Pierre-Jean Chalençon : « je suis partout !!!! »

Manifestement très satisfait de son passage de vendredi soir dans l’émission TPMP où il est allé chercher l’absolution pour toutes ses fautes de l’année passée, Pierre-Jean Chalençon qui décidément n’en rate pas une a sitôt recommencé à s’éclater sur Twitter où il a notamment posté :

 

Pierre-Jean Chalençon :

 

 

Effectivemment, avec toutes les polémiques qu’il suscite depuis fin 2019, on le voit un peu partout, pas seulement chez Jean-Marie Le Pen avec Dieudonné, m’enfin tout de même…

Que cherche-t-il au juste ? Uniquement à faire le buzz ? Etait-il obligé à cet effet d’en remettre encore une couche sur la question de ses sympathies politiques ?

Il a déjà eu bien du mal à convaincre de sa totale innocence concernant la fête d’anniversaire de Jean-Marie Le Pen de l’année dernière, même avec les lunettes de son ami Julien Cohen sur le nez, comment va-t-il s’expliquer cette fois-ci ?

A suivre…

 

Toute la séquence TV ici :

https://www.canalplus.com/divertissement/antisemitisme-pierre-jean-chalencon-s-explique-sur-le-plateau-de-tpmp/h/15819363_50013

 

Extraits :

http://www.non-stop-people.com/actu/tv/pierre-jean-chalencon-revient-sur-ses-polemiques-apres-son-depart-daffaire-conclue-194030

Pierre-Jean Chalençon revient sur ses polémiques après son départ d’Affaire conclue

 

Pierre-Jean Chalençon revient sur ses polémiques après son départ d'Affaire conclue

Capture d’écran C8
Vendredi 05 Mars – 22:08

 

Plusieurs mois après avoir été évincé d’Affaire conclue sur France 2, Pierre-Jean Chalençon est revenu dans TPMP ce vendredi 5 mars sur ses différentes polémiques. Non Stop People vous en dit plus.

En juin 2020, Pierre-Jean Chalençon a quitté avec fracas l’émission Affaire conclue sur France 2. L’ancien acheteur s’était retrouvé au cœur de la polémique à cause d’une photo en compagnie de Dieudonné. Mais ce n’était pas le seul dérapage de Pierre-Jean Chalençon qui avait auparavant attaqué Line Renaud et multiplié les tacles. Plusieurs mois après avoir été dans la tourmente, le collectionneur est « en super forme », a-t-il assuré dans TPMP ce vendredi 5 mars. Face aux accusations d’antisémitisme, il a déploré ces attaques :  »Si on me dit que je suis antisémite faut arrêter… ». Avant de reconnaître ses torts :  »J’ai fait une erreur ».  »Ca faisait trois mois que j’étais confiné, on me propose d’aller à l’anniversaire de Le Pen, je me suis dit ‘super, on va enfin voir des gens et je vais rester dix minutes’. Je n’ai vraiment pas vu à mal », a-t-il raconté sur cet événement où la photo décriée a été prise.

« J’ai pété un cable »

En pleine polémique, il avait alors expliqué au site de Jean-Marc Morandini : « Il m’a demandé de faire une photo et j’ai accepté sans réfléchir car nous étions dans une ambiance festive. Je reconnais que c’était une faute« . Mais sur le plateau de TPMP, les explications de Pierre-Jean Chalençon n’ont pas convaincu plusieurs chroniqueurs dont Gilles Verdez.  »C’est vraiment pas neutre », lui a-t-il rétorqué. Ce que l’intéressé a approuvé : « C’est vrai, tu as entièrement raison et je n’y retournerais plus ». Alors qu’il a récemment fait parler de lui pour son tacle à Thomas Vergara à propos d’un sac de luxe offert à Nabilla, le collectionneur a confié : « A un moment, j’ai pété un cable. D’ailleurs ça m’a fait du bien, je suis devenu zen ».

Par Marie Merlet

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-jai-fait-une-erreur-pierre-jean-chalencon-revient-sur-son-selfie-avec-dieudonne_464380

VIDÉO – « J’ai fait une erreur » : Pierre-Jean Chalençon revient sur son selfie avec Dieudonné

 

Lisa Hanoun | ven. 05 mars 2021 à 21h47

VIDÉO – « J’ai fait une erreur » : Pierre-Jean Chalençon revient sur son selfie avec Dieudonné

@Capture C8

Ce vendredi 5 mars, Pierre-Jean Chalençon est revenu sur la polémique du selfie avec Dieudonné posté cet été sur les réseaux sociaux.

 

Invité sur le plateau de Touche pas à mon poste ce vendredi 5 mars, Pierre-Jean Chalençon est revenu sur l’affaire de la publication sur les réseaux sociaux de selfies avec Dieudonné. L’ex animateur d’Affaire conclue sur France 2 a notamment exprimé des regrets sur cet épisode. « J’ai fait une erreur », a-t-il reconnu autour de la table de Cyril Hanouna et ses chroniqueurs. « C’est vrai, tu as raison, je n’y retournerai plus », a-t-il renchéri pour répondre à Gilles Verdez qui l’a qualifié de « sulfureux ». L’ancien acolyte de Sophie Davant est aussi revenu sur la manière dont il a vécu cette tourmente médiatique. « Cela a été horrible. Tu es très haut et d’un coup, tu te retrouves très bas », a-t-il raconté.

« C’était une connerie »

En juin dernier, Pierre-Jean Chalençon, qui est aussi impliqué dans d’autres polémiques, s’est rendu à l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen. Soirée au cours de laquelle il a pris un selfie avec le personnage controversé Dieudonné. Le cliché est rapidement sorti sur les réseaux sociaux, ce qui a provoqué un tollé et lui a valu de nombreuses insultes sur Internet. Invité sur le plateau de Jean-Marc Morandini le 25 juin dernier sur Cnews, le fan de Napoléon avait déjà exprimé des remords en estimant que c’était « une connerie ». « J’ai de la peine. C’est horrible. On me traite d’antisémite, de tout… merde ! Je ne suis pas antisémite moi… Excusez-moi (…) Depuis 24 h on dit des saloperies », avait-il alors tenté d’expliquer.

Article écrit en collaboration avec 6Médias.

Crédits photos : Capture C8

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-elle-nest-pas-si-gentille-que-ca-line-renaud-en-prend-pour-son-grade-dans-tpmp_464404

VIDÉO – « Elle n’est pas si gentille que ça » : Line Renaud en prend pour son grade dans TPMP

 

Xavier Terrade | sam. 06 mars 2021 à 17h28

GALA VIDÉO – « Elle n’est pas si gentille que ça » : Line Renaud en prend pour son grade dans TPMP

@Capture C8

Invité de Touche pas à mon poste Week-end sur C8 ce vendredi 5 mars, l’ancien acheteur d’Affaire conclue, Pierre-Jean Chalençon, s’est lâché sur Line Renaud, à qui il n’a pas fait de cadeau.

