Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Il a quitté le New Jersey pour Toronto dans la nuit de mardi à mercredi derniers, le 25 avril 2018 entre 4h46 à 4h52.
Son séjour canadien n’a pas été très long, puisqu’il a ensuite quitté Toronto entre le 26 avril à 4h57 et le 27 avril à 5h09 pour revenir à Pyongyang où il se trouvait toujours ce dimanche 29 avril 2018 à 14h44.
Et… oui, c’est toujours la même : le malade mental au clavier – son « arme » – qui dès le mois d’août 2009 disait publiquement préférer écraser avec sa voiture tous ceux qui le dérangeaient, notamment les victimes de harcèlement moral en entreprise qu’il harcelait depuis un an sur les sites d’information Rue89 et Le Post et calomniait aussi sur son propre blog sans aucune modération, dont moi-même, plutôt que d’en attendre des « emmerdements » semblables à ceux dont il se plaignait encore dans sa toute dernière publication, du 16 avril 2018, m’a bien amené deux jours plus tard, soit le 18 avril 2018, entre 5h36 et 6h21, un lecteur inattendu de Toronto :
J’avais également remarqué ces derniers jours dans les statistiques de ce blog, comme avant de précédentes attaques, notamment celle du 14 juillet 2016 à Nice, plusieurs autres arrivées de lecteurs inhabituels, en provenance, par exemple, de Tunisie, Turquie, Algérie, Maroc, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Italie et Québec, m’indiquant que le malade mental au clavier – son « arme » - avait bien remonté ses troupes après avoir encore perdu un procès contre moi, le 11 avril 2018.
Cela ne cessera jamais tant que la justice française n’aura pas dit clairement que cet individu et ses complices ne cessent de mentir et d’inventer n’importe quoi pour me calomnier et se présenter mensongèrement comme mes victimes, ce qu’ils ne sont pas et n’ont jamais été.
Ce sont mes proches et moi-même qui depuis le début en avons toujours été victimes.
VIDÉOS – Une camionnette blanche a fauché des piétons sur plusieurs centaines de mètres lundi à la mi-journée. Quinze personnes ont également été blessées. Selon les autorités, l’acte était délibéré mais sans doute pas de nature terroriste.
La scène de crime semble interminable. À Toronto, sur près de deux kilomètres jonchés de cadavres, de débris et même d’une paire de chaussures abandonnées, une camionnette blanche a semé lundi la mort en pleine journée (aux alentours de 13h30) et en pleine ville, faisant dix morts et quinze blessés. Les citadins étaient alors en pleine pause déjeuner, profitant du soleil printanier sur l’une des artères commerçantes les plus fréquentées du pays.
Le chauffeur, Alek Minassian, a été interpellé 26 minutes après le début du triste événement. Selon le chef de police de la ville, il a agi de manière «délibéré». L’homme n’est pas connu des services de police. Les autorités ont exclu la piste d’une attaque contre «la sécurité nationale» en laissant entendre qu’il s’agissait d’un acte isolé. Le niveau d’alerte du pays n’a pas été rehaussé.
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Un jeune homme de 25 ans
Sur la vidéo de son arrestation, Alek Minassian, apparaît debout, au côté de la camionnette, faisant face avec agressivité à un policier armé, qui fait lui preuve d’un sang-froid exceptionnel. Le chauffeur semble alors pointer un objet vers le gardien de la paix, qui lui intime de se coucher. Il répond «kill me!», (tue-moi!), «shoot me in the head!» (tire-moi dans la tête!) ou encore «I’ve got a gun in my pocket» (j’ai un pistolet dans ma poche). Il mime plusieurs gestes menaçants, faisant semblant de sortir une arme cachée. Il finit par jeter l’objet qu’il a dans la main et se fait menotter. Il n’était en réalité pas armé.
