Cesare Battisti, recherché pour quatre assassinats, largement protégé par mes harceleurs

Comment s’en étonner ?

En comparaison de tous les assassinats dont ils sont les auteurs ou co-auteurs, cet homme n’a quasiment rien fait.

On rappelle par ailleurs que l’autoproclamé « écrivain » Pascal Edouard Cyprien Luraghi n’a jamais eu aucune des qualités qu’il s’attribue.

 

https://actu.orange.fr/monde/battisti-toujours-recherche-par-les-autorites-bresiliennes-CNT000001b5qWw.html

Battisti toujours recherché par les autorités brésiliennes

 

Battisti toujours recherché par les autorités brésiliennes
Cesare Battisti à Cananeia lors d’une interview avec l’AFP le 20 octobre 2017
©Miguel SCHINCARIOL, AFP

AFP, publié le samedi 15 décembre 2018 à 14h26

La police brésilienne n’est toujours pas parvenue à localiser l’ex-militant d’extrême gauche Cesare Battisti, sous le coup d’un mandat d’arrêt en vue d’une extradition vers l’Italie, où il a été condamné à la prison à perpétuité pour quatre homicides dans les années 70.

L’acte d’extradition signé vendredi par le président brésilien Michel Temer a été publié samedi au Journal Officiel.

Jeudi soir, le juge de la Cour suprême Luiz Fux avait ordonné  que Cesare Battisti, 63 ans, soit placé en détention pour éviter « une quelconque tentative de fuite » face à une éventuelle extradition.

Selon la radio brésilienne CBN, un avion militaire italien se trouve déjà à l’aéroport international de Guarulhos, près de Sao Paulo, pour ramener M. Battisti dans son pays d’origine une fois qu’il sera arrêté.

Des agents de la police fédérale se sont rendus au domicile de l’Italien à Cananeia, petite ville côtière de l’Etat de Sao Paulo (sud-est), où il réside depuis plusieurs années, mais ne l’ont pas trouvé. Il a également été recherché à certaines adresses à Sao Paulo, capitale économique du Brésil.

Vendredi, son avocat Igor Sant’Anna Tamasauskas a annoncé avoir présenté un recours contre la décision du juge Fux et affirmé à l’AFP ne pas savoir où se trouvait son client, expliquant qu’il ne lui avait pas parlé depuis le mois dernier.

Des voisins de M. Battisti à Cananeia ont révélé au quotidien O Globo qu’ils ne l’ont pas vu depuis la victoire du candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro au second tour de l’élection présidentielle, le 28 octobre.

Selon un de ces voisins, il avait suivi le résultat du scrutin dans un petit bistrot local, mais n’avait pas été aperçu en ville par la suite.

« C’est la dernière fois qu’il est venu ici. Il venait tous les jours, prenait une bière et lisait le journal. Il a suivi les résultats de l’élection avec l’air inquiet », a raconté au journal le propriétaire du bistrot.

Ex-capitaine de l’armée brésilienne, Jair Bolsonaro a réitéré à plusieurs reprises son intention de livrer à l’Italie celui qu’il qualifie de « terroriste ».

Ancien militant d’un groupe d’extrême gauche classé comme terroriste par la justice italienne, Cesare Battisti a été condamné par contumace en 1993 en Italie à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres à la fin des années 1970.

Aujourd’hui âgé de 63 ans, il a toujours clamé son innocence et vit exilé au Brésil depuis 2004, après avoir passé près de 15 ans en France.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cesare_Battisti_(1954)

      • Cesare Battisti (1954)

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        Cesare Battisti
        Description de cette image, également commentée ci-après
        Cesare Battisti en novembre 2009.
        Données clés
        Naissance 18 décembre 1954 (63 ans)
        Cisterna di Latina, Italie
        Pays de résidence Italie, Mexique, France,
        Brésil (à partir de 2004)
        Profession
        Autres activités

        Compléments

        En 1993, il est condamné, en Italie, à la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat et complicité d’assassinat de 4 personnes.

        modifier Consultez la documentation du modèle

        Cesare Battisti, né le 18 décembre 1954 à Cisterna di Latina, dans la province de Latina, au sud de Rome, est un criminel et terroriste italien, devenu écrivain. Durant les « années de plomb », il est membre du groupe des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), classé comme terroriste par la magistrature italienne1. À ce titre, il est condamné par contumace pour quatre assassinats commis durant cette période. Réfugié en France, il y devient écrivain et publie plusieurs romans policiers. La France ayant finalement accepté de l’extrader vers l’Italie, il prend la fuite en 2004. Il se réfugie ensuite au Brésil, où il est arrêté en 2007. Après une longue controverse politique et judiciaire, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva décide de lui accorder l’asile dans ce pays2.

        Biographie

        Inscrit au Lycée, Cesare Battisti abandonne vite l’école3 et commet des délits de rapine et séquestration de personnes entre 1972 et 19744. Emprisonné en 1979 et condamné en 1981 pour appartenance à une bande armée, il s’évade et se réfugie alors au Mexique. En 1988, il est jugé par contumace par la Cour de Milan et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du surveillant de prison Antonio Santoro (Udine, 1978) et de l’agent de police Andrea Campagna (Milan, 1979), ainsi que pour complicité dans les assassinats le 16 février 1979 du boucher Lino Sabbadin (Santa Maria di Sala, Vénétie) et du bijoutier Pierluigi Torregiani (Milan).

        Il s’installe en France en 1990. Une demande d’extradition vers l’Italie est refusée en 1991. Il séjourne librement en France, devient gardien d’immeuble et publie plusieurs romans noirs à partir de 1993.

        Battisti déclarait en 2001, à propos des crimes lui ayant valu sa condamnation, « Politiquement, j’assume tout »5. Il a commencé à affirmer son innocence à partir de 2004, quand la situation judiciaire lui est devenue défavorable en France6,7.

        En 2004, le gouvernement français s’apprête finalement à l’extrader en Italie, ce qui nourrit un débat français sur l’opportunité de cette extradition. Cesare Battisti est alors en fuite, jusqu’à son arrestation au Brésil, le 18 mars 2007.

        Période italienne

        Les faits

        Dès 1968, il entre en contact avec la contestation étudiante8.

        Il vit de menus larcins et fait des séjours réguliers en prison à partir de 1971 pour des délits mineurs8. Il devient progressivement un délinquant : il est arrêté et condamné à six ans de prison pour vol à main armée en 1974. C’est lors de ses séjours en prison, qu’il entre en contact avec des militants d’extrême gauche qui influeront sur son évolution. Il est libéré puis poursuivi à nouveau en 1976 ; il rejoint alors la clandestinité et la lutte armée dans le cadre du groupuscule Prolétaires armés pour le communisme (PAC), dont l’organisation dite « horizontale » est peu structurée, contrairement aux Brigades rouges.

