Jean-Luc Mélenchon trahi par ses alliés du NPA ?

C’est une hypothèse que j’émets depuis dimanche :

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/10/21/pourquoi-jean-luc-melenchon-est-il-lache-par-mediapart/

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/10/22/jean-luc-melenchon-estime-illegale-la-perquisition-du-siege-de-la-france-insoumise/est guère surprenant

Le NPA a publié hier un second article sur les perquisitions de mardi 16 octobre 2008 :

https://npa2009.org/actualite/politique/melenchon-partout-justice-nulle-part

Ce parti et ses militants, qui pourraient craindre de perdre tout à coup leur qualité d’intouchables, comme Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise la semaine dernière, s’en inquiètent, ce qui n’est guère surprenant, et reprochent désormais très clairement au « personnage Mélenchon » devenu subitement « hors de contrôle » d’avoir quasi justifié a posteriori ou du moins fait oublier par ses réactions démesurées et totalement inacceptables, des outrances et violences pourtant habituelles chez ses alliés de la gauche « radicale », un déploiement de force qui selon eux aurait été disproportionné et pourrait maintenant les frapper eux aussi.

Ceci étant, le NPA ne remet en cause ni la légalité ni la légitimité des perquisitions dans leur principe, et dénonce le traitement réservé par Mélenchon aux journalistes qui le dérangent, particulièrement sa « campagne haineuse contre Mediapart ».

Mélenchon se trouve là qualifié de « problème »… exactement comme Joël Roma à l’automne 2005 lorsqu’il fut simultanément viré comme un malpropre de l’association AC ! Brest dont il était pourtant le président depuis le printemps 2004 et de la section brestoise de la LCR dont il faisait partie depuis l’année 1999 en raison de ses « dérives » en faveur des chômeurs, précaires et exclus alors qu’il refusait de m’exclure de l’association AC ! Brest comme l’exigeait sa chef Josette Brenterch depuis le mois de décembre 2004.

Comme d’habitude, la LCR avait d’autres combats à mener…

En ce qui concerne le déploiement policier de mardi 16 octobre 2018 qu’elle juge aujourd’hui « disproportionné », l’Express a publié hier les précisions rapportées ci-dessous.

Mais surtout, un des blogueurs de Mediapart a publié mardi une analyse allant dans le sens de ce que j’écris moi-même depuis dimanche, et qu’il ne m’en voudra pas de recopier ci-dessous intégralement, vu que cet article pourrait ne pas rester très longtemps sur son site d’origine.

 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/les-dessous-des-perquisitions-visant-melenchon_2044054.html

Les dessous des perquisitions visant Mélenchon

 

Par Laurent Léger, publié le 24/10/2018 à 10:26 , mis à jour à 10:35
Jean-Luc Mélenchon, leader du parti d'extrême-gauche "La France Insoumise", à Paris le 19 octobre 2018

Jean-Luc Mélenchon, leader du parti d’extrême-gauche « La France Insoumise », à Paris le 19 octobre 2018afp.com/Eric FEFERBERG

Aux côtés de 64 policiers et gendarmes, neuf procureurs avaient été dépêchés pour garantir la bonne application de la loi.

 

Resté placide, voire impassible face à la violence verbale de Jean-Luc Mélenchon, le 16 octobre devant le siège de la France Insoumise, alors que ses collègues étaient en train de perquisitionner, le gendarme barbu affecté à la direction centrale de la police judiciaire a été salué chaleureusement lors de son retour au bureau, à Nanterre. La vidéo qui a tourné en boucle a rendu le fonctionnaire célèbre.

 

Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition au siège de LFI le 16 octobre, face à un gendarme resté impassible.

Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition au siège de LFI le 16 octobre, face à un gendarme resté impassible.TMC

Dans leur « coup de force » – selon les mots de la procureure générale de Paris Catherine Champrenault – contre la justice et la police, Mélenchon et ses proches ont dénoncé l’ampleur des opérations menées le 16 octobre, comparées à une mission « antiterroriste ». En tout cas, comme confient plusieurs sources judiciaires, l’avocat du député est venu vérifier sur place si tout se passait bien à son domicile, ce qui n’arrive jamais au cours de perquisitions menées dans le cadre du terrorisme. L’homme de loi n’a pas fait d’observations sur la légalité de l’opération menée dans le cadre de deux enquêtes préliminaires, l’une sur les comptes de campagne de Mélenchon en 2017, l’autre sur des emplois présumés fictifs d’assistants parlementaires européens.

16 lieux distincts perquisitionnés

Histoire de montrer que l’opération était surdimensionnée, le chiffre d’une cinquantaine de policiers mobilisés pour l’arrestation de Redoine Faïd a été ressorti, notamment sur les réseaux sociaux par des militants insoumis et par Franz-Olivier Giesbert sur LCI. En réalité, contrairement à ce qui a été martelé de-ci de-là, 64 policiers et gendarmes de l’office anti-corruption – dont une dizaine d’experts en informatique de la DCPJ – ont permis au parquet de Paris de perquisitionner simultanément 16 lieux distincts : soit plus que pour arrêter le bandit le plus recherché de France en train de dormir dans un appartement de banlieue, mais bien moins qu’une centaine de policiers mobilisés en 2016 dans le dossier de fraude fiscale contre Google. « Il ne faut pas oublier que pour perquisitionner un parti ou une société il faut un grand nombre de policiers, les lieux étant vastes et accueillant plus de personnes que dans un appartement privé », souligne une source judiciaire.

Fait exceptionnel, le parquet avait mobilisé 9 substituts afin d’assister aux opérations sur 5 points. Car dans les dossiers les plus sensibles, les juges d’instruction ou membres du parquet se déplacent . Dans l’affaire Lactalis, une demi-douzaine avaient ainsi été répartis dans diverses usines ou bureaux… « Normalement, notre présence permet d’apporter des explications. Quand on peut se parler normalement… », conclut un juge.

