Jean-Christophe Lagarde en garde à vue 11 mars
N’aurait-il pas, lui aussi, fréquenté la loge Athanor de Puteaux ?
Hâte de savoir qui sont exactement mes lecteurs de Drancy en relation avec mes harceleurs…
INFORMATION EUROPE 1 – Le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde en garde à vue
Selon les informations d’Europe 1, le député de Seine-Saint-Denis et président de l’UDI a passé la nuit en garde à vue à Bobigny après avoir été interpellé à son domicile en possession d’armes non déclarées.
Le président de l’UDI et député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde a été interpellé chez lui dans la nuit de mercredi à jeudi et placé en garde à vue, selon les informations recueillies par Europe 1. Ce sont ses proches qui ont appelé la police vers 1 heure du matin, en expliquant qu’il aurait fait une tentative de suicide et qu’il était armé. Les policiers se sont rendus sur place. Ils auraient entendu une détonation près de son pavillon de Drancy.
L’élu dément avoir fait une tentative de suicide
L’élu était sain et sauf, il a démenti avoir fait une tentative de suicide mais les policiers l’ont trouvé en possession de nombreuses armes longues et de poing, tandis que ses proches racontaient son état dépressif. Dans une situation relativement confuse, l’élu a été placé en garde à vue. Il est entendu dans les locaux de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, pour « détention d’armes », celles-ci n’étant manifestement pas déclarées – des vérifications approfondies doivent être menées.
Jean-Christophe Lagarde, le patron de l’UDI, en garde à vue pour détention d’armes
Le député a été interpellé en possession de plusieurs armes dans la nuit de mercredi à jeudi à son domicile de Drancy (Seine-Saint-Denis).
Par Jean-Michel Decugis, Alexandre Arlot et Gaëtane Bossaert
Le 11 mars 2021 à 08h30, modifié le 11 mars 2021 à 12h31
Jean-Christophe Lagarde a été interpellé chez lui dans la nuit de mercredi à jeudi et placé en garde à vue pour détention d’armes. Le président de l’UDI est entendu depuis 5 heures du matin par les enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour s’expliquer sur la présence de plusieurs armes à son domicile, comme nous l’ont confirmé plusieurs sources. Le député de Seine-Saint-Denis a été interpellé à Drancy après que ses proches ont appelé la police vers 1 heure du matin, indiquant qu’il était armé et craignant pour sa santé.
Selon son entourage, qui évoque un incident d’ordre privé, Jean-Christophe Lagarde serait détenteur de deux armes de catégorie B, pour le tir sportif qu’il pratique depuis quatre ans. Si l’élu est en effet autorisé à posséder ces deux armes de poing, dont un Glock, les policiers ont aussi mis la main sur une arme de guerre et deux armes longues, découvertes dans un coffre, et dont la détention serait illégale, selon nos informations.
Tensions intra-familiales
A l’origine, les pompiers ont été appelés à Drancy pour des tensions intra-familiales. Les policiers sont arrivés en renfort après qu’un coup de feu a retenti. Personne n’a été blessé. De source policière, Jean-Christophe Lagarde avait un faible taux d’alcool dans le sang.
«Vers 1 heure du matin, j’ai entendu du bruit dehors, raconte cette riveraine de la rue Mailly. Par la fenêtre de la cuisine, j’ai vu trois ou quatre policiers en uniforme, dehors, qui se dirigeaient vers le pavillon de monsieur le maire (NDLR : Jean-Christophe Lagarde n’est plus maire de Drancy depuis 2017). J’ai d’abord pensé que quelqu’un voulait le cambrioler ou qu’il lui était arrivé quelque chose. J’ai vu la lumière de son pavillon allumée, puis j’ai discerné un homme ouvrir le portail pour parler avec les policiers. Mais je ne sais pas si c’était lui. Plus tard dans la nuit, vers 5 heures du matin, d’autres policiers sont arrivés sur place, mais ils étaient habillés en civil», rapporte cette habitante, qui n’a entendu aucun coup de feu.
