Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Déplorons qu’il manque les commanditaires, qui ne sont toujours pas inquiétés par la « justice », quoiqu’ils en soient bien connus, surtout de celle de Brest qui en a toujours été complice.
Mais cette dernière était déjà très impliquée dans l’attentat de Karachi de mai 2002 et il est fort probable qu’elle le fut aussi dans la vague d’attentats des années 1990.
A cette époque, j’avais fui la capitale pour échapper aux tentatives d’assassinat à répétition dont j’y étais victime et n’y revenais que pour répondre à des convocations ou autres rendez-vous incontournables.
Or, les attentats de ces années-là à Paris se sont toujours produits quand j’y étais en déplacement, là où je venais de passer.
J’avais l’impression d’être poursuivie par les explosions.
Et j’ai bien eu l’impression que cela recommençait lorsqu’à compter du 4 septembre 2016 les cibles de ces attentats ou tentatives alors toutes heureusement ratées ou avortées se sont sensiblement rapprochées du Palais de Justice de Paris alors que j’y étais assignée par le commanditaire en chef de la nouvelle vague débutée en mars 2012.
Le mode opératoire – des bonbonnes de gaz – semblait d’ailleurs avoir été choisi pour réveiller les mémoires.
Le choix de femmes pour commettre l’attentat raté du 4 septembre 2016 ne me paraît pas non plus anodin, sachant que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest prétend – mensongèrement – que je m’attaquerais à des femmes et uniquement à des femmes.
Je rappelle ici qu’en réalité, je n’ai jamais attaqué personne, je me défends contre des agressions graves dont les auteurs sont presque toujours des hommes.
Attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher : 14 personnes renvoyées aux assises
Publié le 18/01/2019 à 13h28 par SudOuest.fr avec AFP.
Onze sont déjà aux mains de la justice française et trois sont visées par un mandat d’arrêt
Les juges d’instruction antiterroristes ont ordonné jeudi le renvoi aux assises de 14 personnes soupçonnées à des degrés divers de soutien logistique aux auteurs des attaques de Charlie Hebdo, Montrouge et de l’Hyper Cacher qui ont fait 17 morts en janvier 2015.
Sur ces 14 personnes, onze sont déjà aux mains de la justice française et trois sont visées par un mandat d’arrêt, selon l’ordonnance de mise en accusation de 271 pages, signée jeudi par trois juges du pôle antiterroriste du tribunal de Paris.
Les attentats des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly, tués par les forces l’ordre, furent les premiers de la vague jihadiste en France qui a fait au total 251 morts. Un procès devant la cour d’assises spécialement composée à Paris pourrait se tenir en 2020 mais les accusés peuvent faire appel de cette ordonnance.
Les trois accusés visés par un mandat d’arrêt sont Hayat Boumedienne, compagne de Coulibaly, et les deux frères Belhoucine, partis quelques jours avant les attaques pour la zone irako-syrienne. Les deux hommes sont présumés morts. Ali Riza Polat, 33 ans, pour sa part en détention, est mis en cause pour son rôle central, aux côtés de Coulibaly, dans la fourniture d’armes utilisées pour les attaques.
Trois autres suspects bénéficient pour leur part d’un non-lieu.
Investigations autour de Peter Cherif
Les magistrats ont par ailleurs ordonné une disjonction pour poursuivre les investigations sur les soutiens des frères Kouachi, notamment au Yemen, après l’arrestation le 16 décembre à Djibouti de Peter Cherif, l’un des cadres d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Cette organisation jihadiste avait revendiqué l’attaque jihadiste visant l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
Ce proche des frères Kouachi, via la filière jihadiste des Buttes-Chaumont, remis dans la foulée de son arrestation à la France, a été mis en examen et incarcéré. « Il n’est pas exclu que celui des frères Kouachi s’étant rendu au Yemen en 2011, ait pu rencontrer sur place Peter Cherif », écrivent les juges Nathalie Poux, David de Pas et Emmanuelle Robinson.
Attentat raté aux bonbonnes de gaz près de Notre-Dame : cinq femmes djihadistes renvoyées aux assises
JUSTICE – Les djihadistes qui avaient tenté en septembre 2016 de commettre un attentat à l’aide de bonbonne de gaz à proximité de la cathédrale de Notre-Dame à Paris vont être renvoyées aux assises. Une première dans un dossier terroriste.