Alek Minassian est âgé de 25 ans et originaire du nord de Toronto. Sa page Linkedin (maintenant désactivée) mentionnait qu’il est étudiant. Cette dernière indiquait qu’il a développé une application pour smartphone, en 2014, permettant de trouver des places de parking libre à Toronto. Ses anciens camarades de classe ne se souviennent pas de quelqu’un de politiquement ou religieusement engagé, plutôt comme quelqu’un ayant des problèmes dans ses relations sociales. Certains ne le croyaient pas capable de conduire, encore moins de commettre l’acte dont il est aujourd’hui accusé. Sur les réseaux sociaux, certains évoquent la piste d’un homme n’aimant pas les femmes à cause d’un célibat prolongé, mais cette piste, qui trouve son origine dans la capture d’écran d’un statut Facebook non authentifié, reste à confirmer.
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«À vive allure»
Les témoins qui ont vu le véhicule remonter la rue, sont particulièrement choqués. Il «écrasait tout, il a détruit un banc, (…) on peut voir exactement où il est passé à cause des traces de pneus», a décrit à la chaîne de télévision CP24 Jamie Eopni, un témoin. Le chauffeur «ne semblait pas réellement faire attention où il allait ou à ce qu’il faisait».
«J’ai vu une camionnette blanche monter sur le trottoir en écrasant des gens (…) projetés en l’air un par un, et (le chauffeur) rouler à vive allure», a ajouté un second témoin, Alex Shaker, à la chaîne de télévision CTV. La camionnette blanche de location ayant servi de véhicule bélier apparaît avec l’avant de la carrosserie défoncé, arrêtée sur un trottoir d’une grande artère de la ville entourée de véhicules de police. Des ambulances et des véhicules de police étaient déployés sur plusieurs centaines de mètres d’intervalles, et plusieurs personnes étaient évacuées sur des brancards, selon des images aériennes des télévisions canadiennes.
«J’ai entendu crier, hurler, je me suis retourné et j’ai vu cette camionnette descendre la rue», raconte Rocco Cignielli. «Le conducteur faisait des zigzags, sur le trottoir, sur la chaussée, il continuait à rouler.» Cet homme de 42 ans, qui travaille dans le service clients d’une enseigne commerciale, voit alors des blessés sur le sol: «On leur faisait des massages cardiaques, deux d’entre eux sont morts là, sous mes yeux.»
Le G7 de la Sécurité publique au même moment à Toronto
«Nos pensées sont avec tous ceux affectés», a déclaré le premier ministre Justin Trudeau devant la Chambre des Communes. «Mes pensées sont avec ceux qui ont été frappés par cet évènement et avec les secouristes», a déclaré le maire de la plus grande ville canadienne, John Tory. «Pour le moment, nous n’avons pas connaissance de ce qui s’est passé ou de ce qu’il y a derrière», a-t-il ajouté. Arrivé à Toronto ce lundi soir, le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb, a indiqué accueillir «avec gravité les événements» survenus un peu plus tôt.
Cet accident intervient alors que Toronto accueille une réunion des ministres de la Sécurité publique du G7, après avoir été l’hôte ce week-end de la rencontre des ministres des Affaires étrangères des sept pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada).
Toronto: la police cherche le mobile de l’attaque à la camionnette qui a fait 10 morts
Par AFP , publié le 24/04/2018 à 12:28 , mis à jour à 12:55
Toronto (Canada) – La police canadienne s’interrogeait mardi sur le mobile d’une attaque à la camionnette dont le conducteur a foncé de manière « délibérée » dans la foule lundi à Toronto, faisant 10 morts et 15 blessés.
Le conducteur de la camionnette de location a été rapidement arrêté et identifié comme Alek Minassian, âgé de 25 ans et originaire de Richmonds Hills en banlieue nord de Toronto, selon la police.
Il devait comparaître devant un tribunal mardi à 10H00 locales (14H00 GMT), selon les médias canadiens. Les autorités privilégient la thèse d’un acte isolé ne visant pas la « sécurité nationale » du Canada.
« Cet acte semble clairement délibéré« , a déclaré Mark Saunders, chef de la police de la plus grande ville canadienne qui accueillait au même moment les ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité publique des pays du G7. La réunion se poursuivra comme prévu mardi, a assuré la chef de la diplomatie canadienne, Chrystia Freeland.
« J’ai été profondément attristé d’apprendre l’attentat tragique et insensé survenu à Toronto« , a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau lundi soir dans un communiqué.
