Attentat à la voiture-bélier de Toronto, par Alek Minassian : j’ai une piste sérieuse ! 24 avril
Et… oui, c’est toujours la même : le malade mental au clavier – son « arme » – qui dès le mois d’août 2009 disait publiquement préférer écraser avec sa voiture tous ceux qui le dérangeaient, notamment les victimes de harcèlement moral en entreprise qu’il harcelait depuis un an sur les sites d’information Rue89 et Le Post et calomniait aussi sur son propre blog sans aucune modération, dont moi-même, plutôt que d’en attendre des « emmerdements » semblables à ceux dont il se plaignait encore dans sa toute dernière publication, du 16 avril 2018, m’a bien amené deux jours plus tard, soit le 18 avril 2018, entre 5h36 et 6h21, un lecteur inattendu de Toronto :
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J’avais également remarqué ces derniers jours dans les statistiques de ce blog, comme avant de précédentes attaques, notamment celle du 14 juillet 2016 à Nice, plusieurs autres arrivées de lecteurs inhabituels, en provenance, par exemple, de Tunisie, Turquie, Algérie, Maroc, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Italie et Québec, m’indiquant que le malade mental au clavier – son « arme » - avait bien remonté ses troupes après avoir encore perdu un procès contre moi, le 11 avril 2018.
Cela ne cessera jamais tant que la justice française n’aura pas dit clairement que cet individu et ses complices ne cessent de mentir et d’inventer n’importe quoi pour me calomnier et se présenter mensongèrement comme mes victimes, ce qu’ils ne sont pas et n’ont jamais été.
Ce sont mes proches et moi-même qui depuis le début en avons toujours été victimes.
Et bien évidemment, cela continue.
Toronto : une voiture-bélier renverse des piétons, dix morts
- Par Le figaro.fr AFP agence
- Mis à jour le 24/04/2018 à 09:50
- Publié le 23/04/2018 à 21:13
VIDÉOS – Une camionnette blanche a fauché des piétons sur plusieurs centaines de mètres lundi à la mi-journée. Quinze personnes ont également été blessées. Selon les autorités, l’acte était délibéré mais sans doute pas de nature terroriste.
La scène de crime semble interminable. À Toronto, sur près de deux kilomètres jonchés de cadavres, de débris et même d’une paire de chaussures abandonnées, une camionnette blanche a semé lundi la mort en pleine journée (aux alentours de 13h30) et en pleine ville, faisant dix morts et quinze blessés. Les citadins étaient alors en pleine pause déjeuner, profitant du soleil printanier sur l’une des artères commerçantes les plus fréquentées du pays.
» LIRE AUSSI – Toronto: le bilan passe à 10 morts, la police évoque un acte «délibéré»
Le chauffeur, Alek Minassian, a été interpellé 26 minutes après le début du triste événement. Selon le chef de police de la ville, il a agi de manière «délibéré». L’homme n’est pas connu des services de police. Les autorités ont exclu la piste d’une attaque contre «la sécurité nationale» en laissant entendre qu’il s’agissait d’un acte isolé. Le niveau d’alerte du pays n’a pas été rehaussé.
Un jeune homme de 25 ans
Sur la vidéo de son arrestation, Alek Minassian, apparaît debout, au côté de la camionnette, faisant face avec agressivité à un policier armé, qui fait lui preuve d’un sang-froid exceptionnel. Le chauffeur semble alors pointer un objet vers le gardien de la paix, qui lui intime de se coucher. Il répond «kill me!», (tue-moi!), «shoot me in the head!» (tire-moi dans la tête!) ou encore «I’ve got a gun in my pocket» (j’ai un pistolet dans ma poche). Il mime plusieurs gestes menaçants, faisant semblant de sortir une arme cachée. Il finit par jeter l’objet qu’il a dans la main et se fait menotter. Il n’était en réalité pas armé.
