Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Égypte: au moins deux morts après une explosion dans un bus de touristes près des pyramides
28/12/2018 à 18h49
Les pyramides de Khéops et de Khephren (image d’illustration) – Mohamed el-Shahed – AFP
Deux touristes vietnamiens ont été tués dans l’attaque contre leur bus, selon le ministère de l’Intérieur égyptien. Dix personnes sont blessées.
Une explosion dans un bus de touristes au Caire, capitale de l’Égypte, a fait au moins deux morts et dix blessés vendredi, selon le ministère de l’Intérieur. Elle a eu lieu près du site des pyramides de Guizeh au Caire.
Deux touristes vietnamiens ont été tués dans l’explosion, selon les informations du ministère égyptien.
« Un engin explosif artisanal a explosé lors du passage d’un bus transportant 14 touristes vietnamiens », a précisé le ministère dans un communiqué. Le chauffeur et un employé d’une entreprise de tourisme ont également été blessés dans l’attaque. Les forces de sécurité ont été dépêchées sur place, a poursuivi le ministère.
Un récent regain du tourisme
L’Egypte a été la cible de nombreuses attaques menées par des groupes extrémistes, visant essentiellement les forces de sécurité et la minorité chrétienne copte. La sécurité a été renforcée dans les sites touristiques en Egypte, à la suite de ces attaques.
Le 31 octobre 2015, le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué un attentat à la bombe ayant coûté la vie aux 224 occupants d’un avion russe transportant des touristes russes après son décollage de Charm el-Cheikh, station balnéaire située dans le sud du Sinaï.
Cette attaque a porté un coup dur au tourisme en Egypte, secteur clé de l’économie, déjà touché par l’instabilité politique depuis le soulèvement populaire de 2011 qui a provoqué la chute du président Hosni Moubarak. L’Egypte avait enregistré ces derniers mois un regain dans le secteur du tourisme, avec 8,2 millions de visiteurs en 2017, selon les chiffres officiels. Mais le pays est encore loin des 14,7 millions de touristes de 2010.
Un gendarme a été arrêté et placé en garde à vue à Paris le 23 décembre dernier pour avoir transporté des explosifs sans autorisation.
Or, nous ne l’apprenons qu’aujourd’hui, alors que l’affaire Benalla de cette fin d’année a eu le temps de bien se développer.
Quels étaient les projets de ce gendarme pour Noël ? Préparait-il le « cadeau » que certains m’avaient promis ?
Pourquoi Jean-Marc Donnadieu a-t-il repris ses curieuses visites quotidiennes sur Satanistique précisément le jour de Noël, après y avoir mis un terme très certainement mûrement réfléchi le 9 décembre 2018, tout juste un an après leur début ?
Manifestement, il ne s’est pas produit ce qu’il attendait pour Noël, il l’exprime sur Facebook avec ses chats :
Un gendarme arrêté à Paris alors qu’il transportait des explosifs
Un gendarme a été mis en examen et placé en détention provisoire. Lors d’un contrôle de routine de la douane à la gare de Lyon à Paris, il a été arrêté alors qu’il transportait des explosifs.
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INFO LE FIGARO – L’individu, gendarme mobile à Maisons-Alfort, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Ses motivations restent floues.
Le 23 décembre dernier, les agents de la douane ont fait une bien étrange découverte en gare de Lyon, à Paris. Lors d’un contrôle de routine, ils ont arrêté un homme, gendarme de profession, qui transportait des explosifs sur lui. L’individu s’est rebellé et a tenté d’éviter l’intervention des douaniers, en vain. Il a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN), selon une source judiciaire au Figaro.
Le suspect, né en 1989, a auparavant servi comme légionnaire, où il était spécialisé dans la manipulation des explosifs
Après 96 heures de garde à vue, durant lesquelles de nombreux interrogatoires ont été effectués, le suspect a été déféré au parquet et présenté à un juge d’instruction, ajoute la même source. Il a été mis en examen des chefs «d’opposition à l’exercice des fonctions d’un agent des douanes, rébellion, transport et détention sans motif légitime de produits ou engins explosifs, cession d’armes, munitions ou éléments de catégorie A, détournement ou dissipation par militaire d’armes ou d’objets remis lors du service». Ce vendredi, il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet. Il a également été suspendu de ses fonctions, précise la gendarmerie nationale au Figaro.