Le terme « attentat » employé en français par le Premier ministre ne suggère pas « une connexion terroriste de nature à menacer la sécurité nationale« , a précisé à l’AFP son cabinet.
« Les informations disponibles à ce stade indiquent que cet événement ne semble aucunement lié à la sécurité nationale« , a pour sa part déclaré le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale.
C’est vers 13H26 locales (17H26 GMT) que la police a été avertie qu’une camionnette blanche de location renversait des piétons en fonçant sur les trottoirs de la rue Yonge, à une heure de forte affluence et sous un grand soleil printanier.
Le conducteur a été arrêté 26 minutes plus tard, après avoir ensanglanté la rue Yonge sur environ un kilomètre. Cette rue commerçante est « l’une des plus fréquentées du pays« , a relaté le chef de la police.
Deux Sud-Coréens figurent parmi les personnes tuées, a indiqué à l’AFP un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères.
L’interrogatoire en cours du chauffeur devait permettre de déterminer « le mobile exact » du conducteur de la camionnette blanche, a indiqué la police.
« Le conducteur faisait des zigzags, sur le trottoir, sur la chaussée, il continuait à rouler« , a décrit à l’AFP Rocco Cignielli.
La camionnette s’est finalement immobilisée, l’avant de la carrosserie endommagé. Son conducteur, un homme corpulent, apparaît sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, debout, au côté de la camionnette, faisant face avec agressivité à un policier armé.
Le chauffeur, qui semble alors pointer un objet vers le gardien de la paix avant de s’en débarrasser et de se faire menotter, n’était pas armé, a indiqué M. Saunders.
- ‘L’enquête sera longue’ -
Les témoins ont raconté à l’AFP avoir vu les piétons être balayés les uns après les autres par le véhicule-bélier lancé à vive allure.
« J’ai d’abord pensé à une livraison, mais il allait très vite, sur le trottoir« , a décrit Nana Agyeman-Badu, un chauffeur de 56 ans. Il a alors vu une femme se faire projeter contre un abribus, dont « les vitres éclatent en morceaux et s’effondrent » sur la victime, inconsciente, avant de se porter à son secours.
Mais la camionnette a poursuivi sa course, « encore, encore et encore« . Elle a renversé une bouche à incendie, des distributeurs de journaux.
Des ambulances et des véhicules de police ont rapidement été déployés et le secteur a été bouclé par les forces de l’ordre.
Cette partie de la capitale économique canadienne « va être fermée pour plusieurs jours (car) l’enquête sera longue avec plusieurs témoins à entendre et beaucoup d’images de caméras de surveillance à regarder« , a averti Peter Yuen, chef adjoint de la police de Toronto.
« Ce tragique événement ne représente pas qui nous sommes (…) et mes pensées sont avec ceux qui ont été frappés« , a déclaré le maire de Toronto John Tory.
La Maison Blanche a adressé ses « pensées et prières aux familles des victimes » et offert au gouvernement canadien « toute l’aide nécessaire« . Le président français Emmanuel Macron, en visite d’État à Washington, a exprimé pour sa part sa « profonde solidarité au peuple canadien« .
Ces faits rappellent les modes opératoires d’attaques à la voiture-bélier dans plusieurs grandes villes, comme New York, Barcelone, Londres ou Nice, où des jihadistes présumés à bord de véhicules ont fauché mortellement des piétons.
Ce timing correspond parfaitement aux plans des commanditaires tels que je les ai déjà exposés : l’attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, un attentat contre la liberté d’expression défendue par OverBlog dans la procédure nous opposant à la criminelle Josette Brenterch, patronne de fait du NPA de Brest depuis plusieurs décennies, était censé mettre tout le monde en condition pour l’audience alors fixée à la Cour d’Appel de Rennes, début février 2015 : le « scandale » d’une liberté prétendument sans limites pour les cibles habituelles de mes harceleurs – mais pas pour eux quoiqu’ils s’autorisent une liberté encore plus grande – ayant conduit à cet attentat, il convenait de la restreindre comme l’exigeaient à mon endroit la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et tous ses complices, qu’il s’agisse de ses sbires cybercriminels dits « déconnologues » ou des magistrats ultra CORROMPUS du TGI de Brest qui l’avaient entièrement suivie depuis ses plaintes avec constitution de partie civile toutes nulles ou irrecevables de 2011, jusqu’à la condamnation prononcée le 11 juin 2013, sans que je n’aie jamais bénéficié, ni d’une instruction à décharge, ni même d’une quelconque défense au fond, mon propre avocat ayant été convaincu de ne travailler que pour mes adversaires.
