Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Il reste à prier pour que Muriel Corre ne fasse pas capoter l’affaire…
Heureusement pour les victimes, elle n’est plus juge d’instruction mais vice-présidente du Tribunal de Grande Instance de Lorient chargée des fonctions de juge des libertés et de la détention, et les gendarmes ont déjà réalisé un gros travail de vérifications.
Cela me rappelle l’affaire du double meurtre du stand de tir, à Brest. Les faits criminels étant dans ce cas d’emblée incontestables, un juge d’instruction de Brest avait été désigné pour instruire l’affaire, lequel avait confié l’enquête d’abord aux gendarmes puis aux policiers.
Les premiers avaient bien travaillé et avancé… jusqu’au jour fatidique où ils avaient mis en garde à vue une amie intime de la criminelle Josette Brenterch de la LCR de Brest… qu’ils avaient dû relâcher fissa après intervention d’un autre ami de la valeureuse militante de l’extrême-gauche brestoise…
Les policiers qui ont par la suite repris l’enquête n’ont pas pu faire mieux et disent que leurs collègues gendarmes étaient passés très près de la bonne piste… devinez laquelle…
Une majorité de victimes potentielles étant domiciliées en Bretagne, le parquet de la Rochelle se dessaisit de l’affaire au profit du parquet de Lorient.
Joël Le Scouarnec a exercé notamment à l’hôpital de Jonzac en Charente-Maritime, de 2008 à 2017. (GOBIN MARIE-LAURE / MAXPPP)
Deux cent cinquante victimes potentielles de faits non prescrits du Dr Le Scouarnec, ex-chirurgien accusé de viols et d’agressions sexuelles, ont été identifiées, annonce lundi 18 novembre le parquet de la Rochelle. Une enquête préliminaire avait été ouverte début octobre pour identifier de possibles victimes, après la découverte d’un carnet retrouvé au domicile du médecin en 2017. Dans ce carnet, des noms de potentielles victimes étaient consignés et le médecin décrivait des pratiques sexuelles qu’il aurait eues avec elles.
181 victimes potentielles mineures au moment des faits
Sur ces 250 victimes potentielles, 209 ont pu être auditionnées, plusieurs d’entre elles ont « fait état de faits précis ». 184 ont souhaité porter plainte (181 étaient mineures au moment des faits), parmi lesquelles 138 sont actuellement domiciliées sur le ressort de la cour d’appel de Rennes, dont 100 dans le Morbihan.
159 faits de nature criminelle et/ou délictuelles sont répertoriées sur le ressort de la cour d’appel de Rennes, dont 100 dans le Morbihan et 23 dans le Finistère, précise le parquet.
Le parquet de La Rochelle annonce donc se dessaisir au profit du parquet de Lorient, où siège le pôle criminel du Morbihan.
Encore un ami de pédophile qui s’enfonce en tentant de se défendre… et celui-là est personnellement mis en cause par une victime présumée…
Pour leur part, mes harceleurs semblent avoir fort bien compris que ce n’est pas leur saison.
En effet, à l’instar de leur Konducator Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ces pervers pro-pédophiles jadis si prompts à fondre en meute sur des femmes qui comme moi parlaient de pédophilie pour en dénoncer crimes et auteurs s’abstiennent de tout commentaire public sur cette succession d’affaires qui n’arrangent pas les leurs.
Le prince Andrew, le 2 octobre à l »université Murdoch, à Perth, en Australie. Photo Paul Kane. Getty Images
Ni remords ni empathie : interrogé par la BBC, le fils de la reine Elizabeth II s’est ridiculisé en défendant très maladroitement ses relations avec le financier américain, délinquant sexuel notoire décédé cet été en prison.
L’interview calamiteuse du prince Andrew, mis en cause dans l’affaire Epstein
La reine Elizabeth II avait donné son assentiment du bout des lèvres. Les négociations avaient duré six mois, les conseillers royaux craignaient le pire. Et le pire est arrivé. L’interview d’une heure du prince Andrew par une journaliste de la BBC, diffusée samedi soir, s’est révélée une catastrophe absolue, un désastre en termes de relations publiques. Le deuxième fils et troisième enfant de la reine s’est ridiculisé et discrédité en défendant maladroitement ses relations avec l’Américain Jeffrey Epstein. Ce dernier est mort à 66 ans en prison le 10 août à New York, déjà condamné pour délinquance sexuelle et alors dans l’attente de son procès pour trafic de mineures où il risquait la réclusion à perpétuité. Retrouvé pendu dans sa cellule, les médecins ont conclu à un suicide.