 

https://blogs.mediapart.fr/alberteins/blog/231018/jean-luc-melenchon-je-fais-le-point

Jean-Luc Mélenchon : JE FAIS LE POINT

 

Retour en vidéo sur la semaine écoulée et sur les articles de presse publiés récemment contre la France insoumise
JE FAIS LE POINT © JEAN-LUC MÉLENCHON

 

Médiapart est une mascarade de participatif et Plenel se sert de certains abonnés à l’insu de leur plein gré pour l’aider dans sa tâche de destruction de Jean-Luc Mélenchon et France Insoumise. On y trouve de nombreux billets/commentaires concernant Mélenchon dignes des pires sites d’extrême droite. Par contre si ces mêmes abonnés font la même chose sur des sujets plus futiles, ils sont immédiatement sanctionnés.

Le commentaire de  SYCOPHANTE  sur cet article : Nous ne lâcherons pas les exigences d’enquêtes sur le financement de la vie politique

« MM. Arfi, Deléan et Rouget n’ont fait aucune enquête sérieuse : ils se sont contentés d’écrire ce que la police leur a dit et trouvé quelqu’un qui a confirmé ses dires. 

L’objet de cet article était de révéler la liaison de JLM avec Chirikou laquelle était connue des intéressés depuis des années. En parfaits Tartuffe ils ont joué les étonnés.

C’est une entorse grave à la déontologie du journalisme qu’aucun journaliste digne de ce nom ne peut cautionner. Aucun media n’a repris ce prétendu scoopexcepté les Inroks, ce qui prouve que tous n’ont pas les mêmes pratiques nauséabondes que Mediapart. Il a fallu attendre que JLM réponde sur son blog pour que certains autres reprennent ensuite cette information relevant de la vie privée.

Il peut être admis de faire part de la vie privée d’un homme politique si celle-ci interfère avec ses activités politiques au point qu’elle est susceptible d’éclairer certaines dérives ou illégalités auxquelles il se serait livré. On peut estimer que la triple casquette de Mme Chirikou relève d’un mélange des genres peu sain.

Mais tant que l’on n’aura pas démontré que celle-ci a bénéficié d’une sur-rémunération de la part de la campagne de JLM, il n’y a aucune raison de faire état de leur liaison, sinon pour faire accroire qu’en raison de cette liaison, tel est bien le cas.

De surcroît, alors que les mêmes soupçons existaient lorsque Mediapart a publié il y a plusieurs mois son article sur les comptes de campagne de JLM et qu’ils connaissaient l’existence de cette liaison, ils n’en ont alors rien dit.

Ils n’ont rien de plus à dire au sujet desdits soupçons, mais cette fois ils font état de cette liaison. L’article de vendredi atteste donc d’une volonté, non d’informer sur un sujet légitime, mais bien de nuire à JLM et à son mouvement. 

 Mediapart est un journal indépendant. Mais ce journal est l’instrument du combat idéologique de son président et premier actionnaire, c’est à dire Plénel.

« Du contre pouvoir à l’abus de pouvoir » : tel était le sous titre de « la face cachée du Monde » de Péan et Cohen qui, il y a 15 ans, détaillait de façon dévastatrice la façon dont le trio Minc-Colombani-Plénel se servait du Monde pour atteindre leurs objectifs personnels et, dans le cas du dernier cité, d’assouvir ses haines personnelles qui se sont toujours portées sur les Républicains de gauche. Je recommande à tous cet ouvrage difficilement trouvable car, à défaut de répondre aux critiques qui y étaient contenues, le Monde a obtenu qu’il ne soit pas réimprimé lors d’une transaction confidentielle.

A l’époque, le Républicain de gauche cible de Plénel était Chevènement dont Le Monde exigeait qu’il fut viré par Jospin. Aujourd’hui, comme depuis longtemps, c’est Mélenchon. Dans son combat idéologique, Plénel n’a jamais hésité sur les moyens et les méthodes, qu’en bon trotskyste, il utilisait dans les AG du Monde pour convaincre ses collègues d’approuver la prise de contrôle par le trio et dont le Monde ne s’est jamais vraiment remis. Avant hier, il roulait pour Balladur car mieux vaut à ses yeux une bonne droite qu’une gauche républicaine puisqu’il a la République en horreur. Hier, il roulait pour Hollande, non parce qu’il le tenait pour un dirigeant valable, mais parce qu’Hollande élu, c’était l’assurance d’avoir des canaux d’information privilégiés. C’est un très proche de Hollande qui est d’ailleurs l’avocat de Mediapart.

En 2017, Plénel a roulé pour Macron, dezinguant tous ses concurrents potentiels de deuxième tour et survalorisant celui qui pouvait prendre des voix à Mélenchon, c’est à dire Hamon. Avant le premier tour, il émettait le vœu que des six seconds tours possibles, se qualifient Mélenchon et Macron., autrement dit le seul second tour où Melenchon était qualifié mais qu’il ne pouvait pas gagner. Ensuite, Plénel qui avait, depuis des mois, expliqué que le FN était aux portes du pouvoiret alors qu’au mieux pour elle, Le Pen faisait 41% dans un sondage, a tout fait pour que Macron, dont la qualification pour le second tour était synonyme de victoire, obtienne le score le plus élevé possible, tout en sachant parfaitement que plus son score serait élevé, plus la majorité de Macron serait écrasante à l’Assemblée Nationale.

Si j’écris Plénel plutôt que Mediapart, c’est parce que c’est la même chose. Il n’y a pas de rédacteur en chef à Mediapart. L’aimable Bonnet avait le titre de directeur éditorial et son poste a été scindé en deux depuis qu’il ne l’est plus. Le véritable patron, le seul patron de Mediapart, c’est Plénel qui, pas plus qu’hier au Monde, ne partage aujourd’hui le pouvoir à Mediapart. Et l’ADN de Mediapart, c’est le trotskisme. Cet abruti de Xavier Bertrand a dit qu’il s’agissait d’une officine aux méthodes fascistes. Bien qu’ayant été relaxé en première instance puis en appel (ce dont Mediapart ne s’est pas vanté s’agissant de ce deuxième jugement), Bertrand se trompait : il s’agit bien plutôt d’une officine trotskyste.