Alek Minassian est âgé de 25 ans et originaire du nord de Toronto. Sa page Linkedin (maintenant désactivée) mentionnait qu’il est étudiant. Cette dernière indiquait qu’il a développé une application pour smartphone, en 2014, permettant de trouver des places de parking libre à Toronto. Ses anciens camarades de classe ne se souviennent pas de quelqu’un de politiquement ou religieusement engagé, plutôt comme quelqu’un ayant des problèmes dans ses relations sociales. Certains ne le croyaient pas capable de conduire, encore moins de commettre l’acte dont il est aujourd’hui accusé. Sur les réseaux sociaux, certains évoquent la piste d’un homme n’aimant pas les femmes à cause d’un célibat prolongé, mais cette piste, qui trouve son origine dans la capture d’écran d’un statut Facebook non authentifié, reste à confirmer.
«À vive allure»
Les témoins qui ont vu le véhicule remonter la rue, sont particulièrement choqués. Il «écrasait tout, il a détruit un banc, (…) on peut voir exactement où il est passé à cause des traces de pneus», a décrit à la chaîne de télévision CP24 Jamie Eopni, un témoin. Le chauffeur «ne semblait pas réellement faire attention où il allait ou à ce qu’il faisait».
«J’ai vu une camionnette blanche monter sur le trottoir en écrasant des gens (…) projetés en l’air un par un, et (le chauffeur) rouler à vive allure», a ajouté un second témoin, Alex Shaker, à la chaîne de télévision CTV. La camionnette blanche de location ayant servi de véhicule bélier apparaît avec l’avant de la carrosserie défoncé, arrêtée sur un trottoir d’une grande artère de la ville entourée de véhicules de police. Des ambulances et des véhicules de police étaient déployés sur plusieurs centaines de mètres d’intervalles, et plusieurs personnes étaient évacuées sur des brancards, selon des images aériennes des télévisions canadiennes.
«J’ai entendu crier, hurler, je me suis retourné et j’ai vu cette camionnette descendre la rue», raconte Rocco Cignielli. «Le conducteur faisait des zigzags, sur le trottoir, sur la chaussée, il continuait à rouler.» Cet homme de 42 ans, qui travaille dans le service clients d’une enseigne commerciale, voit alors des blessés sur le sol: «On leur faisait des massages cardiaques, deux d’entre eux sont morts là, sous mes yeux.»
Le G7 de la Sécurité publique au même moment à Toronto
«Nos pensées sont avec tous ceux affectés», a déclaré le premier ministre Justin Trudeau devant la Chambre des Communes. «Mes pensées sont avec ceux qui ont été frappés par cet évènement et avec les secouristes», a déclaré le maire de la plus grande ville canadienne, John Tory. «Pour le moment, nous n’avons pas connaissance de ce qui s’est passé ou de ce qu’il y a derrière», a-t-il ajouté. Arrivé à Toronto ce lundi soir, le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb, a indiqué accueillir «avec gravité les événements» survenus un peu plus tôt.
Cet accident intervient alors que Toronto accueille une réunion des ministres de la Sécurité publique du G7, après avoir été l’hôte ce week-end de la rencontre des ministres des Affaires étrangères des sept pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada).
Toronto: la police cherche le mobile de l’attaque à la camionnette qui a fait 10 morts
Par AFP , publié le 24/04/2018 à 12:28 , mis à jour à 12:55
Toronto (Canada) – La police canadienne s’interrogeait mardi sur le mobile d’une attaque à la camionnette dont le conducteur a foncé de manière « délibérée » dans la foule lundi à Toronto, faisant 10 morts et 15 blessés.
Le conducteur de la camionnette de location a été rapidement arrêté et identifié comme Alek Minassian, âgé de 25 ans et originaire de Richmonds Hills en banlieue nord de Toronto, selon la police.
Il devait comparaître devant un tribunal mardi à 10H00 locales (14H00 GMT), selon les médias canadiens. Les autorités privilégient la thèse d’un acte isolé ne visant pas la « sécurité nationale » du Canada.