Le 6 janvier 2015, veille de l’attentat, mes harceleurs obtenaient je ne sais comment une suspension du Petit Coucou, et le lendemain, 8 janvier 2015, était supprimé pour « apologie de la pédophilie » un blog Blogspot qui les dérangeait depuis son apparition sur la toile en mai 2013 en ce qu’il supportait des copies d’articles de mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog tous consacrés à l’affaire de l’ancien psychiatre et pédophile brestois Serge Rodallec, ainsi que des copies d’écrits apologistes de la pédophilie du malade mental au clavier – son « arme ».
Après l’attentat, ce dernier et ses complices étaient aux anges et revendiquaient dans leurs commentaires sur Rue89 le droit de rire des victimes, de s’en moquer comme ils l’ont toujours fait pour toutes leurs victimes.
En date du 24 janvier 2015, ils publieront même sur leur blog un « poème fermier en prose et en rime, c’est selon… et allégorique étant donné les moments difficiles que traverse notre beau pays aujourd’hui… voire ironique… ou satirique ! mouaaaaarrrrffff » qui aujourd’hui vaudrait au malade mental au clavier – « son arme » – garde à vue puis condamnation en comparution immédiate pour apologie du terrorisme.
Mais avec un peu de bonne volonté, il est toujours possible d’interroger l’éditeur de ce poème dont l’auteur se félicitait d’en avoir eu pour sans argent avec les frères Kouachi…
Et là, donc, patatras, l’audience prévue à Rennes début février 2015 était reportée à l’initiative de la Cour… et le Petit Coucou était rouvert…
Les enquêteurs avaient aussi repéré l’étrange aller-retour en Thaïlande d’un des premiers complices identifiés pour ces attentats de janvier 2015, mais le résident thaïlandais répondant au pseudonyme de « Homere » et ses complices « déconnologues » n’en seront pour autant jamais inquiétés.
L’audience de la Cour d’Appel de Rennes qui sera ultérieurement fixée au 30 septembre 2015 l’était pour plaider, aucun nouveau report n’étant d’emblée plus prévu.
La date de l’arrêt qui fut rendu le 2 décembre 2015 était dès lors prévisible.
« Abou Ahmed me disait que je devrais me suicider en France. Il me racontait que la vie actuelle ne ressemble à rien. Il me disait qu’une vie paisible m’attend au paradis si je mets fin à ma vie », raconte ainsi l’un d’entre eux, Muhammad Usman, un Pakistanais âgé de 24 ans.
« Je devais remplir une mission pour Allah »
Au cœur de ces révélations, un certain Abou Ahmed, potentiellement identifié comme le belge Oussama Atar, qui a missionné les deux hommes au départ de Raqqa, en Syrie.
« Il m’a dit que ceux de Daech allaient m’envoyer en France et que je devrais faire tout ce qu’un homme exigerait de moi [là-bas]. […] Que je devais remplir une mission pour Allah. […] Les détails, je les aurais quand j’arriverais en France », explique quant à lui le second interpellé, Adel Haddadi, un Algérien de 30 ans, tout en précisant qu’il n’avait pas reçu de consignes précises.La création de leur commando remonte à février 2015, lorsque Adel Haddadi gagne la Syrie en passant par la Turquie. Après un premier passage dans une petite ville, l’Algérien explique avoir gagné Raqqa, où, selon ses dires, il aurait travaillé dans un restaurant plusieurs mois durant.