 

Pierre-Jean Chalençon persiste et signe. L’ancien collectionneur d’Affaire conclue sur France 2 était l’invité de Touche pas à mon poste Week-end ce vendredi 5 mars. Le fan de Napoléon y a répété tout le mal qu’il pense de Line Renaud. « Line Renaud c’est une vieille histoire, voilà… », a-t-il débuté avant d’aller plus loin. « C’est une femme que je respecte, bien sûr, mais bon, elle n’est pas si gentille que ça. L’avenir le dira. Ce n’est pas très grave, je ne lui en veux pas. Moi j’adore Line Renaud, j’ai beaucoup aidé pour le sida, j’ai participé au Sidaction », a-t-il expliqué sur C8.

C’est en commentaire d’un message posté par Line Renaud en hommage à Johnny Hallyday, le 15 juin dernier, que Pierre-Jean Chalençon avait lancé les hostilités. « Tu le rejoins quand ? », avait-il écrit. « Cette femme est méchante ! Je lui rends la monnaie de sa pièce ! (…) Je suis très généreux…. avec les méchantes personnes ! », s’était-il ensuite justifié avant de finalement s’excuser pour « ce petit tweet mal placé », mais qu’il ne semble pas tout à fait regretter au regard de ce qu’il a dit dans TPMP.

Brouillés depuis plus d’un an

Quelques mois plus tôt, en janvier 2020, il avait déjà eu des mots durs envers l’actrice au moment de la mort de Michou. « J’adore Line Renaud, elle a connu tout le monde. Elle a dépassé Jean-Claude Brialy dans le niveau des pompes funèbres, mais à un moment, il faut arrêter. Michou ne l’aimait pas vraiment. Elle n’a pas été très sympathique avec lui », avait-il déclaré. Le début d’une guerre visiblement pas tout à fait terminée. Alors que Line Renaud reste une artiste très populaire, gravée à jamais dans le cœur des Français, elle a quelques détracteurs dans le métier. Dans Les Grosses têtes, Isabelle Mergault avait eu la dent dure envers la star originaire d’Armentières. « Même Isabelle Mergault s’y met, donc c’est très bien. Le club va devenir de plus en plus important », a prédit ce vendredi 5 mars Pierre-Jean Chalençon sur C8.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture C8

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_partout

    1. Je suis partout

      Page d’aide sur l’homonymie
      Ne doit pas être confondu avec Je sais tout ou Ils sont partout.
      Je suis partout
      Pays Drapeau de la France France
      Langue français
      Périodicité Hebdomadaire
      Genre Généraliste
      Date de fondation 1930
      Date du dernier numéro 16 août 1944

      ISSN 1149-784X
      modifier Consultez la documentation du modèle

      Je suis partout est un hebdomadaire français publié par Arthème Fayard, dont le premier numéro sort le 29 novembre 1930. Pierre Gaxotte est son responsable jusqu’en 1939. Jusqu’en 1942, la rédaction se trouve rue Marguerin à Paris avant de s’installer rue de Rivoli. Journal rassemblant des plumes souvent issues ou proches de l’Action française, il devient, à partir de 1941, le principal journal collaborationniste et antisémite français sous l’occupation nazie. Le dernier numéro est daté du 16 août 1944, et ses rédacteurs sont ensuite jugés et condamnés.

      La fondation

      Je suis partout : le grand hebdomadaire politique et littéraire (et parfois « le grand hebdomadaire de la vie mondiale »), comme ses titres complets l’indiquent, souhaite couvrir l’actualité internationale et celles des lettres. Fondé par l’éditeur Joseph-Arthème Fayard qui a lui-même trouvé le titre, le journal sort son premier numéro le samedi 29 novembre 1930 pour capter les lecteurs du week-end. Il n’est initialement ni d’extrême droite, ni antisémite, ni même politiquement uniforme : Benjamin Crémieux en sera ainsi le critique théâtral de 1930 à 1933. Mais le noyau dur des rédacteurs clairement imprégnés de maurrassisme l’emporte dès 1932 : les normaliens Pierre Gaxotte et Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau, Claude Jeantet, Bernard de Vaulx (ancien secrétaire de Charles Maurras), Maurice Bardèche, Alain Laubreaux, Claude Roy, Miguel Zamacoïs, Daniel Halévy, Pierre Drieu la Rochelle et le dessinateur Ralph Soupaultetc. Le journal devient dès lors antiparlementaire, antidémocrate, nationaliste et convaincu de la « décadence » de la France. Il durcit ses positions, alors que la rédaction est de plus en plus séduite par les partis fascistes.

      Le rapprochement avec les fascismes dès 1932

       dans Politique
      L’Eunuque (caricature antisémite de Léon Blum livrant la France aux communistes), dessin de Phil pour le numéro du 11 juillet 1936.

      Comme nombre de ses confrères de droite, Je suis partout plébiscite Mussolini dès 1932, dans un numéro spécial publié en octobre de cette année. Puis, il soutient la Phalange espagnole, la Garde de fer roumaine et le petit mouvement anglais d’Oswald Mosley. Il montre un grand intérêt pour Léon Degrelle et son mouvement fasciste, le Christus Rex. Degrelle est le correspondant de l’hebdomadaire en Belgique et, par ailleurs, député rexiste dans les années 1930. Je suis partout se rapproche progressivement à partir de 1936 du nazisme : c’est là l’année du premier basculement, car Fayard, effrayé par la radicalisation de la mauvaise foi au sein de ses colonnes, envisage de suspendre le journal, ne le jugeant plus utile, mais l’année 1936 paraît au complet, soit 52 numéros. Il meurt le 20 novembre de la même année. Le lectorat avait suivi : le tirage passe durant cette période de 45 000 à 100 000 (pour retomber ensuite)1. Ce relatif succès n’empêche pas son fils Jean Fayard de revendre le titre à ses rédacteurs associés en nom collectif, Pierre Gaxotte en tête : ils appellent entre eux leur nouvelle équipe « le gentil soviet ». Le principal actionnaire est le riche héritier d’origine argentine Charles Lesca qui se définit comme un « fasciste authentique autant que calme ».

      L’antisémitisme, qui avait commencé à s’exprimer après les émeutes de février 1934, va se déchaîner avec l’accession de Léon Blum en 1936 à la tête du gouvernement. À partir de 1938, Je suis partout rivalise d’antisémitisme avec les publications des nazis publiées en Allemagne, dans deux numéros spéciaux intitulés en pleine manchette « Les Juifs » (avril 1938) puis « Les Juifs et la France » (février 1939). Dans ce deuxième numéro, le journal s’oppose à toute forme de persécution, de préjugé ou de racisme contre les juifs en France mais affirme que ceux-ci sont des étrangers. Lucien Rebatet y est l’auteur d’un long article sur « L’Affaire Dreyfus », dans lequel il revient sur la culpabilité d’Alfred Dreyfus (alors que l’innocence de Dreyfus est démontrée et établie depuis 1906).

      En juin 1940, pendant la débâcle, Alain Laubreaux et Charles Lesca sont arrêtés sur l’ordre de Georges Mandel, nouveau ministre de l’Intérieur du gouvernement Paul Reynaud pour « agissements de nature à porter atteinte à la sûreté extérieure et intérieure de l’État » (article 75 et suivants, articles 87 et suivants du Code pénal), une ordonnance de non-lieu sera prononcée par le juge d’instruction le 6 août 19402. Georges Mandel fait également arrêter les principaux intellectuels d’extrême droite favorables à l’Allemagne nazie.

