David Rajjou, avocat de la mère maquerelle et criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et de tous ses complices, qu’ils soient pédophiles, violeurs, proxénètes, tueurs en série, trafiquants d’armes, de drogue, d’êtres vivants, islamistes, terroristes, etc… a récemment décidé de se faire remarquer à l’international comme avocat de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, contre lequel pèsent actuellement de lourds soupçons de corruption durant ses deux mandats successifs à la tête de la République islamique de Mauritanie (2008-2019).
Rappelons que Mohamed Ould Abdel Aziz était déjà soupçonné depuis longtemps d’être au centre d’un énorme réseau international de trafiquants de drogue et qu’il est par ailleurs convaincu d’avoir conclu en 2010 un pacte de non-agression avec Al Qaïda au Maghreb islamique particulièrement avantageux pour l’organisation terroriste, à laquelle il aurait dès lors fourni bien des moyens de sévir…
Or, comme à son habitude, l’avocat brestois des terroristes islamistes et trafiquants de drogue Luraghi & Cie ne respecte pas l’adverse qui cette fois-ci est quand même un pays démocratique tout entier, dont les journalistes le qualifient déjà en retour de « grossier » et « discourtois ».
Je rappelle ici que pour défendre sa cliente de longue date Josette Brenterch, laquelle violait l’intimité de ma vie privée et celles de tous mes proches de toutes les manières possibles et imaginables depuis les années 1990 afin d’organiser à notre encontre d’innombrables agresssions et malversations et avait entrepris en 2008 de me faire harceler et calomnier sur Internet par PEC Luraghi et sa bande de cybercriminels (faits qui se poursuivent toujours actuellement), appliquant à la lettre l’adage selon lequel la meilleure défense est toujours l’attaque, à compter de l’année 2011 David Rajjou avait mené à mon encontre une procédure accusatoire entièrement mensongère et calomnieuse et particulièrement scandaleuse.
Ainsi avait-il notamment prétendu lors de sa plaidoierie du 9 avril 2013 devant le Tribunal Correctionnel de Brest que j’aurais été une malade mentale dangereuse qui aurait pris sa cliente et ses amis pour cibles au hasard et pourrait s’attaquer de même à n’importe qui d’autre. Il reprenait de la sorte à son compte, mot pour mot, tous les délires publics à mon sujet du malade mental Jean-Marc Donnadieu de Béziers, très distingué « déconnologue » de la bande de cybercriminels du pédophile, trafiquant de drogue et mythomane notoire PEC Luraghi.
Or, dans le « microcosme » brestois, tout le monde sait bien qui je suis réellement et tout ce qui me vaut la haine féroce de sa cliente, David Rajjou comme tous les autres.
Noter à ce sujet que j’ai eu l’occasion de le croiser quelques temps plus tard alors que j’arrivais à la porte d’entrée sécurisée du couloir du Tribunal de Grande Instance de Brest desservant tous les cabinets d’instruction dudit tribunal. Lui-même en sortait et m’avait proposé de profiter de cette ouverture de la porte pour y entrer… sans craindre le moins du monde que je n’aille y commettre d’agressions graves contre les magistrats et leurs greffières… et pour cause : ici, tout le monde sait bien que je n’ai rien d’une folle et n’ai jamais été dangereuse pour quiconque, hormis pour les criminels contre lesquels je me défends, éléments de preuves à l’appui, seule la plupart du temps, et sans jamais me départir, ni de mon calme, ni de ma politesse habituels, en dépit de tout ce que les uns et les autres me font subir.
En ce qui concerne la défense de son client mauritanien, constatant que c’est exatement la même que celle adoptée par Josette Brenterch en 2005 avant sa radiation de l’association AC ! Brest en raison de malversations et agressions diverses, je rappelle qu’elle avait alors dare-dare organisé une assemblée générale extraordinaire de cette association dont elle ne faisait même plus partie, en n’y conviant que ses amis, presque tous également non adhérents de cette association, afin d’en reprendre la direction avec le conseil d’administration et le bureau de son choix, un coup de force vécu comme un véritable putsch par tous les dirigeants légitimes et membres actifs de l’association à cette époque.
