Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
On le voit et on l’entend partout… à se prétendre « cancelled »… Cherchez l’erreur…
J’y reviendrai quand j’aurai un peu plus de temps.
Pour l’instant, je fais observer qu’il ne donne de la voix que pour parler de présomption d’innocence et préconiser la disparition de l’espace d’expression publique des victimes qui n’ont plus d’autre recours que de tenter de s’y faire entendre, ce qui est assez dégueulasse mais reste dans la droite ligne de toutes les entreprises de dézingage de ces hommes et de ces femmes (bien plus souvent des femmes, d’ailleurs, il est toujours plus facile pour tout le monde, magistrats et journalistes y compris, de taper sur ces petites créatures fragiles que sur de gros malabars) de type « déconnologie » ou « Ligue du LOL ».
Et que bien sûr, comme un certain nombre d’autres anciens « loleurs » qui vont ensuite se plaindre d’être assimilés à des pédophiles ou à des terroristes, on le voit bien bisouter le maître sur Twitter :
m’a posé quelques questions au sujet de la justice lors de la préparation de son livre sur la haine en ligne. Le nombre de cas évoqués et la violence des situations font frémir.
La Haine en ligne – David Doucet
Nous pouvons tous être la proie des réseaux sociaux. Une majorité de Français a fait l’objet de cette haine en ligne. Dans nos sphères [...]
Dans tout le spectre politique, on n’en voit vraiment pas un pour rattraper les autres.
Lequel dénonce PEC Luraghi et sa bande de criminels ? Aucun.
Passons donc aux travaux pratiques.
J’ai vu plus d’une fois en audition sa juge préférée, celle qu’il appelle par son prénom, la Brestoise Céline Verdier.
Avec ses collègues harceleurs du TGI de Brest, elle a effrayé tous mes avocats successifs au point d’en obtenir ce qu’elle en exigeait : qu’ils ne me défendent surtout pas.
La dernière en date a été fortement déstabilisée par les harcèlements qu’elle a subis de sa part et m’a toujours dit avoir été profondément choquée par ses comportements à mon égard en audition : en 25 ans de métier, elle n’avait jamais vu ça, m’a-t-elle répété par la suite à chacun de nos entretiens; selon ses dires, j’avais été maltraitée par cette juge comme jamais ne l’est même le pire des criminels; or, je n’avais et n’ai jamais rien fait de mal, j’étais censée être interrogée comme victime, ce que je suis effectivement à un point totalement inouï, de l’ordre du jamais vu : on ne me reproche que des qualités, pas des défauts, encore moins des actes répréhensibles, à hauteur suffisante pour justifier trente années de violences ininterrompues, dont plusieurs tentatives d’assassinat.
Je me suis donc plus d’une fois trouvée face à cette juge qui m’accusait en haussant le ton démesurément d’accuser des gens (toujours preuves à l’appui, bien entendu, jamais de manière gratuite, comme le font aussi tous les autres plaignants sérieux) et s’est mise à égrener leurs qualités, titres, fonctions ou professions d’une manière hystérique, jusqu’à s’en étrangler lorsqu’elle a finalement hurlé :
« DES OUVRIERS DE L’ARSENAL !!! »
Ce n’est pas une puce qu’elle m’a mise à l’oreille avec ça, mais carrément le haut-parleur du syndicaliste au plus haut de sa forme.
En effet, je n’ai jamais accusé nulle part aucun ouvrier de l’arsenal, ni dans aucune de mes plaintes, ni dans aucun autre écrit.
En revanche, j’avais jadis bien pu identifier comme des syndicalistes CGT de la DCN certains des individus que j’avais constamment sur les talons à Brest à une époque encore assez proche de celle où, de début mai 1994 jusqu’à la mi-septembre 1994, les avait précédés un groupe de milices dont l’une composée de Pakistanais, alors qu’était négocié le fameux contrat Agosta par l’équipe du sulfureux Ziad Takieddine.
La CGT DCN tenait beaucoup à ce contrat.
Mais l’enquête sur l’attentat de Karachi du 8 mai 2002 n’a jamais exploré cette « piste » constituant pourtant l’une des données essentielles de l’équation « tragique ».
Et pourquoi donc ?
Faisant bloc derrière le juge Raymond André qui s’était personnellement impliqué dans les évènements de cette année 2002, la magistrature ultra CORROMPUE du TGI de Brest alertée par de nouvelles investigations à compter de l’année 2008 a dès lors pris les devants en organisant avec le terroriste « islamigré » Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses mentors du NPA de Brest, notamment la criminelle Josette Brenterch, leur complice de toujours, une déstabilisation massive de l’institution judiciaire.
Comment interprétez-vous le tag du terme «collabo» devant votre siège ?
Je le vis d’abord comme une infamie. Le Parti communiste, c’est la Résistance. Ce tag a été dessiné sur notre siège au moment où nous commémorons le 79e anniversaire du massacre de Châteaubriant. 27 communistes furent alors fusillés par les nazis. Parmi eux, il y avait Guy Môquet, âgé de 17 ans. Ce siège national du PCF est situé place du Colonel-Fabien, du nom de ce résistant français auteur du premier attentat contre un militaire nazi, le 21 août 1941. Quant aux auteurs de ce tag, je n’ai guère de doute sur leur profil. J’y vois la marque et la signature de l’extrême droite.
Que répondez-vous à ceux qui accusent le PCF de complaisance envers le communautarisme et l’islamisme dans le contexte actuel ?
