Christine Ockrent et ses débuts sur France 2… avec PPDA… 19 mars
L’ancienne star des journaux télévisés vient de livrer au public des anecdotes révélatrices sur ses débuts dans une rédaction encore très masculine et machiste dans les années 1980… avec un PPDA déjà caricatural…
Là, je dois dire que mes collègues de travail sur un très gros projet classé de la Défense nationale en 1993 et 1994 s’étaient quand même montrés beaucoup plus sympas avec moi à mon arrivée parmi eux : en me donnant les dossiers de mon prédécesseur, lequel n’avait pas été remplacé depuis un an, ils m’avaient tout de suite indiqué ce qui lui était arrivé : « suicidé par arme à feu », et… « Bon courage ! » Ah oui, d’accord… Merci bien…
Aussi, il ne m’avait pas fallu trop de temps pour comprendre pourquoi il avait été nécessaire de rechercher si longtemps à l’extérieur de l’équipe en place et même de l’entreprise ayant la maîtrise d’oeuvre du projet le mouton à cinq pattes (cat mouton toujours présente !) qui allait faire l’affaire pour concevoir sa partie la plus sensible, la plus complexe et délicate à tous les points de vue, techniques et politiques, requérant de plus la meilleure connaissance de la totalité du projet, alors qu’il eut été a priori bien plus naturel de recruter en interne pour ce poste d’ingénieur d’études très particulier.
Patrick Poivre d’Arvor : Christine Ockrent révèle le curieux objet qui trônait sur son bureau
18/03/2021 à 13h25 | par La Rédaction | Crédits photos : Sipa
Christine Ockrent a livré quelques confidences à S le Magazine de Sophie Davant. La journaliste a confié dans les colonnes du journal ses souvenirs de sa prestigieuse carrière et a dévoilé une anecdote étonnante concernant Patrick Poivre d’Arvor avec lequel elle a partagé un bureau dans les années 80…Le temps est à l’orage pour Patrick Poivre d’Arvor accusé de viol par l’écrivaine Florence Porcel. Le journaliste qui est apparu dans l’émission Quotidien pour réfuter les faits voit pourtant de nouvelles allégations fleurir dans la presse. Ce lundi 15 mars une enquête du journal Le Monde faisait de nouvelles révélations relayant les témoignages accablants de huit femmes. Parmi elles, la journaliste de LCI Hélène Devynck qui avait été son assistante entre 1991 et 1993. « C’était impensable de ne pas passer à la casserole, mais tout autant impossible de le dire. Moi, je ne l’ai pas dit, je savais bien que si je disais quelque chose, il y avait un tel déséquilibre que je serais la p*te et lui le séducteur. » indique la journaliste de 54 ans à nos confrères.
Comme elles, d’autres journalistes témoignent, Clémence de Blasi révèle ainsi avoir demandé un entretien à PPDA pour la revue Charles. Après l’interview l’ex-compagnon de Claire Chazal l’aurait inondée d’appels afin de la revoir. Clémence de Blasi qui indique avoir refusé de donner suite aurait ensuite découvert que l’ego de la star du 13h a été malmené, au point que PPDA a contacté le supérieur hiérarchique de la journaliste pour dévaloriser son travail. « Moi j’étais juste une petite fourmi et lui, c’était le roi du PAF [paysage audiovisuel français]. Il se sentait tellement puissant, il ne voyait pas pourquoi je refuserais » indique-t-elle.
Et moi, et moi, et moi…
Pour le magazine S, Christine Ockrent retrace son prestigieux parcours de journaliste. Elle évoque les moments les plus marquants, de ses premiers pas à la radio sur Europe 1 avec Philippe Gildas à son embauche en 1981 par Pierre Desgraupes pour la présentation du 20 heures sur France 2, encore Antenne 2 à l’époque. Celle qui sera plus tard surnommée la reine Christine se souvient de l’accueil « frais » de la rédaction. « Personne ne m’a indiqué le studio, ce qu’il fallait faire la première fois, les codes… » indique l’épouse de Bernard Kouchner qui se souvient des mots du patron de la rédaction à son arrivée « Ne vous inquiétez pas la Christine c’est une lubie du vieux, elle ne fera pas huit jours« . A cette époque elle présente le 20 heures en alternance avec PPDA, au sujet duquel elle dévoile un souvenir : « Je partageais mon bureau avec Patrick Poivre d’Arvor, dont la table de travail était ornée d’une immense sculpture. Son buste, en fait, qui prenait toute la place…« . Une anecdote qui en dit beaucoup sur l’égo de la star des journaux télévisés…