Coup de feu au lycée Dupuy de Lôme à Brest : deux interpellations 10 septembre
On apprend là que le coup de feu a été tiré en l’air, ce qui tend à accréditer la version des faits que je propose depuis le début, de préférence à un véritable règlement de compte :
Par ailleurs, le recteur de l’académie de Bretagne a démenti une dénonciation des syndicats par voie de communiqué jeudi dernier, à propos de la cellule d’écoute psychologique.
Je rappelle qu’au moins l’un d’entre eux pourrait bien être impliqué dans ce qui m’apparaît bien plus comme une mise en scène qu’un règlement de compte véritable… lequel a tout de même bien fait une victime réelle, une élève de l’établissement totalement étrangère aux soucis des belligérants, dont au moins un est albanais.
Egalement à lire ou relire :
Et aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_14_juillet_2016_%C3%A0_Nice
Extrait :
Dès le 15 juillet vers 9 h 30, la police mène des perquisitions rue de Turin au domicile de l’auteur de l’attaque105 et, ailleurs dans Nice, au logement de son épouse dont il a été exclu en 2012 pour des faits de violences conjugales106. Divers matériels informatiques et de téléphonie sont saisis mais aucune arme et aucun explosif ne sont retrouvés107. Son épouse est placée en garde à vue à 11 h108, mais rapidement mise hors de cause109. En fin d’après-midi, une nouvelle personne de l’entourage du criminel est mise en garde à vue et le 16 juillet entre 6 h et 7 h, trois autres hommes sont également placés en garde à vue110.
Le 17 juillet, deux nouvelles interpellations ont lieu dans l’entourage du tueur111. L’exploitation de son téléphone portable montre qu’il a envoyé le 14 juillet à 22 h 27 le SMS « amène plus d’armes, amènes en 5 à C. »111, à l’un des gardés à vue112. Le 21 juillet, cinq suspects (un couple d’Albanais – Artan Henaj, 38 ans et Enkeledgia Zace, 42 ans ; Ramzi Arefa, un Franco-Tunisien de 21 ans né à Nice ; Chokri Chafroud, un Tunisien de 37 ans né à Sousse ; Mohamed Oualid Ghraieb, un Franco-Tunisien de 40 ans)113 sont déférés au palais de justice en vue de mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, après leur garde à vue à la Sous-direction anti-terroriste114. Artan Henaj et Enkeledja Zace et Ramzi Arefa sont tous trois suspectés d’avoir fourni un pistolet au tueur, sans avoir forcément eu connaissance de son projet115. Ces personnes soupçonnées de lui avoir fourni un soutien ou une arme sont placées en détention provisoire114,86.
Le 25 juillet 2016, Hamdi Zagar, 36 ans, est interpellé. Le suspect était une connaissance de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel depuis environ un an et apparaît notamment sur un selfie avec celui-ci devant le camion, il est de ce fait soupçonné d’avoir été informé du projet de l’attentat. Ce dernier est mis en examen et placé en détention provisoire le 1er août 2016 pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle87.
Le 16 décembre 2016, trois hommes interpellés le 12 décembre, et suspectés d’avoir joué un rôle dans la fourniture d’armes à Mohamed Lahouaiej Bouhlel, sont mis en examen et placés en détention provisoire. Un homme de 31 ans né en Tunisie est mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Il est soupçonné d’avoir joué le rôle d’intermédiaire entre le couple d’Albanais et Ramzi Arefa. Les deux autres, âgés de 24 et 36 ans, sont mis en examen pour « complicité d’association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste ». Né en Albanie et cousin d’Artan Henaj, l’homme de 24 ans est suspecté d’être impliqué dans une transaction liée à une kalachnikov115. Le rôle d’un des premiers mis en examen, Chokri Chafroud, apparaît aux enquêteurs comme « un mentor influent sur la personnalité instable de son ami ». Le 4 avril 2016, il avait envoyé à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel un message lui suggérant : « Charge le camion, mets dedans 2 000 tonnes de fer (…) coupe lui les freins mon ami et moi je regarde. » À ce stade des investigations, rien ne permet d’établir que l’attaque de Nice ait été téléguidée depuis les zones tenues par l’État islamique115,116.
Enfin, noter la nullité crasse de 20minutes.fr qui a rapporté l’information concernant l’interpellation des deux jeunes Brestois seulement ce matin alors que tous leurs confrères l’ont fait hier, et sans même mentionner la nationalité albanaise du lycéen impliqué dans les violences :
Qui se ressemble s’assemble !
J’ai bien une cohorte de nuls en tout sur les talons.
Coup de feu devant un lycée de Brest: deux jeunes de 17 et 18 ans interpellés
Les deux suspects, âgés de 17 et 18 ans, sont sans domicile fixe et connus des services de police. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine du coup de feu tiré en l’air mercredi après avoir mis en joue un élève de terminale.
Deux anciens élèves du lycée Dupuy-de-Lôme de Brest, devant lequel un coup de feu a été tiré mercredi, ont été placés en garde à vue ce lundi, a indiqué le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé.
Les deux jeunes, l’un âgé de 17 ans et l’autre de 18 ans, ont été interpellés dans la matinée et placés en garde à vue pour « violences volontaires avec arme en réunion dans une enceinte scolaire ».
Des jeunes sans domicile fixe
Tous deux, sans domicile fixe, sont défavorablement connus des services de justice et de police, a ajouté le magistrat indiquant que l’un serait à l’origine du coup de feu tiré en l’air après avoir mis en joue un élève de terminale, d’origine albanaise, qui avait reçu des menaces. Une enquête de police est en cours pour déterminer avec précision le déroulement des faits et les infractions commises.
Mercredi, lors de la récréation de l’après-midi, des jeunes cagoulés et armés, notamment de battes de baseball, ont investi les terrains de sports municipaux qui jouxtent le lycée où les élèves ont l’habitude de se rendre pour fumer. Un coup de feu, tiré en l’air selon des témoignages, serait parti à ce moment-là. Les élèves, une vingtaine, se sont alors réfugiés dans l’enceinte de leur établissement, suivis des assaillants qui auraient cependant été rapidement repoussés par le personnel présent. Deux élèves ont été légèrement blessés.
« L’événement s’est produit à l’extérieur du lycée », a souligné lundi matin lors d’une conférence de presse dans l’établissement le recteur de l’académie de Bretagne Emmanuel Ethis.
Cellule d’écoute psychologique
Le recteur a précisé à cette occasion que, contrairement à des affirmations des syndicats, « la cellule psychologique est en place depuis le début de l’événement » au lycée brestois.
« Dès le jeudi, le pôle santé social de l’établissement était en capacité d’accueillir les élèves », a précisé le proviseur du lycée, Richard Le Tirilly. « La cellule d’écoute proprement dite réclame une structure un peu plus imposante et plus importante et c’est le cas depuis ce matin », a-t-il ajouté.
Dans un communiqué les syndicats SUD éducation, FSU et CGT avaient dénoncé jeudi « l’absence de mise en place d’une cellule psychologique », alors que « des élèves ont été traumatisés ». « On a commencé a écouter une quinzaine d’élèves dès le jeudi (…), aujourd’hui on a une demande d’environ 70 personnes au total », a précisé le recteur, faisant état d’une cellule d’écoute « évolutive ».