Terrorisme au Burkina Faso : six Chrétiens tués dans une église deux jours après la libération des otages

Rappelons que des amis de Josette Brenterch du NPA de Brest sont bien implantés au Burkina Faso comme au Mali, et ce depuis très longtemps.

 

https://www.liberation.fr/planete/2019/05/12/burkina-faso-six-morts-dans-une-attaque-d-eglise_1726517

Burkina Faso: six morts dans une attaque d’église

 

Par LIBERATION, avec AFP — 12 mai 2019 à 20:21
Un soldat burkinabé s’entraîne près de Ouagadougou contre la menace terroriste, en avril 2018. Photo Issouf Sanogo. AFP

Deux jours après la libération des otages français, cinq fidèles et un prêtre ont été tués durant une messe à Dablo, dans le nord du Burkina Faso.

  • Burkina Faso: six morts dans une attaque d’église

Deux jours après la libération des otages au Burkina Faso, une vingtaine de terroristes ont surgi dimanche matin pendant la messe dans une église catholique de Dablo, toujours dans le nord du pays, tirant sur les fidèles. Les assaillants ont tué six personnes, dont le curé, avant de mettre le feu au bâtiment. «Ils ont incendié l’église, puis des boutiques et un maquis [petit restaurant, ndlr] avant de se rendre au centre de santé où ils ont fouillé le local et incendié le véhicule de l’infirmier chef de poste», a expliqué à l’AFP le maire de Dablo, Ousmane Zongo. Dans la ville règne un climat de panique. Les gens sont terrés chez eux, aucune activité n’est fonctionnelle. Les boutiques et magasins sont fermés. C’est pratiquement une ville morte.»

Le nord du Burkina Faso est plongé dans la violence depuis quatre ans. Les islamistes armés qui s’y sont implantés ont transformé la zone en terrain d’affrontements intercommunautaires. Les attaques y sont de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’organisation Etat islamique au grand Sahara (EIGS). Fin mars, six personnes avaient été tuées lors de l’attaque de l’église protestante de Silgadji. Mi-mars, l’abbé Joël Yougbaré, curé de Djibo, a été enlevé par des individus armés. Plusieurs imams ont également été assassinés par les jihadistes dans la même région. Selon des sources sécuritaires, ceux-ci étaient «considérés comme pas assez radicaux», ou «accusés de collaborer avec les autorités». 

À lire aussi :Au Sahel, l’amer bilan de dix ans de lutte antiterroriste

LIBERATION avec AFP

 

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/les-deux-otages-francais-enleves-au-benin-ont-ete-liberes_2077358.html

Les deux otages Français enlevés au Bénin ont été libérés

 

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 10/05/2019 à 12:56 , mis à jour à 20:52

 

Deux militaires français ont perdu la vie dans l’opération, qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, au Burkina Faso. Au total, quatre otages ont été libérés.

 

Les deux Français qui avaient disparu au Bénin le 1er mai ont été retrouvés et libérés. L’Elysée a en effet annoncé ce vendredi que l’armée française avait libéré quatre otages au Burkina Faso, parmi lesquels Patrick Pique et Laurent Lassimouillas, qui s’étaient volatilisés du pays voisin.

Les quatre otages – les deux Français enlevés le 1er mai dernier, ainsi qu’une Américaine et une Sud-coréenne – ont été libérés lors d’une intervention dans le nord du Burkina Faso. L’identité des deux autres otages libérés n’était pas connue dans l’immédiat.

Deux militaires morts durant l’opération

« Cette libération a pu être obtenue grâce à une opération militaire, conduite par les forces françaises dans la nuit de jeudi à vendredi, au nord du Burkina Faso », a précisé l’Elysée dans un communiqué. « Au cours de celle-ci, deux militaires ont trouvé la mort au combat, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales », qui supervise les forces spéciales françaises, est-il précisé. Quatre ravisseurs ont été tués lors de l’opération.

