Qu’est-ce que la Direction Interministérielle du Numérique et du Système d’Information et de Communication de l’Etat ?

Pour répondre à cette question, je ne me casse pas la tête, je colle ci-dessous les fiches Wikipédia qui vont bien en précisant à l’ensemble de mes lecteurs, surtout les plus réguliers, que cette Direction fait partie des leurs, c’est-à-dire qu’elle me lit régulièrement depuis plusieurs années, probablement sur dénonciations. Je voyais déjà assez souvent la Direction Interministérielle des Systèmes d’Information et de Communication parmi mes lecteurs de blog avant qu’elle ne se transforme et change d’appellation, ce n’est donc pas nouveau.

Puisqu’en ce moment même elle s’intéresse derechef à plusieurs de mes écrits, je me permets de lui signaler, d’une part, que ceux-ci ne sont pas forcément le fidèle reflet de ce que je sais faire ni de tout ce que je pourrais dire ou écrire si je n’étais pas constamment plus ou moins contrainte ou forcée par les cybercriminels qui me violent au quotidien depuis maintenant une bonne dizaine d’années, et d’autre part, qu’étant moi-même spécialisée en conception de systèmes d’information, je parle couramment numérique et suis bien évidemment toujours ouverte à toute discussion sérieuse. Je n’évite que les pervers. Ma langue maternelle est le français et j’ai aussi quelques notions de brestois, bien utiles par les temps qui courent.

A bon entendeur…

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Direction_interminist%C3%A9rielle_du_num%C3%A9rique_et_du_syst%C3%A8me_d%27information_et_de_communication_de_l%27%C3%89tat

Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État

 

La direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC) est une direction placée sous l’autorité du Premier ministre, au sein de l’administration publique française, chargée de coordonner les actions des administrations en matière de systèmes d’information.

Elle est considérée comme la direction des systèmes d’information de l’État français.

Histoire

Le 21 septembre 2015, le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique prend suite à la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication. Il comprend deux directions : la direction interministérielle pour l’accompagnement des transformations publiques et la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat1.

Le 20 novembre 2017, le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique est supprimé, et la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat est désormais placée, par délégation du Premier ministre, sous l’autorité du ministre chargé du numérique et rattachée au secrétaire général du Gouvernement. Le ministre chargé de la réforme de l’Etat en dispose2.

Rôle

  • Oriente, anime et coordonne les actions des administrations de l’État visant à améliorer la qualité, l’efficacité, l’efficience et la fiabilité du service rendu par le système d’information et de communication de l’État et ceux des autres autorités administratives.
  • Promeut l’innovation en matière de technologies de l’information et de la communication.
  • Contribue, avec les administrations de l’État, à l’ouverture des données publiques. Elle veille à ce que ces systèmes concourent de manière cohérente à simplifier les relations entre les usagers et les administrations de l’État et entre celles-ci et les autres autorités administratives.
  • Organise et pilote la conception et la mise en œuvre des opérations de mutualisation entre administrations de l’État, ou entre celles-ci et d’autres autorités administratives, de systèmes d’information ou de communication d’usage partagé.
  • Organise et anime la concertation nécessaire à l’évolution des référentiels généraux d’interopérabilité et d’accessibilité, des modèles de données de référence et des modèles d’échange et, en liaison avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, du référentiel général de sécurité.
  • Contribue, par les réponses apportées aux besoins propres de l’État en matière de technologies de l’information et de la communication, à promouvoir l’innovation et la compétitivité dans ce secteur de l’économie nationale.
  • Contribue à la définition des positions françaises dans les instances internationales et communautaires compétentes en matière de normalisation, d’industrialisation, de commercialisation et d’usage des technologies de l’information et de la communication, et d’affectation des fréquences.
  • Contribue, avec le service des achats de l’État, à définir les règles et procédures applicables pour l’externalisation, la sous-traitance et l’achat de matériels, logiciels et prestations de services concourant à l’établissement ou à l’exploitation des systèmes d’information et des réseaux et services de communications électroniques des administrations de l’État.
  • Contribue, avec la direction générale de l’administration et de la fonction publique, à définir les processus et les règles spécifiques de gestion des personnels des administrations de l’État dans les métiers des technologies de l’information et de la communication.

