Comment le négationniste Patrice Seray défend le pédophile Serge Rodallec

Je viens de trouver tout un dégueulis public de Patrice Seray me concernant sur sa page Facebook associée à son forum « Ufo Scepticisme » (voir copies ci-dessous).

Il est suivi de commentaires de sa clique de « sceptiques » où l’on retrouve bien entendu Jean-Marc Donnadieu, qui encore une fois me menace d’une expédition meurtrière à mon domicile avec son ami Michel Piccin, comme il l’a déjà fait à maintes reprises depuis l’été dernier.

Patrice Seray explique assez clairement ses motivations pour ces nouveaux propos publics diffamatoires à mon encontre, du 24 avril 2020 : il s’agit d’un lien hypertexte menant vers mon blog et ses contenus qu’il qualifie mensongèrement de diffamatoires à son égard et celui de ses divers complices, mais principalement ceux de la sphère prétendument « sceptique », ce lien ayant été inclus dans un commentaire d’un ufologue de Metz sur un forum d’ufologie dénommé « Les Mystères des Ovnis ».

Manifestement, il a demandé à l’administratrice de ce forum la suppression du lien hypertexte qui le dérangeait et ne l’a pas obtenue avant d’avoir publié ce gros dégueulis.

Aussi, il l’a menacée de plainte à la gendarmerie, sachant qu’il avait déjà déposé une plainte pour diffamation visant mon blog.

Cette plainte existe réellement, j’en ai été informée par sa gendarmerie le 10 février dernier et en ai déjà parlé, en précisant que son auteur avait menti aux gendarmes à plus d’un titre, ce qui est grave.

Entre autres choses, je ne l’ai jamais diffamé, ni lui ni sa compagne ni aucun de ses amis ou complices « sceptiques » ou autres.

Tout ce que je publie les concernant n’est que stricte vérité, ce qui ne les empêche pas de déposer à mon encontre des plaintes mensongères, toujours dans le but de tenter de me faire taire et de réaliser au passage des escroqueries au jugement similaires à celles que Jean-Marc Donnadieu a déjà réussies à l’encontre de mon ancien hébergeur de blog OverBlog à compter de l’année 2011.

L’ufologue de Metz auquel ils reprochent d’avoir cité mon blog, et avec lequel je n’ai aucune relation, aurait écrit :

« Je vous conseille un blog régulièrement alimenté… Ou l’on retrouve une sorte de vengeur masqué qui dévoile au grand jour comment fonctionne la nébuleuse extrémiste pseudo-sceptique. Le moteur de recherche intégré permet de rentrer vos requêtes en tapant les nom et pseudo notamment de trois individus d’US. (nomdublog).com (à recopier dans votre navigateur) ».

Non, je ne suis pas une sorte de vengeur masqué, je suis victime d’une quantité hallucinante d’infractions pénales commises en bande organisée par les personnes que je cite, et contre lesquelles, tout simplement, je me défends publiquement, sachant qu’elles répandent toutes leurs calomnies à mon encontre auprès d’innombrables autres personnes qui me sont totalement inconnues.

Toutes ces personnes, pour peu qu’elles soient à la recherche de la vérité, peuvent ainsi très facilement en prendre connaissance dans mes textes publics, à l’aide desquels je me lave donc quelque peu de toutes les inventions calomnieuses que ces harceleurs d’habitude diffusent très largement à mon encontre.

Quand, comment et pourquoi tout cela a-t-il commencé ?

Je l’explique dans de nombreux textes :

M’étant inscrite sous pseudonyme parfaitement anonyme sur le site Rue89 en 2007 pour y commenter quelques articles d’actualité, j’ai eu le malheur dans l’un de mes commentaires de 2008 d’évoquer l’affaire de l’ancien psychiatre brestois et pédophile notoire Serge Rodallec en y incluant des liens hypertextes menant vers les articles des deux journaux locaux (Ouest France et Le Télégramme) qui en fin d’année 2007 avaient publié des comptes rendus d’audiences lors de ses premiers procès pour des viols et agressions sexuelles de nature pédophile commis sur plusieurs de ses anciens patients handicapés mentaux, de jeunes garçons.

Le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque m’était alors tombé dessus avec toute sa clique de « déconnologues », comprenant notamment Jean-Marc Donnadieu et ses amis « sceptiques », et tous ces gens-là ne m’ont depuis lors jamais lâchée, m’accusant d’avoir « diffamé » leur ami Serge Rodallec en l’accusant de pédophilie, mais il avait déjà fait l’objet de plusieurs condamnations pour de tels faits et je me contentais de relayer des articles de presse les relatant. A cette époque, l’intéressé était en cavale depuis l’automne 2005. Il sera retrouvé en Thaïlande sous une fausse identité au mois de janvier 2010, puis ramené en France, rejugé et recondamné aux assises et en correctionnelle, en première instance et en appel. Lors de ces nouveaux procès, clamant son « innocence » en dépit de tous les éléments de preuve accumulés à son encontre, il s’est bien plaint d’avoir été selon lui « diffamé » par les articles de la presse locale qui jusqu’en 2007 avaient évoqué les premières procédures engagées à son encontre. C’est donc bien sa plainte que relayaient tous ses amis de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis 2008, lorsqu’ils m’accusaient de l’avoir « diffamé » en relayant sur le site Rue89 en 2008, puis sur le site le Post en 2010, et enfin sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog, tous ces articles de presse prétendument « diffamatoires » à son égard.

Or, c’est bien encore ce dont m’accuse aujourd’hui Patrice Seray, quoique Serge Rodallec ait bien été recondamné lors de tous ses nouveaux procès depuis son retour en France :

« Il est nécessaire de dire que le blog cité dans le texte vomitif du quidam est tenu par une personne qui, non contente de s’en prendre à des gens d’obédience sceptique, (mais pas que) les qualifie de tellement de comportements condamnables que cela en devient risible pour toute personne équilibrée. Même la présidence et le personnel du Tribunal dont elle dépend est accusé de faits graves, tout comme des médecins notamment ceux d’un service de psychiatrie. Elle raconte en outre que plus aucun avocat ne veut la défendre. »

Non, je n’accuse pas plusieurs médecins, notamment ceux d’un service de psychiatrie, de « comportements condamnables », il n’y a guère que l’ancien psychiatre brestois et pédophile notoire Serge Rodallec que j’aurais soi-disant « diffamé » dans les conditions qui viennent d’être rappelées ci-avant.

Par ailleurs, j’accuse effectivement des magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest – mais pas tous – de comportements hautement condamnables, puisque j’affirme notamment, preuves à l’appui, d’une part, qu’ils multiplient les faux en écriture publique à mon encontre au profit et/ou sur ordre de mes harceleurs de la bande du pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis que ceux-ci ont commencé à me harceler en 2008 et qu’en conséquence j’ai dû porter plainte contre eux à de multiples reprises, et d’autre part, qu’ils interdisent aux avocats du Barreau de Brest de me défendre contre cette bande de malfrats, allant à cet effet jusqu’à harceler ceux qui acceptent néanmoins de le faire, et ce, jusqu’à ce qu’ils cèdent et me laissent choir.

En revanche, je n’ai jamais dit que plus aucun avocat ne voulait me défendre et rappelle à cet égard avoir été bien défendue à Rennes et à Paris, c’est-à-dire hors d’atteinte des magistrats ultra CORROMPUS du Tribunal de Grande Instance de Brest.

Enfin, Patrice Seray prétend que les quatre « ufosceptiques » que je cite dans mes textes publics, à savoir lui-même, sa compagne et ses amis et complices Jean-Marc Donnadieu et Michel Piccin, travailleraient tous pour des organismes de l’Etat, ce qui rendrait impossible ou mensongère toute accusation à leur encontre pour des faits délictueux ou criminels…

Je suis désolée mais tout cela est encore totalement faux et ne vise à l’évidence qu’à impressionner ou intimider les esprits faibles ou simples d’esprit qui constituent l’auditoire habituel des quatre compères « ufosceptiques », dont aucun ne brille, ni par l’intellect, ni par une grande moralité.

D’une part, tout fonctionnaire commettant un crime ou un délit reste bien évidemment toujours passible de poursuites et condamnations pénales à raison de tels faits et doit même être poursuivi et condamné en cas de charges suffisantes à cet effet, comme tout autre citoyen.

Et d’autre part, ces quatre personnes, soit n’ont jamais été, soit ne sont plus fonctionnaires depuis longtemps.

En effet, pour autant que je sache, le seul d’entre eux qui ne soit pas encore en retraite est le plus jeune, Jean-Marc Donnadieu, lequel ne travaille plus pour aucun service public depuis qu’il a quitté son ancien emploi de brancardier et agent des services hospitaliers de l’hôpital de Béziers, en juin 2004 selon le CV qu’il a mis en ligne en 2013, ou en 2002 à en croire ce qu’il a récemment écrit à ce sujet sur sa page Facebook – j’ignore quand il a menti dans ce cas précis.

