Les artistes du Sud-Finistère sont-ils tous au Front national ? 24 janvier
Sans doute que non.
Le Front national tient tout de même chez eux une place forte incontournable depuis plusieurs décennies :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/joelle-bergeron-front-national-1318528
Joëlle Bergeron (Front national)
28 juin 1949. Naissance.
1972. Adhésion au Front national.
2011. Première candidature aux élections cantonales dans le canton de Lorient-Nord.
Joëlle Bergeron est âgée de 63 ans. Commissaire-priseur à Quimper depuis 1992, elle a exercé auparavant la profession de clerc principal à l’hôtel des ventes de Lorient pendant huit ans. Elle a adhéré au Front national dès sa création, en 1972. À la fin des années 1970, elle a été responsable de la section Bretagne du parti.
Son mari, Daniel Bergeron, était le candidat historique du Front national à Lorient. Après son décès, elle prend sa suite en 2011 à l’élection cantonale, pour le secteur Lorient-Nord où elle obtient 15, 39 % des suffrages et se hisse au second tour. Elle s’est ensuite présentée aux sénatoriales avant d’entamer cette année sa troisième campagne pour les législatives avec, comme suppléant, Olivier Tanguy.
Son challenge est d’atteindre 12 % pour être au second tour. Si elle indique ne pouvoir être très présente sur le terrain, elle compte sur son suppléant et les militants.
Lorient. Joëlle Bergeron tête de la liste Front national
Sans surprise, c’est Joëlle Bergeron, 64 ans et commissaire-priseur à Quimper, qui mènera une liste Front national pas encore finalisée aux élections municipales de Lorient. Pour sa première élection, elle avait créé la surprise en atteignant le second tour des cantonales en 2011. En 2012, elle avait passé la barre des 10 % aux législatives, inscrivant le Front national au troisième rang des partis lorientais. Elle espère obtenir de quatre à six conseillers municipaux.
https://lepcd.fr/la-deputee-europeenne-joelle-bergeron-rejoint-jean-frederic-poisson-et-le-pcd/
La députée européenne Joëlle BERGERON rejoint Jean-Frédéric Poisson et le PCD
Après quelques années sans engagement militant, la députée européenne Joëlle Bergeron a décidé de rejoindre le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) de Jean-Frédéric Poisson.
Originaire de la Loire, elle se marie en 1973 après des études de droit à l’université de Saint-Etienne. Après une mutation de son mari dans la Marine nationale à Brest, et des études de droit de la Mer, elle termine son cursus universitaire en obtenant une maîtrise d’histoire-géographie et histoire de l’art. Elle réussit le concours de commissaire-priseur. Elle mène une carrière comme clerc à Lorient puis commissaire-priseur à Quimper.
Très tôt engagée au Front National, elle milite au sein de la section bretonne. Candidate à de nombreuses élections en Bretagne depuis lors, Joëlle Bergeron mène une liste aux municipales 2014 à Lorient et obtient près de 15 % qui permettent à trois élus d’entrer au Conseil Municipal.
Dans la foulée, elle est numéro 2 sur la liste FN aux européennes de 2014 auprès de Gilles Lebreton. Elle est élue députée européenne avec près de 20 % des voix dans la circonscription Ouest, un score record dans cette région. Son activité parlementaire intense, son travail dans de nombreuses commissions et son bilan sont reconnus de tous : pas moins de sept rapports, notamment sur les personnes handicapées et vulnérables ou encore sur le système pénitentiaire.
« Je rejoins Jean-Frédéric Poisson et le Parti Chrétien-Démocrate pour continuer le combat politique, pour que la France puisse tenir son rôle dans le monde sans renier ses valeurs.
Jean-Frédéric Poisson est un homme politique de convictions, sincère et courageux. Pour battre le macronisme en 2022, il saura rassembler les forces conservatrices et souverainistes, et construire le projet commun de la droite que les Français attendent et dont notre pays a tant besoin. »
Joëlle Bergeron
Députée française au Parlement Européen
Vice-présidente du groupe ELDD
Avec Joelle Bergeron, le FN solidement ancré à Lorient ?
Joelle Bergeron devient députée européenne, quelques semaines après avoir été au second tour des élections municipales de Lorient, améliorant son score de quelques voix. Cet huissier de justice, veuve de Daniel Bergeron, ancre cette fois solidement le Front National dans le Pays de Lorient.
