Pierre-Jean Chalençon : « je suis partout !!!! »

Manifestement très satisfait de son passage de vendredi soir dans l’émission TPMP où il est allé chercher l’absolution pour toutes ses fautes de l’année passée, Pierre-Jean Chalençon qui décidément n’en rate pas une a sitôt recommencé à s’éclater sur Twitter où il a notamment posté :

 

Pierre-Jean Chalençon :

 

 

Effectivemment, avec toutes les polémiques qu’il suscite depuis fin 2019, on le voit un peu partout, pas seulement chez Jean-Marie Le Pen avec Dieudonné, m’enfin tout de même…

Que cherche-t-il au juste ? Uniquement à faire le buzz ? Etait-il obligé à cet effet d’en remettre encore une couche sur la question de ses sympathies politiques ?

Il a déjà eu bien du mal à convaincre de sa totale innocence concernant la fête d’anniversaire de Jean-Marie Le Pen de l’année dernière, même avec les lunettes de son ami Julien Cohen sur le nez, comment va-t-il s’expliquer cette fois-ci ?

A suivre…

 

Toute la séquence TV ici :

https://www.canalplus.com/divertissement/antisemitisme-pierre-jean-chalencon-s-explique-sur-le-plateau-de-tpmp/h/15819363_50013

 

Extraits :

http://www.non-stop-people.com/actu/tv/pierre-jean-chalencon-revient-sur-ses-polemiques-apres-son-depart-daffaire-conclue-194030

Pierre-Jean Chalençon revient sur ses polémiques après son départ d’Affaire conclue

 

Pierre-Jean Chalençon revient sur ses polémiques après son départ d'Affaire conclue

Capture d’écran C8
Vendredi 05 Mars – 22:08

 

Plusieurs mois après avoir été évincé d’Affaire conclue sur France 2, Pierre-Jean Chalençon est revenu dans TPMP ce vendredi 5 mars sur ses différentes polémiques. Non Stop People vous en dit plus.

En juin 2020, Pierre-Jean Chalençon a quitté avec fracas l’émission Affaire conclue sur France 2. L’ancien acheteur s’était retrouvé au cœur de la polémique à cause d’une photo en compagnie de Dieudonné. Mais ce n’était pas le seul dérapage de Pierre-Jean Chalençon qui avait auparavant attaqué Line Renaud et multiplié les tacles. Plusieurs mois après avoir été dans la tourmente, le collectionneur est « en super forme », a-t-il assuré dans TPMP ce vendredi 5 mars. Face aux accusations d’antisémitisme, il a déploré ces attaques :  »Si on me dit que je suis antisémite faut arrêter… ». Avant de reconnaître ses torts :  »J’ai fait une erreur ».  »Ca faisait trois mois que j’étais confiné, on me propose d’aller à l’anniversaire de Le Pen, je me suis dit ‘super, on va enfin voir des gens et je vais rester dix minutes’. Je n’ai vraiment pas vu à mal », a-t-il raconté sur cet événement où la photo décriée a été prise.

« J’ai pété un cable »

En pleine polémique, il avait alors expliqué au site de Jean-Marc Morandini : « Il m’a demandé de faire une photo et j’ai accepté sans réfléchir car nous étions dans une ambiance festive. Je reconnais que c’était une faute« . Mais sur le plateau de TPMP, les explications de Pierre-Jean Chalençon n’ont pas convaincu plusieurs chroniqueurs dont Gilles Verdez.  »C’est vraiment pas neutre », lui a-t-il rétorqué. Ce que l’intéressé a approuvé : « C’est vrai, tu as entièrement raison et je n’y retournerais plus ». Alors qu’il a récemment fait parler de lui pour son tacle à Thomas Vergara à propos d’un sac de luxe offert à Nabilla, le collectionneur a confié : « A un moment, j’ai pété un cable. D’ailleurs ça m’a fait du bien, je suis devenu zen ».