 

N.B. : Etant encore calomniée publiquement par ces crapules qui de surcroît ne cessent de me menacer de mort, j’exerce ici mon droit de réponse le plus légitime.

 

https://www.facebook.com/groups/UFOSCEPTICISME/permalink/2185873368226041/

Comment le négationniste Patrice Seray défend le pédophile Serge Rodallec dans AC ! Brest
Patrice Seray
Petit billet d’humeur en guise de mise au point à propos d’un faquin en mal de reconnaissance :
Il y a des gens particulièrement abjects et ignobles, prêts à répandre des propos diffamatoires simplement parce que vous avez osé émettre une contradiction, un avis divergeant, une approche différente en ufologie. Je vais vous parler ici de cette frange de l’ufologie qui, je le rappelle, n’est pas une science, n’est pas une filière universitaire débouchant sur un diplôme quelconque, non, juste une activité de loisirs. En outre, cette frange de l’ufologie recèle en elle-même énormément de fadaises, concentre tous les biais cognitifs connus, pour bien peu de faits vérifiables et de raisonnements étayés.
Le dernier en date des représentants de cette frange de l’ufologie fut un temps administrateur d’un forum qui se retrouve du coup, entaché de la prose malhonnête du quidam et, de fait, peut avoir une responsabilité pénale pour n’avoir pas supprimé un lien hypertexte vers un blog tenant des propos diffamatoires et objet d’une plainte acceptée pour ce motif avec enquête de gendarmerie en cours. En effet, en matière de responsabilité pénale, l’auteur d’un lien hypertexte peut être condamné s’il a agi en connaissance de cause. Il s’agit d’un délit. Cette responsabilité peut être retenue pour des cas de complicité par aide ou assistance de la réalisation d’un délit tel qu’un délit de diffamation, d’incitation à la haine raciale, etc.
A partir du moment où l’administration du forum a été avertie d’un tel lien hypertexte, il lui appartient soit de le supprimer, soit de le maintenir et ainsi de prendre la responsabilité des suites potentielles juridiques, ce que je regretterais à titre personnel, mais je ne suis pas seul incriminé.
La phrase de l’ufologue, qui est l’objet de ce billet d’humeur est celle-ci :
« Je vous conseille un blog régulièrement alimenté… Ou l’on retrouve une sorte de vengeur masqué qui dévoile au grand jour comment fonctionne la nébuleuse extrémiste pseudo-sceptique. Le moteur de recherche intégré permet de rentrer vos requêtes en tapant les nom et pseudo notamment de trois individus d’US. (nomdublog).com (à recopier dans votre navigateur) ».
Accusé par des propos mensongers me concernant ainsi que ma compagne et deux autres ufo-sceptiques, de faits délictueux infâmes, l’ufologue, par cette phrase, atteste de la véracité de ce qui devrait nous valoir d’être emprisonnés, tout simplement, et pourtant, ce n’est pas le cas. L’ufologue en question, mettant souvent son intelligence en avant, n’aurait pas pensé un seul instant à ça ? Il n’aurait pas pensé que, plusieurs des personnes citées dont moi, travaillant pour des organismes d’Etat, nos casiers judiciaires devaient et doivent être vierges des exactions reprochées ? S’il avait ne serait-ce qu’un doute, (ce qui aurait déjà été vexant) pourquoi ne nous a-t-il pas demandé un extrait de ces casiers judiciaires ? Pour ma part, je me serais fait un plaisir de le lui transmettre ! Je ne parle qu’en mon nom. Mes « co-accusés » n’ont peut-être pas mon approche apaisante eu égard à la nature des propos diffamatoires.
Mais non, cet ufologue se vautre dans la même fange que beaucoup de l’ufologie française et il le fait de façon pernicieuse. Il est nécessaire de dire que le blog cité dans le texte vomitif du quidam est tenu par une personne qui, non contente de s’en prendre à des gens d’obédience sceptique, (mais pas que) les qualifie de tellement de comportements condamnables que cela en devient risible pour toute personne équilibrée. Même la présidence et le personnel du Tribunal dont elle dépend est accusé de faits graves, tout comme des médecins notamment ceux d’un service de psychiatrie. Elle raconte en outre que plus aucun avocat ne veut la défendre. Plus d’avocat mais des ufologues oui à partir du moment où ses propos sont de nature à discréditer des ufo-sceptiques, voire tous ceux susceptibles de les empêcher de se hisser à la place de leaders de l’ufologie. C’est mon avis au vus de la lecture de leurs productions sur internet.
En ufologie, les exoticiens parlent souvent d’un état particulier de conscience et bien en voilà un ! La « bonne » conscience est mise au rebut bien loin pour laisser la place à ce qu’il y a de plus vil chez un individu.
Je l’ai souvent dénoncé et je le recommencerai à chaque occasion : Pour une partie de la lunatic-fringe, les OVNIs’ c’est vital. Par ce sujet ils existent, pensent avoir une certaine importance, une aura, une existence valorisante, être supérieurs à ceux qui doutent, à ceux qui n’adhèrent pas aux hypothèses exotiques qu’ils promeuvent. Si en effet ce sujet est tout à fait intéressant, doit-on en arriver à salir par mensonges interposés, diffamations, attaques ad-personam, quelqu’un dont on ignore tout en dehors du champ de l’ufologie ? Ces ufologues-là sont peu nombreux je les compare à des pitbulls enragés (pardon aux pitbulls) s’ils pensent que le scepticisme peut leur faire de l’ombre (à eux et à leurs hypothèses). Pour moi, c’est peut-être maladif lorsque je vois ce que vient de faire cet ufologue qui a quasiment dépassé le pire produit par les ufologues.
J’espère pour le monde ufologique que ceux qui ont lu les nombreux messages de ce Monsieur, qui est allé jusqu’à proposer une pétition pour faire cesser l’activité du GEIPAN et a vomi sa haine en de multiples messages, se poseront la question de la valeur de ces arguments quand il en présentait.
Je demande ici, toujours à titre personnel puisque je rappelle que je ne suis pas le seul mis en cause par des propos diffamants et par le relai de ceux-ci grâce à un lien hypertexte, de ne pas condamner la totalité du forum en question, qui est connu du monde des sceptiques et des tenants-croyants pour des raisons diverses et variées. Les membres n’y sont pour rien même si certains ne contestent pas les messages orduriers. Je refuse de faire l’amalgame qui est trop souvent de mise lorsqu’un membre d’un « clan » est attaqué. Pour ma part, je ne dénonce que l’attitude infâme, dégradante, honteuse, méprisable et basse du sieur qui fut un temps administrateur du dit forum et qui ne l’est plus depuis quelques semaines mais apparait toujours comme membre « titré ». Jamais je n’ai vu un sceptique s’abaisser aussi salement pour tenter de détruire sans aucune espèce de procès et de preuve un tenant-croyant (non péjoratif je le redis encore). Ce billet d’humeur est fait ici par obligation. J’ai pris contact avec une administratrice afin de faire cesser cela et d’ôter les propos concernés de leur forum en consultation avec son administration et de faire un rappel à l’ordre. J’ai peu de doute sur une saine réaction car cette personne, croyante certes, n’est pas dans ce type de comportement.
Commentaires
  • Michel Piccin
    Michel Piccin Il est pas brestois celui là aussi ? Moi je dis ça c’est juste pour savoir s’il n’y a pas un « nid » de ce côté là.
    Au fait, ça fait quel effet d’être devenu la cible de comploteux à deux balles ?
    Moi je m’en fous puissance 10… Pour l’instant.
    Après…
  • Patrice Seray
    Patrice Seray Le fait d’être une cible ne me gêne aucunement à partir du moment ou les faquins respectent au moins ton intégrité, ce qui n’est pas le cas de celui-là. Dans son message (vomir) il parle même de « pizza » en relation avec des lieux de pédophilie ! Le Pizzagate est une théorie conspirationniste prétendant qu’il existe un réseau de pédophilie autour de John Podesta, l’ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton, par le biais de diverses interprétations et constructions, notamment en rapport avec une pizzeria et des courriels privés divulgués par WikiLeaks1. Cette théorie du complot a émergé sur internet, et particulièrement sur les sites 4chan et Reddit, en novembre 2016.Cette théorie a rapidement été démontée par les services de police, et les médias américains. Ces derniers ont par ailleurs souligné la rapidité et l’emprise que peuvent avoir des constructions collectives comme le Pizzagate sur le rapport qu’entretiennent les individus avec les faits et la vérité. Tu comprends pourquoi j’ai fais ce billet.
  • Patrice Seray
    Patrice Seray Finalement le membre a été banni mais pour d’autres raisons que celle-ci, du moins pas que pour celle-ci ! Je considère que ce forum a bien fait son travail, il faut le reconnaître. Souhaitons qu’il retrouve à présent la place qu’il mérite. Clos pour moi.
  • Francine Cordier
    Francine Cordier oui, bof, j’apprends que le membre banni prétend qu’il l’a été pour cette unique raison. Ce serait bien que l’administration du forum fasse une mise au point publiquement, même sans le citer, en expliquant que le membre dernièrement banni a contrevenu à diverses reprises aux règles du forum, depuis des mois et qu’il a été prévenu par l’administration plusieurs fois. Sans quoi, il ne va pas se gêner pour répandre ses accusations mensongères.
  • Val Tony
    Val Tony Francine franchement les admins n’ont pas forcément le temps de rentrer dans tant de détails…Le gars est banni, de toute façon nous étions pas mal à ne pas être du tout d’accord avec sa façon de faire, même s’il faisait bcp de post qui animaient le forum, Loreline à été très patiente et pedago… Maintenant c’est fait, Loreline à tout effacé et je penses que vous savez très bien que ce gars ne représentait pas le forum dans sa grande globalité, maintenant je penses que c’est une affaire qui ne concerne plus le forum MO… Repartons sur la base du respect mutuel avec nos opinions différentes sur le sujet certes mais un échange (qd cela est nécessaire ou souhaité) constructif. Nous savons de tte façon que sur quelques points clef nous ne nous entendrons jamais…tant qu à ne pas être d accord soyons le avec bon humeur et avec le moins de sarcasmes possibles !!
  • Patrice Seray
    Patrice Seray Je comprends Francine qui a lu le message du membre en question. C’est en effet… heu ? particulier, disons le comme ça. Je suis pour clore le débat et rester sur une ligne constructive. Et, qui sait, avec des débats en effet où le respect malgré les convictions reste le maître mot. Si je réagis de manière systématique aux attaques sur nos personnes c’est juste parce que je n’aime pas les mensonges et sous-entendus. C’est peut-être pas la manière idoine, mais j’ai le sang chaud enveloppé d’une grande gentillesse. J’accepte la contradiction, si on me montre mes erreurs, sans être pris pour un con. Merci Val Tony.
  • Patrice Seray
    Patrice Seray Je cloture le fil. Si quelqu’un veut dire quelque chose, un Mp et je l’ouvre si c’est dans le respect.

