Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
merci pour la qualité de votre article, j’ai aussi écrit un mémoire concernant le sujet, voici des informations : https://www.expert-sorcellerie.com/ , j’espère que ca va vous plaire.
À Rouen, une magistrate jugée pour le vol d’un portefeuille : « Je ne me suis pas rendue compte »
Une magistrate, rattachée au tribunal d’Évreux à l’époque désormais en poste au Havre, est accusée d’avoir dérobé le portefeuille qu’une jeune sous curatelle avait laissé tomber au supermarché
La magistrate es toujours en poste au Havre. – (Photo d’illustration Adobe Stock)
C’est une simple affaire de vol de portefeuille qui est renvoyée devant le tribunal correctionnel de Rouen en composition juge unique le 17 décembre dernier. Seule la profession de la prévenue, magistrate auprès du tribunal judiciaire d’Évreux, sort de l’ordinaire. Il est reproché à la juge de 39 ans de s’être délibérément emparée, au carrefour city d’Evreux, le 7 mai 2020, du portefeuille, qu’une jeune fille, placée sous curatelle, avait laissé tomber. Il contenait 200€,qui ont déjà été remboursés par la prévenue, une carte bleue et une carte vitale.
« Sur la bande de vidéosurveillance on vous voit demander un sac plastique au caissier, vous baisser et faire discrètement basculer le portefeuille dans le sachet », détaille la présidente de l’audience. Le gérant du magasin reconnaît la suspecte quelques jours plus tard et la dénonce aux forces de police. Il simule une panne de caisse pour la maintenir dans le magasin pour faciliter son interpellation. Quand les policiers arrivent, la femme présente sa carte professionnelle faisant état de sa qualité. Elle tente de prétexter qu’elle était confinée à ce moment-là et qu’elle ne pouvait pas se trouver sur Évreux à ce moment-là mais est vite confrontée aux vidéos et reconnaît la matérialité des faits.
« Je n’avais aucune intention de le voler. Je ne me suis pas rendu compte de ce que je faisais. Dès que j’ai réalisé, j’ai paniqué et j’ai jeté le portefeuille dans une benne à ordure », se confie la juge, des larmes coulent sur ses joues. « Une personne sensée aurait dû retourner au magasin pour le donner au caissier, mais je n’étais pas en état de réfléchir à ce moment-là », explique la prévenue.
« Le confinement n’a rien arrangé »
L’expert psychiatre chargé d’examiner la femme conclut à un comportement psychopathologique qui aurait pu être entrainé par la pression du confinement. « Je ne me sentais pas bien à ce moment-là, mais pas au point que mon discernement soit altéré », assume la juge. « La vidéo démontre que ce n’est pas un acte irréfléchi. Il y a une volonté de dissimulation. Dans sa position, madame a un devoir d’exemplarité », estime la substitut du procureur qui requiert une peine d’amende de 1000€.
« C’est une situation inédite. Ma cliente n’avait pas besoin de l’argent présent dans ce portefeuille. Bien-sûr, elle aurait dû le rendre au personnel du magasin. Certes le parcours professionnel de madame est ce qu’il est. Mais il y a aussi sa vie personnelle. Son conjoint de l’époque était gravement malade, elle devait s’en occuper au quotidien. Le confinement n’a rien arrangé », plaide l’avocat de la défense. Le tribunal se donne jusqu’au 29 décembre pour rendre sa décision. La prévenue est actuellement encore en poste auprès du tribunal du Havre.
Après une fin d’année 2019 assez perturbante qui pour finir l’aura vu surprendre tout le monde avec un n-ième coming out, cette fois aux côtés de son ami Florian Philippot, l’amoureux fou de Napoléon aura vécu une année 2020 totalement échevelée, à l’image de son personnage.
Le 16 août dernier, après avoir rompu avec son compagnon de 20 ans, perdu son père et plusieurs de ses amis, beaucoup d’argent en raison du confinement, beaucoup de crédit aussi en raison de gros mensonges, puis avoir dû quitter l’émission Affaire Conclue en raison d’une succession de prises de positions publiques incompatibles avec le service public, avoir à nouveau perdu de ses amis, mais être de nouveau très amoureux et entouré de vrais amis, il annonçait pour la fin de l’année un one man show « sanglant », « tranchant ».
Enfin, au cours de l’automne, il s’est révélé polygame, un peu comme ces Français qui se convertissent à l’Islam uniquement pour être en droit de se constituer des harems d’épouses parfois très jeunes (il faut bien dire que de ce point de vue, les lois de la République française sont encore très en retard sur la charia), et plus que jamais enlisé dans les difficultés financières.
Du coup, ce monsieur me fait très peur, je me demande si certaines décapitations ne l’auraient pas un peu trop impressionné.
Le collectionneur, star de l’émission Affaire conclue, a rencontré l’ancien vice-président du Rassemblement national (auparavant Front national). Promenades et voeux de bonnes fêtes étaient au menu.
Le duo que personne n’avait vu venir. Ce lundi, Florian Philippot a publié une vidéo sur son comtpe Twitter dans laquelle il souhaite un joyeux Noël à ses abonnés en compagnie de Pierre-Jean Chalençon, collectionneur de l’émission Affaire conclue sur France 2.
« Je souhaite un très bon et un très joyeux Noël à tous nos amis », déclare ce dernier dans la vidéo, avant que l’ancien vice-président du Rassemblement national (alors appelé Front national) ne prenne la parole: « Moi aussi, et d’abord aux Forbachoises et aux Forbachois et à tous les Français un très, très, très, joyeux Noël. »
Ce duo était réuni à Forbach à l’occasion d’un déplacement de Pierre-Jean Chalençon pour une dédicace de son livre, Napoléon, la collection. Le président du mouvement Les Patriotes l’a rencontré en sa qualité de Conseiller régional Grand Est.
Pierre-Jean Chalençon et Florian Philippot, moqués après une vidéo improbable
Des critiques virulentes
Lea Ouzan | lundi 23 décembre 2019 à 22h26 – Mis à jour le lundi 23 décembre 2019 à 23h45
Pour adresser ses voeux à ses compatriotes, Florian Philippot a eu une idée étonnante. Il a posté une vidéo avec Pierre-Jean Chalençon, l’acheteur de l’émission Affaire conclue. La séquence n’a pas vraiment conquis les internautes.
C’est une vidéo surprenante que Florian Philippot a partagé sur son compte Twitter ce lundi 23 décembre. Alors que Noël approche, l’ancien vice-Président du Front National s’est affichéen compagnie de Pierre-Jean Chalençon, la star d’Affaire conclue,le programme phare de France 2. Ensemble, ils ont adressé leurs meilleurs voeux aux Français à Forbach, la commune pour laquelle Florian Philippot se porte candidat aux élections municipales de 2020.« Je souhaite un très bon et un très joyeux Noël à tous nos amis », a débuté Pierre-Jean Chalençon. « Eh bien moi aussi, d’abord aux Forbachoises et aux Forbachois, et à tous les Français : un très, très, très joyeux Noël », a poursuivi Florian Philippot, le sourire aux lèvres.
Pierre-Jean Chalençon a ensuite fait sa publicité en invitant ses abonnés à se procurer son ouvrage. « Achetez le livre Napoléon [son dernier livre publié aux éditions EPA, ndlr.]« . De son côté, Florian Philippot a également eu une pensée pour les personnes qui sont seules pendant les fêtes : « Et puis on pense à tous ceux qui sont seuls à cette période de fête… », a-t-il déclaré avant d’être interrompu par le collectionneur, expert de Napoélon. « Oui, il faut penser à toutes les personnes âgées qui sont seules etc.On aimerait aller les voir tous parce que ce sont des gens magnifiques qui ont fait de notre pays ce qu’il est aujourd’hui. » « Voilà, gros bisous à tout le monde, très joyeux Noël et joyeuses fêtes », a conclu l’homme politique.
Sur Twitter, les internautes se sont moqués de la vidéo. Et ils n’ont pas été tendres avec Florian Philippot et Pierre-Jean Chalençon : « Il a changé Michel Polnaereff », « Il va se faire virer de la télé ! », « Ohlala, je sens que ça va critiquer », « sa carrière à la télévision va prendre un coup », peut-on lire dans les commentaires.
Ce dimanche 16 août, Pierre-Jean Chalençon a fait une grande annonce via les réseaux sociaux. « Les amis, si Napoléon le veut, et que ce putain de covid s’arrête : mon one man show pour la fin de l’année ! » lance le collectionneur. « Ça va être sanglant et je ne vais pas parler que de Napoléon… » souligne ce dernier. Serait-il déterminé à régler ses comptes en public ? Réponse d’ici quelques mois…
Pierre-Jean Chalençon est connu des téléspectateurs pour sa participation à Affaire Conclue (France 2). Cependant, d’un commun accord avec la chaîne, il a pris la décision de quitter le célèbre programme suite à plusieurs polémiques. En effet, l’acheteur avait publié un tweet où il demandait à Line Renaud quand cette dernière allait « rejoindre » Johnny Hallyday. Par la suite, l’ancien de France 2 avait surpris les internautes en prenant la pose aux côtés de Dieudonné, à l’anniversaire Jean-Marie Le Pen.
« Je ne partage absolument rien avec Dieudonné (…) Je suis allé à un anniversaire où il y avait plein de gens, il m’a dit : ‘je t’adore, je te regarde à la télévision, est-ce qu’on peut prendre une photo ? (…) Honnêtement, je n’ai pas réfléchi. J’ai fait une connerie, je l’assume. » avait-il expliqué sur CNews.
Pierre-Jean Chalençon prépare un one man show «pour la fin de l’année»
L’ex-chroniqueur de l’émission « Affaire conclue », Pierre-Jean Chalençon, a annoncé qu’il préparait un spectacle pour la fin de l’année.
F.P. | Publié le 17/08/2020
L’ex-chroniqueur de l’émission « Affaire conclue », Pierre-Jean Chalençon, a annoncé qu’il préparait un spectacle pour la fin de l’année. – Gilles Gustine
Pierre-Jean Chalençon l’a annoncé sur son compte Twitter : « Les amis, si Napoléon le veut, et si ce putain de Covid s’arrête, mon one man show pour la fin de l’année ! Ça va être sanglant… Je vais pas parler que de Napoléon », écrit l’ancien chroniqueur de l’émission « Affaire conclue », par ailleurs passionné par l’Empereur.
En commentaire, il indique : « Je vais être tranchant, et drôle, ironique, et décapant ! Moi en sorte ! » Aucune information sur les dates, ni même sur le contenu de ce spectacle, n’a encore été communiquée.
« Je fais des photos tous les jours avec des fans et des personnalités. (…) Je reconnais que c’était une faute mais tous ceux qui me connaissent savent que je ne peux pas être soupçonné de partager les idées de Dieudonné. Devant l’ampleur prise par cette polémique, j’ai décidé en accord avec la production de me retirer des enregistrements dès aujourd’hui. J’aime trop cette émission et ceux qui la font pour prendre le risque de les voir toucher par cette polémique », avait-il précisé au site de Jean-Marc Morandini.
“Je déteste 2020” : Pierre-Jean Chalençon pleure la mort d’Hermine de Clermont-Tonnerre
Coup dur
Agence 6 Media | samedi 4 juillet 2020 à 11h10 – Mis à jour le samedi 4 juillet 2020 à 13h38
Sur Twitter, Pierre-Jean Chalençon a rendu un touchant hommage à son amie, Hermine de Clermont-Tonnerre, décédée ce vendredi 3 juillet, à l’âge de 54 ans, des suites d’un accident de moto.
De son amie Hermine de Clermont-Tonnerre, Pierre-Jean Chalençon gardera le souvenir d’une femme pleine de « folie », de « générosité » et de « joie de vivre ». À l’annonce de la mort de la duchesse, des suites d’un terrible accident de moto, l’excentrique acheteur d’Affaires conclues s’est saisi de son compte Twitter pour saluer la mémoire de la jet-setteuse sur Twitter, ce vendredi 3 juillet. « Ma princesse… Herminette, tu vas nous, me, manquer terriblement (…) Je déteste 2020… Je t’aime fort… Embrasse Gonzague (Saint-Bris, décédé en 2017, ndlr)… Que c’est con la vie », s’est-il désolé.
