Selon le magazine étudiant l’Etudiant libre, Hamma Alousseini, plus connu sous le nom de Luc Bawa, multiplie les provocations en soutenant la “nébuleuse islamiste”.
Elle avait bien raison, la mère du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Elle était peut-être atteinte elle aussi de tas de maladies mentales, mais au moins, elle ne l’a jamais fait payer à la terre entière.
Une vraie visionnaire… tout à fait consciente d’avoir engendré une merde absolument incroyable.
C’est à ce jour le seul attentat commis à Lyon depuis le début de la vague de ces derniers années, qui avait commencé avec les tueries de Mohammed Merah de Toulouse et Montauban en mars 2012.
L’auteur des faits est un jeune Algérien venu en France suivre des études en informatique, à peu près comme Sid Ahmed Ghlam, auteur de l’attentat manqué de Villejuif du 19 avril 2015, lequel était associé à une Brestoise qui curieusement n’a jamais été inquiétée par les autorités judiciaires, en dépit d’un profil et de relations bien étranges…
« L’agence Reuters indique également que selon une source proche de l’enquête, l’auteur a délibérément agi peu de temps avant les élections européennes afin de « faire monter le vote populiste et raciste [...] pour pousser les musulmans à la révolte »17. »
On rappelle ici que les attentats de mars 2012, que certains tendent à oublier, s’étaient aussi produits en pleine campagne électorale, pour la présidentielle, et de surcroît dans un contexte de tension très particulier entre certains policiers de la DCRI et leurs direction, avec, à la manoeuvre, des personnages déjà très impliqués dans les prémices en 1994 de l’attentat du 8 mai 2002 à Karachi.
Mais surtout, cette idée assez délirante de « faire monter le vote populiste et raciste [...] pour pousser les musulmans à la révolte » est typiquement extrême-gauchiste ou brenterchienne.
En effet, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest a bien toujours expliqué à ses ouailles qu’il leur fallait quotidiennement et partout où elles détiennent une once de pouvoir ou d’influence ou la possibilité d’en conquérir agir de manière systématique, illégale et violente pour corrompre le système capitaliste, le pourrir au maximum et le rendre totalement invivable pour les populations, afin de pousser celles-ci à la révolte.
C’est ainsi qu’elles vont, par exemple, systématiquement s’opposer à toute mesure sociale tendant à adoucir le capitalisme ou ses effets pour les plus pauvres, les plus fragiles ou les plus démunis, ou encore, systématiquement soutenir les patrons voyous contre toutes leurs victimes, au premier rang desquelles leurs salariés.
Sauf que personne n’a encore jamais vu aucun des cadavres en résultant sortir de sa tombe pour conduire une quelconque révolution et qu’en outre, aucun des cadres du NPA n’a jamais été assez stupide pour croire que ce fût possible.
Non, non, non.
Tout ce qu’ils veulent, en fait, c’est réduire à l’esclavage toute la population salariée et voir leurs postes de fonctionnaires devenir ceux des nababs du nouveau régime de type dictatorial qu’ils auront progressivement mis en place.
Encore une fois, donc, on reconnaît bien dans cet attentat l’influence majeure sinon la commandite de mes harceleurs, comme pour quasiment tous les précédents.
Les tueries de mars 2012 qui se préparaient depuis juin 2010 avaient pour but, en accompagnant la fête quotidienne de la bande de « déconnologues » de Cyprien Luraghi, Josette Brenterch et Jean-Marc Donnadieu sur leur blog ICI-BLOG alors encore intégralement public, depuis ma mise en examen à Brest dans le cadre de la procédure engagée à mon encontre par ladite Josette Brenterch sur la base de dénonciations calomnieuses que je commençais tout juste à découvrir, d’annoncer leur victoire à venir, lors de ma condamnation, qui celle-là sera fêtée en juin 2013 avec l’affaire de la mort de Clément Méric en conséquence d’une rixe organisée par les très complices Josette Brenterch du NPA de Brest et Jacques Fornès du Front National du Finistère, lequel avait déjà envoyé quelques Quimpérois de sa chapelle se battre avec Clément Méric en début d’année 2013.
Au mois de mai 2019, un nouvel attentat étant alors commis, cette fois à Lyon, toute la bande de dingues jubilait donc à nouveau, probablement à la suite d’une nouvelle plainte contre moi, puisque selon Jean-Marc Donnadieu, depuis cette année-là, j’en aurais encore tout un paquet sur le dos.
J’emploie là le conditionnel, car en fait, je ne les vois toujours pas venir, n’ayant à ce jour subi aucune nouvelle audition depuis celle de septembre 2015 consécutive à la plainte du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre de cette année-là (une litanie d’inventions et dénonciations calomnieuses particulièrement odieuses et tout aussi abracadabrantes), laquelle avait ensuite été classée sans suite.
Il n’y aura pas de communiqué de presse, mais la nouvelle s’est répandue grâce aux bons offices du député (PS) Jean-Jacques Urvoas, sur Twitter: plusieurs dizaines de policiers de la prestigieuse direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) s’apprêtent à manifester leur mécontentement, vendredi matin 16 mars, dans le hall du siège de la direction, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Un évènement inédit pour des fonctionnaires qui évoluent tous dans le secret-défense et la plus grande discrétion. Ces 3100 policiers ont à leur charge la lutte contre l’espionnage étranger, la « répression des actes terroristes ou visant à porter atteinte à l’autorité de l’Etat », la « surveillance des communications », la surveillance des individus et groupes radicaux.
A la manoeuvre, la section du syndicat d’officier SNOP. Pour un responsable syndical, c’est un « ras-le-bol général » qui est en cause: « Cela fait des mois que ça bout. » Des problèmes de « gestion humaine », dans une direction où « tout est opaque ». C’est la nomination d’un commissaire sorti d’école dans l’un des services qui a déclenché l’ire des officiers. Pour les officiers, le choix d’un commissaire débutant plutôt que celui d’un commandant (le grade le plus élevé chez les officiers) témoigne du manque de considération que la direction leur porte.
Le conflit entre officiers et commissaires – un classique du monde policier – a été relancé, ces dernières semaines, par la présentation au ministre d’un rapport sur une éventuelle fusion des deux corps. Le (très léger) rapport de l’Inspection générale de l’administration et de l’Inspection générale de la police nationale (composée uniquement de commissaires) a balayé tout projet de fusion – une revendication des syndicats d’officiers.
A la DCRI, ces tensions prennent une coloration particulière. La direction est née d’un simple décret du 27 juin 2008 qui fusionnait la direction de la surveillance du territoire (DST, le contre-espionnage) et les renseignements généraux (RG). Ce qui s’est traduit en pratique par une absorption d’une partie des RG par la DST. Cette dernière a imposé, entre autres, le poids important des commissaires. La DCRI, à Levallois, compte environ 140 commissaires, près de 10% de tous les commissaires français.
Autre élément aggravant, qui est directement en cause ici, « le recrutement massif de jeunes commissaires sortis d’école à des postes élevés », estime Floran Vadillo, spécialiste des questions de renseignement. Un moyen, pour le directeur, Bernard Squarcini, de « faire disparaître la culture ST et la culture RG au profit d’une culture RI », explique M. Vadillo. Avec, comme victimes collatérales, les officiers.
