Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Nous avions eu ce genre de choses à Brest au printemps 2004 alors que je m’étais mise à enquêter sur les protégés du juge ultra CORROMPU Raymond André, au nez et à la barbe de ces criminels, puisqu’il m’était impossible d’échapper à tous leurs moyens de surveillance à mon encontre : écoutes illégales et autres…
A l’époque, cela m’avait convaincue de lâcher prise, les menaces de mort étant de nouveau bien trop pressantes.
Toulouse : fusillade à la kalachnikov en pleine rue, deux blessés, dont un entre la vie et la mort
Deux hommes d’une vingtaine d’années ont été blessés dans une fusillade survenue dimanche 17 mars 2019, à Toulouse. Le pronostic vital d’une victime est engagé. Ce que l’on sait.
Publié le 17 Mar 19 à 8:43 |Modifié le 17 Mar 19 à 12:38
Des coups de feu ont retenti de bon matin, à Toulouse. Peu avant 6h30, une fusillade a éclaté face à la station de métro Trois-Cocus, sur la voie publique.
Deux jeunes d’une vingtaine d’années touchés
Deux hommes, qui ont entre 20 et 25 ans, ont été blessés : l’un, grièvement touché au niveau du thorax, a été transporté à l’Hôpital Rangueil. D’après nos informations, son pronostic vital est engagé. L’autre victime, légèrement blessée au niveau de l’abdomen, a été véhiculée vers l’Hôpital Purpan.
Sous escorte policière, une dizaine de pompiers et deux équipes du Samu ont été envoyés sur place pour porter secours aux victimes.
Une Megane surgit, le passager ouvre le feu
D’après nos informations, deux individus à bord d’une Renault Megane de couleur grise ont surgi ce matin place Micoulaud, quand le passager a ouvert le feu au fusil d’assaut, a priori une kalachnikov, sur les deux victimes, qui se trouvaient à bord d’une Volkswagen Golf noire, stationnée devant la pharmacie des Izards, face à la station de métro Trois Cocus.
La Golf est criblée de balles et les enquêteurs ont relevé de nombreuses douilles sur place. Quant à la Megane en question, elle a été retrouvée incendiée au niveau de la Forêt de Bouconne. Les deux individus sont en fuite. L’enquête a été confiée au Service régional de Police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, qui a fait des relevés scientifiques et passé la scène au crible dimanche matin.
Si les circonstances de la fusillade restent à éclaircir, une chose est sûre : ce secteur des Izards est un lieu bien connu du trafic de drogue à Toulouse. Rien ne permet pour l’heure d’affirmer un quelconque lien avec la fusillade, mais le quartier défraie régulièrement la chronique par ses faits divers et règlements de comptes. Il y a un an, dans un message placardé dans un immeuble de la place des Faons et attribué aux dealers, les habitants avaient été menacés de représailles s’ils dénonçaient leurs activités à la police.
Dans ce reportage diffusé le dimanche 3 mars 2019, l’avocate de le famille de la victime indique (entre 14 et 15 mn dans la vidéo ci-dessus) que Laurent Dejean se serait trahi lors d’une audition au cours de laquelle il aurait évoqué des éléments que seul le tueur pouvait connaître, concernant notamment le lieu du crime : il a dit avoir aperçu des traces de sang dans le chemin où la joggeuse avait été agressée et avoir aussi remarqué qu’il y manquait deux cailloux, précisant qu’elle avait pu être frappée à l’aide de pierres, de tels détails n’ayant jamais été révélés à personne.
Pour avoir suivi attentivement tout ce qui était publié sur cette affaire, je confirme n’avoir jamais rien lu ou entendu concernant des pierres avec lesquelles la victime aurait été frappée.
Pourtant, j’ai su moi aussi fournir ce détail-là aux enquêteurs en 2014 : oui, la victime a bien été frappée à l’aide de pierres.
Comment donc pouvais-je le savoir alors que je n’ai jamais mis les pieds sur les lieux du crime ?
Tout simplement, je l’ai lu sur le blog Luraghi où, durant le seconde quinzaine du mois de février 2011, et encore début mars 2011, les assassins n’ont pas cessé de hurler de rire tous ensemble en évoquant tous les détails des violences qu’avait subies Patricia Bouchon.