Pour accompagner ce touchant message, l’acolyte de Julien Cohen a posté une photo où il se trouve aux côtés de la princesse rock’n'roll. Tous deux y apparaissent radieux, photographiés lors de l’une des nombreuses soirées qu’ils ont partagées. Le 1er juin, pourtant, la fête a laissé place à la tristesse. Alors que son amie était plongée dans le coma, dans un état préoccupant, Pierre-Jean Chalençon a multiplié sur Twitter les messages de soutien et d’encouragement. « Je pense très fort à notre copine Hermine de Clermont-Tonnerre… Tiens bon ma puce », ou encore « Une pense émue pour Hermine… Sois forte petite sœur… »
Une année difficile
L’année 2020, qu’il « déteste », aura apporté son lot de mauvaises nouvelles et d’épreuves douloureuses pour Pierre-Jean Chalençon. Outre celle de son amie, le collectionneur a pleuré la mort de Michou, dont il était très proche, mais aussi de son père Gérard et du chanteur Christophe. Côté vie professionnelle, Pierre-Jean Chalençon s’est trouvé au cœur d’une polémiquequi l’a profondément « blessé ». Face aux attaques, le fan de Napoléon a finalement décidé de quitter l’émission de Sophie Davant :« Il fallait que je m’en aille. »
Erwan Toularastel prend la défense de son compagnon Michou
Très remonté, Erwan, qui a partagé plus de 20 ans la vie du propriétaire du célèbre cabaret de la rue des Martyrs dans le 18e arrondissement de Paris, reproche notamment à Pierre-Jean Chalençon d’être un menteur. « Non seulement, vous intervenez dans l’émission Héritage en vous faisant passer pour un ami de Michou depuis plusieurs années. Mais en ce qui me concerne, vivant avec Michou depuis 20 ans, je ne vous ai jamais vu auprès de lui. [...] Vous n’êtes apparu dans son entourage que depuis quelques mois, et vous prétendez être le gardien de sa volonté mais de quel droit ? » [...] Vos propos sont d’une indécence totale [...] Votre égo et votre suffisance font tâche sur sa personnalité. » lâche-t-il très en colère.
Pierre-Jean Chalençon est « outrageux », « sans filtre »… mais « pas menteur »
Sur le plateau de l’émission, chaque chroniqueur a défendu sa paroisse. Bernard Montiel a soutenu le compagnon de Michou : « Je connais bien Erwan qui a vécu 20 ans avec lui. Si il dit qu’il n’a pas vu Pierre-Jean Chalençon, je ne vois pas pourquoi on ne va pas le croire. » Pour Jean-Michel Maire, Pierre-Jean Chalençon est une personne « sans filtre« , certes, et le célèbre acheteur fan de Napoléon peut être parfois « outrageux » mais il n’est pas un « menteur« . Contacté par les équipes de C que du kif !, Pierre-Jean Chalençon réfute ces accusations, il maintient qu’il avait bel et bien une réelle proximité avec Michou. Dont acte.
5/9 – Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon lors d’une visite privée du tombeau de Napoléon 1er le jour anniversaire de sa mort : 5 mai 1821, à Paris, le 5 mai 2020.
9/9 – Sophie Davant
Projection du film ‘Galveston’ réalisé par M. Laurent lors du 44éme Festival du Cinéma Américain de Deauville, le 1er septembre 2018.
Lundi 21 décembre 2020, Affaire Conclue aura droit à son prime time sur France 2. Pour l’occasion, c’est à travers une interview accordée à Télé 2 Semaines que Sophie Davant s’est confiée sur l’équipe d’acheteurs de l’émission.
Depuis trois ans, Affaire Conclue fait des cartons d’audience sur France 2 ! Si l’émission de ventes aux enchères est habituellement diffusée en début d’après-midi, elle aura le droit à un prime lundi 21 décembre 2020. Dans ce dernier, Sophie Davant et son équipe feront grimper les enchères au cœur du Musée des Arts Forains. Et pour l’occasion, ce seront des personnalités qui tenteront de vendre au meilleur prix des objets au profit d’associations. Pour l’occasion, Sophie Davant a répondu aux questions de ses collègues pour Télé 2 semaines. Alors que Julien Cohen lui a demandé qu’elle serait son équipe de rêve, l’animatrice a expliqué que les personnalités de certains n’étaient pas toujours faciles à gérer…
« ll y a forcément des ‘historiques’, comme toi ou Caroline (Margeridon, ndlr). Mais c’est très important d’avoir également des petits nouveaux performants, comme Damien Tison« , a commencé Sophie Davant. Évoquant le départ de Pierre-Jean Chalençon, il y a quelques mois, elle a ainsi expliqué : « L’équipe ne cesse de se renouveler et on fait tout pour qu’il y ait un mélange de personnalités différentes. Ce n’est pas toujours facile à gérer. Il y a parfois des susceptibilités, des animosités et des clans. Les acheteurs sont livrés au vedettariat et il peut y avoir des excès. Je joue alors un rôle de grande sœur en les calmant et en expliquant qu’on ne peut pas faire n’importe quoi publiquement. Je pense à Pierre-Jean Chalençon, mais pas seulement. Je regrette d’ailleurs que Pierre-Jean ne soit plus là, il manque à l’émission, mais ce n’est pas faute de l’avoir alerté à plusieurs reprises… »
Les mises en gardes de Sophie Davant
En juillet dernier, déjà, c’est dans l’émission Culture Médias sur Europe 1 que Sophie Davant s’était confiée sur le départ de Pierre-Jean Chalençon d’Affaire Conclue. Elle avait ainsi révélé : « Il a un peu trop parlé sur les réseaux sociaux et on lui a dit à plusieurs reprises de faire attention. On lui a dit qu’on ne pouvait pas se permettre de dire n’importe quoi quand on est regardé par des millions de téléspectateurs. Et c’est quelqu’un de libre Pierre-Jean. Hélas, il n’écoutait pas ce qu’on lui disait. Moi, ça fait trois ans que je lui parle souvent, en lui disant ‘Attention, fais attention, on ne peut pas se permettre de dire n’importe quoi, on ne peut pas prendre position sur tous les sujets.’ »
Caroline Margeridon et Pierre-Jean Chalençon sur le plateau de « Vivement dimanche » en mars dernier. Guillaume Gaffiot/Bestimage
Autrefois complices dans «Affaires conclue», Pierre-Jean Chalençon et Caroline Margeridon s’écharpent désormais par médias interposés.
Rien ne va plus entre Pierre-Jean Chalençon et Caroline Margeridon. Très complices dans l’émission «Affaire conclue», l’ancien et l’actuelle experts de l’émission de France 2 règlent désormais leurs comptes par médias interposés. C’est le fan de Napoléon qui a lancé les hostilités en répondant à un internaute sur Instagram qui disait qu’il était déçu de son départ du programme de Sophie Davant et qu’il continuerait à regarder l’émission uniquement pour Caroline Margeridon. Ce à quoi le collectionneur a répondu «J’ai plus de ses news !!! La bonne copine !! Lol…» avant de différencier les «vrais et nouveaux amis» des «ringards et cafards».
Un comportement qui donne envie de « vomir » à Caroline Margeridon
L’acheteuse et décoratrice a répondu à cette attaque sur le site de Jean-Marc Morandini. Elle se dit «vraiment choquée par les mots et les insultes de Pierre Jean». «J’ai découvert dans le même temps qu’il s’amusait à m’insulter auprès de mes amis intimes allant même jusqu’à me traiter de salope ou de pute. Et pendant ce temps, il m’envoie des messages privés en affirmant que je suis « son amour » et « son amie »», a-t-elle ajouté soulignant qu’il ne s’était rien passé entre eux qui justifie ces propos. «Il inonde même mon amoureux de messages, tous les jours en lui disant qu’il nous aime tous les deux et qu’il veut venir passer des vacances avec nous ! Tout cela à nos frais bien sûr… Ce type de comportement me donne vraiment envie de vomir».
Pierre-Jean Chalençon en a rajouté une couche sur Twitter où il estime ne pas avoir de regrets sur leur «pseudo amitié», que «la chaleur de l’été» a «tourné la tête» de son ancienne complice qu’il qualifie par ailleurs de «pauvre fille». «Je ne parlais pas d’elle mais de mon enfournage… quant à ses insinuations concernant son ami… c’est totalement absurde !!! C’est choquant !!! Bien triste», a-t-il encore déclaré.
Fin juin, Pierre-Jean Chalençon a annoncé son départ d’«Affaire conclue» après deux dérapages, un selfie avec Dieudonné lors de l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen publié sur les réseaux sociaux par des internautes, et des messages peu élégants envoyés à Line Renaud sur Twitter. Le brocanteur avait assuré que ce départ était «programmé» mais ces dernières polémiques ont précipité son départ.
Malgré son éviction d’Affaire conclue et ses (trop) nombreux bad buzz, Pierre-Jean Chalençon peut se targuer d’avoir encore le soutien d’anciens collègues. Ce 28 août, il a ainsi partagé une photographie de lui entouré de ces acheteurs de l’émission dont il est toujours proche.C’est la fin d’une ère. Alors qu’Affaire conclue a fait son retour avec des inédits, les téléspectateurs ont noté l’absence d’un des acheteurs emblématiques de l’émission de France 2. Pierre-Jean Chalençon a été viré à l’issue de la saison passée, sans la possibilité de faire ses adieux à ses fidèles. En cause ? Le dérapage de trop. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La production n’a pas digéré la publication d’une photographie de lui aux côtés de Dieudonné, à l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen. Et ses tweets souhaitant la mort de Line Renaud n’ont rien arrangés. « C’est une accumulation je crois. Les deux cumulés et rapprochés, ça faisait un peu beaucoup », a expliqué Sophie Davant, avant de surenchérir : «Il était ingérable (…) Ça fait trois ans que je lui parlais souvent, en lui disant ‘Fais attention, on ne peut pas se permettre de dire n’importe quoi, on ne peut pas prendre position sur tous les sujets’ ». Qu’importe les conseils. Pierre-Jean Chalençon ne mâche pas ses mots, et rien ne pourra l’en empêcher.
Ces personnalités d’Affaire conclue dont il est toujours proche
Ainsi, depuis son éviction, il n’hésite pas à laver son linge sale en public, que ce soit en attaquant gratuitement et violemment son remplaçant ou en provoquant un clash avec Caroline Margeridon, autre visage incontournable du programme. Malgré ses nombreux bad buzz, ce fan de Napoléon peut toujours compter sur le soutien d’anciens collègues. Pour preuve, une photographie qu’il a postée le 28 août dernier sur Instagram et Twitter. Pierre-Jean Chalençon y apparaît tout sourire dans son palais Vivienne, mais surtout il prend la pose entouré d’autres visages phares d’Affaire conclue : à savoir les acheteurs Diane Chatelet, Julien Cohen et le commissaire-priseur Harold Hessel. La joyeuse bande affiche de larges et francs sourires. « Super team », « Tu es entouré de vrais amis sincères », « Ça, ce sont des amis », « La fine équipe », « On voit les vrais amis », commentent ses fans. Des messages qui font évidemment écho à sa brouille récente avec Caroline Margeridon. D’ailleurs, sur Twitter, un internaute n’a pas hésité à pointer directement cet épineux sujet du doigt. « Pas de Caroline Margeridon ? », a-t-il questionné. Réponse de l’intéressé ? « Elle vient quand elle veux c’est toujours ma copine » Une copine envers laquelle il n’est pourtant vraiment pas tendre. Pas sûr qu’elle y mette les pieds dans un avenir proche.
Interviewé par Jarry, Pierre-Jean Chalençon a révélé être en couple avec une femme, même s’il a déjà une relation avec un jeune homme depuis quelques mois.
Ce mercredi 23 septembre 2020, Pierre-Jean Chalençon était l’invité de Jarry dans son émission diffusée sur Youtube chaque semaine. Auprès de l’humoriste, l’ancien antiquaire d’Affaire Conclue a évoqué sa vie privée. Il a en effet annoncé avoir « une copine en ce moment ». Pour rappel le 29 juillet dernier sur les réseaux sociaux, il révélait à ses fans avoir « trouvé l’amour de sa vie », à savoir un jeune homme prénommé Dragan.
Déconcerté, Jarry lui a demandé ce qu’il en était de son histoire avec lui. Ni une ni deux, Pierre-Jean Chalençon a tenu à rappeler qu’il est tout à fait possible pour lui « d’avoir un amoureux femme et un amoureux homme », puisqu’il est bisexuel. Au final, le couple est parvenu à passer un accord. « J’accepte qu’il aille voir des femmes. Je suis un mec très open. Il faut être open minded », assure l’ancien ami de Caroline Margeridon avant d’illustrer un peu son mode de vie : « Si tu vas au restaurant, tu vas tous les jours te taper un steak-frites ? Il y a des jours où j’ai envie de me taper une sole, une soupe à l’oignon, une choucroute… Je peux comprendre qu’il y ait des gens qui veulent manger tous les jours des œufs mollets, mais moi j’en ai ras-le-bol ». Désormais, le collectionneur d’objets d’art liés à Napoléon semble avoir trouvé un bon compromis dans sa vie sentimentale et le moins que l’on puisse dire est que ça n’a pas toujours été le cas.