        L’organisation des Prolétaires armés pour le communisme a commis des hold-up et quatre meurtres ont été revendiqués au nom des PAC : ceux du gardien de prison Antonio Santoro (6 juin 1978 à Udine), du bijoutier Pierluigi Torregiani (16 février 1979 à Milan), du boucher Lino Sabbadin9 (le même jour près de Mestre) et du policier Andrea Campagna (le 19 avril 1979 à Milan), en tirant plusieurs fois au visage. Lors de la fusillade contre Pierluigi Torregiani, une balle perdue, tirée par Torregiani lui-même10, a blessé son jeune fils Alberto Torregiani, avec qui il se promenait11, ce dernier en est resté paraplégique. Les quatre tireurs, Gabriele Grimaldi, Giuseppe Memeo, Sebastiano Masala et Sante Fatone, ont été identifiés et condamnés en 198112,13. Les PAC reprochaient aux commerçants Torregiani et Sabbadin d’avoir résisté aux braquages commis par des membres de leur groupe14.

        Dans plusieurs textes publiés des années plus tard, Cesare Battisti indique avoir renoncé à la lutte armée en 1978, à la suite de l’assassinat d’Aldo Moro et se dit innocent des quatre assassinats revendiqués par les PAC.

        Il est arrêté le 26 juin 1979 et condamné en 1981 à treize ans de réclusion pour appartenance à une bande armée, grâce notamment aux témoignages de repentis13.

        Le 4 octobre 1981 des membres de PAC organisent son évasion de la prison de Frosinone et Cesare Battisti s’enfuit d’Italie pour rejoindre la France puis le Mexique en 198215.

        Pietro Mutti, un des chefs des PAC recherché pour le meurtre de Santoro (condamné par contumace), est arrêté en 1982 ; à la suite de ses déclarations, Cesare Battisti est impliqué par la justice italienne dans les quatre meurtres commis par les PAC, directement pour les meurtres du gardien de prison et du policier et pour complicité dans ceux des deux autres victimes16. Le procès de Cesare Battisti est donc rouvert en 1987, et il sera condamné par contumace en 1988 pour un double meurtre (Santoro, Campagna) et deux complicités d’assassinat (Torregiani, Sabbadin). La sentence est confirmée le 16 février 1990 par la 1re cour d’assises d’appel de Milan, puis après cassation partielle, le 31 mars 1993 par la 2e cour d’assises d’appel de Milan17. Il en résulte une condamnation à réclusion criminelle à perpétuité, avec isolement diurne de six mois, selon la procédure italienne de contumace.

        Le débat

        Dans son livre sur le sujet, Guillaume Perrault fait la liste des éléments que la cour d’assises a recensés comme preuve : analyses balistiques, documents retrouvés dans la planque de 1981, et recoupements de témoignages extérieurs et de repentis des PAC18. Selon Fred Vargas13 et d’autres auteurs (Valerio Evangelisti19, Bernard-Henri Lévy20), aucune preuve matérielle n’incriminerait Cesare Battisti (y compris les analyses balistiques) et ce procès aurait été entaché d’irrégularités.

        Dans les publications issues de l’affaire de 2004, les indications divergent sur la façon dont Cesare Battisti a été défendu lors de ces procès en Italie à partir de 1987. Ce dernier affirme qu’il n’a pas eu de communication avec sa défense, tandis que le gouvernement italien indique qu’il menait sa défense secrètement depuis sa fuite. Ce point semble important dans la perspective de l’affaire en France, car ce n’est que dans le cas où il est réputé avoir pu mener sa défense lui-même, que la contumace italienne, qui ne permet pas de nouveau procès, peut être compatible avec les règles françaises de l’extradition21). Sur ce point, Guillaume Perrault, journaliste au Figaro, rappelle à son tour qu’« en Italie, au contraire [de la France], un accusé a le droit de ne pas comparaître devant les jurés s’il l’estime utile à son système de défense. Qu’il attende en face du tribunal ou soit en fuite sous les tropiques, l’essentiel est qu’il ait eu connaissance de sa convocation, des voies de recours possibles et, surtout, qu’il ait pu préparer librement sa défense avec les avocats de son choix22 ». Il rappelle en outre22,23 que cette procédure de contumace a été approuvée, le 14 décembre 1993, par le comité des ministres du Conseil de l’Europe, instance politique chargée de l’application des décisions de la Cour européenne des droits de l’homme, bien que, comme l’indique la défense de Cesare Battisti, les décisions judiciaires de la Cour de Strasbourg en elles-mêmes aient plusieurs fois contesté la condamnation par contumace italienne24,25,26.

        En fuite

        Au Mexique, pendant neuf années27, il vit d’emplois alimentaires. Il travaille dans des restaurants. Il crée une revue littéraire (via Libre en 1986, dont une version électronique existe encore aujourd’hui28), participe à la création du Festival du livre de Managua, organise la première Biennale d’Arts Graphiques à Mexico. Il commence à écrire sous l’impulsion du romancier Paco Ignacio Taibo II, il collabore à plusieurs journaux.

        En 1985, le président François Mitterrand s’engage à ne pas extrader les anciens activistes italiens ayant rompu avec la violence, à l’exclusion des crimes de sang29. C’est la doctrine Mitterrand. Sur la base de cet engagement politique, Cesare Battisti revient en France en 1990. Cesare Battisti, étant réclamé notamment pour homicide volontaire aggravé d’autres faits de violences graves, n’était pas protégé par cette doctrine, mais dans les faits jouit de la même protection30,31.

        Il y est cependant arrêté à la demande de l’Italie en 1991. Il passe cinq mois à la prison de Fresnes. La chambre d’accusation de la cour d’appel de Paris rejette la demande d’extradition le 29 mai 1991, par deux arrêts ; à l’époque, la justice française estime que les lois adoptées en Italie contre le terrorisme « allaient à l’encontre de la conception française du droit »32, notamment en appliquant le principe Non bis in idem, selon lequel on ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits33.

        Les craintes d’extradition vers l’Italie écartées, sous la protection juridique de la France, il s’installe à Paris, où il prend un travail de gardien d’immeuble, en même temps qu’il continue son activité littéraire et commence une carrière d’écrivain qui va lui conférer une certaine notoriété et des articles favorables dans des journaux orientés à gauche5.

        Il écrit son premier roman Les Habits d’ombre. Ce roman et les deux qui suivront L’Ombre rouge et Buena onda sont des romans noirs qui prennent pour toile de fond le monde des exilés italiens à Paris. Il publie également Dernières cartouches qui se déroule dans l’Italie des Années de plomb.

        Pendant ce temps, le 31 mars 1993, il est condamné définitivement pour assassinat (Antonio Santoro, Andrea Campagna) et complicité d’assassinat (Lino Sabbadin). En 1997, il obtint une carte de séjour pour dix ans34.

        L’affaire Battisti

        2004 : en France

        Le 10 février 2004, les policiers de la Direction nationale antiterroriste l’arrêtent à nouveau dans le hall de son immeuble, où il arrondit ses fins de mois comme concierge, pour être extradé, à la suite d’une nouvelle demande de l’Italie. C’est le début de l’« affaire Battisti »35.

