Nordahl Lelandais fait disparaître les corps de ses victimes

Rappelons ce que disent les gendarmes et comportementalistes à propos de l’affaire Patricia Bouchon :

 

 

«Pour nous, autant le chemin de l’agression dépend des circonstances et n’a pas été choisi, autant le chemin de la découverte du corps est propre à l’auteur des faits. Il le connaissait», constate Véronique Chaudriller.

C’est quelqu’un du coin.

Le corps de Patricia Bouchon retrouvé, les officiers de la gendarmerie spécialisés en sciences comportementales sont à nouveau saisis pour filer un coup de main dans l’enquête. Leur mission, entre autres, est de «refaire» le crime pour comprendre la motivation et la personnalité de l’auteur.

«Le fait de déplacer le corps demande une certaine intelligence pratique, une capacité à se ressaisir émotionnellement, notent-ils. C’est un cas de figure peu fréquent. Souvent, la victime est laissée sur place.»

D’après eux, le lieu de découverte du corps montre «l’importance pour l’auteur de dissocier son lieu de vie avec la victime». Déplacer la dépouille évite de faire le lien entre le crime et lui, efface les indices et/ou retarde la découverte du corps. La technique permet aussi de cacher la nature du crime.

 

 

En ce qui concerne l’assassinat de Patricia Bouchon, il est difficile de soutenir que l’auteur des faits aurait voulu éviter de faire le lien entre le crime et lui en déplaçant la dépouille de sa victime dès lors que d’importantes traces du crime sont de toute façon apparentes sur le lieu présumé de celui-ci, permettant éventuellement d’établir un lien. Ce sont des indices qu’il a voulu effacer – et l’on retrouve bien la trace d’une telle volonté dans les écrits publics des assassins à l’époque des faits, ce qui par ailleurs laisse assez dubitatif quant aux nombreux indices retrouvés dans l’impasse du lieu de l’agression…

Nordahl Lelandais utilise lui aussi cette technique peu fréquente pour faire disparaître des indices.

Or, qu’en disent les psychiatres ?

 

Nordahl Lelandais a été présenté des psychiatres depuis son incarcération. Le compte rendu de leurs examens a été rendu public. Si l’intéressé apparaît comme quelqu’un de « pervers », il ne présente « aucune psychose », selon les experts psychiatriques, qui n’ont décelé chez lui aucune altération du discernement.

Une partie de ses déclarations aux médecins ont été divulguées. « Tout d’un coup, je suis sorti de mon corps. J’étais comme spectateur. Comme si j’étais à côté de la voiture, comme un fantôme qui vole à côté d’elle », aurait-il confié, comme pour marquer une forme d’irresponsabilité, peu compatible avec sa thèse d’un accident.

D’après ces experts, Lelandais est donc responsable pénalement de ses actes. C’est un homme avec une « dangerosité criminologique extrêmement importante »102.

 

C’est exactement ce que je dis moi aussi de l’assassin en chef dans le cas de Patricia Bouchon, c’est-à-dire le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, lequel, rappelons-le, s’est entouré à compter de l’année 2008 de toute une bande de pervers n’ayant dans ce domaine pas grand-chose à lui envier.

Même Robert Plant, auteur de l’assassinat de la joggeuse de Nîmes le 24 janvier 2013, ne s’était pas donné la peine de déplacer le corps de sa victime. Il a pourtant été reconnu comme pervers et pleinement responsable de ses actes, sa comédie de l’amnésie n’ayant pas pris.

L’assassin de Patricia Bouchon n’est pas un psychotique, c’est un pervers.

A supposer que ce soit Laurent Dejean, c’est une peine de 30 ans de réclusion criminelle qu’il méritait.

Mais encore une fois, je répète que ce crime est le fait de toute une bande de pervers.

Remarquant au passage que Nordahl Lelandais a le bon profil pour être éventuellement l’assassin de Patricia Bouchon, je pose d’ailleurs la question suivante : les recherches en identification des possesseurs d’ADN trouvés sur le corps de la victime et le lieu du crime (les mégots) ont-elles été poursuivies ou non après que les enquêteurs se soient fixés sur Laurent Dejean comme unique auteur du crime ?

A partir de quand l’ADN de Nordahl Lelandais est-il répertorié dans le fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais) ?

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nordahl_Lelandais

Nordahl Lelandais

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Nordahl Lelandais
Enlèvement
Meurtre
Agression sexuelle
Information
Naissance 18 février 1983 (36 ans)
Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine
Nationalité Français
Victimes deux morts reconnues, plusieurs autres soupçonnées ; deux agressions sexuelles sur mineures de 15 ansa
Période Soupçonné : depuis juin 2009
Reconnu : avril-août 2018
Régions Auvergne-Rhône-Alpes
Arrestation 30 août 2017
Avocat Alain Jakubowicz
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Nordahl Lelandais, né le 18 février 1983 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)1, est un ancien militaire et maître-chien français soupçonné de plusieurs meurtres.

À l’automne 2017, il est mis en examen pour séquestration et meurtre dans l’affaire Maëlys, puis pour assassinat dans la mort du caporal Arthur Noyer. Il nie toute implication dans ces faits jusqu’au 14 février 2018, date à laquelle il reconnaît avoir tué Maëlys mais affirme que cet acte était involontaire. Le 29 mars 2018, il avoue le meurtre du caporal Arthur Noyer, survenu dans la nuit du 11 au 12 avril 20172. Les enquêteurs rouvrent alors le dossier de plusieurs autres meurtres et disparitions énigmatiques dans les départements environnants, ce qui amène de nombreux médias à s’interroger sur la possibilité qu’il soit un tueur en série3,4,5.

Il est hospitalisé à sa demande dans une unité pour malades difficiles au sein d’un établissement psychiatriqueb, du 16 février au 10 juillet 20186.

Il retourne ensuite en prisonc où il est placé en cellule normale, mais à l’isolement et sous haute surveillance7.

Son avocat est Alain Jakubowicz.

Biographie

Nordahl Lelandais fait disparaître les corps de ses victimes dans AC ! Brest
Le centre-ville de la commune de Domessin (Savoie), où est domiciliée la famille Lelandais.

Né le 18 février 1983 à Boulogne-Billancourt, Nordahl Lelandais, tout comme son frère aîné Sven, doit son prénom scandinave de Nordahl au fait que leur père travaillait dans une entreprise finlandaise et a eu l’idée de ces prénoms8. La famille emménage à Domessin (Savoie) peu après sa naissance8.

Insigne_r%C3%A9gimentaire_du_132e_bataillon_cynophile dans Calomnie
Insigne régimentaire du 132e bataillon cynophile dans lequel a servi Nordahl Lelandais.

Après des études secondaires au terme desquelles il ne passe pas le baccalauréat, il s’engage dans l’armée en 2002. Il devient maître-chien dans le 132e bataillon cynophile de l’armée de terre française, au camp de Suippes (Marne), unité qui dispose du plus grand chenil d’Europe et fournit des chiens de guerre à toutes les unités françaises. Il y est nommé caporal en 20039. Réformé en raison de troubles d’ordre psychologique, Nordahl Lelandais quitte l’armée en 2005, selon l’AFP, ou en 2007, selon Paris Match10, et retourne à Domessin, où il se lance sans succès dans l’élevage canin, avant d’enchaîner divers petits emplois et missions d’intérim9, tout en faisant un peu de « deal » sans jamais être condamné à ce sujet.

En 2008, il est interpellé avec deux autres personnes, puis fut condamné en avril 2009 à trente mois de prison, dont un an ferme9, pour l’incendie du snack-bar La Plage, à Paladru, en Isère. Il purge sa peine sous bracelet électronique11 à son domicile. En 2017, il retourne vivre chez ses parents, retraités9,11.

Le 4 avril 2018, la presse révèle que le principal suspect de l’affaire Maëlys était visé par une plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui avec risque immédiat de mort », déposée par son ex-petite amie en juillet 201712.

Un collège de psychiatres a reconnu Nordahl Lelandais comme n’ayant pas sa capacité de discernement abolie et étant par conséquent pénalement responsable de ses actes13 présumés (il bénéficie en effet de la présomption d’innocence jusqu’à ce que sa culpabilité soit légalement établie).

Malgré les aveux et la mise en détention de Nordahl, son frère Sven ne pense pas qu’il soit un tueur froid ou un tueur en série. « Il protège peut-être quelqu’un », suppose-t-il. Il en est de même pour la demi-sœur du suspect, laquelle ne comprend pas non plus les agissements de son demi-frère14.

Affaires judiciaires

Affaire Maëlys

Article détaillé : Affaire Maëlys.
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Entrée de la route départementale 39 avec le portrait de Maëlys en mars 2018.

Maëlys de Araujo, née le 5 novembre 2008, assiste dans la nuit du samedi 26 août au dimanche 27 août 2017 à une fête de mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (Isère). Entre 150 et 200 convives sont présents. Vers 3 h du matin, ses parents la perdent de vue. Ils donnent l’alerte à 3 h 57. Tous les invités se mettent à sa recherche, puis, faute de résultat, la gendarmerie est contactée.

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Une Audi A3 identique à celle du suspect.

Les enquêteurs ont reconstitué les déplacements de Nordahl Lelandais, présent à cette fête de mariage, d’où il s’est absenté, avant d’y revenir puis d’en repartir. Le 30 novembre 2017, le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, explique lors d’une conférence de presse que la disparition de la petite fille a été fixée à 2 h 4515. « À 2 h 46 min 12 s, Nordahl Lelandais mettait son téléphone en mode avion. À 2 h 47, son véhicule, une Audi A3 noire, est filmé par une caméra de vidéosurveillance du centre de Pont-de-Beauvoisin (Isère). À l’avant du véhicule, une silhouette frêle de petite taille, semble-t-il une enfant, ou quelqu’un de petit, qui est vêtue d’une robe blanche se trouve sur le siège passager avant. Avec des cheveux qui semblent bruns », indique le magistrat. Or, lors de la fête de mariage, Maëlys portait une robe blanche. « À 3 h 24 min 29 s, le véhicule est de nouveau filmé en sens inverse par la (même) caméra vidéo dans le sens du retour. Le conducteur est alors seul dans la voiture », ajoute le procureur15. En outre, l’ADN de la petite fille a été retrouvé sur le tableau de bord de son véhicule, et ce même après un nettoyage méticuleux de plus de deux heures, qui a été filmé par des caméras de surveillance d’une station service16.