Le suspect exerçait le métier de gendarme mobile à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Récemment, il a été dépêché à Calais, où les forces de l’ordre interviennent quotidiennement pour déloger les migrants installés illégalement sur zone. Selon une source bien informée, l’homme, né en 1989, a auparavant servi comme légionnaire, où il était spécialisé dans la manipulation des explosifs. Pour l’heure, ses motivations restent extrêmement floues. Mais, au vu des chefs d’accusation retenus, il pourrait notamment être impliqué dans une affaire de trafic d’armes.
Alexandre Benalla revient actuellement sur le devant de la scène comme il y était brutalement apparu cet été en période de vacances pour à peu près tout le monde.
Le temps de la polémique a certes pour effet de suspendre celui de l’action violente.
Pour autant, il n’est pas certain qu’il suffise à « conjurer le sort ».
L’arrestation des commanditaires qui se manifestent d’eux-mêmes sur le blog Luraghi serait certainement plus efficace.
« Je ne me tairai plus », menace Alexandre Benalla en accusant l’Elysée de vouloir le « salir ».
POLITIQUE – Homme de confiance du candidat Macron en 2017, persona non grata à l’Elysée en 2018, Alexandre Benalla pourrait bien devenir le sparadrap du président de la République en 2019. Limogé de ses fonctions en juillet et mis en examen pour « violences volontaires » après avoir participé à une interpellation musclée en marge des manifestations du 1er mai à Paris, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron n’hésite plus à menacer directement par voie de presse l’entourage du chef de l’Etat, qu’il accuse de vouloir le « salir ».
« Je ne me tairai plus », a prévenu dans un communiqué transmis ce mercredi à l’AFP Alexandre Benalla en réaction à des « propos diffamatoires » tenus à son encontre par « certaines personnes de l’Élysée » suite à son récent déplacement au Tchad.
« Quelles que soient les démarches qu’entreprend M. Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », s’est senti obligé de préciser l’Élysée ce mardi, après la publication d’un article du Monde révélant que l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron l’avait précédé de quelques semaines au Tchad, accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue ».
« Je suis allé au Tchad, accompagnant une délégation économique étrangère dans le cadre d’investissements », se défend ce mercredi Alexandre Benalla, assurant que « l’ensemble des frais concernant ce voyage a été pris en charge par le chef de cette délégation ». Se sentant lâché par la présidence et convaincu que « le but ultime » de ces dernières informations « est de saccager (ses) vies familiale et professionnelle », l’ancien chargé de mission de l’Elysée entend désormais « charger (ses) avocats de saisir le procureur de la République ».
Et menace de ne plus retenir ses coups. « Certaines personnes au plus haut sommet de l’Etat souhaitent me faire taire ou me neutraliser », s’étrangle-t-il auprès de BFMTV.
Quand Benalla et Macron s’épargnaient
Un changement de ton notable alors qu’Alexandre Benalla avait jusqu’ici pris soin d’épargner l’Elysée et le président de la République dans ses déclarations publiques, tout particulièrement lors de son audition ultra-médiatisée devant la commission d’enquête du Sénat. En retour, Emmanuel Macron s’est lui aussi toujours montré compatissant à l’égard de son ancien directeur de cabinet adjoint, excluant d’en faire un « fusible » de sa présidence.
« S’il y a un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher », avait lancé le chef de l’Etat en juillet en pleine affaire Benalla. En novembre, le même Emmanuel Macron concédait que les faits reprochés à son ex-collaborateur étaient « graves » tout en jugeant qu’ils ne méritaient pas que son ex-garde du corps soit voué aux gémonies. « Il a fait des fautes. Est-ce qu’il mérite d’être traité comme le plus grand criminel en liberté? Je n’en suis pas sûr, il faut penser que les gens ont leur vie, leur famille », plaidait-il alors.
Problème: ces déclarations n’ont fait qu’alimenter les soupçons de l’opposition, convaincue que l’Elysée n’a jamais coupé les ponts avec Alexandre Benalla, voire même couvrirait ses agissements. « Monsieur Benalla est une personne qui ne compte pas mais qui est toujours là où il ne faut pas! », a ironisé sur LCI le député de la France insoumise Eric Coquerel, dont le parti n’a eu de cesse de réclamer « la vérité sur cette affaire ». « Toute la clarté doit être faite dans cette affaire », a également estimé la porte-parole des Républicains Laurence Sailliet pour qui la parole d’Alexandre Benalla n’est plus fiable.
