Rachid Kassim aurait trouvé la mort mercredi 8 février 2017, près de Mossoul en Irak au cours d’une frappe de la coalition. Si le ministère américain de la Défense n’a pas encore confirmé sa mort, le Pentagone a révélé que le jihadistes français, a été bien été visé lors d’un bombardement contre le groupe État islamique.
Le président du Centre d’analyse du terrorisme, interrogé ce samedi matin par France Info a expliqué que, sur l’application Telegram, « ces dernières 36 heures, plusieurs messages appellent à prier pour Rachid Kassim et sa famille. Ce qui est sans doute le signe de sa mort, qui devrait être confirmée. » Pour Jean-Charles Brisard , si elle est avérée, la mort de l’un des terroristes français les plus recherchés du monde est un « coup dur pour l’État islamique ». Daech perdant ainsi un recruteur très actif sur le territoire français. Le roannais est considéré comme l’inspirateur de plusieurs attentats en France, dont ceux perpétrés à Magnanville et à St Etienne du Rouvray durant l’été 2016.
Achraf Ben Brahim, auteur du livre « L’emprise, enquête au coeur de la djihadosphère », indiquait en décembre dernier au Figaro avoir conversé avec celui qui lançait d’incessants appels au meurtre sur Télégram. « Rachid Kassim ne se considère pas comme un mentor. Il dit encourager les « vocations», «inciter les croyants comme cela est prescrit par l’islam». Il affirme ainsi avoir « sublimé» Larossi Aballa, le meurtrier des policiers. » Selon l’auteur, les Français qui ont rejoint Kassim en Irak ne viennent pas ou peu des banlieues. « Il y a beaucoup de commerçants, d’ingénieurs et même un pharmacien », précisait-il.
Pour Jean-Charles Brisard, la mort du jihadiste déstabiliserait l’organisation terroriste « Surtout sur la capacité de Daech à perpétrer des attentats sur le territoire, dans la mesure où l’on désorganise la chaîne opérationnelle des recruteurs et instigateurs. (…) Je rappelle juste que Rachid Kassim est l’un des recruteurs français les plus actifs pour le groupe État islamique. C’est lui qui est en contact direct avec les individus radicalisés. »
http://www.vsd.fr/actualite/terrorisme-qui-est-rachid-kassim-le-djihadiste-qui-menace-la-france-16595
Publié le lundi 12 septembre 2016 à 15:31 par Marine GIRARD
Terrorisme Qui est Rachid Kassim, le djihadiste qui menace la France ?
Son nom revient dans plusieurs affaires terroristes. Et pour cause, ce Français parti faire le djihad en zone irako-syrienne est un des piliers de la propagande de Daech.
Rachid Kassim alias Ibn Qassim, un Français de 29 ans originaire de Roanne est bien connu des services antiterroristes qui l’ont dans le collimateur, selon Le Parisien. Son nom apparaît ainsi dans quatre récentes affaires de terrorisme récentes : l’assassinat du couple de policiers à Magnanville, l’assassinat du père Jacques Hammel à Saint-Etienne-du-Rouvray, l’attentat déjoué aux bonbonnes de gaz à Paris et l’arrestation d’un mineur qui projetait de commettre des attentats dans le 12e arrondissement de la capitale.
Rachid Kassim semble également avoir encouragé la jeune majeure écrouée, le 10 août, à Clermont-Ferrand pour avoir posté sur les réseaux sociaux des messages inquiétants laissant craindre un possible passage à l’acte.
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En 2009, l’homme originaire de Roanne, dans la Loire, est animateur social. Rappeur amateur, il enregistre un album dont l’un des titres s’intitule « Terroriste » : « Je suis un terroriste », répète-t-il à plusieurs reprises dans la chanson. La situation bascule en 2011, au retour d’un voyage du jeune homme en Algérie. Il se radicalise et les fidèles de la mosquée qu’il fréquentait jusque là, s’inquiètent. En 2012, il rejoint la Syrie avec sa femme et ses trois enfants, en passant par l’Egypte, rapporte Le Dauphiné Libéré.
Instiller »la peur chez les mécréants »
« Il recherchait à enrôler les jeunes en évoquant la question du paradis et en parlant du djihad », se rappelle le responsable de ce lieu de culte, fréquenté par de très nombreux étudiants, interrogé par France Info. Dans L’Express, un autre se souvient avoir tenté de le remettre dans le droit chemin : « A l’époque, des frères se sont mobilisés dès qu’ils ont senti une dérive dans ses paroles. Ils l’ont emmené à des séminaires. Il a prétendu qu’il était repenti et avait compris ses erreurs ».
