Passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla : Philippe Hababou Solomon balance sans se faire prier

Comme Robert  Bourgi pour les costumes de François Fillon…

Ouarf !

 

https://www.europe1.fr/politique/les-dessous-des-voyages-dalexandre-benalla-en-israel-et-en-afrique-3829448

Les dessous des voyages d’Alexandre Benalla en Israël et en Afrique

 

19h46, le 29 décembre 2018 , modifié à 20h16, le 29 décembre 2018
Passeports diplomatiques d'Alexandre Benalla : Philippe Hababou Solomon balance sans se faire prier dans Corruption Les-dessous-des-voyages-d-Alexandre-Benalla-en-Israel-et-en-Afrique

Alexandre Benalla s’est notamment rendu au Tchad début décembre. © AFP

 

Philippe Hababou Solomon, employeur d’Alexandre Benalla à l’occasion d’une série de déplacements pour des activités de consulting, assure notamment que le ministère des Affaires étrangères a été informé à chaque fois que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a utilisé ses passeports diplomatiques.

 

Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire pour « abus de confiance » visant Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après avoir quitté son poste à l’Élysée suite à l’affaire du 1er-Mai.

L’ancien garde du corps a effectué ces derniers mois une série de voyages sur le continent africain, et notamment au Tchad, où il a pu rencontrer le président Idriss Déby, quelques jours seulement avant la visite d’Emmanuel Macron. Interrogé par L’Express, Philippe Hababou Solomon, l’homme qui a accompagné Alexandre Benalla au cours de ces différent déplacements, lève le voile sur les coulisses des allées et venues de l’ancien chargée de mission de l’Elysée.

Un travail d’ »assistant ». Présenté par l’hebdomadaire comme « un vieux routier des sentiers africains », proche notamment des ex-présidents de Centrafrique François Bozizé et d’Afrique du sud Jacob Zuma, Philippe Hababou Solomon, 63 ans, explique avoir été présenté à l’ancien protégé d’Emmanuel Macron par « un ami commun ». Depuis son limogeage, Alexandre Benalla chercherait en effet à se reconvertir dans le consulting. « Je n’avais pas besoin de lui pour m’ouvrir des portes, mais plutôt d’un ‘assistant’ à qui je pouvais déléguer le suivi des affaires en cours, notamment dans un certain nombre de pays », explique cet homme d’affaire franco-israélien.

Deux tournées et des vacances aux Bahamas. Ensemble, les deux hommes auraient effectué deux tournées, à l’automne. La première, mi-novembre, en Turquie et en Israël, en compagnie d’une délégation indonésienne, pour parler cybersecurité. Et la seconde, début décembre, cette fois avec une délégation turque, sur le continent africain, au Cameroun, au Congo et au Tchad. « À N’Djamena, nous avons rencontré le président Idriss Déby et son frère, qui gère les approvisionnements en équipement militaire. L’objet des discussions, c’était le textile, les uniformes, l’électricité », détaille Philippe Hababou Solomon. Concernant ce dernier séjour, l’entourage d’Alexandre Benalla a pourtant nié, également dans les colonnes de L’Express, toute rencontre avec le frère du président tchadien.

L’équipée s’est achevée par trois jours de détente aux Bahamas : « Un séjour de tourisme en somme ; Alexandre a fait du jet-ski. Mais là, c’est moi qui ai payé la facture ».

« Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques ». Concernant l’utilisation de passeports diplomatiques pendant ces différents déplacements,  Philippe Hababou Solomon, lui-même détenteur d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, précise : « À chaque fois qu’un passeport de ce type passe une frontière, les autorités sont informées. L’information remonte directement au Quai d’Orsay. Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques, en Israël comme en Afrique… »

Contacts élyséens. Par ailleurs, dans un courrier adressé à Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron qui lui a demandé de s’expliquer sur ses « missions personnelles et privées », Alexandre Benalla a concédé continuer à entretenir des « échanges réguliers » avec certains membres de la présidence. « Oui, il parle avec les jeunes qui sont en poste aux côtés d’Emmanuel Macron, ceux de sa génération », abonde Philippe Hababou Solomon, toujours auprès de L’Express. « Je crois aussi qu’Alexandre continue d’échanger des textos avec le président », glisse-t-il, tout en indiquant que le jeune homme ne s’est jamais targué, lors de ces différents déplacements, d’être en mission pour l’Elysée.