Il y a quinze jours, le conseiller en communication du prince Andrew, 59 ans, avait démissionné, en désaccord avec sa décision d’accorder cette interview qu’il jugeait dangereuse pour la réputation du prince et de la famille royale. Il avait raison. On pourrait rire, se moquer du prince Andrew, railler la succession de ses réponses ahurissantes à des questions pourtant précises. Critiquer son arrogance et ses excuses alambiquées. Ce serait oublier ces dizaines de jeunes femmes, jeunes filles, adolescentes et parfois enfants qui ont été violentées et fait l’objet d’un trafic par Epstein et ses acolytes. Mondain, souriant ou riant aux moments les moins opportuns, le prince Andrew ne semblait préoccupé que par sa situation personnelle. A aucun moment, y compris lorsqu’en fin d’entretien la journaliste Emily Maitlis lui a tendu une perche, il n’a exprimé le moindre remord, donné le moindre signe d’empathie pour les victimes d’Epstein.
La question était de savoir s’il faisait partie de la clique des abuseurs autour d’Epstein. Virginia Giuffre, alors appelée Roberts, a décrit dans des documents légaux avoir été au cœur d’un trafic comme esclave sexuelle par Epstein et forcée à avoir des relations sexuelles à trois reprises avec le prince Andrew, alors qu’elle avait 17 ans. «Je n’ai aucun souvenir d’avoir rencontré cette lady, absolument aucun», a-t-il affirmé. La photo où il apparaît souriant, collé et enlacé à la jeune fille, pourrait avoir été trafiquée, a-t-il laissé entendre. «C’est bien moi sur le cliché, mais est-ce que c’est ma main sur sa taille…?» Virginia Giuffre a décrit comment le prince transpirait abondamment dans une boîte de nuit où ils avaient passé la soirée en mars 2010. «C’est impossible parce que depuis la guerre des Malouines et une overdose d’adrénaline lorsqu’on m’a tiré dessus, je souffre d’une condition médicale qui m’empêche de transpirer», a expliqué benoîtement le prince. Avant d’ajouter : «Ce n’est que depuis récemment que je transpire à nouveau.»
Luxueuses résidences et jet privé
Dans un autre instant surréaliste, Andrew, un temps surnommé le «prince playboy», a expliqué qu’aucune relation sexuelle avec Virginia Giuffre n’avait pu avoir lieu le 10 mars 2001, comme la jeune femme l’affirme. Ce jour-là, a-t-il expliqué, il avait «emmené sa fille Beatrice à une fête à Pizza Express à Woking». A la question de savoir comment il pouvait se rappeler être allé ce jour précis dans cette chaîne de pizzeria dans cette ville de la banlieue de Londres il y a presque vingt ans, le prince a alors répondu d’un air condescendant : «Simplement parce que c’est une chose inhabituelle pour moi, ce n’est pas vraiment moi.»
Ce qui était plus lui, c’était de séjourner régulièrement dans les très luxueuses résidences de Jeffrey Epstein, à New York, en Floride ou dans les Caraïbes. Ou de voyager dans son jet privé. En 2010, il avait séjourné quatre jours chez lui à New York et avait été photographié en sa compagnie lors d’une balade à Central Park. Jeffrey Epstein sortait de prison après une première condamnation pour délinquance sexuelle. Le prince Andrew a expliqué s’être rendu à New York pour lui signifier la fin de leur relation amicale. «C’était la chose honorable à faire, lui dire en face-à-face.» Pourquoi alors séjourner quatre jours chez lui ? «Parce que c’était pratique.» C’est vrai que New York compte peu d’hôtels.
Lors de ses nombreux séjours dans les résidences d’Epstein, le prince Andrew a affirmé n’avoir jamais rien remarqué d’anormal, notamment pas la présence de très jeunes filles. «Je vis dans une institution, à Buckingham Palace, où vous avez des membres du personnel qui circulent constamment, je ne veux pas apparaître pompeux, mais il y avait beaucoup de monde qui circulait dans la maison de Jeffrey Epstein. Pour moi, c’était du personnel.»