      Je suis partout réclame un fascisme à la française : « On ne matera le fascisme étranger que par le fascisme français, le seul vrai fascisme. » (14 avril 1939). Il ne cache pas sa sympathie pour le Front de la liberté esquissé par Jacques Doriot avec les principaux mouvements d’extrême droite et le plus grand parti conservateur de l’époque, la Fédération républicaine.

      Jusqu’en février 1941, le vieux Charles Maurras, germanophobe par tradition, ne condamne pas ses disciples. La rupture avec la doxa de l’Action française a lieu au début de cette année-là, lorsque le journal, interdit depuis juin 1940, reparaît et devient pro-allemand.

      L’organe emblématique du collaborationnisme

      Voir la catégorie : Collaborateur de Je suis partout.

      L’hebdomadaire reparaît le 7 février 1941 en zone occupée contre l’avis de Maurras et soutient immédiatement une politique collaborationniste. Robert Brasillach, rédacteur en chef depuis juin 1937, reprend les rênes à son retour de captivité. Cette nouvelle équipe comprend aussi Jean de Baroncelli3, André Bellessort de l’Académie française4, Georges Blond, Abel Bonnard de l’Académie française5, Kleber Haedens, Jean de La Varende, Jean Meillonnas, Morvan Lebesque, Lucien Combelle.

      Triomphant après avoir obtenu de reparaître sous l’occupation allemande, l’hebdomadaire multiplie les polémiques et les appels au meurtre contre les Juifs et les hommes politiques de la IIIe République. Ainsi, dans l’édition du 6 septembre 1941 Robert Brasillach écrit-il que « la mort des hommes à qui nous devons tant de deuils […] tous les Français la demandent ». Et dans celle du 25 septembre 1942 : « Il faut se séparer des Juifs en bloc et ne pas garder les petits. »

      Lors de la première rafle du 14 mai 1941, l’hebdomadaire se réjouit6 :

      « La police française a pris enfin la décision de purger Paris et de mettre hors d’état de nuire les milliers de Juifs étrangers, roumains, polonais, tchèques, autrichiens qui, depuis plusieurs années, faisaient leurs affaires aux dépens des nôtres. Mercredi matin, la Préfecture de Police a réussi un beau coup de filet, puisque cinq mille habitants ont été mis en état d’arrestation. »

      Si Je suis partout n’est pas le seul journal collaborationniste, il est le plus important et le plus influent[réf. nécessaire]. Ses rédacteurs revendiquent d’avoir été les pionniers du fascisme en France, même s’ils reconnaissent des précurseurs, comme Édouard Drumont et revendiquent, au moins jusqu’en 1941, l’influence de Charles Maurras (en février 1941, Maurras, replié à Lyon, désapprouve la reparution du journal en zone occupée). Ils travaillent aussi à La Gerbe, au Journal de Rouen, à Paris-Soir et plus encore au Petit Parisien, étendant ainsi leur influence.

      Je suis partout exerce une attraction assez importante sur un lectorat plutôt jeune et intellectuel. Son audience devient plus grande sous l’Occupation : le tirage passe de 46 000 exemplaires en 1939 à 250 000 en 1942. Il publie sous forme de feuilleton des romans de Jean Anouilh (Léocadia), Marcel Aymé (Travelingue), René Barjavel (Ravage), Jean de La Varende (Les Derniers Galériens), Jacques Decrest (Les Jeunes Filles perdues) ou encore Jean de Baroncelli (Vingt-six Hommes), et des interviews de certains d’entre eux. L’hebdomadaire publie également six lettres de Louis-Ferdinand Céline7, des articles enjôleurs sur ce dernier et, le 7 mars 1941, son interview par Henri Poulain6. Michel Mohrt y publie également six articles à caractère littéraire, consacrés à Montherlant, Balzac et Stendhal.

      Tout au long de ses colonnes, le journal dénonce les juifs en allant jusqu’à indiquer leurs noms et leurs adresses8 :

      « Mme Konigswoerther dite Simon est-elle toujours secrétaire générale du préventorium La Fayette à Chavagnac (Haute-Loire) ? »

      « Le juif Grunfeld, de Meaux, « suspendu » comme étranger, n’est-il pas devenu « assistant chirurgical » du docteur Ladislas Harglas ? Curieux moyen de détourner la loi. »

      « À Saint-Blin (Haute-Marne), était installé depuis 1935 un vieux Gaulois d’Asie Mineure, le docteur Soakian Sourène, lequel, suspendu depuis plusieurs mois, continue, comme il se doit, son exercice médical : est-il vrai que le procureur de la République ait refusé de le poursuivre, prétextant l’absence d’autre médecin dans la susdite localité ? »

      Après l’éviction de Brasillach, jugé trop modéré, la direction est assurée par Pierre-Antoine Cousteau (frère aîné du commandant Jacques-Yves Cousteau). Ce changement marque un dernier glissement : Je suis partout s’aligne intégralement sur le nazisme, oublie l’ouverture aux intellectuels qui avait fait une partie de son succès dans les années 1930 pour l’anti-intellectualisme des nazis et des fascistes les plus fanatiques, ouvre ses colonnes aux Waffen-SS.

      Plusieurs rédacteurs adhèrent au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot et à la Milice. Cousteau et Rebatet clament le 15 janvier 1944 : « Nous ne sommes pas des dégonflés » et assurent la parution de l’hebdomadaire jusqu’en août. Tous deux, ainsi que l’ensemble de la rédaction de Je suis partout, s’enfuient à Sigmaringen avec ce qu’il reste du régime de Vichy en septembre 1944. Ils sont par la suite arrêtés, jugés et condamnés par la justice française pendant l’Épuration.

      Épuration

      Au sortir de la guerre, les anciens rédacteurs et membres du journal sont poursuivis par les tribunaux lors de l’Épuration9 :

      • Robert Brasillach est condamné à mort et fusillé en 1945 ;
      • Lucien Combelle est condamné à quinze ans de travaux forcés en décembre 1944 ;
      • François Dauture, pseudonyme d’Henri Lèbre, est condamné à mort par contumace ;
      • Camille Fégy est condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1946 ;
      • Alain Laubreaux est condamné à mort par contumace en 1947 ;
      • Charles Lesca est condamné à mort par contumace ;
      • Claude Maubourguet est condamné aux travaux forcés à perpétuité en novembre 1944 ;
      • Henri Poulain est condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace en mai 1947
      • Lucien Rebatet et Pierre-Antoine Cousteau sont condamnés à mort en 1946, mais la peine est commuée en réclusion à perpétuité par le président Vincent Auriol. Graciés, ils sortent de prison en 1952 et 1953 ;
      • Ralph Soupault, dessinateur, est condamné à quinze ans de travaux forcés en 1947 ;
      • Pierre Villette, connu sous le nom de Dorsay, administrateur du journal, est condamné à mort par contumace en 1947.

      Bibliographie

      Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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      Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (mai 2016).Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l’aide d’appels de notes.