Par Stéphane Grammont Publié le 26/05/2014 à 12:58 Mis à jour le 30/07/2015 à 09:43
Vous ne trouverez pas Joelle Bergeron ni sur Twitter, ni sur Facebook. Sur le site de campagne du Front National, sa page « Votre candidat » est restée vierge. Cela ne veut pas dire que Joelle Bergeron a sa langue dans sa poche, mais elle tient à rester discrète.
Durant la campagne pour ces élections européennes, où elle est seconde sur la liste de Gilles Lebreton, elle a même pris des positions personnelles favorables au vote des étrangers aux municipales. Contre la position du parti de Marine Le Pen, « d’ailleurs je m’en fiche » avait-elle rajouté, lors d’un débat organisé par la radio associative CanalB.
Mise à part cette sortie, peu de traces de déclarations de Joelle Bergeron. Et pour cause, elle fait une campagne plutôt discrète lors des dernières municipales à Lorient, ce qui ne l’a pas empêchée d’atteindre 15% des votes au premier tour, 25% dans certains bureaux de vote. Il faut dire que cette commissaire-priseur de Quimper a pris la relève de son mari, Daniel Bergeron, candidat en 2008 et décédé depuis.
Encore inconnue en mars dernier
Joelle Bergeron profite, comme de nombreux candidats FN, de la notoriété de Marine Le Pen et de son succès auprès de l’électorat populaire. Et si à Lorient, le Front National fait moins qu’aux dernière élections européennes (19,8% en 2009 contre 18,15% en 2014) et reste derrière le PS, c’est beaucoup moins vrai à l’échelle de l’agglomération. Et du département.
A Lanester, la liste de Gilles Lebreton arrive en tête avec 20,71 %, à Hennebont avec 17,08 %, et le Morbihan est le département où le vote frontiste a été massif. Joelle Bergeron, encore inconnue en mars dernier, pourrait devenir « l’adjointe » de Gilles Pennelle, l’animateur du parti pour la Bretagne.
Pour l’heure, elle s’est déclarée « surprise » de ce résultat. « Je ne m’y attendais pas » nous a-t-elle confié au téléphone au lendemain du scrutin.
Bientôt à la retraite de son activité de commissaire-priseur, peut-être enfilera-t-elle son costume de député européen? A moins qu’il soit trop grand pour elle.
Mise à jour: 15h12
D’après Ouest-France, Joelle Bergeron, qui nous avait confié que « c’est compliqué, très compliqué » ce matin au téléphone, devra démissionner de sa position de deuxième de la liste de Gille Lebreton, et ne siègera pas au Parlement Européen.
Au Parlement européen, partie de cache-cache avec la députée qui a snobé le FN
Désormais membre du groupe de Nigel Farage et Beppe Grillo, Joëlle Bergeron se fait remarquer, à Strasbourg, par son habileté à esquiver la presse. Et par sa position désormais stratégique chez les eurosceptiques.
Qui êtes-vous, Joëlle Guerpillon-Bergeron ? La conseillère municipale de Lorient (Morbihan) a été élue députée européenne, le 25 mai, en deuxième position sur la liste du Front national dans la circonscription Ouest. Un mois plus tard, en conflit avec son parti, c’est aux côtés de formations rivales du FN qu’elle a fait sa rentrée parlementaire, du 1er au 3 juillet, au Parlement européen, à Strasbourg (Bas-Rhin). Ce ralliement aux Britanniques de l’Ukip et aux Italiens du Mouvement cinq étoiles est devenu un sujet tabou.
Impossible, durant la semaine précédant la rentrée, de joindre Joëlle Bergeron. Aucun contact possible par la mairie de Lorient (« elle n’a pas de permanence ») ou sur son lieu de travail, un cabinet de commissaire-priseur à Quimper (« on ne sait pas quand elle revient »). Son téléphone portable sonne dans le vide ou atterrit entre les mains d’une personne, amie ou assistante, qui finit par suggérer l’envoi d’un SMS. Lequel est resté sans réponse.
Looking for Joëlle
Même jeu de cache-cache au sein du Parlement européen, où deux passerelles permettent d’accéder à l’hémicycle. Joëlle Bergeron manie déjà l’art de s’y fondre au milieu des autres députés. Même repérée, grâce à ses lunettes rouges, elle esquive les questions : « Je suis en retard, je n’ai pas le temps. »
Ses nouveaux collègues ne sont guère plus bavards. Assis à côté de Joëlle Bergeron dans l’hémicycle, l’Anglais Bill Etheridge (Ukip) dit avoir simplement eu le temps d’échanger « quelques banalités » avec sa voisine, qu’il « apprend à connaître ». L’Ecossais francophile David Coburn (Ukip) assure qu’elle « parle très bien anglais », il loue son « intelligence » et son « éducation ». Mais il est bien incapable d’indiquer à quelle commission parlementaire la Française devrait siéger.
