Cyprien Luraghi et les black blocs 3 mai
Sans commentaire…
CNEWS
· 1 mai
-
Cyprien Luraghi@CyprienLuraghi
et
et
par
Guillaume Blardone
@gblardone
· 1 mai
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Cyprien Luraghi@CyprienLuraghi
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· 1 mai
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Guillaume Blardone
@gblardone
· 1 mai
Cela ne change pas…
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Et pourtant, il a bien des complices dans la magistrature, tout comme dans la police et la gendarmerie…
Mais pas assez à son goût, ils ne sont pas tous à ses pieds… et de plus tendent à se raréfier, autant pour cause de décès prématurés et que de départs à la retraite…
Mathieu Molard
@MatMolard
· 26 avr.
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… un autre adepte des tueries de masse…
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https://www.cicns.net/Temple.htm
Centre d’Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités (CICNS)
Synthèse du CICNS
TFI déclarait en 2001 : « Les divers massacres liés à l’Ordre du Temple Solaire, survenant à la même période que divers drames au fort retentissement international également liés à des mouvements sectaires, ont fortement contribué à durcir en France la lutte contre les sectes.»
On peut constater aujourd’hui comment ces tragédies fortement médiatisées provoquent l’affolement, la précipitation dans les jugements et la haine. Le public est très peu informé sur les zones d’ombre de toutes ces affaires. On ne lui donne à lire et à entendre que ce qui suscite la peur.
Le Temple Solaire, ou OTS, est devenu tristement célèbre avec cinq tueries : Le 30 septembre 1994, 5 membres de l’OTS meurent dans l’incendie d’une maison à Morin Heights, au Québec. Le 5 octobre 1994, 48 corps carbonisés sont retrouvés en Suisse, 23 à Cheiry et 25 aux Granges-sur-Salvan, dont les deux maîtres de l’OTS, Luc Jouret et Joseph Di Mambro. Le 15 décembre 1995, 16 personnes brûlées dans une clairière du Vercors, dont 3 enfants, ainsi que la femme et le fils de Jean Vuarnet. Le 22 mars 1997, 5 adeptes du Temple solaire, dont 3 Français, sont retrouvés carbonisés à Saint-Casimir, au Québec.
Les trois hommes importants de l’OTS
Joseph di Mambro, ancien bijoutier. Avant de fonder l’Ordre du Temple Solaire (OTS) a fait 6 mois de prison pour escroquerie. Par la suite, et toujours avant l’OTS, il fréquente un groupement successeur du S.A.C (service d’action civique, une police parallèle fondée par Charles Pasqua), qui sera mêlé à au moins un des massacres.
Luc Jouret, un ancien maoïste, à qui Di Mambro aurait demandé d’intégrer un Ordre ésotérique l’Ordre Rénové du Temple afin d’en prendre possession à la suite du décès de son grand maître. Ce que fait Luc Jouret. Il rebaptisera cet ordre : Ordre du Temple Solaire.
Michel Tabachnick, musicien, le troisième homme de l’Ordre est à l’origine des thèses ésotériques de l’OTS, lequel reprendra ses écrits « L’archée » (rédigés bien avant son arrivée à l’OTS).
Dans les années 1980, le nombre d’adeptes de l’OTS grandit au Québec. De nombreux cadres d’une des plus importantes entreprises Québecoises, Hydroquébec, intègrent l’Ordre, fascinés par les théories de Luc Jouret sur tous les sujets.
Les massacres
Di Mambro, dans cette période, a un enfant, Emmanuel (une fille, en fait, qui sera présentée comme un garçon) qu’il déclare être le nouveau Christ. D’autres membres ont, un peu plus tard, un garçon, qu’ils appelleront eux aussi Emmanuel. Selon la thèse sectaire, Di Mambro aurait déclaré qu’il s’agissait de l’antéchrist et commandité la tuerie de 1994 au Canada (durant laquelle l’enfant est tué d’un pieu planté dans le cœur), première de la série présentée comme un sacrifice rituel.