C’est ce qui explique des choses incompréhensibles pour les lecteurs, par exemple le fait qu’un ultra-libéral comme Riès fasse partie de la rédaction. La raison : il n’est pas là pour faire le libéral de service attestant du pluralisme de la rédaction, il est là parce que, comme un très grand nombre d’autres que je n’énumérerai pas ici, en sus de leurs qualités professionnelles, il est, comme eux, un ancien trotskyste..

Ceux qui ont leur rond de serviette à la Une du Club quelle que soit la valeur de leurs billets sont également souvent des amis du patron. Comme Paul Alliès qui en tant que maire a célébré le mariage de Plénel et est lui aussi un ancien de la LCR. Son fils Stéphane a effectué un stage au Monde sous Plénel ce qui ne figure pas dans sa bio publié par Mediapart. Il est aujourd’hui co-directeur éditorial de Mediapart…

Perraud, Bonnet, Arfi, Deléan et Rouget sont des instruments dont Plénel se sert. Il a jugé que c’était le bon moment pour se payer Melenchon et de toujours très bons contacts avec la police lui ont permis de lancer son attaque contre lui. Mediapart est le seul média en France qui a porté atteinte à la vie privée de Mélenchon et Chikirou. Les trois Tartuffe qui n’ignoraient évidemment rien de leurs liens, connus de toutes les rédactions de France et Navarre depuis des années, ont de surcroît fait les étonnés.

Pour Plénel, la fin justifie toujours les moyens : Mélenchon est un ennemi idéologique qu’il faut abattre. »

( à priori, ces affirmations sont véridiques, la modération ne laisse pas un commentaire ligne plusieurs jours si les propos sont calomnieux et il fait partie des commentaires les plus recommandés )

La haine de Plenel pour Mélenchon est compréhensible, Jean Luc Mélenchon (a) fait, avec d’autres, le travail que les « intellectuels autoproclamés »de gauche (dont Plenel pense faire partie) ne font plus : parler du peuple et parler au peuple, le mobiliser, faire œuvre de pédagogie, élever son niveau de conscience et de culture, redonner sa dignité à ces ouvriers, ces chômeurs, ces électeurs qui votaient FN pour certain-es et qui ont donné leurs suffrages à la FI, l’entraîner dans un mouvement qui vise à l’auto-émancipation et passe par l’auto-organisation au sein de la France insoumise.



Cyprien Luraghi en fait-il trop ? Josette Brenterch est-elle manipulatrice ?

 

 

Gros éclat de rire…

Qui ne les reconnaît dans ces descriptions ?



Le deux poids deux mesures à la sauce Mélenchon

Je ne suis pas la seule à l’avoir noté. Voir ci-dessous.

Rappelons encore que l’on n’a jamais entendu ni Mélenchon ni aucun autre dénoncer l’incroyable accumulation d’infractions pénales dont je suis victime depuis près de trente ans, alors que tout ou presque est devenu public depuis une dizaine d’années, et spécialement ce qui n’aurait jamais dû l’être.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/10/22/97001-20181022FILWWW00133-affaire-melenchon-il-ne-faut-pas-s-etonner-que-des-gamins-derapent-dupond-moretti.php

Affaire Mélenchon: «il ne faut pas s’étonner que des gamins dérapent» (Dupond-Moretti)

 

  • Par  Le Figaro.fr
  • Mis à jour le 22/10/2018 à 15:37
  • Publié le 22/10/2018 à 14:36

 

« Quand on le voit vitupérer, quand on le voit violenter, il ne faut pas s’étonner que des gamins dérapent. Sauf que le gamin qui dérape, il se retrouve devant la 23ème chambre correctionnelle, et il prend deux mois fermes pour outrage », a réagi l’avocat Éric Dupond-Moretti, invité d’Europe 1.

Jean-Luc Mélenchon s’est opposé la semaine dernière aux perquisitions chez lui et au sein de son parti, allant jusqu’à pousser le procureur.

« Le fond du dossier, je ne le connais pas, et Mélenchon est présumé innocent. Mais quand on a perquisitionné Sarkozy, quand on l’a placé en garde à vue, mis dans la camionnette, ou quand on a donné les PV dans l’affaire Fillon, on n’a pas entendu Mélenchon. Ça, je le note », a réagi le pénaliste. « Pour le reste, je dis que son comportement est quand même très inquiétant. ».

LIRE AUSSI :

» Insultes, menaces… Jean-Luc Mélenchon ne décolère pas

Le Figaro.fr

 



Jean-Luc Mélenchon estime illégale la perquisition du siège de la France insoumise

Je continue mes petites comparaisons.

Voilà donc un vieux complice de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest qui se retrouve sur la sellette avec tout son entourage politique le plus proche, mais surtout lui-même et sa communicante préférée avec qui il aurait une relation intime de longue date, un peu comme le sont continuellement depuis 2005 à l’initiative de la même Josette Brenterch les dirigeants de l’association AC ! Brest pour cette année-là, et particulièrement son président Joël Roma et sa secrétaire (moi-même, non pas salariée d’une minuscule association qui n’a jamais eu les moyens d’employer qui ou quoi que ce soit, mais membre du Bureau de cette association, régulièrement élue lors de son Assemblée Générale de février 2005), également montrés du doigt par la même personne, et ce dès le printemps 2005, comme entretenant une relation intime qui elle, vraiment, n’a jamais existé (Joël Roma, titulaire d’un CAP de carreleur, n’a rien d’un intellectuel tandis que je suis ingénieur informaticien; de plus, même s’il n’obéissait pas à tous les oukazes de sa chef de parti Josette Brenterch, il a quand même toujours fait preuve à mon égard d’une extraordinaire duplicité… nous n’avions donc rien en commun et ne nous sommes jamais retrouvés que dans notre activité associative commune en 2004 et 2005).

Sauf que Josette Brenterch n’est pas la justice et ne nous a, non plus, jamais dénoncés pour aucun fait délictueux susceptible de se rapporter à notre activité associative de cette époque, et pour cause, il n’y en a jamais eu aucun, c’est elle qui, toujours trésorière de l’association alors qu’elle n’en était plus un membre actif, n’était « pas nette sur les sous »… d’où son acharnement préventif sur les autres membres qu’elle accusait mensongèrement de n’importe quoi et s’est vite mise à menacer de mort… avant de les « pourrir » dans tous ses réseaux, puis sur la toile avec ses complices « déconnologues » à compter des années 2008 à 2010, et particulièrement de l’été 2010.