Le président Emmanuel Macron « s’incline avec émotion et gravité devant le sacrifice de nos deux militaires, qui ont donné leur vie pour sauver celles de nos concitoyens » et « adresse ses sincères condoléances à leurs familles ». Ce vendredi soir, Emmanuel Macron a annoncé qu’un « hommage national » serait rendu mardi aux deux militaires tués.

« C’est avec émotion et tristesse que j’adresse mes pensées aux familles des deux militaires décédés, à leurs proches, à leurs frères d’armes et à l’ensemble des commandos marine », a réagi la ministre des Armées Florence Parly dans un communiqué séparé. Cette dernière a par ailleurs « salué le précieux soutien de nos alliés américains dans la conduite de cette opération » et remercié « les autorités béninoises et burkinabées pour leur coopération ».

L’opération de libération des otages français a été lancée dans la nuit de jeudi à vendredi au Burkina Faso notamment pour éviter leur transfèrement aux djihadistes de la Katiba Macina actifs au Mali voisin, a déclaré ce vendredi le chef d’Etat major des Armées.

Risque de transfèrement des otages

Les autorités françaises suivaient l’évolution des ravisseurs depuis plusieurs jours et ont saisi l’opportunité d’agir en raison du risque « de transfèrement de ces otages à une autre organisation terroriste qui agit au Mali, et qui est la Katiba Macina » du prédicateur Amadou Koufa, ce qui aurait dès lors « rendu impossible d’organiser une quelconque opération de libération », a déclaré à la presse le général François Lecointre.

Quant aux deux autres otages libérées, une Américaine et une Sud-coréenne, leur présence était inconnue. « Personne n’avait connaissance de leur présence. Nous n’avions pas connaissance du fait qu’au côté de nos deux ressortissants il pouvait en avoir d’autres, et les contacts que nous avons eus depuis quelques heures avec les Etats-Unis et la Corée du Sud montrent que probablement, ces pays-là n’avaient pas nécessairement conscience de la présence de ces deux ressortissantes en territoire burkinabé », a déclaré Florence Parly.

Les Etats-Unis remercient la France

« A priori elles étaient otages depuis 28 jours », a précisé le général Lecointre lors d’une conférence de presse sur cette opération de sauvetage dans laquelle deux militaires français membres des forces spéciales ont été tués. L’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine nationale, a rendu hommage à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux hommes morts durant l’opération, et salué leur courage. La Marine nationale a publié sur internet un In Memoriam.

Ce vendredi, les Etats-Unis ont adressé leurs « remerciements » à la France pour la libération « sains et saufs » des quatre otages. « Je présente mes plus sincères condoléances aux familles des soldats français tués pendant l’opération », a ajouté le responsable du département d’Etat américain chargé de l’Afrique, Tibor Nagy, sur Twitter.

Disparus lors d’un safari, leur guide mort

Les deux Français avaient disparu le 1er mai dernier lors d’un safari dans le parc de la Pendjari, l’un des derniers sanctuaires de la vie sauvage en Afrique de l’Ouest, qui s’étend sur près de 5000 km le long de la frontière burkinabée. Le cadavre de leur guide béninois, Fiacre Gbédji, et leur véhicule vide avait été retrouvés quelques jours plus tard. Le Bénin était jusque-là considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, une région où opèrent de nombreux groupes djihadistes liés à Al-Qaida et à Daech.

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/katiba-macina-jihad-mali-burkina-faso-otages-france_fr_5cd5a72ee4b0705e47db9d27

10/05/2019 19:39 CEST | Actualisé 11/05/2019 21:51 CEST

 

Qu’est-ce que la Katiba Macina, le groupe terroriste impliqué dans la prise d’otages?

 

Selon le Général d’armée François Lecointre, c’est à cette organisation que devaient être remis les deux Français enlevés dans le nord du Bénin et secourus dans la nuit du 9 au 10 mai.

Extrait d'une vidéo de propagande de l'organisation terroriste Katiba Macina publiée fin...

Capture d’écran France 24
Extrait d’une vidéo de propagande de l’organisation terroriste Katiba Macina publiée fin février 2019.

 

TERRORISME – À en croire le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, organisme financé par le ministère de la Défense des États-Unis pour étudier la géopolitique du continent africain, il s’agit du groupe terroriste à la croissance la plus rapide au Sahel.