Un collectionneur qui aurait pu être papa
Interviewé par Gala en 2019, Pierre-Jean Chalençon déclarait être amoureux depuis 20 ans à « un homme marié à une femme ». Une situation délicate dont il semble enfin s’être libéré. Dans son livre Appelez-moi l’Empereur ! le propriétaire du Palais Vivienne revenait sur l’une de ses premières histoires d’amour. « J’avais 19 ans. J’étais amoureux d’une femme qui avait presque quinze ans de plus que moi. Elle est tombée enceinte sans que l’on ne voie la chose venir. Ce n’était pas le bon moment, ni pour moi ni pour elle. Ma copine a pris la décision de ne pas garder l’enfant. Ça a été douloureux bien sûr. Même si cela restait très abstrait dans mon esprit, ce n’est jamais une décision facile à prendre », racontait-il.
Pierre-Jean Chalençon fait des révélations sur sa vie amoureuse: l’acheteur d’«Affaire Conclue» dévoile des détails sur son ex-compagnon (vidéo)
Publié le jeudi 21 Mai 2020 à 18h06
Pierre-Jean Chalençon, qui avait jusque-là pris soin de taire toute information sur son ex-compagnon, vient dévoiler plusieurs détails de son identité.
Vidéo
Isopix
Les temps sont durs pour Pierre-Jean Chalençon. En plus d’avoir perdu son ami, le chanteur Christophe, l’acheteur d’« Affaire Conclue » a le cœur lourd. À la fin du mois d’avril, il s’est séparé de son compagnon, un homme marié avec qui il entretenait une liaison très compliquée. Si Pierre-Jean Chalençon s’était toujours montré très discret sur l’élu de son cœur, il s’est laissé aller à quelques confidences auprès de nos confrères de Non Stop People.
L’acheteur d’« Affaire Conclue » a ainsi confié qu’il était toujours très amoureux de son ex-compagnon. « Je l’aime énormément, je sais qu’il m’aime aussi énormément. Ça fait 20 ans qu’on a une relation très tumultueuse », a-t-il expliqué à Jordan De Luxe.
L’homme a malgré tout expliqué que leur relation s’était brutalement arrêtée. « Oui, on s’est pris la tête. On s’est séparés pour le moment. Mais je l’aime plus que tout. C’est l’homme de ma vie, je ne vais pas le renier. Je l’ai beaucoup aidé, il m’a beaucoup aidé. Je l’ai toujours respecté ». Et Pierre-Jean Chalençon n’a pas su s’empêcher de dévoiler quelques informations sur ce mystérieux inconnu.
« Dans mon livre, j’ai dit que j’étais amoureux d’un homme marié depuis 20 ans. Ce qui est la vérité. Mais il n’est pas marié depuis 20 ans, il a 38 ans. C’est aussi une preuve que je le respecte. Si je ne l’avais pas respecté, j’aurai donné son nom, son prénom, j’aurais donné son adresse », explique Pierre-Jean, avant de révéler le métier de cet homme. « C’est quelqu’un que j’aime beaucoup, je l’ai beaucoup aidé professionnellement. Il le sait très bien. Il était fonctionnaire, il sauvait des vies ».
Visiblement très meurtri par cette séparation, l’acheteur d’« Affaire Conclue » n’a pas caché son envie de réconciliations. « Au jour d’aujourd’hui, c’est toujours l’homme que j’aime le plus au monde. Et si demain, je le recroise, et bien on peut repartir ensemble, ce n’est pas un problème ».
3/3 – Semi-exclusif – Pierre-Jean Chalençon – Conférence de presse à l’hotel de ville du lancement de la 5ème édition du salon de la gastronomie des Outre-Mer à Paris le 8 janvier 2020.
Dans les colonnes d’ICI Paris, Pierre-Jean Chalençon se confie une nouvelle fois sur son statut sentimental. Bisexuel assumé, l’acheteur d’Affaire conclue explique être un cœur à prendre.
Pierre-Jean Chalençon est un cœur à prendre. Depuis plusieurs mois, l’acheteur d’Affaire conclue n’hésite pas à évoquer sa vie privée à cœur ouvert dans les médias. Bisexuel assumé, il avait révélé aimer les hommes après avoir été accusé d’homophobie envers Bilal Hassani. « Si je suis homophobe, je suis la reine des abeilles, parce que moi, j’en suis, mais largement. Je suis pédé, quoi ! », lançait-il, avec sa gouaille légendaire, sur le plateau de Morandini Live. Mais aujourd’hui, celui qui « aime autant un beau garçon qu’une belle fille » comme il l’explique à ICI Paris, est célibataire. « Depuis quelque temps, je suis devenu très chaste car je manque de temps pour sortir et rencontrer l’âme-soeur », regrette le spécialiste de Napoléon auprès de nos confrères qui multiplie les projets à la télévision, au théâtre et qui sort même son autobiographie, intitulée Appelez-moi l’Empereur.
Autant attiré par la gent féminine que par la masculine, Pierre-Jean Chalençon est très à l’aise avec sa sexualité. « A l’époque des Grecs et des Romains, la bisexualité n’avait rien d’étonnant. J’ai eu des copines, j’ai eu des copains, raconte-il à ICI Paris. Ma dernière grande histoire était avec un homme, on est resté en très bons termes, même si on ne se voit pas souvent. » Dans les colonnes de Gala il y a quelques mois, Pierre-Jean Chalençon levait un peu le voile sur son dernier partenaire. « On ne vit qu’une fois, je ne me vois pas cacher qui je suis. Ça fait vingt ans que je suis amoureux d’un homme marié à une femme, je peux dire que la fidélité sexuelle ne m’intéresse pas », confiait-il. Et s’il espère bien retrouver l’amour, pas question pour lui de s’enfermer.
Pierre-Jean Chalençon : « Je préfère la sensualité chez les autres »
« Je ne me vois pas vivre sous le même toit avec mon partenaire. Je préférerais suivre l’exemple de Gérard Oury et Michèle Morgan qui faisaient appartement séparé, mais dans le même immeuble si possible. Pour ne vivre que le meilleur », rêve-t-il. Très à l’aise pour parler de sa sexualité, Pierre-Jean Chalençon révélait pourtant à Gala être « très pudique » : « Je plaisante sur le sexe, mais je préfère la sensualité chez les autres ». Célibataire, il recherche une personne qui pourra lui tenir tête et avouait ne pas avoir d’atomes crochus avec « les gens fades ». La raison ? « On en a vite fait le tour. Tu ne t’amuses pas avec eux. J’adore quand il y a du répondant. Les dîners où tout le monde pense pareil, c’est ennuyeux », plaisantait-il. Au moins, c’est dit !
2/3 – Semi-exclusif – Pierre-Jean Chalençon – Conférence de presse à l’hotel de ville du lancement de la 5ème édition du salon de la gastronomie des Outre-Mer à Paris le 8 janvier 2020.
Selon les informations de Closer, dans son numéro à paraître le vendredi 13 mars 2020, Pierre-Jean Chalençon en a assez de courir après un père de famille dont il est amoureux.
Dans son ouvrage Appelez-moi l’Empereur !, Pierre-Jean Chalençon se livre sur sa passion pour Napoléon, son succès grâce à l’émission Affaire conclue mais aussi sur sa vie sentimentale. A cette occasion, Closer a donc rencontré le propriétaire du Palais Vivienne et ce dernier est revenu sur son histoire d’amour avec un père de famille. Ainsi, après avoir tout stoppé, Pierre-Jean Chalençon a expliqué : « Je suis fatigué. Je ne vais pas encore attendre ce garçon pendant dix ans. Même si je l’aime très fort. Le moment est venu que je me lâche. » Des propos à retrouver dans le numéro Closer à paraître le vendredi 13 mars 2020 en kiosques.
Puis, l’acolyte de Sophie Davant a poursuivi : « Je ne vais pas vivre jusqu’à 60 ans tout seul comme un con chez moi. Je lui ai dit clairement. Mais je l’aime tant que je recraquerai peut-être ! » Alors, Pierre-Jean Chalençon a-t-il du mal avec la solitude ? « J’ai horreur de ça. Sauf si je décide d’être seul… » a conclu la star de France 2 qui a failli devenir père à 19 ans. En effet, lors de son entretien, Pierre-Jean Chalençon a confié que sa petite amie de l’époque n’avait pas souhaité garder l’enfant. Aujourd’hui âgé de 50 ans, il n’envisage donc pas de donner la vie.
Pierre-Jean Chalençon dragueur ?
Pour autant, Pierre-Jean Chalençon ne ferme pas la porte aux rencontres. Mais est-il dragueur ? « Avant non. Maintenant, j’ose, je me suis affirmé. Moi quand on me drague, je me ferme comme une huître. J’ai la trouille de me faire alpaguer par des gens intéressés ou des obsédés. » a conclu le fan de l’empereur Napoléon. Etant un coeur à prendre, l’homme a confié être devenu très chaste car il manque toutefois de temps pour rencontrer l’âme soeur.
PHOTO – Pierre-Jean Chalençon amoureux : il présente son nouveau compagnon
« L’amour de ma vie »
Anaïs MOINE | jeudi 30 juillet 2020 à 13h20 – Mis à jour le jeudi 30 juillet 2020 à 16h06
Après une année des plus éprouvantes, Pierre-Jean Chalençon a retrouvé le sourire. Sur Instagram, le collectionneur a présenté ce mercredi 29 juillet son nouveau compagnon, Dragan, qu’il n’hésite pas à qualifier d’ »amour de sa vie ».
Pierre-Jean Chalençon n’a pas été épargné cette année. Évincé d’Affaire conclue, l’émission qui l’avait rendu célèbre, le complice de Julien Cohen a également été confronté au décès de nombreux proches, parmi lesquels son père, le chanteur Christophe, ou plus récemment, la princesse rock’n'roll Hermine de Clermont-Tonnerre. Des moments particulièrement difficiles pendant lesquels le collectionneur a pu compter sur le soutien de son nouveau compagnon, Dragan, qu’il a tenu à présenter ce mercredi 30 juillet sur Instagram.
Tout sourire, Pierre-Jean Chalençon a pris la pose aux côtés de celui qu’il présente comme « l’amour de sa vie« . Un cliché qui a ravi ses fans, rassurés de voir que l’antiquaire goûte finalement aux plaisirs de la vie à deux après avoir entretenu une relation « tumultueuse » avec un homme marié pendant plus de vingt ans.
« J’en prends plein la gueule en ce moment »
« On ne peut pas être heureux en tout dans la vie« , confiait-il en septembre dernier dans Télé-Loisirsà propos de cette romance, et de poursuivre, « Je suis très amoureux d’une personne depuis plus de 20 ans. Après, c’est jamais évident quand c’est deux personnes du même sexe, et qu’un des deux a des enfants ».Une relation qui aurait pris fin subitement en avril dernier, comme il l’a expliqué sur Instagram. « Croyez-moi j’en prends plein la gueule en ce moment… Là dernière du moment…le coup de couteau au cœur de l’homme que j’aime depuis 20 ans… assumer sa vie n’est pas à la portée de tous… carpe diem… » Un mal pour un bien puisque le féru de Napoléon a semble-t-il trouvé la perle rare !
FEMME ACTUELLE – « On est très mal payés » : les révélations de Pierre-Jean Chalençon sur « Affaire Conclue »
Dans Le Jarry Show, émission diffusée sur la chaîne Youtube de Jarry, Pierre-Jean Chalençon a déclaré ouvertement qu’il n’était pas bien payé dans Affaire Conclue et expliqué pourquoi l’émission ne l’avait pas enrichi.
« J’ai pris des crédits et donc je paye car je ne suis pas milliardaire ! Ce n’est pas France Télévisions qui m’a fait m’enrichir. Ça se saurait », a-t-il balancé à Jarry au moment de faire le point sur sa situation. Choqué par de tels propos, l’humoriste a rebondi : « Oh ! Vous êtes bien payés quand même ! » Ce à quoi Pierre-Jean Chalençon a répondu d’un air mesquin : « Non, non. On est mal payés ! Très mal payés. Il fallait acheter les objets avec ton argent, ce n’est pas une escroquerie cette émission, tu dois vraiment acheter avec ton argent ! », a-t-il expliqué, face à Jarry halluciné. Mais ce n’est pas tout.