Aujourd’hui, il est connu par sa chaîne Télégram, qui regroupe 200 à 300 abonnés et sur laquelle il publie quotidiennement des messages et des infographies prosélytes d’une extrême violence. Il appelle également « les musulmans » à attaquer en France avec une insistance morbide.
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Dans une vidéo de propagande de Daech datée du 20 juillet, il apparaît face caméra et revendique l’attentat, avant d’égorger un prisonnier. Rachid Kassim préconise par ailleurs de « des attaques au camion » ou encore d’utiliser « des armes en plastique ou de fausses ceintures explosives » pour les candidats au djihad ayant peu de moyens. L’objectif est, dit-il, d’instiller « la peur chez les mécréants ».
Crédit photo : AFP
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_d%27attentat_de_la_cath%C3%A9drale_Notre-Dame_de_Paris
Tentative d’attentat de la cathédrale Notre-Dame de Paris
La tentative d’attentat de la cathédrale Notre-Dame de Paris est un projet d’attentat terroriste non abouti en septembre 2016, ayant pour cible les abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris, au moyen d’une voiture piégée par un commando de femmes djihadistes1,2,3,4.
Déroulement des faits
Préparations
Entre le 2 et le 28 août 20165, Ornella Gilligmann, 29 ans, mère de trois enfants, originaire du Loiret et fichée S pour radicalisme islamiste échange 4037 messages avec son amant virtuel rencontré sur Periscope, un certain Abou Omar qui n’est qu’Inès Madani6 une jeune fille de 19 ans, fichée S comme radicalisée. Fin août 2016, Abou Omar ordonne à Ornella Gilligmann d’aller en région parisienne pour rencontrer une « sœur », Oum Seyfullah alias Inès Madani.
Ornella Gilligmann loue un 4×47 pour déposer les bonbonnes de gaz à 50 € qu’Inès Madani a acheté avec son argent de poche dans des supérettes dans le 93 et à Sarcelles (Val-d’Oise). Inès Madani subtilise la voiture de son père Patrick Madani, une Peugeot 607 grise, intérieur cuir8. Bien qu’elle n’ait pas le permis de conduire, elle sait manœuvrer la voiture car c’est une boite automatique9. Les deux femmes chargent les bonbonnes de gaz dans la Peugeot 607 dans le garage de leur complice Amel Sakaou.
La nuit du 3 au 4 septembre 2016, Inès Madani et Ornella Gilligmann roulent à bord la Peugeot 607 dans Paris et font d’abord une halte près de la tour Eiffel10. Mais, face à l’impossibilité de s’approcher de l’édifice en voiture, elles continuent de rouler jusqu’à trouver le lieu pour commettre leur méfait.
Tentative d’attentat
Le dimanche 4 septembre 2016, à 3 h 33 du matin, Ornella Gilligmann (29 ans) et Inès Madani (19 ans) abandonnent la Peugeot 607 contenant six bonbonnes de gaz et trois bouteilles de gazole, à l’angle des rues de la Bûcherie et du Petit-Pont, dans le 5e arrondissement de Paris, près de Notre-Dame de Paris et essayent de la faire exploser en déclenchant un départ de feu à l’aide d’une cigarette et d’un textile imbibé d’hydrocarbure11,12,13,14. Cette tentative d’attentat à la voiture piégée échoue car la cigarette s’éteint après le départ des terroristes. Mais les deux djihadistes seraient revenues pour essayer de faire exploser le véhicule mais « elles ont finalement quitté les lieux avant d’avoir pu recommencer parce qu’elles ont cru apercevoir des policiers en civil s’approcher de leur voiture »9.
Un employé d’un bar signale à la police la présence d’une bouteille de gaz sur un siège du véhicule, warnings allumés et sans plaque d’immatriculation. Les policiers pensent tout de suite à une attaque terroriste et se lancent à la poursuites des djihadistes15.
Dernier projet d’attentat
Ornella Gilligmann et Inès Madani étaient résolues de commettre un attentat kamikaze à la gare de Lyon16, mais leur plan change et se rabattent pour une gare de l’Essonne, à cause de la traque policière qui avait engagé une « véritable course contre la montre »17. Un message d’alerte a été diffusé au policiers sur les risques d’un attentat dans les gares parisiennes et d’Essonne.
