Comment la propagation du coronavirus va révéler des relations cachées… 10 mars
Eh bien, tout simplement via les enquêtes épidémiologiques de rigueur dans la lutte contre l’épidémie…
On notera à cet égard que si les origines respectives des premiers cas apparus en Bretagne, à Brest et à Rennes fin février 2020, furent d’emblée connues, en revanche celle du foyer qui s’est déclaré dans le Morbihan le 1er mars 2020 et est actuellement le plus important de la région reste un mystère, son patient zéro n’ayant toujours pas été identifié.
Curieusement, il se développe dans la région maritime d’origine de la famille Le Pen, zone endémique de complices du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Avec 24 cas déclarés, l’Hérault est pour l’heure bien moins touché.
Et le Lot est presque épargné.
Coronavirus en Bretagne. Une cellule détective pour freiner l’épidémie
Une équipe bretonne d’épidémiologistes cherche et identifie celles et ceux ayant eu un contact avec les personnes positives au coronavirus, Covid-19. Un travail d’enquête pour ralentir l’épidémie.
Alors que des cas de coronavirus Covid-19 ont été identifiés dans toutes les régions de France métropolitaine, une cellule d’investigation piste les personnes susceptibles d’être contaminées en Bretagne. Entretien avec Alain Le Tertre, responsable régional Santé publique France.
Quel est votre rôle ?
Notre équipe est composée de cinq personnes : quatre médecins et une infirmière. Nous travaillons dans des bureaux de l’Agence régionale de santé (ARS) à Rennes (Ille-et-Vilaine). Notre rôle est double : à partir des cas avérés de personnes contaminées par le coronavirus, nous retraçons leur parcours dans les jours précédant l’apparition des symptômes afin d’identifier les contacts et l’intensité des contacts avec d’autres personnes. À partir de cette intensité, nous essayons de casser la chaîne de transmission en recommandant aux personnes impliquées de limiter les échanges, de rester chez elles, de porter un masque…
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Comment se passent vos investigations ?
Une fois que la personne est confirmée positive au dépistage, nous l’avons au téléphone. Nous lui posons des questions via un questionnaire. Par exemple, nous lui demandons comment elle a pu être contaminée, ses symptômes, etc. Nous établissons ensuite une liste de contacts possibles, qui peut aller de deux à une soixantaine de personnes… Nous cherchons ensuite à connaître l’intensité de leurs contacts et nous l’évaluons sur trois niveaux : faible, modérée ou élevée. Seules les personnes à risque élevé sont prévenues et appelées. Elles aussi doivent répondre à un questionnaire et en fonction de leurs réponses, nous les prévenons de leur prise en charge médicale.
Quels sont les critères pour définir les niveaux ?
Ils sont déterminés par la notion de temps et de proximité avec la personne malade. Il y a une différence entre un repas de famille et une remise de colis par le facteur, par exemple. Pour définir les contacts, nous remontons jusqu’à la veille des premiers symptômes.
Combien de cas élevés ont été jusqu’à présent comptabilisés ?
Nous avons évalué une centaine de cas élevés, principalement dans les clusters du Morbihan (le département qui a le plus grand nombre de cas de coronavirus en Bretagne, à savoir 23 le jeudi 5 mars à 17 h). Par contre, nous n’avons pas trouvé le patient zéro dans le Morbihan.
Dans quel état d’esprit sont-ils quand vous les contactez ?
Quand nous les appelons et, parfois, quand nous leur annonçons leur contact avec une personne malade, ils ne paniquent pas. Ils sont conscients de leur situation.
Coronavirus un premier foyer identifié dans le département du Morbihan
L’apparition de cas groupés (cluster) de 9 personnes testées positivement a été confirmée dans le Morbihan dimanche 1er mars à 22h, avec deux cas à Auray, quatre cas à Crac’h et deux cas à Carnac. D’autres personnes ont fait l’objet de prélèvements actuellement en cours d’analyse.