Pierre-Jean Chalençon, qui a dû faire face à quelques problèmes financiers, a tenté d’expliquer pourquoi l’émission ne lui avait pas fait gagner tant d’argent que ça : « Quand on t’amène des objets à 8.000 ou 10.000 euros alors qu’on t’en donne 2.500, excuse-moi mais non, on ne va jamais gagner d’argent avec cette émission. Rien de perdu. En plus, on paye des impôts dessus ! » Heureusement pour le chroniqueur, l’émission lui a permis de trouver des amis : « Dans la presse people, ils disent : ‘Tellement de complicité !’, mais en réalité, ils se détestent ! S’ils pouvaient mettre du cyanure dans le verre le matin » … Raté.
Connu pour sa participation à l’émission «Affaire conclue», sur France 2, l’excentrique, voire incontrôlable, Pierre-Jean Chalençon est avant tout un collectionneur passionné par Napoléon, au point d’avoir acheté un hôtel particulier parisien pour y installer ses trésors.
Pierre-Jean Chalençon, 50 ans, sous les dorures du palais Vivienne, un hôtel particulier situé dans le deuxième arrondisement de Paris, qu’il a acquis en 2015. LP/Arnaud Journois
Par Hubert Prolongeau
Le 28 novembre 2020 à 09h04
Se sent-il parfois seul comme l’Empereur sur sa dernière île? En ce matin de la mi-octobre, les beaux lambris du palais Vivienne, situé à un jet de pierre de la Bourse, dans le deuxième arrondissement de Paris, ont un air presque éteint. Le ciel est gris. La pluie tombe mollement. De longs cheveux frisés à la Polnareff, un visage poupin, un look habilement débraillé… Ce jour-là tout vêtu de rouge du gilet aux chaussures, en passant par le pantalon (déchiré, comme le veut la mode), un carré Hermès au cou, de grosses bagues aux doigts et un pin’s au nom de Michou à l’encolure, Pierre-Jean Chalençon, 50 ans, trône.
C’est son empire, sa Malmaison, qu’il espère ne pas voir se transformer en Sainte-Hélène pour cause de Covid 19. Il a acheté cet hôtel particulier du XVIIIe siècle en 2015 à un prix considérable – 6 millions d’euros, dit-on. Acquis en 1711 par un neveu de Colbert, abritant précédemment des bureaux de l’agence Publicis, l’immeuble, 500 mètres carrés de superficie et de 6 à 8 mètres de hauteur sous plafond, accueillait, jusqu’à l’arrivée de la pandémie, de nombreux événements.
«Quand on aime Napoléon, on a l’esprit ouvert»
Ici vit, dans un espace de 60 mètres carrés aménagé à l’étage, lui aussi débordant d’objets et de tableaux, celui qui intime en couverture de son dernier livre, sorti en mars chez Harper Collins : « Appelez-moi l’Empereur ! » Mégalomanie ? Identification, plutôt. Vocation, à coup sûr. Passion, définitivement. « Chez Napoléon Bonaparte, j’admire le self-made-man. Cet homme qui parlait mal le français est devenu, en 1804, le roi des rois, et a profondément transformé l’Europe. C’était un visionnaire ! Il nous a laissé le Code civil et une première tentative de monnaie européenne. Aujourd’hui, on essaie de dévaluer les gens qui ont fait notre pays. Napoléon est aussi le symbole de l’émigration. Quand on l’aime, on a l’esprit ouvert. »
S’il concède du bout des lèvres que l’homme a aussi été un autocrate, que la jeunesse de France a été décimée sur ses champs de bataille (« Mais il était en première ligne, pas à l’arrière, comme les généraux de la guerre de 1914 ! »), que l’état du pays en 1815 était effroyable, l’admiration l’emporte largement sur l’opprobre. Son historien favori n’est-il pas André Castelot, maître de l’anecdote, bien moins acerbe vis-à-vis de l’Empereur que ses confrères Emil Ludwig ou Louis Madelin ?
Un manuscrit au prix d’une Vespa
Cet impérial amour est né très tôt. « J’habitais à une dizaine de kilomètres de Paris, près de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), qui fut la villégiature campagnarde de la famille impériale, raconte Pierre-Jean Chalençon. Enfant, j’allais souvent, le week-end, visiter la résidence de Napoléon. » Il finira par nouer avec le conservateur une relation presque amicale. L’enfant, seul fils de divorcés de son entourage, est rêveur, solitaire. Il collectionne (déjà !) les timbres et les fèves. Chez ses grands-parents, à Mourmelon, dans la Marne, il passe des heures dans le grenier. Alors que ses amis rient des Dalton et de Milou, lui ingurgite des vieux exemplaires du magazine « Historia » et un livre pour enfants sur l’Empereur. « J’aimais tout chez lui, autant l’homme que l’époque qui l’entourait : les meubles, les habits, les draperies… »
Le collectionneur possède à la fois des œuvres représentant son idole, anciennes ou contemporaines, et des manuscrits rédigés ou signés de sa main. LP/Arnaud Journois
On est en 1987, il a 17 ans. Son père, journaliste à Europe 1 puis fondateur d’une agence de presse spécialisée dans l’agroalimentaire, lui offre une Vespa. Une belle, toute rouge. Un jour, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) – autre cité de pouvoir, mais royal cette fois-ci –, il tombe sur un petit magasin, discret, où un amateur vend des timbres de collection, des éditions originales et quelques vieux papiers. Quand d’autres marqueraient une pause devant une pile reliée de Playboy, Chalençon s’arrête sur une lettre de Napoléon. Il se sent appelé, comme si cette missive n’était là que pour lui. Il en demande aussitôt le prix. « C’est 6 000 francs ! » lâche le marchand.
Un montant faramineux (environ 1500 euros aujourd’hui), mais la passion, si elle a un coût, n’a pas de prix. Comment trouver l’argent ? En rentrant, il voit sa belle Vespa. Au diable la fidélité ! S’il doit être inconstant, ce sera pour les mots de l’Empereur. Il revend le scooter flambant neuf à un copain de sa sœur, n’en demande que les 6 000 francs nécessaires et, avec cette cagnotte, achète la lettre. Trente-cinq ans après, il possède toujours la missive, et jure qu’il ne s’en séparera pas.
Un auguste bidet côtoie une statue dorée
« L’Histoire m’a passionné, mais j’étais un élève médiocre. J’ai voulu la sentir autrement, par un contact charnel, et pas seulement intellectuel. Ma passion pour les objets est née de là. » Si, au début, le jeune homme se contente de manuscrits, il rêve de tenir entre ses mains quelque chose que le grand homme a lui-même touché. Plaisir étourdissant. Aujourd’hui, des statues et des tableaux représentant le personnage tant admiré ornent les grandes salles du palais Vivienne : la copie d’une toile d’Antoine-Jean Gros, des dessins modernes, un portrait de Napoléon III – lui aussi sous-estimé, d’après Chalençon…
Le bric-à-brac est joyeux, mêle contemporain et ancien. Une statue en résine dorée, réalisée récemment par l’artiste cubain José Villa Soberon, est appuyée à la cheminée. A ses pieds, le bidet qui contempla l’impérial fessier. Dans une vitrine, de très nombreux bibelots, dont la tabatière utilisée par Napoléon à Sainte-Hélène, sa légion d’honneur, la montre de sa jeune sœur Caroline… Le maître des lieux porte lui-même souvent au doigt une chevalière en diamants ayant appartenu à son idole.
La statue dorée de Napoléon, signée du Cubain José Villa Soberon, semble veiller sur le bidet de l’Empereur, dissimulé dans un très chic petit meuble en acajou. LP/Arnaud Journois
Alors qu’il fait son service militaire comme marin sur la « Jeanne d’Arc », il achète avec sa solde un livre de poste du souverain, récupère plusieurs ouvrages du château de Malmaison… Les maisons de ventes, souvent accommodantes avec lui, lui assurent la primauté sur un objet alors qu’il n’a pas l’argent pour le payer sur-le-champ et leur demande des délais plus longs que d’autres.
Sa pièce préférée ? Le premier testament de Napoléon, rendu caduc par celui qu’il dicta ultérieurement à Sainte-Hélène. De passage chez Christie’s, Chalençon le découvre dans un catalogue, et n’en croit pas ses yeux. Il casse son prêt étudiant (mettant ainsi un terme aux études prévues) et achète le manuscrit, dont personne n’a perçu la valeur, l’obtenant au plus bas prix des enchères. Aujourd’hui, il rêverait de dégoter l’une des redingotes du conquérant. Il prête aussi beaucoup aux musées.
Une passion vécue au-delà des frontières
Cette chasse aux souvenirs napoléoniens l’a mené loin. Notamment grâce aux deux bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau, et qui furent à la fois des amis et des cartes de visite : le compositeur Jean-Jacques Debout, rencontré par l’intermédiaire de son père et qui lui a fourni ses premiers contacts et, surtout, Charles Trenet, le proche qui a le plus compté pour lui (« En tout bien tout honneur, assure-t-il tout de suite, le sexe n’intéressait pas Charles »), et le seul dont le portrait soit présent dans ses salons. Une amitié très profonde les a liés jusqu’à la mort du chanteur, qui a sans doute été pour Pierre-Jean un père de substitution quand les relations avec le sien se sont dégradées.
Au début des années 1990, le « Frenchie » est serveur à New York, soûlant ses camarades avec des anecdotes impériales. Il arrive, grâce à son réseau, à rencontrer le photographe Roger Prigent, vivant lui aussi dans des meubles Empire. Il travaille un temps pour lui dans ses boutiques Malmaison Antiques, puis monte une exposition à Melbourne, en Australie. Quinze ans d’achats et de quêtes sont là. Il a 29 ans, le cœur qui tremble. L’événement attire 15000 visiteurs. Un succès !
Faire le vide pour renouveler son catalogue
Mais une mauvaise affaire financière, qui contraint son mécène, le milliardaire Michael Krüger, à mettre fin à l’aventure. Pierre-Jean Chalençon la réitérera quand même à de nombreuses reprises, aux Etats-Unis et au Canada. Mais le plus beau de ses périples, c’est à plus de 7000 kilomètres de Paris, en plein océan Atlantique, sur la mythique île Sainte-Hélène, qu’il l’effectue. Là où Napoléon a fini sa vie, et où Chalençon s’est rendu trois fois – il y a même été fait chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, en 2007.
Comme tout acheteur, il lui faut aussi faire le vide pour renouveler son catalogue. « Un collectionneur vend pour mieux acheter. Une collection est faite pour évoluer, pas pour rester figée », estime-t-il. De 2006 à 2011, il cède la plupart de ses manuscrits… mais conserve notamment le testament et deux lettres écrites à Sainte-Hélène. « Près de 85 % des objets achetés en France partent à l’étranger. Nous sommes pillés par les fonds d’investissement », regrette celui qui considère que ces acquisitions devraient servir de contribution à la défense du patrimoine, et se lamente de ce que l’anneau du sacre, comme la feuille de la couronne de Napoléon, soient partis en Chine.
Epinglé notamment avec Dieudonné
Pour lui, l’année 2020 aura été houleuse. Ses amis sont toujours là : Sophie Davant, Nelson Monfort, Jean-Luc Reichmann … mais il a multiplié les algarades et les imprudences. Après avoir présenté des vœux de Noël en compagnie de l’ancien numéro 2 du Front national Florian Philippot, il menace Line Renaud sur Twitter, et se fait accuser d’« imposture » par le compagnon de Michou, dont il affirme avoir été très proche. En juin dernier, il a dû quitter l’émission d’enchères « Affaire conclue », sur France 2, à cause de photos circulant sur les réseaux sociaux le montrant aux côtés de Dieudonné lors de l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen, en 2018 – pleurer chez Morandini en jurant qu’il n’est pas antisémite n’aura pas suffi.
Le Covid 19 fait par ailleurs chuter dramatiquement le chiffre d’affaires du palais Vivienne. « J’ai vingt ans de remboursement sur le dos, j’ai pris perpète. » Dès que cela sera possible, il relancera les visites, proposées entre 30 et 60 euros par personne (champagne ou non, c’est en option), et compte y installer un studio de télévision. Bref, il s’adapte. Il pense au théâtre, donne des conférences… Et il pourrait aussi revenir sur France 2. On craignait Waterloo, ce n’aura été que l’île d’Elbe.
Comme pour beaucoup de Français, les affaires de Pierre-Jean Chalençon souffrent de la crise sanitaire du coronavirus. Mais loin de s’avouer vaincu, l’ex-acheteur d’Affaire Conclue fourmille de projets. Dont un particulièrement étonnant.