Par Marie Merlet

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-jai-fait-une-erreur-pierre-jean-chalencon-revient-sur-son-selfie-avec-dieudonne_464380

VIDÉO – « J’ai fait une erreur » : Pierre-Jean Chalençon revient sur son selfie avec Dieudonné

 

Lisa Hanoun | ven. 05 mars 2021 à 21h47

VIDÉO – « J’ai fait une erreur » : Pierre-Jean Chalençon revient sur son selfie avec Dieudonné

@Capture C8

Ce vendredi 5 mars, Pierre-Jean Chalençon est revenu sur la polémique du selfie avec Dieudonné posté cet été sur les réseaux sociaux.

 

Invité sur le plateau de Touche pas à mon poste ce vendredi 5 mars, Pierre-Jean Chalençon est revenu sur l’affaire de la publication sur les réseaux sociaux de selfies avec Dieudonné. L’ex animateur d’Affaire conclue sur France 2 a notamment exprimé des regrets sur cet épisode. « J’ai fait une erreur », a-t-il reconnu autour de la table de Cyril Hanouna et ses chroniqueurs. « C’est vrai, tu as raison, je n’y retournerai plus », a-t-il renchéri pour répondre à Gilles Verdez qui l’a qualifié de « sulfureux ». L’ancien acolyte de Sophie Davant est aussi revenu sur la manière dont il a vécu cette tourmente médiatique. « Cela a été horrible. Tu es très haut et d’un coup, tu te retrouves très bas », a-t-il raconté.

« C’était une connerie »

En juin dernier, Pierre-Jean Chalençon, qui est aussi impliqué dans d’autres polémiques, s’est rendu à l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen. Soirée au cours de laquelle il a pris un selfie avec le personnage controversé Dieudonné. Le cliché est rapidement sorti sur les réseaux sociaux, ce qui a provoqué un tollé et lui a valu de nombreuses insultes sur Internet. Invité sur le plateau de Jean-Marc Morandini le 25 juin dernier sur Cnews, le fan de Napoléon avait déjà exprimé des remords en estimant que c’était « une connerie ». « J’ai de la peine. C’est horrible. On me traite d’antisémite, de tout… merde ! Je ne suis pas antisémite moi… Excusez-moi (…) Depuis 24 h on dit des saloperies », avait-il alors tenté d’expliquer.

Article écrit en collaboration avec 6Médias.

Crédits photos : Capture C8

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-elle-nest-pas-si-gentille-que-ca-line-renaud-en-prend-pour-son-grade-dans-tpmp_464404

VIDÉO – « Elle n’est pas si gentille que ça » : Line Renaud en prend pour son grade dans TPMP

 

Xavier Terrade | sam. 06 mars 2021 à 17h28

GALA VIDÉO – « Elle n’est pas si gentille que ça » : Line Renaud en prend pour son grade dans TPMP

@Capture C8

Invité de Touche pas à mon poste Week-end sur C8 ce vendredi 5 mars, l’ancien acheteur d’Affaire conclue, Pierre-Jean Chalençon, s’est lâché sur Line Renaud, à qui il n’a pas fait de cadeau.

 

Pierre-Jean Chalençon persiste et signe. L’ancien collectionneur d’Affaire conclue sur France 2 était l’invité de Touche pas à mon poste Week-end ce vendredi 5 mars. Le fan de Napoléon y a répété tout le mal qu’il pense de Line Renaud. « Line Renaud c’est une vieille histoire, voilà… », a-t-il débuté avant d’aller plus loin. « C’est une femme que je respecte, bien sûr, mais bon, elle n’est pas si gentille que ça. L’avenir le dira. Ce n’est pas très grave, je ne lui en veux pas. Moi j’adore Line Renaud, j’ai beaucoup aidé pour le sida, j’ai participé au Sidaction », a-t-il expliqué sur C8.