Je rappelle que ce sont des dingues. Ils sont tous totalement cinglés et ont toujours revendiqué des droits que le loi ne leur accorde pas : violer, harceler, pirater, tuer, et aussi, « rire » ou se « moquer » de leurs victimes, y compris au mois de janvier 2015 celles de la tuerie de Charlie Hebdo.
SEPT À HUIT – Meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc : un suspect et de nombreux mystères
PROCÈS – L’unique suspect du meurtre de la joggeuse de Bouloc, Laurent Dejean, sera jugé à partir du 14 mars par la cour d’assises de Haute-Garonne Il clame son innocence. Des éléments semblent l’accuser, mais aucune preuve matérielle. Retour sur huit ans d’enquête.
04 mars 2019 16:51 -
La famille de Patricia Bouchon, une secrétaire de 49 ans retrouvée morte en 2011 alors qu’elle était partie faire son jogging à Bouloc, va-t-elle enfin connaître la vérité ? L’unique suspect, un trentenaire schizophrène, comparaîtra à partir du 14 mars devant la cour d’assises de la Haute-Garonne. Arrêté trois ans après les faits, il clame depuis son innocence. Et les charges contre lui sont minces. Aucun indice matériel, pas de témoin direct du meurtre.
En janvier 2018, le parquet général avait d’ailleurs requis un non-lieu dans cette affaire avant, finalement, que la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse ne décide de la tenue d’un procès.
La famille de Patricia Bouchon, elle, veut comprendre ce qu’il s’est passé. « On a besoin de l’entendre même s’il clame son innocence », déclare sa fille, aux équipes de Sept à huit. Je veux qu’il me dise droit dans les yeux qu’il est innocent. La force qu’on a, c’est que notre mère était très forte. Ellen ‘aurait pas accepté qu’on se laisse aller. »
« Coupable idéal »
Mis en examen pour « homicide volontaire » et écroué en février 2014, Laurent Dejean, plaquiste de profession et présenté comme « psychotique » pendant l’enquête a toujours indiqué qu’il était innocent dans cette affaire.
Contacté par LCI lors de la décision de la Cour d’appel de convoquer un procès, Me Guy Debuisson, avocat de de Laurent Dejean égrénait alors le manque de preuve concernant la mise en cause présumée de Laurent Dejean :
» L’instruction a été très longue. Le dossier fait 47 000 feuillets. Mais les preuves ne sont pas là, nous confiait-il. D’abord, l’ADN retrouvé sur la victime est celui d’un homme mais pas celui de Monsieur Dejean. Or on sait qu’il y a eu des contacts très violents entre l’agresseur et la victime, des touffes de cheveux ont été retrouvées sur le chemin…. Ensuite, la voiture aperçue sur les lieux était une Clio grise alors que celle de mon client était blanche. Mon client n’a pas ailleurs jamais été reconnu par celui qui avait permis aux enquêteurs de faire le portrait-robot » en 2013. Enfin, des voisins du lieu de l’agression ont entendu des cris le 14 février, en l’occurrence, un homme dire ‘Excuse-moi, je n’ai pas voulu ça’, ça les a réveillés. Aucun des témoins n’a reconnu dans ces hurlements la voix de Monsieur Dejean. Par ailleurs, ces phrases ont été dites avec l’emploi du tutoiement, tutoiement qui n’aurait pas été utilisé entre mon client et Madame Bouchon ».
L’accusation estime, au contraire, que lors des auditions, Laurent Dejean avait évoqué des éléments que seul le tueur pouvait connaitre. Des phrases prononcées après le meurtre par Laurent Dejean ont également été relevées par les collègues de travail de l’intéressé. « Il m’a dit, je veux partir d’ici pour oublier. »
Cet extrait vidéo est issu du replay de Sept à Huit, émission d’information et de reportages hebdomadaire diffusée sur TF1 et présentée par Harry Roselmack. 7 à 8 propose 3 à 4 reportages sur l’actualité du moment : politique, faits divers, société ou encore évènements internationaux.