Mais le malaise vient aussi de la personnalité contestée de Bernard Squarcini. « Il y a un effet d’opportunité. Le directeur central est fragilisé. Il n’arrive plus à tenir sa maison », explique Floran Vadillo. Déjà mis en examen, en octobre 2011 par la juge Sylvie Zimmerman, dans l’affaire des fadettes des journalistes du Monde, M. Squarcini a récemment été mis en cause dans le livre L’Espion du président, des journalistes Olivia Recasens, Didier Hassoux, Christophe Labbé (Robert Laffont). La publication de cet ouvrage a secoué la DCRI. L’accélération de l’enquête sur le cercle Wagram, affaire dans laquelle une des proches de M. Squarcini est mise en examen, commence aussi à déranger à Levallois-Perret. Enfin, le nom du directeur apparaît dans le cadre de l’affaire Guérini. Un responsable syndical s’inquiète de « la pression médiatique » que subissent les policiers en raison de la personnalité de leur chef.
Laurent Borredon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_la_rue_Victor-Hugo_de_Lyon
Attentat de la rue Victor-Hugo de Lyon | ||
Vue du lieu de l’attentat au lendemain de l’évènement |
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Localisation | Rue Victor-Hugo, Lyon, Rhône, France | |
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Cible | Civils | |
Coordonnées | 45° 45′ 15″ nord, 4° 49′ 48″ est | |
Date | 24 mai 2019 17h30 |
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Type | Attentat à la bombe | |
Armes | Engin explosif improvisé | |
Morts | 0 | |
Blessés | 14 | |
Auteurs présumés | Mohamed Hichem Medjoub | |
Organisations | État islamique (allégeance) | |
Mouvance | Terrorisme islamiste1 | |
Géolocalisation sur la carte : Lyon
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L’attentat de la rue Victor-Hugo de Lyon est une attaque à la bombe survenue le 24 mai 2019. Un individu dépose un sac ou un colis explosif contenant des vis, des clous et des boulons devant un commerce de cette artère piétonne proche de la place Bellecour. L’explosion fait, selon les sources, 14 victimes toutes blessées légèrement.
Un suspect, auteur présumé de l’attentat, est arrêté le 27 mai 2019. Deux jours plus tard, celui-ci avoue son acte ainsi que son allégeance à l’État islamique2.
Entre janvier 2015 et l’attentat du marché de Noël de Strasbourg en décembre 2018, la France est confrontée à une vague d’attentats ayant causé la mort de 251 personnes3.
Le vendredi 24 mai 2019 vers 17 h 30 dans la rue Victor-Hugo, située au 2e arrondissement de Lyon, un homme à vélo dépose un colis devant l’enseigne Brioche dorée. À 17h40, le colis explose et fait, selon un premier bilan, 13 blessés légers dont 8 femmes, 4 hommes et une enfant de 8 ans4 (ou 10 ans selon d’autres sources5), et les sources font ultérieurement état d’un quatorzième blessé6. Le colis composé de boulons et de vis ne cause pas de dégâts considérables mais des petits projectiles sont projetés sur les vitrines des commerces aux alentours. 11 des 13 blessés seront évacués vers les hôpitaux pour subir des interventions chirurgicales afin de retirer les objets en fer ainsi que les éclats de verre incrustés dans leurs membres. Le quartier d’Ainay où l’attentat a eu lieu est bouclé par la suite ; devant l’absence de danger immédiat suite au passage des démineurs, la rue Victor-Hugo, y compris les immeubles aux abords immédiats du lieu de l’explosion, n’est cependant pas évacuée.
Le jour même de l’attentat, à 21 h 41, un appel à témoins est lancé par la Police nationale et une enquête a été ouverte pour « association de malfaiteurs terroristes »4.
Près de 300 fonctionnaires participent à l’enquête jour et nuit dès vendredi soir (DGSI, DCPJ et PTS)7. Ce sont les images prises par les caméras de la ville et un témoignage qui ont permis de retrouver la trace du suspect : alors que les enquêteurs ont pu le suivre jusqu’aux quais du Rhône avant de le perdre, l’appel à témoin a permis de situer son passage vers le musée des Confluences7. L’étude des vidéos du quartier a permis de le suivre à nouveau jusqu’à Oullins, où des images plus précises ont permis dimanche après-midi de l’identifier7. À partir du secteur d’habitation, les enquêteurs ont pu retracer les achats des composants de la bombe, et localiser le domicile du poseur7.
Le 26 mai, le suspect est toujours recherché. Une trace ADN est identifiée sur le sac qui a servi à dissimuler la bombe mais elle n’est alors pas encore connue de la police. L’explosif utilisé est identifié comme du TATP, un puissant explosif artisanal.
Quatre8 personnes de nationalité algérienne9 (l’auteur présumé, son père8, sa mère et un lycéen majeur9) sont appréhendées le 27 mai dans le cadre de l’enquête9. Une autre personne est également entendue en audition libre8. L’identité du principal suspect est révélée ultérieurement : Mohamed Hichem Medjoub10.
Une perquisition a lieu le 27 mai dans une résidence située dans un quartier populaire d’Oullins11. Le Parisien et Le Progrès révèlent l’identité partielle du principal suspect : Mohamed Hichem M.12. Il aurait été repéré grâce à ses commandes de produits chimiques nécessaires à la fabrication du TATP sur Internet13. En outre, le vélo avec lequel la bombe a été déposée est retrouvé à son domicile14. Le 28 mai 2019, le procureur de la République Rémy Heitz rappelle que « l’enquête ouverte à la suite des faits commis à Lyon vendredi soir est couverte par le secret et [...] qu’il est le seul à pouvoir rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure » après la communication à la presse par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner et son prédécesseur Gérard Collomb qui ont annoncé des interpellations et gardes à vues avant qu’elles ne soient effectives15. Le 28 mai, les analyses ADN montrent que c’est celui du principal suspect qui avait été retrouvé sur le sac qui avait servi à dissimuler la bombe14.
Le 29 mai 2019, Mohamed Hichem Medjoub avoue être l’auteur de l’attentat et avoir prêté allégeance à l’État islamique16. Son ordinateur a par ailleurs révélé des contacts avec le groupe terroriste16. L’agence Reuters indique également que selon une source proche de l’enquête, l’auteur a délibérément agi peu de temps avant les élections européennes afin de « faire monter le vote populiste et raciste [...] pour pousser les musulmans à la révolte »17.
Le 30 mai, les gardes à vues des autres membres de sa famille sont levées, aucun élément n’étant retenu contre eux18.
Le 31 mai, Mohamed Hichem Medjoub est mis en examen pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle, fabrication, détention et transport d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste, puis il est placé en détention provisoire18.
L’attentat s’étant déroulé en pleine campagne pour les élections européennes, de nombreux candidats apporteront leur soutien aux lyonnais et aux victimes dans des allocutions télévisées ou des communiqués publiés sur les réseaux sociaux19.
