Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
J’en ai marre de me taire sur cette bande de générés qui se disent « déconnologues », et de voir patiner ou s’enliser toutes les instructions relatives à des faits criminels dont ils sont les auteurs ou coauteurs, quand par chance il y en a – car il y a aussi des « accidents » et des « suicides » qui n’ont jamais donné lieu à la moindre enquête, en dépit des demandes insistantes ou réitérées des proches des victimes…
Donc, je dis ce que je sais, quand je peux et comme je peux, c’est-à-dire que pour le moins, il me faut disposer d’éléments de preuve suffisants…
C’est le cas en l’occurrence.
Patricia Bouchon a été assassinée sur ordre du malade mental en chef, apparemment parce qu’elle menaçait de dénoncer sa bande de cybercriminels pour ses piratages informatiques et autres saloperies connexes à mon encontre, dont les projets d’escroquerie au jugement déjà bien avancés du sieur Jean-Marc Donnadieu de Béziers.
Tous les « déconnologues » qui à cette époque en étaient complices sont aussi complices de cet assassinat.
C’est notamment le cas du sieur Jean-Marc Donnadieu de Béziers.
L’assassin lui-même, que tous ces « déconnologues » connaissent bien, est venu prendre part à leurs discussions publiques sur le blog ICI-BLOG durant quelques temps, après l’assassinat.
Il s’exprimait sous pseudonyme et je ne connais pas son identité.
J’ignore s’il s’appelle Laurent Dejean, que je ne connais pas et dont je n’ai jamais vu le nom sur le blog Luraghi.
Toutefois, il semble qu’il ait bien été recruté à Toulouse ou dans ses environs.
Publié le 03/01/2019 à 18:26, Mis à jour le 04/01/2019 à 07:17
Meurtre de la joggeuse Patricia Bouchon : le suspect n°1 demande sa libération
Meurtre de Patricia Bouchon
C’est sans doute sa dernière chance de comparaître, à compter du 14 mars, sans menottes, devant la cour d’assises de la Haute-Garonne. Laurent Dejean, 39 ans, a formulé, hier, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel, une demande de remise en liberté. Le suspect numéro 1 dans le meurtre de Patricia Bouchon a de nouveau tenté de sortir d’incarcération.
Patricia Bouchon, une mère de famille de 49 ans, avait été sauvagement tuée le 14 février 2011 à Bouloc, une commune du nord de Toulouse, alors qu’elle effectuait un jogging matinal.
Représenté par Mes Guy et Pierre Debuisson, le suspect n’a pas comparu. « À l’époque, le cabinet Debuisson était partie civile dans l’affaire Viguier, a rappelé Me Pierre Debuisson. Il y avait 100 fois plus de charges contre M. Viguier (NDLR, acquitté deux fois) qu’il n’en existe aujourd’hui contre Laurent Dejean. Ici, le seul indice est qu’il aurait peut-être été vu par un témoin dans une voiture sur cette route cette nuit-là. Pour le reste, il n’y a rien ».
« Trouble persistant à l’ordre public »
Alors qu’un non-lieu a été requis par l’avocat général, « fait exceptionnel », le suspect reste en prison. « Les témoins auditifs n’ont pas reconnu sa voix. Laurent Dejean est resté quatre ans à Bouloc avant sa mise en examen. Il n’a pas cherché à fuir. » Et de proposer un contrôle judiciaire strict ou une assignation à résidence stricte, chez sa sœur dans le Rhône.
Dans ce dossier, « cette nouvelle étape est douloureuse pour la famille » de Patricia Bouchon, « épuisée, pour laquelle il est important d’être présent », expliquent Mes Julien Aubry et Lena Baro, pour la partie civile. « Aucun nouvel élément ne vient au soutien de la demande de M. Dejean. Il y a des arrêts motivés et précis. Un pourvoi a été rejeté par la cour de cassation ».
Hier, l’avocat général Lavigne a estimé qu’il restait « un trouble persistant à l’ordre public » en cas de sortie de prison de Laurent Dejean et a demandé la confirmation de son maintien en détention.
La décision devrait être rendue aujourd’hui par la chambre de l’instruction. Le procès devant la cour d’assises de la Haute-Garonne doit se tenir au 14 au 29 mars prochains.
Cela ressemble un peu aux arrivées successives de Jean-Marc Donnadieu de Béziers et Josette Brenterch du NPA de Brest dans la bande de ses cybercriminels « déconnologues », à la mi-avril 2010 pour le premier et la mi-juin 2010 pour la seconde.
En fait, ils en étaient déjà complices depuis longtemps, certainement deux ans, mais restaient prudemment dans l’ombre, le fer de lance de tous leurs harcèlements à mon encontre n’ayant pas encore eu besoin qu’ils interviennent l’un et l’autre comme ils l’ont fait à compter de cette année 2010, à chaque fois en réponse à un appel à l’aide spécifique de sa part, alors que ses victimes se défendaient, moi particulièrement.
Le nouveau message audio du djihadiste Fabien Clain, diffusé vendredi 28 décembre 2018 (voir ci-dessous), intervient à peu près comme le tout premier commentaire de Josette Brenterch du NPA de Brest sur le blog Tique Toc de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi le 30 juin 2010, en réponse à ma première publication d’un démenti concernant mon état de santé à la suite des nombreuses « révélations » quasiment toutes fausses que ce dernier faisait quotidiennement à mon sujet sur ses deux blogs publics depuis plus de dix jours sous la dictée de ladite Josette Brenterch, et dans lesquelles il me présentait notamment comme une malade mentale, un « cas lourd psychiatrique », ce que je n’ai jamais été.
Toutes ces publications calomnieuses dont elle était la source cachée s’avérant tout à coup insuffisantes, elle avait décidé de venir elle-même soutenir sur les mêmes blogs toutes ses allégations mensongères à mon encontre afin de leur donner plus de crédit, son complice le mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi en manquant très sérieusement.
Ce sont aujourd’hui mes explications et révélations de ces derniers jours, particulièrement celles qui font suite à l’attentat de Strasbourg et la revendication publiée le même jour sur le blog Luraghi, qui doivent embarrasser son auteur et ses complices.
D’où, probablement, la demande ou annonce codée du 27 décembre 2018 sur le mur Facebook de Jean-Marc Donnadieu, et la diffusion du lendemain, un message audio d’une durée de 13 minutes qui selon les spécialistes qui l’ont écouté n’apporterait pas grand-chose, serait peu soigné, assez surprenant, inhabituel (voir ci-dessous), et pourrait donc avoir été réalisé en urgence afin de répondre à la demande de la veille d’une clarification expresse et tout à fait autorisée des « Cat’s rules » ou « Che hat’s rules », définissant l’attaque commise à Strasbourg par Cherif Chekkat (Che-cat) comme une vengeance de l’EI sans aucun rapport avec toutes les malversations de Cyprien Luraghi et sa bande de « déconnologues ».
Pourquoi avoir besoin de la réaffirmer en justifiant cette motivation par une longue liste de djihadistes tués alors que l’attentat a déjà été officiellement revendiqué par l’EI, dont tous les messages, qu’ils émanent de ses représentants ou des exécutants eux-mêmes lors des attaques, ont toujours été les mêmes depuis novembre 2015 ?
