La marquise de Sévigné a-t-elle décrit un confinement à Versailles en 1687 ?

La réponse est non, nous dit-on aujourd’hui.

Par contre, moi oui, je l’avais bien fait dans les années 1970, en classe de 3ème.

Voir ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/03/23/je-ne-sais-pas-ecrire-parait-il/

Aurais-je des visions ?

En tous les cas, j’ai toujours été très bien notée en français, mieux que tous mes camarades de classe, puisque j’avais toujours les meilleures notes.

Ouvrez l’école aux filles, aux enfants de pauvres, et voilà le résultat : même sans avoir jamais suivi d’études de droit, ils peuvent s’avérer parfaitement capables d’aller battre sur leur propre terrain, et de surcroît chez eux (Paris pour le premier en 2016 et 2017, Lyon pour le second actuellement), les avocats de M. le Baron PEC Luraghi, que ceux-ci agissent en son nom ou en leurs noms propres, en qualité de complices… Inadmissible…

 

https://factuel.afp.com/non-la-marquise-de-sevigne-na-pas-decrit-un-confinement-versailles-en-1687

Non, la marquise de Sévigné n’a pas décrit un confinement à Versailles en 1687

 

Marie Genries, AFP Belgique Facebook Twitter Email Publié le mercredi 4 novembre 2020 à 15:03
Copyright AFP 2017-2020. Droits de reproduction réservés.

 

Une prétendue lettre écrite par Madame de Sévigné à sa fille en 1687 a été partagée plusieurs milliers de fois sur Facebook depuis début mai. La marquise française, connue pour ses talents d’épistolière, y évoque un confinement dû à un « fléau » « qui se propage comme un feu de bois sec » et explique qu’à Versailles « tout le monde » porte des masques, afin d’éviter de se contaminer. Cette lettre n’a pas  été écrite par la marquise. Elle est issue d’un pastiche, rédigé en avril dans le cadre d’un concours d’écriture.

 

« Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris ! Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous », aurait écrit Madame de Sévigné dans une lettre à sa fille. « Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements », s’attriste la marquise, qui envoie à sa fille « deux drôles de masques (…) Tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer. » Des propos qui résonnent étrangement avec l’actualité, alors que la France et la Belgique ont entamé leur deuxième confinement pour lutter contre la pandémie de covid-19.

La marquise de Sévigné a-t-elle décrit un confinement à Versailles en 1687 ? dans AC ! Brest
Capture d’écran réalisée le 4 novembre 2020 sur Facebook

 

Cette prétendue lettre circule depuis le 2 mai 2020 sur Facebook et a été partagée plusieurs milliers de fois, selon les recherches de l’AFP.

En réalité, Madame de Sévigné, dont les lettres à sa fille sont encore étudiées dans les écoles françaises, n’a jamais rédigé une telle missive. Il s’agit d’un pastiche, écrit dans le cadre d’un concours d’écriture, organisé par le Bottin Mondain (un annuaire des familles de la « société mondaine » française) pour ses membres, et partagé le 23 avril 2020 dans une newsletter.

Cette prétendue lettre de la marquise contient d’ailleurs plusieurs anachronismes et détails qui doivent alerter le lecteur.

Plusieurs indices permettent de voir que cette lettre n’a pas pu être écrite par Madame de Sévigné en 1687

 

La marquise de Sévigné a écrit à sa fille plusieurs centaines de lettres entre 1671 et 1696. Mais on ne trouve aucune trace de cette lettre-ci dans les recueils disponibles en ligne, comme l’édition de Hachette publiée en 1876, ou celle de Flammarion en 1976.

Interrogée le 3 novembre 2020, Laure Depretto, docteure en littérature française et spécialiste de Madame de Sévigné, a confirmé par e-mail à l’AFP qu’« aucune lettre de Madame de Sévigné datée du 30 avril 1687 ne figure dans l’édition de ses lettres (Pléiade, Gallimard) ».

D’après ces publications, cette lettre aurait été écrite le « jeudi 30 avril 1687″. Or, selon le site éphéméride, qui permet de retrouver le jour de la semaine correspondant à une date précise, le 30 avril 1687 était un mercredi et non un jeudi.