Réalisations opérationnelles de la DISIC puis de la DINSIC

Plusieurs interviews ou interventions publiques3,4 de son directeur, ainsi que le dossier sur le site du gouvernement5 permettent de cerner les premiers chantiers :

  • la création d’un réseau interministériel de l’État, pour remplacer les réseaux des ministères et améliorer la sécurité. C’est le résultat d’une décision du Conseil des ministres du 25 mai 20116 ;
  • la modernisation des centres informatiques, pour mettre en commun les moyens des ministères et développer l’usage de l’informatique en nuage au sein de l’administration ;
  • l’accompagnement, sur le plan des systèmes d’information, des réformes organisationnelles de l’État sur le territoire (« réforme de l’administration territoriale de l’État »7). Cela consiste à harmoniser et mettre en commun les systèmes d’informations locaux issus des différents ministères concernés et adapter les organisations locales.

Plusieurs documents cadres sont également publiés par la DISIC :

  • le cadre stratégique commun du système d’information de l’État, diffusé par circulaire du Premier Ministre, définit la stratégie d’évolution du système d’information de l’État, et demande aux ministères de s’y conformer ;
  • le cadre commun d’urbanisation, définit des bonnes pratiques en matière d’architecture d’entreprise pour les ministères8 ;
  • la circulaire sur l’usage du logiciel libre dans l’administration encourage les ministères à l’adoption des logiciels libres9 ;
  • la synthèse des contrats de progrès ministériels 2013-201510.

La DINSIC propose de systématiser l’usage de la méthode d’analyse de la valeur MAREVA sur tous les nouveaux projets dans tous les ministères.

Elle opère aussi FranceConnect. C’est un dispositif qui permet à chacun de s’identifier et s’authentifier sur un site web via un bouton FranceConnect.

On mentionnera également des travaux de modernisation de la gestion des ressources humaines dans le domaine informatique, de travaux budgétaires, et d’opérations de sécurisation de grands projets informatiques en cours.

Liste des directeurs

Notes et références

  1. Décret no 2015-1165 du 21 septembre 2015 relatif au secrétariat général pour la modernisation de l’action publique [archive]
  2. Décret no 2017-1584 du 20 novembre 2017 relatif à la direction interministérielle de la transformation publique et à la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat [archive]
  3. http://www.acteurspublics.com/article/13-04-11/les-3-chantiers-du-directeur-informatique-de-l-etat [archive]
  4. http://www.entreprises-et-cultures-numeriques.org/role-du-si-dans-la-transformation-de-l-etat-pourquoi-une-disic/ [archive]
  5. http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-systeme-d-information-de-l-etat-se-transforme [archive]
  6. http://www.elysee.fr/president/les-actualites/conseil-des-ministres/comptes-rendus/2011/compte-reandu-du-conseil-des-ministres-du-25-mai.11448.html [archive]
  7. http://www.interieur.gouv.fr/reate/Recueil_textes_reate_v_3.pdf [archive]
  8. « Urbanisation du système d’information de l’État | Les documents de référence du S.I. de l’État » [archive], sur references.modernisation.gouv.fr (consulté le 27 janvier 2016)
  9. http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/09/cir_35837.pdf [archive]
  10. Synthèse des contrats de progrès ministériels 2013-2015 [archive]
  11. « Henri Verdier à la tête de la nouvelle Direction interministérielle du numérique (DINSIC) » [archive], sur www.nextinpact.com (consulté le 27 janvier 2016)

Voir aussi

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Direction_interminist%C3%A9rielle_des_syst%C3%A8mes_d%27information_et_de_communication

Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication

 

La direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC) était la direction des systèmes d’information (DSI) de l’État français. Créée le 21 février 20111, elle fusionne en septembre 2015 avec Etalab pour devenir la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC).