Manifestement, il était déjà nécessaire de remettre les pendules à l’heure… ou de me contredire…
L’on notera par ailleurs que cet appel public des Français au djihad trahit bien aussi la difficulté actuelle de l’EI à recruter en France de nouveaux kamikazes, comme je l’avais déjà dit avant l’attaque.
Enfin, l’appel à la rébellion de tous les Français contre leur gouvernement et le soutien aux « gilets jaunes » viennent aussi corroborer ce que j’ai toujours dit de la proximité existant entre djihadistes et extrême-gauchistes : les manifestations de ces derniers sont toujours respectées, l’attaque de Strasbourg n’était pas dirigée contre le mouvement des « gilets jaunes ».
État islamique. Celui qui est considéré comme étant le porte-parole du groupe appelle à commettre de nouveaux attentats sur le sol français.
Dans un message intitulé « Est-ce que tu réalises » et diffusé sur la radio de l’État islamique le 28 décembre dernier, le djihadiste français, Fabien Clain a une nouvelle fois appelé les sympathisants de Daesh à commettre des attentats en France pour « venger ceux qui meurent » dans les frappes de la coalition. Il les appelle également à « faire trembler la terre des injustes et que la guerre frappe à leur porte ». Le djihadiste français exhorte l’auditeur à « se rebeller contre ton gouvernement qui dépense ton argent sans compter à tort et à travers », rapporte La Dépêche.
Un enregistrement récent
Considéré comme la « voix de Daesh », Fabien Clain lance directement un message aux Gilets jaunes. Ainsi, il est possible de dater cet enregistrement qui semble donc récent. Selon le chercheur Romain Caillet, il s’adresse directement aux Français et veut leur faire comprendre que « les attentats sont ‘des actes de vengeance’ ».
Originaire de l’île de la Réunion, et ayant vécu plusieurs années à Toulouse, Fabien Clain est aujourd’hui largement recherché par Interpol. Converti à l’islam, il a fréquenté les frères Mohamed, auteurs des tueries de Toulouse en 2012, et Abdelkader Merah. Tout comme son frère, Jean-Michel Clain, les deux hommes sont suspectés d’avoir joué des rôles dans les attentats qui ont frappé la France ces dernières années et qui ont été revendiqués par Daesh.
Dans cet audio de 13 minutes mis en ligne le 28 décembre, le djihadiste « vise particulièrement la France » et appelle les partisans du groupe terroriste à commettre des attentats en France, note le spécialiste Romain Caillet sur Twitter.
« Chose assez rare, Fabien Clain s’adresse aux citoyens français qu’il invite à prendre conscience que les attentats sont des ‘actes de vengeance’. »A noter que ce message semble récent, le terroriste évoquant – sans nommer le mouvement des « gilets jaunes » – les manifestations intervenues en France ces dernières semaines.
Voix de Daech
Fabien Clain avait été rapidement identifié comme la voix du message sonore du groupe EI diffusé au lendemain des attaques perpétrées par trois commandos d’hommes revenus de Syrie. Son frère, Jean-Michel, a été identifié dans les Anasheeds – chants religieux – de l’enregistrement. Vétérans du djihad, ils sont dans le viseur des services antiterroristes depuis des années et se trouvent toujours probablement en Syrie, selon les enquêteurs.
Converti à l’islam, Fabien Clain, qui a fréquenté les frères Mohamed Merah – auteur des tueries de Toulouse en 2012 – et Abdelkader Merah dans la région toulousaine, a été condamné à 5 ans de prison ferme en 2009 au procès d’une filière d’acheminement de djihadistes vers l’Irak, la filière dite d’Artigat.
De Toulouse à la Syrie : Fabien Clain, le parrain djihadiste, qui a revendiqué les attentats
L’homme qui a revendiqué au nom de Daech les attaques du 13 novembre a aussi coordonné à Toulouse une filière djihadiste pour al-Qaida, a été en lien avec Merah, est passé par la Belgique…
A 37 ans, Fabien Clain, l’homme qui a revendiqué les attentats du vendredi 13 novembre au nom de Daech, est un vétéran du djihad. Dans les années 2000, il était déjà le cerveau d’une filière chargée d’acheminer des combattants en Irak. Son nom : « la filière d’Artigat« , du nom de ce petit village de l’Ariège où se sont retrouvés toute une galaxie de jeunes radicalisés. Et où Mohamed Merah, lui aussi, s’initia à la religion. Olivier Corel, l’éminence religieuse d’Artigat, n’a jamais été emprisonné, n’ayant jamais explicitement appelé au djihad. Ce n’est pas le cas de Fabien Clain. D’ailleurs, pour les enquêteurs, le groupe des djihadistes toulousains, la filière d’Artigat, a longtemps été désigné comme « Groupe Clain ».
Fabien Clain est à l’intersection de tout. L’affaire Merah, d’abord. Le tueur au scooter a été embrigadé religieusement par son grand-frère Abdelkader. Mais aussi et surtout par Sabri Essid (qui deviendra leur demi-frère, son père ayant épousé en secondes noces la mère des Merah). Mais qui a été le guide en religion de Sabri Essid ? Fabien Clain, un converti de sept ans son aîné, d’origine réunionnaise, qui se fait appeler Omar. En 2008, Sabri Essid expliquait ainsi aux policiers : J’ai rencontré Omar quand j’avais 16 ans. Il a eu une grande influence religieuse sur moi. »
Fabien Clain est aussi l’un des pivots entre les groupuscules radicaux belges et le groupe toulousain qu’il cornaque. Il y a habité, a rencontré les gens qui comptent, utilisé cette base arrière pour acheminer de jeunes Toulousains en Irak (l’un d’eux y trouvera d’ailleurs la mort dans une opération kamikaze).
Le « groupe Clain » a été démantelé par les enquêteurs en 2007 et son leader mis en garde à vue en 2008. Lors de son procès, en 2009, il écope d’une peine de prison de cinq ans, comme son ami Sabri Essid. En prison, il continue à correspondre avec Mohamed Merah. Sabri Essid et Fabien Clain sortent de prison en 2012 et se font discrets. Le premier retourne à Toulouse, le second choisit d’abord Alençon, la ville où il a passé son enfance, avant de venir lui aussi s’établir à Toulouse.
Au printemps 2014, alors que Daech incite ses combattants à venir rejoindre le pays de Cham en famille, tout un groupe part en Syrie avec femmes et enfants. Clain part avec sa femme et ses trois enfants. Sabri Essid avec ses quatre enfants : c’est lui qu’on verra dans une vidéo de propagande glaçante de l’EI, au printemps 2015, aux côtés de son fils Ryan, âgé de 9 ans, qui exécute à bout portant un otage.
Rappeur, poète puis converti
Sur le site « Copains d’avant », le terroriste a encore sa fiche : « Fabien Clain, Toulouse, Egypte, toujours là…. alhamdoullillah ». Il invite même à aller consulter sa page Myspace au nom de « rappeleur », où l’on peut entendre des chants religieux. « J’ai déjà écrit des poèmes en français et en créole », disait-il aux policiers.