Italie : une ex-mannequin – témoin clé dans un procès contre Berlusconi – meurt empoisonnée
Olivier MORIN / AFP
MEURTRE EN EAUX TROUBLES – Le récent décès d’Imane Fadil, une ancienne mannequin, sème le trouble en Italie. Selon la presse locale, la jeune femme serait morte des suites d’un empoisonnement à des substances radioactives. Elle était l’une des rares personnes à avoir accepté de témoigner dans des procès contre Silvio Berlusconi et ses soirées « bunga-bunga ».
16 mars 12:12 – La rédaction de LCI
A-t-on voulu faire taire une témoin gênante ? C’est la question que se posent aujourd’hui de nombreux Italiens. L’ex-mannequin marocaine Imane Fadil aurait été empoisonnée avec des substances radioactives, selon la presse italienne. La jeune femme de 33 ans, hospitalisée le 29 janvier dernier dans les environs de Milan, est décédée le 1er mars, a indiqué le procureur de Milan Francesco Greco. Une enquête a été ouverte.
Selon le Corriere della Sera, l’hôpital où se trouvait la jeune femme a procédé à des examens pour tenter de comprendre quelle était la cause de la détérioration de sa santé. N’ayant rien trouvé, il a envoyé des échantillons à un laboratoire spécialisé de Pavie (nord). Selon ce même quotidien – citant des sources non identifiées – les résultats sont parvenus le 6 mars, cinq jours après le décès de la jeune femme, et évoquent « la présence d’un mélange de substances radioactives qu’il n’est pas possible de trouver normalement dans le commerce ».
Selon Paolo Sevesi, l’avocat d’Imane Fadil, cette dernière lui avait confié « sa crainte d’avoir été empoisonnée », indique pour sa part l’agence AGI.
Imane Fadil s’est fait connaître du grand public italien en 2012. C’est l’une des rares personnes à avoir accepté de témoigner dans le cadre du scandale sexuel et du procès Rubygate portant sur les soirées libertines « bunga-bunga » que l’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi organisait avec des jeunes femmes – dont une mineure -, dans sa villa à Arcore , dans les environs de Milan. L’ancienne top model avait notamment expliqué que le soir de sa première visite à Arcore, M. Berlusconi lui avait tendu une enveloppe contenant 2.000 euros, ajoutant: « ne vous offensez pas ». La jeune femme avait aussi décrit « une performance » de deux femmes déguisées en religieuses, avec « ballet sexy » et strip-tease.
Dans le dernier procès de la série Ruby, dans lequel Silvio Berlusconi est accusé de subornation de témoin et qui est toujours en cours, le tribunal avait rejeté en janvier la demande d’Imane Fadil de se constituer partie civile.
La rédaction de LCI
Mis à jour : Aujourd’hui à 12:13 Créé : Aujourd’hui à 12:12
Avec ça, tout le monde a bien compris qui est l’avocat général (voir ci-dessous).
Je lui avais consacré un article de mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog le 16 septembre 2010, à l’époque de ses premiers ennuis.
C’est celui-là, une compilation d’informations de presse, que je livre ici avec tous les commentaires de mes commentateurs de l’époque (cliquer sur les images pour les agrandir et lire les textes) :
Ce magistrat jusque-là conseiller de Michèle Alliot-Marie était donc très au fait de l’affaire Clearstream 2, laquelle est étroitement liée à mon affaire de harcèlements et agressions multiformes qui perdure depuis les années 1990, et bien sûr, à celle de l’attentat de Karachi du 8 mai 2002.
Je rappelle quelle est ma conviction absolue, fondée sur des éléments de preuves bien concrets, concernant l’assassinat de Patricia Bouchon le 14 février 2011 à Bouloc : mes harceleurs de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui apparaît comme le commanditaire de ce crime, en sont tous complices.
Ces personnes sont mes douze pirates informatiques identifiables à partir de la pièce suivante, supportant de leurs courriels de mars et mai 2011, et aussi quelques autres « déconnologues » de leur bande :
Ils poursuivent tous très tranquillement toutes leurs activités criminelles, car ils bénéficient de complicités dans la police, la gendarmerie, la magistrature, chez les journalistes, et dans quasiment tous les partis politiques.