Ce vendredi 10 mai, les autorités françaises ont annoncé que les forces spéciales étaient intervenues dans le nord du Burkina Faso pour libérer des otages, dernière opportunité avant qu’ils ne soient remis à la Katiba Macina. Si la ministre des Armées Florence Parly n’a pas voulu confirmer l’identité du groupe terroriste, le Général d’armée François Lecointre semblait formel quant aux informations livrées par le renseignement militaire français.

Car si le nom n’est pas forcément connu du grand public, cette organisation constitue une menace certaine et une préoccupation constante pour les soldats de l’opération Barkhane. Katiba signifie en arabe un groupe armé et le Macina est un ancien État guerrier de l’ouest du Mali, à la frontière nord du Burkina Faso et jusqu’au sud de la Mauritanie. En français, le groupe est régulièrement appelé “Front de libération du Macina”.

Présent au sein d’une “multinationale du terrorisme”

Fondée en 2015 et principalement active dans la région de Mopti, la Katiba Macina a gagné en influence ces dernières années. Depuis mars 2017, elle a rejoint le JNIM, une “multinationale du terrorisme” pour citer les mots de la sénatrice Nathalie Goulet, spécialiste des questions jihadistes. Cette alliance de multiples factions regroupe par exemple Ansar Dine, des branches d’Al-Qaeda au Maghreb islamique, des combattants du défunt Mujao et du MNLA etc. Bref, de la plupart des factions qui font planer une menace jihadiste omniprésente sur le Sahel depuis 2012.

Terrorisme au Burkina Faso : six Chrétiens tués dans une église deux jours après la libération des otages dans AC ! Brest vAwhxIkO_normal

Africa Center @AfricaACSS

The Sahel’s fastest growing Islamist group, the Macina Liberation Front or Katiba Macina first arrived on the scene in January 2015, claiming that it would seek to “reinstall the Islamic Macina Republic” that ruled the region in the 17th century.https://africacenter.org/spotlight/confronting-central-malis-extremist-threat/ …

Voir les autres Tweets de Africa Center

 

Selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, alors que les exactions islamistes ne cessent d’augmenter en nombre dans la région depuis 2016, c’est bien la Katiba Macina qui perpétue la plupart des attaques. Des attentats qui ne touchent pas seulement le Mali, mais aussi de plus en plus fréquemment le Burkina Faso et le Niger.

Et la Katiba Macina affiche clairement ses objectifs: l’organisation veut rétablir la “République islamique du Macina”, du nom d’un Empire du XIXe siècle où était appliquée la loi islamique et qui s’étendait sur de vastes régions du centre du Mali. Aujourd’hui, elle compte accaparer le soutien populaire et faire sécession vis-à-vis de l’État malien.

Le groupe a été fondé par Amadou Koufa, un prêcheur modéré qui s’est progressivement radicalisé, notamment au contact d’autres leaders jihadistes de la région. Après avoir été formé militairement en 2012 au sein du groupe Ansar Dine jusqu’à mener des attaques contre les autorités maliennes et à faire une percée en direction de Bamako, il s’est vu opposer une réponse internationale: l’opération Serval.

Des liens profonds avec d’autres groupes jihadistes

Battant en retrait et œuvrant davantage dans l’ombre, il a alors commencé à se constituer un réseau d’alliés, à partir d’anciens membres d’autres groupes jihadistes. Puis en 2015, donc, il a officiellement fondé la Katiba Macina et perpétré plusieurs attentats massifs, dont l’attaque contre l’hôtel Byblos, à Sévaré, ou celle du Radisson de Bamako, qui a fait 22 morts.

À l’heure actuelle, le groupe serait responsable de la mort d’une centaine de soldats maliens, via des attentats suicides, des attaques armées et des poses de bombes. Sur le conseil d’Aqmi, le groupe a longtemps réussi à rester sous les radars de l’antiterrorisme international, dissimulant avec talent ses liens avec des groupes étrangers. Selon les informations du Monde, ce seraient d’ailleurs des jihadistes burkinabés affiliés à l’État islamique qui auraient tenté de remettre les otages à la Katiba Macina (proche, elle, du rival jihadiste Al-Qaeda). Une preuve supplémentaire de l’importance prise par l’organisation dans la région et de ses rapports profonds avec d’autres groupes terroristes.