Mon frère Jean-Michel et moi chantons ensemble, nous avons comme projet de former un groupe qui s’appellerait ‘rappeleur’, des chants de rappel à l’islam, des nasheed. J’ai été rappeur avant d’être poète. Puis après conversion à l’islam j’ai tout arrêté. »Fabien Clain vient d’une famille de quatre enfants. Son père ayant quitté le foyer quand il avait trois ans, sa mère élève ses enfants seule. Deux filles, deux garçons. Fabien Clain galère. Il ne termine pas son BEP métallurgie, s’inscrit à l’Afpa en plomberie. Il enchaîne les missions d’intérim. En 1998, il se met en couple avec Mylène F., une ancienne camarade d’école. Tous deux s’intéressent à la religion. « A cette époque, nous avons lu la bible, et nous nous sommes rendus compte que cela ne correspondait pas à la pratique des chrétiens », expliquait sa femme aux policiers.
Ils rencontrent Mohamed A., qui deviendra le mari de la sœur de Clain et les initie à l’islam. « Cela a été une évidence que cette religion était la bonne ». Chez les Clain, la religion se vit en famille. Jean-Michel Clain, le frère de Fabien, se convertit aussi. Sa femme Dorothée M. également. Tout ce petit monde décide de partir s’installer à Toulouse en 2001. « C’était plus facile de pratiquer notre religion dans une grande ville ».
Le « clan des Belphégor »
C’est là que les frères Clain, et surtout Fabien/Omar, commencent à endoctriner à tour de bras. Avec leurs femmes, voilées intégralement, le Clain ne passent pas inaperçus : au Mirail, on les surnomme « le clan des Belphégor ». La mosquée Bellefontaine est juste en bas de l’appartement de Fabien Clain et son épouse. Sur le trottoir, les deux frères font du prosélytisme, trouvant l’imam trop soft.
C’est Fabien Clain le plus beau parleur. Un habitué de la mosquée se rappelle :
Il disait aux fidèles que Dieu avait créé 73 groupes de musulmans et que 72 d’entre eux iraient en enfer, pensant qu’ils seraient dans le groupe des rescapés. »Alain C., qui l’a fréquenté, dira de lui :
Un homme très instruit, possédant un véritable talent pour convertir les gens, très persuasif car parlant très bien. Il est capable de radicaliser quelqu’un, car il est dangereux et très manipulateur. »
Recruteur pour le djihad
Clain s’intéresse déjà beaucoup à ce qui se passe en Belgique où les prédicateurs radicaux donnent des cours. Il démarre un petit business. Il achète là-bas des cassettes, livres, éditées par un centre islamiste belge, et les revend sur les marchés à Toulouse, aux côtés de Sabri Essid, devenu son grand ami. Sabri Essid habite même un moment chez les Clain, après le divorce de ses parents : « C’est à partir de là qu’il m’a demandé de me voiler, qu’il parlait de paradis, de djihad », dira sa mère aux policiers.
En 2003, Fabien Clain et sa femme décident d’aller vivre à Bruxelles, parce qu’il y a « des centres permettant d’apprendre la religion ». De fait, si Fabien Clain apprend la religion, il se prépare aussi déjà au djihad. Il participe à des camps d’entraînement dans les Ardennes, avec « barbecue, kayak », mais aussi course à pied et endurance. Mais c’est difficile de vivre et gagner sa vie à Bruxelles : son petit business sur les marchés périclite à cause « des autorisations ».
Fabien Clain et Mylène retournent en France. Un mois chez la mère de Fabien Clain, puis à nouveau dans le sud. En octobre 2004, ils décident carrément d’aller habiter à Artigat, chez Olivier Corel, alias « l’émir blanc », pour officiellement « garder le même rythme d’étude et apprendre l’arabe ». En fait, Fabien Clain continue à recruter pour le djihad en Irak. Il organise même des séances de self-défense et de jogging dans le parc de la Reynerie, à Toulouse. Il a trouvé un coach qui leur apprend des techniques de karaté. L’entraînement tourne court au bout de quelques sessions : ils se rendent compte qu’ils sont surveillés par la police.
De Fleury-Mérogis à la Syrie
Dès 2006, les premiers départs vers l’Irak s’égrènent. Fabien Clain part lui, mais en famille et en Egypte, confirmant les dire d’Alain C. aux policiers :
Il n’est pas assez courageux pour rejoindre les terres du djihad, mais plutôt du genre à organiser le départ de djihadistes. »En décembre 2006, Sabri Essid la tête brûlée, est arrêté par les autorités syriennes, au sein d’une cellule Al-Qaida, et extradé en France. Toute une partie du groupe Clain est arrêtée courant 2007. Fabien Clain, sa femme Mylène et son frère Jean-Michel sont, eux, arrêtés le 20 février 2008. En 2009, lors du procès, les Clain, comme Sabri Essid, écopent d’une peine de prison de cinq ans. Détenu à Fleury-Mérogis, écrou n°374580, Clain pense toujours au djihad. En prison, il écrit à Mohamed Merah. Il est libéré en 2012.
A Alençon, il assure « vouloir vivre en tranquillité ». Il donne des cours d’arabe. A domicilié son entreprise chez lui, dans une petite zone pavillonnaire, une société qui vend des livres et des « produits diététiques naturels ». Notée 4 étoiles sur 5, avec ce commentaire : « Y a-t-il d’autres produits diététiques, naturels sur Alençon d’aussi bonne qualité ? »
Au printemps 2014, comme la famille de Souad Merah, celle de Sabri Essid, et d’autres ex-membres du groupe « Clain » tous devenus pères de famille, Fabien Clain disparaît. Il est parti en Syrie. Rejoindre Daech. Fabien Clain, alias Omar, semble être devenu un des cadres de l’organisation terroriste. Le cerveau de nombre d’attentats projetés. Comme ce projet avorté, en août, que devait réaliser Reda H., qui assure qu’un « Omar » lui avait commandité cet attentat. L’attentat manqué de Villejuif, où revient avec insistance le nom de Fabien Clain. Selon le Monde, on retrouve également le nom de Clain, dans un projet d’attentat avorté au Bataclan, en 2009, fomenté par une cellule Al Quaida.
Il était connu sous le nom de guerre Abou Oussama al-faransi, « le Français ». Les forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde soutenue par Washington et Paris, ont annoncé ce jeudi 24 mai avoir capturé un djihadiste français recherché, Adrien Guihal, à Raqqa, l’ex fief de l’Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie, reconquis par les FDS en 2017.
« Les services de renseignements des FDS ont mené une opération le samedi 19 mai qui a permis de capturer un groupe de djihadistes du groupe Etat islamique (EI) avec à leur tête Adrien Guihal, connu sous le nom d’Abou Oussama al-faransi », accusé d’être la voix de la revendication de l’attentat de Nice en juillet 2016, selon un communiqué publié sur le site des FDS.
Adrien Guihal s’était imposé au sein de l’EI comme le principal prédicateur français. « Avec lui, c’est la première fois que l’EI diffuse officiellement des cours religieux donnés par un Occidental. Et même pour un individu originaire du Sham [la région de la Syrie, NDLR], la chose est rarissime », écrivent Romain Caillet et Pierre Puchot dans leur ouvrage « Le combat vous a été prescrit » (Edition Stock).
Adrien Guihal a ainsi prêté sa voix à plusieurs vidéos idéologiques de l’organisation djihadiste, précisent-ils.
Il présentera notamment le bulletin de la radio Al-Bayan, l’un des canaux de propagande utilisés par l’EI. Il est soupçonné d’y avoir revendiqué les attentats de Magnanville en juin 2016 et de Nice en juillet 2016. Il est également soupçonné d’avoir joué un rôle dans une tentative d’attentat à Villejuif.