10 sept. 2018 17:51 – La rédaction de LCI
Des juges antiterroristes ont ordonné ce mercredi le renvoi aux assises du commando de cinq femmes djihadistes démantelé en septembre 2016 après un attentat raté à la voiture piégée aux bonbonnes de gaz près de Notre-Dame de Paris, rapporte l’AFP. Cette affaire avait mis en lumière le passage en première ligne des femmes dans le djihad armé sur le territoire français.
Ces cinq femmes, aujourd’hui âgée de 21 à 41 ans, sont accusées d’avoir voulu lancer des attaques en suivant les consignes, via des messageries cryptées, de Rachid Kassim, propagandiste de Daech également renvoyé pour complicité, bien que probablement tué en Irak en 2017. A leurs côtés, deux de leurs proches, dont un suspect de l’attentat de Magnanville, sont poursuivis pour non-dénonciation de crime terroriste, un délit entré dans la loi trois mois avant les faits.
Un carnage évité
Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016, après avoir envoyé des vidéos de revendication à Kassim, Inès Madani, alors âgée de 19 ans, et Ornella Gilligmann, une mère de famille de dix ans son aînée, tentaient d’enflammer avec une cigarette une Peugeot 607 remplie de six bonbonnes de gaz et aspergée de gasoil qu’elles avaient garée devant des restaurants en face de la cathédrale. « Seul un mauvais choix du carburant, difficilement inflammable, ce que manifestement elles ignoraient toutes les deux, a fait échec à leur tentative » dont le mode opératoire « augurait d’un carnage » sur les terrasses environnantes, notent les magistrats.
Sur les indications de Kassim, Inès Madani, en cavale, avait alors rejoint deux autres femmes radicalisées: Sarah Hervouët, 23 ans à l’époque et déjà connue des autorités pour ses velléités de départ pour le djihad -, et Amel Sakaou, mère de quatre enfants alors âgée de 39 ans. Toutes les trois sont accusées d’avoir projeté de nouvelles attaques.
Le 8 septembre 2016, se sachant traquées par la police, elles avaient quitté précipitamment l’appartement où elles avaient trouvé refuge, armées de couteaux de cuisine. Sarah Hervouët avait blessé un policier du renseignement intérieur et Inès Madani menacé un autre, souhaitant « mourir en martyr ».
On rappelle ici que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest soutient cette guérilla comme toutes les autres.
Voir ci-dessous sa réaction d’octobre 2010 à l’annonce de l’extradition aux Etats-Unis de son idole le marchand d’armes russe Victor Bout : c’est le commentaire n°6 sur mon article y consacré, publié sur mon ancien blog « Un petit coucou » le 6 octobre 2010 (cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire les textes) :
Selon le ministre de la Défense colombien, l’auteur de l’attaque terroriste qui a fait au moins vingt morts jeudi était membre de l’ELN, un groupe armé qui, contrairement aux Farc, n’a pas déposé les armes.
Attentat de Bogotá : le gouvernement accuse la guérilla d’extrême gauche
Le gouvernement colombien a attribué vendredi à la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN) l’attentat meurtrier qui a visé la veille l’école de la police nationale à Bogotá, faisant au moins 21 morts, dont l’auteur de l’attaque, et 68 blessés. «Un acte terroriste commis par l’ELN a fauché ces vies» d’étudiants, âgés de 17 à 22 ans, de l’Ecole d’officiers Général Francisco de Paula Santander, située dans le sud de la capitale, a déploré le ministre de la Défense, Guillermo Botero, lors d’une déclaration depuis le palais présidentiel. Qui assure avoir la «preuve» que l’auteur de l’attaque, identifié comme José Aldemar Rojas Rodriguez, 56 ans, était membre de l’ELN depuis plus de vingt-cinq ans.
Connu sous le nom de guerre de «Mocho Kiko» – soit «Kiko le manchot», du fait qu’il avait perdu la main droite dans une explosion – le suspect appartenait au front Domingo Lain, qui opère dans le département de l’Arauca, frontalier du Venezuela. Il aurait notamment été instructeur pour les membres de l’ELN dans des camps situés en territoire vénézuélien. Le ministre a désigné comme cerveaux de l’attaque les rebelles de l’ELN, et un autre membre du commando aurait été arrêté. «L’opération était planifiée depuis plus de dix mois», a-t-il ajouté. Le groupe armé, qui compterait dans ses rangs 1 500 hommes, avait engagé des pourparlers de paix en février 2017 avec le gouvernement, mais le dialogue est suspendu depuis le mois d’août.