D’après BFM TV, le RER D aurait été bouclé jeudi 8 septembre 2016 à cause d’une menace imminente d’attentat18.
Enquête
Arrestations
L’enquête s’oriente tout de suite vers la fille du propriétaire de la Peugeot 607, Inès Madani, 19 ans, fichée S pour avoir voulu se rendre en Syrie.
Ornella Gilligmann, dont l’empreinte a été retrouvée sur la Peugeot 607, et son compagnon sont arrêtés le 6 septembre par le GIGN17, près d’Orange, en voulant quitter la France13.
Le 7 septembre 2016, Sarah Hervouët quitte le Var pour prendre le train à Saint-Raphaël pour aller à Paris rejoindre Amel Sakaou et Inès Madani19.
Grâce à des interceptions téléphoniques et des géolocalisations, les enquêteurs trouvent Inès Madani le 8 septembre à Boussy-Saint-Antoine en compagnie d’Amel Sakaou (39 ans) et de Sarah Hervouët (23 ans), au cours d’une opération anti-terroriste où cette dernière blesse un agent à l’aide d’un couteau de cuisine et est blessée par balle en retour12. Inès Madani tentent aussi de poignarder un policier20, mais elle est neutralisée par un tir à la jambe.
Toutes les quatre étaient fichées S14 avant les faits. Leur audition révèle des projets d’attentats dirigés depuis la Syrie12 (peut-être par Rachid Kassim), visant entre autres à venger la mort du chef djihadiste syrien Abou Mohammed al-Adnani, quelques jours plus tôt. Sarah Hervouët est de plus l’ancienne « promise » des terroristes français Larossi Aballa et Adel Kermiche12,14.
Le commando des trois femmes aurait envisagé de s’attaquer à la gare de Lyon à Paris et à celle de Boussy Saint-Antoine avec un projet « d’attentat kamikaze » ainsi qu’à des policiers21.
Mohamed Lamine Aberouz (23 ans) est arrêté le 8 septembre 201617 et incarcéré de septembre 2016 à janvier 2017, soupconné d’être un complice de sa « fiancée virtuelle » Sarah Hervouët dans les tentatives d’attentat de septembre 2016, mais sans preuve établie. Sa détention provisoire étant venue à expiration au bout de quatre mois, il est remis en liberté en janvier 2017 au terme d’une procédure rocambolesque22.
Le 7 mars 2017, Molly B, une Belge radicalisée de 24 ans originaire de Mons a été arrêté pour complicité23.
Réseau
Inès Madani était en contact avec Rachid Kassim via l’application Telegram24.
Inès Madani a été vue en compagnie25 de la filière djihadiste dite « de Jumet »26 avec qui elle était en relation avec l’application Telegram sous le pseudonyme Suleyman27.
Mohamed Aberouz est le frère de Charaf-Din Aberouz, suspecté de complicité dans le double meurtre du 13 juin 2016 à Magnanville22.
Sarah Hervouët était la « promise » de Larossi Abballa, auteur du double meurtre du 13 juin 2016 à Magnanville, puis d’Adel Kermiche, un des auteurs de l’attentat de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray20. Elle est placée en garde à vue le 4 avril 2017 dans l’affaire de l’assassinat du couple de policiers à Magnanville en juin 201628.
Inès Madani, Ornella Gilligman et Amel Sakaou étaient en contact avec Hayat Boumeddiene, la compagne de Amedy Coulibaly, l’auteur de la prise d’otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes18.
Mode opératoire
Dans un rapport de l’office de police Europol, le groupe État islamique pourrait recourir aux attentats à la voiture piégée pour atteindre ses cibles sur le continent européen. Selon le Laboratoire central de la préfecture de police (LCCP) l’explosion d’une seule bouteille de gaz provoquent « la ruine totale du véhicule et de sa carrosserie. Des débris, comme des morceaux de l’enveloppe de la bouteille, pourront être projetés à plus de 100 m. » Sans compter les effets thermiques de la « boule de feu » potentiellement ressentis au-delà des 50m »8.
Autres suspects
- Samia C, 23 ans est la cinquième suspecte. Elle était en contact sur les réseaux sociaux avec un djihadiste de retour de Syrie, Abou Junayd, qui n’était en fait que Inès Madani. La SDAT évoque une jeune fille « influençable » et « attirée par les vidéos macabres de décapitations »29. Samia C a été de nombreuses fois en contact, avec Inès Madani, entre le 4 septembre et 8 septembre30 pour l’aider à trouver une planque29. Samia C est arrêtée le 13 décembre 2016 à Mantes-la-Jolie et le parquet de Paris a requis sa mise en examen et son placement en détention provisoire.