Aujourd’hui, et malgré le possible décès d’Amadou Koufa dans une frappe de l’opération Barkhane fin 2018 (mort qui a été réfutée par des chefs jihadistes et dont les autorités françaises doutent également), la Katiba Macina reste donc l’une des menaces les plus puissantes dans la région. Sans l’intervention des forces spéciales françaises, elle pourrait même être en possession de quatre otages occidentaux. À en croire le général d’armée François Lecointre, si elle avait pu se faire transférer les prisonniers, il n’aurait plus été possible d’intervenir militairement pour les libérer.

À voir également sur le HuffPost:

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Nouvelle attaque informatique depuis midi

J’essuie une nouvelle attaque informatique depuis aujourd’hui à midi.

J’en ferai toutes les déductions possibles plus tard, quand elle aura pris fin et que j’aurai eu quelques nouvelles du procès du jour qui intéresse le pirate informatique Jean-Marc Donnadieu de Béziers.



Justinpetitcoucou est très lu depuis le 28 avril 2019

Je ne sais à quoi attribuer ce succès soudain de Justinpetitcoucou qui jusque-là était le moins lu de mes blogs.

Il pourrait s’agir des arrestations récentes de cinq djihadistes ayant projeté de commettre des attentats contre des policiers.

En tous les cas, j’y ai désormais plus de lecteurs quotidiens que sur Petitcoucou.

 

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Attentats du 13 novembre 2015 à Paris : préparatifs en juillet 2015 ?

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-du-13-novembre-a-paris-les-confessions-de-l-eclaireur-de-daech-12-05-2019-8070435.php

Attentats du 13 novembre à Paris : les confessions de l’éclaireur de Daech

 

>Faits divers|Eric Pelletier| 12 mai 2019, 17h03 | MAJ : 12 mai 2019, 17h07 |8
Attentats du 13 novembre 2015 à Paris : préparatifs en juillet 2015 ? dans Attentats 8070435_840b2640-74c3-11e9-88ec-ef95b02a75c2-1_1000x625
Tyler Vilus, 29 ans, originaire de l’Aube, a échangé à plusieurs reprises avec Abdelhamid Abaaoud. DR

picto info

Le djihadiste français Tyler Vilus reconnaît qu’il était en lien avec Abaaoud, coordonnateur des attentats du 13 novembre 2015. Mais conteste avoir été «missionné pour frapper l’Europe».

 

L’enquête visant l’un des acteurs les plus mystérieux du djihad en Syrie est close depuis la mi-avril. Le Français Tyler Vilus, mis en examen pour « direction d’un groupement terroriste » et « meurtre en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste », risque les assises. Certaines de ses déclarations, très circonstanciées, apportent un nouvel éclairage aux terribles attaques du 13 novembre 2015 (130 morts et plus de 400 blessés).

À 29 ans, ce natif de Troyes (Aube) affiche une personnalité hors normes. « Crâne rasé », « montagne de muscles », celui qui est surnommé Abou Hafs al-Faransi est parti grossir les rangs du futur État islamique dès 2013*. Lui-même se définit comme « un combattant parmi les combattants », membre de la police de Daech. Une vidéo le montre assistant à une exécution, pour contenir la foule. En juillet 2015, il est arrêté à Istanbul, alors qu’il cherche à regagner la France, via Prague. Que venait-il faire en Europe ? Était-il l’éclaireur des commandos ?

Les 1er et 2 juillet 2015, lors de son incarcération en Turquie, il réussit à envoyer deux messages depuis son téléphone Samsung. « Il me font rire c mongol ils comprenne rien […] je te contacte quand je sort si je sort » et « Je me suis fait arrêter il m ont pris en photo ». Selon nos informations, lors de son ultime interrogatoire, Tyler Vilus a reconnu ce que soupçonnaient les services de renseignement : il s’agissait de prévenir Abdelhamid Abaaoud, futur coordonnateur des tueries à Paris et à Saint-Denis. Ce que l’intéressé avait jusque-là toujours contesté.