Jean-Christophe Lagarde est parti de l’Assemblée nationale peu après 23 heures mercredi soir, alors qu’il travaillait au groupe UDI avec d’autres élus sur les élections régionales, et sur d’autres textes liés à l’actualité parlementaire. Ces derniers temps, son moral n’était « pas au beau fixe » se contente de commenter un de ses collègues, qui évoque des soucis d’ordre privé. Dans l’entourage proche du député et de la mairesse, on évoque une affaire « totalement rocambolesque », qui ne correspond pas du tout au profil que l’on connaît de l’élu.
Député de la Seine-Saint-Denis et ex-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, 53 ans, a pris la tête de l’UDI (Union des démocrates et indépendants) en 2014, succédant à Jean-Louis Borloo. Après avoir collé des affiches pour la campagne de Raymond Barre en 1988, et présidé les jeunes UDF (1996-2001), Jean-Christophe Lagarde s’est emparé de la ville de Drancy en 2001, faisant basculer cet historique bastion communiste.
Sur le plan judiciaire, le chef de parti centriste est toujours visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF). Une plainte, notamment pour détournement de fonds publics, avait été déposée en octobre 2017 par un conseiller municipal d’opposition à Drancy, Hacène Chibane, qui s’interrogeait sur l’activité d’assistante parlementaire de l’épouse de M. Lagarde, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 2014. Cette dernière est aujourd’hui maire de Drancy, ayant succédé à son époux lorsqu’il a été réélu aux législatives de juin 2017.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Lagarde
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Jean-Christophe Lagarde
Pour les articles homonymes, voir Lagarde.Jean-Christophe Lagarde
Jean-Christophe Lagarde en 2015.Fonctions Président de l’Union des
démocrates et indépendantsEn fonction depuis le 13 novembre 2014
(6 ans, 3 mois et 26 jours)Élection 13 novembre 2014 Réélection 17 mars 2018 Prédécesseur Yves Jégo (intérim)
Jean-Louis BorlooPrésident du groupe UDI et indépendants à l’Assemblée nationale En fonction depuis le 28 novembre 2017
(3 ans, 3 mois et 11 jours)Avec Franck Riester (2017-2018) Législature XVe Prédécesseur Stéphane Demilly Député français En fonction depuis le 19 juin 2002
(18 ans, 8 mois et 20 jours)Élection 16 juin 2002 Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017Circonscription 5e de la Seine-Saint-Denis Législature XIIe, XIIIe, XIVe et XVe Groupe politique UDF (2002-2007)
NC (2007-2012)
UDI (2012-2017)
LC (2017)
UDI (depuis 2017)Prédécesseur Bernard Birsinger Maire de Drancy 17 mars 2001 – 2 septembre 2017
(16 ans, 5 mois et 15 jours)Réélection mars 2008
mars 2014Prédécesseur Gilbert Conte Successeur Aude Lagarde Conseiller général de la Seine-Saint-Denis 19 mars 2001 – 2 janvier 2003
(1 an, 9 mois et 14 jours)Circonscription Canton du Bourget Prédécesseur Jacques Gonzalez Successeur Vincent Capo-Canellas Conseiller régional d’Île-de-France 15 mars 1998 – 17 décembre 2002
(4 ans, 9 mois et 2 jours)Élection 20 mars 1998 Président Jean-Paul Huchon Biographie Date de naissance 24 octobre 1967 (53 ans) Lieu de naissance Châtellerault (Vienne, France) Nationalité Française Parti politique UDI Profession Attaché de direction modifier Jean-Christophe Lagarde, né le 24 octobre 1967 à Châtellerault (Vienne), est un homme politique français, maire de Drancy de 2001 à 2017 et député de la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis depuis 2002. Soutien de François Bayrou pendant la campagne présidentielle de 2007, il rejoint ensuite le Nouveau Centre, puis fonde, en 2012, le parti de centre-droit Force européenne démocrate. En septembre 2012, il rejoint l’Union des démocrates et indépendants (UDI), lancée par Jean-Louis Borloo. Il est élu président de ce parti le 13 novembre 2014.
Sommaire
Vie privée
Famille
Sa famille s’installe à Drancy en 1970. Son père est informaticien et sa mère secrétaire1. Il est marié avec Aude Lavail-Lagarde, ancienne militante de l’UDF du Languedoc2, élue conseillère départementale de Seine Saint-Denis en 2015 qui lui succède à la mairie de Drancy en septembre 20173.