Le texte de cette publication contient, de plus, plusieurs anachronismes. L’épistolière évoque d’abord une décision prise par le roi et Mazarin « qui nous confinent tous dans nos appartements ». Or le cardinal Mazarin est mort en mars 1661. Il n’aurait donc pas pu prendre la décision de « confiner » la cour en 1687. Quant au maître d’hôtel Vatel, chargé de pourvoir aux repas de Madame de Sévigné selon cette publication, il s’est suicidé en 1671. La marquise avait d’ailleurs raconté cet événement dans l’une de ses lettres.

La publiction évoque également la comédie « Le Menteur » de Pierre Corneille, que la marquise semble découvrir. Or cette pièce est parue en 1644. « Il est peu probable que Madame de Sévigné assiste à une « nouvelle » représentation presque cinquante ans après », a souligné Laure Depretto.

Enfin, dans certains des posts, Madame de Sévigné signe cette lettre avec cette marque d’affection, « Je vous embrasse Pauline… ». Or, Pauline de Grignan (devenue de Simiane après son mariage) n’était pas la fille mais la petite-fille de Madame de Sévigné. Sa fille s’appelait Françoise-Marguerite.

 dans Attentats
Chronologie des principaux fléaux de l’Histoire, avec estimations de leur nombre de morts (AFP – John SAEKI)

 

Au XVIIème siècle il n’y aurait pu avoir ni confinement généralisé, ni port du masque

 

A cette époque, « depuis le début de la peste du Moyen-Age en 1346, il y avait eu pratiquement tous les ans en France des épidémies plus ou moins graves », a indiqué Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la Santé à l’Ecole des hautes études en santé publique. Cependant, Paris n’a connu aucune épidémie particulière en 1687, a-t-il précisé à l’AFP le 3 novembre 2020.

En effet, la dernières grande épidémie de peste de l’époque avait eu lieu entre 1629 et 1631. Après 1687, une nouvelle vague venue du Moyen-Orient a tué 40 000 personnes à Marseille et plus de 100 000 personnes en Provence entre 1720 et 1722.

Le confinement, évoqué dans cette publication, n’était pas une politique publique au XVIIème siècle mais plutôt le fait d’une minorité de personnes, a expliqué Patrick Zylberman : « Pendant la grande épidémie de peste dans les îles britanniques en 1665, 1666, les personnes aisées se confinaient à la campagne. Mais les politiques publiques étaient plutôt tournées sur les quarantaines ». A cette époque, en cas d’épidémie, des murs étaient construits autour des villes pour limiter les entrées et les sorties, comme ce fut le cas en Provence en 1720.

Selon cette publication, Madame de Sévigné envoie également avec cette lettre « deux drôles de masques », à la mode à la Cour de Versailles. « C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer ». 

Une phrase qui n’aurait pas pu être écrite à l’époque, a expliqué Patrick Zylberman : « pour cela, il aurait fallu avoir la notion du mode de transmission du virus. Or l’idée que le virus se transmet par l’intermédiaire de gouttelettes arrive à la fin du XIXème siècle ».

Pendant la Grande peste, les masques en forme de bec d’oiseau, essentiellement portés par des médecins, étaient censés protéger contre les « miasmes » contenus dans l’air vicié qui charriait, selon la médecine de l’époque, des matières en décomposition et des mauvaises odeurs,  expliquait cette dépêche de l’AFP publiée en mai.

 dans Calomnie

 

Un pastiche rédigé en mars 2020

 

Cet article de France Inter, publié le 4 mai 2020, évoque un certain « Jean-Marc Banquet d’Orx », qui en serait l’auteur. En tapant ce nom et des mots-clés sur un moteur de recherche, on retrouve un article daté du 30 avril sur le site Baskulture, qui évoque un « pot-aux-roses », inspiré d’un « article de Mme Marie-José Lacourte publié dans la chronique du ‘Bottin Mondain’ du 23 avril dernier ».

Contactée le 3 novembre 2020,  l’équipe du Bottin Mondain a confirmé à l’AFP que ce pastiche a été publié dans une newsletter datée du 23 avril, que l’AFP a pu consulter, à l’occasion d’un concours d’écriture autour du confinement.