J’ignore quel est précisément le rôle de Laurent Dejean dans l’assassinat de Patricia Bouchon.
Deuxième jour de procès du meurtrier de la joggeuse de Bouloc devant les assises de Haute-Garonne. La parole est à la famille ce vendredi matin et d’emblée le mari de Patricia Bouchon s’est accroché avec l’avocat général.
La première journée d’audience a été compliquée (lire ci-dessous) hier pour la famille de Patricia Bouchon. La partie civile a eu le sentiment que l’avocat général avait pris fait et cause pour l’accusé Laurent Dejean. À l’ouverture de l’audience ce vendredi, Christian Bouchon décline son identité : Né en 1960 à Asnières-sur-Seine. Il est aujourd’hui commerçant à Aurillac. Et puis les mains cramponnées à la barre : « Monsieur le président, si vous le permettez, j’ai une requête… »
« La partie civile est très blessée, limite outragée ». Christian Bouchon
« … Nous avons deux conseils [avocats], la défense aussi mais nous avons le sentiment que David Sénat… » Le magistrat visé tonne depuis son siège : « Ne m’appelez pas par mon nom !Dites ‘Monsieur l’avocat général’ ! »
Christian Bouchon s’excuse et reprend. Le mari de Patricia Bouchon veut revenir sur la posture du ministère public qu’il a jugé partiale la veille. L’avocat général bondit de sa chaise et interpelle le président de la cour : « Je n’ai pas à m’expliquer !Ni à être pris à partie ! Si c’est cela je me retire ! Les avocats de la partie civile m’ont contacté avant le procès, ils connaissent ma position« . Maître Baro se lève à son tour pour défendre son client. Christian Bouchon glisse : « Vous êtes très énervé monsieur l’avocat général... »
Le président de la cour va s’employer à ramener le calme : « Le sentiment d’inégalité qui est le vôtre est légitime mais je voudrais vous rassurer sur notre démarche. Ce procès est très long, plus de deux semaines d’audience pour laisser la parole et tout examiner. C’est d’abord le procès de Laurent Dejean. Mais les uns et les autres ici avons le souci de rechercher la vérité. Je n’ai pas de conviction pré-établie.N’imaginez pas que les choses puissent être jouées. »
La tension est retombée dans la salle d’audience. Christian Bouchon d’une voix douce : « Je suis rassuré par rapport à ce que vous dites, pas par rapport aux faits. On va parler de Patricia. Je suis là pour la représenter. » Christian Bouchon commence par la disparition. Il parle de sa femme au présent.
Christian Bouchon s’explique sur la « requête » qu’il voulait formuler
Christian Bouchon a raconté pendant près de deux heures la disparition, la découverte du corps, sa manière de gérer le choc, avec régulièrement la voix qui se brise. « Je suis quelqu’un qui laisse les gens travailler [les gendarmes, NDLR]. Je ne viens pas forcément chercher les infos. » A contrario sa fille, Carlyne avait « besoin de savoir, de comprendre Laurent Déjean » Elle appelle régulièrement les enquêteurs, son avocate. Christian Bouchon répète régulièrement que tout s’est effondré pour lui le 14 février. Il dit : « je suis sous antidépresseurs depuis huit ans ». Sa façon de survivre a été de se jeter dans le travail et de vendre rapidement la maison et tous les meubles : « _j’ai tout vendu_, rien gardé. J’étais incapable, je n’y arrivais pas.On l’avait tant voulu cette maison… mais je la voyais partout. Tout me ramenait à elle, c’était insupportable.J’ai vécu un an à Toulouse mais c’était pareil, alors je suis parti ailleurs pour me reconstruire. »
« Je suis dans cette contradiction permanente : on veut savoir mais on a peur. On ne sait pas comment se placer. On veut savoir et on ne veut rien entendre. Je ne voulais même pas savoir qui était Laurent Dejean » Christian Bouchon, le mari de la victime.