Le préfet du Morbihan a aussitôt fait le point de situation avec le Directeur de l’Agence Régionale de Santé Bretagne, le rectorat de Bretagne et la Directrice académique des services de l’éducation nationale du Morbihan.
Les mesures immédiatement applicables au seul département du Morbihan afin de limiter les risques de propagation du virus sont les suivantes :
1/ Interdiction par arrêté préfectoral de tout rassemblement collectif sur l’ensemble du département du 1er mars au 14 mars.
2/ Fermeture par arrêté préfectoral de l’ensemble des établissements scolaires, des crèches et de l’accueil périscolaire des communes d’Auray, Crac’h et Carnac du 1er mars au 14 mars.
3/ Diffusion aux maires de consignes pour la population de limitation des déplacements dans les communes d’Auray, Crac’h et Carnac
Les investigations sanitaires pour évaluer les personnes ayant été en contact avec les malades se poursuivent par ailleurs.
Des points d’information réguliers seront diffusés pour faire état de l’évolution de la situation et des mesures prises.
Pour plus d’informations
Pour connaître l’ensemble des informations et recommandations concernant le nouveau coronavirus COVID-19 : www.gouvernement.fr/info-coronavirus
Pour toutes questions non médicales, une plateforme téléphonique nationale est également accessible gratuitement au 0 800 130 000 24h sur 24, 7 jours sur 7.
Coronavirus en Bretagne : l’Agence Régionale de Santé confirme 19 cas, la préfecture prend des mesures de restrictions
Ce lundi matin, l’ARS annonce 19 cas de contaminations au coronavirus en Bretagne. La préfecture du Morbihan a décidé de fermer certains établissements scolaires dans le secteur d’Auray, Carnac et Crac’h. L’origine de la contamination n’est pas encore connue.
Par Corentin Bélard Publié le 02/03/2020 à 08:12 Mis à jour le 02/03/2020 à 18:48
Ce dimanche 1er mars, 19 cas de personnes infectées par le coronavirus ont été recensés en Bretagne dont 13 dans le Morbihan. Les 13 personnes contaminées sont hospitalisées à l’hôpital de Vannes. Les services de l’État ont donc réagi pour confiner le foyer de contamination qui se trouve centré dans la région d’Auray.Parmi les personnes malades :
- 6 sont originaires de Crac’h (Morbihan)
- 3 à Auray (Morbihan)
- 3 à Carnac (Morbihan)
- 1 à Saint-Philibert (Morbihan)
- 4 à Rennes : le sapeur-pompier et sa femme et 2 nouveaux cas revenus de Vénétie en Italie
- 2 à Brest : l’homme de 72 ans et son épouse, revenus d’Égypte
À Vannes, la préfecture du Morbihan s’est réunie ce lundi avec le rectorat et l’Agence Régionale de Santé. Lors d’une conférence de presse donnée en fin de matinée, les services de l’État ont fait le point sur la situation.
La conférence de presse en intégralité ci-dessous.
Les informations et les mesures annoncées lors de ce point presse
Emmanuel Ethis, recteur de l’Académie de Rennes, explique que 10 écoles et 7 établissements secondaires sont fermés jusqu’au 14 mars dans un premier temps, soit 5.700 élèves concernés.
Tous les voyages scolaires à destination des trois communes concernées sont supprimés ainsi que tous les voyages partant de cette zone également reportés. Le CNED met en place des mesures pour suivre les cours à distance afin « d’assurer jusqu’au 14 mars une continuité pédagogique en lien avec les enseignants. »
Le recteur a précisé que l’IUT de Vannes restait ouvert mais que les étudiants originaires des trois communes concernées (Crac’h, Auray et Carnac) devaient s’abstenir de venir en cours.
Dans le Morbihan, le patient zéro n’est pas connu. Le directeur de l’ARS parle de contamination « autochtone » et non pas suite à des retours de séjours dans des zones infectées.
Il déclare également que le nombre de malades est un chiffre en constante évolution. Pour lui, il reste difficile de préciser où sont hospitalisés tous les malades.