Chien renifleur
José Aldemar Rojas Rodriguez, de nationalité colombienne, a fait irruption «de manière violente» jeudi à 9h30 dans l’enceinte de l’école de la police, la principale du pays située dans le sud de Bogotá, au volant d’une camionnette grise Nissan Patrol, chargée de 80 kilos de pentolite, selon un communiqué de la police. L’explosion a fait au moins 21 morts, dont une étudiante équatorienne, et 68 blessés, dont 58 sont sortis de l’hôpital dès jeudi. Un chien ayant reniflé les explosifs lors du contrôle à l’entrée, le guérillero de l’ELN a tenté de s’échapper et a projeté son véhicule sur le mur du bâtiment du dortoir des filles.
Cette attaque, qualifiée d’«acte terroriste démentiel» par le président Iván Duque, est la plus meurtrière survenue à Bogotá depuis un autre attentat à la voiture piégée commise en février 2003 par l’ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui avait fait 36 morts et des dizaines de blessés au Nogal, un club huppé du nord de Bogotá.
Colombie : un attentat à la voiture piégée à Bogota fait au moins 9 morts
Au moins neuf personnes ont été tuées et 41 autres blessées jeudi dans un attentat à la voiture piégée contre l’école de police de Bogota. L’explosion est survenue à l’issue d’une cérémonie de promotion d’officiers.
Le président Duque, au pouvoir depuis août et qui a durci la lutte anti-drogue ainsi que les conditions de reprise des négociations de paix suspendues avec la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN), a condamné «ce misérable acte terroriste». En déplacement en province, il a annoncé son retour immédiat à Bogota. «Nous allons sur les lieux. J’ai donné l’ordre à la force publique d’identifier les auteurs de cette attaque et de les transférer à la justice. Nous tous Colombiens rejetons le terrorisme et sommes unis pour l’affronter. La Colombie s’attriste, mais ne cède pas face à la violence», a pour sa part ajouté le président Duque.
Les premières images, diffusées par la chaine locale City TV, montraient la carcasse d’un véhicule en flammes et des ambulances aux abords de l’Ecole des cadets Général Santander.
Une employée du service de santé de Forces militaires a déclaré à la radio que le véhicule serait entré «soudainement» dans l’enceinte de l’école, «percutant presque les policiers et tout de suite il y a eu l’explosion».
Deux attentats en 2017
En 2017, Bogota, qui compte environ huit millions d’habitants, avait été le théâtre de deux autres attaques meurtrières. Un attentat dans un centre commercial avait fait trois morts, dont une jeune Française, et plusieurs blessés en juin de cette année-là. Il avait été attribué par les autorités à un groupuscule de gauche, le Mouvement révolutionnaire du peuple (MRP).
Précédemment, en février, un policier avait été tué et plusieurs autres personnes grièvement blessées lors d’une attaque contre une patrouille des forces de l’ordre dans le quartier de la Macarena, revendiquée par l’ELN.
Colombie: au moins 9 morts dans un attentat à la voiture piégée à Bogota
17/01/2019 à 17h21 Mis à jour le 17/01/2019 à 21h24
Au moins 9 personnes ont été tuées et 57 blessées, ce jeudi, dans une forte explosion à l’école de la police située dans le sud de Bogota, la capitale colombienne.
Au moins 9 personnes sont mortes, ce jeudi, et 57 ont été blessées dans un attentat à la voiture piégée contre une école de police dans le sud de Bogota, en Colombie.
L’auteur de l’attentat à la voiture piégée contre l’école de la police, qui a fait neuf morts et 57 blessés jeudi à Bogota, a été identifié par le Parquet colombien, selon lequel le véhicule contenait 80 kilos d’explosifs. Cette attaque, qualifiée de « misérable acte terroriste » par le président Ivan Duque, est la plus grave survenue dans la capitale colombienne depuis la signature de l’accord de paix avec l’ex-guérilla des Farc en 2016.