La soeur et le frère de Patricia Bouchon on décrit une grande soeur « protectrice », « douce », mais « secrète, qui ne racontait rien d’elle qui ne les faisait pas rentrer chez elle ». Ils veulent comprendre. Carlyne, sa fille a pris la parole après son père. Un papa qui a fondu en larmes quand la jeune femme de 34 ans a raconté qu’après la mort de sa mère, elle a coupé ses cheveux très courts alors que Patricia Bouchon adorait sa chevelure : « j’ai fait ça pour la faire revenir. Pour qu’elle me gronde ».
« Le jour de la Saint-Valentin, on a brisé mon coeur. On m’a enlevé ma mère. Malgré mon âge, j’ai encore besoin d’elle. »Carlyne Bouchon
Le procès reprend lundi devant les assises de Haute-Garonne.
Carrière à l’administration centrale et au cabinet du ministre
Chargé de mission auprès de la sous-direction des greffes, puis chef de bureau de la programmation, de l’informatique et de la communication à la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (9 juillet 2001), il est nommé, en 20023, conseiller technique au cabinet du Garde des Sceaux (Dominique Perben)
En 2003, il est nommé auprès du ministre de la défense comme conseiller pour les affaires juridiques et la gendarmerie4Michèle Alliot-Marie. En juillet 2007, il suit Mme Alliot-Marie5, au ministère de l’Intérieur, puis, en juillet 2009, au ministère de la Justice (conseiller politique pénale, action publique et coordination législative et ce jusqu’au 01/09/10, date à laquelle il a été mis fin à ses fonctions6.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la police et les mafias écrits avec le commissaire Jean-François Gayraud, commissaire divisionnaire à la DST et chargé de la cellule enquêtant sur l’affaire Clearstream 2.
Il est soupçonné d’être l’auteur des fuites alimentant la presse, et notamment Gérard Davet du quotidien Le Monde, dans l’affaire Woerth-Bettencourt. Il quitte ses fonctions au cabinet du ministre de la Justice le 1erseptembre20107 et remplacé par un autre magistrat, Nicolas Guillou. David Sénat est chargé d’une mission de préfiguration de la cour d’appel de Cayenne en septembre 20108. Le porte-parole du ministère de la Justice précise que David Sénat, souhaitait après huit années de cabinet, reprendre des fonctions opérationnelles. Le Monde tout en ne confirmant pas explicitement sa source, décrit David Sénat comme un « fonctionnaire discret », un « fin juriste », membre depuis 2002 de « la garde rapprochée de Mme Alliot-Marie ». Le journal souligne le paradoxe consistant à se séparer de ce collaborateur avant la défense du projet de réforme de la procédure pénale, cite aussi « quelques solides inimitiés dans le monde policier » et affirme qu’il « lui a été attribué un bureau dans le 15e arrondissement, d’où il dirige la mise en place de la cour d’appel de Cayenne »9.
David Sénat est placé en garde à vue le 28 septembre 201010 pour être interrogé à propos d’un affaire concernant la société Visionex11. Cette société a installé depuis 2005, dans les bars-tabacs, des bornes d’accès à des jeux par Internet qui pourraient enfreindre la législation sur les jeux de hasard. Dans ce dossier, le fils de l’ancien ministre de la Justice Albin Chalandon, Fabien, est soupçonné d’avoir intercédé auprès du ministère de l’Intérieur (Mme Alliot-Marie) pour obtenir les autorisations d’exploitation de ces bornes. Il aurait eu, alors, David Sénat comme interlocuteur. Des documents relatifs à l’affaire Bettencourt trouvés au domicile de David Sénat ont fait l’objet d’une saisie incidente, puisque sans rapport avec les infractions qui avaient donné lieu à la perquisition12. Une lettre de Michèle Alliot Marie, ministre de l’intérieur, portant une mention manuscrite intervenant en faveur de Visionex et visant à mettre fin aux poursuites, mention qui serait attribuée à Rachida Dati, Garde des Sceaux, aurait été trouvée lors de cette saisie13. Ce document est publié le 13 octobre 2010 par Le Canard enchaîné14.
