Attentat de Strasbourg : nouvelles gardes à vue, les commanditaires toujours tranquilles 29 janvier
L’enquête progresse sur le terrain de la fourniture de l’arme utilisée par le terroriste, mais toujours pas dans la direction de ses commanditaires, lesquels sont pourtant bien connus du public comme des autorités judiciaires depuis le début de leurs méfaits et n’ont pas manqué de revendiquer publiquement l’attentat le jour même de celui-ci (cf. mes précédents articles à ce sujet).
Je rappelle à ce propos, comme je l’ai exposé récemment assez précisément, qu’ils s’attaquent systématiquement aux témoins de leurs exactions à mon encontre depuis le début de celles-ci en 2008 : piratages informatiques et écoutes illégales pour tout le monde, harcèlements démentiels, sur Internet pour ceux qui s’expriment sur le net, dans le travail pour ceux qui ont encore une activité professionnelle, menaces, chantage, agressions graves et assassinats.
Or, l’un de ces témoins privilégiés réside à Strasbourg et connaît actuellement des démêlés judiciaires avec le cybercriminel et terroriste Jean-Marc Donnadieu et toute la clique de ses complices, qu’ils soient « déconnologues » ou « ufosceptiques ».
Ce dernier avait d’ailleurs annoncé sa mort prématurément sur le site de ses amis les Sataniques Sceptiques du Québec au mois d’avril 2016 et s’en était fait virer pour ce motif.
C’est en fait un homonyme de ce témoin privilégié de bon nombre des exactions de Jean-Marc Donnadieu à mon encontre qui s’était alors tué tout seul dans un accident dont il est possible de se demander s’il n’avait pas été facilité par un sabotage quelconque. En effet, Jean-Marc Donnadieu s’était empressé de l’annoncer comme s’il l’attendait. Lui ou ses complices, ayant déjà assassiné ou tenté d’assassiner plusieurs des témoins de leurs exactions à mon encontre se seraient-ils trompé de cible dans ce cas précis ? Cela ne peut être exclu en l’absence de toute enquête appropriée.
Attentat de Strasbourg : cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans la fourniture de l’arme interpellées
Placées en garde à vue, elles sont soupçonnées d’avoir fourni le pistolet 8 mm avec lequel le terroriste a tué cinq personnes, le 11 décembre.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h15, mis à jour à 11h07
Cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans la fourniture de l’arme utilisée par l’auteur de l’attentat de Strasbourg ont été interpellées mardi 29 janvier en Alsace, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information du Point.
Placés en garde à vue, les cinq personnes appartiennent à la même famille et sont soupçonnées à des degrés divers d’avoir participé à la fourniture du pistolet 8 mm avec lequel Chérif Chekatt a tué cinq personnes durant le marché de Noël le 11 décembre. L’Etat islamique (EI) avait revendiqué l’attaque.
Quatre hommes, dont un de 78 ans
Les gardes à vue doivent permettre d’éclaircir les rôles de chacun et notamment celui du plus âgé des suspects, un homme de 78 ans. Trois autres hommes ont également été interpellés. Ils sont âgés de 65, 34 et 32 ans. Une femme de 57 ans a aussi été appréhendée.
Chérif Chekatt est soupçonné par les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de s’être procuré l’arme à feu quelques jours avant son passage à l’acte. Il s’agit d’un revolver d’ordonnance de calibre 8 mm datant de la fin du XIXe siècle.
Chérif Chekatt, délinquant multirécidiviste de 29 ans et « fiché S » pour radicalisation islamiste, avait attaqué des passants avec un revolver et un couteau. Après quarante-huit heures de cavale, il avait été abattu par des policiers dans le sud de Strasbourg.
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Âgé de 78 ans, il est soupçonné d’avoir fourni l’arme au terroriste. Selon nos informations, cinq interpellations au total ont eu lieu ce mardi matin.
Par Aziz Zemouri
La sous-direction antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a procédé ce mardi matin à l’interpellation d’Albert B, 78 ans, soupçonné d’avoir fourni le revolver qui a servi à Chérif Chekatt, 29 ans, le terroriste qui a assassiné 5 personnes le 11 décembre à Strasbourg durant le marché de Noël. Le vieux monsieur domicilié à 10 kilomètres au sud de la préfecture du Bas-Rhin est connu des services de police et de la justice pour détention, acquisition et vente d’armes malgré une interdiction judiciaire de port et de détention d’armes inscrite au Fichier des personnes recherchées. Au total, cinq interpellations ont eu lieu ce mardi matin, dont celle d’Albert B. Si elles sont liées aux deux principaux suspects placés en garde à vue, elles n’auraient joué aucun rôle dans la logistique de l’attentat du 11 décembre.
Selon nos informations, c’est Stéphane, son neveu de 34 ans, également placé en garde à vue, qui a joué le rôle d’intermédiaire entre Albert B. et Audrey M., un homme de 37 ans, mis en examen le 17 décembre pour participation à une association de malfaiteurs terroristes criminelle, acquisition, détention d’armes, et actuellement en détention provisoire. Audrey avait reconnu lors de son audition s’être rendu chez Stéphane à 40 minutes de la capitale alsacienne. Il avait nié l’avoir fait dans un but criminel bien qu’il fut accompagné de Chérif Chekatt. Audrey a été confondu par la téléphonie, car il avait correspondu avec Stéphane dès le lendemain de l’attentat.
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Le 11 décembre vers 20 heures, le tueur se revendiquant de Daech avait ouvert le feu, tuant cinq personnes et en blessant onze autres. Chekatt, fiché S, connu pour de multiples délits de droit commun, en France mais aussi en Suisse et en Allemagne, avait été abattu par un policier, issu des brigades spécialisées de terrain, non loin de son domicile, après une cavale de 48 heures. L’État islamique avait revendiqué l’attentat. À ce jour, aucun lien n’a pu être établi entre l’organisation et Chérif Chekatt.
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Yacine F., 33 ans, et Bagdad B., 29 ans, deux hommes au passé de délinquant, sont soupçonnés d’avoir aidé le tueur de Strasbourg à se procurer son arme.
Par Aziz Zemouri
Ce lundi après-midi, les policiers de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) ont interpellé deux amis proches de Chérif Chekatt à Strasbourg. Ils sont soupçonnés de l’avoir aidé à se procurer l’arme qui lui a servi à assassiner 5 personnes.
Le premier, interpellé au domicile de sa mère, Yacine F., 33 ans, présenté comme un colosse, est défavorablement connu des services de police. Il faisait l’objet de l’attention soutenue des enquêteurs depuis le début de l’attentat. Selon nos informations, il ferait partie des dernières personnes à avoir été contactées par Chekatt durant sa cavale.
Bagdad B., 29 ans, arrêté également aujourd’hui, fut un temps incarcéré avec Chekatt. Il a connu le même parcours de délinquant avant d’être considéré comme radicalisé.
Yacine F. et Bagdad B. ont été placés tous les deux en garde à vue.
À ce stade de l’enquête, ils ne sont pas considérés comme des complices de l’attentat perpétré par Chérif Chekatt. Très intégrés dans le milieu de la délinquance locale et régionale, ils sont soupçonnés d’avoir aidé le terroriste à trouver l’arme sans forcément connaître son funeste projet. Selon nos informations, les investigations s’orientent vers des personnes issues de la communauté du voyage de la région de Metz qui auraient pu fournir l’arme du crime. D’autres interpellations sont programmées.
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