        Cette affaire suscite une vive polémique en Italie et en France où cet homme marié et père de deux enfants est surtout connu comme homme de lettres. Plusieurs artistes, écrivains, journalistes, personnalités politiques et publiques, incluant une partie de la gauche et l’extrême gauche française protestent contre l’extradition de Battisti, dont le collectif du Poulpe, qui rassemble des auteurs de polars, dont la romancière Fred Vargas, l’humoriste Guy Bedos, le chanteur Georges Moustaki, le maire de Paris Bertrand Delanoë, le philosophe Bernard-Henri Lévy, l’Abbé Pierre. François Hollande lui rend visite à la prison de la Santé alors que Battisti y est incarcéré. Le gouvernement français communique que cette procédure est habituelle36. Le 2 mars 2004, le Conseil de Paris vote une résolution le soutenant37. Ces réactions de soutien suscitent par ailleurs des critiques en France, comme celle du journaliste Guillaume Perrault qui, dans un ouvrage consacré à l’affaire, estime que les soutiens de Battisti obéissent essentiellement à une logique politique et ne défendent pas son innocence mais demandent l’« indulgence due à la pureté de sa cause »38. En 2012, l’essai du journaliste d’investigation Karl Laske, La mémoire du plomb met également en évidence les aveuglements d’une classe politico-médiatique française pratiquant le déni de la réalité par proximité idéologique avec l’ancien militant d’extrême gauche39.

        Ces réactions de soutien suscitent en retour des réactions de groupes politiques français et italiens, et d’une partie de l’opinion publique internationale40 et italienne. L’Italie, tout comme la France, est divisée sur l’affaire mais le sentiment prédominant est défavorable à Battisti : il est condamné aussi bien par la gauche et la droite politique, par la plupart des médias, ainsi que par les autorités41,42. Le traitement de l’affaire diffère également entre les médias français et italiens : tandis que la majorité des médias français utilisent pour décrire Cesare Battisti le qualificatif d’« activiste », les médias italiens adoptent pour la plupart celui de « terroriste ».

        Dans cette polémique, les deux parties s’accusent mutuellement de campagne de désinformation. Le procureur adjoint de Milan, Armando Spataro, qui était déjà procureur à l’époque et avait participé aux procès de Cesare Battisti, parle dans l’Express de « formidable désinformation en France43 », tandis que Cesare Battisti et ses soutiens parlent de cet acharnement, cette intoxication, et cette désinformation44.

        Cesare Battisti est mis en liberté surveillée le 3 mars 2004. Assigné à résidence à Paris, il s’installe dans le studio du 14e arrondissement d’un membre influent de son comité de soutien, son amie Fred Vargas, où il est surveillé en permanence par une équipe de la B.R.I.45.

        Le 30 juin 2004, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris rend une décision favorable à son extradition46,47.

        Le 2 juillet 2004, le président de la République française Jacques Chirac déclare qu’il ne s’opposera pas à la décision de la justice française de l’extrader48. Dominique Perben, Garde des sceaux, confirme ce changement de position : « Il n’y a pas d’ambiguïté. Il y a un changement d’attitude de la part de la France et je l’assume » (en référence à la doctrine Mitterrand)49,50. Le 8 juillet 2004, le gouvernement retire le décret d’application51 concernant sa naturalisation, qui était en passe d’aboutir à la suite d’une procédure commencée en 200152.

        Le 21 août 2004, Cesare Battisti se soustrait à son contrôle judiciaire, et annonce qu’il reprend la clandestinité53,54. Il était alors recherché par la police française. Cesare Battisti affirme en janvier 2009 que cette fuite a été facilitée par les services secrets français55.

        Un pourvoi formé devant la chambre criminelle de la Cour de cassation française est examiné le 29 septembre, puis rejeté le 13 octobre 200456.

        Le décret d’extradition est signé par le premier ministre. Les avocats introduisent un recours en annulation devant le Conseil d’État français, qui confirme le décret d’extradition le 18 mars 200517.

        Cesare Battisti dépose une plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, au titre que son extradition vers l’Italie porterait atteinte à son droit à un procès équitable (en référence au fait, entre autres, qu’il n’était pas présent lors de son procès). La Cour européenne des droits de l’homme, à l’unanimité, a déclaré, par la décision du 12 décembre 2006, que les jugements sur Battisti en Italie ont été effectuées en stricte conformité avec les principes de procédure régulière57.

        La Cour européenne des droits de l’homme déclare le 19 mars 2007 que sa demande est irrecevable58,59. Là elle motive sa décision par le motif qu’il avait « renoncé d’une manière non équivoque à son droit de comparaître personnellement et d’être jugé en sa présence » en étant en fuite et note que « le requérant, qui avait délibérément choisi de rester en situation de fuite après son évasion en 1981, était effectivement assisté de plusieurs avocats, spécialement désignés par lui durant la procédure »60,61

        À partir de 2004 : au Brésil

        Cesare Battisti, recherché pour quatre assassinats, largement protégé par mes harceleurs dans AC ! Brest 220px-Battisti_Nov_2009
        Battisti en 2009.

        À partir de 2004, Cesare Battisti séjourne clandestinement au Brésil62.

        Il est arrêté par la police brésilienne le 18 mars 2007,63,64,63,65 à Rio de Janeiro. Dès les premiers jours, la presse a relayé qu’il avait été arrêté en compagnie d’une femme, Lucie Abadia, membre de son comité de soutien, prise en filature depuis la France, et qui allait lui apporter 9 000 €, mais cette version a été par la suite contestée66,67,68. L’opération était appuyée par des policiers français, présents lors de l’arrestation.

        L’Italie a appelé immédiatement à son extradition, mais la justice brésilienne doit elle-même se prononcer, auparavant, sur la légalité de cette procédure69, c’est-à-dire déterminer si le jugement italien, y compris la procédure de jugement par contumace, est en conformité avec la procédure criminelle brésilienne.

        Le 20 mars 2007, la Cour suprême brésilienne donne quarante jours à l’Italie pour présenter une demande formelle d’extradition de Cesare Battisti. À la suite de quoi, la Cour pourra statuer dans un délai non précisé. Si la Cour conclut que les crimes dont il est accusé constituent des actes de terrorisme, il pourra être extradé, mais s’il demande et obtient le statut de réfugié politique, l’extradition ne pourra pas avoir lieu. La Cour devra également prendre en compte le fait que le Brésil n’extrade pas pour des peines de plus de trente ans de prison et que les lois brésiliennes ne reconnaissent pas les jugements prononcés en absence de l’accusé (alors qu’il est condamné à perpétuité par contumace)70.

        Les autorités judiciaires italiennes se disent satisfaites de cette arrestation71,72. Romano Prodi, président du Conseil a félicité Giuliano Amato, ministre de l’Intérieur, de l’arrestation de Battisti. En effet, des membres de la police antiterroriste italienne, l’Ucigos, se trouvaient depuis le mois d’octobre au Brésil à la recherche de l’ex-membre des Prolétaires armés pour le communisme.