      • Pierre-Marie Dioudonnat « Je suis partout » (1930-1944). Les maurrassiens devant la tentation fasciste, éd. La Table ronde, 1973, rééd. 1987 ; Les 700 rédacteurs de « Je suis partout », éd. SEDOPOLS, 1993.
      • Michel Dobry (dir.), Le Mythe de l’allergie française au fascisme, éd. Albin Michel, 2003.
      • Pascal Ory, Les Collaborateurs, éd. du Seuil, « Points »-histoire, 1980.
      • Eugen Weber, L’Action française, éd. Fayard, 1985 et Hachette, 1990.
      • Robert Klein, Je suis partout, les juifs, 1941, Amazon, 2018

      Notes et références

    2. (en) Diane Rubinstein, What’s Left?: The École Normale Supérieure and the Right, University of Wisconsin Press, 1990, p. 131-136.
    3. Je suis partout, 7 février 1941, page 1.
    4. Je suis partout, 2 juin 1941, page 1.
    5. Je suis partout, 28 février 1941, page 6.
    6. Je suis partout, 7 mars 1941, page 1.
    7. Robert Klein, Je suis partout, les Juifs, 1941, 2018, 190 p. (ISBN 978-1-7311-5119-3), p.45-48.
    8. http://lewebceline.free.fr/contreceline/les_lettres.htm [archive]
    9. L’ensemble des dénonciations faites par le journal en 1941 sont reprises dans le livre de Robert Klein « Je suis partout, les Juifs, 1941″ de la page 54 à la page 63

Pierre Assouline

      ,

L’Épuration des intellectuels

      , Bruxelles,

Complexe

      ,

1996

      ,

p.

       128

 



Pierre-Jean Chalençon emporté par le torrent boueux de ses amitiés douteuses…

 

 

Critiqué pour s’être affiché avec Jean-Marie Le Pen et ses amis de l’extrême-droite (dont il oublie d’ailleurs quelques-uns : Florian Philippot, Oleg Sokolov, etc…), il tente de se raccrocher à tous ses bons amis auxquels cette étiquette n’est pas ou plus associée, par exemple François Hollande et ses cousins, dont les accointances avec l’extrême-droite sont pourtant connues de longue date (Georges Gustave Hollande s’était présenté aux élections municipales de Rouen et de Bois-Guillaume en 1959 et 1965, sur des listes d’extrême-droite), ou bien encore PPDA… et voilà que craque la branche pourrie…

Ce n’est vraiment pas de bol…

 



Les rumeurs de comportements inadaptés de PPDA à TF1 concerneraient un homme politique selon Jean-Pierre Pernaut

Mais la journaliste et ancienne employée de TF1 Cécile Delarue affirme pour sa part que c’est bien PPDA qu’elle évitait de croiser dans les locaux de la chaîne…

L’un n’empêchant pas l’autre de toute façon, on attend maintenant de savoir quel est l’homme politique auquel Jean-Pierre Pernaut fait allusion…

 

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/patrick-poivre-darvor-accuse-de-viols-jean-pierre-pernaut-sort-du-silence-et-reagit-698414

« Ce n’était pas PPDA »

 

Patrick Poivre d’Arvor accusé de viols : Jean-Pierre Pernaut sort du silence et réagit

 

02/03/2021 à 14h21  | par Violette Salle | Crédits photos : Sipa

 

Ce mardi 2 mars, Jean-Pierre Pernaut s’est exprimé pour la première fois concernant les accusations à l’encontre de Patrick Poivre d’Arvor. L’ancienne star du 13 heures de TF1 a défendu le journaliste et dénoncé des “mensonges”.

Le 18 février dernier, le Parisien révélait que Patrick Poivre d’Arvor était visé par une enquête pour viols aggravés. La plaignante, Florence Porcel, a raconté son histoire de manière romancée dans le livre Pandorini et relate des faits qui se seraient déroulés entre 2004 et 2009. Alors que l’affaire prenait de l’ampleur sur les réseaux sociaux, l’ancienne star du 20 heures de TF1 a publié un communiqué sur son compte Facebook dans lequel il dément les faits dont il est accusé. “Il n’y a jamais eu aucune forme d’emprise, ni a fortiori de contrainte. Les écrits de Madame Florence Porcel que j’ai conservés, pour la plupart postérieurs à ses accusations, le prouveront amplement. (…) La recherche de notoriété n’excuse pas tout. Pas davantage la fascination pour ce qui brille. De toute ma vie je n’ai jamais obligé quiconque à une relation sentimentale, ni bien évidemment à une relation sexuelle”, écrivait PPDA, assurant être prêt à répondre aux questions des enquêteurs pour “rétablir [son] honneur et la vérité des faits”.

Dans le Parisien, de nombreux témoignages ont été apportés contre le journaliste. D’anciens collaborateurs assuraient même que, dans la tour de TF1, “dès qu’une stagiaire arrivait, la première chose qu’on lui disait c’est : « Fais gaffe, ne monte jamais seule dans l’ascenseur avec PPDA »”. Une hérésie pour Jean-Pierre Pernaut, qui a été le collègue de Patrick Poivre d’Arvor pendant de nombreuses années. “J’ai été très choqué de ce qui est sorti dans la presse, c’est lamentable ce genre d’affaires !”, a confié le mari de Nathalie Marquay auprès des Grandes Gueules sur RMC ce 2 mars. Concernant la mise en garde sur l’ascenseur, tout cela n’est qu’un “mensonge” pour l’ancien présentateur du 13 heures. « Je peux vous le dire parce que Le Parisien cite des journalistes de TF1 qui n’ont pas connu cette époque, ou pratiquement pas”, affirme Jean-Pierre Pernaut, indiquant que ces rumeurs concernaient “un autre”. “Ce n’était pas PPDA, et c’est un homme politique”, souligne celui qui a été remplacé par Marie-Sophie Lacarrau.

« Il est dans la vie comme il est dans les livres »

Jean-Pierre Pernaut a néanmoins reconnu que son ancien collègue était “quelqu’un qui aimait les femmes et qui n’a jamais caché son amour pour les femmes”. “Patrick, son bureau était au milieu de la rédaction, s’il s’était passé quelque chose dans ce bureau on l’aurait su (…) Il est dans la vie comme il est dans ses livres. Il écrit remarquablement bien, il aime parler. S’il s’était passé des choses répréhensibles, on l’aurait su. J’aimerais connaître la liste des gens qui ont témoigné car ces témoignages sont mensongers”, termine Jean-Pierre Pernaut.

 

https://www.purepeople.com/article/patrick-poivre-d-arvor-accuse-de-viols-une-journaliste-sort-du-silence-et-s-en-prend-a-jean-pierre-pernaut_a426479/1

Patrick Poivre d’Arvor accusé de viols : une journaliste sort du silence et s’en prend à Jean-Pierre Pernaut

 

Patrick Poivre d’Arvor accusé de viols : une journaliste sort du silence et s’en prend à Jean-Pierre Pernaut
Publié le 03 Mars 2021 – 08h09

 

Le passage de Jean-Pierre Pernaut dans l’émission radio « Les Grandes Gueules » a suscité de nombreuses réactions. Cécile Delarue l’a dézingué sur Twitter. La journaliste et ancienne employée de TF1 se souvient avoir évité l’ascenseur et rasé les murs, par peur de croiser Patrick Poivre d’Arvor.