« Un Syrien est venu me voir un jour dans la cuisine et m’a dit qu’Abou Ahmed voulait me parler. C’était environ dix jours avant que je quitte Raqqa », ville de laquelle il serait parti le 27 septembre 2015, poursuit-il.Cette conversation le mène dans un appartement où, après quelques heures d’attente, Abou Ahmed le rejoint, accompagné de Muhammad Usman et de Oukacha al-Iraki et Ali al-Iraki alias Ahmad Al Mohammad et Mohammad Al Mahmod, les deux kamikazes irakiens qui frapperont le Stade de France.
D’après le quotidien, les hommes sont restés plusieurs jours dans l’appartement et ont chacun reçu 2.000 dollars en billets de 100, juste avant leur départ vers la France.
Après avoir récupéré de faux passeports, le quatuor rejoint un passeur en Turquie qui les conduits par la mer à Leros en Grèce. Avant de partir, Abou Ahmed donne son numéro de téléphone aux quatre hommes… le même numéro qui sera retrouvé sur un bout de papier dans la poche d’un des kamikazes du Stade de France.
Une fois arrivés sur l’île grecque, Muhammad Usman et Adel Haddadi sont retenus et leurs portables et leur argent sont confisqués. A l’inverse des deux Irakiens dont les faux passeports ne sont pas détectés.
Après avoir été incarcérés pendant 25 jours, Adel Haddadi explique avoir appelé Abou Ahmed pour lui raconter la situation :
« Il a alors organisé l’envoi de 2.000 euros. »Quelques jours plus tard, l’argent arrive et les deux hommes reprennent leur route, mais avec du retard sur leurs compagnons. Le 13 novembre 2015, alors que leurs anciens compagnons de route sont à Paris, eux ne se trouvent qu’en Croatie. Adel Haddadi continue néanmoins, selon la retranscription de son audition, à informer Abou Ahmed à chaque passage de frontière, via la messagerie cryptée Telegram.
Leur dernier échange aurait eu lieu en décembre 2015, une fois les deux hommes arrivés en Autriche… où ils seront finalement arrêtés. Au lendemain des attentats du 13-Novembre, le groupe Etat islamique revendique les attaques du Stade de France, du Bataclan, du 10e, 11e et plus curieusement du 18e arrondissement… qui n’a pas été touché. Etait-ce la cible des deux derniers terroristes ?
Des liens avec les frères Kouachi avaient déjà été évoqués.
Mais il y a aussi la petite amie brestoise de l’auteur des faits… ainsi que le choix de son avocat de Clermont-Ferrand, qui le lient au NPA et à sa patronne de Brest, la criminelle Josette Brenterch.
Il est par ailleurs troublant de constater l’existence, deux jours plus tôt, d’une discussion relative à l’affaire qui alors m’opposait toujours à cette femme sur le blog d’un avocat ayant publié en 2013 un commentaire sur le jugement prononcé en sa faveur cette année-là, ici :
Attentat avorté de Villejuif en 2015. Des liens avec la cellule du 13 Novembre ?
Ouest France avec AFP
Publié le 19/04/2018 à 13h18
L’étudiant algérien, fiché S pour radicalisation islamiste, Sid Ahmed Ghlam, avait tenté de perpétrer un attentat contre une église en proche banlieue parisienne. Ses liens avec la cellule qui a mené les attaques du 13 novembre ne sont pas encore bien définis.
Ce 19 avril 2015, cet étudiant algérien, alors âgé de 23 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, avait lui-même appelé les secours après s’être tiré une balle dans la jambe. Alertés, les policiers avaient découvert, dans sa voiture et sa chambre du XIIIe arrondissement de Paris, quatre kalachnikovs, deux armes de poing et des gilets pare-balles.
Une attaque coordonée avec d’autres ?
L’enquête allait montrer, comme il l’a reconnu ensuite, qu’il avait été téléguidé par le groupe État islamique (EI) pour attaquer ce dimanche-là une église à Villejuif (Val-de-Marne), près de Paris, trois mois après les attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hyper Cacher qui ont fait rentrer la France dans l’ère de la menace jihadiste.
Avec cette question en suspens : la cible de Villejuif s’inscrivait-elle dans un vaste plan d’actions en Europe du groupe djihadiste, avant l’attaque d’un Thalys en août 2015 et les raids meurtriers du 13 novembre dans la capitale et à Saint-Denis ?