Si l’enlèvement est désormais acté, la justice ne sait « rien de ce que le suspect aurait pu faire entre son départ définitif de la salle des fêtes à 3 h 57 et 7 h 6, heure de son retour à son domicile de Domessin (Savoie) ». Le bornage de son téléphone n’apparaît nulle part, aucune vidéo routière ou d’un commerce ne le filme entre la Savoie, l’Ain et l’Isère, aucun témoin ne s’est manifesté. Des fouilles ont été menées dans les lacs, puits, points d’eau et bois aux alentours, dans une zone à vingt minutes de voiture de Pont-de-Beauvoisin, sans résultat.

Le 30 novembre 2017, Nordahl Lelandais est mis en examen pour séquestration et meurtre. Le procureur de la République Jean-Yves Coquillat l’annonce lors d’une conférence de presse organisée au palais de Justice en fin d’après-midi, durant laquelle il reconnaît qu’il sera difficile pour les enquêteurs de retrouver le corps de la petite fille15.

Le 17 janvier 2018, Nordahl Lelandais formule une demande de remise en liberté17. Celle-ci est rejetée le 23 janvier18. Le 8 février 2018, il fait appel du rejet de sa demande de remise en liberté19.

Le 14 février 2018, après la découverte d’une tache de sang appartenant à Maëlys dans le coffre de sa voiture, Nordahl Lelandais demande à être entendu par les magistrats20. Il indique alors l’endroit où il se rappelle avoir déposé le corps de la petite fille21. Plus tard dans la journée, le procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat annonce que « les restes de l’enfant ont été découverts » dans le massif de la Chartreuse, sur le territoire de la commune d’Attignat-Oncin22. Nordahl Lelandais a déclaré au cours de son audition « qu’il avait tué Maëlys involontairement et qu’il s’était débarrassé du corps. Il a d’ailleurs présenté ses excuses aux parents de Maëlys », a précisé le procureur. Lelandais a toutefois refusé de s’expliquer sur les circonstances de la mort de la fillette23. Le procureur rappelle que, selon le droit français, la présomption d’innocence reste toujours en vigueur malgré ces aveux.

Le 16 février 2018, soit deux jours après ses aveux, Nordahl Lelandais est admis à l’hôpital psychiatrique Le Vinatier (Rhône) après des symptômes dépressifs et anxieux24. La mère de Maëlys demande ensuite sur les réseaux sociaux que Nordahl Lelandais soit emprisonné à vie25. Le 10 mars 2018, Le Parisien révèle que l’analyse des connexions Internet de Nordahl Lelandais a montré qu’il avait une « récente habitude de consultation » de sites pédopornographiques. Le journal précise même qu’il se serait rendu sur l’un d’eux la nuit même et le jour suivant le meurtre de Maëlys. Cette nouvelle information sur le profil de l’ancien militaire pourrait éclairer son lien avec Maëlys lors de la soirée du mariage26.

Le 14 mars, la presse relate la découverte chez Nordahl Lelandais de traces d’ADN de Maëlys sur son canapé27. Le secret de l’instruction a été gardé de telle sorte que le 15 mars 2018 le procureur chargé de l’enquête lui-même réfute cette découverte de traces d’ADN au domicile de Nordahl Lelandais28. Le 30 mars, on apprend par la presse que la demi-sœur de Nordahl Lelandais a écrit une lettre datée du 7 mars 2018, adressée aux parents de Maëlys, dans laquelle elle fait part de sa tristesse29.

Le 6 avril 2018, le parquet de Chambéry rend publiques les déclarations faites par Lelandais lors de son audition du 19 mars. Le suspect affirme que la fillette est montée dans sa voiture pour aller voir ses chiens. Sur le trajet, elle se serait mise à paniquer, aurait demandé à faire demi-tour en hurlant. Il lui aurait alors asséné une claque, lui faisant perdre connaissance. C’est en prenant son pouls qu’il se serait aperçu de sa mort. Se rendant compte de sa “connerie”, selon ses mots, il l’aurait amenée dans la cabane près du jardin de ses parents à Domessin, avant de retourner au mariage. Il l’aurait ensuite déposée dans le massif de la Chartreuse30. Ce récit est rapporté quelques jours après la publication dans la presse des premiers résultats de l’autopsie indiquant que la mâchoire de Maëlys a été fracturée31. Cette fracture serait intervenue du vivant de l’enfant32Source insuffisante . Trois mois après son dernier interrogatoire, Nordahl Lelandais est de nouveau entendu par les juges grenoblois le 3 juillet prochain au sujet de la mort de la petite Maëlys. Pour la première fois, l’avocat de la famille de la petite victime doit être présent33.

Le 10 juillet 2018, il réintègre sa cellule de la prison de Saint-Quentin-Fallavier après cinq mois en cellule médicalisée à Lyon.

Fin août 2018, on apprend que sa détention provisoire est prolongée de six mois par le parquet de Grenoble34.

Une reconstitution est organisée durant la soirée et la nuit du 24 au 25 septembre 2018, dans le secteur de la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (Isère), au domicile du suspect et de sa mère (à Domessin), ainsi que sur le secteur de la zone commerciale du Pont de Beauvoisin (Savoie)35.

Lors de cette reconstitution effectuée en présence de l’intéressé, des magistrats et des parties civiles, le suspect a livré une nouvelle version des faits aux enquêteurs.

Selon l’article publié par Le Dauphiné libéré, l’ex-militaire a reconnu, lors de cette reconstitution, « avoir infligé plusieurs coups très violents » à Maëlys. Les services de l’IRCGN ayant transporté sur les lieux de la reconstitution l’Audi grise du suspect, celui-ci a pu répéter ces gestes devant les enquêteurs à l’intérieur de son véhicule. Lelandais précise également les lieux où il aurait porté ces coups fatals à la fillette. Il s’agirait d’un chemin situé derrière le centre commercial, site où il aurait également déposé le corps et non à son domicile, comme il l’avait déclaré auparavant. Le suspect a précisé s’être ensuite rendu chez lui pour changer son bermuda couvert de sang, mais également « pour se nettoyer les mains. » L’article signale que « cette version colle désormais un peu plus avec la matérialité des faits », tout en faisant observer que les déclarations du suspect aux enquêteurs et à la justice n’ont pas cessé d’évoluer36.

Affaire Arthur Noyer

Durant la nuit du 11 au 12 avril 2017, aux abords d’une discothèque du Carré Curial, à Chambéry, Arthur Noyer, 23 ans, caporal du 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry, disparaît37.

 dans Folie
Le Carré Curial à Chambéry, lieu de la disparition d’Arthur Noyer.

La nuit de sa disparition, le téléphone portable d’Arthur Noyer a été localisé dans le centre de Chambéry à 3 h 1 puis à 6 km de là, à Saint-Baldoph, à 3 h 5, ce qui implique un déplacement en véhicule. Mais, en avril-mai 2017, ces données n’ont pas été exploitées pour rechercher un éventuel téléphone portable du conducteur de ce véhicule ; l’enquête n’avance plus38.

Le 7 septembre 2017, un promeneur découvre les restes d’un crâne humain sur un chemin de randonnée à Montmélian, à 16 km de Chambéry. L’enquête ne donne rien. Le rapprochement avec la disparition d’Arthur Noyer n’est pas fait.

Après la disparition de Maëlys de Araujo, les enquêteurs s’intéressent à Nordahl Lelandais : il s’avère alors que ses deux portables ont borné aux mêmes endroits que celui du caporal Noyer la nuit de sa disparition. À la mi-décembre, le parquet demande une analyse ADN du crâne retrouvé à Montmélian. Le 18 décembre, l’analyse montre une correspondance avec l’ADN d’Arthur Noyer. Le 20 décembre, Nordahl Lelandais est mis en examen pour des faits d’assassinat dans le cadre de la disparition du jeune militaire.

Le procureur de la République de Chambéry, Thierry Dran, énumère lors d’une conférence de presse les « indices graves et concordants » fournis par le « bornage » du téléphone portable du suspect et la présence continue de son véhicule sur le dernier itinéraire supposé d’Arthur Noyer la nuit de sa disparition39. La mort de ce militaire du 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Barby (Savoie) est annoncée à cette occasion par le magistrat.

En outre, les investigations dans l’ordinateur du suspect, saisi en perquisition fin août au domicile de ses parents à Domessin (Savoie), ont dévoilé une recherche effectuée sur Internet concernant la manière de faire disparaître un corps, avec notamment le groupe de mots-clés cité par le procureur : « décomposition d’un corps humain » ; et cela le 25 avril 2017, alors qu’on était sans nouvelles d’Arthur Noyer depuis 13 jours40.

Le 13 janvier 2018, on apprend que des ossements ont été retrouvés aux côtés du crâne de la victime, puis sa famille décide de porter plainte pour « violation du secret de l’instruction »41.

Selon une information de BFM TV, Nordahl Lelandais aurait reconnu le 5 février 2018 avoir pris Arthur Noyer en stop la nuit de sa disparition, tout en déclarant n’avoir aucun lien avec sa mort42. Le 29 mars 2018, de nouveau entendu dans le cadre de cette affaire43, il avoue le meurtre d’Arthur Noyer44.

Le 6 avril 2018, le parquet annonce que Nordahl Lelandais reconnaît une « bagarre » ayant provoqué la chute mortelle d’Arthur Noyer. Comme dans l’affaire Maëlys, il admet donc uniquement avoir commis des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner45.

Le 20 mars 2019, une reconstitution des faits en sa présence est organisée dans trois zones de Chambéry : le quartier Curial dans le centre-ville, le quartier militaire et résidentiel de Roc Noir et à Cruet, commune au pied du massif des Bauges, là où les ossements du caporal Noyer ont été découverts. Les parents d’Arthur Noyer sont présents46,47,48,49. La reconstitution du meurtre se déroule de nuit, un convoi de dix-sept véhicules se déplace aux mêmes horaires que lors de la nuit du drame. Malgré la protection mise en place autour de Nordahl Lelandais, des riverains parviennent à l’invectiver et à l’insulter50.