Interrogé sur Joëlle Bergeron, le leader de l’Ukip, Nigel Farage, rappelle qu’elle « est là parce qu’elle a été exclue de son parti », mais refuse d’en dire plus sur les circonstances de son arrivée au sein du groupe parlementaire EFDD (Europe of freedom and direct democracy) . Selon le site du Point, c’est la Française qui a pris contact avec cette formation pour « éviter de faire cavalier seul à Bruxelles ».
« Je ne veux pas envenimer les choses »
La Française est en conflit avec le FN depuis le 26 mai, lendemain du second tour des européennes. Ses propos favorables au droit de vote des étrangers non européens lui ont été reprochés, notamment par la présidente frontiste, Marine Le Pen, qui a appelé à sa démission. Veuve du candidat historique du FN à Lorient Daniel Bergeron, Joëlle Bergeron, 65 ans (dont 42 au FN), a dénoncé un « diktat » du parti, y voyant une manœuvre pour contourner la règle de la parité et être remplacée par un homme.
C’est dans un plus petit hémicycle du Parlement que Joëlle Bergeron finit par expliquer son silence, lors d’une réunion du groupe EFDD. « Je ne veux pas envenimer les choses entre le Front national, qui a été ma famille pendant des années, et ma nouvelle famille, qui est ici », précise-t-elle, sur la défensive, à une équipe de France 3. Un mot sur ses débuts au Parlement ? « J’apprends, pour l’instant j’apprends, merci », expédie-t-elle.
Les plus prolixes sur le sujet sont finalement la présidente du FN, Marine Le Pen, et l’ancienne tête de liste frontiste dans l’Ouest, l’universitaire Gilles Lebreton. « Madame Bergeron est toujours au Front national, puisqu’elle n’a pas démissionné, affirme Marine Le Pen. Je pense que madame Bergeron s’est laissée aller à un geste de mauvaise humeur, (…) je ne perds pas l’espoir de la voir revenir au bercail. »
Un dialogue renoué avec le FN
« On s’est trouvé nez à nez dans l’hémicycle, elle accepte de discuter, indique Gilles Lebreton, refusant de préciser si les discussions ont porté sur un retour effectif au FN. Dans cette affaire, dont je ne suis pas sûr de maîtriser tous les éléments, il n’y a pas eu assez de dialogue. Il faut se donner le temps de la discussion. »
Mais l’affaire, justement, a son importance. En effet, un éventuel départ de Joëlle Bergeron du groupe EFDD entraînerait la dissolution de cette formation, et la fin des fonds de 20 à 30 millions d’euros qui lui sont attribués sur cinq ans, ainsi que du personnel et du temps de parole qui lui sont alloués. Le retour de Joëlle Bergeron au FN pourrait, en revanche, aider le Front national à former son propre groupe avec des alliés. »Monsieur Farage veut jouer avec une grenade dégoupillée, il faut qu’il prenne le risque qu’elle lui saute au visage », prévient Marine Le Pen.
Une ancienne dissidente du FN rejoint le parti conservateur PCD
Une eurodéputée, ancienne dissidente du Front national (devenu Rassemblement national), Joëlle Bergeron a rejoint le Parti chrétien-démocrate (PCD) présidé par Jean-Frédéric Poisson, a annoncé vendredi le mouvement conservateur.
«Je rejoins Jean-Frédéric Poisson et le Parti chrétien-démocrate pour continuer le combat politique, pour que la France puisse tenir son rôle dans le monde sans renier ses valeurs», a expliqué Mme Bergeron, citée dans un communiqué du PCD. Le PCD salue «son activité parlementaire intense», notamment «sur les personnes handicapées et vulnérables ou encore sur le système pénitentiaire».
Elue au Parlement européen en 2014 sur la liste du FN dans l’Ouest, Joëlle Bergeron avait refusé de démissionner, comme le lui demandait la présidente du FN Marine Le Pen, dénonçant un «diktat» des instances de son parti qui auraient cherché, à travers elle, à faire élire une femme avant de l’écarter. Marine Le Pen avait demandé sa démission au motif que Joëlle Bergeron s’était prononcée pour le droit de vote des étrangers aux élections locales, une position contraire à celle du FN.
Joëlle Bergeron n’est pas candidate cette année aux élections européennes. Jean-Frédéric Poisson espérait une place éligible sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan mais sa formation a finalement été écartée de la liste.
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