Terrorisme en Tunisie : annonce d’une arrestation vendredi, décapitation dimanche 21 décembre
Je rappelle ma publication de vendredi, exposant le message que j’avais reçu de Tunisie à 12h48 :
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/12/18/a-rouen-une-magistrate-jugee-pour-le-vol-dun-portefeuille/
Il est probable que par l’assassinat commis dimanche dans la région de Kasserine les terroristes aient voulu rappeler que toutes leurs menaces sont bien réelles et sérieuses.
Celles qui planaient sur Lyon cet automne se sont finalement éloignées à la faveur d’un report d’audience qui aura été demandé par les terroristes eux-mêmes ou leur actuel et très audacieux fer de lance contre moi, après qu’ils eurent brusquement réalisé que, comme d’habitude, ils n’avaient strictement aucune chance de gagner le nouveau procès qu’ils me font, cette fois-ci à Lyon.
Mais ce n’est que partie remise en l’absence de toute poursuite contre leur « Konducator » bien-aimé, le cybercriminel pédophile, trafiquant de drogue et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Tunisie : un jeune homme décapité dans une attaque qualifiée de «terroriste»
La région montagneuse de Kasserine, dans le centre du pays, subit fréquemment les assauts de groupes djihadistes, comme ce dimanche.
Par Le Parisien avec AFP
Un jeune homme a été décapité dimanche dans la région de Kasserine, dans le centre de la Tunisie. « Il est probable qu’un groupe terroriste soit derrière l’attaque », a indiqué le substitut du procureur général au tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali.
Selon les radios locales, la victime est un berger qui faisait paître ses moutons lors de l’attaque. « Le corps appartenait à un homme de 20 ans nommé Oqba al-Dhibi », a précisé Mohsen Dali, ajoutant que la justice s’était saisie de l’affaire. Le ministère de l’Intérieur, contacté par l’AFP, n’a pas donné de précisions. L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.
Dans un bref communiqué dimanche, le Premier ministre tunisien Hichem Mechichi a dénoncé une « opération terroriste », soulignant que la guerre contre ce phénomène « doit se poursuivre sans relâche et avec la même ferme détermination ». Le Premier ministre a également demandé aux ministres de la Défense et de l’Intérieur d’intensifier les efforts pour « arrêter les auteurs et planificateurs de ces opérations et les punir ».
Deux frères assassinés récemment dans cette région par Daech
Ce n’est pas la première fois qu’un Tunisien est décapité par des djihadistes dans ces zones montagneuses du centre de la Tunisie. En 2015, Mabrouk Soltani, 17 ans, avait été décapité par un groupe extrémiste, un assassinat qui avait secoué l’opinion publique. Ses assassins avaient ordonné à son cousin, témoin de la scène, de ramener la tête enveloppée dans du plastique à la famille, selon des proches et le ministère de l’Intérieur.
Deux années plus tard, son frère aîné, Khalifa Soltani, avait été retrouvé mort lors d’une opération de ratissage lancée après l’annonce de son enlèvement par un groupe « terroriste », dans la même région. Ces deux assassinats avaient été revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI, ou Daech).
La Tunisie a été confrontée après sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance djihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers. Même si la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, le pays reste sous état d’urgence depuis l’attentat suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle (12 agents tués), en novembre 2015.
Les zones montagneuses au centre de la Tunisie sont également un repaire de la branche djihadiste locale d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), la Phalange Okba Ibn Nafaa qui avait revendiqué la mort de plusieurs soldats. Les autorités tunisiennes ont évalué à 100 ou 150 le nombre des combattants actifs de ce groupe.
Arrestation d’un élément planifiant un attentat terroriste en Tunisie
Les services de l’unité nationale d’enquête sur les crimes terroristes et les crimes organisés ont réussi à appréhender un élément terroriste, ayant prêté allégeance à l’organisation terroriste, Daech, qui planifiait un attentat en Tunisie.
Cette arrestation s’est effectuée en collaboration avec la direction centrale de lutte contre le terrorisme relevant de la direction générale des services spéciaux de la sûreté nationale sous l’égide du ministère public près du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 18 décembre 2020, le ministère de l’Intérieur a précisé que l’élément en question a avoué avoir subi un entraînement dans la fabrication des explosifs et des matières toxiques en ligne. Il avait, par la suite, commencé à préparer un opération terroriste à l’instar des loups solitaires.
Le département a, par ailleurs, indiqué qu’une quantité importante de matières premières pour la fabrication des explosifs ainsi que des appareils électroniques ont été saisis.
Un mandat de dépôt a, ainsi, été émis à l’encontre de l’élément terroriste après avoir été déféré devant le pôle judiciaire antiterroriste.