Patrice Seray a désactivé les commentaires pour cette publication.

 

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Affaires Epstein et Matzneff : des procédures toujours en cours…

… et qui viennent de faire reparler d’elles…

Du coup, mon article le plus lu aujourd’hui est celui-ci, du 1er avril dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/01/affaire-matzneff-lancienne-ministre-michele-barzach-complice-du-pedophile/

En effet, Le Monde a informé ses lecteurs d’un interrogatoire de l’ancienne ministre le 2 mars dernier (voir ci-dessous).

Si les victimes d’Epstein ne lâchent rien outre-Atlantique, il convenait bien de dire deux mots d’une procédure française… quoiqu’elles semblent actuellement toutes au point mort…

Mes harceleurs de la bande du malade mental extrêmement dangereux et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi – qui s’avère être un fan de longue date de Gabriel Matzneff – ayant toujours agi à mon encontre pour une bonne part au profit de l’ancien psychiatre brestois pédophile Serge Rodallec, je rappelle ici que les faits de pédocriminalité pour lesquels cet individu a été condamné plusieurs fois aux assises et en correctionnelle, à savoir des viols « thérapeutiques » commis sur plusieurs de ses jeunes patients handicapés mentaux, ressemblent étonnamment à ceux de l’affaire du Coral dans laquelle furent notamment cités Gabriel Matzneff et Jack Lang, plusieurs fois ministre de la Culture à compter du 22 mai 1981 alors que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi dit avoir effectué dans ce ministère un service civil de deux ans comme objecteur de conscience et y avoir toujours conservé de bons amis et complices, notamment le conservateur du patrimoine aujourd’hui à la retraite Alain Pougetoux, ayant longtemps logé au Château de Joséphine de Beauharnais, à Rueil-Malmaison, dont il était conservateur.

Voir ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Coral

Le psychiatre du Coral s’appelle Alain Chiapello et est âgé de 35 ans en 1982 :

 

https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/10/20/trois-responsables-du-coral-ont-ete-ecroues-un-professeur-d-universite-entendu-par-la-police_3106651_1819218.html

Trois responsables du Coral ont été écroués Un professeur d’université entendu par la police

 

Publié le 20 octobre 1982 à 00h00 – Mis à jour le 20 octobre 1982 à 00h00

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Les trois personnes impliquées dans l’affaire de mœurs du centre le Coral à Aimargues (Gard), un  » lieu de vie  » pour enfants et adolescents en difficulté ont été inculpées, lundi 18 octobre, par M. Michel Salzmann, juge d’instruction à Paris, d’  » attentat à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de quinze ans et excitation de mineurs à la débauche « . Elles ont été écrouées. MM. Claude Sigala, trente-neuf ans, codirecteur du centre, Alain Chiapello, trente-cinq ans, médecin psychiatre, et Jean-Noël Bardy, vingt-six ans, avaient été arrêtés mardi 12 octobre par les enquêteurs de la brigade des stupéfiants et du proxénétisme de la préfecture de police de Paris et du S.R.P.J. de Montpellier agissant sur commission rogatoire de M. Salzmann.

Il y a une quinzaine de jours, la B.S.P. interrogeait, à Paris, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de revues pornographiques d’enfants entre la France et les Pays-Bas, M. Claude Krief, vingt-cinq ans, qui devait reconnaître, dans un lot de photographies publiées, plusieurs enfants pensionnaires du Coral. Claude Krief décrivait ce  » lieu de vie  » comme l’endroit où des pédophiles venaient régulièrement retrouver des mineurs. Il livrait également aux enquêteurs une liste de noms dans laquelle figuraient plusieurs intellectuels parisiens, un chargé de mission et un ministre de l’actuel gouvernement (le Monde du 19 octobre).

Sur plusieurs de ces photographies, où l’on ne voit que des enfants et dont le caractère pornographique serait évident, on reconnaîtrait le mas le Coral où auraient eu lieu ces rencontres. Les policiers de la B.S.P. se sont alors rendus à Aimargues, où ils ont procédé à une perquisition sans résultat, mais où ils ont pu recueillir des témoignages d’enfants et les aveux de M. Bardy confirmant certaines accusations de M. Krief. M. Bardy aurait toutefois invoqué pour sa défense des méthodes  » thérapeutiques nouvelles « . Lundi 18 octobre, M. René Schérer, professeur de philosophie à l’université de Paris-VIII, a été longuement entendu par les services de la préfecture de police et serait, ce mardi 19 octobre, toujours gardé à vue. De son côté, l’association des parents des enfants pris en charge par le Coral a vivement protesté, lundi 18 octobre, l’arrestation des trois responsables de l’institution et décidé d’organiser, s’ils n’étaient pas libérés rapidement, une manifestation devant les murs de leur prison.

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Est également cité dans cette affaire un magistrat conseiller de la secrétaire d’Etat à la famille Georgina Dufoix :

« Jean-Claude Krief transmet aux policiers une liste de personnalités, politiques ou intellectuelles dont il prétend qu’elles sont liées à l’affaire du Coral. Jack Lang, alors ministre de la Culture, fait partie des personnes citées, de même que le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig, conseiller au cabinet de la secrétaire d’État à la famille Georgina Dufoix1,10,11. Jean-Pierre Rosenczveig, connaissance de Claude Sigala, avait, peu de temps auparavant, préparé à l’attention de Georgina Dufoix un dossier proposant la reconnaissance officielle par les DDASS du Coral et des autres lieux de vie du même type7. »

Par ailleurs, l’ancienne ministre de la Santé Michèle Barzac ayant été présidente de l’UNICEF France de 2012 à 2015, on rappelle que cette organisation est également entachée par plusieurs affaires de pédophilie ayant notamment mis en cause le médecin « psychiatre » Michel Mesureur (voir ci-dessous).

 

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/le-prince-andrew-accule-nouveau-rebondissement-dans-laffaire-epstein_447328

Voir les photos de Prince Andrew

 

Nouvelle péripétie dans l’affaire Epstein. Les avocats des victimes demandent à ce que leur soient fournis tous les détails des contacts entre le milliardaire américain et le prince Andrew, accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineures.

 

La période de confinement n’empêche pas à la justice américaine de poursuivre son travail. Au grand désespoir du prince Andrew. Le fils cadet d’Elizabeth II est mis en cause dans le cadre de l’enquête sur l’un de ses amis, Jeffrey Epstein, accusé de trafic de mineures et mort en prison en août 2019. Si le duc d’York refuse pour l’instant toute collaboration avec le procureur en charge de l’affaire, les victimes d’Epstein n’ont pas encore dit leur dernier mot. Leurs avocats continuent de rechercher des preuves de son implication. C’est pourquoi ils ont demandé à ce que leur soient fournis les détails des contacts entre le milliardaire américain et le prince Andrew, dévoile le Daily Mirror. Ce nouveau rebondissement pourrait mettre à mal la défense de l’ex-mari de Sarah Ferguson, dont l’un des alibis a déjà été récemment mis en doute.