Agression sexuelle sur sa cousine

Nordahl Lelandais est soupçonné d’agression sexuelle sur une petite fille de six ans51, sa cousine. Il est mis en examen à ce propos le 4 juillet 2018. Ces soupçons d’agression sexuelle ont émergé après l’analyse de ses téléphones portables. Parmi les fichiers contenus dans un des appareils, «une vidéo sur laquelle une petite fille subit des attouchements a été retrouvée», rapportent des sources proches du dossier. « Le film a été tourné avec l’un des téléphones, au domicile de Nordahl Lelandais (à Domessin en Savoie) et on voit une main qui pourrait lui appartenir », a-t-on ajouté, en précisant que les parents de la fillette avaient été prévenus. Selon BFMTV, l’enfant est âgée de six ans52.« Ce qu’ils ont vu sur cette vidéo, c’est une main, un bras, qui écartent la culotte d’une petite fille endormie, qui a été identifiée par la suite comme leur fille par les enquêteurs », explique leur avocate, Caroline Rémond. Au moment où la vidéo a été enregistrée, la famille, originaire du sud de la France, séjournait en Savoie, chez les parents de Nordahl.

Cette nouvelle mise en examen relance le débat sur les penchants pédophiles du suspect. « La défense nous avait dit publiquement que Nordahl Lelandais n’avait pas de penchants pédophiles. Si effectivement Nordahl Lelandais est mis en examen dans le cadre de cette affaire, cela viendrait fragiliser sa ligne de défense », a expliqué l’avocat des parents de Maëlys, maître Fabien Rajon, alors que les analyses pratiquées sur le corps de la fillette n’avaient pas permis de déterminer si elle avait été violée[réf. nécessaire].

Maître Fabien Rajon a également souligné que l’agression sexuelle qu’aurait subie la cousine de Nordahl Lelandais est survenue quelques jours avant la disparition de Maëlys. « Ce serait un élément important sur la personnalité de Nordahl Lelandais et même sur les faits potentiellement subis par l’enfant Maëlys. Aujourd’hui, on ne peut pas exclure que l’enfant Maëlys ait fait l’objet de sévices de nature sexuelle », a-t-il déclaré[réf. nécessaire].

Agression sexuelle sur la fille d’une amie proche (sa filleule)

Le 23 novembre 2018, Nordahl Lelandais est de nouveau mis en cause après la découverte d’une seconde vidéo où il se filme en train d’abuser d’une fille de 4 ans, fille d’une amie proche. On ne connaît ni le lieu ni le jour de ces faits53,54,55,56,57.

Interrogations sur d’autres affaires

Pour recouper les informations dans toutes les affaires (900 dossiers) avec lesquelles Nordahl Lelandais pourrait avoir un lien, la gendarmerie nationale a mis en place à Pontoise une cellule de coordination, dite ‘Ariane’58.
Le 18 février 2019, la cellule Ariane a annoncé avoir achevé la première phase, c’est-à-dire le tri des 900 dossiers d’affaires non résolues potentiellement liées à N. Lelandais : elle a retenu une quarantaine de dossiers toujours d’actualité, et qui vont donc être rouverts. Ce sera la 2e phase, de recherches approfondies des enquêteurs sur ces environ quarante dossiers non encore élucidés et qui avaient été classés sans suite. À ce stade, Nordahl Lelandais n’est mis en cause dans aucun de ces dossiers59. Parmi eux, une majorité sont des disparitions inquiétantes, en Rhône-Alpes, et quelques-uns concernent des mineurs. Le dossier le plus ancien date de cinq à six ans. À noter que douze des vingt-quatre disparitions inquiétantes mentionnées dans le tableau ci-dessous sont antérieures à 2013 (le nom du ou de la disparue et la date de la disparition sont indiqués sur fond jaune clair).

Disparitions

Article connexe : Disparition.

Une vingtaine de disparitions inexpliquées, survenues dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, retiennent l’attention des enquêteurs60,61,62,63,64. Le parquet de Grenoble décide, en décembre 2017, de se pencher sur différentes affaires depuis 2011, détaille Le Progrès. Un réexamen de ces disparitions non résolues dans la région doit permettre de déterminer si d’éventuels liens entre Nordahl Lelandais et ces dernières peuvent être établis.

Fin décembre 2017, Bernard Valezy, vice-président national de l’Association de recherche des personnes disparues (ARPD) évoque dans la presse le nom de plusieurs autres personnes disparues ces dernières années en Savoie, en Isère et dans l’Ain dont l’association a demandé la réouverture du dossier65.

En janvier 2018, la presse annonce que les enquêteurs rouvrent plusieurs dossiers concernant des disparitions d’adolescents intervenues dans le Gard, Nordahl Lelandais connaissant parfaitement le secteur de Bagnols-sur-Cèze, où résident plusieurs de ses proches, dont sa filleule66.

Par ailleurs la police scientifique décide à ce moment d’utiliser ANACRIM pour retracer les quinze dernières années du suspect67. La cellule Ariane, créée au sein du Pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale en janvier 2018, est chargée d’examiner des liens éventuels entre le passé de Nordahl Lelandais et plusieurs disparitions inexpliquées68,69.

Fin janvier 2018, le procureur de Grenoble annonce la reprise des enquêtes concernant quatre disparitions70.

Le 2 février 2018, la bisexualité de Lelandais est révélée dans les médias (l’intéressé fréquentait des sites de rencontres pour homosexuels) et il est indiqué que les enquêteurs travaillent aussi à partir des mobiles sexuels concernant plusieurs disparitions inquiétantes d’hommes adultes dans la région71.

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Entrée du fort de Tamié, sous la neige (hiver 2017), lieu de disparition de Jean-Christophe Morin et d’Ahmed Hamadou.

Le 2 mars 2018, les familles de Jean-Christophe Morin (22 ans) et d’Ahmed Hamadou (45 ans), deux hommes disparus lors d’un festival de musique électronique au fort de Tamié (Savoie), respectivement en septembre 2011 et 2012, déposent plainte pour « enlèvement et séquestration » devant le tribunal d’Albertville et se constituent parties civiles72.

En mars 2018, Lelandais est de nouveau mis en cause dans une plainte déposée dans la Drôme concernant la disparition d’Éric Foray, 47 ans, qui faisait des courses dans la commune de Chatuzange-le-Goubet73. Il aurait été aperçu pour la dernière fois le 16 septembre 2016 dans un magasin Super U puis dans une boulangerie74,75,76.

Le 13 avril 2018, selon les informations de France 377, les enquêteurs ont trouvé dans le carnet d’adresses du suspect le nom d’un membre de la famille d’Éric Foray.

Le cas de Nelly Balmain, 29 ans, disparue en août 2011 à une trentaine de kilomètres de la maison d’Éric Foray, est également étudié78.

En avril 2018, le cas de Lucie Roux, disparue en 2012 à Bassens en Savoie, intéresse les enquêteurs. Selon des témoins, Lucie Roux aurait déjeuné à plusieurs reprises avec Nordahl Lelandais dans le réfectoire de l’hôpital psychiatrique de Bassens, où tous les deux étaient hospitalisés en même temps79.

24 enquêtes – ou demandes d’enquête – pour disparition inquiétante où l’implication de N. Lelandais n’est pas impossible
Nom disparu(e) Âge Date disparition Lieu disparition Département disparition Remarque Source
Rachid Rammeche 42 10/06/2009 Bassens Savoie A disparu de sa résidence du centre hospitalier spécialisé de Bassens. 64
Nicolas Suppo 30 15/09/2010 Échirolles Isère Disparu au travail, pendant sa pause repas. 80
Adrien Fiorello 22 06/10/2010 Firminy Loire Disparu à pied. Étudiant, ne se présente pas en cours. Son téléphone a borné à 10 h à Saint-Étienne puis à 17 h 37, à Chambéry en Savoie. 60
Kévin Fauvel 27 02/04/2011 Châteauneuf-Miravail Alpes-de-Haute-Provence Disparu à pied, sans moyen de paiement, ni pièce d’identité, ni téléphone. Il était prévu qu’il se rende en Bretagne, chez ses parents, en faisant une halte chez son oncle qui réside dans l’Isère. 64,81
Nelly Balmain 29 08/08/2011 Saint-Jean-en-Royans Drôme Disparue en scooter. 82
Jean-Christophe Morin 23 10/09/2011 Fort de Tamié Savoie Disparu en rentrant à pied d’un festival de musique. 60,61
Julie Majdouli 24 23/02/2012 Bassens Savoie A disparu de sa résidence du centre hospitalier spécialisé de Bassens. Son corps est retrouvé dans l’Arc au niveau du barrage du Freney. 63,83
Malik Boutvillain 32 06/05/2012 Échirolles Isère Disparu lors d’un footing matinal. 60,84
Hugo Raffi 28 15/06/2012 Albertville Savoie Disparu ; parti se promener sans portable, sans papiers d’identité ni moyens de paiement. 64
Ahmed Hamadou 45 08/09/2012 Fort de Tamié Savoie Disparu en rentrant à pied d’un festival de musique. 60,61
Lucie Roux 43 16/09/2012 Bassens Savoie A disparu de sa résidence du centre hospitalier spécialisé de Bassens. 85,86
Stéphane Chemin 33 24/09/2012 Bourg-d’Oisans Isère Disparu probablement à pied, sans véhicule. Lors d’une crise de maladie mentale, ne se présente ni à son domicile (père de famille) ni à son travail (moniteur d’équitation). 60
Florent Bonnet 37 18/01/2014 Bourg-Saint-Maurice Savoie Disparu à moto. On n’a retrouvé que le casque et la moto. 65
Caroline Rivollier 29 05/2014 Lyon Rhône Ne revient pas après quelques jours d’absence annoncée. Sa carte bleue a été utilisée à Chambéry. 64
Eve Monteil 49 25/08/2014 Bourg-en-Bresse Ain Disparue à pied. Après s’être remise d’une crise de maladie mentale, elle n’est plus présente à son domicile. 65
Sydney Font 42 30/09/2014 Caluire Rhône Sa famille habite Drumettaz, au nord de Chambéry. 64
Thomas Pernet 22 29/12/2014 Méribel Savoie Disparu dans la nuit de dimanche à lundi, à la sortie d’un bar, à pied. Corps retrouvé dans le Doron des Allues. 63
Monique Thibert 65 02/06/2015 Crots Hautes-Alpes Disparue lors d’une randonnée, en descendant du pic de Morgon 87,88
Nordine Seghiri 49 10/07/2015 Chambéry Savoie Disparu à l’hôpital où il est soigné. Son crâne et ses ossements ayant été retrouvés sur la commune de La Ravoire, près de Chambéry, les experts avaient conclu à une mort naturelle. 60,65
Thomas Rauschkolb 18 28/12/2015 Grésy-sur-Aix Savoie Disparu vers 2 h 30 à la sortie d’une discothèque. Son corps a été retrouvé le 28 décembre dans le lit d’un cours d’eau. Enquête ouverte pour homicide involontaire. 89
Anne-Charlotte Poncin 30 05/01/2016 Ambérieu-en-Bugey Ain Disparue à pied, peut-être lors d’un footing. Ne se présente pas à son domicile (en couple). 65
Olivier Charpe 59 12/08/2016 Saint-Romans Isère Disparu en randonnée à VTT. 65
Georgette Bonnet 79 09/09/2016 La Chapelle-du-Bard Isère Disparue en randonnée à pied, dans le massif de Belledonne (limite Isère-Savoie). 90
Éric Foray 47 16/09/2016 Chatuzange-le-Goubet Drôme Conduisait un 4×4 beige doré de marque Suzuki (Grand Vitara). 91