Je rappelle brièvement le fond de nos contentieux : d’une part, Josette Brenterch, chef incontesté de la section brestoise de la LCR dont elle a toujours fait partie depuis les années 1970, et qui participait depuis des lustres à quantité d’exactions graves contre mes proches et moi-même, notamment les opérations de harcèlement moral dont j’étais victime depuis les années 1990, ce que j’ignorais lorsque j’ai fait sa connaissance en 2004, exigeait mon exclusion de l’association depuis l’automne 2004 en raison de mes prises de parole sur le sujet du harcèlement moral en entreprise lors d’un débat public d’octobre 2004, au motif que soi-disant je n’aurais été qu’une folle (débat auquel elle n’avait elle-même pas assisté et n’avait non plus nullement préparé avec les membres actifs de l’association, dont elle ne faisait plus partie), et d’autre part, la même Josette Brenterch s’opposait comme elle l’avait toujours fait depuis la création d’AC ! Brest en 1994 à toute activité de cette association en faveur des chômeurs, précaires et exclus, une direction que nous avions prise depuis son départ – récent  – et dont j’étais le principal auteur.

A cela s’ajoutait le problème de la trésorerie de l’association avec laquelle elle faisait ce qu’elle voulait en nous refusant toute information, tout droit de regard et tout accès. Probablement nos sous étaient-ils utilisés pour ses activités politiques, dont, en 2005, la campagne pour le « non » au traité européen. Et pour les activités de l’association, nous étions de notre poche…

Ironie de l’histoire : il n’est pas impossible que Jean-Luc Mélenchon, pourtant soutien inconditionnel de sa bande de « déconnologues » formée en 2008-2009 essentiellement pour me « pourrir » sur la toile, subisse actuellement la vindicte de cette folle tout comme son ancien dévoué Joël Roma à compter de l’automne 2004 pour l’avoir très fortement contrariée à mon sujet, comme je l’ai expliqué dans cet article d’hier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/10/21/pourquoi-jean-luc-melenchon-est-il-lache-par-mediapart/

Un rapide coup d’oeil au mur Facebook de Jean-Luc Mélenchon suffit à se rendre compte que les soutiens qu’il affiche ne viennent pas de ses amis du NPA, par ailleurs l’un des rares partis politiques à n’avoir pas encore subi de perquisition ni fait l’objet de soupçons d’escroqueries ou autres – et pourtant… je vous garantis qu’il y aurait de quoi…

Et sur le site du NPA, concernant Jean-Luc Mélenchon, hors un bref article de mardi 16 octobre 2018 intitulé « Perquisitions : le deux poids deux mesures sauce Macron », on trouve surtout un très très long papier du dimanche 9 septembre 2018 disant grosso modo à quel point il est devenu puant, ce qui est parfaitement concordant avec mes supputations d’hier : Josette Brenterch s’est fâchée tout rouge début septembre.

Que pouvons-nous encore constater ?

Eh bien, les arguments avancés jusqu’à présent par Jean-Luc Mélenchon et son équipe pour leur défense ressemblent quand même beaucoup aux miens contre Josette Brenterch et ses complices Pascal Luraghi et autres, ou du moins à ce que le public en connaît : j’ai fait annuler toutes leurs plaintes et procédures à mon encontre et ai bien débuté ma « plaidoirie » du 8 novembre 2016 à Paris (j’ose à peine utiliser ce mot tant ce que j’ai fait ce jour-là était en dessous de tout, j’étais vraiment très mal et ai d’ailleurs été hospitalisée en urgence après mon retour à Brest) en indiquant à la juge que tout ce qu’elle venait d’entendre de la part de l’adverse et que j’avais moi-même patiemment écouté durant au moins une heure était entièrement faux.

Mais je l’ai fait avec d’excellents moyens pour justifier mes dires et obtenir des résultats.

Or, il ne semble pas que ce soit le cas de Jean-Luc Mélenchon…

 

https://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/jean-luc-melenchon-demande-l-annulation-de-la-perquisition-du-siege-de-la-france-insoumise-et-la-restitution-des-biens-saisis-illegalement_2994109.html

VIDEO. Jean-Luc Mélenchon demande « l’annulation de la perquisition » du siège de La France insoumise

 

« Tout ce qui a été pris ici l’a été illégalement », a martelé le chef de file de La France insoumise.

 

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a demandé, vendredi 19 octobre, « l’annulation de la perquisition » au siège de son parti et la « restitution de tout ce qui a été prélevé à ce moment-là ». « Tout ce qui a été pris ici l’a été illégalement et doit nous être restitué », a-t-il martelé. « Du matériel a été emmené du siège de La France insoumise, nous ne savons pas lequel », a-t-il déploré.

Le député des Bouches-du-Rhône a de nouveau accusé le gouvernement d’être à la manœuve, précisant que la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, avait forcément été prévenue de perquisitions d’une telle ampleur.

Jeudi, le procureur de Paris, François Molins, avait assuré à France Culture que « ce qui a été fait ces derniers jours l’a été dans le cadre de l’Etat de droit en respectant la loi »« La justice est tout à fait indépendante, je n’ai jamais été aussi indépendant que depuis que je suis procureur de Paris », avait-il ajouté.

 

https://www.liberation.fr/checknews/2018/10/19/perquisition-a-la-france-insoumise-les-policiers-auraient-ils-du-faire-signer-un-pv_1685928

Perquisition à la France insoumise: les policiers auraient-ils dû faire signer un PV?

 

Par Pauline Moullot 19 octobre 2018 à 16:37
Jean-Luc Mélenchon à Liverpool, le 24 septembre. Photo Paul Ellis. AFP

Des sources proches du dossier assurent que les Insoumis ont refusé de signer le procès-verbal de la perquisition. Le représentant de LFI le conteste.

