Pascal Edouard Cyprien Luraghi ou Jeffrey Epstein ? 20 août
Le pédocriminel Jeffrey Epstein, retrouvé mort dans sa dernière demeure il y a tout juste dix jours, n’était pas le seul à aimer se représenter ou se faire peindre dans son environnement familier (cf. article ci-dessous).
En effet, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi s’adonne lui aussi très régulièrement à ce genre d’exercice, comme le savent bien tous ceux qui le suivent depuis longtemps – pour ma part, depuis ses premières agressions à mon encontre sur le site Rue89 en 2008.
La preuve avec cette capture d’écran que je viens d’effectuer sur Twitter, correspondant à la dernière image qu’il y a postée, aujourd’hui même :
A comparer à celles-ci :
Mêmes motifs géométriques, mêmes couleurs pour les deux premières, toutes deux emblématiques des deux personnages qui les affichent.
Idem pour les secondes : même corps bleu électrique, mêmes pointes rouges.
Deux teintes qui se retrouvent encore dans ces illustrations de deux billets de blog que le malade mental m’avait consacrés en juin 2010 et février 2011, l’éclat en moins, éteintes par la mort des sujets :
Ceux-là évoquent la poupée grandeur nature pendue à un chandelier et les animaux empaillés qui ont également impressionné tous les visiteurs de la résidence new-yorkaise d’Epstein, de ses divers invités jusqu’aux policiers qui l’ont récemment perquisitionnée.
Et cette dernière image, à votre avis, d’où provient-elle ?
Décor mural chez Epstein ou blog Luraghi ?
Affaire Jeffrey Epstein : l’étrange décoration de sa résidence new-yorkaise
Après une perquisition menée au domicile du multimillionnaire, la police a fait part de ses trouvailles. Des éléments confirmés par plusieurs témoins.
Par Marie Zafimehy
Le 17 août 2019 à 13h47, modifié le 17 août 2019 à 14h13
Quarante pièces, sept étages et près de 2000 mètres carrés. C’est la taille de la résidence principale de Jeffrey Epstein, homme d’affaires multimillionnaire accusé de trafic sexuel et retrouvé pendu dans sa cellule de prison le week-end dernier. Après une perquisition, la police a pu fournir des détails sur la décoration de cet hôtel particulier situé dans l’Upper East Side, le très chic quartier de l’île de Manhattan.
Portrait de Bill Clinton et autre œuvres extravagantes
Bill Clinton, robe bleue et talons rouges (célèbre tenue de Monica Lewinsky mais qui ressemble également à une robe de Hillary Clinton), assis de travers sur un siège dans le Bureau ovale. C’est l’un des tableaux qu’il était possible d’apercevoir pour quiconque entrait dans la demeure de Jeffrey Epstein. « Il était ostensiblement accroché, juste à l’entrée, dans une pièce à droite », a confié une source policière au New York Post. Le journal n’a cependant pas pu se faire confirmer l’identité de l’artiste, à l’origine de l’huile sur toile.
Epstein had bizarre painting of Bill Clinton in dress, heels in townhouse https://trib.al/fHzpxvX
oh, it gets weirder, gang https://www.dailymail.co.uk/news/article-7353967/Did-Jeffrey-Epstein-portrait-Bill-Clinton-blue-dress-red-heels-NYC-mansion.html …
Jeffrey Epstein had portrait of Bill Clinton in blue dress in his home
The painting was snapped inside convicted pedophile Jeffrey Epstein’s $56m New York mansion in 2012, seven years before his suicide in the wake of new charges of sex trafficking.
dailymail.co.uk
Autre œuvre d’art citée à plusieurs reprises dans l’inventaire de la maison : une fresque représentant Epstein lui-même, entouré de surveillants de prison, sur fond de barbelés. « C’est moi, et j’ai commandé ce tableau parce qu’il y a une possibilité que ce soit de nouveau moi un jour », avait confié Epstein à un visiteur dont le témoignage est retranscrit par le New York Times.
Des animaux empaillés
L’extravagance de Jeffrey Epstein ne s’arrêtait pas aux tableaux et sculptures. L’homme d’affaires possédait ainsi deux animaux empaillés. L’un, un caniche noir, se trouve debout sur un piano. « Aucun décorateur ne vous dirait de faire ça, confiait Epstein à Vanity Fair en 2011. Mais je veux que les gens pensent à ce qu’empailler un chien signifie ».
Photos obtained by the New York Post supposedly inside Jeffrey Epstein’s New York home. Yes, that’s a stuffed tiger and a painting of Bill Clinton in a dress.
Une fascination qui s’étend aux félins. The New York Post s’est ainsi procuré la photo d’un tigre empaillé qui décorait le bureau de Jeffrey Epstein. Celle-ci a été fournie par un investisseur venu s’entretenir avec l’homme d’affaires pour un projet. « Le bureau était le plus grand bureau que je n’ai jamais vu, et le tigre le faisait paraître petit », témoigne-t-il au journal américain.
« Excentrique » et « impersonnel »
Dans le portrait publié par Vanity Fair en 2011, la journaliste Vicky Ward décrivait déjà l’appartement d’Epstein comme à la fois « excentrique » et « impersonnel », « celui d’un homme qui veut être célèbre pour l’étendue de tout ce qu’il possède ».
Elle raconte y avoir été reçue dans la « salle en cuir » où les sièges sont couverts de tissus léopard, puis dans le « bureau » (différent de « la salle d’ordinateurs »). Là sur le sol se trouve un tapis. « Le plus grand tapis perse que vous verrez dans une maison de particulier, tellement grand qu’il doit provenir d’une mosquée », lui précise l’homme d’affaires.Dans ce même bureau, se trouve un « Mur des célébrités » affichant les portraits de Woody Allen ou Mohammed Ben Salmane, prince héritier aujourd’hui à la tête du royaume d’Arabie Saoudite.