Dans ce salon sombre de Buckingham Palace, une dernière question a jailli, une dernière chance. «Avez-vous des regrets, des remords, un sentiment de honte ?» lui a demandé Emily Maitlis. «Est-ce que je regrette qu’il se soit clairement conduit de manière inconvenante ? Oui.»«Inconvenante ? Il était un délinquant sexuel!» l’a interrompu, visiblement choquée, la journaliste. «Oui, je suis désolé, je voulais être poli», a répliqué le prince en souriant. Avant de s’enfoncer un peu plus en expliquant «ne pas regretter» son amitié avec Jeffrey Epstein. «Pour la simple raison que les personnes rencontrées et les opportunités ont été très utiles.»
Il n’y a décidément pas une journée sans qu’une nouvelle voix ne s’élève en faveur du cinéaste et néanmoins pédophile Roman Polanski… jusqu’au désaveu total de son propriétaire qui tout à coup s’est révélé sous un jour… euh… stupéfiant…
Même quand il s’excuse, a priori sous la pression d’homosexuels à juste titre outrés par ses propos, il est évident que le monsieur Légitimus n’a toujours pas compris : c’est d’abord aux victimes de viol ou de pédophilie qu’il aurait dû présenter ses excuses, car il y a là des victimes, pas seulement un homme dont les moeurs n’auraient été pour tous totalement irréprochables.
Et ces victimes, dont les vies sont brisées par des individus bénéficiant presque toujours d’une impunité totale qui leur permet de recommencer autant qu’ils veulent tout en faisant des émules, et d’autant plus qu’ils sont connus et adulés d’un vaste public, on voudrait qu’il n’y en ait plus.
Affaire Polanski : Pascal Légitimus évoque des artistes «homosexuels» et pourtant admirés
Le membre des Inconnus a depuis supprimé son message et présenté ses excuses à « la communauté LGBTQ + ».
Vendredi, Pascal Légitimus avait appelé à dissocier « l’homme » et « l’artiste ». LP/Frédéric Dugit
Par Le Parisien
Le 17 novembre 2019 à 00h10
Tenter de se justifier… et s’enfoncer davantage. C’est le sort que semble avoir connu Pascal Légitimus, ce samedi. Interrogé sur BFMTV sur la nécessité – ou non – de boycotter le film « J’accuse » de Roman Polanski, accusé de viol par une Française dans nos colonnes -, le comédien avait invité vendredi à dissocier « l’homme » et « l’artiste ».
Le membre des Inconnus avait par ailleurs évoqué un « dîner » chez cet « homme vraiment charmant » il y a 20 ans. Une formule ambiguë qui l’a poussé à préciser ses pensées sur les réseaux sociaux. Mais cette plaidoirie a immédiatement déclenché un début de polémique.
« Ce n’est pas parce que Polanski m’a invité à déjeuner il y a 20 ans et que j’aime ses films que je suis pour la pédophilie et que je le défends […]. Voltaire était raciste, Sade pervers, Genet, Cocteau, Trenet, homosexuels, et pourtant vous appréciez leurs œuvres », écrit-il notamment dans un message supprimé depuis, mais capturé par des internautes.
Le comédien de 60 ans a visiblement compris un peu plus tard qu’il semblait par son message mettre sur un même plan le racisme, la pédophilie et l’homosexualité. « Je me suis mal exprimé […], estime-t-il dans un second post. Je m’excuse auprès de vous et de la communauté LGBTQ + pour mes propos flous. »
L’acteur « ne cautionne en rien, évidemment, les faits et gestes » de Roman Polanski, ajoute-t-il. Avant de conclure pas un « sans rancune » qui n’a pas vraiment mis fin au vent de protestations sur les réseaux sociaux.