En effet, on trouve sur le profil Facebook de Marie-José Chardonnet-Lacourte une publication datée du 5 mai 2020, dans laquelle elle s’indignait de la reprise de ses pastiches, écrits le 12 avril et « sans vérité historique ». Contactée par l’AFP le 3 novembre, Marie-José Chardonnet-Lacourte a confirmé être l’auteure de ce pastiche et a expliqué être « perplexe » face à l’ampleur que celui-ci a pris : « Certaines phrases ont même été ajoutées, comme la mention des masques et de Vatel ». La date du 30 avril 1687 n’apparaît pas non plus dans le texte original.

« On m’a dit de raconter mon confinement par rapport à des personnages connus et donc je me suis lancée. Madame de Sévigné, c’était une femme de lettres, très cultivée, je me suis mise dans sa tête si elle avait été confinée », a  expliqué Marie-José Chardonnet-Lacourte, qui a glissé volontairement quelques anachronismes dans son texte.

Selon Laure Depretto, il n’est pas étonnant que cette lettre circule autant, car « elle concilie tous les sentiments contradictoires nourris par l’apparition de l’épidémie de Covid ». Pour la docteure en littérature, elle suscite deux réactions : « La première où le lecteur actuel se dit « tiens, rien n’a changé depuis 300 ans » et nous sommes confinés comme pouvaient l’être des Grands, des nobles sous l’Ancien Régime. L’appartenance à une communauté unique, soumise aux mêmes fléaux à plusieurs siècles d’intervalle et ce, quelles que soient les appartenances sociales et hiérarchiques, a quelque chose de rassurant. Nous sommes tous égaux devant les épidémies.

La seconde réaction, selon Laure Depretto, est une interrogation : « On ne peut s’empêcher de se dire « Comment se fait-il que nous soyons revenus au même point? Le sentiment d’arriération alors domine et l’on se retrouve scandalisé.e que rien n’ait changé depuis l’Ancien Régime, que nous n’ayons pas réussi à faire davantage de progrès. » 

Marie Genries
Journaliste fact-checking

 



A Vienne, un terroriste d’origine albanaise

Le Monde a un peu de mal à le dire clairement, mais les journaux étrangers n’ont pas ses pudeurs…

On rappelle ici, d’une part, que des Albanais avaient armé le terroriste tunisien de Nice pour le 14 juillet 2016, et d’autre part, que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses divers complices entretiennent depuis très longtemps d’excellentes relations avec la mafia albanaise, tout comme d’ailleurs avec les Tchétchènes en délicatesse avec les autorités russes (attentat de Conflans-Sainte-Honorine).

Si besoin était, je rappelle tout le cirque organisé à la Marie de Brest en mars 2016 pour ses protégés albanais par l’élue EELV provenant en fait des rangs de la LCR Julie Le Goïc, ainsi que ses « moqueries » de la même année au sujet du père Jacques Hamel, à peine celui-ci venait-il d’être assassiné dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2016/05/21/brest-regain-de-violences-de-lextreme-gauche-depuis-le-8-mars-2016/

http://petitcoucou.unblog.fr/2016/07/30/fausse-rousse-et-vraie-connasse-julie-le-goic-recolte-ce-quelle-a-seme/

http://petitcoucou.unblog.fr/2016/08/03/julie-le-goic-est-elle-aussi-folle-que-son-associe-cyprien-luraghi/

Le journaliste Alexandre Hervaud, depuis licencié de Libération pour son activité de « loleur », s’était aussi fait remarquer à cette dernière occasion :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/05/09/alexandre-hervaud-fait-des-blagues-sur-twitter/

Certains ou certaines vont encore se plaindre que l’on puisse les associer à des terroristes ou les y assimiler, mais on ne les voit toujours pas s’en désolidariser…

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/03/autriche-ce-que-l-on-sait-de-l-attaque-terroriste-a-vienne-qui-a-fait-au-moins-quatre-morts_6058342_3210.html

Le point sur l’attaque terroriste de Vienne : bilan des victimes, revendication de l’EI et profil du tueur

 

Quatre personnes ont été tuées dans cet attentat, et quinze autres blessées, dont trois restent dans un état critique. L’Autriche a décrété trois jours de deuil national.