Dans les documents demandés, l’accusation veut avoir tous « les SMS ou emails » et « les appels entrants et sortants » entre les deux amis, mais également le détail des visites du prince Andrew dans les différentes résidences de Jeffrey Epstein. Objectif : savoir si le fils de la reine a commis des actes sexuels répréhensibles, notamment sur la période durant laquelle il aurait eu des rapports avec Virginia Roberts, alors âgée de 17 ans. Cette dernière affirme que le 11 mars 2001, elle a été contrainte d’avoir des relations sexuelles avec le duc d’York, après avoir été emmenée à Londres par avion.

Une « tentative cynique », selon l’un des amis du prince Andrew

Pour un ami du prince Andrew, interrogé par le tabloïd britannique, cette décision des représentants de l’accusation est une « tentative cynique des avocats américains pour maintenir leur affaire sous les yeux du public ». Les avocats des victimes demandent également les vidéos de caméras surveillance des différentes résidences d’Epstein. De son côté, le duc d’York, contraint de se retirer de la vie publique, continue de nier les faits qui lui sont reprochés et s’est refusé, par l’intermédiaire de son porte-parole, à tout commentaire.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ghislaine-maxwell-ancienne-compagne-de-jeffrey-epstein-attaque-ses-heritiers-20200319

    • Ghislaine Maxwell, ancienne compagne de Jeffrey Epstein, attaque ses héritiers

       

      Par Le Figaro avec AFP
      Publié le 19 mars 2020 à 20:06

       

      Ancienne compagne et employée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell a attaqué en justice les héritiers du financier décédé, affirmant n’avoir rien su des agressions sexuelles dont il était accusé.

       

      Dans un document déposé devant la Cour supérieure des Iles Vierges, territoire américain dans lequel Jeffrey Epstein possédait plusieurs propriétés, Ghislaine Maxwell réclame la prise en charge de ses frais d’avocats, ainsi que des dépenses engagées pour sa protection personnelle et sa mise en sûreté.

      «Maxwell n’avait pas connaissance des infractions supposées de Jeffrey Epstein et n’y a pas pris part», affirme l’assignation, qui a été versée au dossier le 12 mars. Le financier américain s’est suicidé dans sa cellule le 10 août 2019. La fille du magnat des médias Robert Maxwell a été accusée par plusieurs femmes d’avoir joué un rôle important dans le réseau de jeunes filles entretenu par Jeffrey Epstein, qui aurait agressé sexuellement plusieurs d’entre elles.

      La justice américaine s’intéresse à Ghislaine Maxwell, mais ne l’a pas mise en cause formellement jusqu’ici. Dans son assignation, cette femme de 58 ans indique avoir été employée par Jeffrey Epstein de 1999 à 2006 «au moins», à la gestion de plusieurs propriétés du financier américain.

      Elle assure que le New-Yorkais, dont l’origine exacte de la fortune demeure mystérieuse, lui a promis, oralement et par écrit, de continuer à la soutenir financièrement y compris après la fin de leur relation de travail.

      Ghislaine Maxwell affirme que l’administrateur des biens de Jeffrey Epstein l’a également assurée de son soutien financier, notamment pour faire face aux actions en justice intentées par des victimes présumées du financier américain. Elle dit avoir reçu plusieurs menaces de mort, qui l’ont amenée à recourir à un service de protection et à se mettre en lieu sûr. Un courrier à l’administrateur, envoyé en novembre dernier, est resté sans réponse, selon le document de justice.

      Ghislaine Maxwell a notamment été accusée d’avoir contribué à permettre au prince Andrew d’avoir des relations sexuelles contraintes avec une des jeunes filles, alors mineure, du réseau de Jeffrey Epstein. Le procureur fédéral de Manhattan, Geoffrey Berman, a récemment accusé le prince Andrew d’avoir «fermé la porte à toute coopération» avec la justice américaine dans l’enquête sur Jeffrey Epstein.

    • Affaire Jeffrey Epstein: la maladroite défense du prince Andrew
    • Le financier Jeffrey Epstein, soupçonné d’agressions sexuelles, s’est suicidé en prison

 

https://www.7sur7.be/show/le-jour-ou-l-amitie-entre-jeffrey-epstein-et-harvey-weinstein-a-vole-en-eclats~a11c77f9/

Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell à la fête d'anniversaire de la princesse britannique Beatrice.

Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell à la fête d’anniversaire de la princesse britannique Beatrice. © The Sun / News Licensing
 

Le jour où l’amitié entre Jeffrey Epstein et Harvey Weinstein a volé en éclats

 

Pendant des années, Harvey Weinstein et Jeffrey Epstein ont été les meilleurs amis du monde. Puis brusquement, leur amitié a pris fin quand Weinstein s’est entiché d’une des favorites de son ami. C’est du moins ce qu’a écrit l’avocat d’une des victimes de Jeffrey Epstein, Brad Edwards.

Rédaction 31-03-20, 09:02 Dernière mise à jour: 09:39 Source: The Daily Blast, Page Six

 

“Weinstein était dans l’appartement d’Epstein en France”, a écrit l’avocat dans son nouveau livre. “Il se faisait faire un massage par une des filles d’Epstein et, bien entendu, il lui a fait des avances. Mais la jeune fille a refusé et Weinstein l’a insultée. Harvey ne savait pas qu’elle était l’une des favorites d’Epstein et il a considéré que ce refus était un manque de respect. À ce moment-là, Jeffrey est entré dans la pièce. Il a crié sur Harvey et il l’a foutu dehors. Il lui a clairement dit qu’il ne pourrait plus jamais revenir”.

Brad Edwards tiendrait cette histoire de Jean-Luc Brunel, un agent de mannequins français contre qui une plainte pour harcèlement sexuel avait été déposée. “J’ai entendu différentes versions de cette histoire”, poursuit Brad Edwards. “Et des années plus tard, j’ai entendu Epstein lui-même à ce sujet. Il décrivait Harvey comme un porc”.

Jeffrey Epstein et Harvey Weinstein ont été amis pendant des années. Jeffrey Epstein utilisait sa connexion avec le producteur pour impressionner des filles et leur offrir des rôles dans des films, rapporte le Daily Blast. Il aurait notamment permis à une ancienne étudiante en massothérapie d’obtenu un rôle dans le film d’horreur “Feast”.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/jeffrey-epstein-aurait-continue-a-sevir-jusqu-en-2019-16-01-2020-8237253.php

Agressions sexuelles sur mineures : Jeffrey Epstein aurait continué à sévir jusqu’en 2019

 

Jusqu’à son arrestation, en juillet dernier, le milliardaire pédophile aurait continué à abuser des jeunes filles, certaines de 12 ans, dans sa résidence des îles Vierges. Il était pourtant inscrit au fichier des délinquants sexuels.

 

 Jeffrey Epstein, photographié le 28 mars 2017 par les services judiciaires de la justice de l’Etat de New York.

Jeffrey Epstein, photographié le 28 mars 2017 par les services judiciaires de la justice de l’Etat de New York. REUTERS/New York State Division of Criminal Justice Services
 
Par J.Cl.
Le 16 janvier 2020 à 09h03, modifié le 16 janvier 2020 à 11h01 

On le savait, Jeffrey Epstein n’avait pas cessé ses agissements après sa condamnation en 2008, pour des accusations minorées d’incitation à la prostitution. Au contraire, le financier américain continuait de rabattre ou faire rabattre par des jeunes filles d’autres adolescentes pour étancher ses pulsions pédophiles. Cela malgré son inscription au registre des délinquants sexuels.

Arrêté au retour d’un séjour à Paris, inculpé en juillet 2019 d’agressions sexuelles par le procureur fédéral de Manhattan, le sexagénaire s’est pendu dans sa cellule le 10 août, à New York.

La procureure des îles Vierges a déposé mercredi une réquisition pour demander la saisie des biens du milliardaire, qu’elle accuse d’avoir agressé sexuellement des mineures dans l’archipel jusqu’en 2019. Epstein possédait deux îles privées dans l’archipel des îles Vierges, Little St. James et Great St. James.

Une vue aérienne de Little St. James, la propriété d’Epstein aux îles Vierges. Reuters/Marco Bello

Une vue aérienne de Little St. James, la propriété d’Epstein aux îles Vierges. Reuters/Marco Bello  
 

C’est la première fois que la justice est saisie de faits postérieurs à 2005. Le recours, déposé mercredi et consulté par l’AFP, couvre une période allant de 2001 à 2019.