Par ailleurs, les grandes surfaces ne sont pas encore concernées par les mesures de restrictions.
Enfin, le préfet du Morbihan assure que l’épidémie ne menace pas pour l’instant la tenue des élections municipales mais les réunions publiques sont suspendues. Un arrêté a été pris pour interdire tous les rassemblements.
Il a aussi tenu à rappeler que toutes les manifestations sportives, mêmes extérieures, étaient annulées jusqu’à nouvel ordre. Tout comme la fermeture des cinémas.
Des consignes à respecter
Sur les réseaux sociaux, la préfecture rappelle les consignes à respecter pour limiter l’épidémie.
Par ailleurs, il est conseillé d’adopter certaines habitudes pour limiter les risques :
- Se laver les mains très régulièrement.
- Tousser ou éternuer dans son coude.
- Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
- Utiliser des mouchoirs à usage unique.
- Porter un masque quand on est malade.
Écoles fermées
Les écoles du secteur resteront donc fermées du 1er au 14 mars. La consigne s’applique également pour les crèches et l’accueil périscolaire des communes d’Auray, Crac’h et Carnac. L’académie de Rennes relaye la décision de la préfecture.
À Auray, le lycée Bertrand Du Guesclin a annoncé que les élèves en internat arrivés dimanche soir regagneront leur domicile ce lundi.
Un voyage scolaire en Haute-Savoie annulé
Parmi les établissements scolaires concernés par le confinement, le collège des Korrigans à Carnac est en première ligne. Ce lundi matin, aucun élève n’a eu cours. « On suit les déclarations et décisions du ministère et des autorités à la lettre« , explique sa direction.
Tous les sixièmes du collège devaient partir en voyage. « Ce samedi 7 mars, ils devaient se rendre en Haute-Savoie, le voyage est reporté bien évidemment. Nous restons en contact avec la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) pour connaître la suite des événements.«
Rassemblements collectifs interdits
La préfecture interdit également les rassemblements collectifs sur la même période dans tout le département. Les maires morbihannais se sont vus demandés d’inviter la population à limiter les déplacements dans les communes sus-nommées.
La préfecture assure enfin que « les investigations sanitaires pour évaluer les personnes ayant été en contact avec les malades se poursuivent par ailleurs.«
Pour toute information sur le coronavirus, un numéro vert : le 0 800 130 000. Vous trouverez les informations également ici.
CARTE – Coronavirus : huit nouveaux cas en Bretagne, la préfecture étend les zones de restrictions
Mardi 10 mars 2020 à 5:13 -
Par Aurélie Lagain, France Bleu Breizh Izel, France Bleu Armorique
Morbihan, France
Huit personnes de plus ont été infectées par le Coronavirus dans le Morbihan. La préfecture étend ses zones de « clusters » et de cordons sanitaires. Et les enfants des « cordons sanitaires » ne peuvent pas aller à l’école à l’extérieur du cordon.
Huit personnes de plus ont été testées positives au coronavirus en ce lundi 9 mars dans le Morbihan : trois de plus dans le foyer épidémique d’Auray, une de plus dans le foyer épidémique de Saint-Pierre-Quiberon, deux à Pluvigner, et une de plus à Plouharnel ainsi qu’un malade à Plumergat. Le nombre de personnes testées positives est désormais de 55 dans ce département breton. La semaine dernière, un homme de 92 ans a succombé à la maladie.
La préfecture étend les zones de restrictions.