Engagement
Il s’engage en politique en 1987 en militant pour la campagne de Raymond Barre4, en 1989 il est élu conseiller municipal de Drancy sur la liste d’union RPR/UDF. Il fait campagne pour la liste de Simone Veil aux élections européennes de 19895. En 1990, il adhère au Centre des démocrates sociaux. La même année, il devient président des Jeunes démocrates sociaux (JDS) de la Seine-Saint-Denis et délaisse ses études d’histoire6. Il rencontre François Bayrou lors d’un congrès dans les Pyrénées en 1991[réf. nécessaire].
Candidat de l’union UDF/RPR aux élections législatives de 1993 et de 1997 dans la cinquième circonscription de la Seine Saint-Denis, il est battu au premier tour par le député sortant Jean-Claude Gayssot.
Pendant les élections municipales de 1995, il est tête de liste de l’union de l’opposition à Drancy et met, pour la première fois de l’histoire locale, le maire sortant Maurice Nilès en ballotage, figure historique du Parti communiste français, résistant, ancien député et maire de la ville depuis trente-six ans. Celui-ci est cependant réélu.
Il est élu président national des JDS en 1996 puis des Jeunes UDF et conseiller régional d’Île-de-France en 1998 et le reste jusqu’en 2001.
Parcours professionnel
Maire de Drancy et député de la Seine-Saint-Denis
Jean-Christophe Lagarde remporte les élections municipales de la ville de Drancy du 11 mars 2001 dès le premier tour après 66 ans de gestion communiste dans une des villes de la ceinture rouge. Il est élu un an plus tard lors des élections législatives député dans la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis, par 22 voix de majorité. Il gagne alors une circonscription ancrée à gauche depuis plus de 70 ans. A cette période, Il fait partie de l’Union pour la démocratie française (UDF).
À l’automne 2005, il analyse les émeutes des banlieues7 en ciblant les conséquences de « ghettoïsation » d’une partie des Français. Son analyse, divergeant de celle de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, lui vaut l’opprobre de l’UMP : Éric Raoult disant de lui qu’il est un « Sarkozy de l’UDF dans le 9-3 », et Roger Karoutchi, patron de l’UMP d’Île-de-France déclarant « C’est un sectaire qui est en train de mal tourner »1.
Le 1er décembre 2006, il devient le plus jeune vice-président de l’Assemblée nationale.
Porte-parole de François Bayrou lors de la campagne présidentielle de 2007, il affirme ses divergences en esquissant un rapprochement avec Ségolène Royal. Après le premier tour de l’élection présidentielle, il prend ses distances avec lui et se présente en candidat libre, après avoir refusé d’appeler à voter pour Nicolas Sarkozy. Lors des élections législatives de 2007, Jean-Christophe Lagarde se représente sans étiquette (ses documents de campagne feront mention des deux communes de sa circonscription Bobigny et Drancy en guise de tendance politique) pour un second mandat tout en étant investi sans l’avoir demandé par l’UDF[réf. nécessaire]. Il est réélu au second tour le 17 juin avec 59,87 % des voix.
Deux jours après son élection, il annonce son adhésion au groupe Nouveau Centre, composé d’anciens parlementaires UDF qui avaient soutenu Nicolas Sarkozy entre les deux tours des présidentielles8,9. Pourtant, le 14 février 2008, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l’« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l’hebdomadaire Marianne10. À la suite du refus de la loi rétroactive à l’Assemblée nationale, et sur proposition de Jean-Christophe Lagarde, le Nouveau Centre fait alliance avec le Fetia Api (financement : 870 000 d’euros pour le Nouveau Centre et 30 000 euros pour le Fetia Api). Le Fetia Api (« Nouvelle étoile ») est un parti politique de la Polynésie française, proche de l’UDF puis du Nouveau Centre qui le soutient (afin notamment de pouvoir bénéficier du financement public des partis politiques, plus aisé pour les partis qui se présentent outre-mer)11.
En 2008, lors des élections municipales, Jean-Christophe Lagarde remporte à nouveau dès le premier tour la ville de Drancy avec 69,5 % des voix et emporte 42 sièges des 49 qui composent le conseil municipal12.