Mohamed Hichem Medjoub | |
Terroriste islamiste | |
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Information | |
Nationalité | Algérien |
Allégeance | État islamique |
Idéologie | Salafisme djihadiste |
Sexe | Masculin |
Actions criminelles | Attentat |
Attentats | Attentat de la rue Victor-Hugo de Lyon |
Victimes | 14 blessés |
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Mohamed Hichem Medjoub est un citoyen algérien arrivé en France en août 2017 avec un visa touristique valable 90 jours18. Il se pré-inscrit à l’école d’informatique Epitech mais se voit refuser un titre de séjour le 22 du même mois : il se désinscrit aussitôt sans y avoir jamais mis les pieds21. Il continue alors à vivre sur le territoire français en situation irrégulière, restant inconnu des services de police18.
Non étudiant à l’Epitech [archive]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sid_Ahmed_Ghlam
L’affaire Sid Ahmed Ghlam est une enquête menée sur un étudiant algérien, reconnu coupable1 (en première instance) du meurtre d’Aurélie Châtelain et de la préparation d’un attentat islamiste2 visant deux églises de Villejuif.
Sid Ahmed Ghlam, surnommé Djillali, est né à Tiaret, dans la région d’Oran, en Algérie en 19913.
Il arrive avec sa famille en 2001 à Saint-Dizier et retourne en Algérie en 2003 faute de papiers en règle. Il y passe son baccalauréat en 2010 et retourne en France la même année4 dans le cadre du regroupement familial5. Il enseignait l’arabe à la mosquée El-Fath de Saint-Dizier affiliée à la Grande mosquée de Paris6. La presse indique qu’il a été étudiant de 2010 à 2012 à l’école d’informatique SUPINFO de Paris et la quitte au bout de sa deuxième année7. Cependant SUPINFO n’est pas en mesure de confirmer cette information du fait qu’il existe des risques d’homonymie, seul le nom de l’individu ayant été divulgué8.
En septembre 2014, il s’inscrit à l’université Pierre-et-Marie-Curie, mais ne participe ni aux cours ni aux travaux dirigés (TD). L’université a engagé une procédure contre lui pour falsification de note9. L’UNEF est accusée par le Canard Enchaîné, qui cite une source ministérielle, d’avoir aidé Sid Ahmed Ghlam. L’UNEF rétorque que « Ghlam indique qu’il a été boursier échelon 6 (correspondant à une aide de 4 768 euros par an)… Ses demandes de logement ont fait l’objet d’un traitement prioritaire »10.
En 2015, il habite dans une résidence étudiante, rue Julie-Daubié à proximité de la Bibliothèque nationale de France, dans le 13e arrondissement de Paris. Le weekend, il rejoint sa famille dans le quartier sensible du Vert-bois à Saint-Dizier. Selon les médias, certains de ses proches à Saint-Dizier se sont rapprochés des thèses de l’islam radical11. Son frère et sa belle-sœur appartiendraient à la mouvance tabligh12.
Il séjourne en 2013 et 2014 dans le quartier Croix-Rouge de Reims. Le domicile de Saïd Kouachi, le tueur de Charlie Hebdo, se trouve alors à quelques dizaines de mètres. La police évoque des liens possibles entre Sid Ahmed Ghlam et la « bande des Buttes-Chaumont »13,14.
En février 2014, il passe une semaine en Turquie. Il est placé en garde à vue à son retour. Selon le procureur de Paris, aucun élément ne permet de « justifier l’ouverture d’une information judiciaire ». Il est néanmoins l’objet d’une fiche des renseignements français notamment pour « velléité de départ en Syrie ». Cette « fiche S » (« Sûreté de l’État ») implique son placement sous surveillance policière « sans attirer l’attention »15.
Au printemps 2014, son petit frère de 9 ans signale « que son frère se radicalise ». La police est prévenue. Des écoutes téléphoniques menées à la suite, probablement en 2014 et 2015, n’ont rien révélé ; ce que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve justifie par le fait que « les moyens technologiques utilisés (…) sont de plus en plus sophistiqués »16.
Le suivi lancé en 2014 depuis l’alerte à la radicalisation de Sid Ahmed Ghlam n’a rien donné. C’est « parce que la nouvelle menace terroriste qui plane sur la France se caractérise par des techniques de dissimulation que les services secrets peinent à contrer. Cette technique a même un nom, la taqiya »17.
Le 15 octobre il se rend en Algérie, ce qui n’inquiète pas les services de renseignement, puisqu’il emprunte régulièrement cette destination pour se rendre dans son pays d’origine. Depuis l’Algérie, le 29 octobre, il se rend à Istanbul, en Turquie, où il reste un mois. Un djihadiste français se faisant appeler Abu Al-Mouthana lui paye alors des « frais de retour » (2000 euros), en échange de contreparties à venir18.
Meurtre d’Aurélie Châtelain | ||
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Localisation | Villejuif, Val-de-Marne, France | |
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Cible | Civils | |
Coordonnées | 48° 47′ 31″ nord, 2° 21′ 49″ est | |
Date | 19 avril 2015 | |
Type | Fusillade, Meurtre | |
Armes | Arme de poing, Kalachnikov | |
Morts | 1 | |
Blessés | 1 (le terroriste) | |
Auteurs | Sid Ahmed Ghlam | |
Organisations | État islamique | |
Mouvance | Terrorisme islamiste | |
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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En 2015, il effectue des repérages autour des deux principales églises de Villejuif : l’église Saint-Cyr-Sainte-Julitte dans le centre-ville et l’église Sainte-Thérèse au nord19. Selon l’historien Camille Pascal, cette ville au nom symbolique n’aurait pas été choisie au hasard et lui permettait de cibler deux religions en même temps20.
L’examen de son ordinateur révèle qu’il prévoyait également de s’en prendre à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris21.
Le samedi 18 avril, « Sid Ahmed Ghlam reçoit plusieurs nouveaux messages l’incitant « fortement » à passer à l’acte »22. Toujours selon le procureur, le dimanche 19 avril, tôt le matin, il tente de voler la voiture d’Aurélie Châtelain à Villejuif. Celle-ci est tuée d’une balle dans le cœur et il aurait ensuite brûlé la voiture, qui contenait le corps de la jeune femme, avant de regagner le 13e arrondissement.
Le dimanche 19 avril 2015, il préparait à l’heure de la messe un attentat contre les deux églises qu’il avait repérées. D’après le curé de Saint-Cyr-Sainte-Julitte, il y aurait eu « un carnage » car l’église accueille 300 personnes le dimanche23,24.
À 8 h 50, il appelle le SAMU car il est blessé gravement à la hanche et à la rotule par deux balles. Selon les enquêteurs, il se serait lui-même blessé au cours de la tentative de vol du véhicule. Interrogé par la police, il évoque un règlement de comptes. La police remonte les traces de sang et arrive à son véhicule, une Renault Mégane dans laquelle elle trouve un gyrophare, un fusil d’assaut Kalachnikov et un revolver. Les enquêteurs perquisitionnent son domicile et trouvent trois Kalachnikov supplémentaires, des gilets pare-balles25, un minutage précis entre les églises ciblées et les commissariats les plus proches. Il est placé en garde à vue et hospitalisé à l’Hôtel-Dieu26. La garde à vue est prolongée au maximum prévu dans les cas de risque d’attentat maximum.