- Foyers de contamination (cluster) : trois communes de plus, soit Landévant, Pluvigner, la Trinité-sur-Mer
- Cordon sanitaire : Nostang, Languidic, Baud, Camors, La Chapelle-Neuve et Brandivy rejoignent cette zone qui jouxte les « clusters »
Dans ces deux zones :
- Les établissements scolaires et d’accueil collectif de mineurs (crèches, écoles, collèges, lycées…) sont fermés jusqu’au 14 mars
- Les rassemblements dans les lieux de culte sont interdits, sauf cérémonies de mariage, décès… avec un public « limité à son strict minimum »
- « Les rassemblements publics ne doivent pas dépasser la moitié de la capacité de l’ERP (Établissement recevant du public) »
- « Les déplacements et rassemblements doivent être limités à ceux permettant de satisfaire aux besoins indispensables de la vie sociale et économique »
- « Aucun rassemblement de plus de 1000 personnes n’est autorisé sur l’ensemble du département »
- La préfecture du Morbihan informe de la totalité des mesures sur son site internet
Au total, 71 cas de contamination au coronavirus ont été recensés en Bretagne, 55 dans le Morbihan, 11 en Ille-et-Vilaine et 5 dans le Finistère.
Du nouveau dans le « cordon sanitaire » : les élèves ne peuvent se rendre dans les établissement à l’extérieur
« La position des services de l’Etat a évolué ce matin suite à des consignes de l’Education nationale », explique ce matin la préfecture du Morbihan. « Ainsi, _les élèves résidant dans le « cordon sanitaire » et scolarisés dans des établissements scolaires hors « cordon sanitaire » ne peuvent se rendre dans leur établissement_« . Il s’agit de Quiberon, Plouharnel, Locmariaquer, Pluneret, Ploemel, Erdeven, Locoal-Mendon, Plumergat, Landaul, Nostang, Languidic, Baud, Camors, La Chapelle-Neuve et Brandivy.
Coronavirus. Deux nouveaux cas dans le Finistère
L’Agence régionale de santé et les services de l’État annoncent deux nouveaux cas de coronavirus en Finistère, ce qui fait un total de 7 patients détectés.
L’Agence régionale de santé (ARS) et les services de l’État en Bretagne annoncent deux nouveaux cas de coronavirus en Finistère, ce mardi 10 mars 2020. Au total, ce sont 7 patients qui ont été pris en charge pour cette maladie, dans le département, depuis le début de l’épidémie.
En Bretagne, c’est le Morbihan qui reste le plus touché avec 63 cas (8 de plus que la veille). L’Ille-et-Vilaine compte 11 personnes malades, un chiffre stable. Sur les 81 cas au total que compte la région, les services ont mené à bout 63 enquêtes : elles visaient à identifier les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec les malades, qui auraient pu eux aussi être porteurs de la maladie.
Des analyses biologiques à Quimper
Par ailleurs, le centre hospitalier de Quimper est habilité, à partir de ce mercredi 11 mars 2020, à effectuer des analyses biologiques de patients suspectés de porter le virus, « ce qui permettra d’augmenter les capacités régionales de 90 examens par jour en plus de celles effectuées par les CHU de Rennes et Brest », précise l’ARS.
Cette dernière a également publié des recommandations spécifiques pour les professionnels de santé et du transport de malade (consultables sur www.bretagne.ars-sante.fr).
De nombreux événements ont été annulés. Les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont désormais interdits. Les élections municipales vont pouvoir avoir lieu, mais des consignes particulières vont être diffusées pour éviter la propagation du virus.
Coronavirus en Occitanie : trois premiers cas en Tarn-et-Garonne, un autre dans le Lot
Vendredi 6 mars 2020 à 10:35 -
Après le cas confirmé de Coronavirus en Haute-Garonne jeudi soir, l’ARS nous informe ce vendredi que trois premiers cas ont été détectés dans le Tarn-et-Garonne.
L’Agence Régionale de Santé Occitanie informe ce vendredi que quatre cas nouveaux cas de Coronavirus ont été détectés. Trois dans le Tarn-et-Garonne, un dans le Lot.
Trois personnes d’une même famille en Tarn-et-Garonne
« Trois personnes d’une même famille, domiciliées au nord-ouest du département, ont été testées de façon positive au coronavirus Covid-19. Il s’agit d’un homme de 52 ans et d’un couple âgé de 83 et 78 ans. A ce stade, leur état clinique ne présente pas de signe de gravité », explique l’ARS.