Des « petits rapports ». L’homme d’affaires laisse toutefois entendre qu’Alexandre Benalla pourrait bien jouer les ambassadeurs de l’ombre. « Alexandre faisait des petits rapports, après qu’untel nous a dit qu’il n’appréciait pas le ‘monsieur Afrique’ de l’Élysée, ou après qu’un autre nous a confié son incompréhension à propos du rôle de la France sur tel ou tel dossier. Je ne sais pas précisément à qui étaient destinés ces rapports », conclut-il.

 



Attentat de la mi-décembre au Maroc : un Suisse arrêté

Voilà au moins un attentat commis dans un pays du Sud qui apparaît bien avoir été commandité ou fomenté en Europe.

 

https://www.lepoint.fr/monde/meurtres-de-touristes-scandinaves-au-maroc-un-suisse-arrete-29-12-2018-2282425_24.php

Meurtres de touristes scandinaves au Maroc : un Suisse arrêté

 

Dix-huit personnes ont déjà été arrêtées en lien avec le meurtre d’une Danoise et d’une Norvégienne mi-décembre dans le sud du pays.

 

Source AFP

Modifié le 30/12/2018 à 07:04 – Publié le 29/12/2018 à 19:55 | Le Point.fr
Leurs corps ont ete decouverts sur un site isole du Haut Atlas, dans un secteur prise des amateurs de marche. (Photo d'illustration)
Leurs corps ont été découverts sur un site isolé du Haut Atlas, dans un secteur prisé des amateurs de marche. (Photo d’illustration)

© Jochen Schlenker/ Robert Harding Premium / robertharding

Un Suisse installé au Maroc a été arrêté samedi à Marrakech (Centre) pour son lien présumé avec certains suspects dans le récent meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans le sud du Maroc, a annoncé le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ). L’homme, « imprégné de l’idéologie extrémiste » et portant également la nationalité espagnole, est « soupçonné d’avoir appris à certaines personnes interpellées dans cette affaire les outils de communication issus des nouvelles technologies et de les avoir entraînées au tir », a ajouté le BCIJ dans un communiqué. L’enquête révèle son « adhésion à des opérations de recrutement et d’embrigadement de citoyens marocains et subsahariens pour exécuter des plans terroristes au Maroc », a précisé l’unité en charge de la lutte antiterroriste dans le royaume.

Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, ont été tuées dans la nuit du 16 au 17 décembre dans le sud du Maroc, où elles passaient des vacances. Leurs corps ont été découverts sur un site isolé du Haut Atlas, dans un secteur prisé des amateurs de marche. Les deux victimes ont été décapitées. Les autorités marocaines ont déjà arrêté 18 personnes pour leurs liens présumés avec ce double homicide qualifié de «  terroriste » par Rabat.

Cellule inspirée de l’organisation État islamique

Les quatre principaux auteurs présumés, interpellés à Marrakech les jours suivant le double meurtre, appartenaient à une cellule inspirée par l’idéologie du groupe État islamique (EI), mais « sans contact » avec ses cadres en Syrie ou en Irak, avait déclaré lundi à l’Agence France-Presse le chef de l’antiterrorisme marocain Abdelhak Khiam. L’un d’eux, Abdessamad Ejjoud, un marchand ambulant de 25 ans, est soupçonné par les enquêteurs d’être le chef de cette « cellule terroriste ». C’est lui que l’on voit parler dans une vidéo tournée une semaine avant le meurtre, dans laquelle les quatre principaux suspects prêtent allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI.

L’affaire a suscité une vive émotion en Norvège, au Danemark mais aussi au Maroc, où une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, montrant l’exécution d’une des deux victimes, a mis le pays en émoi. La vidéo est considérée comme authentique par les autorités marocaines, selon une source proche de l’enquête. Épargné jusqu’ici par les attentats de l’EI, le royaume – qui revendique une politique très active en matière de lutte antiterroriste – avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).

Sur le même sujet

Meurtre de deux touristes scandinaves au Maroc : un suspect arrêté

 



12

Le Club des Jeunes |
Collectif citoyen de Monfla... |
JCM Consultant |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Hug Lo
| Reelnew
| coachingmeteo