Camionnette grise
« Nous avons réussi à établir que la responsabilité matérielle de ce crime exécrable, de cet acte terroriste, (incombait à) José Aldemar Rojas Rodriguez », a déclaré à la télévision le procureur général Nestor Humberto Martinez, aux côtés du chef de l’Etat, sans préciser si l’auteur était lié à un groupe armé illégal.
Il a ajouté que le véhicule, une camionnette grise avec laquelle l’homme est entré à 9h30 (14h30 GMT) dans l’enceinte de l’école de police, contenait « 80 kilos de pentolite », un puissant explosif. Tout semble indiquer que l’auteur a été tué dans l’attentat, mais les autorités ne l’ont pas confirmé.
« Cet acte terroriste démentiel ne restera pas impuni », a pour sa part assuré M. Duque. Estimant qu’il s’agissait d’ »une attaque contre toute la société », « pas seulement contre nos policiers », il a appelé « les Colombiens à s’unir contre les violents ».
Attentat de Strasbourg : enquête pour « violation du secret de l’instruction »
L’enquête a été ouverte le 15 janvier par le parquet de Paris, au lendemain de la publication simultanée, par « Le Monde » et France 3, d’articles confirmant le caractère prémédité de l’attaque.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 14h50, mis à jour à 14h50
Temps de Lecture 1 min.
Une enquête pour « violation du secret de l’instruction » a été ouverte par le parquet de Paris après la publication, lundi, par Le Monde et France 3 d’éléments des investigations sur l’attentat de Strasbourg, a-t-il annoncé jeudi 17 janvier.
Cette enquête, également ouverte pour « recel de violation du secret de l’instruction », a été ouverte le 15 janvier, au lendemain de la publication simultanée par les deux médias d’éléments confirmant le caractère prémédité de l’attaque.
Peu avant les fêtes, le 11 décembre, Chérif Chekatt a tué cinq personnes et en a blessé seize autres dans le quartier du marché de Noël, à Strasbourg. Ce délinquant multirécidiviste de 29 ans et « fiché S » pour radicalisation islamiste avait attaqué des passants avec un revolver et un couteau.
Après quarante-huit heures de traque, il avait été abattu par des policiers dans le sud de la ville. Sur une clé USB lui appartenant, a été retrouvée une vidéo d’allégeance au groupe Etat islamique (EI), qui avait revendiqué l’attaque. Selon Le Monde, aucun lien n’a cependant été établi entre le tueur et l’organisation djihadiste.
Le Monde et France 3 ont par ailleurs rapporté que Cherif Chekatt avait confié à sa mère « son intention de mourir », mais qu’elle ne l’avait pas pris au sérieux. Cherif Chekatt, qui dormait chez elle la veille de l’attentat selon nos informations, avait ainsi échappé au matin à une tentative d’interpellation dans une affaire distincte, considéré comme élément déclencheur de son passage à l’acte le soir même.
Une voiture piégée a explosé ce soir dans l’est de Kaboul, blessant plus de quarante personnes, ont annoncé des responsables officiels. Etait visé un complexe qui jusqu’à récemment abritait des employés étrangers mais qui était en partie vide au moment de l’explosion, a déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Najib Danish.
« Plus de 40 personnes ont été blessées », a écrit sur Twitter le porte-parole du ministère de la Santé, Wahidullah Mayar. Ce complexe, appelé Green village, a été pendant de nombreuses années occupé par des agents de différentes agences des Nations unies qui ont depuis déménagé dans un lieu moins exposé aux attaques.
M. Danish a affirmé que « seuls quelques gardiens » s’y trouvaient au moment de l’explosion. « Les maisons alentour ont subi de lourds dégâts », a-t-il ajouté, et « les forces spéciales de la police ont été déployées pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autres assaillants ».
L’attentat n’a pour l’heure pas été revendiqué. Il survient à un moment où les efforts diplomatiques s’intensifient pour mettre un terme au conflit afghan qui oppose les insurgés talibans aux forces gouvernementales soutenues par la communauté internationale.
L’ambassade des Etats-Unis à Kaboul a annoncé mercredi le décès d’un citoyen américain dans l’attentat perpétré lundi dans l’est de la ville, qui a également coûté la vie à un ressortissant indien.