«Quand je sors, j’agis»

Le 14 mars dernier, devant le juge d’instruction, il évoque d’autres échanges non détectés. « Je vous précise que j’ai contacté [Abaaoud] par d’autres biais que les messages visibles que vous avez en procédure. Je l’ai contacté via Telegram (NDLR : une messagerie chiffrée). Au cours de ces échanges, [Abaaoud] me fait savoir qu’il a des équipes à Istanbul, que le lieu où je me trouve n’est pas sécurisé et que, si je parviens à sortir, ses équipes me récupéreront. » À un autre djihadiste, il aurait adressé ce texto : « Quand je sors, j’agis. »

S’agissait-il de préparer les attaques du 13 novembre ? Bien qu’il reconnaisse avoir rencontré la plupart des futurs assaillants français à Shaddadi (nord-est de la Syrie), Vilus nie toute implication : « Il est vrai que je rends compte sur le fait que je suis arrêté, mais je n’ai pas été missionné pour frapper l’Europe. »

Selon sa version, il a fait croire à Abaaoud qu’il était déterminé à commettre un attentat lors de son voyage : « À mon avis, il devait être content que je lui propose ça […] Il m’a demandé si j’avais une idée de cible et si j’avais une équipe. Je lui ai répondu que je n’avais pas besoin d’équipe car je préférais agir seul. La réalité, c’est que je […] ne projetais rien et surtout je ne voulais pas être tenu pour responsable de faits commis par d’autres. »

Une implication de propagandiste

Les juges n’ont finalement pas mis Tyler Vilus en examen dans le dossier des attentats du 13 novembre, estimant les preuves de son implication trop légères, en dehors de cette proximité désormais assumée avec Abaaoud. Les enquêteurs ont cependant la certitude que Vilus était un cadre de l’organisation. La DGSI a établi son implication de propagandiste, via le site Situ-veux Mon_avis qui incitait à passer à l’action en France, contre des commissariats notamment.

« Si l’on considère le fait que je suis arrivé parmi les premiers djihadistes francophones, ça peut expliquer le fait qu’on m’attribue une place significative dans l’influence que j’avais au sein de l’État islamique, mais ça n’est pas le cas, rétorque le terroriste présumé. Il y avait autant de personnes qui m’appréciaient et me protégeaient que de personnes qui m’en voulaient et voulaient m’assassiner. »

Chez les Vilus, on a le virus du djihad. Sa mère, condamnée en juillet 2018 à dix ans de prison en appel pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », est surnommée « Mamie djihad » par les enquêteurs. En détention, le fils est placé à l’isolement. Pour autant, le psychiatre qui a examiné Tyler Vilus en prison l’estime désormais « capable de critiquer ses actes et ses engagements ».

* « Les Espions de la terreur », par Matthieu Suc, éditions Harper Collins.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/dix-ans-de-prison-en-appel-pour-mamie-djihad-03-07-2018-7805502.php

Dix ans de prison en appel pour «Mamie djihad»

 

>Faits divers|Le Parisien avec AFP| 03 juillet 2018, 16h41 |6
7805502_ddd4f0b2-7ecd-11e8-ae33-5f92013511ca-1_1000x625 dans Corruption
Christine Rivière, à droite, lors de son procès le 4 juin dernier. AFP/BENOÎT PEYRUCQ

 

La cour a confirmé la peine maximale prononcée en octobre 2017 à l’encontre de cette femme de 52 ans.

 

Christine Rivière, surnommée « Mamie djihad », mère d’un djihadiste français devenu « émir » en Syrie, a été condamnée mardi à dix ans de prison par la cour d’appel de Paris, pour association de malfaiteurs à visée terroriste mais aussi financement du terrorisme.

La cour a confirmé la peine maximale prononcée en octobre 2017 à l’encontre de cette femme de 52 ans, qui en a pris connaissance par visioconférence : dix ans de prison assortis d’une période de sûreté des deux tiers.