C’est en commentaire d’un message posté par Line Renaud en hommage à Johnny Hallyday, le 15 juin dernier, que Pierre-Jean Chalençon avait lancé les hostilités. « Tu le rejoins quand ? », avait-il écrit. « Cette femme est méchante ! Je lui rends la monnaie de sa pièce ! (…) Je suis très généreux…. avec les méchantes personnes ! », s’était-il ensuite justifié avant de finalement s’excuser pour « ce petit tweet mal placé », mais qu’il ne semble pas tout à fait regretter au regard de ce qu’il a dit dans TPMP.

Brouillés depuis plus d’un an

Quelques mois plus tôt, en janvier 2020, il avait déjà eu des mots durs envers l’actrice au moment de la mort de Michou. « J’adore Line Renaud, elle a connu tout le monde. Elle a dépassé Jean-Claude Brialy dans le niveau des pompes funèbres, mais à un moment, il faut arrêter. Michou ne l’aimait pas vraiment. Elle n’a pas été très sympathique avec lui », avait-il déclaré. Le début d’une guerre visiblement pas tout à fait terminée. Alors que Line Renaud reste une artiste très populaire, gravée à jamais dans le cœur des Français, elle a quelques détracteurs dans le métier. Dans Les Grosses têtes, Isabelle Mergault avait eu la dent dure envers la star originaire d’Armentières. « Même Isabelle Mergault s’y met, donc c’est très bien. Le club va devenir de plus en plus important », a prédit ce vendredi 5 mars Pierre-Jean Chalençon sur C8.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture C8

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_partout

    1. Je suis partout

      Page d’aide sur l’homonymie
      Ne doit pas être confondu avec Je sais tout ou Ils sont partout.
      Je suis partout
      Pays Drapeau de la France France
      Langue français
      Périodicité Hebdomadaire
      Genre Généraliste
      Date de fondation 1930
      Date du dernier numéro 16 août 1944

      ISSN 1149-784X
      modifier Consultez la documentation du modèle

      Je suis partout est un hebdomadaire français publié par Arthème Fayard, dont le premier numéro sort le 29 novembre 1930. Pierre Gaxotte est son responsable jusqu’en 1939. Jusqu’en 1942, la rédaction se trouve rue Marguerin à Paris avant de s’installer rue de Rivoli. Journal rassemblant des plumes souvent issues ou proches de l’Action française, il devient, à partir de 1941, le principal journal collaborationniste et antisémite français sous l’occupation nazie. Le dernier numéro est daté du 16 août 1944, et ses rédacteurs sont ensuite jugés et condamnés.

      La fondation

      Je suis partout : le grand hebdomadaire politique et littéraire (et parfois « le grand hebdomadaire de la vie mondiale »), comme ses titres complets l’indiquent, souhaite couvrir l’actualité internationale et celles des lettres. Fondé par l’éditeur Joseph-Arthème Fayard qui a lui-même trouvé le titre, le journal sort son premier numéro le samedi 29 novembre 1930 pour capter les lecteurs du week-end. Il n’est initialement ni d’extrême droite, ni antisémite, ni même politiquement uniforme : Benjamin Crémieux en sera ainsi le critique théâtral de 1930 à 1933. Mais le noyau dur des rédacteurs clairement imprégnés de maurrassisme l’emporte dès 1932 : les normaliens Pierre Gaxotte et Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau, Claude Jeantet, Bernard de Vaulx (ancien secrétaire de Charles Maurras), Maurice Bardèche, Alain Laubreaux, Claude Roy, Miguel Zamacoïs, Daniel Halévy, Pierre Drieu la Rochelle et le dessinateur Ralph Soupaultetc. Le journal devient dès lors antiparlementaire, antidémocrate, nationaliste et convaincu de la « décadence » de la France. Il durcit ses positions, alors que la rédaction est de plus en plus séduite par les partis fascistes.