 

Question posée par Paul le 16/10/2018

Bonjour,

Vous avez été nombreux à nous poser des questions sur la nécessité de montrer et faire signer un PV après la perquisition houleuse qui a eu lieu au siège de la France Insoumise (LFI) mardi matin. Perquisition interrompue avant la fin. Depuis trois jours, l’absence de PV signé est en effet largement invoquée par les Insoumis comme un possible motif de nullité de la procédure puisqu’elle aurait empêché d’acter d’éventuelles saisies. Lors de sa conférence de presse de vendredi après midi, sans évoquer explicitement les PV, Jean-Luc Mélenchon a ainsi affirmé que des choses avaient été emportées «illégalement» et a demandé l’annulation de la perquisition.

Le PV est obligatoire lors d’une perquisition, et doit raconter tout ce qui s’y passe. L’heure d’arrivée des enquêteurs, l’heure de début de la perquisition, de la fin, le nom des témoins s’il y en a, et les objets et documents saisis sous scellés. Si le leader des Insoumis affirme que des documents ont été saisis, nous n’en avons pour l’heure pas eu officiellement confirmation.

Ce qui est avéré, c’est que le PV n’a effectivement pas été signé après la perquisition interrompue. Les versions divergent toutefois sur la raison.

Le PV a-t-il été montré et proposé à la signature à Bompard?

L’article 57 du code de procédure pénale dispose que le PV doit être signé par les officiers de police judiciaire (OPJ), par la personne chez qui la perquisition a lieu ou à défaut par deux témoins choisis par l’OPJ. «Le procès-verbal de ces opérations, […] est signé par les personnes visées au présent article ; au cas de refus, il en est fait mention au procès-verbal».

Les versions divergent sur ce point : de source proche du dossier, le PV a été réalisé et il y est noté que les insoumis ont refusé de le signer. Ce que conteste formellement Bompard, le président de LFI et donc son représentant légal, qui assure qu’on ne lui a jamais proposé de signer.

Contacté par CheckNews, Manuel Bompard raconte : «A partir du moment où on a été bloqués dans la salle de réunion, il n’y avait plus personne avec les policiers. Ils sont repartis avec des mallettes, qu’ils avaient aussi en arrivant donc on ne sait pas s’ils ont saisi quelque chose, et quoi. On ne m’a jamais présenté de PV».

Les vidéos et bande-son ne permettent pas de se faire une idée claire. Dans un Facebook live filmé par le député Jean-Hugues Rattenon, on entend les Insoumis reprocher aux policiers de repartir sans leur faire signer de PV. La scène semble très confuse au moment où les enquêteurs quittent le siège de LFI. Rappelons que l’arrivée de Jean-Luc Mélenchon et des Insoumis a tendu la situation à tel point que la perquisition a été interrompue.

- «Mélenchon: Vous entrez, vous prenez des tas de choses, vous ne dites pas quoi, vous repartez et on ne sait pas ce que vous avez fait.

- Insoumis: on veut voir le PV!

- Policier: Non, vous ne voulez pas le signer.

- Insoumis (en chœur): Pour le signer, il faut le voir.

- Corbière: Donc il n’y a pas de PV!

- Policier: y a pas de PV, de toute façon il n’est pas fini. »

L’absence de PV signé entraîne-t-elle la nullité de la procédure?

«Même si la loi impose que la rédaction du PV se fasse sur-le-champ, la jurisprudence considère que le non-respect de cette condition d’immédiateté n’est pas une cause de nullité», explique à CheckNews l’avocat pénaliste Emmanuel Daoud.

L’avocat invoque par ailleurs un autre argument : «la perquisition ayant été autorisée sans l’assentiment de la France insoumise, on peut considérer que sa présence (ou celle des témoins) et donc sa signature n’étaient pas nécessaires non plus.»

Nous l’avons expliqué dans une réponse précédente: dans le cadre d’une perquisition réalisée en enquête préliminaire, si l’enquête est relative à un crime ou délit passible de cinq ans ou plus d’emprisonnement (ce qui semble être le cas), les enquêteurs peuvent se passer de l’accord de la personne mise en cause à condition que le juge des libertés et de la détention (JDL) donne alors son accord. Selon L’Obs, cet accord a été donné les 11 et 12 octobre. Cette mesure est prévue par l’article 76 du code de procédure pénale, qui s’applique aux perquisitions lors des enquêtes préliminaires. Cet article ne précise pas si et par qui le PV doit être signé.

En clair, selon Maître Daoud, si l’accord n’est pas nécessaire, il n’est pas besoin non plus de soumettre ce PV à la signature du perquisitionné ou à celle d’un témoin.  «On peut penser que le législateur a considéré que le fait que la mesure soit autorisée et contrôlée par le JLD suffisait à garantir la bonne exécution de la perquisition», explique Emmanuel Daoud. On s’affranchit alors de l’article 57. Cette interprétation est d’ailleurs validée par un autre juriste contacté par CheckNews, Mikaël Benillouche, maître de conférences en droit pénal à l’université de Picardie.

«Néanmoins, dans la mesure où ni la loi ni la jurisprudence n’ont jusqu’ici apporté de réponse nette à cette question, si un grief était démontré du fait de l’absence de la personne, on peut envisager que cela puisse fonder une demande tendant à la nullité de la perquisition litigieuse», relève maître Daoud.

Qu’ils demandent un supplément d’information sur ce point lors de l’enquête préliminaire, ou qu’ils fassent une demande de nullité en correctionnelle ou lors d’une information judiciaire le cas échéant, les insoumis auront donc quoi qu’il arrive l’occasion de contester cette perquisition s’ils le jugent nécessaire.

Cordialement

Pauline Moullot

 

http://www.europe1.fr/politique/la-procureure-generale-de-paris-repond-a-jean-luc-melenchon-ces-perquisitions-ont-ete-diligentees-en-pleine-legalite-3783194

La procureure générale de Paris répond à Jean-Luc Mélenchon : « Ces perquisitions ont été diligentées en pleine légalité »

 

09h25, le 20 octobre 2018, modifié à 14h09, le 20 octobre 2018
 

Catherine Champrenault, la procureure générale de Paris a dénoncé samedi, au micro de Patrick Cohen sur Europe 1, l’attitude de Jean-Luc Mélenchon pendant une perquisition menée dans les locaux de La France insoumise.