        À la suite son arrestation, Piero Fassino, secrétaire général des Démocrates de gauche (Democratici di sinistra, DS) et porte parole du plus important parti de la coalition au pouvoir, déclara qu’il était temps « que les responsables de graves actes de terrorisme ayant fait des victimes innocentes et bouleversé la vie de ce pays paient leur dette envers la justice »73,74. Cesare Battisti a obtenu le soutien de quelques rares personnalités italiennes, comme l’écrivain Valerio Evangelisti. Des personnalités et des groupes se sont manifestés et réclament une amnistie pour cette période de l’Histoire de l’Italie75, mais ils sont une minorité en Italie, et sont face à une opposition virulente de la part des associations de victimes. Maurizio Puddu, président de l’Association italienne des victimes du terrorisme a déclaré que « la grâce et l’amnistie ne peuvent pas être appliquées envers qui a commis des crimes de terrorisme et de massacre. De nombreux terroristes se sont réfugiés en France et ont reconstruit leur vie mais nos proches ne peuvent pas le faire, car ils sont dans des cimetières76 ».

        La classe politique et l’opinion française ont aussi réagi. La droite se félicitant de sa capture. Tandis que des responsables de la gauche française et le centriste François Bayrou, appellent le gouvernement français à faire pression sur l’Italie pour que Cesare Battisti soit rejugé (dans l’hypothèse d’une extradition, et en référence au fait qu’il n’aurait pas pu présenter sa défense lors de sa contumace de 1988)77. Constatant la participation de policiers français présents à l’arrestation, et la proximité avec la présidentielle française, des observateurs, avec parmi eux les sympathisants de Cesare Battisti, voient dans cette arrestation une manipulation de Nicolas Sarkozy, lui-même candidat. Le quotidien italien La Repubblica a par ailleurs indiqué que Nicolas Sarkozy savait dès 2006 où se trouvait Cesare Battisti78,79,80,67. Dans des propos rapportés par Bernard-Henri Lévy, Cesare Battisti raconte comment il était surveillé de près depuis un an par la police68. Nicolas Sarkozy répond en arguant que c’est une coïncidence, et que l’assistance de la police française était un devoir en vertu de la demande de collaboration émise par la justice italienne81

        Certains, au Brésil, ont protesté contre l’extradition. Le Groupe Tortura Nunca Mais/RJ82, la Commission des droits de l’homme de l’Ordre des avocats du Brésil (OAB-CE), des groupements sociaux, des partis politiques, des avocats et des enseignants ont lancé une campagne contre l’extradition. Ils demandent l’octroi de l’asile politique à Cesare Battisti en s’appuyant sur la tradition d’asile qu’a jusqu’ici accordé le Brésil aux réfugiés italiens des années de plomb (Luciano Pessina ex-militant du mouvement Autonomie Ouvrière, Toni Negri) et sur l’article 5º, alinéa LII de la Constitution : « Il ne sera accordé aucune extradition d’étranger pour crime politique ou d’opinion »83.

        À l’issue du délai de quarante jours accordé par le Brésil, le ministre de la Justice italienne, Clemente Mastella, a fait une demande formelle d’extradition. Afin d’éviter un blocage dû à la législation brésilienne qui refuse l’extradition pour des peines de plus de trente ans de réclusion, le ministre italien a précisé que la peine de Cesare Battisti ne serait pas nécessairement une perpétuité effective84, ce qui a déclenché une polémique en Italie et la colère des victimes des Prolétaires armés pour le communisme.

        Le 5 avril 2008, le procureur général du Brésil a donné un avis favorable à l’extradition de Cesare Battisti considérant que ce dernier avait bien « des motivations politiques », mais que celles-ci étaient insuffisantes pour justifier « la mise en danger de responsables de l’autorité et de civils sans défense »85, ses crimes étant marqués par une « certaine froideur et un certain mépris pour la vie humaine »86. Le procureur a également précisé qu’en cas d’extradition, la condamnation à perpétuité de Battisti devra être transformée en trente ans de réclusion et le temps passé en prison au Brésil décompté de sa peine86. La commission nationale pour les réfugiés, organisme relevant du ministère de la Justice, refuse pour sa part le statut de réfugié politique à Cesare Battisti87.

        Le 14 janvier 2009, le ministre brésilien de la justice Tarso Genro émet une opinion contraire à celle de la commission nationale pour les réfugiés, comme lui permet la loi, et donne un avis favorable à l’octroi à Battisti du statut de réfugié politique, arguant d’une « crainte fondée de persécution » dans son pays88. La décision revient désormais à la Cour suprême du Brésil, qui examine la demande italienne et l’avis du ministère public, organisme qui n’est pas soumis à l’autorité du pouvoir exécutif. En Italie, l’association « Domus Civitas » regroupant victimes du terrorisme et de la mafia, a qualifié la demande du ministre brésilien d’« humiliation ». Sabina Rossa, députée du Parti démocrate et membre d’une autre association de victimes du terrorisme, dont le père a été tué par les Brigades rouges, a déclaré que la décision du ministre brésilien « démontre encore une fois une insensibilité totale et un manque de respect pour notre démocratie ». Le ministère italien des affaires étrangères a aussitôt demandé au président brésilien Lula de revenir sur la décision de son ministre89. Le 27 janvier, l’Italie rappelle pour consultations son ambassadeur au Brésil. Sergio Romano, dans un éditorial du Corriere della sera, commente : « Le Brésil, en ce moment, se sent puissant en vertu de son succès économique et du modèle qu’il représente et il est vraiment dommage qu’il n’ait pas compris qu’il y avait en Italie cette blessure encore ouverte du terrorisme »90. Battisti demeure incarcéré en l’attente d’une décision de la cour suprême du Brésil.

        Dans une lettre publiée par ses avocats le 30 janvier 2009, Cesare Battisti nie une nouvelle fois avoir commis les meurtres pour lesquels il fut condamné et dénonce nommément quatre de ses anciens complices des PAC – Gabriele Grimaldi, Sebastiano Masala, Giuseppe Memeo et Sante Fatone, tous condamnés des années plus tôt et dont l’un est décédé en 2006 – comme responsables des assassinats91. Les trois ex-membres des PAC répliquent en qualifiant l’attitude de Battisti d’« infamante »92.

        Le 31 décembre 2010, le président Lula fait annoncer au dernier jour de son mandat son refus de l’extradition. La classe politique italienne s’insurge contre cette décision. Le gouvernement italien rappelle pour consultation son ambassadeur au Brésil, Gherardo La Francesca, et promet des sanctions contre le Brésil93, envisageant également un recours devant la Cour pénale internationale de La Haye94. Les soutiens français de l’ex-militant italien se sont félicités de la décision du président brésilien. « Je me réjouis de la sagesse du président Lula. C’est une décision avisée. C’est la décision d’un homme qui a pris le temps de se plonger dans le dossier, de vérifier ses nombreuses irrégularités et de prendre la mesure de sa dimension exagérément passionnelle », écrit Bernard-Henri Lévy sur son site internet, La règle du jeu95. En Italie, des manifestations ont lieu contre la décision du président brésilien, et réunissent des responsables politiques de droite et de gauche. Silvio Berlusconi, tout en promettant la fermeté, déclare ne pas souhaiter que l’amitié entre l’Italie et le Brésil souffre de l’affaire, ajoutant « cette affaire ne concerne pas les rapports entre nos deux pays, c’est une affaire judiciaire »96.