Les tueries de Cheiry et de Salvan s’enchainent et la thèse sectaire et celle du suicide collectif sont suivies par la Justice et les médias. Une enquête plus poussée devient impossible puisque le Juge Piller fait brûler toutes les pièces à conviction. Un journaliste, Éric Lemasson, déclare même avoir découvert dans les poubelles des maisons détruites (que la police aurait négligées), des cassettes de conversations hallucinées sur des « transits vers Vénus ou Jupiter » contribuant à cautionner la thèse la plus farfelue.
Un an plus, tard, en 1995, le massacre du Vercors présente cependant des éléments troublants : selon Gilbert Lavoué, expert judiciaire en incendie chargé de l’enquête, les victimes n’ont pas pu brûler dans une sorte de feu de bois rituel, mais plutôt par le biais de lance-flammes au phosphore; les marques de coups violents portés aux victimes indiquent qu’elles n’étaient pas consentantes et, plus surprenant encore, deux des victimes étaient des membres des Renseignements Généraux, dont un certain Lardanchet, envers lequel Luc Jouret avait exprimé des soupçons d’infiltration dans le but de « détruire l’OTS » (un courrier de Jouret a été retrouvé décrivant ses accusations à son encontre). Ces faits soulèvent des questions importantes. Le reportage d’Yves Boisset présente un autre courrier retrouvé de Di Mambro, adressé à « Très cher Charlie », accusant Charles Pasqua, alors Ministre de l’Intérieur, de « vouloir détruire l’OTS en préparant un massacre collectif ».
De sérieux doutes sur la thèse sectaire
Ces zones d’ombre font naître de nouvelles suspicions et la thèse moins facile d’une intervention extérieure commence à prendre forme. L’absence d’empreintes digitales et la disparition de la plupart des clés des véhicules ont fini de convaincre un certain nombre de personnes, et en particulier plusieurs familles des victimes, que des personnes encore en vie ont quitté les lieux après le massacre (et non le suicide) en faisant disparaître toutes les traces, et que quelque chose d’autre, bien moins folklorique que la thèse sectaire, était en jeu.
Mais tout le monde ne souhaite pas que l’explication antisectes soit balayée. Une sœur d’une des victimes, Ute Verona, témoigne de la présence d’un homme, qui se présente à elle comme un policier, à l’appartement de sa sœur, juste avant la découverte des corps. Elle observe à travers le judas de sa porte que l’homme apporte plusieurs sacs poubelles pleins dans l’appartement de sa sœur avant de disparaître. Par la suite, ayant révélé ce qu’elle avait vu, elle subit des menaces de mort au téléphone.
Magouilles dans l’immobilier, blanchiment d’argent
Avec l’assassinat de Yann Piat, femme politique française, en février 1994, la piste de différentes tractations en rapport avec des projets immobiliers sur la côte d’Azur, se mêle à celle de l’OTS. En effet, après les massacres de l’OTS, deux membres du SAC, qui pourraient être les meurtriers de Mme Piat (plutôt que deux petits malfrats désignés responsables et qui se disent innocents), sont retrouvés « suicidés » au gaz d’échappement de leur véhicule dans un garage, avec des capes de l’OTS dans leur voiture et quelques ouvrages de l’Ordre.
Selon Alain Vuarnet, parent de deux des victimes, l’OTS était avant tout « une lessiveuse pour blanchir de l’argent ». Des sommes de plusieurs millions de francs ont été découvertes sur des comptes en Australie (au total, la somme de 186 millions de dollars a été avancée) au nom de diverses personnes dont Di Mambro et d’autres personnalités, mais niées ensuite par les autorités juste après leur découverte, complétant la longue succession de bévues, de dénis et d’erreurs des enquêtes depuis le début de l’affaire.
Selon Alain Vuarnet, tout a été fait pour orienter l’opinion publique, la Justice et les médias sur la thèse de la secte et du suicide collectif afin que personne ne s’intéresse aux magouilles monstrueuses qui se déroulaient en arrière-plan. Malheureusement, les enquêtes parallèles ont été entravées (selon le reportage d’Yves Boisset, un commandant de police judicaire, Gilbert Houvenaghel a même demandé aux familles ayant porté plainte de retirer leurs plaintes) et la Justice ne s’y est guère intéressée (pour les familles, il s’agit d’une Justice « aveugle, sourde et muette »).