Conformément aux réquisitions du parquet général, les juges d’appel l’ont cette fois condamnée également pour financement du terrorisme, pour avoir « transféré ou fait transférer des fonds ou des biens à destination de combattants en Syrie ».

« Elle se délecte les armes à la main ».

Christine Rivière est la mère de Tyler Vilus, un combattant français rapidement monté en grade dans la hiérarchie djihadiste. Convertie par son fils, presque immédiatement radicalisée, elle avait été interpellée le 2 juillet 2014, au domicile de son aîné, Leroy (30 ans), alors qu’elle s’apprêtait à repartir en Syrie après trois précédents voyages.

« Elle n’a jamais dissuadé son fils (Tyler Vilus) mais au contraire l’a encouragé et félicité », avait souligné l’avocate générale. « Elle ne va pas en Syrie pour son fils, elle y va pour elle », avait-elle ajouté. « Elle se délecte les armes à la main ».

« Je suis utile en France », disait-elle à Tyler Vilus en décembre 2013, et « le dossier démontre cette utilité », avait déclaré la représentante de l’accusation. « Elle était utile pour recruter des candidates au djihad, utile pour marier son fils avec des « vraies sœurs », utile pour fournir de la logistique à un certain nombre de djihadistes, utile pour collecter des fonds ».

Tyler Vilus extradé en 2015

Tyler, « j’ai fait l’erreur de l’encourager », avait lâché Christine Rivière au premier jour de son procès en appel, début juin. « Il y a plein de choses que je n’aurais pas dû faire, je m’en rends compte maintenant », avait-elle affirmé, visiblement agacée.

Son avocat, Thomas Klotz, avait estimé que se trouvait au cœur du dossier « une relation fusionnelle et nocive » entre mère et fils. « Il y avait une dimension psychiatrique et psychologique qu’on aurait voulu faire entendre, mais ces arguments ont été balayés », a déploré l’avocat à la sortie de l’audience. Tyler Vilus a été interpellé en Turquie et extradé vers la France en 2015, où il a été placé en détention provisoire.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/terrorisme-l-inquietant-suedois-et-sa-maman-djihadiste-23-01-2016-5478499.php

Terrorisme : l’inquiétant «Suédois» et sa maman djihadiste

 

>Faits divers| 23 janvier 2016, 7h52 |80

 

Un Français radicalisé parti en Syrie, où il a été rejoint par sa mère surnommée Mamie Djihad, a tenté de rentrer en Europe cet été avec le passeport suédois d’un autre combattant. Un procédé nouveau qui intrigue.

 

Son arrestation, opérée au beau milieu de l’été dernier, est longtemps restée secrète. A l’époque déjà, elle avait allumé un voyant rouge sur les écrans de contrôle des services de renseignement européens. Depuis les attentats du 13 novembre, à Paris et Saint-Denis, l’affaire Tyler Vilus, du nom que nous dévoilons de ce jeune Français, prend un relief tout particulier.

Le 21 juillet dernier, Tyler Vilus, un Français de 25 ans, originaire de Troyes (Aube), est interpellé à Istanbul, en Turquie. L’homme, considéré comme un combattant aguerri au sein de Daech, visé par un mandat d’arrêt international, rentre clandestinement en Europe depuis le front syrien avec, en poche, un billet pour Prague. Après son arrestation, le suspect est immédiatement extradé vers la France où un juge le met en examen pour association de malfaiteurs criminelle en relation avec une entreprise terroriste. Que vient-il faire en Europe ? Inaugure-t-il le nouveau stratagème de Daech pour pénétrer dans l’espace Schengen ? Devant le magistrat, Tyler Vilus ne dit mot.

En prison, le djihadiste conserve ses secrets. Il n’a rien d’une petite main du djihad armé. Sous le nom d’Abou Hafsa, il évolue en effet dans l’environnement des recruteurs francophones de l’organisation terroriste, notamment de Chaquir Maaroufi, l’un des propagandistes les plus actifs de Daech, originaire des Pyrénées-Atlantiques. Or Maaroufi, tué en 2014 dans une attaque, était un proche d’Abdelhamid Abaaoud, le djihadiste belge connu pour être le coordonnateur des attentats de Paris.