        Le 6 janvier 2011, le Tribunal fédéral suprême du Brésil rejette la demande de libération présentée par les avocats de Cesare Battisti, et renvoie l’affaire à l’un de ses magistrats, déjà rapporteur du cas Battisti, et partisan de l’extradition devant la cour suprême. Plusieurs juristes brésiliens se déclarent convaincus que l’Italie obtiendrait gain de cause en cas de recours à La Haye97. Le 20 janvier 2011, le Parlement européen approuve, avec un seul vote contre, une résolution demandant l’extradition de Cesare Battisti. La Commission européenne estime pour sa part que le différend à ce sujet doit être réglé de manière bilatérale entre l’Italie et le Brésil98.

        Le 9 juin 2011, Cesare Battisti est sorti de la prison de haute sécurité de Papuna99 près de Brasilia où il était incarcéré depuis quatre ans, après que la Cour suprême du Brésil a rejeté son extradition vers l’Italie. Le 22 juin 2011, le Conseil national de l’immigration lui accorde un permis de résidence permanente au Brésil100.

        Le 3 mars 2015, la juge fédérale Adverci Mendes de Abreu ordonne son expulsion vers la France ou le Mexique, pour séjour irrégulier au Brésil. Cette sentence remet en question la décision de la Cour suprême de juin 2011101. Le 12 mars, Cesare Battisti est interpellé par la police fédérale du Brésil à Embu das Artes, une ville de l’État de Sao Paulo. Il est retenu dans les locaux de la superintendance régionale de la police fédérale de Sao Paulo en attente de son expulsion102. Il est libéré quelques heures plus tard grâce à l’intervention de son avocat qui dénonce une arrestation et une détention arbitraires. Le 14 septembre, la Cour fédérale régionale de Sao Paulo déclare illégale l’expulsion de Battisti et annule la décision de la juge fédérale.

        Le 27 juin 2015, il se marie dans l’État de Sao Paulo, avec sa compagne brésilienne Joice Lima, à Cananeia, une ville côtière du sud-est du Brésil100.

        Le 4 octobre 2017, Battisti est interpellé dans la ville brésilienne de Corumbá, à la frontière bolivienne. Il aurait tenté de traverser la frontière en possession de 5 000 dollars et 2 000 euros, selon le quodien O Globo, « les autorités brésiliennes pensent qu’il tentait de se réfugier en Bolivie »103. Il est remis en liberté le 7 octobre 2017104 mais la question de son extradition vers l’Italie se pose à nouveau105.

        Le 16 octobre 2018, le candidat à l’élection présidentielle brésilienne Jair Bolsonaro promet, via Twitter, qu’en cas de victoire il romprait avec la politique menée jusqu’alors par la gauche brésilienne au pouvoir, et livrerait Battisti aux autorités italiennes106. Le 29 octobre 2018, Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur du gouvernement italien, salue la victoire de Jair Bolsonaro et déclare sur Twitter : « Et après des années de vains discours, je demanderai qu’ils nous renvoient en Italie le terroriste rouge Battisti »107.

        Le 13 décembre 2018, la justice brésilienne ordonne l’arrestation de Cesare Battisti en vue de son extradition en Italie108.

        Cesare Battisti dans les œuvres de fiction

        • 2017 – Le film Après la guerre s’inspire des premiers jours de la cavale de Cesare Battisti en France.

        Œuvre

        Romans

        Collectif, recueils et anthologies

        • Via Libre 5, Cesare Battisti (dir.), [présentation en ligne] [lire en ligne]
        • « Quattro passi di danza », dans : Daniele Brolli (dir.) et al. (collectif), Italia odia, Arnoldo Mondadori Editori
        • « Super snail in action », (trad. de l’italien par Sonia Fanuele et Catherine Siné), dans : Serge Quadruppani (dir.) et al. (collectif) (entretien-préface avec Valerio Evangelisti), Portes d’Italie, Fleuve Noir, 2001, [présentation en ligne]
        • « Choice », dans : Gérard Delteil (dir.) et al. (collectif), Noir de Taule, Société d’Édition Les Belles Lettres, 2001
        • « L’air de rien », dans : J.P. Pouy (dir.) et al. (collectif), Paris rive noire, Autrement, Paris, 1996
        • Terres brûlées, Cesare Battisti (dir. et préf.) et al. (collectif), Paris, Payot et Rivages, coll. « Rivages thriller », 2000, 172 p. (ISBN 2-7436-0648-7). Rééd. coll. « Rivages noir », 2003, 201 p. (ISBN 2-7436-1121-9).[présentation en ligne]

        Bibliographie

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        Notes et références

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        7. Résumé de l’argumentaire officiel de Cesare Battisti : Cesare Battisti, Je n’ai pas tué, 06/8/2004
        8. a et b Cesare Battisti, « Cesare Battisti : biographie », dans Via Libre 5, Cesare Battisti (dir.), [lire en ligne]
        9. L’écrivain italien Gilda Piersanti rappelle que ce n’est pas pour leurs sympathies d’extrême droite que ces commerçants furent assassinés mais pour s’être défendu face à un braquage des PAC. Ces derniers « les ont revendiqués comme exemple de justice prolétaire contre deux commerçants coupables d’avoir tiré, pour se défendre, sur les braqueurs armés de ces mêmes PAC. » (Lettre ouverte à Fred Vargas par Gilda Piersanti [archive]). Ces propos sont confirmés par le procureur adjoint de Milan dans L’Express [archive]
        10. La balle perdue qui a rendu paraplégique le fils du bijoutier a été tirée par son père in Guillaume Perrault, Génération Battisti. Ils ne voulaient pas savoir, février 2006 p. 188
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        20. Cesare Battisti, Ma Cavale, 27/4/2006,
          en préface

          p. 13

        21. Fred Vargas écrit : « L’autre grande force du dossier de Battisti était qu’il avait été condamné en Italie en son absence. Selon la loi française, il devait donc bénéficier d’un nouveau procès en sa présence, et ne pouvait donc pas être envoyé directement en prison en Italie, encore moins pour une peine de perpétuité » dans la postface de Cesare Battisti, Ma Cavale, 27 avril 2006, p. 370.
        22. a et b Guillaume Perrault (préface de Gilles Martinet), Génération Battisti. Ils ne voulaient pas savoir, Plon, février 2006, 186 p., p. 28-29
        23. Elle « respectait pleinement le principe du débat contradictoire »
        24. Mémoire de la défense de Cesare Battisti présenté à la1re Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris : Maître Irène Terrel, Maître Jean-Jacques de Félicie (collectif), « Mémoire n°II – in limine litis et en réplique au fond », (10/5/2004), Paris, dans Via Libre 5, [lire en ligne]
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        36. Communiqué de presse du Ministère français de la justice, « La Chancellerie souhaite préciser que Monsieur Cesare BATTISTI fait l’objet d’une procédure judiciaire tout à fait habituelle et prévue en cas de demande d’extradition d’un pays tiers. », Paris, 20 février 2004, [lire en ligne [archive]]
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        107. « Matteo Salvini félicite Bolsonaro pour sa victoire et attend l’extradition de Battisti », Libération.fr,‎ 29 octobre 2018 (lire en ligne [archive])
        108. « La justice brésilienne ordonne l’arrestation de Cesare Battisti en vue de son extradition », Le Figaro,‎ 14 décembre 2018 (lire en ligne [archive])

        Voir aussi

        Article connexe

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Comment à Paris on se moque des Bretons et des autres

Les mythomanes, menteurs et affabulateurs Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque, Jean-Marc Donnadieu de Béziers, Josette Brenterch du NPA de Brest et autres « déconnologues », auteurs de vastes campagnes de calomnies publiques à mon encontre depuis les années 2008 à 2010, m’ont toujours traitée mensongèrement de mythomane, menteuse ou affabulatrice à chaque fois que je démentais leurs allégations mensongères à mon encontre et parlais un peu de moi-même ou de ma vraie vie, la vraie de vraie, pas celle qu’ils ont décidé de m’inventer pour le public.

