin une opération, encore en cours, dans une habitation du quartier résidentiel de la Côte Pavée, à l’est de Toulouse. Un homme se revendiquant d’Al-Qaïda, considéré comme le principal suspect des tueries qui ont fait sept morts, est retranché chez lui, cerné par la police et le Raid.
Le profil de l’auteur présumé. Le présumé coupable de la tuerie de l’école juive, et du meurtre des trois jeunes militaires serait Mohamed Merah, un Toulousain de 23 ans. Le jeune homme est un Français, d’origine algérienne, a révélé le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. Né en octobre 1988, il a grandi dans une cité toulousaine, et est connu depuis 2006 par la police locale pour des actes de petite délinquance (délits, outrages), selon les informations d’Europe 1.
Sa mère, amenée sur les lieux pour le raisonner, « n’a pas souhaité entrer en contact avec son fils, indiquant qu’elle n’avait guère d’influence sur lui » a déclaré le ministre de l’Intérieur. Elle a été placée en garde à vue, mercredi matin, ainsi que le frère et la compagne de celui-ci. Le procureur de Paris, François Molins, a d’ailleurs insisté sur l’implication des « frères Merah » dans cette affaire.
Des antécédents judiciaires. »Il a été condamné à un mois de prison ferme et avait rendez-vous début avril avec le juge d’application des peines », a confirmé mercredi sur Europe 1 l’avocat du tireur présumé, Me Christian Etelin. »C’était auparavant un mineur à tendance violente, beaucoup plus intolérant. Mais, il y avait une maturation. Il me donnait une très bonne impression quant à son évolution », a-t-il ajouté. Selon lui, Mohamed Merah faisait preuve, de « respect d’autrui, avec une certaine douceur ». « Il s’adressait aux autres en étant extrêmement poli », précise Me Christian Etelin.
Mais le procureur de Paris, François Molins, a parlé d’un homme avec un « profil violent et avec un profil psychologique allié à des troubles du comportement quand il était mineur ».
Quel est son comportement ? La police est surprise par la durée des négociations. Le tueur s’avère en effet très loquace, ce qui est peu courant. « Dans l’engagement d’un fanatique tel qu’il se décrit, il est surprenant d’avoir quelqu’un qui parle autant », précise Laurent Combalbert, membre du Raid. « Généralement ils ne sont pas dans le dialogue, ils sont plutôt dans le rapport de force. Il essaye de trouver des justifications. Maintenant il vaut mieux qu’il ait envie de parler beaucoup. Cela permet à la négociation de durer », ajoute-t-il.
Mercredi en fin d’après-midi, les tractations se poursuivaient et le procureur de Paris évoque désormais la fin de journée pour un dénouement.
Il se revendique d’Al-Qaïda. D’après le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, dépêché sur place, le jeune homme se revendique d’Al-Qaïda. Mohamed Merah s’inscrit dans cette mouvance djihadiste, décrypte le chef du service international d’Europe 1, Didier François. « Ce qui ne veut pas forcément dire qu’il appartient aux structures d’Al-Qaïda », précise-t-il. « Les opérations d’Al-Qaïda sont, en général, spectaculaires, multiples et à gros effets, on n’est pas du tout dans ce cadre là », précise-t-il. Le jeune homme dit « être un moudjahidine », » et avoir voulu venger les enfants palestiniens ainsi que s’en prendre à l’armée française », a précisé Claude Guéant.
Déjà arrêté en Afghanistan. Mohamed Merah a effectué un premier séjour en Afghanistan où il s’était rendu « par ses propres moyens ». Il a ensuite été en 2011 dans le Waziristan, une partie des zones tribales du nord-ouest du Pakistan, à la frontière afghane, où « il explique qu’il a été formé par Al-Qaïda ».
Pour son premier séjour, le procureur de Paris, François Molins, indique que Mohamed Merah s’est rendu en Afghanistan « par ses propres moyens, sans passer par les pays habituellement surveillés ».
D’après Louis Capriolli, ancien sous directeur chargé de la lutte antiterroriste à la DST, le jeune homme avait « un lien qui lui a permis d’aller en Afghanistan, une connexion avec une organisation ou des membres d’une organisation ».
A tenté de s’engager dans l’armée. Entre deux séjours en Afghanistan, Mohamed Merah, l’auteur présumé de la tuerie de l’école juive de Toulouse et des meurtres des militaires de Toulouse et Montauban, a postulé deux fois pour entrer dans l’armée française. Une première fois en 2008, à Lille, où il s’était présenté au CIRFA de l’Armée de Terre et une seconde fois dans la Légion étrangère en 2010. Il s’était alors rendu au PILE de Toulouse. Il n’avait alors pas été retenu en raison de ses antécédents judiciaires et de son instabilité psychologique.
Le jeune homme, né en octobre 1988, avait été arrêté en 2007 en Afghanistan après avoir posé des bombes dans la région de Kandahar mais s’est évadé quelques mois plus tard, en 2008, a déclaré mercredi à Reuters le directeur des prisons de cette ville du Sud afghan.
Après l’attaque contre les trois paras, le 15 mars dernier, la DPSD, la Direction de la protection du secret-défense, qui le surveillait, a fourni l’ensemble de ses informations aux spécialistes de la DCRI, la Direction centrale du renseignement intérieur, les services de contre-terrorisme de la police.
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