Selon François Molins, procureur de la République, au moment de son arrestation, il « était en contact avec une autre personne pouvant se trouver en Syrie avec laquelle il échangeait sur les modalités de commission d’un attentat, ce dernier lui demandant explicitement de cibler particulièrement une église »27.
Aurélie Châtelain était mère d’une fille de cinq ans. Elle avait 32 ans. Elle était originaire de Caudry. Elle a été retrouvée dans sa voiture, dans un début d’incendie, à Villejuif après avoir été tuée par balle. Les enquêteurs pensaient initialement que le motif du meurtre était une tentative de vol de la voiture28. Après coup, ils supposent plutôt que Sid Ahmed Ghlam aurait voulu tuer Aurélie car il « la suspectait d’être un agent du renseignement. Il aurait été intrigué par la présence de cette voiture, au milieu de la rue, et de cette femme assise sur le siège passager avec un ordinateur portable sur les genoux28. »
Elle était professeur de fitness et ancienne conseillère municipale de Caudry. Elle allait participer à un stage à Villejuif pour se perfectionner dans son métier en prenant des cours de pilates29,30.
Le dimanche 26 avril 2015, trois mille personnes participent à une marche blanche dans sa ville d’origine, Caudry31.
Tandis que sa meilleure amie la considère comme une « héroïne », Guy Bricout, le maire de Caudry, suggère que « le décès d’Aurélie avait permis de sauver des vies »32 et demande qu’elle soit décorée de la Légion d’honneur à titre posthume33. Sa fille aura le statut de pupille de la Nation34.
Le 5 janvier 2016, on apprend qu’Aurélie Châtelain ne figure pas parmi les victimes des récents attentats décorées de la légion d’honneur. Le maire de sa commune fait aussitôt part de sa grande déception et de son incompréhension35. Il est alors annoncé que l’omission source de polémique sera réparée lors de la promotion de Pâques 201636. Elle fait finalement l’objet d’une nomination exceptionnelle le 18 mars 201637.
En hommage, son nom a été donné au Palais des Sports de Caudry38.
D’après ses avocats : « Il a reconnu avoir été à Villejuif le 19 avril 2015 en présence d’un autre individu. Il conteste en revanche toute responsabilité dans la mort d’Aurélie Châtelain et a également affirmé avoir fait ce qu’il fallait pour empêcher la commission d’un attentat ce jour-là ». Il ne donne pas plus de détail sur cet autre individu39.
L’un des avocats de la famille d’Aurélie Châtelain, Antoine Casubolo Ferro, réfute cette version : « Il faut qu’il en dise plus, car pour l’instant la réalité du dossier ne correspond pas du tout à ses déclarations … Il faut qu’il s’explique sur toutes les preuves et les traces qui donnent la certitude qu’il a été en contact avec Aurélie Châtelain »40.
Ghlam affine ensuite sa version durant l’hiver 2015 et précise que le mystérieux individu, dont aucune trace n’a été retrouvée, serait Samy Amimour l’un des membres du commando des attentats du 13 novembre 2015, qui s’est fait exploser au Bataclan après avoir mitraillé la foule41. De l’avis des enquêteurs Samy Amimour était en Syrie en avril 2015 et aucun lien n’a pu être établi entre lui et la mort d’Aurélie Châtelain. Ghlam explique aussi avoir renoncé de lui-même à commettre l’attentat après avoir vu le meurtre d’Aurélie Châtelain qui l’aurait choqué, et prétend s’être en conséquence volontairement tiré dans la jambe.
Sid Admed Ghlam ne semble pas être un loup solitaire. En plus du fait qu’il possédait trop d’armes pour un seul homme42, les enquêteurs ont trouvé que « Sid Ahmed Ghlam reçoit en effet l’ordre de passer à l’acte, même seul, même si « il » ne le rejoint pas ». Ils recherchent activement ce « il »43.
Les armes ont été récupérées dans une voiture volée de type Renault Mégane stationnée sur une place de stationnement de la commune d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Le volet logistique du projet d’attentat aurait été préparé depuis un snack (« crêperie sucrée/salée« ) du Val-de-Marne dont le propriétaire et plusieurs de ses employés sont fichés S, notamment pour avoir fait le jihad au début des années 200054. Abdelkader Jalal l’un des employés est notamment soupçonné d’avoir fourni les armes.
Le terroriste a ensuite récupéré une seconde voiture, de type BMW 318, dans un garage de Pierrefitte-sur-Seine (toujours en Seine-Saint-Denis) où opéraient ses complices « Vega » (pseudonyme de Macreme Abrougui) et Thomas (Thomas Mayet). Ils sont allés en Syrie début 2015. Ces deux complices ont été endoctrinés par Fabien Clain, un toulousain né à l’île de la Réunion qui est aussi le fondateur du « clan des Belphégor » dans le quartier toulousain du Mirail. Fabien Clain était également un proche d’Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », qui organisait des réunions dans sa ferme d’Artigat, cellule très liée au terrorisme djihadiste.
Rabah Boukaouma, le principal logisticien présumé, connu sous le surnom de « le Kabyle », est supposé avoir livré les armes cachées dans la voiture Mégane55 avec l’aide de Farid Brahami. L’enquête décrit ensuite Abdelnasser Benyoucef (cousin de Boukaouma) et son compagnon Samir Nouad comme les commanditaires des attentas. Les deux hommes qui ont rejoint l’état islamique en Irak et en Syrie avant 2015, auraient plus tard été tués par des frappes de la coalition internationale.
Émilie Lechat-Boizumeau56 est élevée dans une famille catholique. Elle effectue toute sa scolarité à Brest. Elle obtient à Vannes, un BEP dans la restauration. Elle a deux garçons à 19 puis 21 ans57. Elle se marie à un Brestois du quartier sensible de Pontanézen. Son mari est « connu des services de police pour des faits de grande délinquance », et se serait converti à l’islam pendant une peine effectuée à la prison brestoise de l’Hermitage58. Elle se convertit alors aussi à l’islam à 22 ans. Elle adopte la burqa comme une quinzaine de femmes de Pontanézen. Rachid Abou Houdeyfa, l’imam salafiste de la mosquée du quartier déclare qu’il ne la connaît pas car, dit-il, « les gens qui sombrent dans l’islam radical ne nous fréquentent pas. Ils ne supportent pas certains prêches ». Émilie part alors pour Saint-Dizier. Son nouveau compagnon a un frère arrêté en 2014 en Belgique pour possession d’armes de guerre. Sid Ahmed Ghlam devient son compagnon un peu plus tard « mais Aouali, la mère de Sid Ahmed, avait refusé qu’ils se marient, raconte un ami. Parce qu’elle est plus âgée que lui et qu’elle avait déjà été mariée »3.
En février 2015, elle se présente entièrement voilée dans une grande surface de Gouesnou. Ce qui provoque l’intervention de la gendarmerie59.