Je leur réponds que le PCF n’a aucune leçon de République à recevoir de personne. La République française, nous la chérissons et nous avons su la défendre les armes à la main. Après ce que nous venons de vivre, on attendrait des responsables politiques qu’ils veillent à l’unité du pays. Je constate avec effarement que c’est l’exact inverse qui est en train de se produire. Certains tentent en cet instant tragique d’instruire le procès de la gauche, de la disqualifier voire de la criminaliser. Une chose est certaine. Ce n’est pas la gauche, en tout cas pas la mienne, qui vend des armes à l’Arabie saoudite, ce n’est pas ma gauche qui baise les babouches des pétromonarques du Golfe et les décore de tout ce que la République compte de distinctions diverses et variées. Pour le reste, ce que nous disons est clair et précis. Il faut lutter sans faille contre l’islamisme, qui est une forme de fascisme. Cela suppose de condamner avec la plus grande sévérité ceux qui de près ou de loin ont prêté main-forte à l’assassin de Samuel Paty. Et il faut d’un même mouvement lutter contre tout qui fait le terreau de cette idéologie mortifère. Cela suppose de faire revenir l’État dans nos quartiers, pas uniquement sous sa forme répressive mais avec l’ensemble des services publics qui manquent aujourd’hui cruellement. Au premier rang desquels, l’école.
Nous allons porter plainte, bien sûr. Et je ne doute pas les coupables seront identifiés et punis. Mais le plus important n’est pas là. Nous allons surtout continuer le combat pour une République sociale et démocratique.
Attention, la menace est sérieuse, ce n’est pas de l’amusement.
Pour autant que je sache, c’est bien à Lyon qu’est programmé le gros attentat de l’automne, mais pas pour tout de suite.
L’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, qui s’inscrit dans la même série, laquelle a commencé au début de l’année avec le projet avorté de Brest, n’est qu’une sorte d’attentat-étape annonciateur de la suite.
Je rappelle ici qu’il est toujours possible de « décapiter » à tout moment l’organisation terroriste qui commet tous ces assassinats en allant cueillir son chef chez lui à Puy-L’Evêque, mais que les magistrats ultra CORROMPUS qui en sont complices n’y tiennent absolument pas.
A priori, il va donc encore falloir supporter ça durant un certain temps…
24 octobre 2020, 12h50 │ MAJ : 24 octobre 2020, 12h50
Des tags ont été découverts sur l’école Philibert-Delorme à Lyon (8e). (photos @ThomasFaurobert)
Des tags ont été découverts sur une école du 8ème arrondissement de Lyon ce samedi matin. Il s’agit de menaces de mort visant le maire de l’arrondissement mais également les professeurs et les élèves de l’école.
« Le maire du 8e on va te décapiter la tête », « Continuez, on va vous décapiter les profs et les élèves ». Ce sont les menaces qui ont été taguées sur l’école Philibert Delorme, située au 159 route de Vienne à Lyon, et découvertes ce samedi matin.
Ces messages visent Olivier Berzane, le maire EELV du 8ème arrondissement, mais également les enseignants et les élèves. « Est-ce un acte isolé de quelqu’un ne sachant pas quoi faire de sa soirée ou une menace sérieuse ? C’est dans tous les cas d’une violence extrême », a réagi l’élu, au Progrès. « C’est de la haine gratuite », a-t-il ajouté. Olivier Berzane a déposé plainte. Les inscriptions doivent être nettoyées dans la journée.
La veille, des tags avaient été découverts sur la commune de Chassieu, dans la métropole de Lyon. Il s’agissait de menaces de mort visant le maire LR de Bron, Jérémie Bréaud. « On va te décapiter », pouvait-on lire. Gérald Darmanin a annoncé dans la journée que la justice allait être saisie et qu’une protection allait être mise en place pour l’édile.
« Quand je fais mes courses, je vais au rayon ‘produits bretons’ »: la réponse de Ferrand à Darmanin
Clarisse Martin
Le 21/10/2020 à 9:20
Le ministre de l’Intérieur a déclaré mardi soir être « choqué de rentrer dans un hypermarché et de voir qu’il y a un rayon de telle cuisine communautaire ».
Une analyse que ne partage visiblement pas Richard Ferrandn, invité de BFMTV-RMC ce mercredi matin. Invité à réagir à cette sortie de l’occupant de Beauvau, le président de l’Assemblée nationale a, a contrario, indiqué que la présence dans les grandes surfaces de rayons consacrés aux produits halal ou casher ne le « choqu(ait) pas ».
« Quand je fais mes courses, je vais au rayon ‘produits bretons’, parce que je suis breton. Et je vais vers les produits du terroir », a répliqué l’occupant du Perchoir.
« Moi dans ma circonscription à Chateaulin (dans le Finistère, ndlr), il y a une grande entreprise qui exporte 500.000 tonnes de poulets par an vers l’Arabie saoudite et c’est du poulet halal. Alors je constate que quand ça permet à des filières entières de vivre, à des entreprises de prospérer, eh bien on considère qu’on s’adapte à la demande du marché, donc ce n’est pas un sujet », a coupé court Richard Ferrand sr notre antenne.
« Pourquoi des rayons spécifiques? » a pointé Darmanin
Mardi soir, Gérald Darmanin avait expliqué comprendre « très bien » que « la viande halal soit vendue dans des supermarchés ». « Ce que je regrette, c’est les rayons. Pourquoi je dois faire un rayon différent? J’ai donc le rayon pour les musulmans, le rayon casher puis tous les autres… Pourquoi des rayons spécifiques? » s’est interrogé le ministre, plus tard dans la soirée.