Le Monde avec AFP Publié hier à 16h45, mis à jour hier à 20h31

 

Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz (à droite), et le président Alexander van der Bellen déposent une couronne lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes, à Vienne, mardi 3 novembre 2020.
Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz (à droite), et le président Alexander van der Bellen déposent une couronne lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes, à Vienne, mardi 3 novembre 2020. Matthias Schrader / AP

 

L’Autriche était sous le choc au lendemain de l’attaque qui s’est déroulée, lundi 2 novembre, dans la soirée en plein cœur de la capitale, Vienne, près d’une importante synagogue et de l’Opéra. Selon un bilan encore provisoire, quatre personnes ont été tuées et quinze autres ont été hospitalisées, dont trois dans un état critique, dans cet attentat que le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a qualifié de « terroriste ».

Le pays a décrété trois jours de deuil national. Mardi, les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments publics partout à travers le pays et une minute de silence observée à midi, tandis que les cloches des églises sonnaient. Le chef du gouvernement, le président Alexander Van der Bellen et d’autres hauts responsables ont participé à une cérémonie en hommage aux victimes.

Lire le récit : Fusillades à Vienne, en Autriche : l’assaillant tué était un « sympathisant de l’Etat islamique »
  • L’assaillant avait tenté de rejoindre la Syrie

Mardi, des éléments ont commencé à filtrer sur l’identité du principal auteur de l’attentat, abattu lundi soir par les forces de l’ordre. Né à Mödling, au sud de Vienne, l’assaillant, âgé de 20 ans, avait été condamné en avril 2019 à vingt-deux mois de prison pour avoir voulu rejoindre la Syrie. Il avait été libéré de manière anticipée, ayant réussi à « tromper » le programme de déradicalisation autrichien. La procédure a bien été respectée et des contacts réguliers pris avec les agents, a fait savoir la ministre de la justice, Alma Zadic.

Le jeune homme détenait également la nationalité de Macédoine du Nord, tout comme deux autres personnes dans le collimateur des enquêteurs. Environ 150 ressortissants de ce pays ont rejoint, entre 2012 et 2016, les rangs des islamistes pour combattre en Irak et en Syrie. Ils ont, pour la plupart, été recrutés au sein de la minorité albanaise musulmane de ce pays en majorité slave orthodoxe.

  • L’organisation Etat islamique revendique l’attentat

L’EI a, par ailleurs, revendiqué l’attentat mardi dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram. Dans un texte séparé, accompagné d’une photo de l’assaillant armé, l’agence de propagande Aamaq évoque « une attaque aux armes à feu menée hier [lundi] par un combattant de l’Etat islamique dans la ville de Vienne ». Elle a aussi publié une courte vidéo dans laquelle l’assaillant armé, seul face caméra, se filme en train de prêter allégeance au chef officiel de l’organisation jihadiste Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi.

  • Dix-huit perquisitions, quatorze interpellations

Les enquêteurs travaillent sur les lieux de l’attentat à Vienne, le 3 novembre 2020.
Les enquêteurs travaillent sur les lieux de l’attentat à Vienne, le 3 novembre 2020. JOE KLAMAR / AFP

 

Mardi, une grande partie du centre de la capitale était toujours bouclée. Sur les lieux de l’attentat, un imposant cordon de sécurité bouclait le périmètre de l’attaque, tandis que des membres de la police scientifique étaient déployés pour relever des indices. La police a également multiplié les opérations dans la journée, menant 18 perquisitions et procédant à 14 interpellations.

Contrairement aux premières déclarations des autorités, qui avaient lancé une chasse à l’homme pour retrouver d’autres suspects, l’homme de 20 ans a visiblement agi seul. Il n’y a pas de preuve, à ce stade, de l’existence d’un deuxième terroriste, a souligné M. Nehammer.

  • Deux Suisses arrêtés près de Zurich

Deux jeunes hommes suisses de 18 et 24 ans ont été arrêtés mardi près de Zurich, en lien avec la fusillade à Vienne. « Les deux hommes ont été arrêtés à Winterthur mardi après-midi en coordination avec les autorités autrichiennes », a indiqué la police cantonale de Zurich dans un communiqué. En 2017, l’imam éthiopien de la mosquée An-Nur, à Winterthour avait été mis en examen par la justice cantonale pour avoir appelé au meurtre de musulmans non pratiquants.

L’éventuel lien « entre les deux personnes arrêtées et le responsable présumé des attentats fait actuellement l’objet d’enquêtes et de recherches en cours par les autorités compétentes », a ajouté la police locale.