Même le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, juge « malsain » qu’Alexandre Benalla menace « le président de la République comme s’il avait quelque chose à révéler ».
Un feuilleton sans fin
A tort ou à raison, Emmanuel Macron demeure donc toujours exposé aux moindres gestes et déclarations de son ancien collaborateur, et ce potentiellement jusqu’à la fin de son quinquennat. « Benalla est désormais une fièvre récurrente du macronisme. Pour ne pas avoir voulu immédiatement s’en démarquer, Emmanuel Macron est contraint de faire face régulièrement à ce personnage sur lequel les médias feuilletonneront en continu », anticipe le spécialiste en communication politique Florian Silnicki .
Un feuilleton alimenté régulièrement par les rebondissements de l’enquête judiciaire en cours, mais aussi par la personnalité provocatrice d’Alexandre Benalla et son refus de faire profil bas depuis son limogeage de la présidence de la République. Les révélations sur son selfie avec un pistolet (à eau?) en pleine campagne présidentielle ou ses rencontres avec le sulfureux homme d’affaires Alexandre Djouhri sont autant de sources d’embarras pour le chef de l’Etat, qui peine à se désembourber de la crise des gilets jaunes.
Ce mercredi, l’Elysée a encore dû corriger des propos de l’ancien chargé de mission, qui affirmait avoir prévenu la présidence de son déplacement au Tchad. Non, Alexandre Benalla « n’a pas informé l’Élysée de ses déplacements avant de les effectuer, mais uniquement de manière récente la semaine dernière », a précisé l’entourage d’Emmanuel Macron.
Une communication à vue qui pourrait une fois encore se retourner à terme contre l’Elysée. Car pourquoi Alexandre Benalla a-t-il tenu informé son ancien employeur? L’Élysée n’a pas fait de commentaires, évoquant simplement l’hypothèse qu’il ait « eu vent des mêmes rumeurs de presse que nous-mêmes ». De son côté, l’ancien chargé de mission ne décolère pas et accuse dans L’Express les conseillers du président de communiquer « sur la base de rumeurs »: « Est-ce qu’on gouverne avec des rumeurs? Ils vont désormais faire un communiqué à chaque fois qu’il y a une rumeur me concernant? ». Pas sûr que la présidence de la République ait beaucoup d’autres choix.
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 28/12/2018 à 07:33 , mis à jour à 17:53
Le ministère des Affaires étrangères étudie « les suites à donner, y compris judiciaires » à la rétention et l’utilisation des passeports diplomatique d’Alexandre Benalla (image d’illustration).REUTERS/Gonzalo Fuentes
Le ministère des Affaires étrangères soupçonne l’ex-chargé de mission de l’Élysée d’utiliser les passeports qu’il aurait dû rendre.
Alexandre Benalla doit rendre ses passeports, sinon… Le Quai d’Orsay a confirmé jeudi soir avoir demandé à l’ex-chargé de mission de l’Elysée reconverti dans le « consulting » de remettre les deux passeports diplomatiques qui lui ont été délivrés.
Sans succès, selon Mediapart, qui révélait le même jour que c’est l’un de ces sésames qui aurait facilité les nombreux voyages d’Alexandre Benalla à l’étranger, notamment dans des pays africains. Assez pour que le ministère des Affaires étrangères dise jeudi dans un communiqué « examine[r] les suites à donner, y compris judiciaires » à cette rétention et cet usage indus de documents officiels.
« Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a demandé à Alexandre Benalla, par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession (émis respectivement le 20 septembre 2017 et le 24 mai 2018) », a précisé la diplomatie française dans un tweet jeudi.
« Cette lettre a été retirée le 6 août 2018, par une personne munie d’un pouvoir d’Alexandre Benalla », poursuit le Quai d’Orsay, qui précise que l’ex- directeur adjoint de cabinet « s’était engagé par écrit le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution ».
Benalla s’était engagé à rendre ses passeports
Lors de son audition sous serment devant une commission d’enquête du Sénat le 19 septembre, Alexandre Benalla avait confirmé qu’il disposait de deux passeports diplomatiques lorsqu’il travaillait à la présidence. Interrogé sur le fait de savoir s’il avait restitué ses deux passeports, il avait répondu : « Ils sont au bureau que j’occupais à l’Elysée donc je pense que l’Elysée a dû s’en occuper ».