 

INTERVIEW

 

Lui s’estime victime d’un coup politique. Jean-Luc Mélenchon a très vivement réagi aux perquisitions menées chez lui et dans les locaux de la France insoumise, mardi. Devant des caméras, le candidat malheureux à la présidentielle a même tenté d’entrer de force dans son QG, alors que des policiers, en pleine intervention, lui barraient la route. « De notre point de vue, il s’agit d’une affaire politique, clairement », a notamment dénoncé sur Europe 1 la députée FI de Paris, Danièle Obono.Catherine Champrenault, procureure générale de Paris, ne l’entend pas de cette oreille et dénonce « un coup de force » de la part du leader de La France insoumise. « Ces perquisitions ont été diligentées en pleine légalité », a- t-elle assuré samedi, au micro de Patrick Cohen dans C’est arrivé cette semaine sur Europe 1. Deux enquêtes préliminaires sont à l’origine de ces opérations, l’une sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon, l’autre sur des emplois fictifs présumés au Parlement européen.

Les procédures qui ont visé Jean-Luc Mélenchon et ses proches s’inscrivent-elle dans un cadre légal ?

« Mardi dernier, il y a eu une perquisition qui a défrayé la chronique et à propos de laquelle on a dit beaucoup de contre-vérités ou d’outrances. Premièrement, ces perquisitions ont été diligentées en pleine légalité. Deuxièmement, je veux apporter mon soutien public aux magistrats et aux policiers qui ont subi un coup de force et des violences verbales et physiques. [...] Les enregistrements effectués lors de cette perquisition [au siège parisien de La France insoumise, ndlr], que le responsable du parti en question a souhaité permettre alors qu’en principe ils sont interdits lors de perquisitions, témoignent qu’il y a eu un véritable coup de force et que l’on a essayé d’entraver l’action de la justice.

Pourquoi ces perquisitions ?

Ces deux enquêtes ne sont pas des enquêtes d’office, de la part du parquet et de la police, mais des enquêtes qui viennent après soit des dénonciations, soit un signalement de la Commission des comptes de campagne. À partir du moment où ces deux sources révèlent des suspicions d’infraction, il appartient au procureur de la République de les rechercher, et donc de se donner les moyens d’accéder à la vérité.

Est-ce à bon droit que les forces de l’ordre ont empêché Jean-Luc Mélenchon d’assister aux perquisitions au sein de son parti ?

Quand on fait une perquisition […], il faut que le chef de maison, c’est-à-dire l’occupant, soit présent. En l’espèce, c’était le responsable des locaux du parti. Il a accepté de se prêter à la perquisition, et tout s’est très bien passé jusqu’à l’arrivée du chef du parti. [...] Si monsieur Mélenchon était arrivé tout seul et calmement, il n’y aurait eu aucun problème pour qu’il accède aux locaux de son parti, bien évidement. Mais si vous regardez attentivement les images, monsieur Mélenchon a rameuté ses militants et des députés de son parti, et a voulu rentrer en force. […] Eu égard à cette pression physique sur la porte, on n’a pas laissé passer monsieur Mélenchon parce que l’on ne pouvait pas laisser passer le groupe.

Entendu sur Europe 1
C’est la première fois qu’un responsable politique fait entrave à une opération de police judiciaire.

Le dispositif policier était-il disproportionné ?

Je ne pense pas qu’il y avait une centaine de policiers [comme l’ont affirmé plusieurs membres de la France insoumise, ndlr] mais plusieurs dizaines de policiers. C’est tout à fait normal, puisqu’il y avait une quinzaine de perquisitions. […] Il y a des perquisitions dans toutes sortes d’affaires : santé publique, homicide involontaire, criminalité organisée, mais aussi dans des affaires d’urbanisme ou qui ne défrayent pas la chronique. C’est le quotidien.

[…]

À ce que je sache, quand il y avait des perquisitions de ce type dans un autre parti, Jean-Luc Mélenchon réclamait que la justice puisse faire son travail en toute indépendance. Ces dernières années, sur l’échiquier politique, il n’y a pas de mouvement, de sensibilité politique, de parti qui n’ait pas été inquiété. Il faut bien reconnaître que c’est la première fois qu’un responsable politique fait entrave à une opération de police judiciaire, et donc fait entrave à la manifestation de la vérité.

La justice a-t-elle répondu à un ordre politique, comme l’affirme Jean-Luc Mélenchon ?

Un juge a donné son autorisation pour ces perquisitions, un juge des libertés et de la détention, et il a apprécié si ces perquisitions étaient pertinentes, justifiées, proportionnées par rapport au but recherché. Il faut arrêter de dire que le magistrat du parquet n’est pas indépendant. C’est un magistrat qui est impartial, qui recherche si les infractions sont constituées, qui va enquêter à charge et à décharge, qui n’a pas d’idées préconçues et qui n’est cautionné par aucune influence extérieure. Par contre, ce qui est important, c’est que nous, justice, nous puissions faire notre travail. Quand on se réclame de la démocratie et de la République, on se réclame forcément de la séparation des pouvoirs, et forcément de l’exercice indépendant de la justice.

>> Retrouvez ici l’intégralité de l’interview de Catherine Champrenault, procureure générale de Paris

Le pouvoir politique était-il informé à l’avance de ces opérations ?

Bien entendu que non ! Je le dis avec la plus extrême fermeté et solennité. La stratégie d’une enquête doit absolument rester secrète et elle est conservée par le procureur de la République avec les enquêteurs, qui souhaitent bénéficier d’un sentiment de surprise pour obtenir les renseignements dont ils ont besoin.

N’est-il pas d’usage de faire remonter à la connaissance de la chancellerie les dossiers sensibles ?

Nous ne faisons pas remonter les stratégies d’enquête. Pas avant que ce soit arrivé. Nous faisons remonter quand les faits se sont passés, et qu’ils sont le plus souvent déjà commentés par la presse. Il est normal que le ministre de la Justice puisse accéder à une vérité judiciaire. Mais, encore une fois, le ministère n’a pas à être informé avant les opérations. »

 

https://www.lemonde.fr/la-france-insoumise/article/2018/10/20/la-procureure-generale-de-paris-denonce-un-coup-de-force-du-camp-melenchon-lors-des-perquisitions-au-siege-de-la-france-insoumise_5372325_5126047.html

Perquisitions au siège de La France insoumise : bras de fer entre la procureure générale de Paris et le camp Mélenchon

 

« Si M. Mélenchon était arrivé tout seul et calmement, il n’y aurait eu aucun problème pour qu’il accède aux locaux de son parti », a affirmé Catherine Champrenault.