D’où cette question qui me vient tout de suite à l’esprit : les islamistes préparent-ils un coup d’Etat en Mauritanie, afin de reprendre le contrôle de ce pays qui leur a été si favorable depuis 2010 ?
https://alwiam.info/fr/ar/8744
Un autre avocat d’Aziz tient des termes grossiers qualifiant les enquêteurs de « mauvais »
Après les propos discourtois prononcés par l’avocat français de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, en l’occurrence David Rajjou, à l’endroit de la police mauritanienne chargée des crimes économiques et financiers, lorsqu’il a qualifié l’enquête visant son client de « farce politique », voilà son collègue du même collectif de défense de l’ex Chef de l’Etat, le canadien d’origine mauritanienne Taghiyoullah Ould Eida qui en rajoute une autre couche, qui est même plus outrageuse.
En effet, ce dernier a qualifié ce lundi 24 aout courant, sur les antennes de RFI et à la surprise générale, les limiers de la police anticorruption de « mauvais enquêteurs ».
Ce qui est une autre insulte portée au pouvoir judiciaire mauritanien, la première fois par un avocat français en carence d’informations sur les abus impensables pensés par son client.
La seconde fois, quand un avocat mauritanien se permet de qualifier les limiers de mauvais enquêteurs.
Un minimum de décence professionnelle lui aurait pourtant dicté, en tenant à cracher son courroux, à parler d’enquêteurs « inappropriés ».
, « Il (Mohamed ould Abdel Aziz) n’a pas voulu coopérer avec les enquêteurs, confie son avocat Me Takioullah Eidda. Il pense, avec raison, qu’il est devant de mauvais enquêteurs puisqu’il jouit d’une immunité constitutionnelle. Il ne peut être jugé ou être l’objet d’une enquête que devant la Cour de justice de la République islamique mauritanienne, et pour une haute trahison. Ce qui n’est pas le cas évidemment. Nous sommes très contents et soulagés de sa libération. »
Aucune charge n’a été signifiée à l’ancien chef de l’État dimanche soir. Il lui a simplement été demandé de ne pas quitter le pays. Ses avocats se disent aujourd’hui confiants, mais plus que jamais mobilisés pour garantir les droits de leur client.
Rappelons que l’ex-président mauritanien est rentré chez lui dans la nuit du dimanche au lundi 23-24 août sous les youyous de ses proches. Peu après une heure du matin, Mohamed ould Abdel Aziz a quitté la direction de la sureté où il était retenu depuis lundi dernier. Soulagement pour sa famille et ses avocats qui dénonçaient depuis une semaine ses conditions de détention et sa convocation elle-même par les enquêteurs.
Les enquêteurs souhaitaient entendre Mohamed ould Abdel Aziz sur de présumés détournements de biens publics durant sa décennie au pouvoir. Détournements mis au jour par une commission parlementaire qui a rendu son rapport à la justice début aout. Mais toute la semaine, il a gardé le même mode de défense: pas un mot. Une ligne de conduite, la même depuis lundi dernier. Il a juste concédé aux enquêteurs de décliner son identité et son titre d’ancien président. Car pour lui comme pour ses avocats sa détention était illégitime.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mauritanie
Mauritanie
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République islamique de Mauritanie
(ar) الجمهورية الإسلامية الموريتانية
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La Mauritanie (en arabe : موريتانيا, en berbère : Agawej ou Cengiṭ), en forme longue la république islamique de Mauritanie (en arabe : الجمهورية الإسلامية الموريتانية), est un pays d’Afrique du Nord-Ouest, situé entre 15 et 27 degrés de latitude nord et 5 et 17 degrés de longitude ouest. La Mauritanie fait partie de l’Union africaine, de la Ligue arabe, de l’Union du Maghreb arabe, de l’Organisation de la coopération islamique et de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), en plus d’être membre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). La capitale de l’actuelle Mauritanie est Nouakchott. Les autres villes principales sont Nouadhibou, Kiffa, Kaedi, Zouérate et Rosso.
Elle possède une côte d’environ 800 km ouverte sur l’océan Atlantique s’étirant de Ndiago au sud jusqu’à Nouadhibou au nord. Au nord, elle est limitrophe du Sahara occidental (revendiqué par le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique), de l’Algérie au nord-nord-est, du Mali à l’est et au sud-sud-est, et du Sénégal au sud-ouest.
La Mauritanie constitue un espace de contact entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, ce qui en fait un pays pluriethnique ; elle est majoritairement peuplée d’une communauté arabe et berbère dans laquelle se distinguent deux groupes : les Maures arabo-berbères dits « Maures blancs » ou Beidanes (qui représenteraient 40 %), et les Haratins dits « Maures noirs », anciens esclaves arabophones, d’origine Bafour (qui seraient 30 % de la population), et d’un ensemble noir-africain composé de plusieurs ethnies, telles que les Peuls, Soninkés, Wolofs et Bambaras, qui représenteraient 30 % de la population, selon les estimations de la CIA1 (sans études précises , il n’existe pas de statistiques dans ce sens). Il convient de souligner que la proportion des différents groupes ethno-linguistiques n’est pas connue avec précision, les statistiques avancées variant fortement selon la source. Pour mémoire, les statistiques datant des années 1960 indiquaient une proportion d’environ 80 % d’arabophones (hassanophones).