Meurtres ou assassinats

Enquêtes – ou demandes d’enquête – pour meurtre où l’implication de N. Lelandais n’est pas impossible
Nom victime Âge victime Date meurtre Lieu meurtre Département Remarque Source
Grégory Mercier 34 06/08/2011 Étrembières Haute-Savoie Est retrouvé assassiné par balles sur un lieu de drague homosexuel près d’Étrembières. 63

Pistes criminelles refermées

Disparitions

Nom disparue Âge Date disparition Lieu disparition Département disparition Remarque Source
Estelle Mouzin 9 09/01/2003 Guermantes Seine-et-Marne Son père a demandé, par l’intermédiaire de son avocat, que l’on envisage l’hypothèse Lelandais. Cependant, celle-ci a été « refermée » par les enquêteurs le 29 décembre 2017 : au moment des faits, l’intéressé était en déplacement en Guyane dans le cadre de ses fonctions militaires. 92
Coralie Moussu 32 06/11/2009 Vénéjan Gard Disparue en voiture. Ne se présente pas pour récupérer son enfant. Corps retrouvé en décembre 2010 à Port-Saint-Louis (B-Rhône).Nordahl Lelandais avait un cousin à Bagnols-sur-Cèze (Gard), lieu proche de la résidence de Coralie Moussu. En mai 2018, le procureur de la république de Nîmes, Éric Maurel, déclare qu’il n’y a rien à ce jour qui puisse relier Nordahl Lelandais à cette disparition. 93,94
Lucas Tronche 15 18/03/2015 Bagnols-sur-Cèze Gard Le 26 février 2018, Nordahl Lelandais a été mis hors de cause par les enquêteurs : l’analyse du bornage du téléphone portable de Lelandais a permis de localiser celui-ci en Isère le jour de la disparition de l’adolescent dans le Gard. 95,94
Antoine Zoia 16 01/03/2016 Clarensac Gard Disparu à pied, en plein après-midi.En mai 2018, le procureur de la république de Nîmes, Éric Maurel, déclare qu’il n’y a rien à ce jour qui puisse relier Nordahl Lelandais à cette disparition. 67,96,94

Meurtres ou soupçons de meurtre

Nom victime Âge Date meurtre Lieu meurtre Département meurtre Remarque Source
Tuerie de Chevaline NC 05/09/2012 Chevaline Haute-Savoie L’enquête sur la tuerie survenue le 5 septembre 2012 a été réexaminée en décembre 2017, mais la piste Nordahl Lelandais est a priori écartée. 97
Adrien Mourialmé 24 05/07/2017 Talloires-Montmin Haute-Savoie Son corps a été retrouvé le 6 avril 2018, pendu à un arbre. La veille, le parquet d’Annecy indiquait qu’« aucun élément ne permet en l’état d’impliquer Nordahl Lelandais ». 98,99,100,101.

Expertises psychiatriques

Nordahl Lelandais a été présenté des psychiatres depuis son incarcération. Le compte rendu de leurs examens a été rendu public. Si l’intéressé apparaît comme quelqu’un de « pervers », il ne présente « aucune psychose », selon les experts psychiatriques, qui n’ont décelé chez lui aucune altération du discernement.

Une partie de ses déclarations aux médecins ont été divulguées. « Tout d’un coup, je suis sorti de mon corps. J’étais comme spectateur. Comme si j’étais à côté de la voiture, comme un fantôme qui vole à côté d’elle », aurait-il confié, comme pour marquer une forme d’irresponsabilité, peu compatible avec sa thèse d’un accident.

D’après ces experts, Lelandais est donc responsable pénalement de ses actes. C’est un homme avec une « dangerosité criminologique extrêmement importante »102.

Annexes

Émissions de télévision

  • « Affaire Maëlys : la disparition qui bouleverse la France » dans Chroniques criminelles sur NT1, première diffusion le 11 novembre 2017103.
  • « Qui est Nordahl Lelandais ? »104, émission C dans l’air, France 5, 21 décembre 2017.
  • « L’inquiétant profil de Nordahl Lelandais », émission C à vous, France 5, 21 décembre 2017.
  • « Affaire Maëlys : et si le suspect était un tueur en série ? » dans Enquêtes criminelles sur W9, première diffusion le 31 janvier 2018. Version complétée et actualisée sous le titre: « Spéciale Affaire Maëlys : la vérité enfin ? », avec débat en direct, diffusion le 21 février 2018.
  • « Affaire Maëlys : les aveux », magazine BFM Story, BFM TV, 14 février 2018.
  • « L’ombre d’un tueur en série », magazine Envoyé spécial, France 2, 22 février 2018.
  • « Spécial : Nordahl Lelandais : dans l’ombre d’un tueur » le 19 mars 2018 dans Crimes sur NRJ 12.
  • « Nordahl Lelandais : les aveux d’un tueur en série ? », émission C dans l’air, France 5, 30 mars 2018.
  • « Le masque de Nordahl », émission Sept à Huit, diffusé sur TF1 le 20 avril 2018.
  • « Nordahl Lelandais : dans la tête du prédateur », diffusé sur C8 le 5 juin 2018.
  • « Affaire Maëlys : Nordahl Lelandais, l’ombre du tueur en série ? », diffusé sur TFX le 8 septembre 2018.

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. « Mineur de quinze ans » est un terme de droit pénal, notamment dans l’article 227-25 du Code pénal, qui signifie : « qui n’a pas atteint l’âge de quinze ans ».
  2. Le centre hospitalier Le Vinatier à Lyon.
  3. À Saint-Quentin-Fallavier en Isère.

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  92. « Affaire Estelle Mouzin : Nordahl Lelandais était à l’étranger au moment de la disparition de la fillette » [archive], sur francetvinfo.fr, 29 décembre 2017 (consulté le 31 décembre 2017).
  93. @InfosFrancaises, « Nordahl Lelandais : encore une inquiétante disparition à son actif ? » [archive], sur planet.fr, 9 février 2018 (consulté en date de dernière consultation à indiquer après contrôle du lien).
  94. a b et c « Gard – Enquêtes Lucas, Antoine et Coralie Moussu : la piste Nordahl Lelandais se referme » [archive], sur objectifgard.com, 9 mai 2018 (consulté le 9 mai 2018).
  95. « Nordahl Lelandais mis hors de cause » [archive], sur objectifgard.com, 26 février 2018 (consulté en date de dernière consultation à indiquer après contrôle du lien).
  96. « Mystérieuse disparition d’un adolescent dans le Gard : les recherches élargies à toute la France » [archive], sur sudouest.fr, 13 mai 2016 (consulté le 25 février 2018).
  97. « Tuerie de Chevaline : la piste Nordahl Lelandais a priori écartée » [archive], sur lepoint.fr, 27 décembre 2017 (consulté en date de dernière consultation à indiquer après contrôle du lien).
  98. « Nordahl L. : quelles sont les affaires réexaminées par les enquêteurs ? » [archive], sur rtl.fr, 21 décembre 2017 (consulté le 25 février 2018).
  99. « Corps retrouvé à Talloires en Haute-Savoie, peut-être celui d’Adrien Mourialmé » [archive], sur francetvinfo.fr, 9 avril 2018 (consulté le 18 avril 2018).
  100. « Lelandais pas impliqué dans la disparition d’un jeune Belge en Haute-Savoie » [archive], sur afp/com, 5 avril 2018 (consulté le 5 avril 2018).
  101. « Haute-Savoie: le corps d’un jeune Belge identifié » [archive], sur msn.com, 10 avril 2018 (consulté en date de dernière consultation à indiquer après contrôle du lien).
  102. Europe 1, « Mort de Maëlys : Nordahl Lelandais s’est senti comme « un fantôme qui volait » » [archive], sur msn.com, 2 juin 2018 (consulté en date de dernière consultation à indiquer après contrôle du lien).
  103. « Affaire Maëlys » [archive], sur replaytvstreaming.com, Émissions magazine (consulté en date de dernière consultation à indiquer après contrôle du lien).
  104. « Qui est Nordahl Lelandais ? » [archive], sur france.tv (consulté en date de dernière consultation à indiquer après contrôle du lien).

 

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article intitulé « Affaire Maëlys » (voir la liste des auteurs)

 

 



Harcèlement moral en entreprise : impasse et nuit noire

Impasse et nuit noire, c’est ce que retient de son crime le commanditaire de l’assassinat de Patricia Bouchon à Bouloc le 14 février 2011, comme nous l’avons déjà vu ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/03/30/affaire-patricia-bouchon-lassassin-sur-twitter-avant-le-verdict/

 

Pourquoi l’impasse ?