La personnalité antipathique qu’ils m’attribuent mensongèrement, très éloignée de ce que je suis réellement, est en fait la leur.

De même, la vie de « ratée absolue » qu’ils m’attribuent de manière délirante ressemble bien plus aux leurs qu’à la mienne.

Quant à tous les méfaits imaginaires dont ils m’accusent régulièrement, dans des écrits publics ou plus ou moins confidentiels, parfois adressés à des autorités susceptibles d’y donner suite, et jusque devant des tribunaux et cours d’appel, ce sont systématiquement et très exactement des faits de même nature que d’autres dont ils se sont eux-mêmes réellement rendus coupables à mon encontre au préalable.

Cependant, ce ne sont pas les premiers pervers narcissiques à donner dans ce travers caractéristique de leur maladie mentale en ce qui me concerne.

Il y eut avant eux mes anciens employeurs harceleurs, des patrons voyous pour lesquels ils travaillent toujours actuellement et dont ils poursuivent depuis le début toutes les exactions à mon encontre.

Ceux-là sont donc les premiers à m’avoir fait passer pour mythomane auprès de tiers, notamment dans mon milieu professionnel, en même temps qu’ils me calomniaient dans le but de me discréditer et de me porter préjudice à tout propos.

J’en ai déjà parlé un peu dans cet article du 19 août dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/08/19/bulletin-meteo-de-ce-dimanche-19-aout-2018/

Ayant un jour été interrogée par la commerciale représentant mon employeur sur mes éventuelles capacités de musicienne, j’avais dit ce qu’il en était et appris quatre ans plus tard que j’aurais été mythomane en raison de la réponse que je lui avais faite ce jour car « tout le monde sait bien que les Bretons sont des arriérés totalement incultes et incapables de jouer d’un instrument, ils ne connaissent rien à la musique ! »

Mais ce n’est pas tout !

Environ un an après avoir involontairement provoqué chez cette commerciale un éclat de rire hystérique qui sera resté pour moi totalement incompris durant quatre ans, c’est un autre commercial du même groupe qui tout à coup, alors qu’habituellement il ne parlait toujours que de cul ou de fric, s’était piqué d’évoquer la langue bretonne en ma présence. Il la comparaît au grec, affirmant que c’était pareil, car il l’avait entendu dire. Lui-même ne connaissait ni de près ni de loin aucune de ces deux langues. Tout comme son quasi jumeau Pascal Edouard Cyprien Luraghi, après avoir quitté l’école à l’adolescence en situation d’échec et sans aucun diplôme, il s’était fait dans la rue – à la force du poignet ou du couteau planté dans le dos – et aurait bien pu soutenir de même : « Ne connaissant ni le pays ni sa langue, je lui avais servi de guide ». C’est en effet ce qu’il faisait au quotidien auprès de chacun dans le cadre de ses fonctions, à la manière dictatoriale du « Konducator », et tous les professionnels du secteur informatique l’en haïssaient.

Cette fois, donc, il entendait nous instruire sur le grec ou le breton ou les deux à la fois. C’était gratuit, ou du moins, cela en avait l’air. Pour le coup, j’étais sortie de mon mutisme habituel en présence de ce pervers notoire lorsque nous n’avions aucun entretien « professionnel ». Je n’avais pas réfléchi. L’entendant débiter ses bêtises sur deux langues que je connaissais suffisamment l’une et l’autre pour pouvoir les comparer, sentant bien que ses propos m’étaient destinés, étant données mes origines, qu’il connaissait bien, encouragée par le fait que pour une fois il ne s’agissait ni de cul ni de fric, je m’étais enhardie à le corriger. Encore une fois, j’aurais mieux fait de me taire. Il était resté me regarder comme frappé par une hallucination quelconque et avait balbutié, l’air hébété : « Grec… Grec ancien ! » C’est bien de grec ancien que je parlais, je suis helléniste, mais il n’y entendait manifestement que du chinois. Vu le niveau de mon interlocuteur, je n’avais pas insisté. C’était inutile et la question discutée était de toute façon sans importance dans le contexte de nos relations.

Or, voilà que trois ans plus tard j’apprenais que le pervers me faisait passer pour mythomane dans tout mon milieu professionnel sous prétexte que ce jour-là j’avais dit connaître le grec ancien et qu’une autre fois, l’année précédente, j’avais dit à sa collègue pouvoir jouer d’un instrument de musique.

Moralité : ne jamais badiner avec ces débiles mentaux, on ne sait jamais ce qu’ils vont en faire.

En attendant, je me retrouvais dans l’obligation de prouver à un collègue de travail que je connaissais bien le grec et savais aussi jouer de l’instrument que j’avais cité.

Le message est bien passé.

L’année suivante, je n’étais plus mythomane, mais toujours bien bretonne et apprenais avec effarement avoir été élevée à Brest dans une maison au sol en terre battue au milieu des cochons…

Par ailleurs, étant désormais bien entendu que j’avais reçu une excellente éducation ayant nécessairement coûté une fortune, mon père était devenu un « truand » bien connu du « milieu » brestois, car il était absolument certain qu’il n’avait pu que « piquer dans la caisse » pour pouvoir payer tous mes frais de scolarité, sachant que j’avais aussi fait des études d’ingénieur alors que je n’étais qu’une fille…

Josette Brenterch et ses complices de la LCR de Brest renchérissaient : il avait donné la même éducation à tous ses enfants, était effectivement propriétaire, c’était donc bien un « truand ».

Aussi, il fallait assassiner tous ses enfants ingénieurs si bien éduqués car bien mal acquis ne doit pas profiter…

Précisons qu’entre autres choses, le pervers et ses complices me demandaient depuis plusieurs années de leur faire don de tous les biens ou de l’immense fortune de mes parents, dont ils déduisaient l’existence selon eux absolument certaine au seul vu de mon CV d’ingénieur, de telles études, réputées très difficiles, étant censées coûter une fortune en cours particuliers ou en écoles privées.

En réalité, comme ils le savaient pourtant très bien en ce qui me concerne, nous n’avons toujours fréquenté que des établissements publics, et nos études, notre éducation, n’ont pas coûté grand-chose à nos parents qui par ailleurs sont assez connus à Brest et véritablement haïs par certains truands – de vrais de vrais, ceux-là – précisément en raison de leur intégrité sans faille.