Qu’on l’aime ou pas, Pierre-Jean Chalençon est toujours là où on ne l’attend pas. Après avoir fait les beaux jours de l’émission Affaire Conclue sur France 2, ce passionné de Napoléon Bonaparte a été dirigé vers la porte de sortie. Il faut dire que le personnage divise. S’il fait preuve d’un franc-parler corrosif, Pierre-Jean Chalençon dépasse bien souvent les limites de la bienséance. Et gare à ceux qui se mettent sur son chemin. Sur les réseaux sociaux, le célèbre collectionneur s’entête à répondre à ses détracteurs, et même à ceux que personne n’avait vu venir. En juin dernier, Line Renaud avait d’ailleurs goûté bien malgré elle aux foudres de Pierre-Jean Chalençon, pas du tout emballé par le personnage. Et quand il ne s’en prend pas à ses anciens camarades d’antenne,l’acheteur file des jours beaucoup plus paisibles entre les murs de son Palais Vivienne. C’est dans cet hôtel particulier du XVIIIe siècle, acheté en 2015 pour une somme mirobolante, que Pierre-Jean Chalençon laisse libre court à sa dévorante passion pour Napoléon Bonaparte.
« J’ai pris perpète »
En bon businessman, l’ami de Sophie Davant a très vite su tirer profit de cette jolie acquisition, comme c’est le cas pour d’autres objets de son immense collection. Depuis plusieurs années, Pierre-Jean Chalençon organise des visites privées de son Palais Vivienne. Mais ça, c’était avant. Depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, le monde de la culture est en souffrance. En mai dernier, Pierre-Jean Chalençon s’était d’ailleurs confié sur la situation alarmante : « C’est pas évident parce que je ne suis pas salarié de France 2, donc pas d’argent de ce côté. Le Palais Vivienne était fermé, donc pas de visites. C’est important que le gouvernement pense aux gens qui ne sont pas des salariés, il faut penser à ces gens-là. (…) Ma mère est une femme très généreuse et elle m’a fait un virement ».
Mais ça ne suffit pas. « J’ai vingt ans de remboursement sur le dos, j’ai pris perpète » a-t-il confié dans un entretien accordé au Parisien. Alors, pour sortir la tête de l’eau, Pierre-Jean Chalençon pense déjà à l’après-crise, notamment avec une idée surprenante : l’installation d’un « studio de télévision » entre les murs du Palais Vivienne ! Reste à savoir ce qui s’y jouera, mais avec Pierre-Jean Chalençon, tout est possible…
Et voilà, il suffisait de poser des questions pour avoir des nouvelles de ce procès qui semble s’être déroulé par intermittences depuis le 9 juin dernier.
Les réquisitions du parquet russe sont donc tombées lundi, il demande quinze ans de prison pour l’ami de 30 ans de Pierre-Jean Chalençon.
Russie : Quinze ans de prison requis contre Oleg Sokolov, l’historien jugé pour avoir démembré sa compagne
JUSTICE Oleg Sokolov avait été arrêté le 10 novembre 2019 avec un sac à dos dans lequel se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme
20 Minutes avec agences
Publié le 15/12/20 à 13h08 — Mis à jour le 15/12/20 à 13h08
L’historien russe Oleg Sokolov est jugé pour avoir tué et démembré sa compagne. — Alexander Demianchuk/TASS/Sipa U/SIPA
Le parquet russe a requis lundi quinze ans de prison contre l’historien Oleg Sokolov, jugé depuis début juin à Saint-Pétersbourg pour avoir tué et démembré sa compagne. L’homme, professeur à l’université d’Etat de la deuxième ville du pays et spécialiste de Napoléon, avait été arrêté le 10 novembre 2019.
En état d’ébriété, il avait été sorti de la rivière Moïka par la police qui avait trouvé dans son sac à dos deux bras de femme et un pistolet d’alarme. D’autres fragments du corps de la victime avaient été retrouvés plus tard dans un autre cours d’eau. L’historien de 63 ans avait rapidement avoué avoir tué et démembré une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, qui partageait sa vie.
Un acte prémédité ?
Lors d’une audience mi-octobre, l’historien a assuré avoir tué la jeune femme par accident en lui tirant dessus pour « mettre fin à un déluge d’insultes » lors d’une dispute, selon l’agence de presse Ria Novosti. De leur côté, les avocats de la victime ont affirmé lundi qu’Oleg Sokolov avait prémédité son acte après une dispute, recherchant notamment sur Internet des endroits possibles où se débarrasser du corps. « Sokolov a tout fait pour ne pas se faire prendre », a déclaré l’avocate Alexandra Bakcheïeva.
Très réputée, l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg avait été mise en cause pour son inertie alors qu’Oleg Sokolov avait déjà été accusé de violences. Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte, affirmant qu’il l’avait attachée à une chaise, frappée au visage et avait menacé de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon les médias russes. Aucune mesure disciplinaire n’avait pourtant été prise à l’encontre de l’historien.
Nice
Russie: Une pétition pour durcir la législation sur les violences domestiques recueille 650.000 signatures
Monde
Russie : La dépénalisation des violences domestiques promulguée par Vladimir Poutine
« Excessif », « impulsif », « un peu rude »… Qui est l’historien russe Oleg Sokolov, accusé du meurtre de sa compagne ?
Emprisonné pour avoir tué et démembré Anastassia Echtchenko, une ancienne étudiante, ce grand spécialiste de Napoléon et des reconstitutions est décrit par ceux qui le connaissent comme un personnage ambigu.
Publié le 17/11/2019 09:36 Mis à jour le 17/11/2019 14:34
Temps de lecture : 8 min.
L’historien russe Oleg Sokolov lors d’une reconstitution de la bataille de Borodino, le 4 septembre 2016 à Mojaïsk, à l’ouest de Moscou (Russie). (KIRILL KALLINIKOV / SPUTNIK)
C’est l’histoire d’un grand plongeon dans l’horreur. Ce samedi 9 novembre, à Saint-Pétersbourg, l’historien russe Oleg Sokolov est tiré hors de l’eau par la police, après avoir chuté dans la Moïka en état d’ivresse. En ouvrant son sac à dos, les agents découvrent alors deux bras de femme et un pistolet d’alarme – d’autres fragments de corps seront tirés plus tard d’un autre cours d’eau. Très vite, le chercheur reconnaît le meurtre de l’une de ses anciennes étudiantes de 24 ans, Anastassia Echtchenko, dont il partage la vie.
La police et les services de secours en intervention sur la Moïka, le 10 novembre 2019 à Saint-Pétersbourg (Russie), après l’arrestation d’Oleg Sokolov. (OLGA MALTSEVA / AFP)
Face au juge, l’historien de 63 ans doit affronter son propre passé. Mal rasé, en jean, il dissimule quelques sanglots et assure avoir voulu se défendre. Sa compagne, affirme-t-il, l’aurait attaqué avec un couteau dans un accès de colère lié à ses enfants nés d’un précédent mariage – « Je suis en état de choc, j’ai des remords ». Oleg Sokolov est placé en détention provisoire jusqu’au 8 janvier prochain, le temps de mener une enquête qui passionne déjà le pays. Questionné par la presse, le porte-parole du Kremlin lui-même évoque un « crime effroyable » et unprobable « acte de folie ».
A ce stade de l’enquête, la piste de la violence conjugale est privilégiée. Sergueï Echtchenko, le frère de la victime, a notamment affirmé au site RBK(en russe) que « la jalousie » était à l’origine du crime. « Je lui ai parlée avant [le drame, au téléphone]. Elle lui a dit qu’elle se rendait à l’anniversaire d’un ami étudiant. Il l’a passée à tabac, elle est sortie quand même puis elle est rentrée… » Une voisine raconte également avoir entendu une violente dispute et des coups pendant la nuit. Après les révélations sur l’affaire, le quotidien Moskovski Komsomolets(en russe) a publié une plainte déposée en 2008 contre l’historien par une étudiante qui l’accusait de l’avoir attachée et frappée car elle souhaitait rompre.
Chevalier de la Légion d’honneur
Le dossier fait la une de la presse russe, mais il suscite également la stupéfaction en France. Si le nom d’Oleg Sokolov est inconnu du grand public, il fait en revanche référence chez les spécialistes de Napoléon Bonaparte et les amoureux des reconstitutions historiques. Au mois de septembre dernier, en présence de l’ambassadrice de France, l’historien russe passait encore en revue les troupes lors d’un événement annuel consacré à la bataille de Borodino.
L’Ambassadeur de France, Sylvie Bermann, et l’attaché de Défense, le général de brigade Ivan Martin, passent en revue les troupes présentées par Oleg Sokolov, historien émérite, lors d’une reconstitution de la bataille de Borodino, le 1er septembre 2019. (OLGA VERETNNIKOVA / AMBASSADE DE FRANCE EN RUSSIE)
Francophone et francophile, Oleg Sokolov a noué très tôt des relations en France. Il y trouve un écho favorable à ses travaux au point d’être invité pendant un mois comme directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études, lors de l’année 1997-1998. Ephémère délégué du Souvenir napoléonien au début des années 2000, il côtoie un nombre croissant d’acteurs politiques. Trois ans plus tard, voilà Oleg Sokolov promu au grade de chevalier de la Légion d’honneur – Jean-Pierre Raffarin est alors au ministère des Affaires d’étrangères.
« Plusieurs personnes ont essayé de m’appeler, mais au départ, je n’y ai pas cru », réagit l’expert et collectionneur Pierre-Jean Chalençon, encore sous le choc des faits évoqués. Cet ami de longue date de l’historien le décrit un « homme souvent entourée de jeunes femmes plus jeunes et élégantes ». « Je n’ai jamais vu de comportement violent de sa part », malgré un caractère parfois« impulsif », témoigne-t-il.
Il est aussi à l’aise sur un champ de bataille que lors d’une soirée mondaine.
Pierre-Jean Chalençonà franceinfo
Pierre-Jean Chalençon évoque également un homme parfaitement bilingue et un « type généreux », qui offrait à l’occasion le restaurant ou une boîte de caviar. Son train de vie, d’ailleurs, demeure un mystère. Son ami se souvient : « Je lui ai présenté le sulfureux beau-frère du maire de Moscou, Victor Batourine [emprisonné en 2012], qui a acheté beaucoup d’objets napoléoniens, ce qui a permis à Oleg de remplir son portefeuille avec les commissions. » Oleg Sokolov semblait avoir de nombreux projets, plus ou moins fantasques : « Une fois, il avait même tenté de me convaincre d’investir dans un projet en Russie de chalets en bois.«
Proche de l’école de Marion Maréchal
En 2016, l’ambassade de Russie en France contacte l’équipe de Marion Maréchal – membre de l’association France-Russie – pour lui présenter un « grand historien francophile et francophone », se remémore Arnaud Stéphan, conseiller de l’ancienne députée FN. Une rencontre a lieu à l’Assemblée nationale. « Il portait fièrement la rosette de la Légion d’honneur. Il était curieux et avait toujours une anecdote à raconter. Il employait un français très châtié et cherchait toujours le mot correct. »
Trois ans plus tard, voici l’historien membredu conseil scientifique de l’école privée ISSEP fondée par la nièce de Marine Le Pen, composée de figures de l’extrême droite, qui a d’ailleurs signé un accord de reconnaissance avec l’université de Saint-Pétersbourg. Après l’annonce du meurtre, l’établissement a aussitôt réagi en retirant « sa fonction de membre du conseil scientifique » et en présentant et « toutes [ses] condoléances et [son] soutien à la famille de la victime ».
Contactée par franceinfo, l’école n’a pas souhaité commenter davantage cette affaire, mais son directeur des études précise sur Twitter que l’historien n’avait qu’une conférence « à son actif, sur Napoléon ».
« Bien sûr, il n’est pas gauchiste. Mais le ‘général Sokolov’, comme je le surnomme, n’a pas d’opinion politique particulière. Il va là où se trouve l’argent », estime Pierre-Jean Chalençon, qui ignorait d’ailleurs qu’Oleg Sokolov avait rejoint l’ISSEP.
Mondain et théâtral
Mais Oleg Sokolov est surtout connu en France pour ses multiples participations à des reconstitutions historiques en tant que figurant ou consultant. Une passion dévorante, à laquelle il s’adonne avec exaltation. « C’est un personnage haut en couleur, avec une forte personnalité – très Russe, en somme », résume Franck Samson, qui a interprété Napoléon pendant une quinzaine d’années. L’occasion de partager quelques chevauchées avec un historien « un peu rude » quand il revêtait l’uniforme, comme lors d’une froide journée de décembre à Austerlitz (Belgique), à la fin des années 2000.
Il tombe de cheval et remonte un peu penaud sur sa monture, avec du sang sur la bouche. Je l’interroge, il me raconte sa chute. Alors je lui réponds : ‘Mais non, vous avez été heurté par un boulet de passage !’ Il se reprend d’un coup et fonce le sabre au clair en direction des troupes prussiennes.