  • Quatre personnes tuées, quinze autres hospitalisées

Parmi les quatre victimes figurent un homme et une femme âgés, ainsi qu’un jeune passant et une serveuse, a précisé le chancelier Kurz. Quinze personnes restaient hospitalisées, dont trois dans un état critique, selon l’association hospitalière de Vienne.

Les riverains étaient encore sonnés, en oubliant même le confinement entré en vigueur ce mardi pour lutter contre la seconde vague de la pandémie de Covid-19. Le rabbin de la communauté juive de Vienne, Schlomo Hofmeister, s’est dit « inquiet », craignant que l’attaque ait pu être liée à la synagogue. « Aucun indice ne le confirme, mais nous ne pouvons pas l’exclure », a-t-il confié. « Le bâtiment était fermé à ce moment de la journée et ce quartier est LE quartier animé de la ville. »

Il a assisté à la scène depuis la fenêtre de son appartement. « L’homme s’est dirigé en courant vers les clients des bars avec son arme, il a tiré des dizaines, peut-être même des centaines de salves », a-t-il témoigné. « Il faisait doux et c’était la veille du confinement, il a certainement profité de la situation pour faire un bain de sang. »

Des policiers et des soldats ont été mobilisés pour protéger les bâtiments importants de la capitale, et les enfants ont été dispensés d’école mardi. « Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et nous combattrons ces attaques avec tous nos moyens », a affirmé M. Kurz, alors que l’Autriche avait été jusqu’ici été relativement épargnée par la vague d’attentats islamistes survenue en Europe ces dernières années.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Attaque terroriste à Vienne : une recrudescence d’activités des groupes djihadistes en Europe
  • Afflux de réactions de solidarité

A Vienne, un terroriste d'origine albanaise dans AC ! Brest 4eb7c94_e614eb891d3e4349a6bd484b85de67b7-e614eb891d3e4349a6bd484b85de67b7-0
Matthias Schrader / AP

 

Cet attentat a suscité un afflux de réactions de solidarité, du président américain, Donald Trump, en passant par son homologue russe, Vladimir Poutine, et l’ensemble des dirigeants européens, d’Ursula von der Leyen à Emmanuel Macron ou Angela Merkel.

« L’Europe est en deuil. L’un des nôtres a été durement frappé par le terrorisme islamiste », a réagi Emmanuel Macron mardi matin sur Twitter, ajoutant que la France « se tient aux côtés de l’Autriche ». Le chef de l’Etat français s’est rendu dans la journée à l’ambassade d’Autriche pour apporter « son soutien inconditionnel au peuple autrichien » et appeler à une réponse européenne contre « des ennemis qui s’attaquent à ce qu’est l’Europe ».

« Nous ferons tout, en Européens, pour nous tenir ensemble, combattre ce fléau qu’est le terrorisme et, ensemble, avancer sans rien céder d’aucune de nos valeurs », a-t-il déclaré, après avoir signé le registre de condoléances.

A l’Assemblée nationale, les députés et les membres du gouvernement, debout, ont observé mardi après-midi une minute de silence pour exprimer leur « solidarité » et leur « profonde compassion au peuple autrichien ». « Le terrorisme islamiste a frappé l’Autriche. Nos pensées vont aux victimes de cette attaque abjecte, barbare, guidée par un fanatisme aveugle dans un pays européen ami », a souligné le président de l’Assemblée, Richard Ferrand (La République en marche, LRM).

Le Monde avec AFP

 

 

https://www.bfmtv.com/international/attaque-a-vienne-le-profil-de-l-assaillant-abattu-par-les-policiers-se-precise_AV-202011030188.html

Attaque à Vienne: le profil de l’assaillant abattu par les policiers se précise

Robin Verner

Robin Verner

Le 03/11/2020 à 13:04

Au lendemain de l’attentat qui a tué au moins quatre personnes à Vienne, le profil du terroriste abattu par la police se précise ce mardi.

Beaucoup d’éléments restent à éclaircir après l’attaque terroriste qui a fait quatre morts lundi soir à Vienne. Les policiers cherchent toujours à établir avec précision le nombre d’assaillants, à savoir si certains d’entre eux ont pu leur échapper. La police a en revanche abattu durant la nuit l’un des terroristes. Et le profil de ce dernier se précise ce mardi.