Selon Mediapart, Alexandre Benalla utilise toujours le passeport délivré le 24 mai 2018, soit deux semaines après sa mise à pied à l’Élysée consécutive aux événements du 1er mai. Ce passeport a été « utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël », selon le média en ligne qui cite « des sources sécuritaires ».
« Le passeport, qui porte la référence 17CD09254, est valide jusqu’au 19 septembre 2022″, précise encore Mediapart. Interrogé par Le Monde après la révélation de sa rencontre avec le président tchadien Idriss Déby, Alexandre Benalla avait confirmé avoir visité « une dizaine de pays en Afrique ».
Passeports diplomatiques de Benalla : opposition et majorité demandent des comptes à l’Elysée
Le nouveau chapitre dans « l’affaire Benalla » irrite jusque dans la majorité, où la députée LRM Cendra Motin parle de « faute des services de l’Elysée ».
Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 13h17, mis à jour à 13h50
Ni les mises au point de l’Elysée ni le communiqué du Quai d’Orsay ne semblent avoir convaincu. A droite comme à gauche et dans la majorité, on entendait ouvrir, vendredi 28 décembre, un nouveau chapitre dans l’affaire Benalla.Selon nos informations et celles de Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre.
Il avait pourtant affirmé, sous serment devant la commission d’enquête du Sénat en septembre, avoir laissé ce document dans son bureau de l’Elysée. Le Quai d’Orsay a, par ailleurs, expliqué dans un communiqué que les documents lui avaient été officiellement réclamés le 26 juillet, soit après son licenciement.
Dès l’éviction de M. Benalla, l’Elysée a « demandé aux administrations compétentes […] que ces passeports soient restitués et ne puissent plus être utilisés », a confirmé vendredi la présidence. Celle-ci « ne dispose à ce stade d’aucune information remontée par les services de l’Etat concernés sur [leur] utilisation », précise le communiqué.
Mais l’opposition exige désormais plus d’explications, suggérant le maintien de liens opaques entre la présidence et l’encombrant Alexandra Benalla. « On est très interrogatifs sur le scénario qui est présenté publiquement aujourd’hui, c’est-à-dire ce conflit qui subitement opposerait M. Benalla à M. Macron », a déclaré vendredi sur RTL Gilles Platret, porte-parole des Républicains. « La justice doit se saisir de cette nouvelle affaire », a-t-il insisté. « C’est au président de dire la vérité sur cette affaire, c’est très grave. Il y a mensonge et dissimulation », a renchéri sur LCI Laurence Sailliet, autre porte-parole des Républicains.
« Cela peut devenir un danger pour la République », a lancé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur Europe 1 :
« Il est de notoriété publique qu’il continue de se balader dans l’Afrique entière, et malgré cela l’Elysée ne vérifie pas qu’il a bien rendu ses passeports diplomatiques, qui lui donnent une sorte de sésame. C’est profondément inquiétant, soit sur l’amateurisme de cette présidence, soit sur le double langage qu’elle continue d’avoir. »
Pour Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national (RN), « Alexandre Benalla n’est pas complètement sorti de l’orbite élyséenne ». Cette affaire n’aura pas de fin « tant que l’Elysée ne nous aura pas dit la vérité », a-t-il lancé sur BFM-TV.
Eric Coquerel, député La France insoumise (LFI) veut, quant à lui, demander de « rouvrir une commission d’enquête à l’Assemblée nationale sur tous les tenants des affaires Benalla. Ce serait un minimum dans une démocratie normale ». « Ça suffit ! Je crois qu’à un moment ou à un autre il faudra qu’[Emmanuel Macron] s’exprime sur le sujet », a aussi estimé Jean-Christophe Lagarde, le chef de file des députés UDI-Agir.
« Faute » de l’Elysée
Des élus de la majorité ont, eux aussi, demandé vendredi des éclaircissements. « Il faut récupérer ces passeports », a réclamé sur Franceinfo la députée La République en marche (LRM) Cendra Motin. « Il y a clairement une faute des services de l’Elysée, qui sont d’ailleurs actuellement en pleine refonte », a-t-elle déploré, évoquant « un dysfonctionnement grave ».
« Il a reçu un courrier qui exigeait qu’il remette ses passeports, courrier qu’il a d’ailleurs retiré puisqu’on sait que l’accusé de réception a bien été retiré à La Poste. (…) C’est lui qui est en faute en les ayant gardés », a jugé, pour sa part, le sénateur LRM Julien Bargeton sur BFM-TV. « Si la commission d’enquête [du Sénat] souhaite rouvrir le cas, elle est libre (…) parce que, visiblement, Alexandre Benalla aurait peut-être menti », a-t-il ajouté. Le député LRM Bruno Questel a, lui, demandé sur LCI« une enquête administrative du ministère des affaires étrangères ».