Un premier cas confirmé dans le Lot
Dans le Lot, c’est une femme de 60 ans qui est prise en charge au Centre hospitalier de Cahors, après confirmation d’un cas de coronavirus. Son état clinique ne présente pas de signe de gravité. Elle aurait séjourné récemment en Egypte avec son époux.
En Occitanie, on compte ce vendredi 20 cas de Coronavirus.
VIDÉO – Coronavirus : le CHU de Montpellier s’attend à une hausse de son activité dans les prochains jours
Mardi 10 mars 2020 à 9:17 -
Par Guillaume Roulland, France Bleu Hérault
24 cas de coronavirus sont recensés à ce jour dans l’Hérault. Une dizaine de personnes sont actuellement hospitalisées au CHU de Montpellier qui s’attend dans les jours qui viennent à une nette augmentation de son activité. Son Directeur Général, Thomas Le Ludec, était notre invité ce mardi matin.
Face à l’augmentation du nombre de cas de coronavirus en France, mais aussi dans l’Hérault, le Directeur Général du CHU de Montpellier, Thomas le Ludec, était l’invité de France Bleu Hérault ce mardi matin. Il fait le point sur le nombre de personnes actuellement prises en charge à l’hôpital, et les mesures qui ont déjà été prises.
24 personnes contaminées dans l’Hérault
» Il y a une dizaine de personnes hospitalisées au CHU, leur état de santé est satisfaisant nous avons depuis hier soir une seule personne en réanimation qui venait d’un autre établissement. »
« La prise en charge hospitalière n’est plus systématique car aujourd’hui 80 % des personnes contaminées présentent une forme non grave et doivent avoir le réflexe de se tourner vers leur médecin traitant ou le 15. Pour les 20 % plus graves, il faut aller à l’hôpital. Il faut éviter le maximum de contacts. »
Le 15 prêt à faire face à une augmentation du nombre de cas
« Le 15 est très sollicité, mais nous avons adapté le dispositif en augmentant les effectifs et en créant une cellule dédiée. Lorsque vous appelez le 15 vous devez déjà taper 1 pour le coronavirus et le 2 pour autre chose pour un premier filtrage. Ensuite vous êtes reçu par un assistant médical et si besoin un médecin qui va d’abord vous écouter pour vous orienter au mieux, et éventuellement vous orienter vers une consultation de dépistage ambulatoire qui est organisée à l’hôpital Saint Eloi. »
« Pour ce que ce dépistage soit fiable, il faut que la personne qui appelle prépare bien son appel, décrive bien ses symptômes et qu’elle puisse dire si elle a séjourné dans un pays à risque ou si elle a été en contact étroit avec une personne qui revient d’un pays à risque. C’est à ce moment-là qu’il y a un filtrage et lorsqu’il y a de la toux et de la fièvre, il faut prendre la température deux fois par jour et s’il y a le moindre problème, il faut rappeler. »
« Aujourd’hui la majorité des français ont un médecin traitant qui traite toutes les viroses non graves. S’il y a des symptômes plus inquiétants il faut appeler le 15. »
Une cellule de crise quotidienne
« Si on passe en stade 3 de l’épidémie, nous sommes prêts. Nous sommes en cellule de crise tous les jours et nous adaptons nos moyens tous les jours. Il faut encore renforcer le 15 parce que les sollicitations continuent d’augmenter. «
« Il faut réorganiser le CHU profondément et nous préparons ce plan en ce moment, et nous communiquerons le cas échéant dès que le plan Blanc sera déclenché. »
Le personnel protégé à l’hôpital
« Les personnels sont protégés en cas de contact avec les patients, les secteurs les plus exposés ont les moyens et les protections individuelles. Et nous avons des mesures d’hygiènes irréprochables et nous pourrons encore étanchéifier l’hôpital dans les prochains jours pour éviter toute contamination du personnel. »