Gérald Darmanin a également pointé « le capitalisme français, mondial » qui aurait selon lui une « responsabilité » dans le communautarisme. « Ce n’est pas parce qu’on a des parts de marché en flattant quelques bas instincts qu’on a rendu service au bien commun », a-t-il jugé.
C’est ce qui ressort des déclarations de Sonia M., une revenante de Syrie incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, lesquelles ont été versées ces derniers jours au dossier du procès en cours.
Je ne sais pourquoi certains journaux font remonter l’attaque de Villejuif au mois de mars 2015, elle a bien été commise le mois suivant, le dimanche 19 avril 2015 au matin, après que le terroriste eut reçu la veille, samedi 18 avril 2015, l’ordre de passer à l’acte, ce que je ne peux oublier.
En effet, sachant depuis le début quels sont les premiers commanditaires de tous ces attentats, vous pensez bien que je suis toujours à l’affût d’indices corroborant ce qui est pour moi bien plus qu’une conviction, une certitude absolue, en vue d’obtenir autant que possible la mise hors d’état de nuire de ces terroristes, tout en craignant aussi le prochain attentat, que je vois toujours venir avec un bon train d’avance sur tout le monde ou presque du fait que je connais par coeur tous les délires et sales manies du chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi dont, de surcroît, toute la bande continue à me harceler en permanence – et j’évite actuellement de donner le lieu et la date approximative du gros attentat de cet automne 2020, lequel est bien déjà prévu, afin d’éviter d’en susciter moi-même de cette manière…
Or, en ce mois d’avril 2015, je sentais bien mes harceleurs tout à fait prêts à refaire un coup, la menace était bien là et j’avais bien relevé avec effroi les annonces publiques de PEC Luraghi, suivies de nouvelles discussions à propos du procès en appel alors tant attendu, notamment sur le blog d’un avocat ayant déjà publié un commentaire sur le jugement de première instance et que le malade mental susnommé citait fièrement sur sa grosse page de désinformation et calomnies publiques relative aux différents procès qu’il organisait à mon encontre avec tous ses complices harceleurs, cybercriminels et terroristes :
Ajouté le 28 janvier 2015
Fermé le 6 janvier par son hébergeur (voir plus haut), le blog http://petitcoucou.unblog.fr a été rouvert aujourd’hui. XXXXXXXXX X étale donc ses délires en boucle sur trois blogs, présentement… et ce à sept jours de son procès en appel à Rennes.
Ajouté le 29 janvier 2015
Une fois de plus − la sixième −, l’audience en appel qui aurait dû avoir lieu le 4 février, est reportée, probablement pour des raisons d’encombrement de ce Tribunal. Pour l’heure nous ignorons la date prévue pour cette future audience.
Ajouté le 4 février 2015
La date de l’audience en appel à Rennes est fixée au 9 avril.
Ajouté le 8 avril 2015
L’audience en appel est repoussée pour la septième fois à une date encore inconnue. Pendant ce temps XXXXXXXXX X. continue de délirer en mode paranoïaque, de harceler et d’injurier les magistrats brestois, moi-même, NEMROD34 et Josette publiquement sur trois blogs-miroirs, impunément.
Ajouté le 15 avril 2015
La date de l’audience-relais évitant l’extinction de l’affaire − la prescription est de trois mois pour la loi de 1881 sur la presse − est fixée au 7 juillet. La date de l’audience réelle n’est pas encore fixée. Nous en sommes donc à neuf reports successifs à ce jour.
Annonces donc suivies de cette discussion sur le blog de l’avocat le 17 avril 2015 :
« Concrètement, les hébergeurs de contenus sur internet doivent les retirer dès qui leur sont signalés comme illicites par la vicitme de ces contenus pour ne pas courir de risque de sanctions pénales et civiles en qualité de complice de diffamation ou d’injure, le cas échéant. »
Sauf si le contenu n’est pas manifestement illicite, n’est ce pas?
En matière de droit comment fait-on la différence entre « certainement illicite » et « manifestement illicite »?
merci
Publié par Maitre Anthony Bem
17/04/2015 16:08
Bonjour Erwan,
Compte tenu que le terme « manifestement illicite » n’est pas défini par la loi et les juges et que nul n’est censé ignoré la loi, on peut considérer que tout contenu illicite signifié comme tel aux sites internet hébergeurs de ces contenus par une victime est à supprimer par ces derniers sauf à ce que ces sites préfèrent risquer inutilement d’engager leur responsabilité.
Le terme de contenu « manifestement » illicite relève d’une appréciation subjective sur la licéité du contenu litigieux qui est source d’insécurité juridique.
Cordialement.
Publié par serge74
17/04/2015 16:44
c’est effectivement plus sur de faire ce qui est demandé, mais des fois, il n’y a tellement rien d’illicite que le fondement juridique évoqué est tellement farfelu que l’on n’a pas envie d’obéir.
http://www.legalis.net/spip.php?page=jurisprudence-decision&id_article=3716 « étant précisé en outre que diffamation, à la supposer constituée, n’égale pas forcément trouble manifestement illicite » c’est un référé donc cela parle d’un trouble, mais cela dit que quelque chose qui peut être illicite n’est pas forcément manifestement illicite.
Publié par Visiteur
17/04/2015 16:57
Merci pour votre réponse Maitre.
Comment garantit-on la liberté d’expression dans ce cas la? Si je comprends bien, il « suffit » de se déclarer victime de diffamation pour déclarer un contenu illicite et le faire supprimer?
Si l’auteur fait valloir son droit à la liberté d’expression, que doit faire l’hébergeur?
Publié par Maitre Anthony Bem
17/04/2015 17:04
Cher Erwan,
La liberté d’expression est garantie par défaut comme un principe constitutionnel.