Selon les premiers éléments de l’enquête, divulgués dans la matinée par les autorités, les enquêteurs ont pu pénétrer dans son logement et ont examiné son matériel informatique. Ils y ont trouvé une vidéo d’allégeance à l’organisation jihadiste Daesh.

Connu des services de renseignement

Karl Nehammer, ministre de l’Intérieur autrichien, en a dit davantage auprès de l’agence d’information APA. L’assassin était âgé de 20 ans et était de nationalité autrichienne.

Il a toutefois relevé qu’il était orginaire de Macédoine du Nord. L’hebdomadaire viennois Falter a cependant apporté une nuance: selon eux, le terroriste était d’origine albanaise, ses parents n’ayant fait qu’un séjour en Macédoine du Nord.

Plus important, l’homme était connu des services de renseignement autrichiens. Il avait tenté de rejoindre la Syrie, au sein d’un réseau comptant plusieurs dizaines d’islamistes, et avait été pris, arrêté et condamné en 2019, avant de pouvoir sortir de prison de manière anticipée. Selon Karl Nehammer, l’assaillant a réussi à « tromper » le programme de déradicalisation et ceux qui étaient chargés de son suivi.

Robin Verner

Robin Verner Journaliste BFMTV

 

 

http://www.webdo.tn/2020/11/03/fusillade-a-vienne-lassaillant-un-islamiste-autrichien-dorigine-albanaise/#.X6KUL1BCfcs

Fusillade à Vienne : L’assaillant, un islamiste autrichien d’origine albanaise

Par

IB

-

Nov 3, 2020

 

vienne2 dans Attentats
CP : Reuters

 

L’identité de l’auteur de la fusillade survenue dans la soirée du lundi 2 novembre 2020 à Vienne est désormais connue.

Il s’agit de Kurtin S., un homme de 20 ans d’origine albanaise né et élevé à Vienne. Connu des services de renseignement, il était l’un des 90 islamistes autrichiens qui voulaient partir en Syrie, rapporte le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Falter Florian Klenk sur Twitter.

Six lieux de la capitale autrichienne Vienne ont été visés, dans la soirée du lundi 2octobre, par une attaque coordonnée.

Sur son compte Twitter, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a condamné une « attaque terroriste répugnante ». « Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et lutterons résolument contre ces attaques par tous les moyens », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le ministre autrichien de l’Intérieur, Karl Nehammer, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse que l’attaquant que la police avait abattu était un sympathisant de l’organisation terroriste Daech.

 

https://www.lesechos.fr/monde/europe/attaque-terroriste-a-vienne-leurope-sous-le-choc-1261558

Vienne : le groupe Etat islamique revendique l’attaque terroriste

 

La fusillade terroriste a fait lundi soir dans le centre de Vienne au moins cinq morts et 17 blessés et a immédiatement mobilisé la solidarité et la détermination des responsables européens. Une quinzaine de personnes, dont deux ressortissants suisses, ont été interpellées dans la journée.

Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a dénoncé une « hideuse attaque terroriste ».

 

Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a dénoncé une « hideuse attaque terroriste ». (Leonhard Foeger/REUTERS)

 

Par Ninon Renaud
Publié le 3 nov. 2020 à 12:19Mis à jour le 3 nov. 2020 à 19:11

 

La fusillade terroriste qui a fait lundi soir dans le centre de Vienne au moins cinq morts et 17 blessés dont 7 dans un état grave a provoqué une onde de choc en Europe. La capitale autrichienne, dont un tiers des habitants à des origines étrangères, faisait depuis près de 40 ans office sur le Vieux Continent d’îlot à l’abri du terrorisme : la dernière attaque sanglante remontait à 1981 lors d’un attentat perpétré par deux Palestiniens contre la synagogue près de laquelle ont commencé les tirs du nouvel attentat.

« Le terrorisme islamiste est notre ennemi commun », « le combat contre ces assassins et leurs instigateurs est notre combat commun », a réagi Angela Merkel depuis Berlin. Le chancelier autrichien Sebastian Kurz avait auparavant dénoncé une « hideuse attaque terroriste ».