Il suffit d’interroger l’opinion publique aujourd’hui pour réaliser que la thèse sectaire a pris toute la place. Peu de gens ont une idée claire sur ce qui s’est déroulé en 1994 et 1995 et qui, sous couvert de suicides collectifs d’une secte ésotérique, ressemble à une affaire politico-mafieuse dont le paravent antisectes, un an après l’affaire de Waco, était finalement très pratique. Comme il le sera dans d’autres situations par la suite.
Voir le documentaire d’Yves Boisset de 2005 : « Les mystères sanglants de l’OTS »
Lire également : Le procès de l’OTS et une interview de Michel Tabachnik de 2005 : « J’ai été déclaré non coupable en première instance »
Livres :
R. Jaton : En quête de vérité, Ordre du Temple Solaire
Jean Vuarnet : Lettre à ceux qui ont tué ma femme et mon fils
Christian English, Frédéric Thibaud : Affaires non classées, tome 2
Jean-François Mayer : Les mythes du temple solaire
Twitter devrait suivre et supprimer les comptes des « déconnologues » les plus actifs, notamment celui du cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi qui appelle à brûler des édifices religieux et dont l’idéologie personnelle est en fait une reprise de tous les thèmes du nazisme, aussi contradictoires ou incohérents fussent-ils, de l’adoration de Mère Nature à la chasse de présumés « malades mentaux » de tout espace public.
Très critiqué depuis l’attaque terroriste de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, filmée en direct sur le réseau social, ce dernier durcit le ton vis-à-vis des pages complotistes.
Le Monde avec AFP Publié hier à 22h48, mis à jour à 06h20
Temps de Lecture 2 min.
Facebook poursuit sa politique de suppression des contenus haineux. L’entreprise de Mark Zuckerberg a annoncé, jeudi 2 mai, qu’elle allait supprimer définitivement de sa plate-forme et de sa filiale Instagram les comptes de sept personnalités controversées, dont celui du complotiste Alex Jones.
« Nous avons toujours interdit les individus ou organisations qui promeuvent ou se livrent à la violence et à la haine, quelle que soit l’idéologie », a expliqué le réseau social, qui a supprimé les comptes de sept personnes et organisations entrant dans sa catégorie « individus et organismes dangereux ».
« Le processus d’évaluation de possibles infractions [aux règles d’utilisation] est très poussé et c’est ce qui nous a conduits à décider de supprimer ces comptes aujourd’hui » jeudi, a poursuivi une porte-parole de Facebook dans un courriel à l’Agence France-presse (AFP).
Est concerné, notamment, Louis Farrakhan – leader de l’organisation Nation of Islam, fondée en 1930 –, connu pour ses prises de position violentes, souvent antisémites ou homophobes.
Alex Jones, pour sa part, est un complotiste américain d’extrême droite, fondateur du site Infowars (dont la page sera aussi supprimée). Il est notamment connu pour avoir prétendu que la fusillade survenue le 14 décembre 2012 dans l’école primaire Sandy Hook (Connecticut) – vingt-sept personnes étaient mortes dont vingt enfants – était une mise en scène, destinée à pousser les Américains à restreindre leur droit à posséder une arme à feu.
Outre Louis Farrakhan, Alex Jones et la page Infowars, Facebook a suspendu les comptes d’autres personnalités complotistes d’extrême droite : ceux de Paul Nehlen, Milo Yiannopoulos, Paul Joseph Watson et Laura Loomer.
La suppression de ces comptes intevient une quinzaine de jours après celle de celui Boris Le Lay, figure de la fachosphère française, condamné une dizaine de fois par la justice entre 2011 et février 2019, notamment pour incitation à la haine raciale, mais aussi après la suspension par le réseau social d’une dizaine de comptes et de pages issus de l’extrême droite britannique (parmi lesquels ceux du British National Party, de l’English Defence League et de Britain First).
Elle se produit, aussi, après l’attaque terroriste menée à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, où un sympathisant de l’extrême droite a tué cinquante personnes dans deux mosquées, le 15 mars. Il avait retransmis le massacre en direct sur son profil Facebook. Critiqué pour son manque de modération et son inaction vis-à-vis des mouvements suprémacistes, le réseau social avait annoncé, le 27 mars, qu’il allait bannir de sa plate-forme les discours nationalistes et suprémacistes blancs.