Rôle

Ses objectifs étaient :

  • définir un cadre stratégique cohérent pour l’évolution des systèmes d’information dans l’administration ;
  • élaborer un cadre de performance, le mettre en œuvre et le suivre ;
  • piloter des opérations de mutualisation d’infrastructures ;
  • maîtriser les projets à fort enjeu dans un rôle d’audit et d’alerte.

Elle concrétise une décision du comité de modernisation des politiques publiques n°5, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques.

Le décret, dans son article 4, précise que la DISIC reprend le rôle de pilotage (dévolu jusqu’alors à la DGME et hérité de l’Agence pour le développement de l’administration électronique) :

Un arrêté, en date du 4 juin 2011, rend obligatoire la consultation de la DISIC pour tous les projets informatiques importants dans les administrations2.

Notes et références

  1. décret du 21 février 2011 [archive]
  2. Arrêté du 1er juin 2011 pris pour l’application de l’article 7 du décret n° 2011-193 du 21 février 2011 portant création d’une direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat (lire en ligne [archive])

Voir aussi

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Verdier

Henri Verdier

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Verdier.
Henri Verdier
20130319HenriVerdier 001.jpg
Henri Verdier en 2013.
Fonctions
Directeur
Etalab
2013-2015
Séverin Naudet (d)
Laure Lucchesi (d)
Président
Cap Digital
2008-2013
Manager général (en)
Odile Jacob Multimédia (d)
1995-2007
Biographie
Naissance
      (49 ans)

Toulouse

Nationalité
Formation
École normale supérieure (à partir de 1988)
Activité
Autres informations
Membre de
Conseil scientifique de Wikimédia France (d) (2015)
Site web
Distinctions

modifiermodifier le codemodifier WikidataDocumentation du modèle

Henri Verdier, né le 24 novembre 1968 à Toulouse1, est un entrepreneur et spécialiste du numérique français.

Directeur interministériel du numérique et du système d’information de l’Etat français, il est également administrateur général des données (AGD).

Biographie

Formation

Henri Verdier est ancien élève de l’École normale supérieure2 (promotion S1988)3, titulaire d’une licence en philosophie, d’un magistère en biologie et d’un diplôme d’études approfondies en sociologie4.

Carrière

Il fut en 1995 le cofondateur et le directeur général de la société Cred-M, devenue Odile Jacob Multimédia4, où il développe notamment avec Georges Charpak un ensemble de supports pédagogiques pour La Main à la pâte.

En 2007, il rejoint Lagardère Active comme directeur chargé de l’innovation. En 2009, il rejoint l’Institut Télécom comme directeur de la prospective, chargé de la création du think tank « Futur numérique »5 (Fondation-telecom). En 2010, il fonde, avec Jean-Michel Lasry, Pierre-Louis Lions et Olivier Guéant, la société MFG-Labs6, qu’il quitte en 2012, et qui est acquise par Havas Media en mai 20137.

Membre fondateur du pôle de compétitivité Cap Digital, il en exerça la vice-présidence de 2006 à 2008, avant de le présider de 2008 à janvier 2013.

De janvier 2013 à septembre 2015, il dirige Etalab, le service du premier ministre chargé de l’ouverture des données publiques8. Sous sa direction, Etalab a développé une nouvelle version9,10, inaugurée le 18 décembre 2013, du portail d’open data français « data.gouv.fr », qui héberge de nombreuses données publiques. Cette version, qui autorise les citoyens à enrichir les données publiques ou à partager leurs propres données11, a été qualifiée par le blog TechPresident de « première mondiale »12.

Par arrêté du Premier ministre en date du 16 septembre 2014, il est nommé Administrateur Général des Données13,14.

En conseil des ministres du 23 septembre 2015, il est nommé directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Cette nouvelle direction, qui allie les fonctions d’une DSI et une mission de transformation numérique. Poursuivant l’engagement de la mission Etalab au service de l’ouverture du code [archive], des données et des algorithmes, la DINSIC jette les fondamentaux de « l’Etat Plateforme » (France Connect [archive], api.gouv.fr [archive], Base nationale adresse [archive]) et promeut au sein de l’Etat une stratégie de réinternalisation de ressources et de recours aux méthodes agiles qui s’exprime par exemple par le développement rapide de l’incubateur de « Start-up d’Etat » : Beta.gouv.fr [archive].

