Attentats de janvier 2015 : renvoi aux assises de 14 personnes 19 janvier
Déplorons qu’il manque les commanditaires, qui ne sont toujours pas inquiétés par la « justice », quoiqu’ils en soient bien connus, surtout de celle de Brest qui en a toujours été complice.
Mais cette dernière était déjà très impliquée dans l’attentat de Karachi de mai 2002 et il est fort probable qu’elle le fut aussi dans la vague d’attentats des années 1990.
A cette époque, j’avais fui la capitale pour échapper aux tentatives d’assassinat à répétition dont j’y étais victime et n’y revenais que pour répondre à des convocations ou autres rendez-vous incontournables.
Or, les attentats de ces années-là à Paris se sont toujours produits quand j’y étais en déplacement, là où je venais de passer.
J’avais l’impression d’être poursuivie par les explosions.
Et j’ai bien eu l’impression que cela recommençait lorsqu’à compter du 4 septembre 2016 les cibles de ces attentats ou tentatives alors toutes heureusement ratées ou avortées se sont sensiblement rapprochées du Palais de Justice de Paris alors que j’y étais assignée par le commanditaire en chef de la nouvelle vague débutée en mars 2012.
Le mode opératoire – des bonbonnes de gaz – semblait d’ailleurs avoir été choisi pour réveiller les mémoires.
Le choix de femmes pour commettre l’attentat raté du 4 septembre 2016 ne me paraît pas non plus anodin, sachant que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest prétend – mensongèrement – que je m’attaquerais à des femmes et uniquement à des femmes.
Je rappelle ici qu’en réalité, je n’ai jamais attaqué personne, je me défends contre des agressions graves dont les auteurs sont presque toujours des hommes.
Attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher : 14 personnes renvoyées aux assises
Onze sont déjà aux mains de la justice française et trois sont visées par un mandat d’arrêt
Les juges d’instruction antiterroristes ont ordonné jeudi le renvoi aux assises de 14 personnes soupçonnées à des degrés divers de soutien logistique aux auteurs des attaques de Charlie Hebdo, Montrouge et de l’Hyper Cacher qui ont fait 17 morts en janvier 2015.
Sur ces 14 personnes, onze sont déjà aux mains de la justice française et trois sont visées par un mandat d’arrêt, selon l’ordonnance de mise en accusation de 271 pages, signée jeudi par trois juges du pôle antiterroriste du tribunal de Paris.
Les attentats des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly, tués par les forces l’ordre, furent les premiers de la vague jihadiste en France qui a fait au total 251 morts. Un procès devant la cour d’assises spécialement composée à Paris pourrait se tenir en 2020 mais les accusés peuvent faire appel de cette ordonnance.
Les trois accusés visés par un mandat d’arrêt sont Hayat Boumedienne, compagne de Coulibaly, et les deux frères Belhoucine, partis quelques jours avant les attaques pour la zone irako-syrienne. Les deux hommes sont présumés morts. Ali Riza Polat, 33 ans, pour sa part en détention, est mis en cause pour son rôle central, aux côtés de Coulibaly, dans la fourniture d’armes utilisées pour les attaques.
Trois autres suspects bénéficient pour leur part d’un non-lieu.
Investigations autour de Peter Cherif
Les magistrats ont par ailleurs ordonné une disjonction pour poursuivre les investigations sur les soutiens des frères Kouachi, notamment au Yemen, après l’arrestation le 16 décembre à Djibouti de Peter Cherif, l’un des cadres d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Cette organisation jihadiste avait revendiqué l’attaque jihadiste visant l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
Ce proche des frères Kouachi, via la filière jihadiste des Buttes-Chaumont, remis dans la foulée de son arrestation à la France, a été mis en examen et incarcéré. « Il n’est pas exclu que celui des frères Kouachi s’étant rendu au Yemen en 2011, ait pu rencontrer sur place Peter Cherif », écrivent les juges Nathalie Poux, David de Pas et Emmanuelle Robinson.
Attentat raté aux bonbonnes de gaz près de Notre-Dame : cinq femmes djihadistes renvoyées aux assises
Des juges antiterroristes ont ordonné ce mercredi le renvoi aux assises du commando de cinq femmes djihadistes démantelé en septembre 2016 après un attentat raté à la voiture piégée aux bonbonnes de gaz près de Notre-Dame de Paris, rapporte l’AFP. Cette affaire avait mis en lumière le passage en première ligne des femmes dans le djihad armé sur le territoire français.
Ces cinq femmes, aujourd’hui âgée de 21 à 41 ans, sont accusées d’avoir voulu lancer des attaques en suivant les consignes, via des messageries cryptées, de Rachid Kassim, propagandiste de Daech également renvoyé pour complicité, bien que probablement tué en Irak en 2017. A leurs côtés, deux de leurs proches, dont un suspect de l’attentat de Magnanville, sont poursuivis pour non-dénonciation de crime terroriste, un délit entré dans la loi trois mois avant les faits.
Un carnage évité
Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016, après avoir envoyé des vidéos de revendication à Kassim, Inès Madani, alors âgée de 19 ans, et Ornella Gilligmann, une mère de famille de dix ans son aînée, tentaient d’enflammer avec une cigarette une Peugeot 607 remplie de six bonbonnes de gaz et aspergée de gasoil qu’elles avaient garée devant des restaurants en face de la cathédrale. « Seul un mauvais choix du carburant, difficilement inflammable, ce que manifestement elles ignoraient toutes les deux, a fait échec à leur tentative » dont le mode opératoire « augurait d’un carnage » sur les terrasses environnantes, notent les magistrats.
Sur les indications de Kassim, Inès Madani, en cavale, avait alors rejoint deux autres femmes radicalisées: Sarah Hervouët, 23 ans à l’époque et déjà connue des autorités pour ses velléités de départ pour le djihad -, et Amel Sakaou, mère de quatre enfants alors âgée de 39 ans. Toutes les trois sont accusées d’avoir projeté de nouvelles attaques.
Le 8 septembre 2016, se sachant traquées par la police, elles avaient quitté précipitamment l’appartement où elles avaient trouvé refuge, armées de couteaux de cuisine. Sarah Hervouët avait blessé un policier du renseignement intérieur et Inès Madani menacé un autre, souhaitant « mourir en martyr ».