Au lendemain des attaques, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, cherche à défendre l’action de ses services. Le 19 novembre, il liste les dossiers dans lesquels Abaaoud apparaît. Et fait une allusion transparente à l’affaire Tyler, évoquant l’interpellation d’un djihadiste français au mois de juillet à Istanbul « alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Prague [...] chargé de commettre un acte terroriste ». De source judiciaire, on se montre cependant beaucoup plus réservé. « Nous ne disposons pas de preuve de la préparation d’un attentat imminent », souligne un magistrat. Les investigations se concentrent sur une clé USB. Et un étrange passeport suédois.

Chaque combattant  rejoignant les rangs de Daech se voit confisquer ses pièces d’identité à son arrivée

Tyler Vilus voyageait avec un document de voyage authentique mais « emprunt? à un djihadiste suédois. Visage oblong, crâne rasé, les deux hommes apparaissent physiquement très ressemblants. Dans une note datée du 22 novembre, versée au dossier des attentats de Paris, la DGSI établit un parallèle avec le procédé utilisé par les commandos du 13 novembre pour pénétrer en Europe.

Deux des kamikazes morts au Stade de France le 13 novembre portaient, eux aussi, un passeport véritable. Selon la DGSI, Daech peut en effet compter sur « une réserve importante de passeports authentiques de toutes nationalités dans la mesure où chaque personne rejoignant ses rangs se voit confisquer ses pièces d’identité à son arrivée. Ces documents peuvent par la suite être réutilisés par d’autres combattants présentant des caractéristiques similaires » pour des missions spécifiques. Le sosie suédois de Vilus, Sedat K., 28 ans, était parti en Syrie il y a quelques mois, probablement pour rejoindre Daech.

Le départ pour le djihad de Tyler Vilus est bien antérieur : il est intervenu dès octobre 2012. Né d’un père d’origine martiniquaise, chrétien évangéliste, il a grandi à Troyes (Aube) dans une famille de la classe moyenne mais a brutalement choisi l’islam le plus rigoriste. Après la séparation de ses parents, il a entretenu avec sa mère une relation fusionnelle, y compris sur un plan doctrinal. Celle-ci s’est d’ailleurs rendue à trois reprises sur le front syrien pour le rejoindre : à l’été 2013, puis à l’automne de la même année et enfin à la fin du mois de décembre 2014. Interpellée depuis, elle a été placée en détention provisoire.

Selon une information recueillie par les enquêteurs, cette mère se promenait en Syrie avec une ceinture d’explosifs à la taille. D’où le surnom trouvé par les policiers antiterroristes : « Mamie Djihad »…

 



Attentat déjoué contre la police : le cinquième suspect écroué

Projet tout à fait conforme aux plans de mes harceleurs ainsi qu’à leurs cibles actuelles…

On ne se demande plus depuis longtemps pour quelles raisons les autorités judiciaires les laissent faire en dépit des innombrables plaintes et signalements qu’elles ont pu recevoir à leur encontre, sachant qu’ils agissent depuis le début sous le contrôle de magistrats CORROMPUS

 

https://www.nouvelobs.com/justice/20190511.OBS12773/attentat-dejoue-contre-la-police-un-cinquieme-suspect-mineur-ecroue.html

Attentat déjoué contre la police : un cinquième suspect, mineur, écroué

 

Image d'illustration.
Image d’illustration. ((TANNEAU / AFP))

 

Les forces de sécurité figurent parmi les cibles récurrentes désignées dans les mots d’ordre diffusés par l’organisation Etat islamique (EI).

 

Par L’Obs avec AFP

Publié le 11 mai 2019 à 09h15

Le mineur de 16 ans interpellé mardi matin à Strasbourg dans l’enquête sur un attentat récemment déjoué contre la police, a été mis en examen et écroué, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

 

L’adolescent a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placé en détention provisoire, tout comme quatre autre suspects radicalisés, le 30 avril dernier, dont un autre mineur, âgé de 17 ans.