Proche de Fabien Clain
Originaire de Villiers-sur-Marne, l’homme, âgé de 35 ans, s’est converti à l’islam en 2002. Il devient salafiste quiétiste, soulignent Romain Caillet et Pierre Puchot. En 2006, Adrien Guihal se rendra en Egypte, au Caire, pour y apprendre l’arabe et étudier le Coran. C’est là qu’il fera la connaissance d’un autre djihadiste connu des services de renseignements français : Fabien Clain.
« Cette rencontre avec le milieu djihadiste français au Caire va bouleverser l’avenir du futur ‘Abou Oussama’ », soulignent les auteurs. De retour en France, après plusieurs allers-retours, convaincu par l’idéologie djihadiste, il devient l’un des principaux modérateurs du forum Ansar al-Haqq, un site pro-djihadiste en français. Il est repéré par la sous-direction antiterroriste (Sdat) en raison de sa proximité avec Fabien Clain. Adrien Guihal est arrêté en décembre 2008, dans le cadre d’une enquête sur un projet d’attentat contre le siège de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). Il écopera de quatre ans de prison dont un avec sursis.
A sa sortie de prison, encore plus radicalisé, il diffuse des vidéos sur YouTube et tente de convaincre ses auditeurs de venir grossir les rangs djihadistes. Et notamment ceux de l’EI. Ce qu’il fera lui-même en 2015 en se rendant en Syrie, avec Fabien Clain.
Terrorisme: le « revenant » français qui balance sur Daech
Par Claire Hache, publié le 27/06/2018 à 17:45 , mis à jour à 18:04
Jonathan G. a révélé aux enquêteurs des détails précieux sur la vie quotidienne des soldats de Daech. Dont des Français.
« Du moment où j’ai quitté l’Etat islamique jusqu’à aujourd’hui, je me suis donné l’engagement de dire tout ce que je savais sur l’EI. » Le 15 janvier dernier, Jonathan G. est longuement entendu par un juge d’instruction à Paris. Après deux années passées dans la zone irako-syrienne, le Français a été capturé début 2017 par les soldats de l’Armée syrienne libre (ASL) en tentant de fuir la Syrie. Remis à la France en septembre de la même année, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
La situation de cet homme de 35 ans, père de 4 enfants nés de deux unions différentes, est particulière à deux égards. D’abord parce que Jonathan G. parle – il parle même beaucoup. Il s’est confié à plusieurs reprises ces derniers mois, en détails, aux enquêteurs de la DGSI comme au juge. Surtout, ce converti originaire de Toulouse a été un observateur privilégié de Daech puisqu’il a côtoyé sur place des djihadistes français de premier plan, dont les frères Clain, responsables de la propagande de l’EI, qui ont revendiqué les attentats de Paris et Saint-Denis.
Une position qui rend précieux son témoignage, versé au dossier du 13 Novembre, même s’il ne constitue à ce stade que sa version des faits, et sa vérité. Ses déclarations lui vaudraient de faire l’objet d’une « fatwa avec le tampon officiel d’Abu Bakr al-Baghdadi » en personne, le chef redouté de l’EI. C’est du moins ce qu’il affirme.
Des kalachnikovs enterrées près de Toulouse
Jonathan G. raconte s’être avant tout rapproché d’un des sept enfants de Jean-Michel Clain, Othman, lors de ses derniers mois passés en Syrie. Ils ont travaillé ensemble sur des vidéos de l’EI au sein du « département de la communication et des mosquées ». Comme l’a révélé Le Monde le 26 juin, l’adolescent piloterait un projet visant à envoyer des enfants-soldats pour frapper l’Europe. Le garçon, en « confiance », se serait également confié sur de nombreux sujets.
Dans ses propos rapportés, que L’Express a pu consulter, il est question de kalachnikovs enterrées à Toulouse par deux hommes partis faire le djihad et emprisonnés depuis leur retour en France. « Je n’ai pas plus d’infos sur la localisation. Je me dis que s’ils ont enterré cette kalachnikov [dans ses déclarations, il alterne le singulier et le pluriel, NDLR], c’est qu’ils avaient peut être prévu de faire quelque chose, mais sans en savoir plus », déroule Jonathan G.
Sur les attentats de Bruxelles du 22 mars 2016, « pas prévus » mais « déclenchés » par l’arrestation de Salah Abdeslam : « Othman m’a dit que pour éviter que tout le monde se fasse interpeller, ils ont ciblé directement l’aéroport (de Zaventem). Ce qui était visé, c’était une centrale nucléaire française. Ils avaient prévu d’y aller en voiture et de faire exploser les voitures », poursuit-il.
Les frères Clain sortent voilés
« La famille Clain est au courant de tout, ils sont proches des savants, des médias et des responsables », résume le détenu de Fleury-Mérogis. Jonathan G. fait partie des rares « privilégiés » qui ont pu se rendre chez Jean-Michel Clain, à proximité du « rond-point de l’horloge » de Raqqa.
Quand « Fabien et Jean-Michel » sortent de chez eux, explique-t-il c’est « toujours (avec) une djellaba et un voile sur la tête par peur d’être dronés ». Les deux cadres de Daech ont la possibilité de se déplacer de leur appartement à leur studio radio « sans être vus ». « Dans Raqqa, il y a des lieux où des bâches sont tirées entre deux bâtiments, les Clain s’y dirigent à pied, ils attendent qu’un taxi passe, ils montent, ils se dirigent vers un endroit où il y a des bâches et ils changent de taxi, et ça jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination », raconte le « revenant« .
Jean-Michel Clain, qui se fait appeler « Abou Othman », « a une position importante dans Daech ». « Il était dans le domaine de la transmission d’information de l’Etat islamique et il était en contact avec l’Ajna, les hautes autorités de l’Etat islamique », explique-t-il. « Jean-Michel est parti pendant un mois faire une formation sur les explosifs en Irak en 2015. Il a cherché une spécialité, car quand on n’a pas de spécialité, on va en première ligne. »
Séjour en Egypte avec les frères Merah
Fabien Clain, lui, travaille à al-Bayan, la radio de Daech où défilent tous les jours les « hautes personnes religieuses ». Il a des « fonctions bien supérieures » à celles de responsable de propagande, selon Jonathan G., qui le « soupçonne » d’être à la tête des « opérations extérieures » : « encadrements et choix de gens pour les envoyer en France par exemple pour commettre des attentats ».
« Pourquoi êtes-vous énervé contre les frères Clain? » l’interroge un enquêteur lors de sa garde à vue en septembre 2017. « Avant de partir, j’ai voulu savoir qui était encore dans l’idéologie de l’Etat islamique et donc je me suis dit que je n’aurais aucun scrupule à balancer sur ceux qui sont encore dans l’Etat islamique. Pour moi, eux, ils sont à fond dans l’idéologie [de Daech]. Jean-Michel et Fabien parlaient beaucoup des opérations extérieures. Ils se réjouissaient de ce qu’il se passait en France. »
Tous font partie de la même « cellule de Toulouse« , bien connue des services de renseignement. Lors d’un séjour en Egypte, Jonathan G. avait d’ailleurs été « réceptionné » par un Toulousain bien connu : Abdelkader Merah. Ce dernier lui aurait demandé d’héberger son petit frère, Mohamed Merah. Le futur « tueur au scooter », avec qui il a vécu quinze jours, avait « des sautes d’humeur très violentes », « des idées fixes », une « haine » à l’égard des militaires. Jonathan G. était au Caire en même temps qu’un autre nom de la sphère djihadiste : Farouk Ben Abbes, qu’il assure ne pas connaître.