Il n’en demeure pas moins que la victime de diffamation peut en effet déclarer un contenu comme illicite auprès d’un site internet hébergeur ou éditeur du contenu litigieux pour le faire supprimer.
La diffamation est donc une limite à la liberté d’expression que doit respecter le site internet hébergeur.
Cordialement.
Publié par serge74
17/04/2015 17:18
à noter, que pour protéger la liberté d’expression, le législateur a mis : « Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2 un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 EUR d’amende. » dans l’article 6 de la lcen.
Publié par Maitre Anthony Bem
17/04/2015 17:31
Bonjour Serge74,
Merci de votre contribution.
En effet, une sanction a été prévue par la loi pour les demandes de suppression abusives.
Cependant, la formulation de cette infraction est imparfaite s’agissant de la notion d’ « information inexacte » et justifie qu’en pratique aucune décision de justice n’ai prononcé à ce jour de sanction pour demande de suppression de contenus abusive.
Cordialement.
Publié par Visiteur
17/04/2015 17:38
Merci Serge pour le lien,
« à noter, que pour protéger la liberté d’expression, le législateur a mis :… »
Cela sous entend que le plaignant a déclenché une action en justice, or ceci n’est pas nécessaire pour se déclarer un contenu litigieux, un lettre recommendé avec mise en demeure suffit.
Dans le cas de cet article:
« A l’audience, le représentant de la société Overblog a reconnu avoir eu rapidement connaissance des problèmes posés par le blog de Mme L et avoir décidé de ne pas intervenir et en particulier de ne pas eu à avoir à retirer les propos litigieux… »
Je comprends que Overblog aurait du agir bien avant que l’affaire ne soit jugée.
Et c’est bien la mon questionnement, ce cas la est un cas d’école, mais ce n’est pas parce que le plaignant se dit diffamé qu’il y a diffamation, or ceci semble suffisant pour attaquer un hébergeur s’il ne supprime pas le contenu soit disant litigieux, donc l’hébergeur prends un risque en maintenant du contenu déclaré litigieux par un plaignant. Par conséquent, il doit se faire juge, et décider de lui même s’il trouve du contenu litigieux, non?
Publié par serge74
17/04/2015 17:58
oui, il doit bien juger lui même du caractère manifestement illicite du propos tenu s’il est plutôt partant pour laisser le propos.
pour la notion d’ »information inexacte », c’est effectivement plus souvent de la mauvaise fois donc très difficile de prouver que le plaignant savait que c’est faux. j’ai une fois reçu une notification, qui contient un propos, dont je peux prouver que l’auteur du propos savait ce propos inexact. Un courier à un procureur suffit à déclencher la justice ou il faut passer par un avocat, si je veux engager quelque chose ?
Publié par Maitre Anthony Bem
17/04/2015 18:39
A Serge74, si l’auteur de la notification savait que le contenu prétendument litigieux n’était pas manifestement illicite, le site internet peut le faire citer devant le tribunal correctionnel, par le biais d’une citation directe.
Cela me semble tout de même une action très périlleuse et risquée.
Cordialement.
Le fait est que mes propos qualifiés de « manifestement illicites » par mes harceleurs et calomniateurs n’en étaient absolument pas et qu’en outre ces malfrats savaient parfaitement bien qu’ils n’étaient pas davantage diffamatoires à leur encontre, puisque je m’étais contentée de publier quelques droits de réponse à la suite de leurs campagnes de calomnies publiques massives à mon encontre, afin de rétablir un minimum de vérités d’abord sur moi-même.
Par exemple celle-ci : je suis bien ingénieur d’études en informatique comme je l’ai toujours dit et n’ai jamais eu nulle part aucune autre sorte d’emploi contrairement à ce que prétendent ces désinformateurs, harceleurs et calomniateurs publics.
Je rappelle ici qu’en définitive, par arrêt rendu le 2 décembre 2015 par la Cour d’Appel de Rennes, j’ai bien été relaxée de tous les chefs de poursuite, non pas seulement en raison d’une nullité de la procédure, laquelle n’aurait probablement pas plus été retenue en appel qu’en première instance si j’avais eu tort sur le fond, mais également parce qu’en plaidant subsidiairement l’exception de bonne foi en appel, je démontrais avoir toujours été dans mon bon droit avec les publications qui m’étaient reprochées à tort par mes harceleurs et calomniateurs, lesquels mentaient et ont toujours menti à tout le monde, d’abord à leur public, puis aussi aux juges tout au long de leurs procédures diverses à mon encontre, toutes abusives et calomnieuses.
Connaissant bien depuis le début la fragilité extrême de toutes leurs prétentions à mon encontre, puisqu’ils ont toujours su que tout ce qu’ils inventaient pour me calomnier était entièrement faux, ils ont toujours ponctué toutes leurs attaques judiciaires à mon encontre de ces attentats terroristes dans une espèce de volonté d’imposer tous leurs délires calomnieux à mon encontre envers et contre tout, le droit comme la réalité.
Voilà pourquoi il s’agit toujours, aussi, de violentes attaques contre l’Etat français et la République française dont aucune des lois en vigueur n’a jamais permis à PEC Luraghi de faire ce qu’il fait depuis 2008, c’est-à-dire, pour la partie qui a quasiment toujours été publique et visible pour tout le monde, de violer l’intimité de ma vie privée et celles de tous mes proches par divers moyens illégaux tels des piratages informatiques et des écoutes illégales, dans le but affiché de se renseigner à notre sujet pour pouvoir écrire et publier nos « biographies », que par ailleurs il a toujours romancées à l’extrême, vu qu’en réalité quasiment rien ne nous correspond, hors les identités et coordonnées qu’il avait obtenues illégalement dès le début et publiées tout aussi illégalement à maintes reprises à compter de juin 2010 – mais il a aussi toujours affirmé publiquement sa volonté de nous détruire avec toutes ses inventions calomnieuses à notre encontre.