Membre du groupe d’études sur le problème du Tibet de l’Assemblée nationale13, il est élu vice-président de l’Assemblée nationale le 16 novembre 2010, en remplacement de Maurice Leroy, nommé ministre de la Ville dans le gouvernement Fillon 3, jusqu’à la fin de la mandature en juin 2012. Il est vice-président du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale de 2007 à 201214.
Le 24 janvier 2012, alors qu’il s’était déjà montré hostile à la candidature du président de son parti Hervé Morin, il annonce son soutien à Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de la même année en cosignant une tribune dans Le Figaro avec d’autres parlementaires du Nouveau Centre et les ministres Maurice Leroy et François Sauvadet.
Candidat aux élections législatives de juin 2012 dans la cinquième circonscription de la Seine Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget), il est réélu le 17 juin 2012 pour un troisième mandat par 56,73 % des suffrages exprimés. Il est élu le 20 juin 2012 porte-parole du nouveau groupe centriste UDI présidé par Jean-Louis Borloo à l’Assemblée nationale avant le lancement de ce parti à ce nom.
Le 31 janvier 2014, il annonce qu’il brigue un troisième mandat à la mairie de Drancy. Il est réélu avec 75,06 % des suffrages exprimés, lors du premier tour du 23 mars 2014, et sa liste remporte 45 sièges sur les 49 que compte le conseil municipal.
Le 12 mai 2017, il annonce son intention de démissionner de son mandat de maire de Drancy afin de se conformer à la loi sur le cumul des mandats et de proposer son épouse Aude Lagarde, sixième adjointe chargée des affaires sociales et des personnes âgées, pour lui succèder15. Le 18 juin 2017 il est réélu pour un quatrième mandat de député. Ainsi qu’il l’avait annoncé, Aude Lagarde est élue maire le 2 septembre 20173. Il parraine la candidature de François Fillon (LR) pour l’élection présidentielle de 201716. Cette même année, il est candidat à sa propre réélection lors des élections législatives de 2017, qu’il remporte.
Président de l’UDI
Jean-Christophe Lagarde a été numéro deux du Nouveau Centre en devenant président exécutif du nouveau parti centriste lors du congrès de Nîmes du 17 mai 2008. Fonction qu’il quittera en même temps que le parti, en 2012[réf. nécessaire]. Le 10 juillet 2012, afin de débloquer la construction d’un parti centriste à partir du groupe parlementaire UDI, Jean-Christophe Lagarde annonce la création d’un nouveau parti de centre-droit, baptisé Force européenne démocrate17. Il participe alors à la mise en place du parti, l’Union des démocrates et indépendants.
Le 29 juin 2014, il annonce dans Le Journal du dimanche sa candidature à la présidence de l’UDI, rejoignant une course qui oppose déjà Jean-Christophe Fromantin, Yves Jégo (avec Chantal Jouanno) et Hervé Morin. Il déclare que « le centre n’est pas le milieu, la moyenne, la synthèse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays » et entend « conquérir le pouvoir » en portant un « Centre conquérant »18.
Il arrive en tête du premier tour, devançant Hervé Morin (35,9% contre 31,5%), et obtient pour le second le soutien d’Yves Jégo, arrivé troisième avec 21,5 % des voix19. La Seine-Saint-Denis et en particulier sa ville de Drancy lui apportent un soutien massif. Son département compte 2 192 votants (dont 1 377 pour Drancy), loin devant les Hauts-de-Seine avec 1 193 voix20. Il remporte le second tour et devient alors président de l’UDI21.
Le 11 décembre 2014, il est désigné vice-président du Parti démocrate européen22.
Il figure symboliquement en dernière place de la liste de la Seine-Saint-Denis Les Républicains-UDI-MoDem conduite par Bruno Beschizza, dont la cheffe de file régionale est Valérie Pécresse, lors de l’élection régionale de 2015 en Île-de-France23.