Projet d’ouvrir une boutique de lingerie
En Syrie comme en Irak, Jonathan G., qui se faisait appeler « Abu Ibrahim » ou « Abu Sayfidine », a côtoyé aussi bien le responsable du magazine Dabiq, qu’un « agent des renseignements de l’EI », un Français apparu dans une vidéooù il brûle son passeport, ou encore le légionnaire de Lunel « Abou Souleyman al Faransi ». Il assure n’avoir pris part au combat que deux fois, « sans tirer jamais un seul coup de feu », à l’aéroport d’Alep et à Ramadi. Sur zone, il arrive à percevoir son RSA français par l’entremise de sa mère, qui lui envoie la somme via Western Union.
« Comment la France peut-elle vous faire confiance et ne pas craindre une action violente de votre part sur notre sol ? » l’interroge-t-on en garde à vue. « Je pense que quand j’ai tenu les propos anti-occidentaux, j’étais déjà dans un processus d’embrigadement de l’EI. Et qu’aujourd’hui, j’y suis opposé. La preuve est que j’ai dit tout ce que je savais sur l’EI et en impliquant mes anciens amis. Et que je suis prêt à aider la France par la suite si on a besoin de moi. Je veux reprendre une vie normale », répond-il.
Ses enfants, mineurs, ont été pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance dès leur arrivée sur le sol français. L’aîné, 5 ans, est né en Egypte. La seconde, qui va avoir un an le 28 juin, est née en Turquie. Pour la « suite », il avait le « projet », avec sa femme, « d’ouvrir une boutique de lingerie au Maroc et en France ». En attendant, dans sa cellule de Fleury-Mérogis, il a fait une demande pour « reprendre » des études de médecine ou de kinésithérapie.
Attentats du 13-Novembre : les frères Clain visés par un mandat d’arrêt
Les juges d’instruction antiterroristes chargés de l’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis ont délivré fin juin des mandats d’arrêt à l’encontre de Fabien et Jean-Michel Clain, ces deux frères d’origine toulousaine qui ont fréquenté les frères Merah.
Par Marie Martin (avec AFP) Publié le 10/07/2018 à 08:46
Leurs voix avaient été rapidement identifiés dans la revendication par le groupe Etat islamique des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis groupe Etat islamique : les juges d’instruction antiterroristes chargés de l’enquête ont donc délivré fin juin des mandats d’arrêt à l’encontre des frères Clain, a-t-on appris par un avocat de parties civiles.Cette annonce a été faite par les magistrats lundi lors d’une réunion d’information des rescapés et proches de victimes des attaques perpétrées contre des terrasses et la salle du Bataclan à Paris et au Stade de France à Saint-Denis, qui ont fait 130 morts au total.
La délivrance de ces mandats d’arrêts internationaux signifient que les juges réclament leur audition, en vue de leur mise en examen dans le dossier.
Au cours de cette réunion, qui s’est tenue à l’Ecole militaire à Paris, les juges ont également indiqué qu’ils espéraient boucler l’instruction en septembre 2019, a rapporté l’avocat de l’association française des victimes du terrorisme (AFVT), Antoine Casubolo Ferro.
Fabien Clain avait été rapidement identifié comme la voix du message sonore du groupe EI diffusé au lendemain des attaques perpétrées par trois commandos d’hommes revenus de Syrie. Son frère Jean-Michel a été identifié dans les Anasheeds – chants religieux – de l’enregistrement. Vétérans du jihad, ils sont dans le viseur des services antiterroristes depuis des années et se trouvent toujours probablement en Syrie, selon les enquêteurs.
Selon Maître Casubolo Ferro, les juges d’instruction ont décidé de délivrer ces mandats d’arrêt internationaux après avoir analysé la revendication, qui évoquait aussi un attentat dans le 18ème arrondissement de Paris. Or, ce dernier n’a pas eu lieu, ce qui mène les magistrats à penser que les frères Clain étaient au courant des préparatifs des attentats.
« Ils sont probablement quelque part en Syrie »
« Pour nous parties civiles, c’est une bonne nouvelle« , a déclaré l’avocat, qui a qualifié la réunion de lundi de « très intéressante« . »A priori les frères Clain ne sont pas morts et n’ont pas été arrêtés, ils sont probablement quelque part en Syrie« , a-t-il ajouté, soulignant que lors de la réunion, des parties civiles s’étaient demandé comment ils avaient pu quitter le territoire français malgré leur surveillance par les services de renseignement.
Fin mai, une source proche du dossier avait affirmé à l’AFP que les frères Clain étaient toujours en vie et ne manifestaient pas leur envie de revenir ni en Turquie ni en France.
Converti à l’islam, Fabien Clain, né à la Réunion, a vécu plusieurs années à Toulouse où il a fréquenté les frères Mohamed – auteur des tueries de Toulouse en 2012 – et Abdelkader Merah. Il a été condamné à 5 ans de prison ferme en 2009 au procès d’une filière d’acheminement de jihadistes vers l’Irak, la filière dite d’Artigat.
En mars, le juge Christophe Teissier qui dirige cette enquête tentaculaire avait refusé une demande d’acte formulée par l’association de victimes Life For Paris qui réclamait l’audition des frères Clain et la délivrance de mandats d’arrêt, au regard de leur possible « rôle de premier plan » dans les préparatifs des attaques parisiennes.
Dans sa réponse, le juge avait notamment expliqué que « des investigations » étaient « en cours » pour « permettre avec précision de déterminer le rôle précis que chacun d’entre eux a pu avoir« , selon une source proche du dossier.
Au total, douze hommes sont poursuivis dans le dossier instruit à Paris et au moins cinq autres dont les frères Clain font l’objet d’un mandat d’arrêt.
Publié le 02/01/2019 à 12:08, Mis à jour le 02/01/2019 à 14:32
Le militaire arrêté à la Sagrada Familia de Barcelone avec des munitions est de Castres
Faits divers
L’affaire troublante de l’arrestation d’un militaire français dimanche à Barcelone alors qu’il tentait d’entrer dans la Sagrada Familia avec cinq chargeurs de cartouches de 9 mm dans son sac à dos, vient de rebondir jusque dans le Tarn, à Castres, puisqu’on vient d’apprendre que ce jeune soldat appartenait au régiment castrais du 8e RPIMa.
Dimanche 30 décembre en effet, ce militaire français s’était présenté au contrôle situé à l’entrée de la Sagrada, le plus célèbre monument barcelonais, en compagnie de sa petite amie avec laquelle il était en vacances en Espagne.
Les contrôleurs qui ont passé son sac au scanner ont alors vu à l’intérieur les cinq chargeurs de 9mm pour pistolet automatique Mac 50. Le militaire a été immédiatement interpellé et les autorités ont ensuite trouvé dans sa voiture le pistolet de type Mac 50 dont le numéro de série avait été effacé ainsi qu’un couteau de défense « push dagger ». D’autres munitions auraient aussi été retrouvées dans sa chambre d’hôtel.