L’ex-homme de confiance d’Emmanuel Macron avait été mis à pied quinze jours, du 4 au 22 mai, pour avoir molesté des manifestants en marge des rassemblements du 1er-Mai à Paris. Mis en examen en juillet, notamment pour « violences volontaires » à la suite de la diffusion d’enregistrements vidéo des faits par Le Monde, il avait fait l’objet d’une procédure de licenciement de l’Elysée le 20 juillet.
Depuis, la publication spécialisée La Lettre du continent puis Le Monde ont révélé qu’Alexandre Benalla s’était reconverti « dans les affaires africaines » et qu’il avait notamment été reçu par le président tchadien, Idriss Deby, au début de décembre, quelques semaines avant la visite officielle d’Emmanuel Macron à N’Djamena, les 22 et 23 décembre. L’Elysée souligne qu’Alexandre Benalla, 27 ans, n’est en rien « un émissaire officiel ou officieux » du chef de l’Etat. Le directeur du cabinet du président de la République, Patrick Strzoda, a adressé le 22 décembre une lettre sommant l’intéressé de clarifier ses activités, particulièrement celles qu’il exerçait lorsqu’il était encore en fonction à l’Elysée.
Passeports diplomatiques de Benalla: Le Drian va saisir le procureur de la République
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/12/2018 à 17:54
Publié le 28/12/2018 à 17:26
Le ministre des Affaires Etrangères Jean-Yves Le Drian va saisir le procureur de la République après des informations de presse sur l’utilisation d’un passeport diplomatique par l’ancien conseiller de l’Elysée Alexandre Benalla, a annoncé aujourd’hui son ministère.
« Le ministre a décidé de saisir le procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale » qui enjoint tout représentant des autorités de le faire s’il a connaissance d’un crime ou d’un délit, selon le communiqué du ministère, qui précise avoir demandé à deux reprises la restitution des deux passeports diplomatiques délivrés à Benalla.
Les révélations cette semaine sur un voyage d’affaires de Benalla au Tchad au cours duquel il aurait utilisé un passeport diplomatique fourni avant son limogeage de l’Elysée ont plongé le gouvernement dans l’embarras et poussé l’opposition à faire feu nourri pour réclamer des explications.
L’Elysée et le Quai d’Orsay affirment n’avoir aucune information sur l’éventuelle utilisation d’un des passeports diplomatique de Benalla. »Toute utilisation de ces passeports (diplomatiques) postérieure à la fin des fonctions qui avaient justifié l’attribution de ces documents serait contraire au droit », affirme le Quai d’Orsay, qui précise avoir demandé par courrier recommandé à deux reprises – en juillet et septembre – la restitution des documents à Benalla.
Les mystérieuses activités de « consulting » d’Alexandre Benalla en Afrique
Le président français Emmanuel Macron (à droite) serre la main d’Alexandre Benalla (C), haut responsable de la sécurité de l’Elysée, lors d’une visite au 55e Salon de l’Agriculture, Porte de Versailles, à Paris, le 24 février 2018. ((STEPHANE MAHE / POOL / AFP))
En « reconversion professionnelle », l’ex-chargé de mission de la présidence rencontre des intermédiaires, des autocrates africains et agace encore et toujours l’Elysée.
« Aujourd’hui, je fais du consulting. J’ai une dizaine de pays en Afrique », se targue Alexandre Benalla auprès du « Monde ». Licencié en juillet par l’Elysée, mis en examen notamment pour « violences volontaires » à la suite des violences qu’il a commises en marge du 1er-Mai, muni d’un casque et d’un brassard de police, l’ex-chargé de mission de la présidence a bien rebondi. Lui qui se disait chez « Pôle emploi » lors de son audition par la commission d’enquête du Sénat en septembre, niant s’être reconverti comme garde du corps d’une star de la télé-réalité ou comme patron d’une société au Maroc, s’est trouvé une nouvelle vocation…
« Le Monde » a enquêté sur ses activités en Afrique, principalement francophone. L’encombrant ex-collaborateur du président s’est notamment rendu au Tchad, où il a rencontré le président Idriss Déby, trois semaines avant la visite d’Emmanuel Macron auprès des troupes françaises pour le réveillon de Noël.