Le 22 avril 2015, elle est arrêtée à Saint-Dizier. Les voisins parlent d’elle comme d’une femme discrète, convertie à l’islam radical, qui ne sort de chez elle que pour aller chercher ses enfants à l’école en burqa. Les volets de sa maison sont toujours clos. C’est la seule femme en burqa du quartier sensible du Vert-Bois à Saint-Dizier. Le voisinage « confie avoir vu des hommes à la nuit tombée rendre visite à plusieurs reprises à la jeune femme »60,61. Les enquêteurs disposent de trois éléments à charge :
Le 24 avril 2015, elle sort libre de sa garde à vue sans être mise en examen.
Selon Bernard Bajolet le 22 avril, le directeur général de la Sécurité extérieure, ses hommes ont déjoué six attentats depuis le début 2015, cependant, le lendemain, Manuel Valls parle de cinq attentats déjoués y compris celui-ci. L’attaque planifiée ici serait le septième attentat évité63. 20 minutes note l’importance de la communication gouvernementale, en plein débat sur la loi Renseignement, au sujet d’un événement qui, de l’avis d’un officier de la DGSI, montre les failles des services de renseignement64.
Dans la nuit du 23 au 24 avril 2015, un incendie volontaire ravage la salle de prière musulmane de Pargny-sur-Saulx dans la Marne, la sœur de Sid Ahmed Ghlam y donnait des cours65,66.
Le 20 novembre 2015, l’administration pénitentiaire découvre au moins une puce téléphonique dans sa cellule d’isolement à la prison de Fresnes. Il a ainsi, pendant les premiers mois de sa détention, communiqué avec l’extérieur. Ces appels ont cessé le jour même des attentats du 13 novembre 201567.
Il est alors transféré au centre pénitentiaire de Beauvais, où les brouilleurs d’ondes sont plus sophistiqués68.
En avril 2019, l’instruction durant depuis quatre ans sans procès, il a atteint la limite que la loi fixe pour la détention préventive. De manière exceptionnelle, cette détention a été prolongée de quatre mois. De manière encore plus exceptionnelle, elle pourrait être prolongée une deuxième et dernière fois, toujours de quatre mois69.
Le procès se déroule du 5 octobre au 5 novembre 2020 devant la cour d’assises spéciale à Paris. 6 prévenus comparaissent détenus, 2 sous contrôle judiciaire et les 2 commanditaires sont jugés par défaut car présumés morts en Syrie sans que cela ait été formellement établi70. Les proches d’Aurélie Châtelain font part de leur émotion et livrent des témoignages poignants71, notamment son ex-compagnon, qui raconte la douleur que représente l’absence d’Aurélie pour leur fille. Le procès met en évidence toute la préparation minutieuse de l’attentat et son pilotage depuis la Syrie72. Sid Ahmed Ghlam avait notamment repéré précisément les 2 églises et avait étudié le temps nécessaire aux policiers pour arriver afin de pouvoir s’échapper. D’après l’exploitation des échanges téléphoniques il prévoyait de faire un maximum de victimes parmi les fidèles.
La plupart des accusés reconnaissent leur implication mais essaient de la minimiser quitte à fournir des explications qualifiées de « rocambolesques »73. Ghlam refuse d’avouer le meurtre d’Aurélie Châtelain et maintient sa version concernant la présence de Samy Amimour et le fait qu’il ait renoncé à commettre l’attentat en se tirant volontairement dessus74. Les différents experts soulignent qu’il est presque impossible qu’il se soit volontairement tiré dessus. Son avocat demande l’acquittement de Ghlam pour le meurtre de Châtelain au bénéfice du doute75.
Après plusieurs heures de délibéré, le verdict tombe : les réquisitions des 2 procureurs 76 sont intégralement suivies : Sid Ahmed Ghlam est reconnu coupable du meurtre d’Aurélie Châtelain et de tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste1, il écope de la peine maximale soit la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans ainsi que d’une interdiction définitive du territoire français. Les 2 commanditaires présumés morts sont condamnés par défaut à la même peine avec mandat d’arrêt. Rabah Boukaouma et Farid Brahami sont reconnus coupable d’association de malfaiteurs terroriste (AMA) et de complicité de tentative d’assassinats, ils sont condamnés à respectivement 30 et 25 ans de prison avec une période de sûreté des 2/31. Abdelkader Jalal, moins impliqué et présentant de meilleures perspectives de réinsertion est condamné à 15 ans de prison également avec une période de sûreté des 2/3 pour AMA. Les 2 autres détenus dont un déjà condamné pour AMA sont condamnés pour des infractions à la législation sur les armes à 6 ans de prison et un est interdit du territoire français. Les 2 personnes comparaissant libres écopent de sursis.
Les avocats de Sid Ahmed Ghlam annoncent son intention de faire appel.
Voilà enfin dans au moins deux magazines français une dénonciation de militants prétendument « antifascistes » pour des prises de position publiques très clairement favorables au terrorisme islamiste, ou le justifiant.
Elle provient à l’évidence de l’extrême-droite lyonnaise qui a actuellement tout intérêt à se démarquer de sa petite soeur fasciste de l’extrême-gauche, dont elle était jusque-là très complice.
Concernant plus précisément les « antifas » de Lyon, je rappelle qu’un certain nombre d’entre eux furent les premiers à m’attaquer sur le site Rue89, en 2008, avec leur complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi et sa bande de dingues telle qu’elle était alors constituée, sans grande surprise quand on sait que les uns et les autres, ne formant d’ailleurs, à cette époque, qu’un seul et même groupe de riverains du site Rue89, étaient tous mobilisés contre moi par la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, dont émanait le grand chef de l’extrême-gauche lyonnaise, un vieux complice de ladite Josette Brenterch, de la LCR de Brest, donc, tout comme d’ailleurs l’élue brestoise « antifa » Julie Le Goïc, qui le 26 juillet 2016 s’était fait remarquer pour ses moqueries à l’encontre du père Jacques Hamel tout juste assassiné par deux terroristes islamistes dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray :
Selon le magazine étudiant l’Etudiant libre, Hamma Alousseini, plus connu sous le nom de Luc Bawa, multiplie les provocations en soutenant la “nébuleuse islamiste”.
Ce sont les événements de trop. Selon l’Etudiant libre, le magazine politique et culturel qui agit en compagnie de Campus Vox, il est temps de prendre des mesures contre la Jeune garde, un mouvement antifasciste lyonnais. Plusieurs figures du mouvement, et en particulier une, multiplient les provocations. La dernière en date remonte à quelques jours à en croire des captures-écran réalisées sur le compte Instagram d’Hamma Alousseini, connu sous le nom de Luc Bawa. Dans une story, il a partagé le tweet de l’assassin de Samuel Paty, le Tchétchène Abdoullakh Anzorov, en ajoutant un commentaire équivoque : « A force de critiquer et insulter la même religion voilà le résultats … mais le tweet mooooorrrrr », lance-t-il dans un message accompagné d’émoticônes moqueurs.