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Notre Dame Cathedral bombing attempt » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) Lori Hinnant, « Gas Containers Found Near Notre Dame », U.S. News & World Report, 7 septembre 2016 (lire en ligne [archive])
- ↑ (en) Henry Samuel, « Gas tanks and Arabic documents found in unmarked car by Paris’ Notre Dame cathedral spark terror fears », Daily Telegraph, 8 septembre 2016 (lire en ligne [archive])
- ↑ (en) Thomas Adamson, AP, « Prosecutor: Failed Paris car bomb plotted by IS-guided women », Washington Post, 9 septembre 2016 (lire en ligne [archive])
- ↑ « Ines Madani, la djihadiste qui se faisait passer pour un homme », Le Monde.fr, 7 novembre 2016 (lire en ligne [archive])
- ↑ http://www.lejdd.fr/Societe/Terrorisme-Ines-Madani-se-serait-fait-passer-pour-un-homme-pour-seduire-sa-complice-822745 [archive]
- ↑ https://www.20minutes.fr/societe/1956359-20161107-attentat-dejoue-paris-djihadiste-ines-madani-fait-passer-homme-seduire-complice [archive]
- ↑ http://www.leparisien.fr/faits-divers/une-mere-de-famille-devenue-terroriste-12-09-2016-6113033.php [archive]
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- ↑ http://www.lejdd.fr/Societe/Les-coulisses-de-la-traque-des-quatre-femmes-qui-voulaient-attaquer-Paris-808573 [archive]
- ↑ « Terrorisme. Une voiture pleine de bonbonnes de gaz découverte à Paris » [archive] (consulté le 7 septembre 2016)
- ↑ a, b, c et d « Ce qu’a dit François Molins de l’attentat déjoué à Paris et des arrestations en Essonne » [archive] (consulté le 9 septembre 2016)
- ↑ a et b « Bonbonnes de gaz à Paris: les coulisses de la traque du commando féminin » [archive] (consulté le 9 septembre 2016)
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- ↑ http://www.rtl.be/info/monde/france/ornella-29-ans-mere-de-trois-enfants-premiere-inculpee-dans-l-attentat-dejoue-ppres-de-paris-849930.aspx [archive]
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- ↑ a et b http://www.lejdd.fr/Societe/Ines-Ornella-Sarah-Amel-qui-sont-les-femmes-qui-voulaient-attaquer-Paris-808318 [archive]
- ↑ « Le scénario macabre projeté par le commando de femmes radicalisées » [archive], sur Le Huffington Post (consulté le 11 septembre 2016)
- ↑ a et b Soren Seelow, « Terrorisme : les tribulations carcérales du détenu Aberouz » [archive], lemonde.fr, 18 janvier 2017 (consulté le 19 janvier 2017)
- ↑ http://www.7sur7.be/7s7/fr/32684/Menaces-terroristes-en-Belgique/article/detail/3101784/2017/03/10/Cette-jeune-Belge-tatouee-est-suspectee-de-complicite-de-terrorisme.dhtml [archive]
- ↑ http://www.sudouest.fr/2016/09/11/qui-est-rachid-kassim-l-homme-dans-l-ombre-des-attentats-en-france-2496212-6093.php [archive]
- ↑ http://www.rtl.be/info/belgique/faits-divers/les-inculpes-de-la-filiere-terroriste-de-jumet-ont-rencontre-ines-madani-qui-a-tente-de-faire-sauter-une-voiture-a-paris-922792.aspx [archive]
- ↑ « Molenbeek: la fille de l’échevin El Khannouss inculpée dans le dossier de la filière djihadiste de Jumet » [archive], sur RTBF Info, 30 avril 2017 (consulté le 1er mai 2017)
- ↑ http://www.lalibre.be/actu/belgique/sept-bons-petits-soldats-de-l-etat-islamique-juges-a-charleroi-59272872cd700225430a3603 [archive]
- ↑ https://actu.fr/normandie/lisieux_14366/assassinat-du-couple-de-policiers-a-magnanville-la-lexovienne-sarah-hervouet-en-garde-a-vue_2326626.html [archive]
- ↑ a et b http://www.lexpress.fr/actualite/societe/attentat-rate-aux-bonbonnes-de-gaz-samia-c-l-influencable-5e-femme-du-commando_1874972.html [archive]
- ↑ http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/16/97001-20161216FILWWW00233-tentative-d-attentat-a-notre-dame-de-paris-une-nouvelle-suscpecte.php [archive]
Voir aussi
Articles connexes
https://www.lci.fr/faits-divers/info-tf1-lci-tentative-d-attentat-a-la-voiture-piegee-une-nouvelle-suspecte-2017723.html
Tentative d’attentat près de Notre-Dame de Paris : une nouvelle suspecte mise en examen et écrouée
Attentat manqué aux bonbonnes de gaz à Paris
ARRESTATION – Elle est le 5e visage féminin du commando. Une nouvelle suspecte a été interpellée mardi dans l’enquête sur la tentative d’attentat à la voiture aux bonbonnes de gaz en septembre près de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sur des tentatives d’assassinat de policiers de la DGSI. Elle a été mise en examen et écrouée vendredi soir.