Hôpital de Morlaix. L’enquête administrative réfute la maltraitance
Publié le 15 novembre 2019 à 17h37 Modifié le 15 novembre 2019 à 17h36
Pour Ariane Bénard, c’était la première fois qu’une affaire était à ce point médiatisée, partie des réseaux sociaux. « Les professionnels sont touchés par les commentaires ». (Le Télégramme/Cécile Renouard)
« Je n’avais aucun doute sur le travail du personnel et je veux le redire après avoir reçu le rapport de l’enquête administrative ». Ce vendredi 15 novembre, Ariane Bénard, la directrice de l’hôpital de Morlaix, tient dans les mains le rapport, effectué en interne, qu’elle a diligenté après le dépôt de plainte de trois sœurs, le 31 octobre, contre l’hôpital pour des faits supposés de « maltraitance » vis-à-vis de leur mère de 63 ans, hospitalisée dans l’un des services psychiatriques. Rapport qu’elle résume sans entrer « dans le registre médical ».
Ce rapport a été codirigé par le directeur des soins, Bernard Laurent, et par la présidente de la commission médicale de l’établissement et médiatrice médicale, Dr Catherine Lemoine. Tous deux ont analysé « le dossier de soins » et « médical », effectué « 23 entretiens avec des infirmiers, agents des services et cadres » et rencontré « les médecins tant sur l’aspect somatique que psychiatrique de la prise en charge ».
« Pas de dysfonctionnement dans la démarche médicale »
Et les conclusions sont tombées : « Il n’y a pas eu de dysfonctionnement dans la démarche médicale, soignante et également vis-à-vis des autres patients ». Et la directrice d’ajouter : « Les éléments sont tracés : on peut dire à quelle heure chaque soin a été effectué ». Un seul point peut être regretté, selon elle, « c’est de ne pas avoir suffisamment communiqué avec la famille sur la dégradation de l’état de la patiente », tout en rappelant que « c’est compliqué car on s’interdit de donner des éléments par téléphone et comme la famille n’était pas sur place »… Depuis, l’hôpital a proposé « une rencontre ». Ariane Bénard rappelle que « l’émotion de la famille est compréhensible. Elle vit des choses difficiles dans la prise en charge de la maman. Elle est scandalisée mais c’est à mettre en relation avec la santé de la patiente, non pas avec le travail de l’équipe ».
Concernant le volet judiciaire, le parquet de Brest a été contacté mais n’a pas indiqué quelle suite était donnée à cette affaire. De son côté, la famille a annoncé qu’elle sera représentée par l’avocat lillois Frank Berton.
Il se prenait vraiment pour Napoléon quand il en portait le costume, tout comme le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi est devenu pour sa part l’unique Konducator de ces dernières années…
Tous les chemins mènent à Rome, dit-on.
Pour ces deux-là et un bon nombre de leurs copains violemment allumés de la coiffe, ils passent d’abord par Rueil-Malmaison et le Château de Malmaison, dont le conservateur n’est autre que le meilleur ami du second, Alain Pougetoux, celui-là même qui en deux temps trois mouvements, en 2002 et 2003, avait acheté pour lui la maison dont il est alors devenu propriétaire et qu’il occupe toujours aujourd’hui à Puy-l’Evêque, comme il l’a lui-même raconté plusieurs fois sur la toile depuis qu’il y sévit régulièrement, notamment dans un commentaire de 2006 qui se trouve rapporté dans cet article du 3 avril 2016 :
Ce n’est pas l’ami de 30 ans du premier qui me contredira, il est lui-même originaire de Rueil-Malmaison et a bien dû y rencontrer assez souvent les Le Pen autant qu’un autre passionné de Napoléon, le très villepiniste… Dominique de Villepin !
Noter par ailleurs qu’à l’instar de tous les pervers que j’ai sur le dos depuis des lustres, Oleg Sokolov a déjà complètement inversé les faits criminels qui lui valent aujourd’hui son placement en détention provisoire en racontant que sa victime, devenant selon lui folle de jalousie, l’aurait attaqué avec un couteau… Il n’aurait fait que se défendre et son avocat parle de plaider la légitime défense… Ben voyons… Pourquoi se gênerait-il quand ça marche si bien au pays de son idole ?