Patrick Poivre d’Arvor est accusé de viols et ses agissements au sein de la rédaction de TF1 font beaucoup parler. Jean-Pierre Pernaut a décidé de prendre sa défense et a dénoncé des « témoignages mensongers ».

 

Mardi 2 mars 2021, Jean-Pierre Pernaut était l’invité de l’émission Les Grandes Gueules, sur RMC. Il a réagi au scandale concernant son ex-collègue chez TF1, Patrick Poivre d’Arvor. Bien que Patrick Poivre d’Arvor était « quelqu’un qui aimait les femmes et qui n’a jamais caché son amour pour les femmes« , il n’est assurément pas coupable des agissements et crimes qui lui sont reprochés selon Jean-Pierre Pernaut. « Son bureau était au milieu de la rédaction, s’il s’était passé quelque chose dans ce bureau on l’aurait su, a affirmé l’ex-présenter du 13h. S’il s’était passé des choses répréhensibles, on l’aurait su. J’aimerais connaître la liste des gens qui ont témoigné car ces témoignages sont mensongers. »

Ce soutien à PPDA a évidemment fait réagir. Sur Twitter, la journaliste Cécile Delarue, ancienne employée de TF1, s’est exprimée. Elle a mentionné Jean-Pierre Pernaut et a poursuivi : « J’ai travaillé à la rédaction de TF1 à cette époque. J’ai toujours soigneusement évité l’ascenseur parce que j’avais peur d’y croiser Poivre. J’ai rasé les couloirs, fait demi tour en l’apercevant, craint d’être appelée par ses secrétaires dans l’interphone, fuit les conf[érences] du 20h. Je ne suis pas la seule. Je suis loin d’être la seule. »

Le 18 février dernier, Le Parisien révèle qu’une enquête préliminaire pour viols avait été ouverte par le parquet de Nanterre. L’auteur et ex-présentateur du 20h de TF1 est visée par la plainte de l’écrivaine Florence Porcel. Elle lui reproche un rapport sexuel non consenti en 2004 dans son bureau, et de lui avoir imposé une fellation en 2009 au siège de la société de production A Prime Group.

Florence avait 21 ans lors de la première agression sexuelle présumée de Patrick Poivre d’Arvor. Elle était alors « en convalescence d’une tumeur au cerveau et encore vierge« .

L’homme a fermement nié ces accusations, les qualifiant de « fantaisistes« , et a révélé qu’il comptait lui aussi saisir la justice.

Patrick Poivre d’Arvor reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

 



Pédocriminalité : les victimes sont invitées à se faire connaître de la justice

Les temps changent, il n’est apparemment plus question de conspuer les victimes de pédophiles qui tenteraient de dénoncer leurs agresseurs, même plus de quarante ans après les faits présumés de viol, encore moins de les faire interner en psychiatrie pour les faire taire, comme cela se faisait encore très couramment il n’y a pas si longtemps, mais au contraire de les rechercher et les écouter.

C’est l’avocat d’Outreau devenu ministre de la Justice qui demande aujourd’hui à tous les parquets de France de généraliser les pratiques adoptées par celui de Paris en la matière.

L’on notera par ailleurs que j’ai encore de gros problèmes de connexion depuis ma dernière publication d’hier, que bien évidemment Jean-Marc Donnadieu est venu commenter :

 

http://satanistique.blogspot.com/2021/03/qui-viole-une-niece-viole-en-liesse.html#comment-form

1 commentaire:

Pédocriminalité : les victimes sont invitées à se faire connaître de la justice dans AC ! Brest 2260

C’est pour quand l’article ?

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/au-moins-10-000-victimes-de-pedocriminalite-dans-l-eglise-depuis-1950-20210302

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Je vous ai déjà répondu sur ce sujet, M. Nemrod. Faites l’article vous-même, puisque vous en voulez un de plus que celui du Figaro ou des autres médias qui informent déjà le public sur le problème de la pédocriminalité dans l’Eglise.

De mon côté, je fais ce que je veux et n’ai aucun ordre à recevoir de qui que ce soit, et surtout pas d’un des assassins de ma famille.

Pour ceux qui découvriraient aujourd’hui nos échanges un peu spéciaux, je précise que ce monsieur qui me harcèle gravement depuis le printemps 2010 avec la bande de « déconnologues » du pédophile notoire et malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a aussi vainement harcelé mon père pour qu’il me fasse interner en psychiatrie, tout en me harcelant, moi, tout aussi vainement, pour que je le dénonce pour inceste – un problème qui a sans aucun doute pourri leurs vies familiales mais pas la nôtre…

Ils ne manquent pas d’air, ces messieurs et dames « déconnologues »…

Dès l’été 2010, après m’avoir inventé une liaison totalement délirante avec le dénommé Joël Roma et en avoir publié tous les détails très croustillants, sous prétexte que je démentais le tout en le qualifiant d’affabulations délirantes, ce dont il s’agissait effectivement entièrement, le mythomane, harceleur et calomniateur public Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait d’abord publié un nouvel article dans lequel il me traitait de « menteuse » et de « mythomane » pour ce motif, puis il s’était mis à harceler Joël Roma lui-même par courriels et par téléphone en lui demandant, à lui, de confirmer toutes ses inventions délirantes nous concernant, telles qu’il les avait déjà publiées…

Et de s’étonner qu’en réaction l’intéressé quitte définitivement le giron de l’extrême-gauche brestoise et de sa patronne la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest pour aller se réfugier dans celui de la force « politique » a priori la plus radicalement opposée, celle du Front national…

 

 

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/l-ancien-ministre-jean-michel-baylet-accuse-de-viols-sur-mineur-7900003826

L’ancien ministre Jean-Michel Baylet accusé de viols sur mineur

 

L’ancien président du PRG réfute ces accusations pour des faits qui remonteraient à plus de 40 ans.

 

Jean-Michel Baylet, en décembre 2012 au Sénat (Archives).
Jean-Michel Baylet, en décembre 2012 au Sénat (Archives). Crédit : AFP / JACQUES DEMARTHON
publié le 01/03/2021 à 23:18

 

Accusé de viols et d’agressions sexuelles sur mineur, l’ancien ministre Jean-Michel Baylet a été auditionné jeudi 25 février à Paris par la brigade de protection des mineurs, informe l’AFP ce lundi. Entendu en audition libre, l’ancien patron du Parti Radical de Gauche (PRG) « a formellement contesté ces allégations mensongères et apporté toutes les précisions nécessaires » pour des faits prescrits qui remonteraient à 41 ans, a réagi son avocat, Me Jean-Yves Dupeux, dans un communiqué.

Le parquet de Paris a pris l’habitude d’ouvrir systématiquement des enquêtes sur les accusations de violences sexuelles contre des mineurs, même si les faits sont apparemment prescrits, afin de vérifier les faits et de rechercher d’éventuelles autres agressions non prescrites. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a demandé lundi aux procureurs de France de généraliser cette pratique, alors que les témoignages et les accusations de violences sexuelles sur mineurs se sont multipliés ces derniers mois.