Politique
Politique intérieure
La Constitution de la République islamique de Mauritanie date du 20 juillet 1991, et a été révisée à trois reprises, en 2006, 2012 et 2017. Elle rappelle dans son préambule son attachement à l’islam et aux principes démocratiques tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que dans la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples36.
Terrorisme
La Mauritanie se trouve dans une zone d’activité de mouvements salafistes radicaux, en particulier d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Bien qu’étant le seul État du Maghreb qui ne compte pas une branche locale d’Al Qaïda, la Mauritanie connu des attentats perpétrés par le GSPC en 2003, quand le groupe terroriste algérien attaque une unité de l’armée mauritanienne à Lemgheity dans le nord du pays. Le bilan de l’attaque fait état de 17 tués et des armes, des munitions ainsi que des véhicules militaires sont volés par les assaillants. Le président Ould Taya avait à l’époque mobilisé d’importants moyens militaires pour répliquer au GSPC sans arriver pour autant à éradiquer le groupe37.
Durant les quatre années qui suivent cet incident aucune attaque terroriste n’est à déplorer sur le territoire mauritanien. Le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avance la possibilité d’un dialogue avec les islamistes et fait preuve d’ouverture en autorisant la création de deux partis politiques d’obédience islamiste : Tawassoul et Al-Fadila37.
Pourtant, fin 2007, la Mauritanie connaît une série d’attaque terroristes. Le 24 décembre 2007, à la veille de Noël, quatre touristes français sont abattus par trois jeunes mauritaniens se réclamant de l’islamisme radical. Deux jours plus tard, une attaque revendiquée par la branche Al-Qaïda au Maghreb fait trois victimes parmi les forces armées mauritanienne à Al-Ghallawouiya dans le nord-est du pays. AQMI reproche alors au gouvernement mauritanien de ne pas avoir mis fin à ses relations diplomatiques avec Israël. Un mois plus tard, l’ambassade d’Israël à Nouakchott est attaquée par des assaillants que les services de sécurité n’arriveront pas à identifier37. Cette série d’attaques terroriste donnera lieu à l’annulation du rallye Paris-Dakar qui passait par la Mauritanie38.
En août 2009, trois jours après l’investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz à la suite de sa victoire à l’élection présidentielle de 2009, un attentat-suicide revendiqué par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) est perpétré au passage de deux gendarmes mobiles français devant l’ambassade de France à Nouakchott39.
Des documents découverts par l’armée américaine durant la traque d’Oussama Ben Laden au Pakistan révèlent que le président Mohamed Ould Abdel Aziz se serait rapproché d’AQMI pour conclure un pacte de non-agression en 201040. Ces documents montrent qu’un accord d’un an reconductible proposait la fin des attaques sur le sol mauritanien contre un pacte de non agression entre l’armée mauritanienne et AQMI, le versement d’une somme de 10 à 20 millions d’euros chaque année ainsi que la libération de prisonniers41. Les documents mentionnent également qu’une trêve permettrait à AQMI de disposer de bases arrières en Mauritanie afin d’y installer ses cadres en sécurité, ce qui lui permettrait de se concentrer sur l’Algérie40. Le pouvoir mauritanien a toujours nié l’existence d’un tel contrat passé entre la Mauritanie et AQMI42.
De fait, depuis 2011, et contrairement à ses voisins malien et algérien, la Mauritanie n’a pas subit d’attaque terroriste sur son sol. Le pays fait par ailleurs face à de multiples critiques à l’international pour avoir libéré en 2015, sans même l’avoir présenté à la justice, l’un des principaux leaders de l’insurrection dans le nord du Mali et ancien porte-parole d’Ansar Dine (allié d’AQMI), Sanda Ould Bouamama43, ainsi que pour l’évasion d’autres prisonniers djihadistes dans des circonstances jugées opaques40. Cet accord secret expliquerait également pourquoi, durant l’opération Serval menée en 2013 par la France dans le nord du Mali, le président président Aziz a refusé d’apporter l’aide militaire de la Mauritanie à son allié français43.