Le même Luc Bawa qui posait dernièrement, selon l’Etudiant libre, sur un pickup dans le désert en train « de faire la promotion de Boko Haram », une organisation considérée comme terroriste. D’ailleurs, un peu plus tôt, après des attentats commis par la mouvance terroriste, la Jeune garde antifasciste avait à demi-mot justifié ces actes en appelant seulement à « faire barrage à l’extrême droite ».
Le groupe antifa avait d’ailleurs fait le même style de réponse à la suite de l’assassinat de Samuel Paty, par l’intermédiaire d’un de ses leaders : « Cette attaque n’est qu’un reflet de l’extrême droite […] présente aussi bien en Occident qu’au Moyen Orient […] Lorsque l’extrême droite grandit ici, elle grandit au Moyen Orient, ils se nourrissent entre eux. »
Aujourd’hui, L’Etudiant libre demande une réaction des autorités, d’autant que le mouvement antifasciste a été, selon eux, accueilli dans la grande salle de la mairie du Ier arrondissement de Lyon pour une conférence sur l’extrême droite. « Assez cocasse de profiter de ce même système quand on dit lutter contre le système ou l’Etat », tance le magazine.
La jeune revue de droite “L’Etudiant Libre” organisait mercredi soir, dans un bar de Rennes, une soirée de présentation. Vers 20h40, un groupe masqué a fait irruption devant l’établissement en projetant divers objets comme des canettes dont certaines contenaient de l’ammoniaque.
La revue l’Etudiant Libre, fondée par des étudiants de différentes universités vendéennes dont l’ICES, a fait l’objet hier soir à Rennes d’une attaque d’« antifas » devant le bar où se déroulait leur soirée de présentation de la revue. « Ils ont commencé par lancer des canettes de bières mais ne voulaient pas prendre le risque de rentrer dans le bar, le personnel a réagi extrêmement rapidement, les serveurs et la sécurité qui étaient plutôt costauds les ont dissuadés d’aller plus loin » raconte Guy Alexandre Le Roux, organisateur et rédacteur pour l’Étudiant Libre.
Après deux minutes de jets de bouteilles et de godets en verre sur le bar, les tables et chaises de la terrasses ont été projetées et entassées pour bloquer l’entrée. Un étudiant a été brûlé à l’œil par un jet de substance chimique. Emmené à l’hôpital, le produit relevé s’avère être de l’ammoniaque. « Il aurait pu perdre la vue s’il n’avait pas eu de lunettes » s’inquiète Guy Alexandre Le Roux.
L’appel à la mobilisation “antifasciste” est donné notamment sur le groupe Facebook « Comité de mobilisation Rennes 2 », un groupe d’étudiants de l’Université Rennes 2, revendiquant en photo d’accueil : « Rennes 2 la rouge et noire », couleurs des anarchistes.
Depuis plusieurs semaines, la situation est très tendue dans plusieurs facultés. Qu’il s’agisse d’organisations étudiantes ou de personnalités politiques, l’extrême-gauche exerce une violence systématique contre l’opposition idéologique. À Nanterre, le syndicat étudiant La Cocarde est régulièrement agressé et ses militants harcelés par des comptes anonymes sur Twitter. Les conférences de Sylviane Agacinski et de François Hollande ont été aussi annulées pour des troubles causés par ces groupuscules. Les livres de l’ancien président ont même été déchirés et piétinés par des militants. Malgré la répétition de ces agressions de plus en plus régulières, aucun plan d’action n’a été annoncé. La liberté d’étudier, tout en ayant un engagement syndical, est pourtant ici en question.
Autre signe de l’impunité de l’extrême-gauche ; lors d’une « assemblée générale » organisée dans un amphithéâtre de la faculté de Tolbiac, le slogan « siamo tutti antifascisti » (nous sommes tous antifascistes) claque. Dans la foulée, deux étudiants de la Cocarde en sont expulsés de force.
Par Louis Heidsieck • Publié le 28/11/2019 à 18:01
Mercredi, un groupuscule d’extrême gauche a attaqué à Rennes les membres de ce journal étudiant créé en mars dernier et qui défend une ligne conservatrice et patriote.
Mercredi 27 novembre en début de soirée, un groupe d’une vingtaine de personnes encagoulées, en vêtements noirs, avec des bombes lacrymogènes et un liquide acide, a attaqué une quinzaine de jeunes dans un bar à coups de pied et de chaises. Ces jeunes ciblés faisaient partie du nouveau journal conservateur et patriote L’Etudiant Libre, créé à La Roche-sur-Yon (Vendée) en mars dernier, et qui a été visé ce mercredi pour ses supposées affinités avec des personnalités et syndicats de droite et d’extrême droite.
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«L’Etudiant Libre est une publication conservatrice et patriote qui ambitionne de rassembler tous les courants de la droite, explique son président Stanislas Rigault. Nous sommes quatre étudiants de l’Institut catholique de Vendée (Ices) à avoir fait la constatation il y a un an qu’il n’existait pas de journal étudiant conservateur. On a donc lancé L’Etudiant Libre en mars. Les débuts n’ont pas été faciles, parce qu’on n’est pas dans le courant dominant mais aujourd’hui nous avons près de 150 abonnés papier et nous venons d’arriver à l’équilibre budgétaire».
Le mensuel, qui vient de sortir sa huitième édition, dispose d’une version payante en ligne en plus de son mensuel papier. Ce média s’est fait connaître pour ses entretiens avec de très fortes personnalités de la droite et de l’extrême droite. Ainsi a-t-il consacré sa dernière Une à Jean-Marie Le Pen, «le dernier tribun» avec qui les jeunes journalistes ont pu s’entretenir à son domicile de Montretout (Hauts-de-Seine). Pêle-mêle, les numéros précédents donnaient la parole à Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti chrétien-démocrate (PCD), Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles ou Philippe de Villiers, l’ancien président du Conseil général de la Vendée.
Récemment, il a donné la parole aux membres de Nemesis, une association féministe qui «refuse de se soumettre à la pensée unique qui consiste à ne pas parler du problème migratoire», et qui s’est fait remarquer par des pancartes hostiles à l’immigration lors de la dernière manifestation contre les violences conjugales, le 23 novembre dernier à Paris.
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«On les connaît bien et on les soutient depuis leur lancement, explique Pierre-Romain Thionnet, secrétaire général de la Cocarde étudiante, syndicat proche lui aussi de la droite conservatrice et dont certains membres écrivent pour L’Etudiant libre. Il n’y avait aucun journal étudiant de droite. En gros, les étudiants avaient le choix entre les feuilles anarchistes ou d’extrême gauche et les journaux sans intérêt intellectuel des BDE (bureau des élèves). Il y avait bien quelques petites feuilles conservatrices distribuées dans le quartier latin, mais rien de stable.»
Selon Pierre-Romain Thionnet, «c’est moins le contenu du journal qui gêne les groupes d’extrême gauche que le fait qu’une organisation de droite puisse s’exprimer dans l’espace public. Le fait qu’on s’affiche de plus en plus, à visage découvert, les insupporte, ils ont l’impression qu’on prend nos aises». Selon Stanislas Rigault en effet, «le message du journal est parfois difficile à faire passer, dans un contexte tendu», mais le jeune homme en est persuadé, «les gens en ont ras le bol du manque de pluralité à la fac et se rendent compte à quel point les assemblées générales et les blocages sont insupportables».