Au mois de janvier 2015, c’est donc ce fameux procès en appel devant la Cour d’Appel de Rennes qui se préparait, l’audience étant alors fixée au 4 février 2015.
En parallèle aux procédures abusives qui s’engageaient à mon encontre depuis 2010, je tentais moi-même de faire condamner mes harceleurs afin de voir s’arrêter l’enfer qu’ils me faisaient subir au quotidien depuis 2008 et avais déposé contre eux plusieurs plaintes, dont une avec constitution de partie civile qui s’était soldée au mois d’octobre 2014 par un refus d’informer prématuré, sans que ne soit respecté mon droit à présenter des observations. Le juge d’instruction de Brest s’était alors empressé de satisfaire PEC Luraghi avec cette décision aux contenus mensongers qui effaçait l’intégralité de ses exactions à mon encontre, car les gendarmes toulousains qui enquêtaient sur l’assassinat de Patricia Bouchon le 14 février 2011 à Bouloc commençaient à s’intéresser à lui et à sa bande de dégénérés dits « déconnologues », effectivement auteurs de ce crime odieux et de bien d’autres : il fallait donc les blanchir de toute urgence pour qu’ils ne soient inquiétés par aucune enquête alors qu’ils effectuaient pour les magistrats brestois un travail formidable en recherchant et identifiant toutes mes anciennes connaissances afin d’éliminer définitivement tous ces témoins gênants de ma vraie vie.
L’on notera que ce refus d’informer illégal du juge d’instruction de Brest a par la suite été annulé par la Cour d’Appel de Rennes, comme quasiment toutes les autres décisions rendues par les juges brestois dans les affaires me concernant, que je sois partie civile ou accusée. Ces magistrats ultra CORROMPUS, tous complices du terroriste PEC Luraghi, mentent et affabulent au moins autant que lui et ne respectent bien évidemment pas davantage les lois de la République française.
Cette nouvelle annulation d’une décision illégale d’un juge brestois me concernant implique naturellement que j’avais immédiatement interjeté appel de son ordonnance de non-lieu – ou plutôt, de refus d’informer, puisqu’en réalité, le juge d’instruction m’opposait depuis le début le même refus d’informer totalement illégal – et qu’il aurait dû, conformément aux prescriptions du Code de Procédure Pénale, transmettre sans délai le dossier de l’information judiciaire ou sa copie à la Cour d’Appel de Rennes.
Or, ce juge d’instruction de Brest avait tranquillement attendu la commission des attentats de janvier 2015 à Paris et leurs premiers résultats avant de se décider, à la mi-janvier 2015, à transmettre enfin ce dossier à la Cour d’Appel de Rennes, après quoi, fin janvier 2015, avait été décidé un nouveau report de mon procès en appel devant cette même Cour, tandis que mon hébergeur Unblog me rendait mon blog « Petitcoucou », lequel avait été subitement et mystérieusement suspendu la veille des attentats, le 6 janvier 2015.
Le procès en prévision duquel avaient été organisés les attentats de janvier 2015 à Paris étant à nouveau reporté, il était évident que les terroristes allaient en commettre au moins un autre au moment pour eux le plus opportun, c’est-à-dire pour accueillir la décision qu’ils attendaient, et dont ils escomptaient bien évidemment qu’il s’agirait d’une confirmation de ma condamnation de juin 2013.
Ce furent les attentat du 13 novembre 2015 à Paris.
Comme à son habitude depuis le début de ses harcèlements à mon encontre, le chef PEC Luraghi me les avait annoncés à sa manière avec un peu d’avance, un mois plus tôt.
Pour en revenir à l’attentat manqué de Villejuif du 19 avril 2015, lequel apparaît bien avoir été commandité et organisé par les mêmes personnes que ceux de janvier et novembre 2015 à Paris, impliquant toujours les amis toulousains du trafiquant de drogue bien connu dans le Sud-Ouest Pascal Edouard Cyprien Luraghi, je fais remarquer encore une fois que la Brestoise Émilie Lechat-Boizumeau, qui manifestement n’y était quand même pas totalement étrangère, n’aura curieusement vraiment pas été trop inquiétée par la « justice ».
Je rappelle encore que lors de mon procès brestois, au printemps 2013, mon avocat s’étant contenté de demander une annulation de la procédure afin de permettre à la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et à son conseil David Rajjou de me calomnier publiquement dans la grande salle d’audience archi comble du Tribunal Correctionnel de Brest autant qu’ils le voulaient sans être aucunement dérangés par la moindre contradiction, la seule défense entendue sur le fond, et renouvelée par la suite lors d’interviews, avait été celle de mon ancien hébergeur de blog OVERBLOG arguant sur la liberté d’expression, laquelle fut donc le thème principal des attentats de janvier 2015 à Paris, en prévision de l’audience alors fixée au 4 février 2015 devant la Cour d’Appel de Rennes.
Puis il y eut une nouvelle série de reports, totalement inattendue pour mes harceleurs.
Aussi, l’attentat ordonné le 18 avril 2015 pour le lendemain à Villejuif apparaît finalement assez clairement comme une volonté de réaffirmer l’autorité du chef PEC Luraghi à la suite de nouvelles discussions publiques comme celle rapportée ci-dessus, du 17 avril 2015.