Mais personne n’a jamais pu faire entendre raison au pervers en chef qui à cette époque se présentait partout comme étant celui qui savait qui j’étais à l’exclusion de toute autre personne, exactement comme l’ont fait par la suite la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et plusieurs de ses complices, notamment le mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

D’après lui, donc, j’étais faite pour la prostitution et rien d’autre, comme toutes ces autres Bretonnes jadis montées à Paris pour finalement s’y prostituer.

Je ne le savais pas moi-même, je ne le savais pas encore, mais lui le savait et allait me l’apprendre, il allait me « révéler » à moi-même – c’est exactement ce qu’il disait, il savait mieux que moi ce qui était « bon » pour moi.

Les Brestois, les Bretons, ne savent pas qui ils sont. Ils ne savent rien.

Ils ont toujours besoin que des Parisiens, des rustres venus d’ailleurs le leur apprennent, les instruisent.

Le pouvoir central y veille et leur fournit à cette époque deux solides Ruthénois ayant tous deux fait leurs classes à Toulouse.

L’un a pour ainsi dire été expulsé de la ville de Brest au printemps 2002 après quelques mésaventures discrètement judiciarisées… et l’autre a su par la suite gagner la confiance de l’actuel chef de l’Etat… pour combien de temps encore ?

A trop se moquer, on fâche parfois beaucoup.

 

http://www.leparisien.fr/politique/richard-ferrand-toujours-plus-pres-de-macron-07-12-2018-7963383.php

Richard Ferrand, toujours plus près de Macron

 

>Politique|Jannick Alimi| 07 décembre 2018, 20h12 | MAJ : 07 décembre 2018, 21h09 |21
Comment à Paris on se moque des Bretons et des autres dans AC ! Brest 7963383_3371816e-fa4f-11e8-a7d4-723acd032977-1_1000x625
Depuis le départ de Gérard Collomb de l’Intérieur, Richard Ferrand est devenu l’un des interlocuteurs privilégiés d’Emmanuel Macron. Certains lui prêtent même un avenir… à Matignon. LP/Arnaud Journois

 

Englué dans la crise des Gilets jaunes, le chef de l’Etat compte plus que jamais sur le président de l’Assemblée, marcheur des premiers jours.

 

Étonnant. C’est Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, qui a précisé ce vendredi de façon quasi officielle l’agenda présidentiel. Mieux ! Il délivre, comme l’aurait fait un porte-parole, le sens même de l’intervention d’Emmanuel Macron. « Après différents échanges et un tour d’horizon, le président, lucide sur le contexte et la situation, ne souhaite pas mettre d’huile sur le feu et par conséquent n’a pas l’intention de s’exprimer avant samedi (NDLR : jour de manifestation des Gilets jaunes) », déclarait à 5 heures du matin (!) à l’AFP, le député LREM du Finistère. « À l’inverse, en début de semaine prochaine, il sera amené à s’exprimer », a ajouté Ferrand.

« On peut s’interroger sur la légitimité d’une telle déclaration, souligne un élu macronien. En effet, que Ferrand, l’incarnation du pouvoir législatif, intervienne dans la sphère élyséenne, et donc du pouvoir exécutif, peut paraître pour le moins saugrenu. Mais quand on connaît la proximité du président de l’Assemblée avec le chef de l’État, il n’y a finalement rien de surprenant. »

On sait, en effet, que Richard Ferrand, premier des députés socialistes à rejoindre Emmanuel Macron dans sa « grande marche » vers l’Élysée, est resté fidèle parmi les — quelques — fidèles au président. Mais cette proximité s’est encore renforcée depuis quelques semaines. Depuis le départ de Gérard Collomb, l’autre « grognard de Macron », du ministère de l’Intérieur. Et surtout depuis la crise des Gilets jaunes, qui place l’Élysée au cœur d’un tsunami à l’issue totalement incertaine.

Visiteur du soir de l’Élysée

« Il fait partie de la poignée de personnes qui chuchotent encore à l’oreille du président, à qui il fait confiance », confie un proche de Macron. Visiteur du soir de l’Élysée, Ferrand écoute et conseille le chef de l’État que l’on dit de plus en plus isolé au Château.

« Ferrand est le seul dans la Macronie à avoir une véritable expérience politique ainsi qu’une connaissance fine des territoires, explique Roland Lescure, député LREM et président de la Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale. Seul Jacques Mézard, ex-sénateur et ancien ministre de la Cohésion territoriale, pouvait arguer de telles compétences, mais il n’est plus au gouvernement. Jacqueline Gourault, qui lui a succédé, a également cette perception intime du terrain mais elle est membre du MoDem et pas du parti du président », poursuit Lescure.

Contesté lorsqu’il était président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Richard Ferrand fait, en revanche, la quasi-unanimité au Perchoir. « La conférence des présidents qui se tient tous les mardis matin en présence de l’ensemble des représentants des groupes, se déroule désormais en bonne intelligence, confie un député de La France insoumise. Il n’y a plus de tensions et elle est efficace. »

Une réussite politique qui lui vaut, elle aussi, toute l’attention du président de la République. À l’aise à Paris, et en contact permanent avec ses terres bretonnes d’élection, Ferrand pourrait même, dit-on remplacer, Édouard Philippe à Matignon… Mais l’heure ne semble pas encore au remaniement et l’épée de Damoclès de l’affaire des Mutuelles de Bretagne pend toujours au-dessus de Ferrand.

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-pourquoi-autant-d-interpellations-a-paris-et-ses-alentours-des-samedi-matin_3090823.html#xtor=AL-67-[article]

« Gilets jaunes » : on vous explique pourquoi autant de personnes ont été interpellées à Paris et ses alentours

 

En début de soirée, 920 personnes avaient déjà été arrêtées, dont certaines avant même d’atteindre la capitale.

 

Des policiers appréhendent un manifestant en marge de la mobilisation des \"gilets jaunes\" à Paris, le 8 décembre 2018.

Des policiers appréhendent un manifestant en marge de la mobilisation des « gilets jaunes » à Paris, le 8 décembre 2018. (CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS)

 

Le chiffre grossit d’heure en heure. En début de soirée, 920 personnes ont déjà été interpellées en marge de « l’acte 4″ de la mobilisation des « gilets jaunes » à Paris, samedi 8 décembre. C’est deux fois plus que samedi dernier, avec 412 personnes arrêtées au total.

Cette journée s’annonçant particulièrement violente, la préfecture de police de Paris a mis en place une stratégie visant à filtrer les individus avant même qu’ils ne gagnent la capitale. Objectif : tenter d’éviter les débordements redoutés.

>> Suivez en direct « l’acte 4″ de la mobilisation des « gilets jaunes » samedi à Paris et dans les grandes villes 

« Certaines personnes étaient identifiées et signalées en raison de leurs appels à la violence sur les réseaux sociaux. Elles étaient donc frappées par un interdit préfectoral, prohibant leur accès aux zones de manifestation », explique une source policière à franceinfo. Une information confimée par Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, sur le plateau du 13 heures de France 2 samedi : « Les services de police judiciaire ont travaillé pour confondre les auteurs d’exaction et de menaces, interpellés tout au long de la semaine et au petit matin », a-t-il explique. Au total, « 29 meneurs, membres de l’ultradroite ou de l’ultragauche ou de la frange radicalisée des gilets jaunes » ont été interpellés, a-t-il précisé.