L’ancien numéro 3 d’Al-Qaïda d’origine mauritanienne Abou Hafs al-Mauritani, qui s’était opposé à Oussama Ben Laden au sujet des attentats du 11 septembre, vit à Nouakchott depuis 2012 après avoir été extradé par l’Iran où il vivait en résidence surveillée44,45.
Modification du drapeau national
Le 9 mars 2017 une révision de la Constitution est approuvée à l’Assemblée nationale. Elle porte sur la suppression du Sénat, de la Haute cour de justice, du médiateur de la République et du Haut Conseil islamique ainsi que sur une modification du drapeau national qui portera désormais deux bandes rouges symbolisant le sang versé par les « martyrs de la résistance » durant la période coloniale française46. Soumise initialement au parlement, cette modification, vivement contestée par l’opposition47, est rejetée, à la surprise générale, par le Sénat. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz opte alors pour l’organisation d’un référendum, qui a lieu le 5 août 2017. Les électeurs mauritaniens votent « oui » à 85 %, selon les résultats dévoilés par la commission électorale. La participation s’est élevée à 53,73 %48.
Politique extérieure
Les traités et accords internationaux ne peuvent être ratifiés qu’en vertu d’une loi. Aucune modification du territoire (cession, échange, adjonction) ne peut se faire sans le consentement du peuple par référendum.
Les engagements internationaux contraires à la Constitution rendent nécessaire la révision de celle-ci afin de ratifier ces engagements. À partir de leur publications, ces engagements internationaux ont une valeur supérieure à celle des lois49.
Ordres et décorations
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Ould_Abdel_Aziz
Mohamed Ould Abdel Aziz
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Mohamed Ould Abdel Aziz Ould Ahel Elya (parfois Muhammad Ould Abd al-Aziz, Ould Abdelaziz, en arabe : محمد ولد عبد العزيز ولد أهل اعليا), né le 20 décembre 1956 à Akjoujt, est un ancien général mauritanien, chef de l’État du 6 août 2008 au 15 avril 2009, puis président de la République du 5 août 2009 au 1er août 2019.
Il est l’un des meneurs du coup d’État d’août 2005 qui dépose le président Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, puis conduit le coup d’août 2008 qui renverse le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et le Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef, à l’issue d’une crise politique. Il est désigné par la junte président du Haut Conseil d’État1, l’organe de la transition, avant d’être élu président de la Mauritanie en 2009, et réélu en 2014. Il annonce en 2018 son intention de quitter le pouvoir à l’expiration de son second et dernier mandat, conformément aux dispositions de l’article 28 de la Constitution mauritanienne de 19912.
Biographie
Famille et vie privée
Mohamed Ould Abdel Aziz naît le 20 décembre 1956 à Fort Repoux, une ancienne ville minière du centre-ouest de la Mauritanie. Il est issu de la tribu des Ouled Bou Sbaa, une grande tribu originaire du Maroc et présente en Mauritanie et au Sahara occidental . Son père Abdel Aziz, qui était commerçant, a longtemps vécu au Sénégal3. Il est aussi le cousin de l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall4, décédé le 5 mai 2017. Longtemps proches, les deux hommes se sont brouillés politiquement en 2008 : Ely Ould Mohamed Vall avait condamné le renversement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi par Mohamed Ould Abdel Aziz5.
Mohamed ould Abdelaziz est marié à Tekber Mint Malaïnine Ould Ahmed6. Discret sur sa vie personnelle, il est probablement père de sept enfants parmi lesquels deux fils régulièrement cités par la presse locale. Le premier, Ahmed Ould Abdelaziz est décédé en 2015 dans un accident de voiture après avoir été impliqué dans le rapport Sherpa7 et dans l’« affaire Sheikh Rada Al-Saidy », un célèbre scandale immobilier basé sur un Schéma Ponzi8. Le deuxième, Badr Ould Abdelaziz, a quant à lui succédé à son frère en tant que président de la fondation Rahmaa et a été plusieurs fois cité dans la presse dans le cadre d’affaires de tirs par arme à feu9,10 et d’intimidation de journalistes11.
Carrière militaire et politique
1977-2005
Après des études secondaires, il rejoint l’armée nationale où il occupe plusieurs postes de commandement12.
Entre 1977 et 1982, il suit deux formations militaires au Maroc, à l’Académie royale militaire de Meknès13, et en Algérie. En 1984, au lendemain du putsch contre Mohamed Khouna Ould Haidalla, il devient aide de camp de Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, le nouveau président de la République mauritanienne. Il intègre ensuite le Bataillon de la Sécurité Présidentielle (BASEP) créé sous le régime de Ould Taya.