Ce dimanche-là, un carnage avait été évité, mais au prix d’une vie : Sid Ahmed Ghlam est soupçonné d’avoir tué au matin une professeur de fitness de 32 ans, Aurélie Châtelain, dans sa voiture. Il nie ce meurtre, assurant qu’elle a été tuée accidentellement par un mystérieux complice dont il est le seul à affirmer l’existence. Une thèse jugée peu crédible.
Rapidement à l’époque, les enquêteurs parviennent à décrypter des échanges entre Sid Ahmed Ghlam et deux donneurs d’ordre de l’EI, dissimulés derrière des noms de combattants : Abou Moutana et Amirouche lui donnent pour instruction de trouver « une bonne église avec du monde ».
Des rapprochements permettront d’identifier ces deux vétérans du djihad, visés depuis un an par des mandats d’arrêts mais présumés morts en zone irako-syrienne : le premier serait Abdelnasser Benyoucef, entraîné par Al-Qaïda en Afghanistan et lié au Groupe islamiste des combattants marocains (GICM).
Le second est un de ses proches et une figure du jihad : Samir Nouad est considéré comme l’un des donneurs d’ordre d’Abdelhamid Abaaoud lorsque ce dernier pilotait à distance la cellule franco-belge de Verviers, démantelée en janvier 2015, selon une source proche du dossier.
Il se présente comme un jeune naïf
Les enquêteurs pensent aussi avoir identifié M. Abaaoud, le futur coordinateur des attentats du 13-Novembre, derrière le pseudonyme Abou Omar, apparu dans des conversations avec Sid Ahmed Ghlam. Mais ce dernier réfute toute connexion avec le djihadiste belgo-marocain.
« Je n’avais pas connaissance des autres actions que l’État islamique menait », a affirmé Sid Ahmed Ghlam dans sa dernière audition devant le juge le 28 février.
Selon son récit, Sid Ahmed Ghlam a été missionné par l’EI depuis la Turquie où il s’était rendu en octobre 2014 et février 2015. Devant le juge, il s’est présenté comme un jeune naïf, aveuglé par « l’idéologie » jihadiste et un « repenti » dont le renoncement est allé jusqu’à s’infliger une blessure par balle et aurait évité un possible massacre.
Mais cette version semble fragilisée par une expertise remise le 27 mars aux juges, selon une source proche du dossier. Sans apporter de conclusion formelle sur le caractère volontaire ou accidentel du tir, elle suggère néanmoins que M. Ghlam a pu se blesser lors de « la remise en place de l’arme au niveau de la ceinture ».
« C’est un rapport complexe et ambigu, difficilement exploitable », estime l’avocat du suspect, Me Gilles-Jean Portejoie.
Trois ans après, reste pour les proches d’Aurélie Châtelain le sentiment d’un « sacrifice », selon leur avocat Antoine Casubolo Ferro. Et l’attente d’un procès, encore lointain, « pour que Ghlam apporte l’explication : pourquoi et comment est-elle morte ? »
Dans l’enquête sur le matériel et les armes fournies à M. Ghlam, sept hommes, dont certains liés à la mouvance islamiste radicale, sont mis en examen. L’un d’eux, Farid B., a été réincarcéré en novembre après la découverte d’ADN sur un fusil d’assaut, et un autre, Jonhy M. a été remis en liberté en décembre.
Mamadou N. et Beramdane B. sont les derniers avoir été mis en examen et incarcérés, en janvier, pour des « infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste ». Leur ADN a aussi été retrouvé sur des armes de M. Ghlam.
Attentats. Ghlam connaissait-il les frères Kouachi ?
Publié le 29 avril 2015 à 09h04
Sid Ahmed Ghlam connaissait-il les frères Kouachi ? Selon « Le Canard Enchaîné », c’est l’une des hypothèses étudiées par la police. Les enquêteurs travailleraient sur de possibles liens entre l’étudiant soupçonné d’avoir projeté des attentats contre des églises à Villejuif, et Chérif et Saïd Kouachi, auteurs de l’attaque contre Charlie Hebdo. Ils ont, notamment, établi que Sid Ahmed Ghlam fréquentait la filière des « Buttes-Chaumont » qui a proposé « des départs pour l’Irak et dont certains membres sont aujourd’hui en Syrie ». Une filière par laquelle sont passés… Chérif et Saïd Kouachi. Sollicité par nos confrères de Reuters, le parquet de Paris n’a pas souhaité commenter cette information.