« Cet acte semble clairement délibéré« , a déclaré Mark Saunders, chef de la police de la plus grande ville canadienne qui accueillait au même moment les ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité publique des pays du G7. La réunion se poursuivra comme prévu mardi, a assuré la chef de la diplomatie canadienne, Chrystia Freeland.
« J’ai été profondément attristé d’apprendre l’attentat tragique et insensé survenu à Toronto« , a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau lundi soir dans un communiqué.
Le terme « attentat » employé en français par le Premier ministre ne suggère pas « une connexion terroriste de nature à menacer la sécurité nationale« , a précisé à l’AFP son cabinet.
« Les informations disponibles à ce stade indiquent que cet événement ne semble aucunement lié à la sécurité nationale« , a pour sa part déclaré le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale.
C’est vers 13H26 locales (17H26 GMT) que la police a été avertie qu’une camionnette blanche de location renversait des piétons en fonçant sur les trottoirs de la rue Yonge, à une heure de forte affluence et sous un grand soleil printanier.
Le conducteur a été arrêté 26 minutes plus tard, après avoir ensanglanté la rue Yonge sur environ un kilomètre. Cette rue commerçante est « l’une des plus fréquentées du pays« , a relaté le chef de la police.
Deux Sud-Coréens figurent parmi les personnes tuées, a indiqué à l’AFP un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères.
L’interrogatoire en cours du chauffeur devait permettre de déterminer « le mobile exact » du conducteur de la camionnette blanche, a indiqué la police.
« Le conducteur faisait des zigzags, sur le trottoir, sur la chaussée, il continuait à rouler« , a décrit à l’AFP Rocco Cignielli.
La camionnette s’est finalement immobilisée, l’avant de la carrosserie endommagé. Son conducteur, un homme corpulent, apparaît sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, debout, au côté de la camionnette, faisant face avec agressivité à un policier armé.
Le chauffeur, qui semble alors pointer un objet vers le gardien de la paix avant de s’en débarrasser et de se faire menotter, n’était pas armé, a indiqué M. Saunders.
- ‘L’enquête sera longue’ -
Les témoins ont raconté à l’AFP avoir vu les piétons être balayés les uns après les autres par le véhicule-bélier lancé à vive allure.
« J’ai d’abord pensé à une livraison, mais il allait très vite, sur le trottoir« , a décrit Nana Agyeman-Badu, un chauffeur de 56 ans. Il a alors vu une femme se faire projeter contre un abribus, dont « les vitres éclatent en morceaux et s’effondrent » sur la victime, inconsciente, avant de se porter à son secours.
Mais la camionnette a poursuivi sa course, « encore, encore et encore« . Elle a renversé une bouche à incendie, des distributeurs de journaux.
Des ambulances et des véhicules de police ont rapidement été déployés et le secteur a été bouclé par les forces de l’ordre.
Cette partie de la capitale économique canadienne « va être fermée pour plusieurs jours (car) l’enquête sera longue avec plusieurs témoins à entendre et beaucoup d’images de caméras de surveillance à regarder« , a averti Peter Yuen, chef adjoint de la police de Toronto.
« Ce tragique événement ne représente pas qui nous sommes (…) et mes pensées sont avec ceux qui ont été frappés« , a déclaré le maire de Toronto John Tory.
La Maison Blanche a adressé ses « pensées et prières aux familles des victimes » et offert au gouvernement canadien « toute l’aide nécessaire« . Le président français Emmanuel Macron, en visite d’État à Washington, a exprimé pour sa part sa « profonde solidarité au peuple canadien« .
Ces faits rappellent les modes opératoires d’attaques à la voiture-bélier dans plusieurs grandes villes, comme New York, Barcelone, Londres ou Nice, où des jihadistes présumés à bord de véhicules ont fauché mortellement des piétons.