Selon TF1, le jeune homme arrêté mardi est un « lycéen d’origine tchétchène ».

Repérages multiples

« Les services de renseignement le soupçonnent d’avoir été chargé de diffuser une vidéo d’allégeance à Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique, ndlr) pour le compte du commando », avait rapporté le média, confirmé par une source proche du dossier. 

Les quatre premiers suspects, alors sous surveillance poussée des services de renseignement, avaient été arrêtés le 26 avril dernier, soupçonnés d’avoir projeté de commettre un attentat visant les forces de police.

Selon une source proche de l’enquête, ils avaient effectué des repérages aux abords du commissariat d’Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, et s’étaient rendu devant l’Elysée pour observer les patrouilles de police.

Les quatre hommes avaient ensuite cherché à se procurer des armes, ce qui avait précipité leurs interpellations, à Paris et en Seine-Saint-Denis (banlieue de Paris). Les enquêteurs pensent que leur action devait coïncider avec les débuts du ramadan, ce lundi.

Deux kalachnikov retrouvées lors des perquisitions

« Divers projets ont été évoqués » par les suspects « avec pour point commun les forces de l’ordre », dont celles en position devant le siège de la présidence de la République, selon une source proche de l’enquête. Selon BFMTV, deux kalachnikov ont été retrouvées lors des perquisitions.

Lors de leurs gardes à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ils n’ont pas contesté leur adhésion aux thèses islamistes radicales.

Les trois adultes, âgés de 26, 39 et 38 ans, étaient jusqu’ici connus pour des faits de droit commun. Le quatrième, un mineur de 17 ans avait déjà été arrêté pour avoir tenté de partir faire le jihad en Syrie en février 2017.

Condamné à trois ans de prison par le tribunal pour enfants de Paris, dont deux ans assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve, il avait été placé dans une structure éducative après sa sortie de prison.

Selon BFM, les quatre hommes avaient été repérés sur les réseaux sociaux. D’après le média, le membre le plus actif, né en 1980, avait exprimé sa volonté de « mourir en martyr » et de tuer des policiers, « en citant en exemple Larossi Abballa », auteur de l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville en juin 2016.

Les forces de sécurité figurent parmi les cibles récurrentes désignées dans les mots d’ordre diffusés par l’organisation Etat islamique (EI).

L'Obs

L’Obs avec AFP

 

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/antiterrorisme/attentat-dejoue-les-quatre-suspects-auraient-vise-des-policiers_3421121.html

Attentat déjoué : les quatre suspects auraient visé des policiers

 

Un nouvel attentat a été déjoué en France vendredi 26 avril. Quatre individus ont été interpellés soupçonnés de préparer une violente attaque contre les forces de l’ordre.

Les quatre individus interpellés vendredi 26 avril après une tentative d’attentat en France sont toujours en garde à vue lundi 29 avril au soir. « Ces quatre suspects étaient surveillés depuis le 1er février dernier par les services de renseignement, car une enquête préliminaire avait été ouverte« , rapporte la journaliste Nathalie Perez en direct depuis le siège de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). « Ce qui a précipité leur interpellation c’est qu’ils s’apprêtaient à passer à l’acte. Ils avaient l’intention de tuer des policiers à l’arme blanche et selon nos informations, plus récemment, ils avaient multiplié les contacts pour se procurer des armes de type kalachnikov et des explosifs« , poursuit-elle.

Un mineur de 17 ans

Pour le moment, la cible de ces individus est « encore floue, mais ils auraient pu s’attaquer à un lieu public parisien« . Il s’agit de quatre jeunes hommes, « trois d’entre eux sont connus des services de police pour des délits de droit commun. Ce qui interpelle c’est que le quatrième suspect est un mineur de 17 ans déjà condamné à l’âge de 15 ans pour des faits de terrorisme, alors qu’il s’apprêtait à partir en Syrie« , poursuit la journaliste. Il se trouvait dans un établissement pour mineur lorsqu’il a été interpellé et placé en garde à vue il y a quatre jours.

Le JT

 



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