Le Monde.fr avec AFP | 20.10.2018 à 11h34 • Mis à jour le 20.10.2018 à 17h18

Jean-Luc Mélenchon le 18 octobre à Nanterre, à la sortie d’une audition à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions.

 

C’est une prise de parole rare, qui marque la singularité de la situation. La procureure générale de la cour d’appel de Paris, Catherine Champrenault, a dénoncé samedi 20 octobre le « coup de force » contre les magistrats et les policiers mené par Jean-Luc Mélenchon et ses militants lors des perquisitions effectuées mardi au domicile du leader de La France insoumise et au siège du parti.

 

« J’apporte mon soutien aux magistrats et policiers », a expliqué la magistrate sur Europe 1, dénonçant une tentative « d’entrave à l’action de la justice ». « Je crois savoir qu’un policier a porté plainte, magistrats et policiers ont été choqués. Personne n’est au-dessus des lois », a-t-elle ajouté.

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« Pression physique sur la porte »

Dans une scène filmée par des journalistes, Jean-Luc Mélenchon avait notamment appelé ses proches à « enfoncer la porte » pour entrer dans les locaux de son mouvement où une perquisition était en cours. Il a ensuite bousculé un représentant du parquet ainsi qu’un policier qui s’interposait.

« Si M. Mélenchon était arrivé tout seul et calmement, il n’y aurait eu aucun problème pour qu’il accède aux locaux de son parti », a affirmé Catherine Champrenault. Mais, accompagnés de militants et de députés LFI, il « a voulu rentrer en force », et « c’est parce qu’on ne pouvait pas filtrer eu égard à cette pression physique sur la porte, qu’effectivement on n’a pas laissé passer M. Mélenchon car on ne pouvait pas laisser passer le groupe », a-t-elle expliqué.

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Le ministère de la justice pas informé

Alors que le patron de La France insoumise a dénoncé vendredi « une opération de police de type antiterroriste », la magistrate a justifié l’ampleur du dispositif :

« Il y avait plusieurs dizaines de policiers, ce qui est normal car il y avait une quinzaine de perquisitions. »

Catherine Champrenault a également assuré que le ministère de la justice n’avait pas été informé des perquisitions : « Nous ne faisons rien remonter avant que les faits ne se soient passés. » Elle a également justifié que l’enquête en reste à son stade préliminaire, sous l’égide du parquet. L’ouverture d’une information judiciaire, confiée à des juges d’instruction, serait pour l’heure « disproportionnée », selon elle, car « nous n’en sommes pas encore aux indices graves et concordants ».

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Alors que Jean-Luc Mélenchon demande « l’annulation de cette perquisition et la restitution de tout ce qui a été prélevé », la magistrate a annoncé que les ordinateurs avaient été remis « hier soir [vendredi] » et assuré que « seuls les documents qui intéressent les infractions que l’on recherche » seraient exploités et mis dans la procédure.

 



Pourquoi Jean-Luc Mélenchon est-il lâché par Mediapart

 

 

Les journalistes de Mediapart justifient leurs révélations concernant la vie privée de Jean-Luc Mélenchon en exposant des arguments tout à fait rationnels, comme par exemple dans cette interview de l’un d’eux hier soir.

Il convient toutefois de relever que le média qui a fait ces révélations, contrairement à Francinfo qui a aussi rendu publics les résultats d’une enquête assez dérangeante pour Jean-Luc Mélenchon, ne relève pas du service public et ne peut donc subir les mêmes critiques ou accusations que celles formulées par l’intéressé contre la radio d’Etat.

Pire encore : ce média ne se classe pas parmi les opposants politiques les plus virulents de Jean-Luc Mélenchon, il est de la même famille de « gauche », voire extrême-gauchiste.

Edwy Plenel, que Jean-Luc Mélenchon accuse directement, vient de la Ligue Communiste Révolutionnaire où il a fréquenté la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses plus proches amis politiques.

Dès les débuts de ses campagnes de calomnies publiques extrêmement violentes à mon encontre, en 2010, cette dernière se vantait d’ailleurs sur les blogs de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi de pouvoir obtenir tout ce qu’elle voulait de son vieil ami Edwy Plenel. On notera ici que Mediapart n’a cependant jamais rien publié de tous leurs délires publics et inventions calomnieuses me concernant. Pourquoi ? Eh bien précisément car tout est faux, mensonger, calomnieux, outre que l’intimité de ma vie privée est bien violée sans aucune autre raison que les appels au meurtre, tentatives d’assassinat ou assassinats auxquels s’associent toutes les infractions pénales évidentes dont j’ai été et suis toujours victime.

Jean-Luc Mélenchon, lui, n’a jamais été de la LCR ou du NPA, mais de divers partis concurrents, à commencer par l’OCI :

À l’issue des évènements de mai-juin 1968 à Besançon, la Ligue communiste et le Parti socialiste unifié (PSU), majoritaires dans l’AGEB-UNEF, appuient une prise en main du syndicat par les partisans de sa mutation en « mouvement politique de masse ». En s’y opposant, Jean-Luc Mélenchon rejoint l’Organisation communiste internationaliste (OCI), courant trotskiste d’obédience lambertiste, qui tente de contrer cette politiqueAA 1. (Wikipédia)

Il s’associe régulièrement à la LCR ou au NPA, comme par exemple en 2005 pour la campagne en faveur du « non » au traité établissant une constitution pour l’Europe, et inversement les troupes de ce parti se retrouvent régulièrement avec les siennes sous sa bannière à défaut d’autres candidats.

Il est donc de prime abord assez surprenant que ce soit Mediapart qui l’ait lâché sur le point le plus sensible des révélations qui se succèdent à son sujet depuis les perquisitions de mardi.

Comment expliquer ce largage soudain en rase campagne ?