Professeur à l’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP) de Lyon, Oleg Sokolov a été arrêté en état d’ébriété, le 8 novembre dernier aux abords de la rivière Moïka en Russie. Dénoncé par des témoins pour son comportement suspect, l’homme était en train de jeter des sacs à l’eau. A l’intérieur de l’un de ces sacs, les policiers ont fait une macabre découverte : deux bras d’une femme… L’historien a finit par avouer qu’il venait de tuer l’une de ses étudiantes qui partageait aussi sa vie. Une mort survenue après un coup de pistolet automatique. L’homme a ensuite cherché à se débarrasser du corps en le dépeçant…
« Mon ami de 30 ans »
Oleg Solokov qui avait reçu la Légion d’honneur en 2003 des mains du Président Jacques Chirac, est un ami de 30 ans de Pierre-Jean Chalençon. Ce midi, dans la quotidienne de Crimes sur NRJ12, l’acheteur d’Affaire Conclue s’est dit “bouleversé”. “Quand j’ai appris la nouvelle samedi, j’en ai même pleuré parce que j’ai trouvé ça terrible. Ca m’a bouleversé, parce qu’Oleg est une personne très agréable. Jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse être capable de faire ça. C’est étonnant », a-t-il déclaré à Jean-Marc Morandini.
« Il était un peu schizophrène »
Pierre-Jean Chalençon raconte : « Il avait des accès de folie de temps à autre quand il était sur les champs de bataille. Il faisait des reconstitutions historiques depuis une vingtaine d’années. Une fois, il avait tellement maltraité un cheval qu’il en est mort. Il lui avait donné des coups. Il avait ce côté slave. Il pouvait être très doux, très délicat. Quand il avait un accès de colère ou d’alcool, il pouvait être assez tempéreux. Mais de là à tuer quelqu’un, c’est absolument invraisemblable”. “Je pense qu’il a ingurgité des masses d’alcool. Peut-être qu’il avait des problèmes de santé depuis quelques temps. Il était un peu schizophrène », a continué Pierre-Jean Chalençon. Il s’est dit prêt à se rendre à son procès « dès qu’(il aura) des nouvelles un peu plus sérieuses”.
Auteur de plusieurs livres dont certains traduits en français, Oleg Sokolov a été décoré de la Légion d’Honneur en 2003 et a travaillé comme conseiller sur des films et documentaires sur Napoléon. Il aimait aussi interpréter les rôles de Napoléon ou de ses généraux dans des reconstitutions historiques de grandes batailles du Premier empire. DENIS SINYAKOV / AFP
Arrêté, l’historien de 63 ans, a confessé dimanche avoir tué et démembré son ancienne étudiante Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.
La justice russe doit décider lundi du placement en détention provisoire d’un historien renommé pour le meurtre sordide de sa compagne, suscitant une controverse sur les violences conjugales en Russie et l’impunité de leurs auteurs. Oleg Sokolov, titulaire d’une chaire d’histoire à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg et grand spécialiste de Napoléon, a été sorti en état d’ébriété samedi matin par la police de la rivière Moïka dans l’ancienne capitale impériale avec un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme. Arrêté, l’historien de 63 ans, a confessé dimanche avoir tué et démembré son ancienne étudiante Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie. Un juge doit décider de son placement ou non en détention provisoire, à l’issue d’une audience prévue pour débuter à 11H00 GMT.
Selon Sergueï Echtchenko, le frère de la victime qui dit avoir parlé à sa soeur peu avant sa mort, « c’est la jalousie » qui est le mobile du crime. « Elle lui a dit aller à l’anniversaire d’un ami étudiant. Il l’a passée à tabac, elle est sortie quant même puis elle est rentrée… », a-t-il raconté au site d’information RBK. Dès lors, des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes, alors que la Russie a décriminalisé en 2017, les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas. « Il ne faut pas attendre qu’une victime se fasse exécuter, il faut faire de la prévention », s’est insurgée sur Facebook la militante pour les droits des femmes Alena Popova.
Une première plainte
Elle dénonce un système judiciaire « pourri qui protège les hommes violents jusqu’au moment où l’on a un cadavre » et estime que « ce meurtre aurait pu être empêché ». Car, selon le quotidien poopulaire Moskovski Komsomolets et une pétition lancée sur le site Change.org, M. Sokolov avait déjà été mis en cause pour des faits de violences contre au moins une jeune étudiante. La pétition, qui a recueilli 5.300 signatures en quelques jours, dénonce l’inertie de la direction de l’université, l’accusant d’avoir fermé les yeux sur le comportement « monstrueux » du professeur.
Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte à la police à l’époque, affirmant avoir été attachée à une chaise par son amant qui l’aurait frappée au visage et menacée de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon Moskovski Komsomolets qui publie la plainte. Malgré ces soupçons et d’autres, aucune mesure disciplinaire n’a été prise à l’encontre du professeur, selon les auteurs de la pétition qui ont adressé leur texte au président Vladimir Poutine, un ancien de cette université, et réclamé la démission du doyen et de plusieurs autres responsables universitaires.
« C’est une preuve de l’impunité dont bénéficie (en Russie) les hommes violents », a dénoncé auprès de l’AFP Alena Sadikova, qui dirige le centre Kitej d’assistance psychologique aux femmes. Auteur de plusieurs livres dont certains traduits en français, Oleg Sokolov a été décoré de la Légion d’Honneur en 2003 et a travaillé comme conseiller sur des films et documentaires sur Napoléon. Il aimait aussi interpréter les rôles de Napoléon ou de ses généraux dans des reconstitutions historiques de grandes batailles du Premier empire. Employé également par l’Issep, l’école fondée par l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal, il a été limogé immédiatement à l’annonce de son arrestation.
Passé aux aveux, l’historien russe qui a tué sa compagne placé en détention et limogé
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 12/11/2019 à 08:53
L’historien russe Oleg Sokolov, habillé en Napoléon, lors d’une reconstitution historique en 2005 en Russie.
afp.com/DENIS SINYAKOV
Oleg Sokolov, qui a reconnu avoir tué et dépecé sa compagne, avait déjà été mis en cause pour des faits de violences à l’université de Saint-Pétersbourg.
Son crime suscite un débat sur l’impunité des auteurs de violences conjugales en Russie: un historien russe renommé, Oleg Sokolov, qui a avoué avoir tué et démembré une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie, a été placé en détention provisoire lundi.
À l’issue d’une audience lundi après-midi devant un tribunal de Saint-Pétersbourg, un juge a placé Oleg Sokolov, titulaire d’une chaire d’histoire à l’université d’État de la ville et grand spécialiste de Napoléon, en détention provisoire jusqu’au 8 janvier.
La police avait extrait l’éminent professeur de 63 ans, en état d’ébriété, samedi matin de la rivière Moïka, dans l’ancienne capitale impériale, portant un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme. Depuis, à une poignée de kilomètres, d’autres fragments du corps de la victime ont été retrouvés dans un autre cours d’eau.
Des « remords »
Oleg Sokolov s’est couvert le visage des mains devant le juge pour sangloter avant d’accuser la victime de l’avoir attaqué la première. « Ces derniers temps, elle devenait folle lorsqu’il était question de mes enfants » d’un précédent mariage, a-t-il dit. Selon lui, « elle a attaqué au couteau ». « Je suis en état de choc, j’ai des remords », a-t-il ajouté. Son avocat, Alexandre Potchouev a évoqué la possibilité de plaider la « légitime défense ».
Sergueï Echtchenko, le frère de la victime, avait affirmé lui que « la jalousie » était à l’origine du crime. « Elle lui a dit qu’elle se rendait à l’anniversaire d’un ami étudiant. Il l’a passée à tabac, elle est sortie quand même puis elle est rentrée… », a-t-il relaté au site d’information RBK.
Des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes, alors que la Russie a décriminalisé en 2017 les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas.
L’historien démis de ses fonctions
Après l’annonce du placement en détention, l’université de Saint-Pétersbourg a annoncé qu’Oleg Sokolov était « démis de ses fonctions ». Selon le quotidien populaire Moskovski Komsomolets et une pétition lancée sur le site Change.org, Oleg Sokolov avait déjà été mis en cause pour des faits de violences.
Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte, affirmant qu’il l’a attachée à une chaise, frappée au visage et menacée de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon Moskovski Komsomolets.
Aucune mesure disciplinaire n’avait pourtant été prise, selon les auteurs de la pétition qui ont adressé leur texte au président Vladimir Poutine. Interrogé par la presse, le porte-parole du Kremlin a condamné un « crime effroyable », mais a refusé de lier le meurtre à un débat plus large.