Ancien membre du conseil scientifique de l’Institut Mines-Télécom15, Henri Verdier est membre du comité de prospective de l’ARCEP16, du Comité de prospective de la CNIL17 et de la Commission innovation 2030.

Il est membre du conseil scientifique de Wikimédia France18.

Ouvrages

      • Avec Nicolas Colin, L’Âge de la multitude : entreprendre et gouverner après la révolution numérique (Armand Colin, Paris, 2012, réédité 2015)19
      • Avec Pierre Pezziardi, Des Startup d’Etat à l’Etat plateforme (Fondation pour l’innovation politique, Paris, 2017)20

Contributions à des ouvrages collectifs

La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en. (juin 2016)
      • L’Etat en mode Start-Up, Le nouvel âge de l’action publique, (Eyrolles, Paris, mai 2015).
      • Numérique et Libertés : un nouvel âge démocratique, Rapport n° 3119, Assemblée nationale, octobre 2015.
      • Big, fast & open data. Décrire, décrypter et prédire le monde, FYP Editions, Paris, 2014.
      • La Métamorphose numérique vers une société de la connaissance et de la coopération, Éditions alternatives, 2013.
      • L’innovation, un enjeu majeur pour la France, rapport pour le Ministère du redressement productif et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, avril 201321
      • Le Dictionnaire politique d’Internet du numérique (Éditions La Tribune, Paris, 2010)
      • TIC 2025 : Les Grandes Mutations (FYP Éditions, Paris, 2010)
      • New Age to New Edge (Orange Institute, San Francisco, 2010)

Distinctions

      • Henri Verdier a été lauréat du prix Roberval en 1999, avec Georges Charpak et l’ensemble de son équipe.
      • Il est chevalier dans l’ordre national du mérite (promotion mai 2010)22 et Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres (promotion juillet 2014)23.

Notes et références

  1. « Henri Verdier » [archive], sur whoswho.fr, 2011.
  2. Club des Normaliens dans l’Entreprise : Henri Verdier [archive]
  3. http://www.archicubes.ens.fr/lannuaire#annuaire_chercher?identite=Henri+Verdier [archive].
  4. a et b http://www.lesbiographies.com/#/Biographie/VERDIER-Henri,202309 [archive].
  5. Fiche de présentation du Think Tank « Futur numérique » [archive] (PDF 2p) par la fondation Telecom
  6. http://www.mfglabs.com [archive]
  7. « Havas Media acquiert MFG-Labs », Frenchweb.fr,‎ 5 juin 2013 (lire en ligne [archive])
  8. Discours du Premier ministre devant les acteurs du web [archive], gouvernement.fr
  9. http://data.blog.lemonde.fr/2013/12/18/data-gouv-fr-nouvelle-formule-nouvelles-ambitions/ [archive]
  10. https://www.lopinion.fr/19-decembre-2013/open-data-debuts-l-anti-colbertisme-a-francaise-7354 [archive]
  11. http://www.liberation.fr/economie/2014/01/19/la-france-premier-pays-a-aller-au-bout-de-la-logique-de-l-open-data_973967 [archive]
  12. A “World First”: France’s Data.Gouv.Fr Opens Platform To Citizen Submissions [archive]
  13. « Décret n° 2014-1050 du 16 septembre 2014 instituant un administrateur général des données » [archive], sur legifrance.gouv.fr, 17 septembre 2014 (consulté le 20 septembre 2014)
  14. Le Blog de l’Administrateur général des données [archive]
  15. Le conseil scientifique [archive], mines-telecom.fr
  16. Comité de prospective de l’ARCEP [archive]
  17. Comité de prospective de la CNIL [archive]
  18. https://www.wikimedia.fr/conseil-scientifique/ [archive].
  19. Le Blog de l’Age de la multitude [archive]
  20. Note de la Fondapol [archive]
  21. Rapport Beylat-Tambourin [archive]
  22. JO Présidence de la République Ordre national du Mérite [archive]
  23. [1] [archive]

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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