      Le rapprochement avec les fascismes dès 1932

       dans Politique
      L’Eunuque (caricature antisémite de Léon Blum livrant la France aux communistes), dessin de Phil pour le numéro du 11 juillet 1936.

      Comme nombre de ses confrères de droite, Je suis partout plébiscite Mussolini dès 1932, dans un numéro spécial publié en octobre de cette année. Puis, il soutient la Phalange espagnole, la Garde de fer roumaine et le petit mouvement anglais d’Oswald Mosley. Il montre un grand intérêt pour Léon Degrelle et son mouvement fasciste, le Christus Rex. Degrelle est le correspondant de l’hebdomadaire en Belgique et, par ailleurs, député rexiste dans les années 1930. Je suis partout se rapproche progressivement à partir de 1936 du nazisme : c’est là l’année du premier basculement, car Fayard, effrayé par la radicalisation de la mauvaise foi au sein de ses colonnes, envisage de suspendre le journal, ne le jugeant plus utile, mais l’année 1936 paraît au complet, soit 52 numéros. Il meurt le 20 novembre de la même année. Le lectorat avait suivi : le tirage passe durant cette période de 45 000 à 100 000 (pour retomber ensuite)1. Ce relatif succès n’empêche pas son fils Jean Fayard de revendre le titre à ses rédacteurs associés en nom collectif, Pierre Gaxotte en tête : ils appellent entre eux leur nouvelle équipe « le gentil soviet ». Le principal actionnaire est le riche héritier d’origine argentine Charles Lesca qui se définit comme un « fasciste authentique autant que calme ».

      L’antisémitisme, qui avait commencé à s’exprimer après les émeutes de février 1934, va se déchaîner avec l’accession de Léon Blum en 1936 à la tête du gouvernement. À partir de 1938, Je suis partout rivalise d’antisémitisme avec les publications des nazis publiées en Allemagne, dans deux numéros spéciaux intitulés en pleine manchette « Les Juifs » (avril 1938) puis « Les Juifs et la France » (février 1939). Dans ce deuxième numéro, le journal s’oppose à toute forme de persécution, de préjugé ou de racisme contre les juifs en France mais affirme que ceux-ci sont des étrangers. Lucien Rebatet y est l’auteur d’un long article sur « L’Affaire Dreyfus », dans lequel il revient sur la culpabilité d’Alfred Dreyfus (alors que l’innocence de Dreyfus est démontrée et établie depuis 1906).

      En juin 1940, pendant la débâcle, Alain Laubreaux et Charles Lesca sont arrêtés sur l’ordre de Georges Mandel, nouveau ministre de l’Intérieur du gouvernement Paul Reynaud pour « agissements de nature à porter atteinte à la sûreté extérieure et intérieure de l’État » (article 75 et suivants, articles 87 et suivants du Code pénal), une ordonnance de non-lieu sera prononcée par le juge d’instruction le 6 août 19402. Georges Mandel fait également arrêter les principaux intellectuels d’extrême droite favorables à l’Allemagne nazie.

      Je suis partout réclame un fascisme à la française : « On ne matera le fascisme étranger que par le fascisme français, le seul vrai fascisme. » (14 avril 1939). Il ne cache pas sa sympathie pour le Front de la liberté esquissé par Jacques Doriot avec les principaux mouvements d’extrême droite et le plus grand parti conservateur de l’époque, la Fédération républicaine.

      Jusqu’en février 1941, le vieux Charles Maurras, germanophobe par tradition, ne condamne pas ses disciples. La rupture avec la doxa de l’Action française a lieu au début de cette année-là, lorsque le journal, interdit depuis juin 1940, reparaît et devient pro-allemand.

      L’organe emblématique du collaborationnisme

      Voir la catégorie : Collaborateur de Je suis partout.