Le 19 novembre 2010, David Sénat assigne en référé le Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux pour « atteinte à la présomption d’innocence ». David Sénat estime contraire à « l’article 9-1 du code civil », la déclaration du Ministre qui, interrogé le 17 octobre au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro sur David Sénat, et sur le secret défense opposé à Jean-Claude Marin, avait répondu15: « Cette vérification [de la police] a confirmé qu’effectivement un haut fonctionnaire, magistrat, membre de cabinet ministériel, ayant donc accès à des documents précisément confidentiels, alimentait selon ces sources, vérifiées, un journaliste sur des enquêtes. Je dis que ça tombe sous le coup du non-respect du secret professionnel. »16. Le ministère de l’Intérieur répond le même jour qu’« ainsi qu’il résulte des termes mêmes de l’assignation, le ministre n’a pas cité le nom d’un conseiller de cabinet ministériel », et que le ministre se réserve la possibilité de répondre à ce référé « par toutes les voies de droit adéquates »17. L’affaire, plaidée en référé [archive] le 29 novembre au Tribunal de grande instance de Paris, est mise en délibéré. Cependant, les 15 et 16 décembre 2010, David Sénat subit une garde à vue dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet de Paris supposée concerner les fuites au profit du journal Le Monde dans l’affaire Bettencourt18. Le lendemain 17 décembre 2010, le jugement en référé condamne au civil Brice Hortefeux pour avoir porté atteinte à la présomption d’innocence de David Sénat (1 euro de dommages et intérêts, plus 3 000 euros de frais). M. Hortefeux fait appel de ce jugement19, réclamant pour lui-même la présomption d’innocence20, et confondant en cette occasion, selon les commentateurs juridiques21, droit civil et droit pénal.
En septembre 2011, David Sénat s’exprime dans le livre Sarko m’a tuer [archive] de Fabrice Lhomme et Gérard Davet, qui recense des personnes se déclarant « victimes du système Sarkozy »22, puis sur France-Inter23. Tout en niant avoir transmis des documents à Gérard Davet, il affirme « avoir toujours travaillé avec des journalistes » et ceci à la demande du pouvoir, qui lui avait notamment donné mission d’essayer d’atténuer ce qui sortait sur l’affaire Woerth-Bettencourt.
Retour sur le terrain
En 2012, il est nommé procureur de la République adjoint au tribunal de grande instance de Melun 24.
↑ (fr) « Arrêté du 30 août 2010 portant cessation de fonctions et nomination au cabinet de la ministre d’État, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés », Journal officiel de la République française, no 0205, 4 septembre 2010 (lire en ligne [archive])
Mercredi 13 mars 2019, en Autriche, une élue écologiste condamnée au mois d’octobre dernier pour avoir révélé l’identité de son agresseur sur Internet a obtenu l’annulation de ce premier jugement.
Un nouveau procès est ordonné.
L’affaire est paraît-il suivie dans le monde entier.
Les défenseurs des droits des femmes, indignés par le premier verdict, se réjouissent de son annulation.
Je rappelle ici avoir moi aussi obtenu le 2 décembre 2015 en appel à Rennes l’annulation d’un jugement particulièrement scandaleux rendu le 11 juin 2013 à Brest où j’avais été poursuivie et condamnée pour avoir osé publier en 2011 des démentis et droits de réponse à la suite de campagnes de calomnies publiques particulièrement ordurières et outrancières qui s’accompagnaient depuis 2008 de cyberharcèlements quotidiens massifs comprenant notamment de nombreuses menaces de viol et menaces de mort.
Le tout était organisé à mon encontre par la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest qui avec ses sbires de l’extrême-gauche harcèle toute ma famille depuis plusieurs décennies.
Dans le même temps, nos propres plaintes pour l’ensemble des faits dont nous étions victimes étaient toutes rejetées illégalement par les mêmes magistrats qui avaient décidé tout aussi illégalement d’utiliser ses plaintes toutes nulles ou irrecevables pour me poursuivre et me condamner en sachant pertinemment que j’en étais bien victime et n’avais jamais commis les faits dont elle m’accusait mensongèrement.
L’annulation de cette condamnation et ma relaxe totale subséquente sont devenues définitives le 8 mars 2016, le pourvoi en cassation formé par Josette Brenterch ayant alors été rejeté.
Mais aucun média français ne s’en est jamais fait l’écho, je suis la seule à publier à ce sujet.