Certes, c’est le lieu du crime, du moins si l’on s’en tient aux indices qui y ont été retrouvés en trois endroits compris entre l’entrée et le fond de l’impasse et distants de 110 mètres.

Les enquêteurs ont conclu à une attaque soudaine et violente à l’entrée de l’impasse. La victime aurait peut-être couru jusqu’au fond de l’impasse pour tenter d’échapper à son agresseur, ou alors son corps aurait été transporté par lui à cet endroit où la plus grosse tache de sang a été retrouvée (conclusion du légiste). Elle y aurait perdu au moins un litre de sang, suite à une hémorragie importante provoquée par des plaies contuses de la joue gauche, produites par trois coups portés avec un objet contondant (peut-être les deux galets évoqués par Laurent Dejean), mais ce n’est pas la cause du décès, dû à une asphyxie par étranglement prolongé, jusqu’à la mort, la victime ayant aussi, au préalable, eu la nuque brisée par un mouvement violent de rotation et flexion de la tête fait par derrière et cause d’une tétraplégie incapacitante. Elle présentait en outre une fracture du rocher droit peut-être due à une chute violente consécutive aux premiers coups, ainsi qu’un hématome sur l’épaule droite, un gant en latex déchiré et quelques cheveux dans la bouche, juste derrière les dents, et enfin deux fractures post-mortem : l’os hyoïde et le nez.

Le gant en latex pourrait être l’un de ceux qu’elle portait sous une autre paire de gants dont on ne sait s’il sont retrouvés ni où, tout comme le second gant. Un doigt de gant en latex déchiré a été retrouvé dans l’impasse.

La mort survient dix minutes après le premier coup, l’agression aurait duré de dix à quinze minutes.

Selon le témoignage de deux riverains, elle s’est produite vers 4h30 ou 4h35. Ce couple dormant avec la fenêtre ouverte a alors été réveillé par un cri de femme, a ouvert ses volets et regardé dans l’impasse, mais n’a rien vu dans la nuit noire ni plus rien entendu durant plusieurs minutes. Puis les deux témoins ont entendu un homme dire « Excuse-moi ! Excuse-moi ! » et pleurer. Regardant de nouveau par la fenêtre, ils n’ont encore rien vu et ont ensuite entendu une voiture passer en trombe.

Il n’y a que trois maisons dans l’impasse, la leur est la seconde, les habitants des deux autres n’ont rien entendu. Quant à eux, ne voyant rien dans l’impasse, ils ont cru à une dispute de couple chez leurs voisins.

Indices retrouvés dans l’impasse, résultats de l’autopsie et témoignage de ce couple d’Allemands sont les seuls éléments se rapportant directement au crime.

Je ne suis pas qualifiée pour critiquer les conclusions des légistes et enquêteurs. J’ai quand même bien du mal à tout comprendre et ne pense pas être la seule dans ce cas.

Voyons ce que disent publiquement à l’époque des faits le commanditaire et ses complices « déconnologues ».

En fait, en ce qui concerne directement l’agression, j’ai déjà rapporté une partie de leurs plaisanteries ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2014/12/21/montlucon-pourquoi-paul-constans-n-a-pas-besoin-de-laurent-morillon/

Il s’agit surtout d’images très allusives, de « private jokes », les criminels ne pouvant évidemment être plus clairs dans leurs échanges publics compte tenu de la nature des faits :

 

  • 105580

    cyp répond à 105577

    Le 25 février 2011 à 12:16 | Permalien

    Je vais pas dans les bars à filles, alors j’ai zéro chance d’y boire un coup en compagnie d’un ex premier ministre socialoche, déjà…

    x60_230

    • 105581

      lamorille répond à 105580

      Le 25 février 2011 à 12:31 | Permalien

      le bonjour à toi pédozoogérontophile kondukatorial kadhafiste [fucking].

      672404tintin

 

  • 105957

    lamorille répond à 105956

    Le 2 mars 2011 à 17:01 | Permalien

    tiens, en exclu, la gniasse :

    331790tokyogorepolice02

    • 105958

      cyp répond à 105957

      Le 2 mars 2011 à 17:13 | Permalien

      Y a que la bouse-ventouse du haut qui n’est pas très réaliste, sinon c’est tout à fait ça ;-)

      x60_248

 

 

 

Le corps de la victime a bien été retrouvé dans une canalisation. Elle est ici assimilée à l’une des autres « folles » sur lesquelles toute la bande de dingues s’acharne depuis plusieurs mois, mais c’est chez eux une habitude, ils nous assimilent régulièrement l’une à l’autre. Le nom de la dernière est par ailleurs clairement évoqué à plusieurs reprises, par des images de bouches et des jeux de mots, comme par exemple encore ici après publication du billet sur le western « True grit » :

 

 

                • 106210

cyp répond à 106202

Le 3 mars 2011 à 23:19 | Permalien

Nan nan : on a prévu le coup. Les déconnologues sont vêtus de scaphandres anti-vomi ;-)

Hé : y a un nouveau billet sur l’Ici-Blog, alors on y peut prolonger la papote. De toute façon le hors-sujet y est à nouveau permis… et puis ça cause de Far West alors on sera pas dépaysés, vu les événements…

 

 

 

106547

malatrie répond à 106545

Le 5 mars 2011 à 22:49 | Permalien

Quoi ? Elles ont cru que Marcel était Monsieur Mafoi ??!!
Quelles gourdes, vraiment :-) )))))))))

    • 106548

félicité répond à 106547

Le 5 mars 2011 à 22:51 | Permalien

:-) ))))))
Comme si je ne pouvais plaire qu’à mon époux !
Mais Marcel sait bien que c’est sans espoir …

      • 106551

Marcelduchamp répond à 106548

Le 5 mars 2011 à 22:59 | Permalien

Mais mon espoir me fait tenir, ma Féli!

        • 106552

Mon-Al répond à 106551

Le 5 mars 2011 à 23:01 | Permalien

Votre amour est Cornelien …

        • 106553

félicité répond à 106551

Le 5 mars 2011 à 23:02 | Permalien

Hé ho, c’est ma réputation d’honnête femme et de femme honnête qu’est en jeu, là !

          • 106554

Mon-Al répond à 106553

Le 5 mars 2011 à 23:04 | Permalien

Quand on fait partie d’une secte de l’Horreur©, tout est possible, voyons :-)

            • 106555

félicité répond à 106554

Le 5 mars 2011 à 23:07 | Permalien

Pas du tout, pas du tout !
Vous, peut-être … mais pas moi !
Je ne suis pas une Messaline !

              • 106559

Mon-Al répond à 106555

Le 5 mars 2011 à 23:19 | Permalien

Nannnn, c’est moi Messaline, celle qui veut draguer tous les maris, voyons !

Une sexagénaire lubrique !

          • 106556

Manue répond à 106553

Le 5 mars 2011 à 23:10 | Permalien

Je confirme ce point: tout est possible!

C’est un peu comme donner des coups de boucharde sur les pierres d’un mur qu’on escalade par une nuit sans lune avec une lampe à xenon!

            • 106560

Mon-Al répond à 106556

Le 5 mars 2011 à 23:19 | Permalien

Joli :-)

            • 106562

félicité répond à 106556

Le 5 mars 2011 à 23:29 | Permalien

Manue, tu me tues ! :-) )))

 

 

 

Explication du « bon mot » de Manue : les malades sont dans un trip où ils inversent tout; c’est donc la « boucharde » Patricia Bouchon qui a reçu des coups portés avec des pierres et non l’inverse.

Il s’agit assez clairement d’une allusion aux deux galets également évoqués par Laurent Dejean, ainsi qu’aux traces de pneus témoignant d’une « escalade » de la bordure de pierres qui se trouve à l’entrée de l’impasse, devant la première propriété.

Autres allusions au crime, et je pourrais encore en étaler mais vais m’arrêter là :

 

 

 

      • 106517

cyp répond à 106515

Le 5 mars 2011 à 19:29 | Permalien

Je PEUX expliquer à la Bouse de Clichy et à la Corbaque de Brest comment faire pour effacer le cache-mémoire de Google : première demie-heure gratuite puis cent euros de l’heure payables uniquement par Paypal (comme la Gloglo).

        • 106521

Marcelduchamp répond à 106517

Le 5 mars 2011 à 19:46 | Permalien

C’est rapide quand on comprend tout, mon pote Marcel, le Proust, il en a bien plus chié pour écrire  » Sodome et Gomorrhe », le quatrième volet d’ »À la recherche du temps perdu », publié en 1923.

          • 106522

cyp répond à 106521

Le 5 mars 2011 à 19:51 | Permalien

Là, je crois que c’est Jex qui va partir à la recherche du neurone perdu ;-)

Sodome et Gomorrhe, c’est pas son truc, à Jex.

            • 106525

félicité répond à 106522

Le 5 mars 2011 à 19:57 | Permalien

C’est pourtant comme ça qu’elle imagine un conclave, paraît-il !
SODOME ET GOMORRHE le deuxième nom de PUY CITY TADADAAA !!!!!!

              • 106528

cyp répond à 106525

Le 5 mars 2011 à 20:02 | Permalien

Sacrée partouze, notre Conclave déconnologique de Puycity !

Échangisme à tous les étages ;-)

[et barbecue de bébés et de chats dans les caves de la Maison de l'Horreur©]

 

  • 106527

Marcelduchamp répond à 106522

Le 5 mars 2011 à 20:02 | Permalien

Elle a qu’à se cultiver, comme tout le monde, au lieu de rester enfermée derrière son balcon!

  • 106529

cyp répond à 106527

Le 5 mars 2011 à 20:04 | Permalien

Oh tu sais Marcel : ce genre de culture, même arrosé au purin d’orties, ça ne produit rien…

    • 106531

Mon-Al répond à 106529

Le 5 mars 2011 à 20:08 | Permalien

Surtout sur le balcon, ça craint cette culture-là : on se prend facilement du plomb dans l’aile !

      • 106533

Marcelduchamp répond à 106531

Le 5 mars 2011 à 20:20 | Permalien

Ouh la la, y a des pierres sur la façade de sa maison?