      L’hebdomadaire reparaît le 7 février 1941 en zone occupée contre l’avis de Maurras et soutient immédiatement une politique collaborationniste. Robert Brasillach, rédacteur en chef depuis juin 1937, reprend les rênes à son retour de captivité. Cette nouvelle équipe comprend aussi Jean de Baroncelli3, André Bellessort de l’Académie française4, Georges Blond, Abel Bonnard de l’Académie française5, Kleber Haedens, Jean de La Varende, Jean Meillonnas, Morvan Lebesque, Lucien Combelle.

      Triomphant après avoir obtenu de reparaître sous l’occupation allemande, l’hebdomadaire multiplie les polémiques et les appels au meurtre contre les Juifs et les hommes politiques de la IIIe République. Ainsi, dans l’édition du 6 septembre 1941 Robert Brasillach écrit-il que « la mort des hommes à qui nous devons tant de deuils […] tous les Français la demandent ». Et dans celle du 25 septembre 1942 : « Il faut se séparer des Juifs en bloc et ne pas garder les petits. »

      Lors de la première rafle du 14 mai 1941, l’hebdomadaire se réjouit6 :

      « La police française a pris enfin la décision de purger Paris et de mettre hors d’état de nuire les milliers de Juifs étrangers, roumains, polonais, tchèques, autrichiens qui, depuis plusieurs années, faisaient leurs affaires aux dépens des nôtres. Mercredi matin, la Préfecture de Police a réussi un beau coup de filet, puisque cinq mille habitants ont été mis en état d’arrestation. »

      Si Je suis partout n’est pas le seul journal collaborationniste, il est le plus important et le plus influent[réf. nécessaire]. Ses rédacteurs revendiquent d’avoir été les pionniers du fascisme en France, même s’ils reconnaissent des précurseurs, comme Édouard Drumont et revendiquent, au moins jusqu’en 1941, l’influence de Charles Maurras (en février 1941, Maurras, replié à Lyon, désapprouve la reparution du journal en zone occupée). Ils travaillent aussi à La Gerbe, au Journal de Rouen, à Paris-Soir et plus encore au Petit Parisien, étendant ainsi leur influence.

      Je suis partout exerce une attraction assez importante sur un lectorat plutôt jeune et intellectuel. Son audience devient plus grande sous l’Occupation : le tirage passe de 46 000 exemplaires en 1939 à 250 000 en 1942. Il publie sous forme de feuilleton des romans de Jean Anouilh (Léocadia), Marcel Aymé (Travelingue), René Barjavel (Ravage), Jean de La Varende (Les Derniers Galériens), Jacques Decrest (Les Jeunes Filles perdues) ou encore Jean de Baroncelli (Vingt-six Hommes), et des interviews de certains d’entre eux. L’hebdomadaire publie également six lettres de Louis-Ferdinand Céline7, des articles enjôleurs sur ce dernier et, le 7 mars 1941, son interview par Henri Poulain6. Michel Mohrt y publie également six articles à caractère littéraire, consacrés à Montherlant, Balzac et Stendhal.

      Tout au long de ses colonnes, le journal dénonce les juifs en allant jusqu’à indiquer leurs noms et leurs adresses8 :

      « Mme Konigswoerther dite Simon est-elle toujours secrétaire générale du préventorium La Fayette à Chavagnac (Haute-Loire) ? »

      « Le juif Grunfeld, de Meaux, « suspendu » comme étranger, n’est-il pas devenu « assistant chirurgical » du docteur Ladislas Harglas ? Curieux moyen de détourner la loi. »

      « À Saint-Blin (Haute-Marne), était installé depuis 1935 un vieux Gaulois d’Asie Mineure, le docteur Soakian Sourène, lequel, suspendu depuis plusieurs mois, continue, comme il se doit, son exercice médical : est-il vrai que le procureur de la République ait refusé de le poursuivre, prétextant l’absence d’autre médecin dans la susdite localité ? »

      Après l’éviction de Brasillach, jugé trop modéré, la direction est assurée par Pierre-Antoine Cousteau (frère aîné du commandant Jacques-Yves Cousteau). Ce changement marque un dernier glissement : Je suis partout s’aligne intégralement sur le nazisme, oublie l’ouverture aux intellectuels qui avait fait une partie de son succès dans les années 1930 pour l’anti-intellectualisme des nazis et des fascistes les plus fanatiques, ouvre ses colonnes aux Waffen-SS.