Il soutient Alain Juppé, à titre personnel, dès le premier tour de la primaire française de la droite et du centre de 2016, tandis que le Nouveau Centre, autre composante de l’UDI qu’il préside, soutient François Fillon pour le second tour24,25. Après la victoire de François Fillon, il intègre, au sein de l’organigramme de l’équipe de campagne de ce dernier, son Conseil stratégique aux relations avec les partis26. Il suspend le soutien de l’UDI le 1er mars 2017 à la suite de l’annonce de la convocation du candidat par les juges d’instruction en vue d’une probable mise en examen dans le cadre de l’affaire Fillon27. En décembre 2017, il dit ne plus vouloir d’alliance entre l’UDI et LR en cas d’élection de Laurent Wauquiez à la tête de LR28.
En décembre 2018, Jean-Christophe Lagarde est désigné pour conduire la liste UDI aux élections européennes de 201929. Cette liste, Les Européens, obtient 566 057 voix (2,50 % des suffrages) et aucun élu au Parlement européen30
Positionnement politique
Fiscalité
Fin octobre 2017, il relaie à l’Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepôts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises31,32,33.
En mars 2018, il prend position contre la taxe sur les GAFA de Bruno Le Maire34, annonçant que le monopole de Google, Facebook et Amazon leur permettra de répercuter la taxe sur les PME et les artisans, ce qui se confirme en août 2019 à la suite de la décision prise par Amazon35.
Institutions
Il estime que la baisse des dotations de l’État aux collectivités mise en place sous la présidence de François Hollande (11 milliards d’euros en trois ans) représente un « effort [...] trop violent sur un délai trop court, alors qu’il aurait pu être supérieur sur un temps plus long »4. En Ile-de-France, il est pour la suppression des départements, dont les compétences scolaires reviendraient à la Région et les compétences sociales aux établissements publics territoriaux, qui doivent selon lui devenir des « établissements publics classiques »4.
International
Jean-Christophe Largarde est pro-européen. Cependant, il n’approuve pas le cinquième élargissement de l’Union européenne contre lequel il vote en 2004, risquant, selon lui, de rendre l’Union européenne moins gouvernablenote 1,36,37. Pour les mêmes raisons, il s’oppose à la ratification du traité de Lisbonne en 2008 considérant qu’on « ne pourra pas poursuivre la construction européenne et l’intégration politique avec plus de 27 pays : l’Europe va être paralysée avec les institutions actuelles »38. Lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe en 2005, Jean Christophe Lagarde fait campagne pour le « non », dénonçant la fin de la volonté fédéraliste européenne et jugeant le texte trop timoré, privilégiant une Europe uniquement économique contre la création d’une Europe politique39. En 2018, il prend position pour la création d’une politique migratoire commune dirigée par un « Ministère européen des migrations » : Celui-ci serait doté d’une administration fédérale de garde-côtes et de garde-frontières et serait en gestion du droit d’asile à l’échelle européenne40. Le 6 février 2019, il conteste le veto de la Commission européenne sur le projet de fusion Alstom-Siemens, reprochant à l’UE de ne pas protéger ses entreprises et ses salariés de la concurrence mondiale, notamment chinoise41.
En mars 2018, Jean-Christophe Lagarde s’inquiète des conséquences d’un retrait des troupes américaines en Syrie pour les Kurdes42. En janvier 2019, en tant que président du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur les Kurdes, il écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron43 pour lui demander d’anticiper un éventuel retrait des troupes américaines, puis, en octobre 2019, à la suite de l’offensive de l’armée turque dans le nord de la Syrie, il demande des sanctions financières contre la Turquie : « il faut cesser d’être frileux par rapport à la Turquie [...] il y a bien eu une réaction lorsque la Russie a envahi une partie de l’Ukraine et de la Crimée [...] l’Union européenne a des moyens de faire pression sur la Turquie : 50% des exportions de la Turquie vont vers l’Europe, soit 84 milliards d’euros »44.
Numérique
En 2017, il alerte contre l’ingérence numérique du Cloud Act qui contraint les firmes américaines à fournir des données stockées sur leurs serveurs situés en Europe45.
En 2018, il prend position pour la création d’un règlement européen sur la valorisation des données personnelles obligeant les opérateurs du numérique à rémunérer les utilisateurs dont ils collectent les données34.