Franck Samsonà franceinfo
L’homme mondain est totalement transfiguré lors de ces événements historiques, au point de se forger l’image d’un cavalier peu amène avec les chevaux. La rumeur le poursuit et Oleg Sokolov doit même supplier le maire Patrick Ollier de lui accorder une monture pour le jubilé impérial de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), raconte Pierre-Jean Chalençon. La demande restera lettre morte.
Gilles Ameil, président d’honneur des Amis de Napoléon III, se souvient également d’un homme au « fort caractère », parfois « excessif » et toujours en quête de reconstitutions grandioses – « Il y a une dizaine d’années, il voulait faire descendre une troupe napoléonienne sur les Champs-Elysées. »
Anastassia Echtchenko et Oleg Sokolov lors d’une reconstitution historique. (/)
Mais les accusations de meurtre ont aussi fait resurgir des souvenirs engloutis peu glorieux. En Russie, l’architecte Irina Fedorova l’a ainsi accusé d’avoir entraîné le naufrage mortel d’un navire historique lors du tournage d’un film, en 1981, alors qu’il était étudiant et avait pris les commandes de l’embarcation. Le jeune historien, dit-elle, a pris la fuite à la nage, alors que l’accident avait coûté la vie à un scientifique. Citée par Lentv24 (en russe), Irina Federova garde un souvenir amer de l’épisode : « Sokolov est un showman. Pour lui, l’histoire est un spectacle. »
Un destin à la Dostoïevski
Si l’expertise de l’historien est aujourd’hui bien établie, il est décrit par beaucoup comme un homme exalté, passionné et théâtral. Son goût pour les reconstitutions nourrit également l’ambiguïté chronique du chercheur, analyse l’historien David Chanteranne, également rédacteur en chef de plusieurs magazines, contacté par franceinfo.
L’an passé, en Italie, il a pris la parole après moi. Il s’est pris d’enthousiasme et le ton est monté : ‘Sus !’ C’est comme s’il était sur place et qu’il fallait repousser les Autrichiens. Après un quart d’heure, le public galvanisé a applaudi à tout rompre.
David Chanteranneà franceinfo
Oleg Sokolov n’a jamais revêtu les habits de l’empereur lui-même, mais il s’épanouissait en uniforme de général. « L’universitaire a le devoir de distinguer sujet d’études et passion, notamment quand les objets de recherche sont complexes ou peuvent se prêter à la polémique. Je ne lui en ai jamais parlé, peut-être aurait-il fallu le faire », résume le chercheur encore affecté par l’horreur du crime imputé à Oleg Sokolov. Interrogé par Le Télégramme, en 2004, ce dernier laissait planer lui-même le mystère sur sa passion dévorante.
Si la Russie n’avait pas été soviétique, je serais officier sans aucun doute. Je suis né pour être guerrier.
Oleg Sokolovdans « Le Télégramme »
Oleg Sokolov est-il un héritier de Rodion Raskolnikov, le personnage principal de Crime et châtiment, convaincu de faire partie de la race des surhommes et donc d’être autorisé, à la manière d’un Napoléon, à verser le sang des innocents dans sa quête ? Le « général » déchu, en tout cas, a essayé d’échapper au sort du héros du roman, jugé par les hommes après avoir été confondu.
L’historien Oleg Sokolov lors de sa comparution devant le tribunal de Saint-Pétersbourg (Russie), le 11 novembre 2019. (OLGA MALTSEVA / AFP)
L’historien avait en effet prévu de se suicider en uniforme, près de la forteresse Pierre-et-Paul, après le meurtre de sa compagne, assure son avocat. Ce détail, d’ailleurs, ne surprend pas l’ancien « empereur » en personne, Franck Samson :« Chez les militaires, le suicide est une des portes de sortie car le déshonneur est terrible. » Désormais loin des champs de bataille, Oleg Sokolov a tout le loisir de se replonger dans l’œuvre de Dostoïevski pour faire le deuil de ses rêves impériaux.
Oleg Sokolov, le 11 novembre à Saint-Petersbourg. (OLGA MALTSEVA / AFP)
L’avocat d’Oleg Sokolov, expert renommé de Napoléon ayant démembré sa compagne, a affirmé ce mardi 19 novembre que son client a tenté de se suicider lors de la reconstitution du crime.
« Cette tentative, dont je ne peux pas révéler les détails, a eu lieu vendredi dernier dans son appartement », au moment de la reconstitution des faits, a dit à l’AFP l’avocat Alexandre Potchouev, précisant que les policiers y avaient « coupé court immédiatement ».
Selon la presse locale, citant une source dans la police, Oleg Sokolov a profité du fait qu’on lui avait enlevé ses menottes pour essayer de se saisir d’une dague. Les agents sont intervenus avant qu’il puisse en faire usage. Le comité d’enquête local et les services pénitentiaires, interrogés par l’AFP, se sont refusés à tout commentaire.
Arrêté avec les restes de sa compagne
Oleg Sokolov, âgé de 63 ans, titulaire d’une chaire d’histoire à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) et grand spécialiste de Napoléon, a avoué avoir tué et démembré début novembre une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.
La police avait extrait l’éminent professeur, en état d’ébriété le 9 novembre de la rivière Moïka dans l’ancienne capitale impériale, portant un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme.
Ce crime a suscité beaucoup d’émotion au sein de la société russe, d’autant plus que le professeur avait déjà été accusé de comportements violents par une étudiante sans qu’il ne soit sanctionné.
Saint-Pétersbourg : Oleg Sokolov, historien et assassin
Paris Match | Publié le 22/11/2019 à 07h00
Par Nicolas Delesalle
Le professeur d’histoire avec son ancienne élève, Anastassia Echtchenko, 24 ans. Celui qui se rêvait en héros s’est métamorphosé en monstre sanguinaire. DR
Dans la capitale des tsars, Oleg Sokolov, un professeur fou de Napoléon, a tué et démembré sa jeune maîtresse avant de tenter de suicider lors de la reconstitution du meurtre. Un fait divers qui le fait entrer à son tour dans l’Histoire.
Pas de discours. Juste des larmes. La cérémonie s’est déroulée dans l’église de la Sainte-Trinité, trop exiguë pour accueillir les centaines de personnes venues rendre un dernier hommage à Anastassia Echtchenko, assassinée une semaine plus tôt. D’ordinaire, selon le rite orthodoxe, le cercueil demeure ouvert dans l’église. Le pope encense le corps du défunt et les proches peuvent déposer des fleurs. Cette fois, le cercueil est resté fermé. Après l’office, un cortège s’est rendu jusqu’au domicile des parents de la jeune fille. Dans toutes les rues de Starovelichkovskаya, le petit village natal d’Anastassia, dans la région de Krasnodar, les gens sont sortis de chez eux pour rejoindre la procession. Au cimetière, Galina, la mère de la victime, s’est évanouie. Anéantie, la lieutenante de police de 49 ans a dû être transportée à l’hôpital.
Depuis sa prison de Saint-Pétersbourg, Oleg Sokolov, lui, s’est inquiété de savoir si sa propre mère n’avait pas eu un malaise en apprenant ce qu’il avait fait. Par la voix de son avocat, Alexandre Potchouev, il a aussi proposé une aide matérielle afin de mieux organiser les funérailles de sa victime : « Non pas pour se racheter, mais pour adoucir la tragédie », a expliqué ce dernier avant d’appeler la presse à respecter trois jours de deuil et de silence. « Le goût excessif des détails de ce crime indique l’absence de miséricorde dans la société. » Connaît-on défense d’avocat plus russe ? Connaît-on meurtre plus slave ?
Au domicile de l’historien, les enquêteurs tombent sur une tête et sur une scie. Les jambes et le tronc seront retrouvés plus tard, dans un autre canal
Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre, un chauffeur de taxi aperçoit un homme ivre barboter dans le canal gelé de la Moïka, au cœur de Saint-Pétersbourg. Il appelle les secours. Aux urgences, l’homme est soigné pour hypothermie et livre son identité : Oleg Sokolov, 63 ans. Il n’est pas n’importe qui. Membre éminent du RVIO (la Société russe d’histoire militaire, organisation ultra-patriotique présidée par le ministre de la Culture, Vladimir Medinski), ami de puissants hommes d’affaires, professeur d’histoire à l’université d’Etat de la ville, grand spécialiste de Napoléon (c’est en cette qualité que, en 2003, le président Jacques Chirac l’a décoré du titre de chevalier de la Légion d’honneur), ardent amateur de reconstitutions historiques, Sokolov chérit par-dessus tout la bataille de la Moskova, la boucherie de 1812 nommée Borodino par les Russes et que chaque camp estime avoir remportée. Il aime encore qu’on l’appelle « Sire », adore parader en uniforme premier Empire, parle un français châtié, éructe en plein cours d’histoire du Molière pour ébahir ses étudiants, et sa réputation d’énergumène érudit, extravagant et colérique a dépassé le cercle des amateurs de bicornes et de stratégie militaire. Ces dernières années, il s’est rapproché de l’extrême droite française, entrant au conseil scientifique de l’Issep, un institut de recherche fondé par Marion Maréchal à Lyon. Mais cette nuit de novembre, Sokolov ressemble juste à un vieil ivrogne, tremblant de froid après avoir pataugé dans les eaux de la Venise de la Baltique. A l’hôpital, un policier remarque tout de même son sac à dos trempé. Il l’ouvre et y découvre deux bras de femme et un pistolet d’alarme. Au domicile de l’historien, les enquêteurs tombent sur une tête et sur une scie. Les jambes et le tronc seront retrouvés plus tard, dans un autre canal. Un squelette étranger à l’affaire sera aussi repêché. Une histoire russe, on vous dit.
Oleg Sokolov avoue son crime. De toute façon, des caméras de surveillance l’ont immortalisé en train de balancer, en pleine nuit, des sacs dans l’eau noire où jadis fut jeté le corps de Raspoutine. Il dit avoir tué sa compagne de 24 ans, une ex-étudiante avec qui il partageait depuis quatre années sa vie et sa passion pour Napoléon, lors d’une dispute, deux jours plus tôt, le 7 novembre. Il plaide la légitime défense. Selon lui, « Nastia », comme il la surnomme en sanglotant dans sa prison lors d’interrogatoires filmés et retransmis sur les chaînes russes, le provoquait. Elle l’aurait menacé avec un couteau parce qu’il projetait de passer le week-end avec ses enfants, nés d’une précédente union. « Ce jour-là, elle était une sorcière effrayante sortie tout droit d’un livre de contes », dit-il à la police avant de réclamer ses lunettes pour lire (« Sinon, se lamente-t-il, je vais devenir fou ! »). Sergueï, le frère de la jeune femme, livre une autre version. Il est le dernier à lui avoir parlé au téléphone, le soir de sa disparition : « Elle voulait se rendre à l’anniversaire d’un ami. Oleg était jaloux, il l’a battue, elle est partie. Hélas, après la soirée, elle est revenue chercher ses affaires. »
Oleg Sokolov a reconnu avoir tiré quatre fois sur sa compagne avec un fusil à canon scié. Selon les dernières investigations et la reconstitution menée tambour battant dans une Russie sidérée par le meurtre, Anastassia est allée se coucher après la dispute. Sokolov lui aurait tiré une balle dans la tempe dans son sommeil, puis trois autres ensuite. Le lendemain, comme si de rien n’était, il a accueilli des invités dans son luxueux appartement, tandis qu’Anastassia gisait dans une chambre fermée à clé. Quand ses hôtes sont partis, il a décidé de se débarrasser du corps en le démembrant avec une scie et un couteau de cuisine ; la tâche étant pénible, le professeur s’est mis à boire pour se donner du nerf et de la force, de plus en plus, jusqu’à tomber… dans la Moïka.