Des boules de pétanque et des couteaux

Des contrôles ont également été menés, toujours via un arrêté pris par la préfecture ou sur réquisition du procureur de la République, aux péages situés autour de Paris et dans les gares de la capitale, pour procéder à une fouille des sacs et des véhicules et saisir des armes ou des objets. « Plus de 5 000 personnes ont été contrôlées sur les axes et péages », indique la gendarmerie nationale sur Twitter.

Parmi les saisies effectuées dans des coffres de voiture, on trouve des couteaux, des marteaux, des boules de pétanque, une batte de base-ball ou encore du matériel de protection.

« On ne vient pas faire de la pétanque sur les Champs-Elysées », ironise Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa-Police, interrogé par franceinfo. Selon lui, « on est sur un système de quadrillage faisant appel à la mobilité, la réactivité et la possibilité d’intervention des forces de l’ordre », qui tranche avec le dispositif de samedi dernier, beaucoup « plus statique ».

 

Des objets saisis par la préfecture de police de Paris, le 8 décembre 2018.

Des objets saisis par la préfecture de police de Paris, le 8 décembre 2018. (PREFECTURE DE POLICE DE PARIS)
Des masques à gaz saisis par la préfecture de police de Paris, le 8 décembre 2018.

Des masques à gaz saisis par la préfecture de police de Paris, le 8 décembre 2018. (PREFECTURE DE POLICE DE PARIS)

 

« Les personnes interpellées avec ce matériel ne sont pas forcément placées en garde à vue. Il leur est confisqué », reprend une source policière interrogée par franceinfo. Sur les 737 personnes interpellées samedi après-midi, 551 ont été placées en garde à vue, a annoncé la préfecture.

Les forces de l’ordre pratiquent aussi la fouille systématique aux abords des lieux de manifestation, et des personnes sont interpellées « sur site », à Paris, parfois par des policiers en civil. L’un d’entre eux, joint par franceinfo, estime que « pour l’instant, la situation n’à rien à voir avec la semaine dernière. Les barrages filtrant en préambule de cette manifestation ont pour le moment porté leurs fruits. Beaucoup d’individus ont été interpellés avant même d’avoir pu rejoindre les différents cortèges ».

Il fallait interpeller le plus tôt possible pour éviter de laisser le temps aux casseurs de s’organiser et de se rassembler.Un policier en civil à Parisà franceinfo

Pour traiter les gardes à vue, de nombreux officiers de police judiciaire ont aussi été réquisitionnés. Au niveau national, 1 385 avaient déjà été interpellées sur l’ensemble de la France. Parmi elles, 974 ont été placées en garde à vue. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est félicité d’avoir mis « un coup d’arrêt à la violence » même si elle demeure « à un niveau inacceptable ».

Quatre articles à lire sur le mouvement
des « gilets jaunes »

 

• Que risquent les « gilets jaunes » qui appellent à la violence sur les réseaux sociaux ? >> à lire ici

• « Gilets jaunes » : comment l’arrivée d’un mystérieux « monsieur X » au sein du mouvement a tourné à la mauvaise blague >> à lire ici

• « Chaos total », « remplacement des peuples » : trois questions sur le pacte de Marrakech, qui affole certains « gilets jaunes » >> à lire ici

• POINT DE VUE. Les « gilets jaunes », énième symptôme de la crise de notre système politique >> à lire ici

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-pres-de-1-000-interpellations-et-plus-de-720-gardes-a-vue-en-france-samedi_3091113.html

« Gilets jaunes » : 1 385 interpellations et 974 gardes à vue en France samedi

 

Plusieurs rassemblements ont dégénéré à Paris, Toulouse ou encore Saint-Étienne lors de « l’acte 4″ de la mobilisation des « gilets jaunes » samedi.

 

Des voitures incendiées, boulevard de Courcelles, à Paris, en marge de la manifestation des \"gilets jaunes\", samedi 8 décembre.

Des voitures incendiées, boulevard de Courcelles, à Paris, en marge de la manifestation des « gilets jaunes », samedi 8 décembre. (SANDRINE ETOA-ANDEGUE / RADIO FRANCE)

 

1 385 personnes ont été interpellées en France samedi 8 décembre en marge des manifestations de « gilets jaunes », a appris franceinfo de source policière. 974 personnes ont été placées en garde à vue, a ajouté cette source. Depuis le début de l’après-midi, certaines manifestations dégénèrent dans plusieurs villes de France. Quelque 125 000 manifestants se sont mobilisés, dont 10 000 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur.

>> Suivez en direct « l’acte IV » de la mobilisation des « gilets jaunes » samedi à Paris et dans les grandes villes 

À Paris, des voitures ont été brûlées, plusieurs vitrines brisées et des barricades dressées avenue de Friedland, boulevard de Courcelles ou encore Gare Saint-Lazare notamment. 920 personnes ont été interpellées dans la capitale ou en région parisienne.

Des affrontements avec les forces de l’ordre

En région Occitanie, à Toulouse notamment, la situation dégénère. En fin de journée de violents affrontements ont éclaté entre un millier de manifestants et les forces de l’ordre. Des barricades ont été érigées sur la chaussée avec du matériel de chantier et enflammées.

La situation est tout aussi tendue à Saint-Étienne où une voiture de police a été incendiée ou encore à Rennes où la brigade anti-criminalité, a chargé un groupe de manifestants « avec les visages masqués ».

Plusieurs affrontements étaient toujours en cours dans la soirée.

 

 



« Ne connaissant ni le pays ni sa langue, je lui avais servi de guide. »

Et ça se prétend écrivain…

Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne connaît même pas le français, ou à peine.

Tous ses textes sont parsemés de ce genre de perles, quand il ne s’agit pas de fautes de syntaxe, de grammaire ou d’orthographe.

On y trouve aussi régulièrement quelques curiosités comme celle qui suit, extraite de son premier commentaire sur mon article du 7 juin 2010 intitulé « Cyprien Luraghi : un mythomane avéré » (cliquer sur les images ci-dessous pour les agrandir et lire les textes) :

 

« Pour que les choses soient claires : quand je dis « beau-frère », ce n’est pas dans le sens légal du terme bien entendu : ainsi mon beauf David (frère de ma femme) n’est pas non plus marié et pourtant c’est mon beauf. »

 

Sachant que ses adorateurs ont pour habitude de gober absolument tout ce qu’il dit ou écrit sans jamais faire preuve d’aucun esprit critique, je leur explique : David Belléculée est devenu son beau-frère du jour où il a épousé la soeur d’icelui, Annie Belléculée. Que ce dernier soit lui-même marié ou célibataire ne change rien à l’affaire.

 

2010-06-07 Cyprien Luraghi- un mythomane avéré - Un petit coucou

 

2010-06-07 Cyprien Luraghi- un mythomane avéré - Un petit coucou - 2

 



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