L’Etudiant Libre s’appuie désormais sur des «relais», des groupes d’étudiants sympathisants qui en font la promotion un peu partout en France. C’est l’un de ces groupes qui a été attaqué à Rennes mercredi. «C’est la première fois qu’on a un problème! On était étonnés que ça ne soit pas arrivé avant, on se disait qu’on passait entre les mailles du filet…» Des mailles visiblement rafistolées, au grand dam de ce nouveau journal conservateur.
12/11/2013 – 09H00 Brest (Breizh-info.com) – Samedi, la permanence du Front National de Brest a été attaquée par une soixantaine de militants identifiés comme appartenant à l’extrême gauche. L’ouverture, début septembre, rue Anatole-France, dans le centre de la ville, de ce local n’avait pas manqué de provoquer une montée d’adrénaline parmi l’extrême gauche locale.
Depuis deux mois, de nombreux tags ornaient la façade du local, mais les choses se sont accélérées samedi dernier, puisque la porte a été fracturée et un bloc de béton projeté à travers les vitres. Le tout en marge d’une manifestation organisée par un « collectif antifasciste » qui appelait à manifester pour « montrer au Front National qu’il n’est pas le bienvenu à Brest La Rouge » (sic).
Visages masqués par des cagoules, les « antifas » de « Brest la Rouge », armés pour certains de chaînes et de bâtons, ont pu agir en toute impunité. Les policiers présents sur place les ont en effet laissé se positionner devant l’entrée du local pour en interdire l’accès aux sympathisants et adhérents frontistes. Une conseillère municipale Europe-Ecologie les Verts, Julie Le Goïc, s’est vantée sur Twitter d’avoir participé à cette « descente ». Aucune interpellation n’a bien entendu été effectuée.
Le secrétaire départemental du Finistère du FN, Éric Dechamps, a annoncé le dépôt d’une plainte, la quatrième en un mois.
En juin dernier, 200 manifestants appartenant à la mouvante d’extrême gauche brestoise (CNT, SCALP, autonomes, anarchistes, redskinheads etc.) avaient pu défiler tranquillement dans les rues de Brest, armes blanches à la main – bâtons, tessons de bouteille, ceintures cloutées…) pour rendre un dernier hommage à Clément Méric, ce militant « antifa » brestois décédé après avoir reçu un mauvais coup alors qu’il « chassait » des militants d’extrême droite.
Toujours à Brest, en 2011 ces mêmes « antifas » avaient bien failli tuer un jeune couple« , simplement parce qu’ils étaient soupçonnés, à tort, d’appartenir à « l’extrême droite ». Sans suites judiciaires.
À l’image de Rennes, où les agressions émanant de groupuscules clairement identifiés à l’extrême gauche se multiplient, il semblerait que des milices particulièrement violentes puissent agir en toute impunité sur Brest. « Ils ont pignon sur rue, ils fréquentent, les bars de la place Guérin », confie un sympathisant FN. « En juin, ils organisaient plusieurs fois dans la semaine des patrouilles à la recherche de personnes à agresser. À Saint-Renan, ils louent même une salle plusieurs fois dans l’année pour y organiser des concerts. » Certains policiers et gendarmes travaillant dans l’agglomération brestoise avouent « en avoir par-dessus là tête » des agissements de cette mouvance.
À quelques mois des élections municipales, la municipalité socialiste brestoise ne semble pas vouloir prendre la mesure de ces troubles répétés à l’ordre public et à la sécurité des habitants. De quoi donner du grain à moudre aux opposants à François Cuillandre … en plus de tous les autres dossiers déjà très chauds.
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[cc] Breizh-info.com, 2013, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Publié le 27/12/2020 à 07h30
Eric Dupond-Moretti prévoit de doubler le nombre de délégués du procureur. « Cela n’a aucun sens de prononcer une sanction six mois plus tard ». (Photo AFP) © CHARLES PLATIAU
Estimez-vous que la petite délinquance a été l’oubliée de la justice ces dernières années ?
Nous sommes partis du même constat avec le Premier ministre : la justice de proximité doit répondre au sentiment d’insécurité des Français et au sentiment d’impunité chez les auteurs. Par le passé, pour des raisons budgétaires, la lutte contre la grande délinquance qui est aussi la plus dangereuse a été priorisée. Mais les Français sont confrontés dans leur quotidien à la petite délinquance, qui leur pourrit la vie.
Nous avons répertorié 350 infractions de ce type dont je veux que la justice s’occupe à nouveau, et très vite. Cette politique de justice de proximité peut se résumer ainsi : « Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies, tu rembourses ». Et pour la première fois depuis très longtemps, on ne déshabille pas Paul pour habiller Jacques en s’intéressant à la petite délinquance au détriment de la grande. On a mis 200 millions d’euros sur la table pour cette politique de justice de proximité.
Qui doit permettre de réduire les délais ?
C’est tout l’objectif. Aujourd’hui, Le taux de réponse pénale n’est pas mauvais, mais le temps qu’il faut pour répondre est trop long. Or pour les délits, la sanction n’a une vertu pédagogique que si elle est très proche des faits reprochés.
Le nombre de délégués du procureur va être doublé et passera de 1.000 à 2.000 afin de prononcer des sanctions rapides sous forme d’alternatives aux poursuites. Cela peut être du travail non rémunéré, des interdictions de paraître pour éloigner un jeune d’une bande ou d’un quartier, bientôt nous permettrons la confiscation de biens comme les scooters ou encore l’indemnisation à une association
Les juges de proximité avaient disparu en 2017. Etait-ce une erreur ?
Nous ne cherchons pas à recréer une juridiction. La justice de proximité c’est une justice rendue en proximité dans le temps et géographiquement. Nous avons actuellement 1.748 points relais d’accès au droit, 147 maisons de justice, 32 antennes de justice. Tout cela sera regroupé sous la bannière des points justice”. Près de 2.000 seront répartis sur l’ensemble du territoire au plus près des citoyens. Autant d’endroits où les délégués du procureur pourront rendre la justice. Je viens de signer un décret le leur permettant. Et puis lorsque les affaires seront renvoyées devant le tribunal, je souhaite que l’on puisse tenir des audiences foraines, c’est-à-dire hors les murs de la juridiction. En plus de tous les tribunaux judiciaires, nous avons 125 tribunaux dits de proximité répartis dans toute la France et je souhaite que nous puissions y juger des affaires de proximité. Et pour permettre les déplacements des acteurs de la justice, nous achetons 500 voitures électrique.
Vous avez annoncé plus de 900 embauches de juristes assistants et de renforts pour les greffes. Il vous a été reproché de recruter des contractuels et donc d’utiliser une « rustine » plus qu’une solution pérenne…
Ces près de 1.000 emplois permettent un doublement des jugements rendus. C’est du temps gagné pour les magistrats et c’est du temps que l’on fait gagner aux justiciables qui attendent leurs décisions.