Société
Il s’est prononcé en faveur de la légalisation du cannabis, estimant que cela poserait certes « des problèmes de santé publique, qui se posent de toute façon même avec la prohibition » mais que « les gains en termes de sécurité publique seraient considérables, car on pourrait ainsi éviter que se constituent à tous niveaux les mafias de la drogue »46.
En 2004, il a voté contre la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques47, parlant la veille des régionales une manipulation électoraliste, les cas problématiques étant peu nombreux. Dans son livre Les Hypocrisies françaises, Jean-Christophe Lagarde estime que l’État doit « trouver la place de l’islam en France ».
En 2007, il instaure la gratuité de la restauration scolaire dans la communauté de communes Le Bourget-Drancy en Seine Saint-Denis et dépose dans le même temps une proposition de loi pour généraliser la mesure dans toute la France.48.
En 2013, Jean-Christophe Lagarde vote en faveur du projet de loi sur le mariage homosexuel49.
Controverses
Affaires judiciaires
- Après plusieurs procédures lancées en 2010 alors qu’était pressentie son entrée au gouvernement50, il est condamné en décembre 2012 à 5 000 € d’amende pour attribution illégale de marché public, dans le cadre confidentiel d’une procédure de plaider-coupable à Paris51. En 2013, l’association de soutien à son action municipale rembourse 51 712 € à la municipalité de Drancy pour des frais qu’elle avait indûment engagés au profit de l’association, ce qui lui permet d’éteindre les poursuites51.
- Le 28 juin 2013, il est relaxé des poursuites pour favoritisme dont il faisait l’objet dans un dossier d’attribution de marché public accordé à un architecte pour la tribune du stade Guy-Môquet, à Drancy52. Le jugement est confirmé en appel le 29 juin 201553.
- En février 2019, des perquisitions sont menées à son domicile dans une enquête pour détournement de fonds publics dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet national financier à la suite d’une plainte déposée en octobre 2017 par Hacène Chibane, conseiller municipal d’opposition à la marie de Drancy, qui s’interrogeait sur l’activité d’assistante parlementaire de son l’épouse, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 201454.
- Le 11 mars 2021, il est placé en garde à vue pour détention d’armes55. Ses proches auraient signalé une tentative de suicide56.
Polémiques
- Le 29 juin 2017, il estime qu’avec son indemnité de député de 7 209,74 euros brut mensuels hors avantages (5 400 euros d’indemnité parlementaire) rapportée au nombre d’heures par semaine et aux week-ends travaillés, il gagne moins que le salaire moyen des Français qui s’élève à 2 957 euros bruts par mois57,58.
- En septembre 2007, dans un article titré « Quand le maire se félicite d’avoir menti… », le site du Parisien a publié une déclaration où Jean-Christophe Lagarde reconnaissait avoir caché la construction d’une mosquée à Drancy, pour éviter des tensions59. L’intéressé est revenu sur le sujet en 2008, dans son ouvrage Les Hypocrisies françaises (Le Cherche midi), où il argumente sur la nécessité pour l’État de « trouver la place de l’islam en France », afin d’éviter que cette religion ne soit une arme aux mains d’États étrangers, et dénonce ce qu’il appelle « les blocages et les illogismes de la société française ». Il a affirmé en 2010 qu’il n’avait pas « caché » la construction de la mosquée, mais « simplement voulu éviter d’en faire un symbole ou un sujet de polémique. […] Ayant tenu la presse à l’écart […], je me suis attiré ce titre vengeur et fallacieux du Parisien car ils n’avaient pas aimé ne pas être les premiers informés60. »
- Fin novembre 2017, un numéro de l’émission télévisée Pièces à conviction dénonce la gestion de la ville de Drancy par Jean-Christophe et Aude Lagarde. Selon le conseiller municipal d’opposition Hacène Chibane, les associations sont pour les deux maires « le bras armé pour tenir la ville », au moyen de subventions61. Ces pratiques auraient selon ses opposants également été constatées dans la mairie voisine de Bobigny (passée à l’UDI après une domination communiste de plusieurs décennies), afin de renforcer l’assise électorale de Jean-Christophe Lagarde62.