Âgé de 74 ans, Jean-Michel Baylet a été secrétaire d’État puis ministre entre 1984 et 1993, sous la présidence de François Mitterrand, puis à nouveau entre 2016 et 2017, à la fin du mandat de François Hollande, cette fois de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales. Actuel maire de Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne), il est également un des propriétaires et le président du groupe de presse La Dépêche du Midi.

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Qui viole une nièce viole en liesse toute une jeunesse…

Après l’affaire du chirurgien pédophile Joël Le Scouarnec, voici venue celle du policier de Nanterre et de ses accolytes pédophiles…

Verrons-nous bientôt sortir celle du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque ?

Pédophile notoire, trafiquant de drogue, contrebandier, pirate informatique, harceleur et calomniateur de profession, assassin et terroriste islamiste pour ses loisirs, il a indéniablement bénéficié de la protection de ses amitiés policières durant toute sa carrière criminelle.

 

https://www.ladepeche.fr/2021/02/28/un-ancien-policier-de-nanterre-juge-pour-le-viol-dune-douzaine-denfants-dont-ses-deux-nieces-originaires-doccitanie-9400065.php

Un ancien policier de Nanterre jugé pour le viol d’une douzaine d’enfants dont ses deux nièces originaires d’Occitanie

  • Il est également poursuivi pour enregistrements et diffusion de vidéo pédopornographiques. Il est également poursuivi pour enregistrements et diffusion de vidéo pédopornographiques.
    Il est également poursuivi pour enregistrements et diffusion de vidéo pédopornographiques. – DDM-MARC SALVET
Publié le 01/03/2021 à 07:01

l’essentiel

Un ex-policier de Nanterre est jugé à partir de ce lundi, devant la cour criminelle départementale de Versailles pour des viols et attouchements sexuels sur de très jeunes enfants, dont ses deux nièces originaires d’Occitanie.

Une terrible affaire de pédocriminalité est jugée à Versailles, ce lundi 1er mars, devant la cour criminelle départementale des Yvelines. « Nausée », « haut-le-cœur », « dégoût », sont les mots qui reviennent souvent à l’évocation de ce dossier hors norme où il est question de viols sur de très jeunes enfants, dont certains résidaient en Occitanie.

Toute cette semaine, un ancien policier de 36 ans, gardien de la Paix à Nanterre, est jugé pour viols, attouchements, enregistrement de vidéo pédopornographiques, détention et diffusion d’images, sur mineurs de moins 15 ans.

Au total, 26 parties civiles sont représentées dont ses deux nièces et des enfants d’amis. L’enquête des policiers de la sûreté départementale des Yvelines a mis au jour une douzaine de victimes, filles et garçons, âgés de 4 mois à 12 ans au moment des faits, sur une période allant de 2012 à 2018, en Occitanie mais aussi dans les Landes et en Seine-Maritime.

Lorsqu’en 2018 les enquêteurs travaillent sur cette affaire, les gendarmes de Verrières-en-Anjou (Maine-et-Loire) interpellent et placent en garde à vue un homme aujourd’hui âgé de 27 ans, dans le cadre d’une autre enquête. Les militaires avaient alors été alertés par la plateforme Pharos, signalant des contenus illicites sur le web. Ce suspect, domicilié à Angers et se faisant appeler « Panda bleu » sur le net, était en lien avec l’ex-policier. Les deux hommes sont alors accusés d’échanger photos et vidéos pédopornographiques via des messageries cryptées. Ce dossier fait l’objet d’une procédure à part notamment pour tortures et actes de barbaries sur des enfants. Arrêté à son tour, l’ex-fonctionnaire de police nie dans un premier temps toute accusation de pédocriminalité avant de passer aux aveux. À son domicile, les enquêteurs découvrent sur son ordinateur 237 000 photos et 6 847 vidéos mettant en scène des enfants avec des adultes.

Parmi ces collections de l’horreur, des images de cadavres d’enfants avec lesquels des adultes ont des relations sexuelles. Durant une petite dizaine d’années, cet homme avait l’habitude de filmer ses mises en scène avec ses très jeunes proies, caméra GoPro sur la poitrine ou posée sur un trépied, avant de diffuser les images sur le darknet, ce réseau caché sur internet utilisant des protocoles spécifiques pour ne pas être détectés.

Baby-sitter chez sa sœur

Pour faire partie de la communauté des pédocriminels du net, il aurait ainsi diffusé et partagé des images suffocantes d’attouchements et de viols sur des enfants. Comme un rite de passage obligé. En retour, il aurait eu accès au téléchargement d’un guide pratique du parfait prédateur contenant toutes sortes de conseils pour mieux approcher les enfants, selon leur âge et en utilisant des vocables adaptés. Sous son lit, plusieurs cartes postales échangées avec le suspect arrêté par les gendarmes, peu de temps avant, sont retrouvées avec des photos d’enfants sodomisés.

En Occitanie, de 2012 à 2018, il rend visite à sa sœur et s’occupe de temps en temps de ses nièces alors âgées de 4 mois et 3 ans. « Quand il se retrouvait seul avec elles, dans leur chambre, il parvenait à ses fins sans être soupçonné car son statut de policier, à l’époque, faisait de lui un oncle irréprochable », commente Me Christophe Léguevaques, avocat toulousain qui représente la famille des deux victimes, avec Me David Nabet-Martin. Attouchements, viol digital, sont les principaux faits reprochés à cet oncle qui une semaine avant son interpellation, en 2018, aurait procédé à de nouveaux attouchements sur l’une de ses nièces, profitant de l’absence des parents.

« Ce procès doit permettre de comprendre sa trajectoire et comment il en est arrivé là. Les faits sont reconnus mais certaines qualifications sont encore à discuter. Il poursuit des soins dans un centre pénitentiaire », assure l’avocat de l’accusé, Me Théo Héguy.

Il a fait des émules

Grand joueur de jeux vidéo et notamment du célèbre jeu en ligne « World of warcraft », un jeu de rôles aux confins du fantastique, l’ex-policier, passait également ses week-ends avec son acolyte du Maine-et-Loire, qu’il aurait formé à la pédocriminalité. « Il a fait des émules sur le darknet et à chercher à se documenter pour aller plus loin », poursuit Me Léguevaques.

Selon l’enquête de personnalité réalisée sur cet homme, ces penchants pour les jeunes enfants remonteraient alors qu’il était âgé de 14 ans. Il aurait expliqué son attirance pour les enfants alors qu’il n’était lui-même qu’un adolescent. En 2008, à l’âge de 23 ans, il aurait commis ses premiers sévices sur un proche de sa famille, un cousin de 3 ans à l’époque des faits.

Méthodique et collectionneur, l’ancien policier classait et archivait chaque fichier, sans aucune protection particulière. Ce n’est qu’à la vue de ces images insoutenables qu’il a reconnu les faits, devant le juge d’instruction. « Oui, j’ai fait ça ! », dit-il, en pleurs. Cet homme est jugé jusqu’à vendredi 5 mars par cinq magistrats professionnels, sans jury populaire. Il encourt 20 ans de réclusion.