Un mystérieux voyage d’affaires susceptible de soulever de nombreuses interrogations, poussant l’Elysée à une clarification : « Il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. »
Alexandre Benalla a, quant à lui, dénoncé des propos « diffamatoires » « sous-entendant » qu’il ait pu se « prévaloir d’une fonction, d’un titre, ou d’un pouvoir aux fins de démarchages professionnels ». Au moins les versions de l’Elysée et de son ex-collaborateur concordent sur ce point : aucune mission officielle ni officieuse pour le chef de l’Etat. Mais peu convaincue, l’opposition n’a pas manqué de s’interroger sur cet étonnant timing.
« Quand vous avez un ancien conseiller de l’Elysée qui va au Tchad une semaine avant le président, cela pose une question sur qui porte la diplomatie de notre pays et les institutions », a ainsi attaqué Valérie Rabault, la chef de fil des députés PS à l’Assemblée nationale, sur Europe 1, ce jeudi.
« Une coïncidence », balaye l’avocate de l’ex-garde du corps, Me Laffont.
Quel serait l’objectif de la rencontre avec le président tchadien Idriss Déby ?
Alors qu’a donc fait Alexandre Benalla au Tchad ? Pourquoi a-t-il rencontré le président tchadien Idriss Déby ? « Le Monde » révèle de nouveaux détails sur cette visite dans une enquête publiée ce jeudi. On y apprend que le jeune homme de 27 ans a été reçu par le président tchadien et par son frère, Oumar, patron de la direction générale de la réserve stratégique, qui a « la haute main sur les commandes d’équipements militaires du Tchad ».
L’entourage d’Alexandre Benalla a confirmé à « l’Express » que ce dernier a rencontré « pendant deux heures » le président tchadien qui aurait « découvert sa présence quand [Alexandre Benalla] est entré dans son bureau ». Il dément cependant avoir rencontré son frère.
Selon les informations du « Monde », le jeune « consultant » était cornaqué par un certain Philippe Hababou Solomon, « spécialiste de la diplomatie privée en Afrique pour le compte de gouvernements ». Un mentor qui « s’est piqué de former Alexandre Benalla ». Cet homme d’affaires aurait réglé les nuitées au Hilton, et Benalla serait ensuite reparti vers Istanbul, en Turquie, par avion privé.
Toujours d’après le quotidien du soir, qui citait des sources concordantes dans ses premières révélations du 24 décembre, les deux hommes étaient accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue ». »Une délégation de chefs d’entreprise étrangers, des grands patrons du Moyen-Orient », a expliqué l’intéressé à « l’Express ».
Des contacts « susceptibles de créer 3.000 emplois au Tchad, de construire des usines », dont il a refusé de dévoiler l’identité. En tant que « consultant », il aurait « signé des accords de confidentialité » avec ces « sociétés privées ».
Selon le « Monde », il s’agissait de quatre Turcs également cornaqués par Philippe Hababou Solomon pour le compte d’une société soudanaise de textile, Sur International, ainsi que Barer Holding « une joint-venture entre le Qatar et la Turquie ». Le véritable objectif de la délégation : « négocier la vente d’uniformes pour les forces de sécurité camerounaises et tchadiennes et discuter d’investissements du Qatar ».
Que faisait Benalla au Congo-Brazzaville et au Cameroun ?
Philippe Hababou Solomon et Alexandre Benalla s’étaient auparavant rendus au Congo-Brazzaville, en octobre, où ils auraient rencontré l’autocrate Denis Sassou-Nguesso, qui cumule plus de trente années à la tête de ce pays pétrolier d’Afrique centrale. Une rencontre que l’ancien chef de cabinet adjoint refuse de confirmer au « Monde ».
Leur jet se serait posé directement à Oyo, « le fief du clan présidentiel congolais ». Les deux hommes auraient logé à la résidence présidentielle réservée aux hôtes de marque et dîné avec le chef d’Etat congolais. Denis Sassou-Nguesso aurait été ravi de recevoir un « frère », franc-maçon comme lui, en qui il aurait aussi vu un possible moyen de faire passer des messages à Emmanuel Macron, même si l’Elysée assure avoir absolument coupé les ponts. Le directeur du cabinet du président de la République a même pris la plume pour écrire à Alexandre Benalla, selon nos confrères du « Monde », afin de lui « interdi[re] de se prévaloir d’une quelconque recommandation ou appui tacite de la présidence ».