Une revenante de Syrie, incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, a désigné son ex-mari comme commanditaire de l’attentat de l’Hyper Cacher. Ce dernier, présumé mort, est aussi suspecté d’être derrière l’attentat avorté de Villejuif (Val-de-Marne) en 2015.
Selon Libération, qui révèle les faits, le Parquet national antiterroriste a livré à la cours d’assises du procès des attentats de janvier 2015 la déposition d’une revenante de Syrie, Sonia M. Cette dernière, qui a rejoint la Syrie en 2014, affirme que son ancien mari est derrière l’attentat de l’Hyper Cacher, perpétré par Amedy Coulibaly. Il serait par ailleurs le commanditaire de l’attaque avortée contre une église de Villejuif, survenue en mars 2015.
Son nom ? Abdelnasser Benyoucef. L’Algérien, combattant de l’Etat Islamique, aurait déclaré à son épouse Sonia M. en 2015 qu’il « avait trouvé la personne qui avait commis l’attentat de l’Hyper Cacher et il en vantait les mérites et disait qu’il était sincère envers Dieu ». Les sources judiciaires du quotidien Libération estime cette affirmation « plausible », voire « hautement probable ». L’homme est présumé mort depuis une attaque en Syrie survenue en mars 2016.
Pour rappel, en mars 2015, Sid Ahmed Ghlam, étudiant algérien alors âgé de 23 ans et fiché S pour sa radicalisation, est soupçonné d’avoir voulu attaquer une église de Villejuif, au sud de Paris, à l’heure de la messe. Il a finalement renoncé à son projet et appelé les secours car il s’était tiré par accident une balle dans la jambe après avoir tué Aurélie Châtelain, croisée sur le parking où il préparait son assaut.
L’affaire Sid Ahmed Ghlam, est une enquête menée sur un étudiant algérien, islamiste radical1, mis en examen dans le cadre du meurtre ou de l’assassinat d’Aurélie Châtelain et d’actes de terrorisme commis au nom de l’islam2.
Sid Ahmed Ghlam, surnommé Djillali, est né à Tiaret, dans la région d’Oran, en Algérie en 19913.
Il arrive avec sa famille en 2001 à Saint-Dizier et retourne en Algérie en 2003 faute de papiers en règle. Il y passe son baccalauréat en 2010 et retourne en France la même année4 dans le cadre du regroupement familial5. Il enseignait l’arabe à la mosquée El-Fath de Saint-Dizier affiliée à la Grande mosquée de Paris6. La presse indique qu’il a été étudiant de 2010 à 2012 à l’école d’informatique SUPINFO de Paris et la quitte au bout de sa deuxième année7. Cependant SUPINFO n’est pas en mesure de confirmer cette information du fait qu’il existe des risques d’homonymie, seul le nom de l’individu ayant été divulgué8.
En septembre 2014, il s’inscrit à l’université Pierre-et-Marie-Curie, mais ne participe ni aux cours ni aux travaux dirigés (TD). L’université a engagé une procédure contre lui pour falsification de note9. L’UNEF est accusée par le Canard Enchaîné, qui cite une source ministérielle, d’avoir aidé Sid Ahmed Ghlam. L’UNEF rétorque que « Ghlam indique qu’il a été boursier échelon 6 (correspondant à une aide de 4 768 euros par an)… Ses demandes de logement ont fait l’objet d’un traitement prioritaire »10.
En février 2014, il passe une semaine en Turquie. Il est placé en garde à vue à son retour. Selon le procureur de Paris, aucun élément ne permet de « justifier l’ouverture d’une information judiciaire ». Il est néanmoins l’objet d’une fiche des renseignements français notamment pour « velléité de départ en Syrie ». Cette « fiche S » (« Sûreté de l’État ») implique son placement sous surveillance policière « sans attirer l’attention »15.
Au printemps 2014, son petit frère de 9 ans signale « que son frère se radicalise ». La police est prévenue. Des écoutes téléphoniques menées à la suite, probablement en 2014 et 2015, n’ont rien révélé ; ce que le ministre de l’IntérieurBernard Cazeneuve justifie par le fait que « les moyens technologiques utilisés (…) sont de plus en plus sophistiqués »16.
Le suivi lancé en 2014 depuis l’alerte à la radicalisation de Sid Ahmed Ghlam n’a rien donné. C’est « parce que la nouvelle menace terroriste qui plane sur la France se caractérise par des techniques de dissimulation que les services secrets peinent à contrer. Cette technique a même un nom, la taqiya »17.
Le 15 octobre il se rend en Algérie, ce qui n’inquiète pas les services de renseignement, puisqu’il emprunte régulièrement cette destination pour se rendre dans sa nation d’origine. Depuis l’Algérie, le 29 octobre, il se rend à Istanbul, en Turquie, où il reste un mois. On lui paye alors des « frais de retour » (2000 euros), en échange de contreparties à venir18.
En 2015, il effectue des repérages autour des deux principales églises de Villejuif : l’église Saint-Cyr-Sainte-Julitte au centre ville et l’église Sainte-Thérèse au nord19. Selon l’historien Camille Pascal, cette ville au nom symbolique n’aurait pas été choisie au hasard et lui permettait de cibler deux religions en même temps20.
Le samedi 18 avril, « Sid Ahmed Ghlam reçoit plusieurs nouveaux messages l’incitant « fortement » à passer à l’acte »22. Toujours selon le procureur, le dimanche 19 avril, tôt le matin, il tente de voler la voiture d’Aurélie Châtelain à Villejuif. Celle-ci est tuée d’une balle dans le cœur et il aurait ensuite brûlé la voiture, qui contenait le corps de la jeune femme, avant de regagner le 13e arrondissement.