Son ministre de l’Intérieur, Karl Nehammer, a de fait confirmé mardi matin que l’attaquant tué par la police était un sympathisant de l’organisation islamiste IS (Etat islamique) – le groupe a d’ailleurs revendiqué l’attaque dans un communiqué publié mardi soir sur la messagerie Telegram. Selon la presse autrichienne, ce Viennois d’origine albanaise aurait une vingtaine d’années et il aurait auparavant tenté de se rendre en Syrie.

Condamné en avril 2019 à 22 mois de prison pour avoir tenté de s’enrôler de s’enrôler au sein de l’Etat islamique, il a été libéré de manière anticipée et a réussi à « tromper » le programme de déradicalisation, a précisé plus tard ce mardi Karl Nehammer. La police, qui a procédé à 18 perquisitions et 14 arrestations dans son entourage, n’exclut pas qu’il ait été accompagné d’autres agresseurs. Deux ressortissants suisses ont également été interpellés dans l’après-midi, a indiqué la police cantonale de Zurich.

Rester unis face à la barbarie

L’attaque est intervenue dans un quartier connu pour ses nombreux cafés, où se pressaient les Viennois lundi soir à la veille du début du nouveau confinement entrant en vigueur ce mardi. Un signe pour Sebastian Kurz de la volonté de ses auteurs de diviser la population. « C’est une attaque contre notre société libre, contre nous tous », a-t-il prévenu lors d’une conférence de presse mardi. Une minute de silence a été organisée à midi dans toute l’Autriche et trois jours de deuil national ont été annoncés jusqu’à jeudi pour marquer l’unité du pays.

Ce que l’on sait de l’assaillant

Âgé d’une vingtaine d’années, l’assaillant est né à Moedling, au sud de Vienne, et est originaire de Macédoine du Nord,

Il avait été condamné en avril 2019 à 22 mois de prison pour avoir voulu rallier les rangs de l’EI mais il avait été libéré de manière anticipée.

Sur des photos postées sur les réseaux sociaux, on le voit arborer une barbe noire fournie, posant avec la Kalashnikov et la machette dont il allait se servir pour terroriser Vienne, lundi soir. En légende, des messages d’allégeance à l’Etat Islamique, selon le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer.

Selon Sebastian Kurz, la lutte n’est pas entre religions, c’est « une lutte entre la civilisation et la barbarie. Nos ennemis sont les extrémistes et les terroristes. Vous n’avez pas de place dans notre société », a martelé le chancelier autrichien, promettant de défendre les valeurs d’une société ouverte et de traquer les criminels par tous les moyens.

L’Europe solidaire et déterminée

Epicentre des récentes attaques terroristes, la France a par la voix de son président exprimé sa solidarité dans un tweet en allemand dès lundi soir. « Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien frappé ce soir par un attentat au coeur de sa capitale, Vienne. Après la France, c’est un pays ami qui est attaqué. C’est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien », écrit Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat, qui s’est rendu ce mardi à l’ambassade d’Autriche, a appelé à une réponse européenne contre « des ennemis qui s’attaquent à ce qu’est l’Europe ».

Sa détermination a d’ailleurs été partagée par l’ensemble de la communauté européenne : « Il n’y a pas de place pour la haine et la violence dans notre maison européenne commune », a martelé le Premier ministre italien Giuseppe Conte sur Twitter, en italien et en allemand. « L’Europe condamne avec force cet acte lâche qui viole la vie et nos valeurs humaines », a tweeté à son tour le président du Conseil européen, Charles Michel. « L’Europe est totalement solidaire de l’Autriche. Nous sommes plus forts que la haine et la terreur », a renchéri Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.

En Allemagne aussi, le danger du terrorisme islamiste reste inchangé.

horst seehoferMinistre allemand de l’Intérieur

Depuis la décapitation du professeur d’histoire-géographie en France , le Vieux Continent est sur le qui-vive. A la suite de l’attaque au couteau qui a fait 3 morts à la basilique Notre-Dame à Nice, le 29 octobre, le ministre allemand de l’Intérieur Seehofer avait exprimé sa préoccupation : « En Allemagne aussi, le danger du terrorisme islamiste reste inchangé », avait-il alors déclaré. L’attaque viennoise a d’ailleurs convaincu Berlin de renforcer ses contrôles à la frontière avec l’Autriche.

Ninon Renaud (Correspondante à Berlin)



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