Son ancien compagnon est soupçonné d’avoir préparé des attentats contre des églises en région parisienne. La garde à vue de la jeune femme a pris fin vendredi.
Enquête
Sa famille est particulièrement touchée par les événements. « Était-elle manipulée ? En tout cas, en notre présence, c’était quelqu’un de tout à fait normal. Elle disait même qu’elle était prête à enlever son voile pour trouver du travail ».
Un membre de sa famille avoue être tombé des nues quand il a appris la nouvelle, mercredi soir. « Au début de sa relation, elle m’avait dit être avec quelqu’un de très bien, de très posé ». Le glissement de la jeune femme vers l’islam radical ne date pourtant pas d’hier.
C’est à Brest que tout commence. Élevée dans une famille catholique, elle a effectué sa scolarité dans les collèges et lycées de la ville. Elle est aussi titulaire d’un BEP dans la restauration, obtenu à Vannes, et a une expérience de vendeuse à Quimper. À Brest, elle se convertit brusquement à l’Islam, sur les conseils d’une amie. Sa famille pointe de mauvaises fréquentations dans une période de faiblesse. Elle est âgée de 22 ans. Elle est « perdue ». Rapidement, elle se radicalise et vient à porter le niqab. Elle est alors mariée à un Brestois dans le quartier de Pontanézen. L’homme a déjà été condamné à plusieurs reprises.
Sous influence ?
L’année dernière, elle s’en sépare, change de vie et part vivre à Saint-Dizier pour « raisons personnelles ». Elle noue alors une relation sentimentale avec un autre homme, dont le frère se fait arrêter en 2014 en Belgique, alors qu’il est en possession d’un véritable arsenal militaire.
Sid Ahmed Ghlam devient son compagnon un peu plus tard. Selon nos informations, il s’agit alors d’une liaison de nature sentimentale, autocentrée sur lui. Est-elle alors soumise à l’influence totale de son compagnon ? Toujours est-il qu’elle se radicalise encore davantage, vit recluse dans une zone pavillonnaire et devient indésirable à la mosquée. Elle est aussi verbalisée à de multiples reprises pour port du niqab.
Elle continue néanmoins d’effectuer des aller-retour entre la Haute-Marne et la Bretagne. Une partie de sa famille est dans le Finistère, une autre dans le Morbihan. En février dernier, dans une grande surface de Gouesnou, près de Brest, elle se présente entièrement voilée. Ce qui ne manque pas de créer un nouvel incident et une intervention de la gendarmerie.
Une nouvelle étape dans un parcours chaotique. « Elle devait venir nous voir dans un petit mois », déplore sa famille.
La double vie de Sid Ahmed Ghlam, un étudiant modèle
04h11 , le 26 avril 2015, modifié à 16h52 , le 20 juin 2017
Paru dans leJDDPORTRAIT – Soutien de famille, prof d’arabe à la mosquée, musulman moderne… Dans le quartier du Vert-Bois, à Saint-Dizier, Sid Ahmed Ghlam a laissé à ses proches l’image d’un jeune homme irréprochable.
Les cicatrices laissées par le coup de bélier matinal luisent au soleil sur la porte grise. Derrière, la mère de Sid Ahmed Ghlam zappe entre iTélé et BFM, à la recherche de bribes susceptibles d’éclairer le destin de son fils. Assise sur un banc devant la petite maison HLM à Saint-Dizier, Karima*, sa sœur âgée de 21 ans, surveille vendredi les trois petits qui foncent en trottinette dans la rue. « Il faut bien les protéger de tout ça, de toutes les horreurs qu’ils disent à la télé. Déjà, nous, on n’y comprend rien, alors eux… »
« Ça n’a pas de sens, c’est le soutien moral de la maison »
On ne connaît toujours qu’un visage de l’autre, fût-il le frère le plus chéri, mais Karima appuie ses doutes sur un drame traversé ensemble et qui les a soudés : la mort de leur aîné sur une plage algérienne, à l’été 2011. « Ça n’a pas de sens : on se reposait tous sur lui, c’est le soutien moral de la maison, il n’aurait jamais pu nous faire ça. » À la suite du décès, raconte une cousine, « les parents se sont effondrés ».