Un oubli
Cet événement est survenu alors que justement l’alerte maximale est déclenchée à Barcelone en raison d’un très haut risque d’attentat suite à un avertissement des autorités américaines. Le militaire tarnais aurait seulement expliqué aux autorités espagnoles que c’est accidentellement qu’il aurait oublié de rendre ces munitions après un entraînement. Une affirmation qui n’a pas été confirmée par le régiment de parachutistes de Castres.
Pour autant, les enquêteurs espagnols ont écarté la piste terroriste concernant ce jeune soldat castrais. Le ministre de l’intérieur catalan a écarté « toute motivation terroriste » dans ses déclarations à la presse. Le militaire a été remis en liberté lundi et placé sous contrôle judiciaire par la justice espagnole qui enquêterait sur lui maintenant au motif de « port d’arme illégal ».
Un soldat qui n’a connu « aucun incident sans sa carrière »
L’état major du 8e RPIMa à Castres a donc effectivement confirmé hier que ce soldat « qui jusqu’à présent donnait entière satisfaction dans ses fonctions » et qui « n’avait eu aucun incident dans sa carrière » figurait parmi ses effectifs. En revanche, le régiment a précisé que l’arme découverte dans le véhicule du militaire, un Mac 50, ne provenait pas de son armurerie. Le regiment a également fait savoir qu’il collaborait avec les autorités judiciaires et la police espagnole sur cet événement dans le cadre des accords diplomatiques et judiciaires entre l’Espagne et la France.
Puisque nous en sommes là, je vous signale que j’ai depuis longtemps repéré la source de mes lecteurs des Philippines, où est allé s’installer il y a quelques années un Français de Lognes, première ville asiatique de France.
De 248 habitants en 1975, Lognes en comptait près de 15 000 en 2009. « Première ville asiatique de France » avec 40 % de sa population1, elle est surnommée la « ville du dragon ».
La commune n’est traversée par aucun cours d’eau2. Mais le rû Maubuée en marque la limite à l’est avec Torcy en reliant quelques uns des cinq étangs artificiels qui sont situés à Lognes : les étangs des Pêcheurs, du Maubuée, du Segrais, du Grand Bassin et des Ibis, édifiés pendant la construction de la ville nouvelle et représentant une superficie de plus de 18 hectares. Ils récupèrent les eaux de ruissellement, collectent les eaux pluviales et servent de régulateurs.
Voies de communication et transports
Voies routières
Gare du RER.
La ville bénéficie du passage de grandes infrastructures de transports : l’autoroute A4, la FrancilienneN 104/A104, la RD 199 et la RD 499. Celles-ci permettent des liaisons aisées avec Paris et les principaux pôles d’activités de la région Île-de-France (La Défense, Orly, Roissy…). Cette desserte privilégiée a favorisé le développement urbain et économique de la commune.
Le caractère récent de la ville nouvelle a permis d’intégrer les contraintes de stationnement dans la conception de l’urbanisation. Ainsi, la commune de Lognes comprend un nombre important d’emplacements de stationnement : un parc de 320 places à proximité de la station RER A de Lognes, le stationnement le long des boulevards urbains : Segrais, Camille-Saint-Saëns, cours des Lacs, cours Georges-Gershwin, Mandinet, Malvoisine, Tour d’Auvergne…
La ville est divisée en six quartiers : quartier du Segrais, quartier Four-Colliberts, quartier de la Tour d’Auvergne, quartier Hameaux-Village, quartier de La Maillière et quartier centre urbain4.
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune compte 19 lieux-dits administratifs répertoriés5.
Logement
Cet article doit être actualisé (octobre 2014).Des passages de cet article sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-le ou discutez-en. Vous pouvez également préciser les sections à actualiser en utilisant {{section à actualiser}}.
La ville disposait en 2008 d’un parc de 5 124 logements dont 1 267 maisons et 3 860 appartements6. Les maisons sont principalement localisées au nord de l’autoroute A4 et les appartements sont situés dans des immeubles collectifs de faible hauteur.
Le 4 octobre 2007, le comité syndical du SAN a officiellement adopté un programme local de l’habitat (PLH). Ce programme définit pour les six communes du Val-Maubuée, pour une durée de six ans, les orientations et les actions à mener pour répondre aux besoins des habitants en matière de logement et de cadre de vie, en trois volets : un diagnostic sur la situation du logement dans le bassin d’habitat, quatre orientations stratégiques en matière de construction neuve ou de réhabilitation et un programme d’actions qui définit, pour chacun des partenaires, la mise en œuvre concrète de ces orientations7.
Projets d’aménagements
Le panneau rappelant la réhabilitation.
La réhabilitation du centre ville durant les années 1995 – 2000 s’est accompagnée de la réalisation d’équipements de proximité.
Le conseil municipal a créé en 2008 une commission d’accessibilité, en application de la législation nationale. Selon la loi du 11 février 2005, les établissements recevant du public (ERP) doivent, en effet, être rendus accessibles à toutes les personnes à mobilité réduite, avant février 2015 au plus tard. Cela concerne la signalétique, les entrées, la largeur des portes, l’accès aux fauteuils roulants aux étages et l’utilisation des sanitaires. Au-delà de l’accessibilité des bâtiments, la municipalité a également réalisé un diagnostic sur la circulation des personnes handicapées en ville, afin d’envisager les travaux d’amélioration en concertation avec les usagers8.
Toponymie
La ville de Lognes a connu différentes appellations au fil des siècles. Dans la chronique de Frédégaire, le lieu apparaît sour l’appellation de Laucaunia-Sylva (VIIe siècle9 peut-être issue du gaulois louko qui signifie « forêt, bois », équivalent du latin lucus « bois sacré »), puis Oingniata (XIIe siècle), Loengnes (XIIe siècle), Lugnes (XIIIe siècle), Lugnis (XIIIe siècle), Longnes (1227), Loingnes (1464), Longnes-en-Brie (1650) et Ognes-en-Multien (XVIIe siècle).
La première appellation retrouvée est donc Laucaunia-Sylva. À l’époque gallo-romaine, la Laucaunia-Sylva était considérée comme faisant partie d’un ensemble foncier d’une résidence, c’est-à-dire de plusieurs villas. Ce territoire n’était alors pas considéré comme terre de culture, mais comme terre en friches laissée à l’état naturel pour les besoins de la chasse. Il existe cependant des controverses concernant ce nom.
Alfred Maury, dans son ouvrage Forêts en Gaule, précise que la forêt de Vincennes (Vilcenna-Sylva), celle de Bondy (Bungiacensia-Sylva) et celle de Livry (Libeniacencis-Sylva) formaient un seul et même ensemble qui portait le nom de Laucaunia-Sylva. L’abbé Lebeuf, dans son ouvrage Histoire du Diocèse de Paris, contredit de nombreuses thèses d’historiens et situe la Laucaunia-Sylva dans le village actuel de Lognes.
La présence de vestiges archéologiques témoigne d’une occupation néolithique, puis gallo-romaine du site de Lognes. Le nom de Lognes apparaît au VIIe siècle sous le terme de « laucaunia sylvia » dans l’une des rares sources écrites de l’époque « la chronique de Frédégaire ». L’aspect qu’offrait alors cette partie du plateau de la Brie est celui d’une vaste étendue boisée marquée ici et là par quelques implantations humaines. C’est dans cette forêt qu’a été assassiné le roi Childéric II, en 675. Au XVe siècle, on dénombre au moins quatre seigneuries et fiefs : le Mandinet, la Malvoisine, le Buisson Saint-Antoine et le Bois l’Archer, aujourd’hui déformé en « Bourlarché ».