« Nous confirmons qu’un citoyen américain a été tué dans l’explosion » lundi en fin de journée, a indiqué sans plus de commentaires un porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis à Kaboul, interrogé par l’AFP.
Le ministère indien des Affaires étrangères avait annoncé mardi qu’un de ses ressortissants avait été tué dans l’attentat au camion piégé qui a visé un complexe sécurisé occupé durant de nombreuses années par des employés de différentes agences des Nations unies.
Le complexe était partiellement vide au moment de l’attaque, un déménagement ayant été opéré en décembre dans un lieu moins exposé aux attaques.
Les talibans ont revendiqué l’attentat qui a fait selon les autorités afghanes quatre morts, dont trois gardiens et un ressortissant indien, et 113 blessés.
« Nous avons ouvert une enquête. Une fois terminée nous serons en mesure d’annoncer un bilan définitif », a indiqué mercredi à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Najib Danish.
La majorité des blessés sont des civils vivant dans les maisons alentour ou de passage sur la route menant à Jalalabad, vers la frontière pakistanaise, très fréquentée à cette heure de la journée.
Le dernier attentat visant des étrangers à Kaboul datait de fin novembre, une attaque revendiquée par les talibans contre l’entreprise de services de sécurité britannique G4S, tuant 10 personnes, dont quatre de ses salariés.
Ce premier attentat de l’année à Kaboul, ainsi que la menace de nouvelles attaques, surviennent alors que l’émissaire américain pour la paix en Afghanistan Zalmay Khalilzad effectue une tournée dans la région afin d’organiser des pourparlers entre les belligérants.
M. Khalilzad, après s’être rendu en Inde, aux Emirats arabes unis et en Chine, est arrivé mardi soir à Kaboul. Il devrait se rendre également au Pakistan.
Kenya : au moins quinze morts dans l’attaque d’un complexe hôtelier de Nairobi
L’attaque, qui semblait toujours en cours mercredi matin, a été revendiquée par le groupe islamiste somalien des Chabab.
Le Monde avec AFP et Reuters Publié hier à 14h48, mis à jour à 02h10
Temps de Lecture 3 min.
Un commando d’hommes armés a fait irruption mardi 15 janvier dans un complexe hôtelier abritant également des bureaux à Nairobi, la capitale du Kenya, faisant au moins quinze morts, selon des témoins et un employé de la morgue. Parmi les tués figurent un Américain et un Britannique, a précisé l’employé de la morgue de Chiromo. Onze autres sont des Kenyans et deux n’avaient pas de papiers d’identité sur eux, empêchant leur identification dans l’immédiat. Le département d’Etat américain a confirmé la mort d’un ressortissant, et présenté ses condoléances à sa famille. L’attaque a été revendiquée par le groupe islamiste somalien des Chabab, dont le mode opératoire est bien connu et conforme à celui utilisé dans cette attaque.
Selon les services d’urgence, de nombreux blessés étaient toujours pris au piège tard mardi soir dans certains secteurs du complexe. Le ministre kényan de l’intérieur, Fred Matiang’i, avait pourtant annoncé plus tôt, sept heures après le début de l’attaque, que tous les bâtiments du complexe avaient été sécurisés et de nombreuses personnes évacuées.
Plusieurs heures de confrontation
Le ministre n’a fourni aucune précision sur le sort des assaillants, indiquant seulement que les forces de sécurité continuaient à ratisser les environs. Une fusillade a de nouveau retenti une heure plus tard. La police a aussi indiqué en milieu de soirée que certains assaillants se trouvaient peut-être encore à l’intérieur de l’hôtel chic du 14 Riverside Drive, plongé dans le noir par une coupure d’électricité.
La première explosion s’est produite vers 15 heures (13 heures en France) dans un autre bâtiment de ce complexe appelé DusitD2 et situé dans un quartier verdoyant de la capitale kényane mêlant habitations et immeubles de bureaux. « Cet acte criminel a commencé d’une manière coordonnée et a débuté avec l’attaque de la banque I & M, une explosion qui a visé trois véhicules dans le parking et une explosion-suicide dans le hall de l’hôtel Dusit », a déclaré dans la soirée le chef de la police kényane, Joseph Boinnet.
La brigade anti-terroriste était sur place, venue à bord d’un véhicule blindé. Une équipe de déminage a par ailleurs fait exploser le véhicule à bord duquel le commando est arrivé sur place. Des équipes de la Croix-Rouge prenaient en charge des personnes choquées et d’autres très légèrement blessées, vraisemblablement dans leur fuite.