- Le 13 février 2020, Jean-Christophe Lagarde publie un communiqué de presse en réponse au journal Le Point après la publication d’un dossier consacré au « communautarisme » illustré par la photographie du député. Il utilise alors une citation du ministre de la propagande nazi, Joseph Goebbels, en mentionnant clairement le nom de son auteur63,64.
- Début 2020, il est l’objet d’un livre de la journaliste de l’AFP Ève Szeftel, intitulé Le Maire et les Barbares, une enquête sur le clientélisme à Bobigny qui le met en cause. Selon elle, le député aurait eu recours à des méthodes clientélistes, impliquant des personnes condamnées par la justice ou des responsables religieux65. L’intéressé s’en défend66.
Publication
- Les Hypocrisies françaises, Le Cherche midi éditeur, 2008 [présentation en ligne [archive]]
Détail des mandats et fonctions
- Mandats actuels :
- Député de la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis depuis le 16 juin 2002, réélu le 17 juin 2007, réélu le 17 juin 2012, réélu le 18 juin 2017
- Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées depuis le 28 juin 2017
- Conseiller municipal de Drancy
- Conseiller territorial de l’Établissement public territorial Paris Terres d’Envol
- Anciens mandats :
- 20/03/1989 – 18/06/1995 : membre du conseil municipal de Drancy (Seine-Saint-Denis)
- 19/06/1995 – 18/03/2001 : membre du conseil municipal de Drancy (Seine-Saint-Denis)
- 16/03/1998 – 17/12/2002 : membre du conseil régional d’Île-de-France
- 19/03/2001 – 02/01/2003 : membre du conseil général de la Seine-Saint-Denis
- 19/06/2002 – 19/06/2007 : député de la Seine-Saint-Denis (XIIe législature)
- 19/06/2002 – 19/06/2007 : secrétaire de la commission des Lois à l’Assemblée nationale
- 01/12/2006 – 19/06/2007 : vice-président de l’Assemblée nationale
- 16/11/2010 – 19/06/2012 : vice-président de l’Assemblée nationale
- 20/06/2007 – 19/06/2012 : vice-président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale
- 17/03/2001 – 02/09/2017 : maire de Drancy (Seine-Saint-Denis)
- Partis politiques :
- Président de l’UDF de la Seine-Saint-Denis en 2004
- 19/06/2007 – 2012 : Membre du Nouveau Centre
- 17/05/2008 – 2012 : Président exécutif du Nouveau centre
- 10/2012 – 11/2014 : Secrétaire général de l’UDI
- Président de Force européenne démocrate (depuis juillet 2012)
- Président de l’UDI (depuis le 13 novembre 2014)
Notes et références
Notes
- Deux autres députés, Bruno Bourg-Broc et Roland Chassain, membres de l’UMP, votent également contre lors de ce scrutin mais ont déclaré a posteriori avoir voulu voter pour.
Références
- Bruno Jeudy, « Jean-Christophe Lagarde, l’homme qui rêve de « faire péter le système » » (version du 19 octobre 2007 sur l’Internet Archive), sur jclagarde.net
- « Drancy: le système Lagarde : Sa garde rapprochée », L’Express, 11 octobre 2007 (lire en ligne [archive])
- Thomas Poupeau, « Drancy : « Mon nom, c’est Lagarde, mais mon prénom, c’est Aude !» » [archive], leparisien.fr, 2 septembre 2017 (consulté le 3 septembre 2017)
- « Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy : “Les départements doivent disparaître au profit des territoires qui ont été créés” » [archive], sur Le Nouvel Économiste, 23 novembre 2016 (consulté le 24 novembre 2016).
- « Mort de Simone Veil : l’émotion d’Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Jean-Christophe Lagarde » [archive], sur France Bleu, 30 juin 2017 (consulté le 20 février 2019)
- « UDI : Lagarde ou la victoire d’un « redoutable » tisseur de réseaux » [archive], sur Marianne, 14 novembre 2014 (consulté le 25 février 2020)
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- L’ex-Modem Jean-Christophe Lagarde rejoint le Nouveau centre [archive], Le Nouvel Obs, 19 juin 2007
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- « Jean-Christophe Lagarde : “Il y a toujours des imbéciles pour croire aux manipulations” » [archive], sur 20minutes.fr, 13 février 2020.
Liens externes
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