Promu en janvier 1994 au grade de commandant, il occupe le poste de commandant-adjoint de la 6e région militaire jusqu’en 1998 où il obtient le grade de lieutenant-colonel et devient le commandant du BASEP. Il accède en 2004 au grade de colonel.
Le 8 juin 2003, le BASEP, commandé par Mohamed Ould Abdel Aziz, déjoue le putsch des Cavaliers du changement, et reprend le contrôle de Nouakchott après de violents combats, qui font officiellement une quinzaine de morts14.
2005-2008
Mohamed Ould Abdel Aziz, qui en est probablement le cerveau15, mène aux côtés du colonel Ely Ould Mohamed Vall un coup d’état le 3 août 2005 qui aboutit au renversement du président Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya au pouvoir depuis 21 ans16,17,18. Ely Ould Mohamed Vall, qui était le directeur général de la sûreté nationale, prend la tête du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) et promet l’organisation d’élections démocratiques dans un délai de deux ans. Ould Taya était en Arabie Saoudite, aux obsèques du roi Fahd, lors de sa déposition, qui s’est déroulée sans violence14.
Alors que Vall est semi-retraité de l’armée après l’élection de 2007, Aziz, qui est le cousin Oulad Bousbaa de Madame Khattou Mint El Boukhary, l’épouse du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi15, a continué à diriger le BASEP et a été élevé au grade de général par le président nouvellement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi en janvier 2008. Il devient ainsi le deuxième général de l’histoire de l’armée mauritanienne depuis l’indépendance du pays en 1960. Il est nommé chef d’état-major particulier du président19
La rumeur d’Aziz disait qu’il avait une influence considérable sur Abdallahi, une influence qu’Abdallahi recherchait et subissait à la fois15.
Le général a été au cœur des conspirations parlementaires qui ont bloqué le gouvernement Abdallahi et institutions mauritaniennes en 2007, aboutissant au coup d’État du 6 août15.
Coup d’État de 2008
Le matin du 6 août 2008, Mohamed Ould Abdel Aziz est limogé, avec trois hauts officiers de l’armée dont le général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed El-Ghazouani, par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui les accusait de mettre la pression sur les parlementaires frondant contre lui. Mohamed Ould Abdel Aziz s’empare du pouvoir, annule la décision présidentielle, et prend la direction d’un Haut Conseil d’État. Il promet de rectifier la trajectoire du pays vers la démocratie20 et un retour rapide à l’ordre constitutionnel21. Le président déchu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, est placé en liberté surveillée : il sera libéré le 21 décembre 200822.
Le coup d’État de Mohamed Ould Abdel Aziz intervient sur fond de crise politique et sociale et de recrudescence d’attaques terroristes visant notamment des touristes français23. La Mauritanie avait connu, en novembre 2007, des émeutes du pain24. En mai 2008, l’entrée de personnalités islamistes du parti Tawassoul et de proches de l’ancien président Ould Taya dans le gouvernement d’union nationale de Yahya Ould Ahmed el Waghf avait provoqué des remous et déclenché le lancement d’une motion de censure à l’Assemblée25. Pour éviter d’être renversé, le Premier ministre Yahya Ould Ahmed el Waghf avait présenté la démission de son gouvernement juste avant le vote du Parlement. Reconduit dans ses fonctions par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Yahya Ould ahmed el Waghf avait constitué un nouveau gouvernement mi-juillet, sans les islamistes, et sans les figures de l’ancien régime Ould Taya26, mais sans parvenir à restaurer la confiance27.
Le 12 avril 2009, Mohamed Ould Abdel Aziz annonce sa démission de l’armée et de la présidence du Haut Conseil d’État avant le 21 avril afin de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle prévue le 6 juin par ce conseil28. Le 15 avril, l’intérim du pouvoir revient constitutionnellement au président du Sénat, Ba Mamadou dit M’Baré29,30. Pour sa part, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed lui succède à la tête du Haut Conseil d’État, qui est alors maintenu31.
De nombreuses pressions et menaces de la communauté internationale sont alors brandies contre les putschistes pour qu’ils négocient avec le président déchu Ould Cheikh Abdallahi. Le groupe de contact international sur la situation en Mauritanie (GCIM) créé pour coordonner les positions des partenaires internationaux de la Mauritanie sur cette crise, invite les protagonistes mauritaniens à un dialogue politique sous le patronage du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’UA. Un dialogue qui échoue vite à l’arrivée de ce dernier à Nouakchott. Le président Abdoulaye Wade propose sa médiation que l’UA appuie pour conduire à l’accord de Dakar du 2 juin 2009 dont les points principaux sont :
- la signature d’un décret de formation du gouvernement transitoire d’union nationale par le président Ould Cheikh Abdallahi ;
- la formalisation de sa démission volontaire de son mandat de président de la République et de l’exercice de l’intérim par le président du Sénat ;
- la fixation de la date de l’élection présidentielle au 18 juillet 200932.