Le dimanche 19 avril 2015, il préparait à l’heure de la messe un attentat contre les deux églises qu’il avait repérées. D’après le curé de Saint-Cyr-Sainte-Julitte, il y aurait eu « un carnage » car l’église accueille 300 personnes le dimanche23,24.
À 8 h 50, il appelle le SAMU car il est blessé gravement à la hanche et à la rotule par deux balles. Selon les enquêteurs, il se serait lui-même blessé au cours de la tentative de vol du véhicule. Interrogé par la police, il évoque un règlement de comptes. La police remonte les traces de sang et arrive à son véhicule, une Renault Mégane dans laquelle elle trouve un gyrophare, un fusil d’assaut Kalachnikov et un revolver. Les enquêteurs perquisitionnent son domicile et trouvent trois Kalachnikov supplémentaires, des gilets pare-balles25, un minutage précis entre les églises ciblées et les commissariats les plus proches. Il est placé en garde à vue et hospitalisé à l’Hôtel-Dieu26. La garde à vue est prolongée au maximum prévu dans les cas de risque d’attentat maximum.
Selon François Molins, procureur de la République, au moment de son arrestation, il « était en contact avec une autre personne pouvant se trouver en Syrie avec laquelle il échangeait sur les modalités de commission d’un attentat, ce dernier lui demandant explicitement de cibler particulièrement une église »27.
Victime
Aurélie Châtelain était mère d’une fille de cinq ans. Elle avait 32 ans. Elle était originaire de Caudry. Elle a été retrouvée dans sa voiture, dans un début d’incendie, à Villejuif après avoir été tuée par balle. Les enquêteurs pensaient initialement que le motif du meurtre était une tentative de vol de la voiture28. Après coup, ils supposent plutôt que Sid Ahmed Ghlam aurait voulu tuer Aurélie car il « la suspectait d’être un agent du renseignement. Il aurait été intrigué par la présence de cette voiture, au milieu de la rue, et de cette femme assise sur le siège passager avec un ordinateur portable sur les genoux28. »
Elle était professeur de fitness et ancienne conseillère municipale de Caudry. Elle allait participer à un stage à Villejuif pour se perfectionner dans son métier en prenant des cours de pilates29,30.
Le dimanche 26 avril 2015, trois mille personnes participent à une marche blanche dans sa ville d’origine, Caudry31.
Tandis que sa meilleure amie la considère comme une « héroïne », Guy Bricout, le maire de Caudry, suggère que « le décès d’Aurélie avait permis de sauver des vies »32 et demande qu’elle soit décorée de la Légion d’honneur à titre posthume33. Sa fille aura le statut de pupille de la Nation34.
Le 5 janvier 2016, on apprend qu’Aurélie Châtelain ne figure pas parmi les victimes des récents attentats décorées de la légion d’honneur. Le maire de sa commune fait aussitôt part de sa grande déception et de son incompréhension35. Il est alors annoncé que l’omission source de polémique sera réparée lors de la promotion de Pâques 201636. Elle fait finalement l’objet d’une nomination exceptionnelle le 18 mars 201637.
En hommage, son nom a été donné au Palais des Sports de Caudry38.
Version de Sid Admed Ghlam
D’après ses avocats : « Il a reconnu avoir été à Villejuif le 19 avril 2015 en présence d’un autre individu. Il conteste en revanche toute responsabilité dans la mort d’Aurélie Châtelain et a également affirmé avoir fait ce qu’il fallait pour empêcher la commission d’un attentat ce jour-là ». Il ne donne pas plus de détail sur cet autre individu39.
L’un des avocats de la famille d’Aurélie Châtelain, Antoine Casubolo Ferro, réfute cette version : « Il faut qu’il en dise plus, car pour l’instant la réalité du dossier ne correspond pas du tout à ses déclarations … Il faut qu’il s’explique sur toutes les preuves et les traces qui donnent la certitude qu’il a été en contact avec Aurélie Châtelain »40.
Commanditaire et complicités
Présumés complices
Sid Admed Ghlam ne semble pas être un loup solitaire. En plus du fait qu’il possédait trop d’armes pour un seul homme41, les enquêteurs ont trouvé que « Sid Ahmed Ghlam reçoit en effet l’ordre de passer à l’acte, même seul, même si « il » ne le rejoint pas ». Ils recherchent activement ce « il »42.
le 26 avril 2015 à Saint-Ouen, un homme de 32 ans est interpellé. Son ADN est retrouvé sur une brosse à cheveux de l’appartement de Sid Ahmed Ghlam. Il est relâché le 29 avril.
le 26 avril 2015, un homme de 33 ans est interpellé. Il est le gérant d’un garage de Pierrefitte-sur-Seine. Son nom apparaît dans les communications cryptées de Sid Ahmed Ghlam48,49. Il est rapidement sorti de garde à vue.
le 7 juin 2015, deux hommes, âgés de 35 et 39 ans, sont interpellés à leur domicile de Limay et Mantes-la-Jolie dans les Yvelines. Bernard Cazeneuve déclare : « Il appartient maintenant à l’enquête de déterminer le rôle exact que ces deux individus ont pu jouer au sein de l’entourage de Sid Ahmed Ghlam »50,51.
Le terroriste a ensuite récupéré une seconde voiture, de type BMW 318, dans un garage de Pierrefitte-sur-Seine (toujours en Seine-Saint-Denis) où opéraient ses complices « Vega » (pseudonyme de Macreme Abrougui) et Thomas (Thomas Mayet). Ils sont allés en Syrie début 2015. Ces deux complices ont été endoctrinés par Fabien Clain, un toulousain né à l’île de la Réunion qui est aussi le fondateur du « clan des Belphégor » dans le quartier toulousain du Mirail. Fabien Clain était également un proche d’Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », qui organisait des réunions dans sa ferme d’Artigat, cellule très liée au terrorisme djihadiste.