Mais Sassou-Nguesso serait nostalgique d’une certaine Françafrique, « naguère plus arrangeante », se plaignant de la « froideur des conseillers Afrique d’Emmanuel Macron. Même nostalgie, assure le journal, chez Paul Biya, au pouvoir depuis trente-six ans au Cameroun, où s’est également rendu le duo. A Yaoundé, Benalla aurait rencontré le chef d’état-major et le directeur de cabinet de Paul Biya. Au Cameroun comme au Tchad, la délégation aurait tenté d’écouler des uniformes pour l’armée.
Qui est le mystérieux mentor de Benalla ?
Philippe Hababou Solomon, franco-israélien de 63 ans « spécialiste de la diplomatie privée en Afrique pour le compte de gouvernements », est l’ancien conseiller spécial de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma.
Il loue aujourd’hui ses services au ministère des Affaires étrangères et à celui de la Défense du Qatar pour leur stratégie africaine, selon « le Monde ». Un « homme d’affaires décomplexé qui s’enorgueillit d’avoir rétabli des relations diplomatiques tchadiennes avec le Qatar et même Israël », et qui n’a guère besoin d’aide.
Mais ce »vieux routier » se serait pris d’amitié pour le jeune Alexandre Benalla : »Une connaissance commune m’a contacté après le scandale. Je ne l’ai rencontré qu’en novembre. Je cherche à préparer une coopération privée franco-turque en Afrique. Je l’ai pris en apprentissage non pas parce que c’est Benalla, mais parce qu’il est brillant », explique Philippe Hababou Solomon. »Il peut m’être d’une grande aide car il connaît les rouages d’un Etat. »
Quel est le rôle de Benalla ?
L’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron est peut-être aussi à même de lui ouvrir pas mal de portes, même si l’Elysée jure qu’il n’a aucun contact avec Emmanuel Macron. »Certains clients, plutôt étrangers, vont faire appel à ses services, convaincus qu’avec un ancien collaborateur du chef de l’Etat ils vont se rapprocher de Dieu », analyse ainsi un spécialiste de l’intelligence économique interrogé par « le Parisien ».
Parmi les autres « rouages » rencontrés par l’ex-garde du corps, l’homme d’affaires Vincent Miclet, l’ex-journaliste Marc Francelet, ou encore le journaliste Charles Villeneuve.
Alexandre Benalla a aussi reconnu avoir rencontré trois fois Alexandre Djouhri, l’intermédiaire qui attend à Londres son audience d’extradition réclamée par la justice française qui souhaite l’entendre sur son rôle dans le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 avec de l’argent libyen…
« J’ai voulu le voir, me faire mon avis », assume-t-il, après avoir démenti les informations de « Libération » dans un premier temps. « Je connais la loi. A ma connaissance son casier est vierge. Sulfureux pas sulfureux, je connais pas. Ce que je connais, c’est la loi. Il y a un certain racisme dans notre pays. Que ce soit lui ou moi, on est renvoyé à nos origines, une manière de dire que l’on n’est pas à notre place. »
Elle serait même interdite comme contrevenant au règlement pour visiter le château de Versailles…
A rapprocher des harcèlements de la prétendue « féministe » Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre, laquelle tente notamment par tous les moyens de me contraindre à accepter des relations sexuelles avec tous les individus qu’elle m’envoie à cet effet.
Rappel de quelques échanges publics de septembre 2010 à ce sujet, spécialement dans les commentaires 7 et 8 sur l’article dont copie ci-dessous (cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire les textes) :
On ne badine pas avec l’inconvenance au château de Versailles. Mercredi, une jeune Lochoise a été repoussée parce que sa tenue, une robe et une cape 19ème, était considérée comme contrevenir au règlement.
Devant le château de Versailles, la jeune couturière pose dans la tenue qui n’a pas plu aux gardiens. – Paloma Bernot
Indre-et-Loire, France
C’est une histoire désolante qui illustre la discrimination dont peuvent être encore victimes les femmes qui n’ont pas les mêmes codes vestimentaires. Mercredi 26 décembre, une jeune couturière de la ville de Loches s’est vu refuser l’entrée du château de Versailles par un gardien qui considérait sa tenue incorrecte. Elle a donc dû rebrousser chemin avec ses billets et pourtant, la tenue de cette jeune couturière lochoise n’a rien d’inconvenant. Elle s’inspire simplement des robes du 18e et du 19e siècle. Ce jeudi, 27 décembre, la direction du château de Versailles a présenté ses excuses mais le mal a été fait.