Opérations de guérilla et attentats-suicides
Le Kenya a déjà été la cible d’attentats djihadistes de grande ampleur. Le 7 août 1998, un attentat, revendiqué par Al-Qaida, contre l’ambassade américaine à Nairobi avait fait 213 morts et 5 000 blessés. Depuis l’entrée en octobre 2011 de l’armée kényane en Somalie pour combattre les Chabab, le pays a été durement touché. Le 21 septembre 2013, un commando islamiste avait pris d’assaut le centre commercial Westgate, à Nairobi, avant d’être éliminé après 80 heures de siège, faisant 67 morts. Le 2 avril 2015, un commando avait abattu 148 personnes dans l’université de Garissa (est), pour la plupart des étudiants.
Chassés de Mogadiscio en 2011, les Chabab ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales en Somalie, d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils. Ils ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20 000 hommes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), à laquelle le Kenya contribue.
Cette attaque intervient trois ans jours pour jour après celle de la base kényane de l’Amisom d’El Adde, dans le sud de la Somalie. Les Chabab, vidéo à l’appui, avaient revendiqué avoir tué près de 200 militaires kényans. Lundi, un tribunal kényan a par ailleurs ordonné que trois suspects de complicité avec les auteurs de l’attaque du Westgate soient prochainement jugés, près de cinq ans après les faits.
Kenya : les terroristes de l’attentat à Nairobi ont été « éliminés »
Cinq ans après le Westgate, des terroristes ont revendiqué l’attaque d’un complexe hôtelier du centre-ville. Le bilan atteindrait au moins quatorze morts.
Par Marion Douet Publié aujourd’hui à 06h37, mis à jour à 16h18
Temps de Lecture 3 min.
Des explosions, suivies de coups de feu. C’est ainsi qu’a débuté l’attaque, mardi 15 janvier, du DusitD2, un complexe du centre de Nairobi regroupant un hôtel, des restaurants, des bars et des bureaux. « Nous pouvons confirmer que cet acte criminel a commencé vers 15 heures d’une manière coordonnée, avec l’attaque de la banque I & M, une explosion qui a visé trois véhicules dans le parking, et un attentat-suicide dans le hall de l’Hôtel Dusit », a déclaré le chef de la police du Kenya, Joseph Boinnet. L’attaque a pris fin mercredi matin au terme d’un siège de près de vingt heures, a annoncé le président de la République, Uhuru Kenyatta, assurant que « tous les terroristes [avaient] été éliminés ».
Il a ensuite précisé : « En ce moment, nous avons la confirmation que quatorze vies innocentes ont été perdues (…), d’autres [personnes] ont été blessées. » Il a également salué le travail des forces de sécurité kényanes. « Plus de sept cents civils ont été évacués du complexe depuis le début de l’attaque jusqu’aux petites heures du matin. »
Rapidement revendiqué par les Chabab, l’attentat rappelle le modus operandi déjà utilisé plusieurs fois en Somalie par ce groupe armé affilié à Al-Qaida – une première explosion est généralement suivie rapidement par l’arrivée sur les lieux d’un commando armé, afin de faire le plus de victimes possible.
Situé en plein centre de Nairobi, dans le quartier huppé de Riverside, le DusitD2 est un lieu clinquant et singulier, apprécié des diplomates et des hommes d’affaires. Une mini-ville de plusieurs immeubles aux faux airs de Las Vegas, protégée par une lourde barrière noire où s’effectuent les contrôles de sécurité (communs à tous les centres commerciaux de la capitale), mais enfoncée dans une cuvette, au bout d’une voix d’accès unique.
Mardi, vers 20 heures, les rescapés continuaient de sortir au compte-gouttes de cet îlot de calme transformé en piège. Beaucoup ont raconté avoir tenté de s’enfuir après la première déflagration, avant de faire demi-tour.
« Juste après l’explosion, j’ai attrapé les clés de ma voiture pour partir, mais les tirs ont commencé. Nous étions sept et nous sommes retournés nous cacher. Je pouvais entendre mon cœur battre dans ma bouche », a raconté, en franchissant la zone sécurisée par les forces de l’ordre, Okoth Obado, le directeur de Redhouse, une agence de relations publiques dont les bureaux sont situés dans le complexe. L’un de ses employés a raconté être resté « caché pendant deux heures dans un placard, en priant pour qu’ils ne [le] trouvent pas ».
