En Grèce, une organisation d’extrême-gauche revendique un attentat du 17 décembre 2018

Elle n’existe que depuis 2013 et s’appelle l’OLA – tiens, comme Lola, la jeune femme condamnée pour l’assassinat de Jean-Jacques Le Page à Plougonvelin le 24 juillet 2009…

Ses cibles ou les motivations de ses attentats sont les mêmes que celles de ses homologues de la bande des terroristes Pascal Edouard Cyprien Luraghi, de Puy-l’évêque, Jean-Marc Donnadieu, de Béziers, et Josette Brenterch, du NPA de Brest, à savoir : presse ou liberté de la presse, et justice, à travers au moins une cour d’appel le 22 décembre 2017, et un magistrat de cour de cassation le 13 novembre 2018.

Deux différences notables, toutefois :

1°/ elle ne sous-traite pas ses attentats et les revendique clairement, même si un peu timidement… avec près d’un mois de retard sur les faits ;

2°/ elle n’a semble-t-il encore tué ni blessé personne.

 

https://www.dhnet.be/dernieres-depeches/afp/grece-une-organisation-d-extreme-gauche-revendique-un-attentat-contre-un-groupe-de-medias-5c360fd37b50a6072484be1e

Grèce: une organisation d’extrême gauche revendique un attentat contre un groupe de médias

 

Publié le mercredi 09 janvier 2019 à 15h58 à Athènes (AFP)

 

En Grèce, une organisation d'extrême-gauche revendique un attentat du 17 décembre 2018 dans AC ! Brest 5c360fd37b50a6072484be1d 

Un groupe d’extrême gauche a revendiqué mercredi un attentat à la bombe perpétré le mois dernier à Athènes contre un des principaux groupes de médias grecs.

L’explosion de l’engin artisanal, qui visait un bâtiment abritant le siège de la radiotélévision privée Skaï, dans la banlieue balnéaire d’Athènes, n’avait pas fait de victime. Mais elle avait provoqué des dégâts sur la façade de l’immeuble qui héberge également le quotidien Kathimérini, principal journal de centre-droit d’opposition.

Dans sa revendication, le Groupe des combattants populaires (OLA, extrême gauche) a dénoncé les liens corrompus prévalant selon lui entre les médias et la classe politique. L’OLA avait déjà revendiqué au moins cinq attentats similaires depuis son apparition en 2013.

Le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras avait aussitôt fustigé un « attentat contre la démocratie » tandis que la Commission européenne condamnait « toutes les attaques contre la liberté d’expression et la liberté de la presse ».

Les attentats visant des radiotélévisions, banques, établissements publics ou représentations diplomatiques sont récurrents en Grèce depuis des années, imputés à des groupes anarchistes ou d’extrême gauche.

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/17/grece-une-bombe-explose-devant-le-siege-d-une-chaine-de-television-sans-faire-de-victimes_5398856_3210.html

Grèce : une bombe explose devant le siège d’une chaîne de télévision, sans faire de victime

 

Le groupe de radiotélévision privé Skai, dont le siège est à Athènes, a déploré d’importants dégâts matériels.

Le Monde avec AFP Publié le 17 décembre 2018 à 16h32 – Mis à jour le 17 décembre 2018 à 16h32

 

La façade de la chaîne de TV grecque Skai après l’explosion d’une bombe, le 17 décembre 2018.
La façade de la chaîne de TV grecque Skai après l’explosion d’une bombe, le 17 décembre 2018. ANGELOS TZORTZINIS / AFP

 

Une bombe artisanale a explosé dans la nuit de dimanche à lundi 17 décembre, devant le bâtiment où siège le groupe de radiotélévision privée Skai, dans la banlieue balnéaire d’Athènes, sans faire de victime.

Le gouvernement a condamné cet « acte terroriste », le premier ministre Alexis Tsipras dénonçant un « attentat contre la démocratie ». La police antiterroriste a ouvert une enquête, privilégiant la piste des groupes extrémistes grecs.

La bombe artisanale de « grande puissance » a explosé vers 2 h 30, heure locale (00 h 30 GMT), quarante minutes après un appel téléphonique anonyme à une autre chaîne de télévision et à un site d’information pour prévenir de l’imminence de l’explosion, selon une source policière.

Après cet appel, la police a aussitôt bouclé les rues avoisinantes et évacué l’immeuble où siège la radiotélévision Skai, l’une des plus importantes du pays, appartenant à la famille d’armateurs Alafouzos.

Selon la police, la bombe a été placée dans une rue étroite près de la clôture entourant l’immeuble, ce qui a causé une « grosse déflagration ». Les vitres de la façade du bâtiment de Skai ont volé en éclat, provoquant « d’importants dégâts », selon un communiqué de la station.

« Un attentat contre la démocratie »

Les attentats visant des radiotélévisions, banques, établissements publics ou représentations diplomatiques sont récurrents en Grèce depuis des années, et sont imputés à des groupes anarchistes ou d’extrême gauche.

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Le 13 novembre, une tentative d’attentat à l’engin incendiaire avait eu lieu devant le domicile d’un vice-procureur de la Cour de cassation, à Athènes. Le dispositif avait été découvert par la police et désamorcé à la suite de deux appels téléphoniques anonymes d’avertissement à deux médias.

L’attentat contre Skai est « un attentat des puissances lâches et obscures contre la démocratie ; elles ne vont pas toutefois réussir leur objectif, de terroriser ou de désorienter », a déclaré Alexis Tsipras, cité dans un communiqué de ses services.

Le chef du gouvernement de coalition, menée par son parti de gauche Syriza et le petit parti souverainiste de droite Anel, a exprimé « son soutien sincère aux journalistes et à tous ceux qui travaillent à la chaîne ».

Menaces récurrentes contre la station

Kyriakos Mitsotakis, le chef du parti de droite Nouvelle Démocratie, principal parti d’opposition, s’est rendu sur place pour exprimer « son soutien aux employés ». « La démocratie et la pluralité ne peuvent être muselées », a-t-il déclaré.

L’immeuble de plusieurs étages de Skai abrite également le quotidien Kathimerini, principal journal de centre droit d’opposition, comme la radiotélévision.

« L’attentat terroriste ne va pas nous décourager (…). Nous allons continuer à faire notre travail en surveillant le pouvoir avec indépendance », a indiqué Skai dans un communiqué, accusant le gouvernement de ne pas protéger suffisamment les médias malgré « les menaces récurrentes contre la station ». « Certains cadres gouvernementaux et des mécanismes de propagande ont transformé la station en une cible », poursuit ce communiqué.

Le porte-parole du gouvernement, Dimitris Tzanakopoulos, a rejeté ces accusations et « toute tentative de lier cet acte terroriste à la confrontation politique ».

L’attentat n’a pas été pour le moment revendiqué mais, selon certains experts, le mode d’action renverrait au groupe grec d’extrême gauche OLA (Groupe des combattants populaires), qui a revendiqué au moins cinq attentats similaires, sans victime, depuis son apparition en 2013. Son dernier attentat à la bombe avait eu lieu le 22 décembre 2017 contre la cour d’appel d’Athènes, provoquant des dégâts matériels.



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