      Plusieurs rédacteurs adhèrent au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot et à la Milice. Cousteau et Rebatet clament le 15 janvier 1944 : « Nous ne sommes pas des dégonflés » et assurent la parution de l’hebdomadaire jusqu’en août. Tous deux, ainsi que l’ensemble de la rédaction de Je suis partout, s’enfuient à Sigmaringen avec ce qu’il reste du régime de Vichy en septembre 1944. Ils sont par la suite arrêtés, jugés et condamnés par la justice française pendant l’Épuration.

      Épuration

      Au sortir de la guerre, les anciens rédacteurs et membres du journal sont poursuivis par les tribunaux lors de l’Épuration9 :

      • Robert Brasillach est condamné à mort et fusillé en 1945 ;
      • Lucien Combelle est condamné à quinze ans de travaux forcés en décembre 1944 ;
      • François Dauture, pseudonyme d’Henri Lèbre, est condamné à mort par contumace ;
      • Camille Fégy est condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1946 ;
      • Alain Laubreaux est condamné à mort par contumace en 1947 ;
      • Charles Lesca est condamné à mort par contumace ;
      • Claude Maubourguet est condamné aux travaux forcés à perpétuité en novembre 1944 ;
      • Henri Poulain est condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace en mai 1947
      • Lucien Rebatet et Pierre-Antoine Cousteau sont condamnés à mort en 1946, mais la peine est commuée en réclusion à perpétuité par le président Vincent Auriol. Graciés, ils sortent de prison en 1952 et 1953 ;
      • Ralph Soupault, dessinateur, est condamné à quinze ans de travaux forcés en 1947 ;
      • Pierre Villette, connu sous le nom de Dorsay, administrateur du journal, est condamné à mort par contumace en 1947.

      Bibliographie

      Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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      Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (mai 2016).Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l’aide d’appels de notes.

      • Pierre-Marie Dioudonnat « Je suis partout » (1930-1944). Les maurrassiens devant la tentation fasciste, éd. La Table ronde, 1973, rééd. 1987 ; Les 700 rédacteurs de « Je suis partout », éd. SEDOPOLS, 1993.
      • Michel Dobry (dir.), Le Mythe de l’allergie française au fascisme, éd. Albin Michel, 2003.
      • Pascal Ory, Les Collaborateurs, éd. du Seuil, « Points »-histoire, 1980.
      • Eugen Weber, L’Action française, éd. Fayard, 1985 et Hachette, 1990.
      • Robert Klein, Je suis partout, les juifs, 1941, Amazon, 2018

      Notes et références

    2. (en) Diane Rubinstein, What’s Left?: The École Normale Supérieure and the Right, University of Wisconsin Press, 1990, p. 131-136.
    3. Je suis partout, 7 février 1941, page 1.
    4. Je suis partout, 2 juin 1941, page 1.
    5. Je suis partout, 28 février 1941, page 6.
    6. Je suis partout, 7 mars 1941, page 1.
    7. Robert Klein, Je suis partout, les Juifs, 1941, 2018, 190 p. (ISBN 978-1-7311-5119-3), p.45-48.
    8. http://lewebceline.free.fr/contreceline/les_lettres.htm [archive]
    9. L’ensemble des dénonciations faites par le journal en 1941 sont reprises dans le livre de Robert Klein « Je suis partout, les Juifs, 1941″ de la page 54 à la page 63

Pierre Assouline

      ,

L’Épuration des intellectuels

      , Bruxelles,

Complexe

      ,

1996

      ,

p.

       128

 



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