L’ancien village rural, situé à la charnière entre le bois de Lognes et les terres agricoles qui occupaient l’essentiel du territoire communal, est constitué d’anciennes maisons d’habitation d’architecture briarde datant de la fin du XIXe siècle. La famille Menier joua un rôle important dans la vie communale ; plusieurs de ses membres seront successivement maires de Lognes. Au début des années 1970, Lognes n’était encore qu’un bourg rural de quelques centaines d’habitants, entouré de champs et de fermes. La commune a connu en quelques années un développement urbain extrêmement rapide, résultat de son intégration dans le périmètre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, dont la création a été décidée par l’État en 1965. Les terres agricoles ont alors été achetées et aménagées par un organisme public relevant de l’État, L’EPA-Marne, qui a réalisé les voies, les réseaux et les équipements publics.
En l’espace de 25 ans, Lognes est ainsi passée d’un village de 248 âmes à une véritable ville de près de 15 000 habitants avec des pôles d’activités fortement développés.
La commune de Lognes est également membre du syndicat intercommunal pour l’enlèvement et le traitement des résidus ménagers (SIETREM) de la région de Lagny-sur-Marne, qui assure la collecte, le traitement et la valorisation des déchets ménagers pour le compte des trente communes adhérentes ; ainsi que du syndicat intercommunal CPRH (Centres de pédagogies et de réadaptation pour personnes handicapées) qui a pour vocation de créer et de gérer des centres pour personnes handicapées15.
Entrée de la forêt du Val-Maubuée, en centre-ville.
Promenade et lac en centre-ville.
Au cœur de l’agglomération du Val-Maubuée, Lognes a cherché à se développer en préservant son environnement. Aujourd’hui, l’urbanisation étant quasiment achevée, les priorités sont l’amélioration du cadre de vie et un développement qui profite à toutes les générations8.
Depuis 2009, la municipalité a souhaité marquer son engagement dans un projet de développement durable en se lançant dans une démarche d’Agenda 2119.
Intégrée à la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, Lognes a connu une rapide croissance démographique entre 1975 et 1990, passant de 250 habitants à près de 13000. Dans les années 2000, la population tend à se stabiliser autour de 15 000 habitants. En 2009, Lognes comptait 14 756 habitants (soit une augmentation de 3,8 % par rapport à 1999). La commune occupait le 621e rang au niveau national et le 22e au niveau départemental sur 514 communes. Elle regroupe environ 17 % des habitants du Val-Maubuée, communauté dont elle est la quatrième commune par la population.
La population lognote est jeune : 41,2 % des habitants sont âgés de moins de 25 ans en 2006. La ville accueille plus de 70 nationalités, dont une forte communauté venant des pays du Sud-est asiatique (Cambodgiens, Laotiens, Vietnamiens…)21. Cette diversité se retrouve dans la vitalité de la vie associative, qui compte plus de 200 associations sportives et culturelles.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans22,Note 1.
En 2016, la commune comptait 13 999 habitantsNote 2, en diminution de 2,85 % par rapport à 2011 (Seine-et-Marne : +4,93 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d’un âge supérieur à 60 ans (7,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (16 %).
À l’instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d’âge est, en 2008, la suivante :
48,4 % d’hommes (0 à 4 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 29,1 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 7,9 %) ;
51,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 28,1 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 7,1 %).
Pyramide des âges à Lognes en 2008 en pourcentage24
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,1
90 ans ou +
0,2
1,3
75 à 89 ans
1,2
6,5
60 à 74 ans
5,7
21,1
45 à 59 ans
23,3
20,5
30 à 44 ans
20,9
29,1
15 à 29 ans
28,1
21,4
0 à 14 ans
20,6
Pyramide des âges du département de Seine-et-Marne en 2008 en pourcentage25.
Lognes est le siège de plusieurs établissements privés d’enseignement supérieur :
Cethom, centre de formation en ostéopathie pour les kinésithérapeutes et les médecins30 ;
ESCI (École supérieure de commerce international) ;
ESM-A (Institut supérieur d’études en alternance du management)31
ASCENCIA BUSINESS SCHOOL MARNE LA VALLEE, établissement d’enseignement supérieur dans les domaines communication, marketing,banque, assurance, finance, ressources humaines et sportif32 ;
Accès aux droits
La maison de justice et du droit la plus proche est située dans la commune voisine de Noisiel33.
Manifestations culturelles et festivités
Le bâtiment de l’Association franco-indochinoise sud-Laos.
Pour fêter l’arrivée du printemps, les Lognots déambulent dans les rues de Lognes accompagnés de chars et musiques lors du carnaval. Pour fêter l’arrivée de l’été, la municipalité invite les Lognots à se rencontrer lors de diverses manifestations : fête associative, fête de la musique, tremplin musical « Ziclog », feu d’artifice… Le 13 juillet, un feu d’artifice est organisé sur les rives de l’étang du Maubuée en collaboration avec la ville de Torcy. D’autres manifestations incluent la fête du sport/le forum des associations (septembre) dans lequel les habitants et les associatives sportives et culturelles (initiation, inscription…) se rencontrent. Un troc et puces du Segrais est organisé chaque année en septembret Le Festival Les Transversales a lieu en septembre..
L’association « les amis de l’église Saint-Martin » en lien avec le diocèse de Meaux, organise de nombreux récitals et concerts en l’église Saint-Martin.
Chaque année le salon de Lognes ouvre ses portes à tous les peintres et sculpteurs de la commune. Diverses expositions à la salle du Citoyen. Divers salons au Centrex (exemple : Salon pour l’emploi).
La médiathèque du Segrais, ouverte depuis début 2008, propose près de 20 000 documents34. Elle fait partie du réseau de médiathèques du Val-Maubuée (avec celles de Noisiel, Champs-sur-Marne, Croissy-Beaubourg et Torcy) et a pour thématique les sciences.
La ville de Lognes compte trois gymnases (la Maillière, la Fraternité et la Liberté), un parc des sports au Segrais, un complexe de tennis au village, le stade Colette-Besson au village (Athlétisme) une salle d’arts martiaux et huit plateaux d’EPS.
Au sein du bois, lieu de promenades et d’exercices physiques, a été installé un parcours de santé.
Le club de basket-ball de la ville a été créé en 1986 sous le nom de Basket-Club de Lognes Marne-la-Vallée. Il utilisait principalement le gymnase de la Maillière et occasionnellement celui de la Fraternité. Il a fusionné en 2002 avec ses voisins de Torcy et Noisiel pour former le Marne-la-Vallée Basket Val-Maubuée (ou MLV Basket), comptant en 2013/2014 cinq équipes (dont 4 jeunes) en championnat de France35. Il a depuis déménagé et occupe le nouveau gymnase de la Liberté. C’est le club avec le plus de licenciés en Seine-et-Marne (431 au total)36.
En 1995, le club Champs Noisiel Athlétisme (CNA) se développe à Lognes pour devenir « Marne-la-Vallée Athlétisme ». En 2000, le club a détecté, puis formé jusqu’en 2004, la championne de saut en longueur Eloyse Lesueur. En 2005, c’est le 1er club du département de Seine-et-Marne et le 53e club français. En 2006, le stade Colette-Besson (piste synthétique de 200 m) est inauguré à Lognes. Avec plus de 270 licenciés, MLVA développe l’athlétisme et les disciplines associées (marche nordique, jogging loisir, condition physique, remise en forme)37.