 

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/un-ancien-policier-au-coeur-d-un-effroyable-reseau-pedocriminel-01-03-2021-8426645.php

Un ancien policier au cœur d’un effroyable réseau pédocriminel

 

Cet ex-gardien de la paix est jugé à partir de ce lundi pour des viols et agressions sur neuf enfants. L’enquête a révélé un inquiétant réseau mettant en relation des pédophiles dans le monde entier. Une des relations de l’accusé, un ancien animateur, comparaîtra prochainement à Angers.

 

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 Jugé pour viols, l’ancien flic de 35 ans devra également répondre de sa collection d’images pédopornographiques, quelque 230 000 photos et 6 500 vidéos insoutenables, dont des viols commis sur des cadavres d’enfants.
Jugé pour viols, l’ancien flic de 35 ans devra également répondre de sa collection d’images pédopornographiques, quelque 230 000 photos et 6 500 vidéos insoutenables, dont des viols commis sur des cadavres d’enfants. Clod
 

Par Louise Colcombet

Le 1 mars 2021 à 06h01

 
C’est l’un des maillons d’une chaîne de l’horreur. L’un des protagonistes d’un vaste réseau pédocriminel mis au jour en février 2018 grâce à une dénonciation sur la plate-forme Pharos, chargée de traquer la cybercriminalité. Une alerte qui avait d’abord permis de mettre un terme aux agissements infâmes d’un jeune Angevin, Yoann V., puis de remonter vers celui qu’il appelait son « grand frère », son « professeur », son alter ego : Pierre-Yoann Y.

De huit ans son aîné, celui-ci se targuait de savoir comment agresser des enfants en toute impunité, pour être lui-même… fonctionnaire de police. Une forme d’arrogance mise en échec par les accusations de son ami Yoann V. et les innombrables photos et vidéos réalisées pendant ses abus — ses petites victimes, elles, ayant totalement refoulé leurs souvenirs…

Pierre-Yoann Y. comparaît à partir de ce lundi devant la cour criminelle des Yvelines, une juridiction composée de cinq magistrats, testée depuis 2019 et compétente pour les crimes punis de quinze à vingt ans de prison. C’est cette dernière peine qu’encourt l’ex-gardien de la paix de 35 ans, jugé pour viols et agressions sexuelles commis sur neuf enfants, dont des bébés, depuis 2008. Il est également jugé pour fixation, détention et diffusion d’images à caractère pédopornographiques. Une collection forte de plus de 230 000 photos et près de 6 500 vidéos insoutenables, dont des viols commis sur des cadavres d’enfants.

C’est en surfant sur un site russe, prisé des pédophiles, que Pierre-Yoann Y., adepte du dark Web (cet Internet caché, accessible à l’aide de logiciels cryptés), fait la rencontre en 2012 de Yoann V., alors à peine majeur. Une relation virtuelle intense, aux accents quasi-amoureux, s’instaure. Les deux hommes évoquent leurs fantasmes en langage codé : « rouge » pour « nu », « ruta » pour « viol », « voiture » pour « garçon »… Une émulation malsaine dans laquelle ils se décerneront mutuellement le diplôme de « l’ordre du Panda », animal symbole des pédocriminels.

Par webcam interposée, chacun incite l’autre à passer à l’acte sur les enfants de son entourage, repoussant toujours plus de limites. Une véritable escalade dans l’horreur : Yoann V. doit lui-même être jugé dans les mois qui viennent par la cour d’assises du Maine-et-Loire pour des agressions sexuelles et des viols, certains commis avec actes de tortures ou de barbarie sur douze enfants, dont des nourrissons. En 2015, Pierre-Yoann Y. rejoindra même Yoann V., alors en vacances dans le Sud avec sa famille. Séjour lors duquel tous deux commettront des viols lors d’une soirée « baby-sitting »…

Les images étaient ensuite diffusées à d’autres contacts pédophiles, en France et même en Europe. C’est d’ailleurs l’un d’eux, dans un sursaut de conscience, qui sera à l’origine de la dénonciation de Yoann V. sur Pharos. Plusieurs enquêtes ont ainsi été ouvertes en cascade, dont l’une concerne un autre policier, basé en Meurthe-et-Moselle. Ce dernier a admis avoir imposé une fellation à un enfant placé chez ses parents, sous l’influence, dit-il, du duo. « J’ai l’impression d’avoir été leur jouet pour envoyer des photos, a-t-il ainsi résumé durant l’enquête. Avec V. et Y., c’était toujours plus : Vas-y, soulève son slip, montre son sexe, décalotte… »

Nièces, neveux et fils de proches pour victimes

Si chacun estime désormais avoir été sous l’emprise de l’autre dans ce tandem, c’est bien Pierre-Yoann Y. qui se plaçait en position de « sachant » : il avait ainsi téléchargé sur le dark Web plusieurs « guides » à destination des pédophiles. Des conseils sur les lieux où trouver des enfants, les meilleures positions pour les violer, l’âge idéal selon leur capacité à verbaliser des agressions, la façon de les aborder. Des préconisations que Pierre-Yoann Y. a appliqué à la lettre, commettant ses abus dans un contexte ludique, y compris à l’aide d’un livre « Martine » à la page de couverture modifiée, pour amadouer ses proies : nièces, neveux, fils de ses proches…

« La confiance que lui portaient ses amis et sa famille ne pouvait qu’être renforcée du fait de sa qualité de policier, souligne Me Céline Astolfe, avocate de la Fondation pour l’enfance et de la famille d’une victime. Cet ascendant et cette autorité naturelle, induits par son statut, expliquent d’ailleurs l’état de sidération dans lequel mes clients se sont durablement trouvés à l’évocation des faits. » « Des actes barbares », souligne-t-elle, rappelant l’exceptionnelle gravité de ce dossier, notamment par le « nombre de fichiers pédopornographiques retrouvés, qui dépasse l’entendement ».

Neuroleptiques et vodka goût fraise

« C’est une affaire qui ne peut que sidérer de par la nature des actes commis et l’âge des victimes », abondent Mes Sandra Chirac-Kollarik et Pascal Rouiller, avocats de plusieurs neveux et nièces de Yoann V., dont un garçonnet également victime du gardien de la paix, alors qu’il n’avait que quelques mois. « Les débats d’audience s’annoncent comme extraordinairement éprouvantes pour les parties civiles ; une lente descente aux enfers, qui interrogera sur l’homme, sa part d’ombre absolue et de laide violence. »

Car, pire encore, selon son ami angevin, l’accusé aurait drogué certaines de ses victimes pour assouvir ses bas instincts (des traces de neuroleptiques et d’antiépileptiques ont été retrouvées dans leurs cheveux). Il aurait également saoulé un enfant de huit ans en ajoutant de la vodka dans son eau minérale aromatisée à la fraise… Des faits que l’ancien policier conteste fermement.