        • 106536

Mon-Al répond à 106533

Le 5 mars 2011 à 20:32 | Permalien

Et des malfaisants qui tirent à la carabine, mais comme ils sont très cons, ils se trompent de balcon :-)

        • 106537

félicité répond à 106533

Le 5 mars 2011 à 20:32 | Permalien

Je te vois venir, Marcel !

          • 106539

Marcelduchamp répond à 106537

Le 5 mars 2011 à 21:33 | Permalien

Ah bon?

[ sifflotements innocents dans le lointain...]

            • 106601

tilou répond à 106539

Le 6 mars 2011 à 10:47 | Permalien

Hé, vous deux, on vous a à l’oeil, je me demande ce qui me retient de vous dénoncer….ah, c’est déja fait par la boubouzella ? Bon, alors, je ne dirai rien à M. Mafoi !
Salut vous tous, bande de cyberdélinquants, voleurs de flux, et plus si affinité !
Elle a remarqué que si son blog pourri est fermé, les stats en prennent un coup ? Et c’est elle qui se foutait des autodidactes ? Faut vraiment être un cadre de haut niveau pour le découvrir APRES ! Pov’ cruche !

 

 

 

Le 5 mars 2011 à 20h20, le pseudonymé « Marcelduchamp » menaçait donc de me faire subir le même sort qu’à Patricia Bouchon.

Ils sont tous au courant de ce qui s’est passé dans le « Far West », à Bouloc, le 14 février 2011.

Les détails des violences évoquées correspondent bien à ce que révèlera l’autopsie après la découverte du corps.

Il faut relire l’ensemble de leurs échanges de février et mars 2011 pour tout comprendre, ou presque.

Ce sont bien eux les assassins de Patricia Bouchon.

Cependant, connaissant leurs imaginations diaboliques, je ne suis pas du tout sûre que le scénario de l’agression tel que les gendarmes l’ont reconstitué décrive ce qui s’est réellement passé.

J’ai relevé que les clés de la maison de la joggeuse n’ont jamais été retrouvées. Ses assassins craignant une dénonciation de sa part les ont peut-être utilisées pour aller récupérer chez elle un hypothétique ou réel dossier avant l’arrivée des gendarmes, alors que son mari était sorti à sa recherche, ou éventuellement avant son réveil.

En tous les cas, le guet-apens est selon moi certain.

Pourquoi donc avoir choisi l’impasse comme lieu de l’agression ?

Peut-être en raison du commentaire suivant de ma part sous cet article relatif au harcèlement moral en entreprise, publié sur le site Rue89 le 5 décembre 2008 :

 

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20081205.RUE7186/suicide-au-travail-les-psys-se-font-enqueteurs.html

 

  • avatar
    jexiste a posté le 04 novembre 2016 à 16h33

    Les tâches ménagères et le tricotage intensif, avec aiguilles n°2 et points hyper chiadés tout droit sortis de mon imagination, je m’y suis adonnée histoire de me passer les nerfs sur quelque chose à une époque où je n’avais plus d’autre choix que de rester cloîtrée chez moi pour éviter de me faire méchamment agresser, ce qui se produisait pratiquement dès que je mettais le nez dehors. Les agresseurs me prenaient toujours en chasse dès la porte de mon immeuble, où ils m’attendaient à chacune de mes sorties. Ensuite, ils attendaient le moment propice, que pour ma part je m’évertuais à ne pas leur fournir, sans pouvoir toujours maîtriser tous les paramètres… Par ailleurs, j’étais toujours en contact avec les commanditaires de ces agressions. L’un d’eux, excédé que je sois toujours en vie, m’a dit une fois par téléphone : « On a mis ta vie dans une impasse. Suicide-toi sinon on te tue ! » Je ne crois pas qu’il se soit rendu compte de l’énormité du propos, il était trop en colère. Et comme j’étais multi-écoutée, je serais bien surprise qu’il ne reste pas quelque part au moins un enregistrement de cette conversation…

    La lecture, par contre, je ne pouvais pas, et ne peux toujours pas, alors que c’était autrefois un de mes plaisirs favoris.

 

Ce commentaire a bien été publié au mois de décembre 2008 et non le 4 novembre 2016, qui est la date d’un problème technique survenu sur le site ce jour-là.

Mes harceleurs de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi s’excitaient particulièrement sur mes commentaires relatifs au harcèlement moral en entreprise qui les a toujours rendus totalement fous.

L’impasse est donc le lieu du crime mais aussi celui de ma vie depuis des années.

 

Pourquoi la nuit noire ?

L’une des autres obsessions du cybercriminel susnommé me concernant a toujours été l’ensemble des harcèlements dont j’ai été victime de la part de Joël Roma, ancien président de l’association AC ! Brest dont j’avais comme lui fait partie en 2004 et 2005.

Ces harcèlements dont la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest est encore à l’origine passent par plusieurs milliers de courriers électroniques que j’ai reçus entre 2005 et 2007.

Le cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi les a tous dès le début de ses propres harcèlements à mon encontre en 2008, pour m’avoir piratée.

Or, dans ces mails pour la plupart totalement délirants, Joël Roma m’appelle régulièrement « la nuit » sous prétexte que je refuse toute relation intime avec lui.

Et le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi a fait siens tous ces délires à mon encontre. Il les reprend à son compte dès qu’il commence lui-même à me harceler.

Et choisira donc une nuit noire comme cadre de l’agression de Patricia Bouchon.

 



Affaire Patricia Bouchon : elle n’est pas terminée

Le verdict de vendredi a permis d’éviter le naufrage total qu’eût été l’acquittement de Laurent Dejean, contre lequel existe un faisceau d’indices, mais aucune preuve.

Sachant qu’il ne peut être l’unique assassin de Patricia Bouchon, toute la bande de cybercriminels et harceleurs du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi étant aussi impliquée dans ce crime, et même, de façon beaucoup plus claire, certaine, il est désormais à craindre que Laurent Dejean ne soit « suicidé » dans sa cellule et que le second procès attendu n’ait ainsi jamais lieu.

De cette manière, il pourrait rester à jamais l’unique assassin de Patricia Bouchon, ce qui n’est pas la vérité, et surtout, s’il est bien impliqué dans ce crime, il se tairait définitivement à propos des faits comme de ses complices, lesquels y ont un intérêt évident.

A l’occasion de ce premier procès ont été publiées pour la première fois de nombreuses précisions que la presse n’avait jusque-là jamais fournies. Il y en a encore avec le verdict (voir ci-dessous). Je les ai commentées régulièrement à l’aune des certitudes qui se dégagent de l’ensemble des faits et des écrits probants dont j’avais communiqué l’essentiel aux enquêteurs au mois d’octobre 2014.

Il y a là matière à réflexion, analyses et débats, lesquels devraient se poursuivre jusqu’à, peut-être, mise à jour de la vérité.

Et les éventuelles réactions violentes ou inappropriées à mes propres publications relatives à cette affaire viendraient aussi, naturellement, les alimenter.

Avec l’annonce du verdict par voie de presse, donc, est encore révélé un détail jusque-là inconnu du public, celui-ci : lors d’un interrogatoire, Laurent Dejean a déclaré aux gendarmes avoir aperçu une tache de sang depuis la route en se rendant à son travail alors même que la scène du crime n’avait pas encore été découverte :

 

Me Baro ainsi rappelé, l’étrange déclaration de Laurent Dejean aux gendarmes, affirmant avoir aperçu une tâche de sang depuis la route en se rendant à son travail alors même que « la scène de crime n’avait pas été découverte ». Autre déclaration troublante, l’accusé avait affirmé qu’il manquait « deux galets » sur la scène de crime, et que ces galets « pouvaient être l’arme du crime ».

 

Cela dit, on a vu aussi un autre individu s’accuser carrément du meurtre puis en être disculpé du fait que son ADN n’était pas l’un de ceux retrouvés sur le corps de la victime.

Attendons donc la suite qui commence à venir avec la série d’Elise Costa dont le troisième épisode a été publié vendredi matin, avant que la cour d’assises de Haute-Garonne n’ait rendu son verdict :

http://www.slate.fr/story/impasse-a-bouloc-proces-laurent-dejean-meurtre-joggeuse-patricia-bouchon-episode-3-enquete

Extraits :

«Le fait de déplacer le corps est un cas de figure peu fréquent. Souvent, la victime est laissée sur place.»

Rapport des officiers de la gendarmerie spécialisés en sciences comportementales

«Pour nous, autant le chemin de l’agression dépend des circonstances et n’a pas été choisi, autant le chemin de la découverte du corps est propre à l’auteur des faits. Il le connaissait», constate Véronique Chaudriller.

C’est quelqu’un du coin.

Le corps de Patricia Bouchon retrouvé, les officiers de la gendarmerie spécialisés en sciences comportementales sont à nouveau saisis pour filer un coup de main dans l’enquête. Leur mission, entre autres, est de «refaire» le crime pour comprendre la motivation et la personnalité de l’auteur.

«Le fait de déplacer le corps demande une certaine intelligence pratique, une capacité à se ressaisir émotionnellement, notent-ils. C’est un cas de figure peu fréquent. Souvent, la victime est laissée sur place.»

D’après eux, le lieu de découverte du corps montre «l’importance pour l’auteur de dissocier son lieu de vie avec la victime». Déplacer la dépouille évite de faire le lien entre le crime et lui, efface les indices et/ou retarde la découverte du corps. La technique permet aussi de cacher la nature du crime.

Quel est le mobile? Les gendarmes classent les pistes selon leur degré de probabilité, jusqu’à n’en privilégier qu’une seule.

La thèse du vol est écartée en raison des conditions spatio-temporelles de l’agression: Patricia Bouchon n’avait pas d’argent sur elle, pas de téléphone, simplement ses clés de maison accrochées à un porte-clés nounours que l’on ne retrouvera jamais –mais un vol de clés impliquerait de toute façon que l’auteur suive sa victime jusqu’à chez elle.

La thèse du règlement de comptes est également laissée de côté: les trois scènes de l’agression dans l’impasse démontrent une certaine difficulté à maîtriser la victime, une escalade de violences «longue sur la distance et brève dans le temps», aboutissant en tout état de cause à un meurtre non intentionnel. «Généralement, quand on prévoit de s’en prendre à quelqu’un, c’est mieux préparé et plus efficace.»