16 déc. 2016 23:00Georges BRENIER
Une cinquième persone a été interpellée dans l’enquête sur la tentative d’attentat à la voiture aux bonbonnes de gaz en septembre dernier près de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sur des tentatives d’assassinat de policiers de la DGSI à Boussy-Saint-Antoine (Essonne). Il s’agit d’une jeune Française âgée de 23 ans. Elle a été arrêtée mardi 13 décembre 2016 à l’aube à Mantes-la-Jolie (Yvelines) par la section anti-terroriste de la Brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres et par la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire. La jeune femme a été mise en examen pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste et écrouée vendredi soir.
Elle est soupçonnée d’avoir été en contact téléphonique assidu avec l’une des principales protagonistes du dossier, Inès Madani, une islamiste radicale de 19 ans. De très nombreux appels ont en effet été répertoriées entre les deux femmes entre la découverte de la Peugeot 506 remplie de 5 bonbonnes de gaz dans le Vème arrondissement de Paris dimanche 4 septembre, et l’arrestation mouvementée du commando féminin en banlieue parisienne cinq jours plus tard par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Forte attirance pour la propagande de Daech
Cette suspecte est inconnue des services de renseignement français. Mais l’étude de son téléphone portable et de son ordinateur saisis en perquisition à son domicile démontrent toutefois une forte attirance pour la propagande de Daesh.
Depuis le début de sa garde-à-vue, elle jure aux enquêteurs être étrangère au projet terroriste des 4 femmes, aujourd’hui encore incarcérées. Elle, tout comme le reste de l’équipe, avait été télé-guidée depuis la zone irako-syrienne par le djihadiste français Rachid Kassim via la messagerie cryptée Telegram afin de commettre des attentats dans l’hexagone.
Après 3 jours de garde-à-vue, elle doit être présentée d’ici ce vendredi soir à un juge d’instruction anti-terroriste en vue de sa mise en examen
http://www.7sur7.be/7s7/fr/32684/Menaces-terroristes-en-Belgique/article/detail/3101784/2017/03/10/Cette-jeune-Belge-tatouee-est-suspectee-de-complicite-de-terrorisme.dhtml
Cette jeune Belge tatouée est suspectée de complicité de terrorisme
Par: rédaction
10/03/17 – 15h56
© Reuters.
Molly B., âgée de 24 ans et originaire de Wevelgem, a été arrêtée mardi soir dans le cadre d’une enquête pour terrorisme par le procureur fédéral. Elle est suspectée d’être complice pour une tentative d’attaque terroriste à Paris.
Montoise d’origine, la jeune femme est « suspectée d’avoir apporté son aide à des personnes qui avaient l’intention de commettre un attentat en Europe ».Elle est soupçonnée d’avoir aidé Amel Sakaou, Sarah Hervouet et Ines Madani. Ce trio de femmes aurait tenté en septembre dernier de faire exploser une voiture avec des bouteilles de gaz près de Notre-Dame de Paris.
Originaire de Mons, elle a vécu au cours des dernières années dans la Flandre occidentale et à Wevelgem. Elle serait maintenant partie vivre en Flandre orientale.
Molly B. aurait été radicalisée il y a quelques années. Elle aurait également versé de l’argent à une cellule djihadiste. A son domicile, la police n’a cependant pas trouvé d’armes ou d’explosifs.
Sur son profil Facebook, Molly B. ne donne en tout cas pas l’image d’une membre de l’Etat islamique. Sur ses inonmbrables selfies, la jeune femme n’est pas voilée et elle affiche même ses tatouages et piercings. Elle est aussi très engagée dans la cause syrienne et la défense des réfugiés.
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