Attentat de Romans-sur-Isère : ouverture d’une information judiciaire 8 avril
Les juges d’instruction devront, au moins pour commencer, se contenter des seuls aveux du tueur auxquels les résultats des premières investigations sont pour l’heure confinés…
Celui-ci, un homme de 33 ans censé être sorti d’un enfer soudanais absolument terrible il y a quatre ans, n’aurait pu supporter le confinement auquel nous sommes tous soumis depuis le 17 mars dernier, au point de « péter les plombs » comme aucun autre ne l’avait encore fait parmi les 67 millions d’habitants que compte la France, de toutes conditions mentales et sociales…
Pour autant, son état était parfaitement compatible avec la garde à vue…
Ce n’est pas crédible une seule seconde.
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Attaque de Romans-sur-Isère : ouverture d’une information judiciaire
Selon l’enquête, Ahmed-Osman semble avoir « agi seul, sans avoir été commandité par une organisation terroriste », a indiqué le parquet antiterroriste.
Par Le Parisien avec AFP
Le 8 avril 2020 à 12h02, modifié le 8 avril 2020 à 14h02
Les investigations concernant l’attaque au couteau samedi à Romans-sur-Isère (Drôme) qui a fait deux morts ont été confiées à des juges d’instruction, a annoncé ce mercredi dans un communiqué le parquet national antiterroriste (PNAT).
Le PNAT « a décidé d’ouvrir une information judiciaire des chefs d’assassinats et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » visant Abdallah Ahmed-Osman, un réfugié soudanais de 33 ans, qui selon les « premières investigations » semble avoir « agi seul, sans avoir été commandité par une organisation terroriste. »
L’auteur présumé sera présenté dans la journée à un juge d’instruction antiterroriste « afin d’être mis en examen », précise le PNAT, qui va requérir « un placement en détention provisoire ».
Une deuxième garde à vue levée
Une deuxième garde à vue, celle d’un réfugié soudanais de 28 ans, a été levée dans cette enquête, avait indiqué un peu plus tôt mercredi le parquet.
Cet homme, dont le domicile à Valence a fait l’objet d’une perquisition, avait été transféré lundi dans les locaux de l’antiterrorisme à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), en compagnie de l’assaillant, Abdallah Ahmed-Osman, pour poursuivre leur garde à vue entamée samedi. Ce proche ne fait pas l’objet de poursuites.
La garde à vue d’un troisième Soudanais, qui résidait dans le même foyer que l’assaillant et avait été arrêté samedi soir, avait été pour sa part levée lundi, sans qu’il fasse l’objet de poursuites.
L’auteur présumé vivait « mal le confinement »
Armé d’un couteau, Abdallah Ahmed-Osman a agressé des passants dans la rue et des personnes dans un bureau de tabac, une boucherie et une boulangerie. Il en a tué deux et en a blessé cinq autres.
Selon une source proche de l’enquête, Abdallah Ahmed-Osman a affirmé en garde à vue « ne pas se souvenir de ce qui s’est passé ». De même source, confirmant des informations du Parisien, il a dit aux enquêteurs se sentir « mal dans sa peau », « épié », et « supportait mal le confinement et son chômage technique » alors qu’il était employé dans la maroquinerie.
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Lors d’une perquisition à son domicile, ont été trouvés « des documents manuscrits à connotation religieuse dans lesquels l’auteur des lignes se plaint notamment de vivre dans un pays de mécréants », selon le Pnat, « a priori » écrits par lui.
Six téléphones, dont cinq anciens appareils non exploitables, ont également été saisis. Une première expertise du sixième, qu’il utilisait actuellement, n’a pas permis de retrouver d’élément saillant pour l’enquête, a indiqué une source proche du dossier.