« Un vaste réseau de traite d’êtres humains »

Lors d’une conférence de presse mercredi, Denise George a indiqué avoir ordonné une enquête sur Jeffrey Epstein peu après sa prise de fonctions, en mai 2019. Celle-ci a montré que le financier avait organisé un « vaste réseau de traite d’être humains, et d’abus sexuels de jeunes femmes et de mineures ici, aux îles Vierges », territoire américain qui ne fait pas officiellement partie des Etats-Unis. Pour cacher ces activités, Jeffrey Epstein aurait utilisé un montage complexe impliquant une série de sociétés et de fondations, toujours selon Denise George. Qui a affirmé que les plus jeunes victimes présumées étaient âgées de 12 ans au moment des faits. Plans de vol à l’appui, Epstein et ses complices faisaient acheminer les jeunes filles, âgées de 12 à 17 pour la plupart, par avion, à bord de son jet cyniquement surnommé « Lolita Express ». Ils leur faisaient miroiter des opportunités de carrière, notamment dans le mannequinat.

Plusieurs jeunes femmes auraient tenté de s’échapper de l’île de Little St. James. L’une, âgée de 15 ans, était partie à la nage. Selon la magistrate, les fugitives étaient récupérées par l’équipe de Jeffrey Epstein.

La procureure demande la saisie de tous les biens ayant pu servir, dans son « entreprise criminelle », à cet homme dont la fortune personnelle, aux origines mystérieuses, atteindrait plus de 570 M$ (520 M€). Plusieurs actions en justice ont déjà été entamées au civil, principalement par des victimes présumées de Jeffrey Epstein, qui réclament des dommages-intérêts. L’ancien financier jet-setteur n’a qu’un héritier connu, son frère Mark.

Parallèlement, plusieurs enquêtes sont en cours, aux Etats-Unis et en France notamment pour tenter d’établir d’éventuelles complicités. La justice américaine s’intéresse notamment à l’ancienne compagne de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, et au Français Jean-Luc Brunel.

 

https://www.dna.fr/faits-divers-justice/2020/04/27/affaire-matzneff-une-ancienne-ministre-entendue-dans-le-cadre-de-l-enquete

Affaire Matzneff : une ancienne ministre entendue dans le cadre de l’enquête

 

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Gabriel Matzneff en juillet 1990. Photo Pierre GUILLAUD/AFP

 

L’ancienne ministre de la Santé de Jacques Chirac, Michèle Barzach (1986-1988), a été entendue début mars comme témoin dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Matzneff, rapporte Le Monde.

Elle aurait, en tant que gynécologue, prescrit la pilule à des adolescentes que l’écrivain lui ramenait à son cabinet.

Gabriel Matzneff parle d’ailleurs plusieurs fois de l’ancienne ministre dans ses ouvrages. Il raconte qu’elle agissait en toute connaissance de cause, comme l’a repéré Le Monde : « Nous y sommes allés avec la crainte d’être critiqués, sermonnés, aussi avons-nous été très agréablement surpris. Michèle Barzach est une jeune femme douce, jolie, attentive, qui à aucun moment n’a cru devoir faire la morale à ce monsieur de 37 ans et à sa maîtresse de 15. Elle a, je pense, tout de suite compris que nous formons un vrai couple, que nous nous aimons. »

L’écrivain Gabriel Matzneff, 83 ans, est visé par une enquête pour « viols sur mineur » de moins de 15 ans, après la parution en janvier du roman autobiographique Le Consentement de Vanessa Springora. Elle y dénonce sa relation sous emprise avec l’écrivain alors qu’elle était mineure. Leur « relation » a débuté alors qu’elle avait 13 ans et lui 49.

Michèle Barzach « agissait en toute conscience »

En mars, une deuxième victime a fait connaître publiquement son histoire : Francesca Gee, 62 ans, a passé trois années auprès de l’écrivain, alors qu’elle avait 15 ans et lui 37. Elle a notamment raconté comment il a utilisé, contre son gré, son image et ses lettres dans ses écrits, y compris son essai défendant la pédophilie Les Moins de seize ans.

Francesca Gee a, selon Le Monde, confirmé aux enquêteurs avoir vu « 5 ou 6 fois en 3 ans » Michèle Barzach en tant que gynécologue, durant les années 1970. C’est d’ailleurs d’elle dont parle Matzneff dans l’extrait cité précédemment.

L’écrivain aurait ramené, dans les années qui ont suivi, d’autres adolescentes au cabinet du Dr Barzach.

Michèle Barzach n’a pas souhaité répondre aux sollicitations du Monde mais, le quotidien du soir précise que l’ancienne ministre a « fait savoir, par ses proches, qu’elle agissait en toute conscience. »

Après avoir géré le début des années Sida en France, Michèle Barzach a notamment été élue en 2012 à la tête d’Unicef France, l’agence des Nations unies chargées de défendre les droits de l’enfant. Elle quittera son fauteuil en 2015.

 

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/04/27/affaire-matzneff-l-ancienne-ministre-de-la-sante-michele-barzach-entendue-par-la-police_6037931_4500055.html

Affaire Gabriel Matzneff : l’ancienne ministre de la santé Michèle Barzach entendue par la police

 

Selon nos informations, l’ex-ministre de la santé de Jacques Chirac a été auditionnée en tant que gynécologue ayant prescrit la pilule aux jeunes filles que l’écrivain lui amenait dans son cabinet.

Par Stéphanie Marteau et Dominique Perrin Publié hier à 20h45, mis à jour à 08h29

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Michèle Barzach annonce la création d'une fondation sur le SIDA, à Paris, le 27 novembre 1986.

Michèle Barzach annonce la création d’une fondation sur le SIDA, à Paris, le 27 novembre 1986. FREDERIC REGLAIN / GAMMA-RAPHO

 

L’affaire Matzneff n’en finit pas de rattraper les personnalités du monde littéraire et politique, sans épargner les plus solides réputations… En arrivant à Nanterre, le 2 mars dernier, Michèle Barzach, 76 ans, s’est prestement engouffrée dans les locaux de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), le service de police chargé de l’enquête pour « viols sur mineurs de moins de 15 ans » qui vise l’écrivain Gabriel Matzneff. Le nom de l’ancienne ministre de la santé et de la famille de Jacques Chirac (de 1986 à 1988) est cité à plusieurs reprises dans deux ouvrages du sulfureux auteur, tous minutieusement épluchés par les policiers. Selon nos informations, les enquêteurs ont pourtant attendu quelques semaines avant d’entendre, comme témoin dans l’affaire de pédophilie qui secoue le microcosme parisien, cette ancienne figure de la droite libérale, sociale, auréolée d’un engagement sans faille dans la lutte contre le sida et dans l’humanitaire.

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Le scandale a éclaté en janvier, lors de la parution du livre de Vanessa Springora, Le Consentement (Grasset). La quadragénaire, devenue éditrice, y raconte dans le détail sa relation avec Matzneff, en 1986, alors qu’elle avait 14 ans et lui 49. Encouragée par ce premier témoignage et l’­ouverture d’une enquête, à la demande du parquet, une autre ancienne victime présumée de l’écrivain, Francesca Gee, a, à son tour, décidé de rompre le silence dans le New York Times, dénonçant l’emprise que Matzneff a exercée sur elle pendant trois ans à partir de 1973, lorsqu’elle avait 15 ans, et lui 37… C’est cette dernière, aujourd’hui âgée de 62 ans, qui a confirmé aux enquêteurs, le 20 février, le rôle que jouait Michèle Barzach, alors gynécologue avenue Félix-Faure, à Paris, dans le 15e arrondissement : au début des années 1970, la doctoresse, en toute connaissance de cause, prescrivait la pilule à des jeunes filles mineures que Matzneff mettait dans son lit.

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Beaucoup, en réalité, avait déjà été dévoilé par Gabriel Matzneff lui-même dans plusieurs de ses récits. Dès 1991, dans Élie et Phaéton, la partie de son « journal intime » qui couvre la période 1970 à 1973, il racontait son inquiétude, au bout de trois mois de relation avec la très jeune Francesca : « J’achète un truc à la pharmacie pour savoir si on attend un bébé ou non. Francesca sèche l’école, vient chez moi faire le test. Ouf ! c’est négatif. Toutefois, il faut que nous trouvions un gynécologue qui accepte de lui prescrire la pilule sans prévenir sa mère. Si nous tombons sur un médecin réac, hyper-catho, c’est fichu. » L’écrivain est un mondain, connecté au Tout-Paris. À l’automne 1973, après quelques coups de fil, Matzneff emmène Francesca prendre un café près des Champs-Élysées avec une connaissance, la journaliste Juliette Boisriveaud.

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http://www.wikistrike.com/article-l-unicef-cette-formidable-association-qui-accueillait-dans-ses-locaux-le-cries-ou-se-tournaient-des-117541166.html

L’UNICEF, cette formidable association qui accueillait dans ses locaux le CRIES où se tournaient des films pédophiles

 

Publié par wikistrike.com sur 3 Mai 2013, 10:43am

Catégories : #Social – Société

L’UNICEF, cette formidable association qui accueillait dans ses locaux le CRIES où se tournaient des films pédophiles

 

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Pour aborder la question de ces réseaux pédophiles qui n’existent pas, on a déjà vu rapidement l’affaire Dutroux, celle du Var, celles de Zandvoort, du réseau pédophile anglais, d’Outreau… On va aujourd’hui parler un peu en profondeur du CRIES (pour « Centre de Recherche et d’Information sur l’Enfance et la Sexualité »), un groupuscule de pédophiles qui s’amusait à tourner des films pédophiles, notamment dans les locaux de l’UNICEF à Bruxelles. Les peines ont été a minima, et bien sur un bon paquet des inculpés ont récidivé.