Peut-être est-il utile de rappeler que ces derniers temps Jean-Luc Mélenchon a très fortement contrarié la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest.

Comment ?

Mais tout simplement en reprenant certains de mes propos publics, comme je l’avais fait remarquer dans cet article du 4 septembre dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/09/04/wouah-jarrive-a-reconcilier-medef-et-france-insoumise/

Depuis des lustres, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest me fait passer pour une débile mentale folle à lier, un « cas lourd psychiatrique », comme dit son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi lorsqu’il publie tout ce qu’elle lui dicte à mon sujet, et elle a toujours très violemment attaqué tous ceux qui la contredisaient à ce sujet, ce que fait naturellement celui qui reprend à son compte comme suffisamment intelligents pour se les attribuer certains de mes propos.

De très nombreuses personnes ont déjà fait les frais de sa folie furieuse me concernant depuis qu’elle s’exprime : mes proches, mes médecins, mes anciens employeurs, clients ou collègues, hors les patrons voyous qui m’ont jadis harcelée et qui n’étaient autres que ses complices, un très grand nombre de mes anciens camarades d’AC ! en 2005, et même, fort probablement, Denis Robert pour la surprenante condamnation de 2008 qui l’avait convaincu de ne plus dire un mot sur Clearstream :

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-medias/20080611.RUE4551/denis-robert-jette-l-eponge-clearstream-dit-sa-surprise.html

En effet, il avait alors été condamné pour une interview de 2006 au cours de laquelle il avait utilisé une image que je lui avais donnée peu de temps auparavant lors d’une conversation téléphonique qui naturellement avait été enregistrée et particulièrement remarquée par les amis techniciens de Josette Brenterch qui écoutent illégalement toutes mes conversations téléphoniques depuis près de trois décennies.

Or, Josette Brenterch n’a jamais manqué de complices dans la magistrature, notamment à Brest, comme l’ont bien compris les innombrables témoins de toutes ses exactions publiques à mon encontre depuis 2010.

D’où, très probablement, la lourdeur particulière de cette condamnation prononcée contre Denis Robert à Bordeaux en 2008.

Aussi, il est tout à fait envisageable que Jean-Luc Mélenchon paie actuellement ce que cette criminelle réellement folle n’aura pu ressentir début septembre que comme une trahison impardonnable.

 

 

http://www.europe1.fr/medias-tele/jean-luc-melenchon-sest-laisse-emporte-par-la-surprise-estime-le-journaliste-de-mediapart-stephane-allies-3783407

« Jean-Luc Mélenchon s’est laissé emporter par la surprise », estime le journaliste de Mediapart Stéphane Alliès

 

19h33, le 20 octobre 2018, modifié à 13h12, le 21 octobre 2018

 

Journaliste à Mediapart et co-auteur en 2012 d’une biographie sur Jean-Luc Mélenchon, Stéphane Alliès a évoqué samedi au micro d’Europe 1 la personnalité du député de La France Insoumise.

 

INTERVIEW

Coup de sang irrépressible ou calcul politique ? Mardi matin, c’est dans une ambiance très tendue que le domicile de Jean-Luc Mélenchon et le siège de La France Insoumise ont été perquisitionnés, dans le cadre de deux enquêtes préliminaires. Des perquisitions qui ont donné lieu à des accrochages avec la police et des magistrats, filmés par une télévision, mais également par Jean-Luc Mélenchon lui-même, et postés sur son compte Facebook. Après ces incidents, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « menaces » et « violences » sur les enquêteurs.

Le « parler dru et cru » du député LFI. Pour Stéphane Alliès, journaliste à Mediapart et co-auteur, avec Lilian Alemagna, d’une biographie en 2012 sur Jean-Luc Mélenchon, Mélenchon, à la conquête du peuple (éd. Robert Laffont), la réaction du député LFI se situe à la fois entre le calcul politique et la réaction spontanée. « Il fait à la fois montre d’un grand savoir faire planificateur, il pense toujours ses stratégies en étapes, mais en même temps, il se laisse parfois emporter par son hybris (sentiment de passion et de démesure, ndlr) et qui fait parfois déraper ses éventuels plans », explique le journaliste. « Je ne pense pas qu’il avait planifié du tout une telle stratégie face à la justice, et qu’il s’est laissé emporter par l’événement, par la surprise […] Peut-être qu’il y avait une certaine panique à voir la justice s’intéresser de trop près à des comptes de campagne dont on ne sait pas encore tout », complète-t-il.

Stéphane Alliès évoque également un parler « dru et cru », de la part de l’Insoumis. « C’est ce qu’il dit et c’est sa manière de fonctionner : il faut avoir un certain comportement de matamore pour se faire entendre, pour être invité dans les médias », explique le journaliste qui ajoute que hors plateaux de télé, radio et autres interviews, Jean-Luc Mélenchon est quelqu’un de « très agréable ». « Il pratiquement rarement le « off » et parle très sincèrement de sa stratégie politique », estime Stéphane Alliès.

Jean-Luc Mélenchon-Sophia Chikirou : « l’intérêt général prime sur la vie privée ». Fallait-il néanmoins sortir l’information qui fait état de la nature de la relation entre Sophia Chikirou (responsable de la communication du candidat pour la présidentielle et propriétaire de la société Mediascop, ndlr) et Jean-Luc Mélenchon ? « Beaucoup disent que c’est un secret de polichinelle. Moi personnellement, je n’avais aucune certitude sur tout ça », reconnaît Stéphane Alliès. « C’est vrai qu’on l’a entendu, de longue date, (à travers) des témoignages, y compris dans le premier cercle, y compris de gens qui nous vouent aujourd’hui aux gémonies et qui nous disaient à quel point ça commençait à devenir un problème vu les affaires qui s’amoncelaient autour de Sophia Chikirou« , poursuit-il.

« Là, l’intérêt général prime sur la vie privée, ce n’est pas une nouveauté, ce n’est pas un traitement spécial réservé à Jean-Luc Mélenchon, en tout cas pas à Mediapart », ajoute le journaliste qui cite l’affaire Bettencourt ou encore la relation entre François Hollande et Julie Gayet que Mediapart avait contribué à révéler.

 



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