Paloma Bernot, 25 ans, est cette jeune couturière lochoise. Elle a ouvert un atelier de couture à Loches au mois d’août dernier sous l’enseigne Chez Madame Augustine. Paloma est passionnée par les vêtements du 18e et du 19e siècle qu’elle crée elle-même et qu’elle porte quotidiennement. Mercredi matin, elle se présente à la grille du château Versailles. Elle porte une longue robe avec un imprimé à fleurs,« la plus simple que j’ai »dit-elle, une cape en fausse fourrure blanche et des souliers rouges. Mais à Versailles, cette robe très 19ème ne passe pas.
Le vigile à l’entrée nous a dit que les déguisements étaient interdits, je lui ai dit que ce n’était pas un déguisement mais la tenue que je porte tous les jours » -Paloma Bernot, couturière
La jeune couturière raconte, « le vigile à l’entrée nous a dit que les déguisements étaient interdits. Je lui ai dit que ce n’était pas un déguisement mais la tenue que je porte tous les jours. Il a répondu « peut-être » mais il nous a refusé l’entrée et ils nous ont mis dehors. » Paloma se faisait pourtant une joie de visiter Versailles : « Cela faisait longtemps que je voulais visiter Versailles, c’est un lieu qui me tient beaucoup à cœur, il m’inspire pour mes collections. Et cela m’a vraiment fait beaucoup de peine« .
Mais surtout elle se sent humiliée par cette décision qu’elle estime discriminatoire. « Ce genre de discrimination, il faut que ça s’arrête parce que des remarques j’en ai souvent et c’est vraiment fatigant », déplore-t-elle. « On est au 21e siècle, la femme s’est suffisamment battue pour avoir le droit de s’habiller comme elle veut. Je pense que c’est à la société de changer, pas à nous de changer notre manière de nous habiller. »
De nouveaux billets d’entrée pour la jeune femme
Le château de Versailles a reconnu le lendemain qu’une erreur d’appréciation a pu être commise et que la tenue de Paloma ne contrevenait pas au règlement. Refusant toute interview, l’établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles exprime ses regrets dans un communiqué. De nouveaux billets d’entrée vont être proposés à la jeune femme pour une prochaine visite. Le communiqué ajoute que si le port de tenues costumées ou de déguisements est interdit, toutes les coutumes vestimentaires sont bien évidemment acceptées, sous réserve de respecter les règles de sécurité en vigueur.
Attentat en Grèce: un engin incendiaire artisanal explose devant une église et blesse deux personnes
Belga, publié le 27 décembre 2018 à 08h05 |
Image d’illustration
Un engin incendiaire artisanal a explosé jeudi matin devant une église située dans le quartier chic de Kolonaki, dans le centre d’Athènes, blessant légèrement un policier et le gardien de l’église, a-t-on appris de source policière.
L’explosion survenue à 07H10 locales (06H10 en Belgique) a eu lieu au moment où le policier, prévenu par le gardien de l’église, s’est rendu sur place et était en train d’examiner un paquet « suspect » que ce dernier avait auparavant découvert devant l’église, selon la même source.
Le paquet était placé, selon les premières informations, sur l’une des ruelles perpendiculaires entourant l’église de Saint-Denis, située sur l’une des principales rues à la fois commerciale et résidentielle du quartier de Kolonaki, selon la même source.
Le policier a été hospitalisé avec des blessures légères au visage et aux mains. L’employé de l’église, également blessé légèrement, a été transféré vers un hôpital proche.
Le quartier a été aussitôt bouclé par d’importantes forces de police et des spécialistes du service anti-terroriste.
Un employé d’un café proche a indiqué à la télé Skaï que l’explosion avait été « puissante ».
Aucune revendication n’a été avancée pour le moment.
Les attentats visant des établissements publics, radiotélévisions, banques ou représentations diplomatiques sont récurrents en Grèce depuis des années, imputés à des mouvements d’extrême gauche ou anarchistes grecs.
Il y a dix jours, une bombe artisanale avait explosé devant le groupe des médias Skaï dans la banlieue balnéaire d’Athènes, provoquant d’importants dégâts. L’attentat n’a pas été pour le moment revendiqué.