S’écartant régulièrement pour laisser passer ambulances et véhicules de l’armée, des dizaines de personnes attendaient encore leurs proches, près de six heures après le début de l’attentat. « Notre fille est à l’intérieur, elle nous a écrit qu’elle entendait des tirs mais, ensuite, elle n’avait plus de batterie. Nous sommes venus tout de suite, nous étions très inquiets. Mais elle va bien, elle a écrit sur le téléphone d’un collègue », témoigne Esther, entourée de son mari et de son fils. Leurs visages, nerveux, sont rivés sur la rue noire qui plonge vers le complexe. D’autres attendent de rentrer chez eux, dans les résidences lui faisant face. Parmi eux, une femme d’une cinquantaine d’années frissonne : « C’est terrible, nous pensions que ces choses-là étaient derrière nous. »
Des coups de feu jusqu’au matin
Bien que le ministre de l’intérieur kényan, Fred Matiangi, ait déclaré, vers 23 heures, que « la situation [était] sous contrôleet que le pays [était] sûr », annonçant que tous les bâtiments du complexe avaient été sécurisés, l’attaque ne s’est terminée que mercredi matin.
Dans les esprits, ce nouvel attentat ravive immanquablement le souvenir de celui du Westgate Mall, attaqué il y a cinq ans, en septembre 2013, par les Chabab. Il avait fallu deux jours pour sécuriser ce centre commercial situé à moins de deux kilomètres du Dusit2D, où soixante-sept personnes avaient perdu la vie. Un épisode traumatisant pour les Nairobiens, qui avait également eu de lourdes répercussions sur le tourisme.
Depuis, Nairobi n’avait plus connu d’attaques. Mais le pays a été endeuillé plusieurs fois. En 2015, cent quarante-huit personnes sont mortes dans l’attaque de l’université de Garissa, à l’est, près de la frontière somalienne.
L’année suivante, un camp de la mission de l’Union africaine en Somalie, essentiellement défendu par des soldats kényans, a également été attaqué par les Chabab. L’attaque d’Al-Adde, qui a fait cent cinquante morts, était survenue un 15 janvier, il y a trois ans jour pour jour.
Syrie: 16 morts, dont 4 soldats américains, dans un attentat revendiqué par Daesh
16/01/2019 à 17h17
Un attentat suicide contre la coalition antijihadiste emmenée par Washington a fait au moins seize morts, dont quatre soldats américains, ce mercredi à Minbej, dans le nord de la Syrie. L’attaque a été revendiquée par Daesh.
Un attentat suicide revendiqué par Daesh a eu lieu ce mercredi dans la ville de Minjeb, au nord de la Syrie. L’attaque a fait 16 morts, dont quatre soldats américains. Ils ont été tués par « une explosion alors qu’ils menaient une patrouille de routine », selon le porte-parole de la coalition internationale antijihadiste sur son compte Twitter.
16 morts, dont 4 soldats américains
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), deux soldats américains figurent parmi les seize personnes tuées dans l’attaque. Neuf civils ainsi que cinq combattants d’une alliance arabo-kurde accompagnant la patrouille de la coalition menée par les Etats-Unis ont également été tués, a affirmé l’ONG, qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.
L’attentat, mené par un kamikaze, a visé un restaurant dans le centre de Minbej, dans le nord du pays, où se trouvaient les membres d’une patrouille américaine de la coalition.
Une vidéo d’une agence de presse kurde locale montre une façade noircie et complètement éventrée, le sol couvert de gravats avec du sang sur le mur.
Daesh revendique l’attaque
« Il s’agit de la première attaque suicide à Minbej visant la coalition internationale depuis dix mois », a ajouté Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH. Dirigée par les Etats-Unis, cette coalition intervient en Syrie contre les jihadistes de Daesh depuis 2014, en soutien aux forces kurdes locales.
Daesh a revendiqué l’attentat, par le biais de son média de propagande Amaq. L’attaque intervient alors que le président américain Donald Trump a décidé, fin décembre, du retrait des troupes américaines de Syrie.