Ancien commerçant aujourd’hui invalide, le père vit une partie de l’année dans son pays natal. La mère, au foyer, doit parfois se reposer sur Karima, sa fille aînée. « Elle traverse des moments dépressifs depuis la tragédie. Savoir que mon frère allait devenir ingénieur, ça lui donnait de l’espoir. »
« Il a un beau visage avenant… En plus, il connaît la grammaire »
Dans le quartier populaire du Vert-Bois, où la famille originaire de Tiaret, en Algérie, arrive en 2001, Sid Ahmed Ghlam est le modèle de l’étudiant discret et souriant en jean et baskets, qui rentre un week-end sur deux avec son linge sale et repart les gamelles pleines de bons petits plats. « Il écoute de la musique, il va courir, il est normal », décrit sa cousine. « Il est généreux même s’il ne roule pas sur l’or, toujours là en cas de problème », complète son meilleur copain et voisin. « Il se débrouillait très bien même s’il n’avait pas beaucoup d’argent. Il était toujours à 10 euros près à la fin du mois », dit sa sœur.
Le responsable de la pimpante mosquée El-Fath, la plus grande de cette ville de 25.000 habitants, a fait la connaissance du meurtrier présumé à la rentrée scolaire 2013. Venu inscrire ses cadets au cours d’arabe, Sid Ahmed Ghlam s’est vu bombardé prof bénévole le samedi. « On manque de bonnes volontés pour le soutien scolaire et la langue. Lui m’a fait bonne impression, il a un beau visage avenant, tient des propos intelligents. En plus, il connaît la grammaire. Moi qui n’écris pas très bien l’arabe, j’ai même assisté à ses leçons. » L’étudiant en électronique viendra donner un coup de main d’octobre 2013 à février 2014 avant de disparaître. « Cela arrive souvent avec les jeunes bénévoles. Ils partent, ils reviennent. J’ai continué à le croiser dans le quartier à l’occasion. »
Un mystérieux voyage en Turquie
Fervent pratiquant du dialogue avec les athées et les croyants des autres religions, le responsable de la mosquée n’a repéré aucun signe de radicalisation chez son ancien bénévole. Ce militant associatif qui se donne pour mission de participer à la construction d’un islam républicain et de lutter contre le radicalisme soupire : « Je n’y crois pas, je suis sous le choc. » Tout comme Karima, la sœur de Sid Ahmed Ghlam : « Il ne s’est même pas laissé pousser la barbe! Pour moi, mon frère est un jeune musulman moderne qui fait ses cinq prières par jour, rien de plus! »
À la télé, ses proches ont pourtant découvert que l’Algérien de 23 ans qu’ils croyaient à la veille de boucler son master avait interrompu ses études sans les prévenir et fait un mystérieux voyage en Turquie. Au cœur de cette autre vie en catimini, une convertie placée en garde à vue et relâchée vendredi faute de charges. Seule femme de Saint-Dizier à porter le voile intégral, cette mère de deux garçonnets vit séparée du père de ses fils, en marge. Sa « burqa noire » fait peur aux enfants, aux parents d’élèves et aux enseignants, qui s’en sont plaints à la mairie et au commissariat. À la mosquée, sa tenue a été jugée provocatrice. La silhouette sombre a cessé de fréquenter les cours d’arabe et la prière. Même si l’enquête a établi que cette Brestoise de 25 ans était une intime de Sid Ahmed Ghlam, Karima répète, comme pour s’en convaincre, que son frère est « célibataire », que les liens étaient rompus. « Elle est tombée amoureuse de lui mais il n’a pas souhaité donner suite à la relation. S’il était avec elle, je l’aurais su. »