 

Les CRIES, c’est quoi ?

Le centre a été fondé par Philippe Carpentier, ancien traducteur au parquet de Bruxelles, au début des années 80. A cette époque pas si lointaine où les pédophiles revendiquaient, comme les homos, la « liberté sexuelle », oubliant que leurs partenaires sont des mineurs. D’ailleurs, ces mouvements de pédos veulent aussi abaisser la majorité sexuelle, mais bref.

Carpentier était un vieil amant du pasteur Doucé, ce pédo qui a disparu entre les mains des RG français en juin 1990, probablement parce qu’il connaissait quasiment tout le monde dans les circuits pédocriminels de l’époque.

Le CRIES était donc un centre destiné à faire du lobbying pour la cause des pédos, par exemple en banalisant l’acte sexuel avec les enfants qui, selon eux, s’épanouissent dans les rapports sexuels avec de vieux pervers. Dans leur langue, ça donne : « une relation amoureuse faite de tendresse et de sensualité épanouie peut être pour les jeunes, quel que soit leur âge ou leur sexe, une expérience éminemment positive, si elle est vécue dans la liberté, à l’abri de toute forme de contrainte, mais aussi à l’abri des interdits et de la culpabilité que notre société attache encore trop souvent à la sexualité ». Ces types prennent leurs fantasmes pour des réalités, et ils sont complètement dingues : « Si les enfants aujourd’hui nous fascinent, c’est que nous désirons retrouver à leur contact toute la richesse du vécu de l’enfance, par-delà notre propre jeunesse ». Bien sûr, ils vous diront qu’ils ne font que répondre aux avances des gamins, et que si les choses se passent mal (pour eux ou pour l’enfant ?), c’est parce que l’entourage des enfants ne comprend rien à cet « amour ».

Toutes ces théories fumeuses se retrouvaient dans la revue du CRIES intitulée « L’Espoir ». Mais le CRIES, c’est surtout un réseau de distribution et de tournage de films pédopornos, de photos, et de prostitution de mineurs.

On a retrouvé 4.000 photos pédopornos lors de diverses perquisitions, mais seulement 25 victimes âgées de 5 à 16 ans. La plupart étaient là avec le consentement de leurs parents, mais pas tous. Et quand bien même, il fallait condamner les parents au lieu, comme on va le voir, de les acquitter systématiquement. L’affaire a été jugée en correctionnelle en mars 1988, c’est-à-dire comme s’il s’agissait de simples délits, au lieu d’être jugée aux assises puisque les viols d’enfants sont des crimes.

On a aussi retrouvé 800 noms de clients, certains comme le suisse Beat Meyer, ou Jean-Marc Houdmont ont été interrogés mais beaucoup n’ont jamais été dérangés, comme Jean-François Makhlouf, qui a tenu une maison pour enfants des rues à Katmandou. 17 personnes ont finalement comparu en 1988, devant le tribunal correctionnel, car on a estimé qu’il ne s’agissait « que » d’attentats à la pudeur et d’outrages aux mœurs sur les enfants. Autrement dit, aucun de la douzaine de pédophiles impliqués n’aurait jamais touché aucun enfant, bien que certains étaient déjà des récidivistes.

 

L’affaire médiatique

17 personnes ont été jugées en première instance. Une douzaine de pédophiles qui s’échangeaient enfants et photos, et quelques parents.

Des parents qui ont prêté leurs enfants à des pédos avec une rare complaisance, qu’ils soient débiles ou appartenant aux catégories aisées. Et qui finalement n’ont pas eu de condamnations.

En première instance Carpentier avait pris 9 ans fermes, Weber 10 ans, Drieghe et Felu 8 ans, Delporte 6 ans, Mesureur 4 ans, mais Verbeek le patron de l’UNICEF n’avait pris que 2 ans de sursis, ce qui n’a pas empêché le quotidien Le Soir de qualifier cette peine de « lourde ». En appel, Verbeek a été carrément acquitté. Carpentier n’a pas eu de chance, il a ramassé un an de plus et est mort en prison. Drieghe et Felu ont pris deux ans de plus, Jacque et Decré aussi.

D’après André Rogge, un détective embauché par le commissaire bruxellois Yves Zimmer pour enquêter sur le CRIES, l’affaire du CRIES ne devait pas aboutir, car Zimmer lui a dit que certains clients sont très haut placés. D’ailleurs, il semble que Jean-Paul Dumont, pédophile impliqué dans le réseau pédophile d’élite belge, et qui a à son actif plusieurs meurtres d’enfants, était l’avocat de certains des accusés parmi lesquels Georges Dessy, qui n’a finalement pas été envoyé au tribunal.

Claude Drieghe, présenté comme un producteur de films, est un récidiviste. Selon l’acte d’accusation du procès en première instance en 1988, et l’accusation se fait toujours a minima, on lui reprochait des attentats à la pudeur (avec violences ou menaces) sur deux mineurs de moins de 16 ans et d’outrage aux mœurs sur 3 autres. Il a pris huit ans en première instance, 10 en appel, et est sorti au bout de cinq ans.

Olivier Ralet a pris un an de sursis et n’a fait que deux mois de préventive. Il est passé entre les mailles du filet parce que les seuls jeunes avec lesquels on a pu prouver une relation avaient 18 ans lors des relations qui ont été prouvées. Donc il n’a pris son sursis que pour incitation à la débauche, pour les photos.

Jean Claude Weber a pris 10 ans en première instance pour attentats à la pudeur avec violences ou menaces sur mineur de moins de 16 ans et de plus de 16 ans (7 victimes officielles). Au moment du procès, il était déjà en prison à Montpellier, où il avait pris 6 ans. Il a été extradé et a pris 9 ans en 1991 pour l’affaire du CRIES. Lui aussi était récidiviste : il avait déjà été condamné en mars 1982 par la cour d’appel de Bruxelles, à quatre ans de prison pour attentats à la pudeur avec violences. Toutefois, le tribunal l’avait qualifié en 1988 de « pervers » et de « danger social ».

C’est Weber –qui était membre du Mouvement pour la libération des pédophiles- qui avait soufflé à Carpentier l’idée de créer la revue Espoir, et il a laissé le CRIES s’en occuper puisqu’il était en prison. Ensuite, il est passé pour le « directeur artistique » du CRIES.

Marc Van den Bossche profitait de ses activités de scoutisme pour avoir des relations sexuelles avec deux frères de 14 et 16 ans que leur père lui confiait régulièrement. Mais bizarrement, le tribunal a estimé qu’ils étaient « capables de manifester leur consentement ». Du coup, on a considéré qu’il ne s’agissait pas de viols. Et vanden Bossche a même obtenu une réhabilitation en 1993, ce qui l’a probablement aidé à pouvoir devenir infirmier. Et ce qui interdisait à la justice t’en tenir compte pour des dossiers ultérieurs qui, on va le voir, ne manqueront pas de survenir.

Christian Jacque, qualifié de pédophile « sadique », a « incité » son fils « à la débauche », ainsi que d’autres enfants. On a retrouvé chez lui des images le montrant en train de violer des gosses, mais bizarrement, on n’a retenu contre lui aucun viol. Il était le « bras droit » de Carpentier au CRIES, et avait déjà été condamné en 1985 pour pédophilie, par le tribunal correctionnel. Il a pris six ans de prison en première instance et 8 en appel.

Michel Felu  a pris 8 puis 10 ans en appel –le maximum en correctionnelle- et était récidiviste (il avait été interné sans procès puis libéré). D’après l’acte d’accusation, « la cheville ouvrière des échanges d’enfants paraît en l’espèce être Michel Felu qui est de toutes les parties, de tous les voyages, principalement en compagnie du prévenu Michel Decré ». Pourquoi n’a-t-on retenu contre lui que des attouchements ? Les magistrats ajoutent « Le CRIES apparaît à la lumière des éléments de la procédure être en fait une couverture pour un circuit de prostitution de jeunes enfants ». Pourquoi n’a-t-on pas retenu la prévention de proxénétisme contre les prévenus ?
Quoi qu’il en soit, Felu réalisait au minimum des albums photos des enfants, diffusés via le réseau CRIES, mais aussi le réseau Spartacus ou encore celui du pasteur Doucé qui disait appartenir à la Grande Loge de France (mais en aurait été radié en 1982), tous en interconnexions. Les pédos n’avaient plus qu’à choisir leur victime, et il semble qu’on pouvait les fournir puisqu’il est question de voyages de Felu.

Pierre Delporte a pris 6 puis 8 ans, il était aussi en récidive. Mais après sa libération, il a continué à ramener des garçons au domicile familial, afin de les violer. Il a été qualifié d’intelligent, violent et pervers.