Ne reste qu’une piste: le meurtre à connotation sexuelle.

«On enchaîne les déceptions»

Les hommes des environs inscrits au Fijais, le fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles, sont très vite entendus. «Ils seront tous écartés après audition», relate l’enquêtrice Chaudriller.

Les gendarmes examinent les relevés de toutes les personnes ayant retiré de l’argent au distributeur de Bouloc. L’ensemble des activités téléphoniques ayant eu lieu sur le secteur ce matin-là sont analysées: 120 individus sont entendus, leur emploi du temps vérifié et l’ADN des hommes prélevé.

Le personnel du supermarché de Bouloc, les jeunes de l’association communale aidant à la réinsertion professionnelle, les chasseurs, les employés du syndicat intercommunal travaillant au ramassage des déchets et encombrants… Tout le monde est auditionné.

…/…

Les quatre mégots découverts dans l’impasse de l’agression de Patricia Bouchon révèlent le profil de quatre individus différents, de sexe masculin. Aucun n’est répertorié au Fnaeg, le fichier national automatisé des empreintes génétiques.

…/…

«Faites appeler le procureur»

L’enquête s’enlise, la place de Bouloc est vide des médias et de leurs camions à antenne parabolique depuis longtemps. Les portes se referment une à une sans qu’aucune ne s’ouvre.

Il existe pourtant un portrait-robot, celui établi d’après le témoignage du jeune Nicolas Gélis. À quoi bon passer trois heures dans un bureau à dresser le portrait le plus fidèle possible à partir des déclarations du seul témoin oculaire qui ne se manifestera jamais, si c’est pour ne le diffuser qu’en interne? Christian et Carlyne Bouchon ne comprennent pas, ils ne sont pas professionnels. Mais à vrai dire, les professionnels ne comprennent pas non plus.

Officiellement, compte tenu du nombre d’informations à traiter, le procureur a choisi de ne transmettre le portrait-robot qu’aux gendarmeries et aux commissariats. La directrice de l’enquête l’assure: le portrait-robot n’était pas confidentiel, il était diffusé «à toutes nos unités au niveau national».

Affaire Patricia Bouchon : elle n'est pas terminée dans AC ! Brest 000_par7686407Portrait-robot établi grâce au témoignage de Nicolas Gélis | Dépêche du midi / AFP Photo

Entendue huit ans plus tard devant la cour d’assises de la Haute-Garonne, elle soupirera: «Parfois, les décisions prises font avancer l’enquête et parfois, elles la pénalisent. C’est une décision qui a pénalisé l’enquête. Je ne sais pas pourquoi elle a été prise. Faites appeler le procureur, et il vous répondra.»

Le 13 octobre 2013, deux ans et demi après sa création, le portrait-robot est envoyé à toute la presse.

Moins d’un mois plus tard, le 4 décembre 2013, la gendarmerie de Fronton reçoit un appel anonyme. Quelqu’un pense avoir reconnu l’homme sur le portrait-robot. Il s’appelle Laurent Dejean, et il était propriétaire d’une Clio première génération dont il se serait débarrassé deux ou trois jours après le meurtre.

 

 

https://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Meurtre-de-Patricia-Bouchon-20-ans-de-prison-pour-Laurent-Dejean-1615749

Meurtre de Patricia Bouchon : 20 ans de prison pour Laurent Dejean

 

Paris Match | Publié le 29/03/2019 à 16h00

La Rédaction, par AFP
Laurent Dejean

Laurent Dejean a été condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de Patricia Bouchon. Manon Billing / AFP

 

Laurent Dejean a été condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de Patricia Bouchon, commis en 2011.

Laurent Dejean, 39 ans, a été condamné vendredi à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Haute-Garonne pour avoir tué Patricia Bouchon, une joggeuse de 49 ans, le jour de la saint-Valentin en 2011.

La cour l’a jugé coupable alors que l’avocat général avait requis jeudi l’acquittement faute de preuves. Souffrant d’une schizophrénie paranoïde selon les termes de l’expert psychiatre, Laurent Dejean s’est vu reconnaître des circonstances atténuantes pour troubles psychiques.

Sa défense a annoncé qu’elle allait immédiatement faire appel. « Nous ne pouvons pas accepter qu’en 2019 on soit condamné sans preuve », l’accusé était « sous ‘cachetons’, il était difficile pour lui de s’exprimer calmement », a affirmé un des avocats, Pierre Dubuisson.

La famille a laissé éclater son soulagement à l’annonce du verdict : « Je sais que c’était difficile pour les jurés (…) mais il a tué Patricia », a réagi le veuf de la victime, Christian Bouchon.

« Ma mère n’est pas morte pour rien, on ne peut que se réjouir, il y avait une grosse crainte d’un acquittement », a lancé leur fille, Carlyne Bouchon. « On se doute qu’il va y avoir appel mais pour le moment on se réjouit de la nouvelle », a-t-elle ajouté.

La veille, au terme de 11 jours de procès, l’avocat général David Sénat avait requis l’acquittement de Laurent Dejean, un aide-plaquiste qui a toujours plaidé son innocence.

« Il est possible que Laurent Dejean soit coupable mais les preuves font défaut », avait déclaré le magistrat.

« L’intime conviction n’est pas une intime émotion », avait-il aussi lancé, démontant un « dossier vide » et soulignant la « fragilité » du témoignage qui avait conduit à l’interpellation de Laurent Dejean.

Identifié à partir d’un portrait robot

Dès le deuxième jour, la partie civile s’était offusquée de l’attitude du parquet général, la jugeant partisane en faveur de l’accusé : « La partie civile est très blessée, limite outragée », avait clamé Christian Bouchon.

Fin 2017, le même avocat général avait estimé qu’il n’y avait pas dans le dossier de plus de 40 000 pièces, les éléments nécessaires pour un renvoi devant les assises. La chambre de l’instruction avait finalement tranché en faveur du renvoi devant un jury populaire, qui s’est prononcé après plus de cinq heures de délibéré.

Le 14 février 2011 à Bouloc, près de Toulouse, Patricia Bouchon n’était pas revenue de son jogging matinal. Son corps n’avait été retrouvé qu’un mois et demi plus tard, dissimulé dans une conduite d’eau, le crâne enfoncé.

Cinq jours après la disparition, un témoin s’était présenté aux enquêteurs. Il avait déclaré que quelques secondes après avoir croisé une joggeuse, il avait failli emboutir une Clio stationnée à contre sens, tous feux éteints, dans laquelle se trouvait un homme barbu.

A partir de ce témoignage, un portrait robot du suspect a été réalisé et plusieurs personnes ont affirmé reconnaître Laurent Dejean, dont son ex-compagne.

« Il a fallu que l’on trouve un coupable »

Relevant l’absence d’éléments probants, les avocats Pierre et Guy Dubuisson ont pour leur part dénoncé dans leur plaidoirie la fabrication « d’un coupable idéal » par les enquêteurs.

« A un certain moment, il a fallu que l’on trouve un coupable », a tonné Me Guy Dubuisson.

Le pénaliste toulousain avait de façon appuyée, mis en garde les jurés contre une erreur judiciaire : « Vous ne pouvez pas condamner si vous n’avez pas de certitude ».

De leur côté, les deux avocats de la partie civile, Lena Baro et Stéphane Julliard avaient mis en avant des « éléments convergents » rassemblés par les enquêteurs.

Me Baro ainsi rappelé, l’étrange déclaration de Laurent Dejean aux gendarmes, affirmant avoir aperçu une tâche de sang depuis la route en se rendant à son travail alors même que « la scène de crime n’avait pas été découverte ». Autre déclaration troublante, l’accusé avait affirmé qu’il manquait « deux galets » sur la scène de crime, et que ces galets « pouvaient être l’arme du crime ».

Me Julliard a également plaidé la dangerosité de l’accusé qui consommait du cannabis et de la cocaïne, « accélérateurs de sa maladie » selon lui.

 

 

https://www.ladepeche.fr/2019/03/29/meurtre-de-patricia-bouchon-20-ans-de-reclusion-pour-laurent-dejean,8098976.php

Meurtre de Patricia Bouchon : 20 ans de réclusion pour Laurent Dejean

 

  • Laurent Dejean a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle
Laurent Dejean a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle DDM – NATHALIE SAINT-AFFRE

 

Publié le 29/03/2019 à 17:26 , mis à jour le 30/03/2019 10:52
l’essentiel

 

Laurent Dejean, 39 ans, a été condamné ce vendredi à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Patricia Bouchon, une joggeuse tuée à Bouloc, le 14 février 2011.

« J’espère que ma mère est fière de nous ». L’émotion était intense ce vendredi après-midi à l’énoncé du verdict de la cour d’assises de la Haute-Garonne. Après cinq heures de délibérés, Laurent Dejean, 39 ans, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre, le 14 février 2011, de Patricia Bouchon, 49 ans, une mère de famille qui faisait un jogging nocturne à Bouloc, une commune du nord de Toulouse.

Les jurés, une femme et cinq hommes entourés de trois magistrats professionnels, n’ont donc pas suivi les réquisitions de l’avocat général qui leur avait demandé, jeudi, d’acquitter l’accusé « faute de preuves ». Après douze jours d’audience, leur intime conviction a penché vers la culpabilité du plaquiste diagnostiqué schizophrène paranoïde qui clame son innocence depuis sa mise en examen en juin 2014.
À l’énoncé du verdict, Laurent Dejean est resté hébété, il s’est ensuite prostré dans le box des accusés avant de verser quelques larmes.

Huit ans d’instruction

En face, la famille de Patricia Bouchon a poussé un « ouf » de soulagement. Elle connaît désormais le coupable du meurtre atroce de la joggeuse, huit ans après les faits. Des larmes de joie ont coulé pendant de longues minutes d’embrassades sous l’œil des nombreuses caméras. « C’est un grand moment. Je suis heureux pour Patricia », a décrit, la voix tremblante, Christian Bouchon, le mari de la victime. Carlyne, sa fille, a dit sa satisfaction « parce qu’il est reconnu coupable et reconnu malade dans la continuité c’est-à-dire qu’il a l’obligation de se soigner ».