Il avait projeté, après son crime, de se suicider dans son costume d’époque, bicorne sur la tête, devant la forteresse Pierre-et-Paul
Au lendemain de ses aveux, Oleg Sokolov a été rayé du conseil scientifique du RVIO, exclu de l’Issep de Marion Maréchal et destitué de l’université pour « conduite amorale de personnel exerçant une fonction éducative », mais cela ne lui a pas été révélé « pour éviter d’aggraver son état psycho-émotionnel, proche de la folie », selon son avocat. Le Kremlin a parlé d’un acte « monstrueux mais isolé » ; Alexandre Nevzorov, célèbre journaliste-présentateur à la télévision russe et député de la Douma, d’« un crime typiquement pétersbourgeois ». Les ressorts passionnels, les détails sordides, le portrait haut en couleur du tueur et, bien sûr, le lieu de l’assassinat dessinent dans notre imaginaire – et sûrement dans celui des Russes – l’ombre de Raskolnikov, le personnage principal de « Crime et châtiment », ce « surhomme » d’un instant qui, dans sa toute-puissance autoproclamée, s’autorise à tuer. Souvent, d’ailleurs, Raskolnikov cite Napoléon : « Si, un jour, [il] n’avait pas eu le courage de mitrailler une foule désarmée, nul n’aurait fait attention à lui et il serait demeuré un inconnu. »
Sokolov pourrait aussi figurer l’Ivan des « Frères Karamazov » : « Si Dieu n’existe pas, alors tout est permis. » Il a dit à la police qu’il avait projeté, après son crime, de se suicider dans son costume d’époque, bicorne sur la tête, devant la forteresse Pierre-et-Paul, dans un geste romanesque. Les apparats de l’antihéros, cher à la Russie telle qu’on aime la fantasmer et telle qu’elle aime se voir, masquent une réalité moins littéraire et tout aussi tragique. Pour le frère d’Anastassia, « Sokolov est juste un homme abusif, manipulateur, et un meurtrier ». En 2008, une de ses étudiantes a porté plainte contre lui sans qu’aucune enquête ne soit déclenchée. La victime, anonyme, mais dont le témoignage a été publié par le quotidien « Moskovski Komsomolets », affirme que le professeur, dont elle était la maîtresse et qu’elle voulait quitter, l’aurait attachée à une chaise tout en menaçant d’appliquer sur son visage un fer à repasser brûlant. « Chaque fois que je le suppliais d’arrêter, il me frappait plus fort et menaçait de me tuer et d’enterrer mon corps dans une décharge. » La brutalité du professeur sur son lieu de travail était également de notoriété publique, mais il n’a jamais été inquiété. Dans une vidéo sur YouTube, on le voit, féroce, faisant expulser manu militari deux étudiants qui l’interrogeaient sur une accusation de plagiat dont il était l’objet.
L’année dernière, un rapport de Human Rights Watch, citant une étude du gouvernement russe de 2011, affirmait qu’une femme sur cinq a subi des violences domestiques en Russie, sachant que 70 % des victimes ne portent pas plainte. Une loi votée en 2017 a d’ailleurs décriminalisé une grande partie des violences conjugales, favorisant l’impunité des auteurs. Sur Internet, une pétition a recueilli 85 000 signatures pour exiger la démission du doyen et de plusieurs responsables de l’université de Saint-Pétersbourg ayant laissé Sokolov continuer à enseigner. S’il s’agit bien d’une histoire russe, le meurtre d’Anastassia Echtchenko est d’abord un féminicide de plus. En détention préventive jusqu’au 8 janvier 2020, Sokolov encourt quinze ans de prison.
Oleg Sokolov, l’historien accusé du meurtre de sa compagne. Anton Vaganov / Reuters
Oleg Sokolov, l’historien russe accusé d’avoir tué puis démembré sa compagne, a vu sa détention être prolongée jusqu’à avril prochain.
Oleg Sokolov, expert renommé de Napoléon ayant tué puis démembré sa compagne, a vu sa mardi détention prolongée jusqu’en avril par un tribunal russe, une affaire qui a nourri le débat sur les violences conjugales en Russie.
« Le tribunal a décidé de prolonger la détention provisoire de trois mois, jusqu’au 9 avril », a indiqué à l’AFP l’avocat du professeur d’histoire, Alexandre Potchouev.
L’intéressé fait actuellement l’objet d’une expertise psychiatrique dans une clinique de Moscou. Sa défense avait demandé sa remise en liberté, arguant de l’état de santé de ses parents qui seraient dépendants de leur fils.
Oleg Sokolov, âgé de 63 ans, titulaire d’une chaire d’histoire à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg et grand spécialiste de Napoléon, avait été repêché en état d’ébriété par la police le 9 novembre de la rivière Moïka, portant un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme.
Déjà accusé de violence conjugale par le passé
Lors d’une audition au tribunal deux jours plus tard, il a avoué avoir tué et démembré sa compagne, Anastassia Echtchenko 24 ans, affirmant avoir des « remords » tout en accusant sa victime de l’avoir attaqué la première au couteau.
L’affaire a nourri le débat sur l’impunité des auteurs de violences domestiques en Russie, M. Sokolov ayant déjà été accusé des années plus tôt de violences par une étudiante avec laquelle il entretenait une relation. L’affaire n’avait pas eu de suite.
La justice russe est régulièrement pointée du doigt par les associations pour son manque d’empressement à punir les auteurs de telles agressions.
Et depuis 2017, hors cas de récidive grave, les actes de violences commis dans l’intimité familiale ont été décriminalisés, une réforme soutenue par Vladimir Poutine.
Un débat est en cours en Russie sur l’opportunité de doter enfin le pays d’une législation spécifique pour protéger les victimes et punir les auteurs de telles violences.
Oleg Sokolov, en novembre 2019 (OLGA MALTSEVA / AFP)
Le procès de l’historien russe Oleg Sokolov, accusé d’avoir tué et démembré sa jeune compagne, s’est ouvert mardi à Saint-Pétersbourg, une affaire qui a provoqué un débat en Russie sur les violences conjugales et l’impunité de leurs auteurs.
A la demande de la défense, la première audience n’aura duré qu’environ une heure, les avocats ayant obtenu un délai pour étudier notamment le contenu de l’ordinateur de la victime, Anastassia Echtchenko. Les parties se retrouveront au tribunal le 15 juin.
Pandémie de nouveau coronavirus oblige, l’historien est entré portant un masque chirurgical et des gants bleus dans la cage en verre réservée aux accusés. Les participants présents dans la salle d’audience avaient également tous le visage couvert.
Reporté à plusieurs reprises à cause de la situation épidémiologique, le procès a pu finalement s’ouvrir mardi sans public. L’intégralité de l’audience est toutefois retransmise en ligne sur un portail de la justice de Saint-Pétersbourg.
Meurtre et démembrement
Professeur d’histoire à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg et spécialiste de Napoléon, Oleg Sokolov avait été arrêté le 10 novembre 2019.
En état d’ébriété, il avait été sorti de la petite rivière Moïka par la police qui avait trouvé dans son sac à dos deux bras de femme et un pistolet d’alarme. D’autres fragments du corps de la victime avaient été retrouvés plus tard dans un autre cours d’eau.
L’historien de 63 ans avait rapidement avoué avoir tué et démembré une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.
Juste avant l’audience, son avocat, Alexandre Potchouev, a évoqué devant la presse pour la première fois une nouvelle ligne de défense, sans apporter de détails : « Il y eu des instigateurs dans cette affaire, qui ont empoisonné (l’esprit) de Sokolov pendant une longue période » avant le meurtre.
Très réputée, l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg avait été mise en cause pour son inertie alors qu’Oleg Sokolov avait déjà été accusé de violences.
Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte, affirmant qu’il l’avait attachée à une chaise, frappée au visage et avait menacé de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon les médias russes.
Aucune mesure disciplinaire n’avait pourtant été prise à l’encontre de l’historien.
16,5 millions de femmes russes victimes de violences domestiques
Cette affaire criminelle a rapidement eu un grand retentissement en Russie, plusieurs associations y voyant une nouvelle illustration des violences faites aux femmes alors que le pays a décriminalisé en 2017 les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas, une réforme soutenue par Vladimir Poutine.
Chaque année, près de 16,5 millions de femmes sont victimes de violences domestiques en Russie, selon des chiffres établis par des militantes avant la pandémie.
Hors cas de violence grave ou de récidive, les peines pour les violences commises au sein du cercle familial sont passées de deux ans de prison à de simples amendes et selon les associations russes spécialisées, des carences juridiques, notamment l’absence d’injonctions d’éloignement, laissent les femmes sans défense.
Un autre dossier retentissant de violence domestique en Russie concerne trois soeurs ayant tué leur père dans son sommeil après des années de sévices physiques, sexuels et psychologiques.
Les enquêteurs – qui dans le système judiciaire russe déposent la plainte – ont refusé en mai d’accéder aux demandes du parquet, qui avait appelé à l’abandon des poursuites pour assassinat, et de reconnaître que les jeunes femmes étaient en état de légitime défense du fait des « violences systématiques » du père.
Rappelez-vous, il y a un peu plus d’un an, le second, un historien russe connu à Lyon comme enseignant et membre du conseil scientifique de l’ISSEP, école fondée en 2018 par l’ancienne députée du Front national, Marion Maréchal, s’était fait remarquer pour le meurtre de sa jeune compagne Anastasia Iechtchenko, qu’il avait décapitée et dépecée.
J’en avais parlé dans cet article du 15 novembre 2019 :
Son procès, plusieurs fois reporté pour cause de crise sanitaire, s’est ouvert le 9 juin dernier à Saint-Pétersbourg.
N’ayant trouvé nulle part la moindre mention concernant sa conclusion, je ne sais s’il est toujours en cours, ajourné ou terminé.
La dernière information concernant cette affaire remonte au 8 juillet dernier et n’a été publiée que par le site Sputnik qui à cette date nous apprenait que le meurtrier, décoré de la Légion d’honneur en 2003, avait appelé l’ambassade de France après avoir commis son crime (voir ci-dessous).
Quant à son ami de 30 ans Pierre-Jean Chalençon, manifestement perturbé par ce crime sordide ou l’incarcération de son auteur, il a depuis multiplié les prises de positions publiques jugées incompatibles avec son activité sur le service public, notamment en compagnie de ses amis du Front national, jusqu’à son départ pour cette raison le 24 juin dernier de l’émission Affaire Conclue dont il était la vedette depuis août 2017.
Gageons que les difficultés que connaît aussi depuis fin 2019 le pédophile Gabriel Matzneff, autre ami notoire de Jean-Marie Le Pen, n’auront pas favorisé sa sérénité depuis le début de l’année.
Il en va de même pour celles du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, vieil ami d’Alain Pougetoux, autre spécialiste de Napoléon et ancien conservateur en chef du patrimoine du Château de Rueil-Malmaison, où tout ce beau monde aimait à se rencontrer et faire la fête.
Après avoir tué sa compagne, l’historien russe Sokolov, décoré de la Légion d’honneur, a appelé l’ambassade de France. La juge a accédé à la requête de l’avocate de la famille de la victime de rendre public le contenu des échanges. Si les enregistrements ne sont pas disponibles, l’employé qui a décroché sera invité à témoigner.
L’avocate de la famille d’Anastasia Echtchenko, dont des restes ont été repêchés en novembre dernier dans les eaux de la rivière Moïka, à Saint-Pétersbourg, a exigé que l’enregistrement des appels passés à l’ambassade de France en Russie après le crime par son auteur, l’historien et intervenant à l’Issep Oleg Sokolov, soit rendu public. Le tribunal où se déroule le procès a répondu à la requête, rapporte un correspondant de Sputnik sur place.
«En cas d’incapacité à fournir les enregistrements, que soit envoyée une demande judiciaire d’information sur l’employé qui était chargé de répondre aux appels le 8 novembre et ce pour témoigner au tribunal au sujet des buts des appels et du contenu de la conversation», a statué la juge Ioulia Maksimenko.
Maître Alexandra Bakacheeva estime que Sokolov aurait pu appeler l’ambassade de France pour essayer d’échapper aux poursuites, car il est toujours détenteur de la Légion d’honneur. Lors de la séance, l’historien n’a pas répondu à la question de la juge relative aux appels en question.
Le crime que Sokolov a avoué a été perpétré dans la nuit du 7 au 8 novembre 2019. Selon les éléments de l’enquête, l’historien a tué sa compagne et ex-étudiante Anastasia Echtchenko, 24 ans, avec un fusil à canon scié. La nuit suivante, il a décidé de se défaire du corps de sa victime, qu’il a démembré. Le lendemain matin, Sokolov, ivre, a été repêché dans les eaux de la Moïka. Dans son sac à dos, une enveloppe plastique contenant les bras de la victime a été découverte.Au domicile de l’historien de 63 ans, les enquêteurs ont retrouvé des fragments du corps de la victime ainsi que sa tête. Sokolov a reconnu les faits et expliqué que le crime avait été provoqué par une dispute.
Spécialiste de Napoléon, Sokolov avait reçu la Légion d’honneur en 2003.
Pierre-Jean Chalençon passe une partie de son adolescence dans la ville de Saint-Germain-en-Laye ; sa grand-mère est originaire de Firminy, près de Saint-Étienne5. Il suit une scolarité au sein de l’établissement Les cours de la Terrasse à la fin des années 1980.
Pierre-Jean Chalençon affirme avoir « découvert Napoléon à l’âge de huit ans »6. Il a acheté la première pièce de sa collection à l’âge de 17 ans. À l’âge de 43 ans, sa collection est selon lui la plus importante du monde et atteint 2 000 à 3 000 pièces2. Il fait partie du comité directeur du Souvenir napoléonien.