Jacques Delbouille, fossoyeur d’un cimetière communal qui se faisait passer pour écrivain public et père de famille, a pris un an mais n’a fait que cinq jours de préventive. En fait, il a seulement été condamné pour rébellion et détention d’arme non déclarée. Ce qui est quand-même très peu.

Michel Decré, juriste et traducteur qui a travaillé au ministère de la justice, avait pris sept ans en appel. Il faut dire qu’on lui reprochait d’avoir organisé des partouzes, au cours desquelles des enfants n’étaient donc pas violés puisque la justice a estimé que là encore, il ne s’agissait que d’attouchements et d’attentats à la pudeur avec violences, y compris sur mineurs de moins de 10 ans.

Le routier Bernard Vanmeerbeek a pris trois ans de sursis. On a considéré qu’il ne faisait pas partie de la clique du CRIES. Pourtant, comme la plupart des inculpés dans cette affaire, il a recommencé ses saletés.

La mère d’une des victimes, Viviane H., a été acquittée car « les faits reprochés à la prévenue H. doivent être considérés sous l’angle du souci qui habite certains milieux aisés de paraître ‘branchés’ ». Elle a pourtant loué ses deux enfants aux tarés de ce réseau.

Marie Paule H., mère d’un jeune qu’elle a laissé se faire violer par Mesureur (qui vivait chez elle) pendant dans années, parce qu’elle était amoureuse de Mesureur et ne voulait rien voir, n’a pris que trois ans de sursis puis un acquittement. Pourtant, dès les 11 ans de son fils en 1983, elle le confiait chaque week-end à Mesureur, alors qu’elle savait très bien ce qu’il se passait. Elle a même fait placer son fils aîné quand Mesureur est revenu vivre au domicile en 1985, car elle estimait que les problèmes venaient de lui.

En fait, il semble que la base du réseau soit constituée d’un quatuor : Carpentier, fondateur du CRIES, Jozef Verbeek le patron de l’UNICEF Belgique, Felu qui fournissait les enfants et Weber, qui avait un bon carnet d’adresses.

Verbeek a failli se faire coincer (2 ans de sursis en première instance, acquitté en appel) parce qu’il a eu la mauvaise idée d’embaucher un certain Michel Felu, pédophile déjà condamné, comme homme à tout faire. La version qu’a donné la justice est que Felu, qui squattait le sous-sol des locaux de l’UNICEF, avait carrément aménagé un studio de pédopornographie, et que les gamins allaient et venaient dans ce studio pendant des années, sans que Verbeek ne soit au courant de rien.

Les soirs et les week-ends entre 1982 et 1986, des enfants allaient et venaient dans cette cave de l’UNICEF qui sentait le fauve. D’ailleurs, des employés avaient demandé des explications : pourquoi Felu restait-il 24 heures sur 24 h dans ces sous-sols, pourquoi personne ne nettoyait jamais alors qu’en principe c’était sa mission (à tel point qu’une seconde personne a été embauchée pour faire le travail que Felu ne faisait pas), etc. Verbeek n’a jamais donné de réponse. Il « était sourd à toute remarque qui aurait pu remettre en question la présence de Felu au sein de l’UNICEF », lit-on encore. Pourtant, Felu était bien embauché en réinsertion, par pur humanisme, a déclaré Verbeek aux enquêteurs.

Verbeek n’a cessé de se contredire et de donner de fausses explications sur ses liens avec Felu et donc avec tous les autres. La stratégie a payé puisqu’il a donc été acquitté en appel.

Lors des perquisitions au siège de l’UNICEF, des données avaient été effacées des ordinateurs qui servaient au CRIES. Il existait en effet un programme donnant accès à une base de données reprenant tous les enfants victimes du réseau, à laquelle Felu avait accès d’après l’une des victimes. Felu a confirmé qu’un tel fichier existait, mais Carpentier a quant à lui affirmé qu’il n’existait pas de listing d’enfants. On sait aussi que Verbeek a ordonné un grand nettoyage de la cave après une perquisition qui était censée avoir permis de tout embarquer.

Quant aux témoins, ils ont été victimes de pressions de la part de leurs employeurs, y compris les nouveaux chefs de l’UNICEF Belgique, si bien que le tribunal, au lieu de pousser les recherches sur les collusions entre les prévenus et ceux qui font ces pressions, a simplement décidé de cesser de les interroger.

L’enquête aurait du continuer en France, puisque les investigations côté belge ont permis d’établir queMaurice Balland[1], qui dirigeait l’antenne française du CRIES, tenait à jour la liste des enfants victimes du réseau. On sait aussi qu’un certain nombre de clients français étaient dans les listings du CRIES, et même que certains se déplaçaient jusqu’à Bruxelles pour violer des enfants proposés par les pédos liés au studio de l’UNICEF. Ainsi, « les mérites d’un des garçonnets avaient, grâce aux rencontres réalisées au sein des activités du CRIES, dépassé la frontière et décidé un pédophile de nationalité française à venir à deux reprises en Belgique pour faire sa connaissance et enfin, passer une nuit en sa compagnie au domicile et avec l’assentiment intéressé des parents de l’enfant », est-il écrit dans l’acte d’accusation du procès du CRIES. Cet enfant et sa sœur étaient voisins de Michel Felu et celui-ci les louait à qui voulait, cela pendant des années.

Mais, la Belgique n’a jamais jugé utile de transmettre le dossier aux autres pays concernés.

 

Ils ont refait parler d’eux

Michel Mesureur, ancien membre du CRIES, médecin « psychiatre » et pédophile, ami de Carpentier, s’est fait attraper en 1997 pour détention d’images pédopornographiques (il a pris un an de sursis), puis il s’est à nouveau retrouvé sur le banc des accusés en 2008, 20 ans plus tard. Mesureur bénéficie d’une grande clémence de la justice : l’époque du CRIES déjà, il n’avait fait que deux ans de prison, la moitié de sa peine, et a même obtenu sa réhabilitation par la suite.

En 2006, le FBI avait découvert un site appelé « little boy », sur lequel des belges faisaient marcher leur carte de crédit. Parmi eux, Mesureur, placé sous mandat d’arrêt en juin 2006.  Il a pris… 1 an ferme !

Claude Drieghe passe pour une victime de la cause sur Boywiki (et dans L’Espoir), un portail pédophile « soft » qui vise surtout à faire de la propagande. Il avait déjà été condamné en 1982 pour des faits similaires et libéré en conditionnelle en avril 1985. Directement à sa sortie, il a commencé à recruter des ados pour faire des films, et organisait des répétitions qui finissaient en orgies. Condamné à 10 ans pour l’affaire du CRIES, il a fui en Thaïlande dès sa libération conditionnelle après cinq ans de taule, en 1987[2]. Et il est allé directement à Pattaya chez son ami Michel Rosoor. Pattaya c’est une ville qui ressemble à un bordel géant pour vieux amateurs de chair fraiche, le paradis des pédophiles.

En 2009, il était défendu par deux ténors du barreau belge quand il a été accusé d’avoir tenu des bordels avec des mineurs en Thaïlande. Une quarantaine de victimes étaient recensées. Il tenait ces bordels avec son ami pédo Michel Rosoor, et avait été expulsé en 2002 quand les autorités Thaïlandaises ont découvert cette activité et le dossier a été transmis à la justice belge. Drieghe a lui aussi bénéficié d’une grande bienveillance de la justice : en 2011, il avait été condamné à six ans fermes pour avoir prostitué des dizaines d’enfants dans ses bordels thaïlandais, mais n’avait pris que cinq ans en appel et a été acquitté en cassation ! Au final, il n’a presque jamais été en prison, malgré trois procédures pour les mêmes faits.

Le dénommé Michel Rosoor est très intéressant. Il a été cité dans le dossier du CRIES par Weber qui disait lui envoyer des vidéos, mais n’a jamais été inquiété dans cette affaire. Il a pris la fuite avant d’être arrêté pour comparaitre pour les bordels à Bruxelles.

Avant cela, lors de l’affaire CRIES, les flics apprennent que Rosoor tenait un commerce de poissons exotiques[3]qui permettait de faire transiter des quantités de cassettes pédophiles. Dans les années 70 et 80, Rosoor était probablement protégé, puisque c’est lui qui fournissait les enfants pour les partouzes de la région bruxelloise.

En 1997 il est cité devant le tribunal de Draguignan pour un réseau de trafic d’enfants asiatiques et roumains et diffusion de pédopornographie avec six autres accusés. Des documents trouvés trois ans plus tôt chez un curé du Var portaient sur la création d’un orphelinat en Roumanie, ainsi que des cassettes avec des actes de torture et de barbarie contre des enfants, sur lesquelles on identifie Rosoor. Le principal inculpé, un certain Chabanne va déclarer connaître Michel Rosoor comme étant « un riche pédophile belge, résidant à Pattaya en Thailande, qui informe régulièrement les amateurs d’enfants sur les possibilités de tourisme pédo-sexuel en Asie et envoie des photos de mineurs ». En outre, un proche de Rosoor a déclaré que le pédo se vantait de bien connaître Dutroux.