Le 3 juin 2009, le scrutin présidentiel, initialement est reporté au 15 juillet33. Le 27 juin 2009, après avoir formé la veille un gouvernement de transition et que la junte ait été placée sous tutelle de celui-ci, Abdallahi présente sa démission, permettant le début de la transition34.
Le 18 juillet 2009, Ould Abdel Aziz, désigné candidat de l’Union pour la République, est élu au suffrage universel président de la République avec 52,47 % des voix, dès le 1er tour, pour un mandat de cinq ans35. La transition aura été menée au terme d’un processus politique très rapide36, d’à peine neuf mois37, contrairement à son prédécesseur, Ould Taya, qui avait mis huit ans pour passer du statut de chef de la junte à celui de président élu38.
Depuis 2009
Le 13 octobre 2012, alors qu’il regagne en voiture la capitale Nouakchott, Ould Abdel Aziz est blessé par balle. Il subit à l’hôpital militaire de Nouakchott une première opération destinée à extraire la balle de son corps. Il est ensuite évacué en France pour des soins complémentaires39. Selon les autorités du pays, il s’agirait d’un tir par erreur de l’armée alors que le président roulait dans une voiture banalisée de nuit près d’un barrage40.
Le 21 juin 2014, Mohamed Ould Abdel Aziz est réélu pour un second mandat avec plus de 80 % des voix41, à l’issue d’une élection présidentielle boycottée par tous les principaux partis de l’opposition radicale, rassemblés au sein du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU)42. Le résultat de cette élection est contesté par l’opposition et notamment par le candidat Biram Dah Abeid, qui affirme que le scrutin a été entaché de fraude massive43. Néanmoins, les observateurs de la mission de l’Union africaine dirigée par l’ancien Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi ont jugé que le scrutin s’était déroulé dans des conditions satisfaisantes44.
Alors que la Mauritanie avait connu, depuis 2005 (attaque de Lemgheity) une multiplication des attaques et attentats terroristes, le pays, sous la conduite du président Mohamed Ould Abdel Aziz, a su endiguer la menace représentée par le groupe Al Qaïda Au Maghreb Islamique (AQMI). Dès 2010, l’armée mauritanienne mène, seule ou conjointement avec la France et le Mali45, des raids préventifs pour détruire des bases maliennes d’AQMI qui menaçaient ses frontières nationales. Après le déclenchement de l’opération française Serval, destinée à reconquérir le Nord du Mali contrôlé par les djihadistes, la Mauritanie réussit à maintenir sa frontière, longue de 1 000 kilomètres, hermétique aux infiltrations des combattants islamistes46. Les succès dans la lutte contre le terrorisme et la restauration de la sécurité constituent un progrès notable accompli par Mohamed Ould Abdel Aziz, « sur lequel s’accordent même les plus farouches détracteurs du chef de l’État »47. Le pays n’a plus connu d’attaques terroristes sur son sol depuis février 2011.
Action internationale et diplomatie
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz préside l’Union africaine entre le 30 janvier 2014 et le 30 janvier 201548. Il participe activement, comme médiateur, à la conclusion d’un cessez-le-feu entre la rébellion touarègue et l’armée malienne, après les affrontements de Kidal, en mai 201446.
Mohamed Ould Abdel Aziz est à l’origine de la création du G5 Sahel, en 201449. Cette organisation régionale réunit cinq pays de la bande sahélo-saharienne, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad, et son secrétariat général siège à Nouakchott. Elle s’est dotée en 2017 d’une composante militaire, dont les effectifs seront portés, à terme, à 5 000 hommes. La force conjointe du G5 Sahel doit épauler la Minusma et les soldats de l’opération Barkhane pour lutter contre les djihadistes au Sahel50.
Depuis l’élection du président Mohamed Ould Abdel Aziz, la Mauritanie s’est engagée activement dans le renforcement de la sécurité collective en Afrique. Des soldats mauritaniens ont participé aux opérations de maintien de la paix en Côte d’Ivoire (ONUCI) et au Darfour. Elle a déployé un contingent de 120 gendarmes et 750 casques bleus dans le cadre de la MINUSCA en République Centrafricaine51.