« J’espère qu’il sera soigné, il n’est pas responsable de ses actes », estime lui aussi Christian Bouchon. La famille de Patricia Bouchon, très au fait de la procédure, n’a jamais douté de la culpabilité de Laurent Dejean. Pour elle, il a été pris d’un coup de folie cette nuit-là sur un petit chemin de terre à Bouloc.

« La justice a été rendue », s’est satisfait Christian Bouchon. Et sa fille, Carlyne d’insister : « Je tiens à remercier tous les enquêteurs pour leur travail qui a été bafoué au cours de ce procès. C’est grâce à eux que nous en sommes là aujourd’hui ».

La cour d’assises de la Haute-Garonne a clos ce vendredi huit ans d’une instruction difficile. Le nom de Laurent Dejean était apparu fin 2013, après la publication du portrait-robot du suspect.

La question des preuves

Les langues s’étaient déliées dans le boulocain pour désigner le plaquiste « nerveux, colérique, violent envers le matériel » qui possédait une Clio blanche première génération au moment des faits. Pendant quatre ans et demi, il a nié avoir conduit cette voiture pour l’avouer mardi à l’audience en expliquant qu’il avait menti « parce qu’elle n’avait pas de carte grise et d’assurance. Les gendarmes m’auraient mis une grosse amende ».

La question de la preuve a été au cœur des débats. Pas de témoin, pas d’ADN, pas de voiture, pas d’aveux. Pour autant le faisceau d’indices collectés par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse a convaincu les jurés. Le témoin clef dans cette affaire avait croisé la joggeuse puis avait manqué de percuter une Clio arrêtée, tous feux éteints au milieu de la route de Fronton, à la sortie de Bouloc. Il avait pu voir le conducteur et donner une description précise de cet homme au regard fuyant, bonnet noir sur la tête. Quelques minutes plus tard, vers 4 h 35, un couple de riverains du chemin de l’agression avait entendu un cri de femme puis, une dizaine de minutes plus tard, les pleurs d’un homme qui répétait « Excuse-moi, excuse-moi ». Ils avaient cru à une dispute chez leurs voisins.

Frappée à trois reprises

Patricia Bouchon a été frappée à trois reprises au visage avec un objet contondant. Elle a été secouée au niveau du cou au point d’être réduite à l’état de « poupée de chiffon », selon les experts. Devenue paraplégique, elle a agonisé « entre 10 et 15 minutes ». Son meurtrier l’a chargée dans sa voiture et conduite jusqu’à Villematier à 12 km de Bouloc. c’est là qu’il a dissimulé son corps sous un petit pont, dans 40 cm d’eau.
Malgré un dispositif de recherches hors norme mis en place par la gendarmerie, elle n’a été retrouvée que 43 jours plus tard. Un chasseur qui cherchait un chien avait fait la macabre découverte.
Pour élucider cette affaire une cellule spéciale « Disparition 31 » avait été créée autour de 16 enquêteurs de la gendarmerie exclusivement dédiés au meurtre de Patricia Bouchon.
Coupable, Laurent Dejean a rejoint ce vendredi la prison où il se trouve depuis quatre ans et demi déjà. La famille Bouchon, loin de Bouloc, a savouré un verdict attendu depuis des années. Elle promet : « On sera prêts pour l’appel ».

« C’est une erreur judiciaire »

La défense de l’accusé, Laurent Dejean, représentée par Mes Guy et Pierre Debuisson, a annoncé, immédiatement après le verdict, son intention d’interjeter appel de la décision de la cour d’assises de la Haute-Garonne.
« Notre client encourait une peine de réclusion criminelle à hauteur de 30 ans, a rappelé Me Pierre Debuisson. Compte tenu de l’état psychiatrique de Laurent Dejean, il a été diagnostiqué schizophrène paranoïde et est victime d’hallucinations graves, le jury a été négativement influencé. »
Il insiste : « Nous allons interjeter appel de cette décision surprenante. Il n’y a pas la moindre preuve. C’est une erreur judiciaire. Nous ferons tout pour qu’il soit acquitté lors du procès en appel. »
Jeudi, les avocats de la défense avaient demandé l’acquittement de Laurent Dejean, dans un « dossier sans preuves ».

Claire Lagadic

 

 

https://www.liberation.fr/france/2019/03/29/meurtre-de-patricia-bouchon-la-joggeuse-de-bouloc-l-accuse-condamne-a-vingt-ans-de-prison-ferme_1718180

Meurtre de Patricia Bouchon, la «joggeuse de Bouloc» : l’accusé condamné à vingt ans de prison ferme

 

Par Julie Brafman — 29 mars 2019 à 17:47
A la cour d’assises de Haute-Garonne, lors du procès. Photo Pascal Pavani. AFP

La cour d’assises de Haute-Garonne, à Toulouse, n’a pas suivi les réquisitions du ministère public qui demandait l’acquittement de Laurent Dejean, et l’a déclaré coupable. Ses avocats vont faire appel.

  • Meurtre de Patricia Bouchon, la «joggeuse de Bouloc» : l’accusé condamné à vingt ans de prison ferme

Les jurés de la cour d’assises auront eu quinze jours pour se forger leur intime conviction et pour répondre à cette question : Laurent Dejean a-t-il tué Patricia Bouchon en 2011 ? Cette mère de famille de 49 ans, partie faire un jogging près de Bouloc (Haute-Garonne), n’était plus réapparue. Son corps avait été retrouvé un mois et demi plus tard, dissimulé dans une conduite d’eau, le crâne enfoncé. Durant l’instruction ou dans la salle d’audience, Laurent Dejean, aide-plaquiste, a toujours nié sa responsabilité dans le crime. Il s’est contenté d’un «non merci» lorsque le président lui a proposé de s’exprimer une dernière fois vendredi matin, à la fin de son procès. Après six heures de délibéré, les jurés ont décidé de le condamner à une peine de vingt ans de réclusion criminelle, lui reconnaissant des circonstances atténuantes pour «causes de troubles psychiques». A savoir une schizophrénie paranoïde, selon les termes du psychiatre.

Si ce verdict satisfait les parties civiles – une famille meurtrie, convaincue de la dangerosité de l’homme de 39 ans assis dans le box –, il va à l’encontre des réquisitions de l’avocat général. La veille, le magistrat David Sénat s’est levé pour demander l’acquittement de Laurent Dejean, faute de preuve. Dénonçant, selon l’AFP, un «dossier vide» et soulignant la «fragilité» du témoignage principal qui avait conduit les gendarmes à interpeller l’accusé après l’élaboration d’un portrait-robot, il a prévenu les jurés avec cette jolie formule : «L’intime conviction n’est pas une intime émotion.»

Fin 2017, devant la chambre de l’instruction, il avait déjà estimé que parmi les 40 000 pièces de procédure ne se trouvait aucun élément suffisant pour un renvoi devant les assises. Les magistrats avaient tranché en sens inverse. Contacté par Libération, à la veille de l’ouverture de l’audience, MDebuisson, avocat de la défense ne disait pas autre chose : «Cette affaire repose sur un témoin oculaire qui décrit une scène la nuit dans un village mal éclairé et qui se contredit au fil de ses dépositions. Sans compter que l’ADN de Laurent Dejean n’a jamais été retrouvé sur le corps de Patricia Bouchon alors qu’on sait qu’il s’agit d’une agression extrêmement violente.» Lors de sa plaidoirie, le pénaliste a, lui aussi, voulu mettre en garde les jurés : «Vous ne pouvez pas condamner si vous n’avez pas de certitude !» Il n’a pas été entendu. Dans la foulée du verdict, il a dénoncé «une erreur judiciaire», selon France Bleu, et annoncé son intention de faire appel.

Julie Brafman

 



Toulouse : encore un « suicide » ?

Ah non, cette fois, une enquête criminelle a bien été ouverte pour faire toute la lumière autour de la mort.

 

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-cadavre-retrouve-etat-decomposition-ligote-corde-autour-cou_22631409.html

Toulouse : un cadavre retrouvé en état de décomposition, ligoté, une corde autour du cou

 

Un corps sans vie a été découvert samedi 30 mars 2019 à Toulouse. Retrouvé ligoté, une corde autour du cou, le cadavre du locataire de l’appartement était en état de décomposition.

 

Publié le 1 Avr 19 à 8:11 |Modifié le 1 Avr 19 à 8:12
Une enquête a été ouverte par la police après la découverte suspecte du cadavre d'un homme
Une enquête a été ouverte par la police après la découverte suspecte du cadavre d’un homme (©Illustration / G.L. / Actu Toulouse)

 

Ce sont des voisins qui ont donné l’alerte. Un corps sans vie a été retrouvé dans de terribles circonstances, dans un appartement situé chemin de Fenouillet, à Toulouse, samedi 30 mars 2019 en fin de matinée. Une source proche du dossier indique à Actu Toulouse qu’il s’agissait d’un homme, le locataire des lieux.

Ligoté, une corde autour du cou

Quand les forces de l’ordre sont arrivées sur place, elles ont découvert le corps de cet homme en état de décomposition avancée, avec une corde autour du cou, poursuit cette même source. Le cadavre était également ligoté au niveau des poignets et des chevilles.

Le corps autopsié

Une enquête criminelle a été ouverte pour faire toute la lumière autour de cette mort. L’autopsie du corps, en début de semaine, devrait permettre d’en savoir davantage.

Actu Toulouse

 



Nouvelles menaces de mort de Jean-Marc Donnadieu

Menaces qu’il m’a adressées sur son mur Facebook voici environ 1 heure, soit vers 10h :

 

 

Affaire Patricia Bouchon : un des assassins est en train de jouir dans AC ! Brest
Jean-marc Donnadieu
1 h ·

Balance : Vous avez la chanson « The Final Countdown » désormais dans la tête.

 

 

Je rappelle que cet individu et ses complices « déconnologues » de la bande du cybercriminel et malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi ont assassiné un ingénieur de ma connaissance trois semaines après Patricia Bouchon.

Dans ce cas-là, comme je connaissais effectivement la victime et avais vu plusieurs des menaces des dénommés Pascal Edouard Cyprien Luraghi et Jean-Marc Donnadieu à son encontre, notamment celles du second quelques jours avant le crime, je n’ai aucune difficulté à en préciser les mobiles.

 



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