Médias
La radio 77Fm émet sur la ville sur la fréquence 95,8 sur la bande Fm.
La commune de Lognes dépend du secteur pastoral du Val-Maubuée de l’Église catholique, lui-même situé au sein du pôle missionnaire de Marne-la-Vallée ans le diocèse de Meaux. Le lieu de culte catholique à Lognes est l’église Saint-Martin38.
Une mosquée est située sur le territoire de la commune39.
Économie
Lognes est connue pour son centre d’examens.
Revenus et fiscalité
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2009 de 17 684 €, ce qui plaçait Lognes au 15 017e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole40.
Emploi
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Avec 7 600 emplois en 2009, Lognes représente un pôle économique important au sein de Marne-le-Vallée. Les emplois sont plutôt concentrés dans un petit nombre d’établissements. la commune compte 507 établissements, dont 73 % comptent moins de 10 salariés. Les 15 établissements de plus de 100 salariés totalisent 42 % des emplois : une opportunité en matière de communication/mobilisation des salariés. Plus de 80 % des emplois sont dans le secteur tertiaire8.
Le forum « Rencontres pour l’Emploi » est organisé en octobre, au Centrex de Lognes. L’objectif principal est de permettre une rencontre privilégiée entre les entreprises du territoire qui recrutent et les demandeurs d’emploi. Les visiteurs ont l’opportunité de rencontrer un grand nombre d’entreprises, d’institutionnels ainsi que des organismes de formation, et de suivre des conférences portant sur des thématiques variées.
Construite entre 1898 et 1903, l’église Saint-Martin est de style néo-roman. Son architecture a une caractéristique : la dimension très importante de ses baies par rapport à la surface des murs. Elle est à ce titre très lumineuse. Cette église de campagne a retenu l’histoire des Menier, (célèbre famille de chocolatier employeur d’une grande partie de la population du village au début du XXe siècle), dans le dessin des chapiteaux, qui sont décorés de feuilles de cacao. Restaurée en 2000, elle fut l’objet d’une intervention artistique par Victor Cuzin pour la réalisation de ses vitraux contemporains et la mise en couleur de ses murs.
Le château du Mandinet
Un fief important existait au Mandinet dès le XVe siècle avec un château entouré de fossés, qui appartenait à la famille de l’écrivain Paul Scarron. Jean Scarron, seigneur du Mandinet, fut par la suite prévôt des marchands de Paris entre 1644 et 1646. Après la Révolution, le château a été habité par le général Nempde-Dupoyet (1775-1833) qui avait brillamment participé aux campagnes napoléoniennes. Le château a été reconstruit à l’identique en 1990.
Patrimoine naturel
La richesse des paysages et des milieux naturels de Lognes constitue un facteur d’attractivité important pour la commune et plus généralement pour le secteur du Val-Maubuée. L’ensemble des espaces verts municipaux représente une superficie d’environ quatorze hectares. Le bois de Lognes (ZNIEFF de type 2) et le parc du Segrais sont administrés par l’agglomération du Val-Maubuée.
Lognes bénéficie du label « ville fleurie » avec deux fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris43.
Patrimoine culturel
La ville de Lognes favorise toutes les politiques culturelles, de la pratique amateur à l’excellence artistique, de l’action culturelle de proximité à la reconnaissance au niveau national.
Médiathèque du Segrais
Plusieurs films ont été tournés à Lognes, dont :
en 1984 : Les Nuits de la pleine lune, film réalisé par Éric Rohmer. On peut reconnaître le lac et la station de RER. La ville symbolise la banlieue nouvelle face à la Paris.
en 2010 : Boom Boom, court-métrage réalisé par Steve Tran.
Personnalités liées à la commune
Lognes est le berceau de la famille Menier dont plusieurs membres furent maires de la ville.
La réforme du « financement du logement aidé » du 3 janvier 1977 et la création des financements P.A.P. (prêt d’accession à la propriété) ouvrent une période de construction massive de programmes en accession aidée qui s’étend de 1978 à 1986. C’est dans ce contexte particulier que Lognes bénéficia de la participation d’architectes de renom pour l’élaboration de ces constructions. Parmi eux figurent Henri Ciriani, Roland Castro, Francis Soler, Christian de Portzamparc, …
Christophe Cuzin, Église de Lognes : Chronique d’une commande publique en Île-de-France, Atelier Duchemin, maître verrier, Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France, 2000, (ISBN211087175X)
↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l’ensemble des communes.
↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
↑ « Comment Lognes est devenue la première ville asiatique de France », Le Monde, 30 septembre 2005 (lire en ligne [archive])
↑ |titre=Arrêté du 14 décembre 1972 portant création du syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle de Marne-la-Vallée-Val-Maubué|site=Légifrance| consulté le=10 août 2014
↑ « Lognes : le maire Michel Ricart tire sa révérence après vingt-sept ans de mandat », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, 28 septembre 2016 (lire en ligne [archive]) « Michel Ricart (PS), le maire de Lognes a présenté sa démission ce lundi à l’issue du conseil municipal. Une décision que l’édile âgé de 74 ans a prise pour des raisons de santé. « J’en suis à mon cinquième mandat et même si j’ai encore toutes mes facultés intellectuelles, mon corps commence à fatiguer. Il est temps de passer le flambeau. » Arrivé à Lognes en 1983, Michel Ricart est élu conseiller municipal dès 1986 avant de devenir maire adjoint l’année suivante puis d’être élu maire en 1989. Sous sa houlette, le village de 250 habitants à ce moment-là devient une ville de 15 000 habitants ».
↑ « Lognes : André Yuste succède à Michel Ricart à la tête de la ville », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, 9 octobre 2016 (lire en ligne [archive]) « Élu quelques instants auparavant par le conseil municipal, André Yuste, jusqu’alors premier adjoint, a enfilé l’écharpe tricolore ».
Attentat au couteau à Manchester : l’antiterrorisme chargé de l’enquête
Publié le 01/01/2019 à 08:30 / Modifié le 01/01/2019 à 09:15
La police antiterroriste britannique a ouvert une enquête après une attaque à l’arme blanche dans une gare de Manchester qui a fait trois blessés, dont un officier de police, a annoncé dans la nuit de lundi à mardi 1er janvier la police de Manchester, qui dit n’écarter aucune hypothèse.
Un suspect a été arrêté après l’attaque qui s’est produite lundi soir à la gare Victoria, a précisé la police. La gare a été fermée. La condition des trois blessés est jugée « sérieuse » mais leur vie n’est pas menacée, ont dit les autorités.
Un dispositif de police a été mis en place tout autour de la gare, qui était encore fermée dans la nuit, quelques heures après que l’incident se soit produit aux alentours de 20 h 50 GMT.
Un grand couteau de cuisine
Selon un employé de la BBC présent sur les lieux au moment de l’attaque, l’assaillant était muni d’un grand couteau de cuisine et a décrit son action comme en lien avec « les bombardements dans d’autres pays ».
« J’ai entendu l’homme dire : « Tant que vous continuerez à bombarder ces pays, cela va continuer à se produire »", a dit Sam Clack à la radio BBC 5 Live. « C’était très, très effrayant », a-t-il ajouté.