Rabah B., connu sous le surnom de « le Kabyle », est supposé avoir livré les armes cachées dans la voiture Mégane53.
Plusieurs médias français annoncent en octobre 2016 sa mort qui serait survenue le 7 du même mois au cours de frappes aériennes françaises dans les environs de Raqqa, la capitale du groupe djihadiste54.
Compagne du mis en examen
Émilie Lechat-Boizumeau55 est élevée dans une famille catholique. Elle effectue toute sa scolarité à Brest. Elle obtient à Vannes, un BEP dans la restauration. Elle a deux garçons à 19 puis 21 ans56. Elle se marie à un Brestois du quartier sensible de Pontanézen. Son mari est « connu des services de police pour des faits de grande délinquance », et se serait converti à l’islam pendant une peine effectuée à la prison brestoise de l’Hermitage57. Elle se convertit alors aussi à l’islam à 22 ans. Elle adopte la burqa comme une quinzaine de femmes de Pontanézen. Rachid Abou Houdeyfa, l’imam salafiste de la mosquée du quartier déclare qu’il ne la connaît pas car, dit-il, « les gens qui sombrent dans l’islam radical ne nous fréquentent pas. Ils ne supportent pas certains prêches ». Émilie part alors pour Saint-Dizier. Son nouveau compagnon a un frère arrêté en 2014 en Belgique pour possession d’armes de guerre. Sid Ahmed Ghlam devient son compagnon un peu plus tard « mais Aouali, la mère de Sid Ahmed, avait refusé qu’ils se marient, raconte un ami. Parce qu’elle est plus âgée que lui et qu’elle avait déjà été mariée »3.
En février 2015, elle se présente entièrement voilée dans une grande surface de Gouesnou. Ce qui provoque l’intervention de la gendarmerie58.
Le 22 avril 2015, elle est arrêtée à Saint-Dizier. Les voisins parlent d’elle comme d’une femme discrète, convertie à l’islam radical, qui ne sort de chez elle que pour aller chercher ses enfants à l’école en burqa. Les volets de sa maison sont toujours clos. C’est la seule femme en burqa du quartier sensible du Vert-Bois à Saint-Dizier. Le voisinage « confie avoir vu des hommes à la nuit tombée rendre visite à plusieurs reprises à la jeune femme »59,60. Les enquêteurs disposent de trois éléments à charge :
Elle possédait des clés de chiffrement permettant d’échanger des messages cryptés.
Sid Ahmed Ghlam possédait un deuxième téléphone dédié uniquement à l’appeler.
Un des derniers SMS qu’il ait envoyé à son contact syrien était : « Après le coup, j’irai me réfugier chez Jennifer ». Jennifer est le nom d’Émilie Lechat-Boizumeau dans le répertoire de Sid Ahmed Ghlam61.
Le 24 avril 2015, elle sort libre de sa garde à vue sans être mise en examen.
Réactions
Selon Bernard Bajolet le 22 avril, le directeur général de la Sécurité extérieure, ses hommes ont déjoué six attentats depuis le début 2015, cependant, le lendemain, Manuel Valls parle de cinq attentats déjoués y compris celui-ci. L’attaque planifiée ici serait le septième attentat évité62. 20 minutes note l’importance de la communication gouvernementale, en plein débat sur la loi Renseignement, au sujet d’un événement qui, de l’avis d’un officier de la DGSI, montre les failles des services de renseignement63.
Événements potentiellement liés
Dans la nuit du 23 au 24 avril 2015, un incendie volontaire ravage la salle de prière musulmane de Pargny-sur-Saulx dans la Marne, la sœur de Sid Ahmed Ghlam y donnait des cours64,65.
Incarcération
Le 20 novembre 2015, l’administration pénitentiaire découvre au moins une puce téléphonique dans sa cellule d’isolement à la prison de Fresnes. Il a ainsi, pendant les premiers mois de sa détention, communiqué avec l’extérieur. Ces appels ont cessé le jour même des attentats du 13 novembre 201566.
Il est alors transféré au centre pénitentiaire de Beauvais, où les brouilleurs d’ondes sont plus sophistiqués67.
En avril 2019, l’instruction durant depuis quatre ans sans procès, il a atteint la limite que la loi fixe pour la détention préventive. De manière exceptionnelle, cette détention a été prolongée de quatre mois. De manière encore plus exceptionnelle, elle pourrait être prolongée une deuxième et dernière fois, toujours de quatre mois68.
Benjamin Hue, « Attentat déjoué à Paris : qui est Sid Ahmed Ghlam, l’islamiste interpellé dimanche ? », rtl.fr, 22 avril 2015 (lire en ligne [archive]).
Margaux Rolland, « Les deux visages de Sid Ahmed Ghlam », Paris Match, 1er mai 2015 (lire en ligne [archive])
Avec Paule Gonzales et Jean-Marc Leclerc, « Qui est le suspect qui s’apprêtait à commettre un attentat près de Paris ? – Projet d’attentat à Paris : ce que l’on sait du suspect », lefigaro.fr, 22 avril 2015 (lire en ligne [archive]).
La Rédaction avec Reuters, « La police soupçonne des connexions entre Sid Ahmed Ghlam et les frères Kouachi », lci.tf1.fr, 28 avril 2015 (lire en ligne [archive]).