Il est le frère d’Isabelle Chalençon, chroniqueuse mode dans l’émission de France 2 Télématin7.
Il a été le confident et l’ami intime de Charles Trenet, dont il raconte la vie de 1989 à 2001 dans un livre publié en 20058.
Carrière
Pierre-Jean Chalençon est gérant de la Société civile du palais Vivienne9 depuis 2015. Il a acheté cet ancien hôtel particulier situé rue Vivienne pour la somme de 6 millions d’euros10.
Fin juin 2019, il annonce rejoindre l’équipe de l’émission Touche pas à mon poste ! à la rentrée 202013. Il fait à cette occasion son coming out officiel en tant que bisexuel13. En janvier 2020, il fait son entrée dans l’équipe des Grosses Têtes sur la radio RTL14.
Départ du service public
Le 24 juin 2020, Pierre-Jean Chalençon quitte l’émission Affaire conclue15, à la suite d’une quatrième prise de position publique jugée incompatible avec son activité sur le service public :
le 23 décembre 2019, il a présenté ses vœux de Noël avec Florian Philippot, élu et président d’un parti politique d’extrême droite16. Son employeur lui a signifié deux fautes, car en tant qu’employé chargé d’une mission de service public il devait s’abstenir de tout message religieux (la fête chrétienne de Noël ) ou politique ;
le 15 juin 2020, Pierre-Jean Chalençon a paru souhaiter la mort à la chanteuse Line Renaud sur Twitter, par un double message incompréhensible pour les non-initiés, car il semblait reprocher à la « demoiselle d’Armentières » de n’avoir pas soutenu Thierry Le Luron quand celui-ci devait dissimuler son homosexualité dans les années 1970. Chalençon a ensuite présenté ses excuses, toujours sur Twitter, et exprimé le souhait de rencontrer « prochainement » Line Renaud17 ;
le 17 juin 2020, Erwan Toularastel, le compagnon de Michou , a accusé Pierre-Jean Chalençon d’imposture, affirmant que ce dernier n’avait jamais été proche du cabaretier de Montmartre, mort en janvier 202018 ;
le 21 juin 2020, son employeur l’a exonèré de toute faute en le maintenant à l’antenne sur le service public19 ;
le 24 juin 2020, une série de photos ont été publiées par Stéphane Blet, condamné pour antisémitisme : elles provenaient de la fête d’anniversaire de Jean-Marie Le Pen en présence de Dieudonné (tous deux également condamnés pour antisémitisme), à laquelle Pierre-Jean Chalençon était convié. Tout en déclarant que « tous ceux qui [le] connaissent savent [qu'il] ne [peut] pas être soupçonné de partager les idées de Dieudonné », devant l’ampleur de la polémique, Chalençon décide alors, « en accord avec la production d’Affaire conclue », de se retirer des enregistrements20.
Fondation
Cartes à jouer et manuscrits de Napoléon Bonaparte (1815) concernant la campagne d’Égypte (1798–1801), collection Pierre-Jean Chalençon
En juillet 2019, Pierre-Jean Chalençon déclare son intention de lèguer sa collection à l’État français21. Il réitère son intention l’année suivante.
[1] [archive] Après la publication d’une photo avec Dieudonné, Pierre-Jean Chalençon annonce qu’il quitte Affaire conclue sur France 2 d’un commun accord avec la production] sur le site Jeanmarcmorandini.fr
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (octobre 2012).Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l’aide d’appels de notes.
Oleg Valerievitch Sokolov (en russe : Олег Валерьевич Соколов) est un historien russe, né en 1956 à Léningrad. Il est spécialiste de l’époque napoléonienne.
Fin 2019, il est incarcéré à la suite du meurtre de sa compagne, une étudiante ukrainienne de près de quarante ans sa cadette.
Oleg Sokolov entame des études scientifiques, avant de se consacrer définitivement à l’histoire. Après une thèse sur les officiers français à l’époque révolutionnaire, il a publié des ouvrages sur l’histoire militaire et les campagnes napoléoniennes dont il est le meilleur spécialiste de son pays. Il enseigne comme professeur de civilisation française à l’université de Saint-Pétersbourg1.
Président de l’association russe d’histoire militaire, sa participation à de nombreuses reconstitutions lui vaut la faveur des télévisions européennes qui font souvent appel à lui comme conseiller technique[réf. nécessaire].
Le 9 novembre 2019, Oleg Sokolov est arrêté à Saint-Pétersbourg sur le quai de la Moïka. Il a avec lui un sac dans lequel des mains de femme tranchées sont découvertes2. Il serait tombé à l’eau alors qu’il tentait de faire disparaître ces restes humains2. Le comité d’enquête de la fédération de Russie à Saint-Pétersbourg a ouvert une procédure pénale au titre de la partie 1 de l’article 105 du Code pénal de la fédération de Russie (« meurtre »). Le corps sans tête découvert dans l’appartement de Sokolov est celui de son élève et co-auteure Anastasia Iechtchenko(uk), âgée de 24 ans4,5 qui était sa compagne. Il avoue le 10 novembre l’avoir tuée6.
Ce meurtre rouvre un débat sur les violences conjugales, alors que le pays a diminué les peines pour les violences dans le cadre familial7. Son procès s’ouvre le 9 juin 2020 en Russie7.
Ouvrages traduits en français
L’Armée de Napoléon, éditions Commios, 600 p.
Austerlitz – Napoléon, l’Europe et la Russie, éditions Commios, 592 p.
Le Combat de deux Empires, Paris, Éditions Fayard, coll. « Divers Histoire », 2012, 528 p. (ISBN978-2-213-67076-8)
Notes et références
« Professeur de civilisation française à l’université de Saint-Pétersbourg, Oleg Sokolov est le spécialiste russe de l’histoire napoléonienne. Il a été décoré de la Légion d’honneur pour ses recherches sur l’histoire des relations franco-russes. », cf. Oleg Sokolov, Le Combat de deux Empires : La Russie d’Alexandre Ier contre la France de Napoléon (1805-1812), Paris, Fayard, coll. « Divers Histoire », 2012, 528 p. (ISBN978-2-213-67076-8, lire en ligne [archive]), p. 4 (couverture).
L’Obs avec AFP, « Il a tué et démembré sa compagne : l’historien russe Oleg Sokolov face à ses juges », L’Obs, 9 juin 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 27 juin 2020)
L’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP) est une école privée d’enseignement supérieur à but non lucratif fondée en 2018 à Lyon.
Marion Maréchal fonde l’école avec Thibaut Monnier, conseiller régional RN d’Auvergne-Rhône-Alpes et secrétaire départemental du parti dans l’Isère, et avec le soutien opérationnel d’Agnès Marion, membre du conseil national du RN et ancienne candidate à la mairie de Lyon, via son imprimerie Saint-Joseph1,2. Thibaut Monnier indique avoir eu « l’idée de lancer une école à Lyon » avant que le projet ne se développe « dans [son] entourage »2. L’association est enregistrée le 30 octobre 2017 — les statuts étant déposés par Thibaut Monnier, Sylvain Roussillon et Amaury Navarranne — et domiciliée à Saint-Étienne, puis le site de l’Issep est créé le 13 novembre2,3. Thibaut Monnier propose à Marion Maréchal de s’associer au projet en décembre 2017 ; elle le rejoint en janvier 20184. Selon Le Figaro, l’initiative bénéficie des réseaux et du soutien de nombreux conseillers régionaux FN3.
Il est conçu pour que sa « famille de pensée investisse davantage le champ de la métapolitique » dans sa conquête du pouvoir5,6. Il « ambitionne de former les futurs dirigeants de « la vraie droite » et « mener la guerre des idées » tel que le décrit L’Obs lors de son ouverture7. Selon sa directrice, il s’agit d’« une école conservatrice » assumant « le souhait de former une nouvelle élite patriotique », avec pour ambition de constituer un « Sciences-Po de droite »8,9. Marion Maréchal se revendique d’Émile Boutmy et son souhait au XIXe siècle de répondre à la « faillite morale » de la classe politique8. L’ancien député européen FN puis MNR Jean-Yves Le Gallou précise que « l’idée de Marion est de professionnaliser des sympathisants politiques ou responsables d’association sur qui la droite de la droite pourra s’appuyer si elle prend le pouvoir », une façon de « faire de la politique autrement » selon Marion Maréchal et « de former ses soutiens » d’après Paul-Marie Coûteaux10. Pour Lyon Capitale, son but est de « former les directeurs de cabinet mais aussi les têtes pensantes du FN de demain »2.
Ouverture
L’établissement de 360 m2 est situé dans le quartier de la Confluence à Lyon.
Son président honoraire est Patrick Libbrecht, ancien directeur général de la société agroalimentaire Materne11. Selon les statuts de 2019, le bureau de l’ISSEP est présidé par le monarchiste Sylvain Roussillon, par ailleurs responsable de la société lyonnaise Janus International qui gère la communication de Marion Maréchal selon l’historien Grégoire Kauffmann, ce que l’intéressé dément. Pierre Meurin, ex-président des Jeunes pour la France, occupe le poste de secrétaire ; Christophe Bentz, délégué général du Parti chrétien démocrate, celui de secrétaire général1,2.
Fondé sur une structure d’association à but non lucratif, le projet est au départ financé par des dons tenus secret et prévoit un retour à l’équilibre financier au bout de quelques années8. Son intérêt reste avant tout appuyé sur le nom de Marion Maréchal8. Il s’agit d’une école privée hors contrat1.
La première rentrée a lieu en octobre 2018. Quelque 80 étudiants y suivent des cours, dont une quinzaine en magistère 18,12. La première promotion est placée sous le patronage de Georges Loustaunau-Lacau, dont elle prend le nom13,14.
La reconnaissance académique comme établissement d’enseignement supérieur privé est accordée le 4 janvier 2019 par le rectorat de Lyon, plusieurs mois après l’ouverture, à cause d’un dossier initial incomplet15. Ce manque de reconnaissance académique freine le nombre d’inscriptions15. L’ISSEP dit avoir accueilli 150 étudiants en deux ans1.
Le 26 mars 2019, l’école est la cible d’une attaque revendiquée par « le groupe Antifascite Lyon et Environs », qui vandalise sa vitrine16.
La 5e promotion de formation continue prend le nom de Jean III Sobieski.
Enseignement et financement
L’ISSEP délivre une formation en deux ans, le magistère « Sciences politiques et management de projet », ouverte aux étudiants ayant validé un diplôme de niveau Bac+3 ou Bac+4, après une sélection sur dossier et un examen. L’enseignement est consacré pour moitié à la « direction des hommes et de projet » (management, communication, stratégie) et pour moitié aux humanités (sciences politiques et sociales, histoire, droit, philosophie etc.). Les frais de scolarité s’élèvent à 5 500 euros, pour environ 500 heures de cours8.
Il propose également un programme de formation continue en dix week-ends ouverte à tous pour un peu moins de 2 000 euros9.
Le diplôme de l’école n’est pas encore reconnu par l’État, un minimum d’années d’ancienneté étant nécessaire pour cela17.
En date de novembre 2018, une quarantaine d’entreprises lyonnaises ont soutenu l’établissement18.
Victoria Pourcher, ancienne membre du RN et ancienne conseillère du 8e arrondissement de Lyon, est directrice administrative de l’établissement1.
Marion Maréchal dit espérer que son école soit « le terreau dans lequel tous les courants de la droite pourront se retrouver et s’épanouir ». Selon l’AFP, l’établissement ouvre ainsi ses portes à « tous les courants de l’extrême droite » tout en créant « des passerelles avec une droite plus traditionnelle », avec comme « le conservatisme sur les mœurs apparaît comme un trait d’union, notamment par le combat mené par la quasi-totalité des intervenants contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe »28.
Antenne à l’étranger et partenariats
En octobre 2020, l’ISSEP ouvre des locaux à Madrid, où 24 étudiants font alors leur rentrée. L’antenne espagnole partage le même programme pédagogique mais sera autonome dans son fonctionnement et son recrutement29. Selon Médiacités, cette antenne « s’appuie sur des cadres du parti ultranationaliste Vox et recrute parmi les néo-franquistes »1. Jaime Mayor Oreja, ministre de l’Intérieur de 1996 à 2001, figure parmi les intervenants1.
Alexandre Sulzer, « Issep : l’école de Marion Maréchal reconnue enfin comme… une école », Le Parisien, 7 février 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 28 février 2019)
« Marion Maréchal, tous les courants de l’extrême droite représentés dans son école lyonnaise », Ouest-France, AFP, 22 mai 2018 (lire en ligne [archive])