Accusations de trafic de drogue : polémique avec le député français Noël Mamère
Plusieurs hommes politiques mauritaniens et étrangers ont accusé le président Mohamed Ould Abdel Aziz d’être au centre d’un réseau de trafic de drogue.
Sur la chaîne franco-allemande Arte, l’homme politique français Noël Mamère déclarait que le président mauritanien était impliqué dans des affaires de trafic de drogue52. Le député français a réitéré ces accusations : « Je vous confirme les propos que j’ai tenus concernant le président de la Mauritanie, qui ne font que confirmer ce qui est de notoriété publique » et de préciser le processus en faisant référence aux relations de président mauritanien « avec Hamdi Boucharaya, consul général de Guinée-Bissau, pays aujourd’hui plaque tournante du trafic de la région »53. Suite à ces déclarations, le président mauritanien engage des poursuites contre le député français. Noël Mamère déclare alors « avoir évoqué le président mauritanien, sans doute, abusivement », évoquant plutôt les dysfonctionnements des appareils judiciaires qui laissent le champ libre aux trafiquants54. En mars 2014, Noël Mamère se dit prêt à s’excuser auprès du peuple mauritanien et de son président55.
Le 2 mai 2014, il présente au président mauritanien des excuses en bonne et due forme : « je comprends que vous attendiez de moi une démarche personnelle. En conséquence, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour avoir tenu des propos publics qui ont pu porter atteinte à votre honneur et qui vous ont blessé. »56.
Malgré cela, l’opposant mauritanien, Moustapha Ould Limam Chafi, ancien conseiller du président burkinabè Blaise Compaoré, et proche de l’homme d’affaires mauritanien devenu opposant Mohamed Ould Bouamatou, reprend ces accusations, affirmant détenir des preuves qui n’ont pourtant jamais été rendues publiques57.
Présidentielle de 2019 : bilan et transition
En mars 2018, après onze ans passés à diriger la Mauritanie, Ould Abdelaziz confirme au magazine Jeune Afrique qu’il quittera le pouvoir en 2019 conformément aux dispositions de la Constitution qui l’empêchent de briguer un troisième mandat58,59.
Contrastant avec les succès sécuritaires affichés60, Mohamed Ould Abdelaziz laisse en réalité un pays marqué par une dette61,62 avoisinant les 100% et des inégalités aggravés63. Le conseil des droits de l’homme de l’ONU pointe entre autres une extrême pauvreté touchant les trois quarts de la population63; un taux accablant de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans63; une insécurité alimentaire chronique64 et une persistante exclusion65 politique et sociale ciblant les Haratines (Maures noirs descendants d’esclaves) et les Afro-Mauritaniens (Peuls, Soninkés, Wolofs)63,66. Dans le domaine de l’éducation, une étude du Forum économique mondial classe la Mauritanie 129e sur 130 pays67. Plus globalement, l’opposition juge le bilan des deux mandats d’Ould Abdelaziz parmi les plus sombres68.
À la veille de son départ, et bien que son régime soit accusé d’avoir géré le pays de manière clanique et clientéliste, Mohamed Ould Abdelaziz déroge aux principes d’un fin de règne en pressant une série de nominations au sein de l’administration69. À partir de 2019, soucieux de faire valoir ses positions quand au choix de son successeur, il est fortement impliqué dans une campagne présidentielle marquée par plusieurs heurts ainsi que par une coupure d’internet et une exclusion de l’ensemble des observateurs internationaux. Fort de l’expérience de ses deux mandat, Ould Abdelaziz pèse de tout son poids70 pour faire élire son dauphin désigné et son compagnon de toujours, dès le premier tour71.
Le 1er août 2019, Mohamed Ould Abdelaziz cède officiellement son poste à Mohamed Ould Ghazouani72. Dans un pays marqué par de nombreux coups d’État de 1978 à 2008, cette première « transition démocratique » est célébrée par le régime mais dénoncée par la majorité de l’opposition comme une « mascarade électorale » qui donne naissance quelques semaines plus tard à un gouvernement dans la continuité de celui d’Ould Abdelaziz58.