De fait, selon un témoin interrogé en février 1997 dans le cadre de l’affaire Dutroux, Rosoor était alors un « pédophile notoirement connu en Thaïlande », et était en relation avec Dutroux. D’après ce témoin, Rosoor envoyait des enfants en Norvège sous prétexte d’adoption. En outre, d’après le PV, Rosoor « dit qu’il ne craint rien en Belgique car il a des appuis ». Etrangement, dans le sommaire de tous les PV, l’agent Pourbaix qui a interrogé le témoin a mis « pas de lien avec Marc Dutroux ».

Mais il n’est pas à son procès.

Olivier Ralet a été condamné à un an de sursis pour le CRIES puis a été acquitté. Lors de l’enquête sur Dutroux, une perquisition a été effectuée chez lui à Bruxelles. On y a trouve de « nombreuses photos artistiques d’enfants nus » de 8 à 16 ans, dont la plupart fréquentaient l’école Decroly et pour lesquelles les parents étaient d’accord, du moins la plupart du temps. Ralet s’est fait connaitre dans cette école parce qu’il y faisait les photos de classe. Entendu en août 1996, il a expliqué être totalement innocent dans l’affaire du CRIES. Il explique : « un certain Philippe Carpentier qui avait créé le CRIES m’avait demandé de recevoir chez moi en 1983 un certain Michel Decré qui voulait voir des photos de mon exposition [de nus d’enfants] à l’ULB en 1978. Comme il s’agissait d’un personnage malsain que j’avais mis à la porte de chez moi, lorsqu’il a été arrêté dans le cadre de l’affaire du CRIES, il a fait une déclaration selon laquelle il pensait que j’étais pédophile ». Les photos saisies lors de l’affaire du CRIES ont à nouveau été saisies en 1998, tout simplement parce que la justice les lui avait rendues !

Jean-Claude Weber, qui avait prévenu en 1991 qu’il recommencerait s’il n’était pas « soigné », a en effet recommencé : en 2007 il a été condamné à Bruxelles à 10 ans de prison, ainsi que 10 ans de mise à disposition du gouvernement (= internement) pour « viols sur un mineur de 15 ans et d’attentats à la pudeur avec violences et menaces sur 10 hommes, tout juste majeurs »

Marc Vanden Bossche, devenu entre temps infirmier, n’avait pris que du sursis dans le dossier du CRIES. En 1998, on a retrouvé sur ses ordinateurs 10 millions de fichiers pédopornographiques. Encore une fois, ce n’est pas à la justice belge qu’on le doit, évidemment. C’est la police brésilienne qui a demandé son extradition en 2010 (refusée) pour des viols sur 13 garçons, et cela de 2002 à 2006. Vanden Bossche avait aussi violé cinq mineurs en Pologne après 2006, et encore cinq en Belgique dans les années 80 et 90 : Vanden Bossche a été sous le coup d’une enquêtepour pédopornographie car, avec un autre pédophile il avait gagné la confiance de parents du voisinage et en profitait pour faire des images. Pour cela, il n’a eu que deux ans de sursis car là encore, on a évité de parler de viols. La clémence envers lui vient très certainement du fait qu’il possède des listes de pédophiles actifs.

Jacques Delbouille, le fossoyeur, a refait parler de lui en 2001 quand il s’est fait avoirpour un trafic d’images pédopornos avecMichel Decré, aussi condamné dans l’affaire CRIES, et deux comparses, Jacques Becker et Dany Deversenne. On a trouvé chez Delbouille et ses copains 15 mètres cubes de matériel pédoporno, bien qu’il ait eu le temps d’en évacuer une partie. D’ailleurs, il avait aménagé des caches pour y mettre les images les plus « hard ». De toute manière, la justice a dit qu’elle n’avait Pourtant, lui et Decré ont été libérés en préventive. A cette époque, Delbouille était entré en politique, et avait été candidat Ecolo aux communales. Delbouille était aussi un proche de Bernard Weinstein, cet ami de Dutroux qui en savait beaucoup sur les enlèvements mais qui a fini assassiné grâce à des tartines de Rohypnol beurrées par Michelle Martin. Mais, Delbouille est passé chez Ecolo après avoir démarré à la Ligue Chrétienne Belge, un groupe de fachos cathos créé en 1992 et auto dissous en 2000 pour lequel Delbouille se disait « conseiller juridique ». Delbouille gardien de l’ordre moral, on rêve !
Delbouille se revendique aussi d’une petite église dissidente du mouvement Hinschiste, un groupe sectaire basé dans le sud de la France, pour lequel il a demandé des privilèges fiscaux confessionnels.

Bernard Vanmeerbeek avait pris 3 ans de sursis dans l’affaire du CRIES. Et voilà qu’en 1999, il prend 10 ans fermes cette fois, pour viols sur quatre garçons de 10 et 11 ans. Comme Felu, il se liait d’amitié avec les parents pour emmener les enfants le week-end, puis pendant les vacances. Il els violait et prenait des photos sado maso. Il a un moment été soupçonné de la disparition de Nathalie Geijsbregts en février 1991.

On a aussi parlé de Jean-Marc Houdmont, ce « cinéaste » recyclé dans le commerce de poissons exotiques, qui avait été interrogé dans le cadre de l’enquête sur le CRIES car son nom figurait dans le carnet d’adresses du réseau. Il a aussi été mêlé à l’affaire de la disparition d’Elisabeth Brichet[4], car il vivait à côté de chez elle et était déjà connu pour ses activités pédophiles. Houdmont fait partie de ces nombreux témoins qui ont eu la bonne idée de mourir avant de témoigner dans l’affaire Dutroux, en l’occurrence d’un accident de voiture en février 1997. Alors que justement, il avait téléphoné aux flics la veille pour faire des révélations. Comme il n’y avait pas de trace de freinage, on a conclu au suicide. Le père d’Houdmont et celui de Dutroux ont vécu à la même époque dans le même village du Congo. On soupçonnait Houdmont de trafic d’images pédo pornos, comme celles qui se trouvaient dans son chalet, incendié en 1990.

Le suisse Beat Meier était aussi sur la liste des clients du CRIES, et pour cela il est arrêté à Douvres en 1987. C’est un pédophile anglais qui a beaucoup de relations, comme Warwik Spinks, un autre pédo anglais qui a trafiqué des gosses en Angleterre, aux Pays-Bas, puis en République Tchèque, et qui en aurait même tué quelques uns. Meier s’est fait attraper pour avoir amené un petit anglais de 12 ans en Suisse, afin de le violer et de le torturer. La scène a été filmée, et les flics sont tombés dessus.

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En conclusion, on observe que huit des inculpés pour le CRIES ont récidivé, et aussi qu’une bonne partie avait déjà des antécédents. On note aussi que le réseau du CRIES était manifestement connecté avec d’autres réseaux tout aussi néfastes, comme celui de Doucé par exemple. L’impunité règne, et ces types une fois en liberté continuent leurs activités, rencontrent d’autres pédos reliés à d’autres réseaux, également protégés, etc. D’où la nébuleuse de réseaux qui s’entrecroisent pour le plus grand malheur des enfants qui servent de matière première à cette industrie  florissante.

 


[1] Curé pédophile, devenu militantnous dit Boy Wiki. Il fut le bras droit du pasteur Doucé, au Centre du Christ Libérateur. Il a accompagné des groupes de jeunes à l’étranger, tout en ayant une liaison suivie avec un jeune garçon.  Lui aussi entre en contact avec les parents pour capter les jeunes qui l’attirent. On peut aussi lire que « De 1976 à1978, il accepte le rôle de vice-président de l’Association Nationale pour la Création de Républiques d’Enfants, créée par trois éducateurs pédérastes pour favoriser l’établissement de communautés éducatives selon les principes libertaires de Janusz Korczac et de l’école de Summerhill ». Il a été arrêté une première fois en 1981 pour détention d’images pédopornos, et pour avoir violé de plusieurs mineurs.  Boys Wiki ajoute que le juge qui s’est occupé de l’affaire « n’a pas voulu l’accabler », et de fait il remet Balland en liberté directement, sous conditions paraît-il.

[2] Et pas question de lui faire faire ses 10 ans pour avoir rompu sa conditionnelle : il y a prescription !

[3] Un autre pédophile, Jean-Marc Houdmont, faisait aussi dans le commerce de poissons exotiques. Quant à Nihoul, il a eu une boite de grossiste en poissons qui permettait de faire les trajets entre Anvers et Bruxelles.

[4] Finalement, c’est à Fourniret qu’on a imputé le meurtre d’Elisabeth Brichet. Alors qu’un autre grand ami de Dutroux, un certain Diakostavrianos, trafiquant de voitures, vivait aussi juste à côté de chez elle.

 

Source: Donde Vamos

 



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