De même, personne n’a jamais entendu les défenseurs des droits des femmes français s’indigner de ce que je subissais et subis toujours : mes harceleurs ont continué à tenter d’obtenir de la justice qu’elle ordonne la suppression de toute publication qui puisse m’être attribuée et me prive définitivement de tout droit d’expression, tandis qu’eux-mêmes continuent à nous calomnier, mais surtout, à violer l’intimité de nos vies privées de toutes les manières possibles et imaginables et organiser toutes sortes d’agressions à notre encontre, toujours le plus tranquillement du monde.
Comment s’en étonner ?
Ceux qui en France ont fait main basse sur la défense des droits des femmes et en détiennent le monopole depuis si longtemps ne sont autres que leurs agresseurs… et si le verrou a bien commencé à sauter avec les révélations du mois dernier sur la Ligue du LOL, ce n’est encore – malheureusement – qu’un timide début…
La justice autrichienne casse un jugement condamnant une victime de cyber-harcèlement
Une élue écologiste avait été condamnée pour avoir révélé sur Internet l’identité de l’un de ses agresseurs.
Par Blaise Gauquelin Publié le 13 mars 2019 à 18h50 – Mis à jour le 13 mars 2019 à 19h40
C’est une affaire suivie dans le monde entier, car elle pourrait faire date. Mercredi 13 mars, la justice autrichienne a annulé la condamnation d’une élue écologiste qui avait révélé sur Internet l’identité de son agresseur.
En octobre, Sigrid Maurer avait été reconnue coupable d’avoir porté atteinte aux intérêts d’un commerçant en postant, cinq mois plus tôt sur Facebook et sur Twitter, le nom du monsieur et le texte ordurier qu’il lui avait envoyé par le biais de Messenger, et ce sans vérifier qu’il était bien personnellement à l’origine de la missive.
Ce dernier, vendeur de bière, affirmait qu’il laissait son ordinateur à la disposition de ses clients et niait être à l’origine des messages à caractère sexuel. Les accusations publiques portées contre lui auraient causé un préjudice moral et financier. Le tribunal avait considéré que Mme Maurer aurait dû entrer en contact avec lui afin de vérifier son identité.
Ce jugement avait indigné les défenseurs des droits des femmes et posait de nombreuses questions quant à la responsabilité des internautes dans la gestion de leur compte personnel sur les réseaux sociaux. L’ancienne députée avait fait appel et la Cour de Vienne vient d’estimer qu’elle n’a pas fait l’objet d’une procédure équitable.
Un nouveau procès est ordonné. « Le plaignant n’a pas pu prouver qu’une autre personne avait pu rédiger et envoyer les messages à sa place dans un laps de temps aussi court », estime le juge, qui considère que ses explications sont « peu plausibles » et que les précautions réclamées à Mme Maurer en première instance « placent la barre trop haut ».
« Il y avait une inversion des rôles »
« Je suis extrêmement heureuse », a réagi Sigrid Maurer, interrogée par l’agence de presse autrichienne APA, qui voulait dénoncer l’absence de recours judiciaires possibles pour les victimes de harcèlement en ligne, en rendant publics les messages qu’elle recevait commeélue. De nombreux responsables politiques ont également fait part de leur satisfaction, car ils avaient estimé qu’en condamnant Mme Maurer la justice proposait l’impunité aux harceleurs et le bâillon à leurs victimes.
« Il y avait une inversion des rôles dans cette histoire », a, par exemple, estimé Selma Yildirim, une députée sociale-démocrate (SPÖ).
« Les femmes sont encore trop souvent confrontées à des humiliations, au sexisme et à l’abus de pouvoir. Elles ne doivent pas se taire et tout subir ! Réagir et s’indigner, c’est important et c’est la seule chose à faire ! »
L’Autriche n’est pas épargnée par les scandales de harcèlement sexuel et plusieurs affaires ont fait couler beaucoup d’encre depuis 2017 dans le pays alpin. Le rédacteur en chef d’un quotidien a été licencié pour avoir envoyé un message inapproprié à une jeune femme. Plusieurs skieuses professionnelles ont témoigné d’abus institutionnalisés et le directeur d’un festival culturel a fait l’objet d’accusations de la part d’artistes engagées dans sa programmation.