Après la présidence
Selon plusieurs voix expertes de la politique en Mauritanie, le passage de relai entre Ould Abdelaziz et Ould Ghazouani est à voir comme la première étape d’un tandémocratie à la Poutine et Medvedev »73,74,75, stratégie réfléchie pour répondre à la contrainte de la constitution actuelle en créant les conditions d’un retour prochain de l’ancien président au plus haut sommet de l’État76. Contrastant avec les multiples critiques attachées à ses deux mandats, Ould Abdelaziz confirmait dès 2018, sa ferme intention de continuer à peser sur l’avenir de la Mauritanie et déclarait « Dès que la constitution me permettra de me représenter, je le ferai. Je ne peux pas me présenter à un troisième mandat mais la constitution ne m’empêche pas de me représenter après »77.
Selon Alain Antil, de l’Institut français de relations internationales, Ould Ghazouani est « très structuré et était très apprécié dans l’armée mauritanienne. Ce n’est pas du tout un homme de paille »78.
Peu après son accession au pouvoir, Ould Ghazouani restructure les groupes spéciaux d’intervention (GSI) et reprend le contrôle du parti présidentiel, dans lesquels Ould Abdelaziz avait encore de l’influence79.
Le 26 juillet 2020, le rapport de la Commission d’enquête parlementaire chargée de passer au crible la gestion de Mohamed Ould Abdelaziz durant ses deux mandats est remis au président de l’Assemblée nationale. Le Parlement a décidé de saisir la justice pénale.
Le 29 juillet 2020, l’Assemblée nationale adopte une résolution dont l’article unique stipule : « Les dossiers d’enquête qui n’incluent pas ce qui peut relever de la compétence de la Haute Cour de justice sont transmis au ministre de la Justice afin de prendre les mesures nécessaires pour saisir les juridictions compétentes ». Cette décision fait suite à la publication du rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) dont la création avait été votée le 30 janvier pour analyser la gouvernance des dix ans de présidence de Mohamed Ould Abdelaziz (2009-2019)80.
En août 2020, six ex-ministres de Mohamed Ould Abdel Aziz sont placés sous contrôle judiciaire après avoir été auditionnés par la brigade chargée de la répression des crimes économiques. Des soupçons de corruption pèsent contre ces personnalités, en relation avec l’attribution de juteux contrats passés sous la présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz.
La Commission d’enquête parlementaire sur la décennie Aziz a débusqué plusieurs contrats en contraventions avec la loi. Son rapport transmis à l’Assemblée nationale est à l’origine de la convocation d’un certain nombre de ministres de Mohamed Ould Abdel Aziz par la brigade chargée de la répression des crimes économiques81.
Le 17 août 2020, Mohamed Ould Abdel Aziz se rend dans les locaux de la Sûreté nationale pour répondre à une convocation des services de la police de répression des crimes économiques. Il est entendu pour répondre à de « fortes présomptions de mauvaise gouvernance et de détournements de biens publics ». Les policiers mènent des investigations sur de présumés cas de corruption et de détournements de biens publics pointés dans un rapport d’enquête parlementaire sur la gestion de l’ancien président, entre 2008 et 2019. Un rapport validé par l’Assemblée nationale le 28 juillet 2020 est transmis à la justice le 5 août 202082. Mohamed Ould Abdel Aziz brandit son immunité d’ancien président de la République pour justifier son refus de communiquer avec les enquêteurs. Selon ses avocats qui ont rapporté ses propos, l’ex-chef de l’État qualifie d’illégale sa convocation à la Sûreté nationale. L’ancien président a reçu le 20 août 2020 un groupe d’avocats français venu renforcer sa défense. Les avocats soutiennent leur client dans sa stratégie de silence. « Juridiquement, si vous considérez que la convocation est irrégulière, tous les actes subséquents qui en résultent, le placement en garde à vue, les interrogatoires, la rétention sont totalement irréguliers c’est pour ça que nous n’hésitons pas aujourd’hui à parler d’une détention totalement illégale qui s’apparente à une séquestration », témoigne Maitre David Rajjou du barreau de Brest. Les avocats français ont rencontré leur client durant une heure et demie. « Il est détenu depuis bientôt cinq jours dans une petite pièce dans des conditions de températures inacceptables », détaille Maitre David Rajjou qui revient sur les conditions de détention de l’ancien président mauritanienne. Selon le parquet mauritanien, tous les droits de l’ex-chef de l’État sont respectés. Il reçoit ses conseils juridiques et les membres de sa famille.83. Le 24 août 2020, Mohamed Ould Abdel Aziz qui était retenu par la police depuis une semaine pour répondre à de «fortes présomptions de mauvaise gouvernance et de détournements de biens publics» a été libéré sans être chargé et a pu rentrer chez lui a annoncé l’un de ses avocats.84. Cependant, les autorités n’ont pas rendu son passeport, lui interdisant de quitter Nouakchott.85
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
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