« Hors magistrats, des juridictions en région vont bénéficier d’un renfort de personnel pouvant dépasser les 10 %. Parler de rustine pour ces personnes qui viennent apporter leur concours à la Justice est en réalité assez désobligeant. Je laisse ce mot à ceux qui veulent l’employer et je fais remarquer qu’une rustine permet de regonfler un pneu crevé et d’avancer. »
Le pneu est crevé aujourd’hui ?
Personne ne peut sérieusement dire qu’un budget en augmentation de 8 % ce n’est rien. C’est le plus beau budget depuis un quart de siècle. Il a permis l’embauche en 3 mois de 1.000 personnes et l’augmentation des vacations des magistrats honoraires, non personne ne peut dire que tout cela n’est rien !
Une enveloppe de 13 millions d’euros est justement fléchée pour payer les vacations des magistrats honoraires et temporaires. Mais ce dispositif ne pourra fonctionner durablement que si votre budget est reconduit à l’indentique dans les années à venir…
C’est bien mon ambition !
En avez-vous l’assurance ?
Mais les emplois sont déjà budgétisés pour 3 ans. On ne peut pas faire de la justice de proximité pour un an, ça n’aurait aucun sens. Cette nouvelle politique doit s’inscrire sur la durée.
« L’ambition est de réconcilier les Français et leur justice de façon visible. Je ne suis pas un théoricien, je ne veux pas d’une pensée évanescente, éthérée, inaccessible. Je veux du concret et du visible. »
Comment évaluerez-vous cette politique ?
Pour savoir si les millions d’euros que l’on met sur cette politique produisent des résultats, j’ai mis en place des indicateurs de suivi. Non seulement nous aurons à la chancellerie un retour trimestriel des procureurs sur la base de trois critères dont par exemple le nombre d’affaires jugées en proximité, mais nous allons aussi leur demander de communiquer localement sur leur travail. Nous avons des comptes à rendre aux justiciables et il me semble bien normal qu’ils sachent ce que la justice fait pour eux.
A deux ans de la présidentielle, cette réforme participe-t-elle d’un virage sécuritaire de l’exécutif ?
En quoi chercher à assurer la sécurité des Français ferait une politique sécuritaire ? Pourquoi toujours rechercher l’opposition ? Ça n’a aucun sens pour des jeunes délinquants de prononcer une sanction cinq ou six mois plus tard. Cela doit être immédiat. Ça n’assoit en rien une politique sécuritaire de faire ça. Au contraire. C’est du bon sens et ça aurait toujours dû être ainsi. N’importe quel père de famille le sait bien.
Propos recueillis par Stéphane Vergeade
A propos du drame de Saint-Just : « Nous ne pourrons jamais les oublier »
Interrogé sur le drame survenu mercredi à Saint-Just (Puy-de-Dôme) avec trois gendarmes tués par un forcené dans le cadre d’une intervention sur des violences intrafamiliales, Eric Dupond-Moretti a « d’abord une pensée très émue pour les familles et les proches. Ces trois gendarmes ont donné leur vie en mission alors qu’ils protégeaient. C’est le don ultime qu’un militaire peut faire à la Nation et pour cela, nous ne pourrons jamais les oublier. Cela me touche d’autant plus que la lutte contre les violences faites aux femmes est un fléau contre lequel je me suis engagé dès mon arrivée à la Chancellerie. Nous avons mis à la disposition des juridictions 1.000 bracelets anti-rapprochement pour éloigner les conjoints violents. Il appartient désormais aux juges d’ordonner leur pose. De même, plus de 1000 téléphones grave danger ont été distribués afin de pouvoir alerter rapidement les forces de l’ordre. C’est un long combat que nous livrons ».
Bruno Roger-Petit, conseiller mémoire du chef de l’Etat, a invité la nièce de Marine Le Pen et figure de l’extrême droite identitaire dans un restaurant parisien.
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Le déjeuner a eu lieu le 14 octobre, à la brasserie Le Dôme, à Paris. Bruno Roger-Petit, l’un des plus anciens collaborateurs d’Emmanuel Macron à l’Elysée, et Marion Maréchal, ex-députée du Vaucluse, ont partagé un repas, dans le petit salon confidentiel de cette brasserie de Montparnasse où l’on peut entrer par l’arrière de l’établissement et s’attabler loin des regards indiscrets. C’est là d’ailleurs que François Mitterrand donnait rendez-vous à sa fille, Mazarine, dans les années 1980, après l’école, lorsque le grand public ignorait encore son existence.
Selon un habitué du restaurant, qui n’avait pas vu la petite-fille de Jean-Marie Le Pen entrer, le déjeuner s’est terminé à 14 heures. Le conseiller du président a payé l’addition, et ni le compte rendu des échanges ni la tenue de cette rencontre n’ont filtré hors de l’Elysée. Qu’attendait Bruno Roger-Petit de cette rencontre ? Echanger au sujet de Marine Le Pen ? Prendre le pouls des ambitions politiques de Marion Maréchal ? Passer en revue les candidatures à la « droite de la droite », dont Emmanuel Macron et ses stratèges espèrent qu’elles seront les plus nombreuses possible ? La jeune directrice de l’Issep, l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques qu’elle a fondé à Lyon, n’a elle-même pas bien compris pourquoi le conseiller voulait la rencontrer et ce qu’il lui voulait.
Marion Maréchal n’a aucun problème à confirmer le rendez-vous. « Bruno Roger-Petit est passé par un ami pour me proposer de me rencontrer. J’ai accepté : je ne refuse jamais de discuter par principe. Surtout que j’étais assez curieuse de connaître celui qui s’amusait à me traiter de nazie toutes les deux semaines quand j’étais députée. »
Joint par Le Monde dimanche après-midi, Bruno Roger-Petit n’a pas nié avoir rencontré Marion Maréchal. « A titre personnel », insiste-t-il. « Je voulais savoir ce qu’elle avait à dire et si elle était en résonance avec l’état de l’opinion – ce qui n’est pas le cas. J’ai dû constater que nous étions en désaccord. C’est un peu ce que Xavier Bertrand a fait quand il a rencontré Eric Zemmour », se défend le conseiller d’Emmanuel Macron en comparant ce déjeuner avec celui qu’a tenu récemment le président de la région Hauts-de-France avec le chroniqueur du Figaro.
Depuis l’été 2017, le conseiller Bruno Roger-Petit, « BRP » comme chacun l’appelle, n’est sorti dans la lumière qu’une fois, un matin de juillet 2018, lorsqu’il était porte-parole de l’Elysée et qu’il avait été chargé, tâche ingrate, de venir porter en direct la parole élyséenne sur l’affaire Benalla, du nom de cet ancien collaborateur de l’Elysée filmé en train de molester un jeune homme en marge d’une manifestation. Désormais « conseiller mémoire » auprès d’Emmanuel Macron, chargé notamment des commémorations historiques, Bruno Roger-Petit continue en réalité de distribuer des éléments de langage sur tous les sujets auprès des journalistes et, surtout, observe à la loupe les sujets qui émergent, yeux rivés sur les réseaux mais aussi matin et soir sur la chaîne d’information en continu CNews, tout en échangeant régulièrement des textos avec le président.
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