Décrit par les experts psychologiques comme quasiment dénué d’empathie, l’accusé a révélé à la faveur de l’enquête avoir lui-même subi plusieurs agressions dans l’enfance, dont un viol par son cousin. Sa tante, informée, lui aurait alors intimé d’arrêter de « dire n’importe quoi ». Les deux intéressés nient. Quant à sa propre conduite, Pierre-Yoann Y. a maintenu n’avoir pas voulu faire de mal aux enfants, ne reconnaissant que les agressions sexuelles. « Les faits, d’une gravité indiscutable, ont été reconnus dans leur aspect factuel. Néanmoins, nous devrons nécessairement avoir un débat sur leur qualification juridique », éclaire Me Théo Heguy, avocat de l’accusé, pour qui certaines accusations de pénétration (donc les viols) ne sont pas établies. Le procès doit s’achever vendredi.

 

 

https://www.closermag.fr/vecu/faits-divers/l-ancien-chirurgien-pedophile-est-condamne-a-15-ans-de-prison-et-ce-n-est-pas-fini-1242737

L’ancien chirurgien pédophile est condamné à 15 ans de prison et ce n’est pas fini

 

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Qui viole une nièce viole en liesse toute une jeunesse... dans Attentats spacer

© DOC TF1
1/3 – Joël Le Scouarnec
Joël Le Scouarnec, ex-chirurgien, a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour agressions et viols commis sur quatre mineures.

spacer dans Calomnie

© DOC TF1
2/3 – Joël Le Scouarnec
L’homme aurait abusé de plus de 300 enfants en trente ans.

spacer dans Corruption

© BESTIMAGE
3/3 – Thibaut Kursawa, avocat de l’accusé
L’avocat de Joël Le Scouarnec rapporte que ce dernier émet « énormément de regrets » et « sait que ce qu’il a fait est impardonnable ».
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Par Chrystelle Gabory Le 16 février 2021 à 05h00

 

Le premier procès de ce pédocriminel a établi sa culpabilité pour les viols et agressions sexuelles de 4 mineures dont ses nièces et sa voisine. Une nouvelle procédure concerne 312 autres victimes.

« Je ne demande pas l’indulgence de la cour. Je ne demande ni pardon, ni compassion, [...] seulement le droit de redevenir un homme meilleur », a déclaré, avant le délibéré, l’un des plus redoutables pédocriminels français. C’est ensuite les bras croisés, impassible, que l’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, 70 ans, a écouté sa sentence : quinze ans de réclusion criminelle pour agressions et viols commis sur quatre mineures. La cour l’a reconnu coupable de l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés.

« Malgré sa condamnation » en 2005 pour consultation d’images pédophiles, « Joël Le Scouarnec a poursuivi ses agissements [...] et rend nécessaire une peine d’incarcération significative », a déclaré Isabelle Fachaux, la présidente de la cour. Le prédateur froid et méticuleux, qui aurait abusé de plus de 300 enfants, a quitté l’audience sous bonne escorte, sans un regard pour ses victimes. Les mots de Me Thibaut Kurzawa, son avocat, auront du mal à humaniser son client : « Il a expliqué qu’il émettait énormément de regrets [...] sans forcément demander d’excuses, lui-même sait que ce qu’il a fait est impardonnable, ce sont ses mots. »

Face à ses nièces, l’homme craque et, en pleurs, reconnaît les avoir violées

Les regrets, les victimes auront pourtant dû batailler pour les entendre à l’audience. Trente ans après les faits, les nièces de Joël Le Scouarnec ont finalement fait plier le septuagénaire. Après avoir été confronté à des pièces à convictions, photos et écrits « insoutenables », l’accusé a fini par lâcher des aveux de viol, avec parcimonie. Le 1er décembre 2020, il avait reconnu des viols sur trois victimes dans les années 1980. Les affaires étant prescrites, ses aveux étaient sans conséquence pénale pour lui.

Mais le lendemain, le 2 décembre 2020, face à l’aînée des filles de sa sœur, l’homme craque et, en pleurs, reconnaît les avoir violées. « Tout ce qu’elles disent est vrai », a lancé l’accusé. Un soulagement pour les nièces aujourd’hui âgées de 35 et 30 ans. « Par rapport au début du procès, il s’est un tout petit peu ouvert, mais je ne parlerais quand même pas d’humanité », confie Me Delphine Driguez, l’avocate des nièces.

Dans des journaux intimes, il détaillait des agressions sexuelles et des viols sur plus de 300 enfants

Les aveux ont cependant été de courte durée, Joël Le Scouarnec a vite recouvré ses esprits. Il a réfuté l’évidence, pourtant confirmée par un rapport médical, concernant le viol digital de Lucie *, sa petite voisine de Jonzac, âgée de 7 ans au moment des faits. En le dénonçant à ses parents en avril 2017, « le monsieur, là, il m’a fait voir son zizi », la courageuse Lucie avait permis l’arrestation en mai 2017 de ce spécialiste en chirurgie digestive, alors en poste à l’hôpital de Jonzac, et la révélation de sa perversité.

Lors d’une perquisition, les policiers avaient découvert, effarés, des journaux intimes insoutenables dans lesquels Joël Le Scouarnec détaille des agressions sexuelles et des viols associés aux noms de plus de 300 enfants pendant trente ans. Des poupées portant des chaînes et des photos de lui nu sont retrouvées cachées sous son plancher. « C’est quelqu’un d’extrêmement pervers qui n’a pas de repentance par rapport aux actes commis », affirme Me Francesca Satta, l’avocate de Lucie. Cette tentaculaire affaire de pédocriminalité met en lumière les terribles manquements judiciaires dans le suivi des prédateurs sexuels.

« Son entourage était informé de ses agissements depuis 2010, a minima » accuse l’avocate de la Fondation pour l’enfance

Récidiviste, il avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour détention d’images pédopornographiques en 2005 à Vannes (Morbihan). Il s’en était sorti sans obligation de soins ni interdiction d’entrer en contact avec des mineurs. Le médecin réputé avait ainsi poursuivi son activité de chirurgien hospitalier. L’omerta familiale aurait aussi bénéficié au pédocriminel. Une lettre de juillet 2010, écrite de la main de Marie-France Le Scouarnec, l’ex-épouse du médecin, à la mère des nièces abusées, relate qu’elle reconnaît avoir été informée d’une tentative d’agression de son époux sur le fils d’un couple d’amis. La missive a été versée au dossier.

« Il s’agit d’un élément matériel fondamental qui vient confirmer que l’entourage était effectivement informé des agissements de Joël Le Scouarnec depuis 2010, a minima », relève, au Parisien, Me Céline Astolfe, avocate de la Fondation pour l’enfance, partie civile. Il aurait fait au moins 17 victimes entre 2010 et son arrestation, le 2 mai 2017. L’ex-épouse et mère des trois fils du médecin pourrait être poursuivie pour « abstention volontaire d’empêcher des crimes ou délits ». Car la justice n’en a pas fini avec lui. Depuis octobre 2020, il est mis en examen dans un deuxième volet à Lorient pour viols et agressions sexuelles sur 312 victimes potentielles identifiées à la lumière de ses « carnets ». L’heure est venue de payer pour ces crimes.

* Le prénom a été modifié.

 



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