Entre TF1 et Toulouse, une longue histoire d’amours rocambolesques… 1 mars
J’attends de voir des médias mainstream s’en saisir pour y revenir moi aussi avec quelques détails inédits…
M’enfin, pour l’essentiel, mes lecteurs les plus assidus savent déjà, et même, bien mieux que moi…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Baudis
Dominique Baudis
Dominique Baudis | |
Dominique Baudis en 2009. |
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Fonctions | |
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Défenseur des droits | |
22 juin 2011 – 10 avril 2014 (2 ans, 9 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé Jean-Paul Delevoye (Médiateur de la République) |
Successeur | Jacques Toubon |
Député européen | |
14 juillet 2009 – 22 juin 2011 (1 an, 11 mois et 8 jours) |
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Élection | 7 juin 2009 |
Législature | 7e |
Groupe politique | PPE |
19 juillet 1994 – 2 octobre 1997 (3 ans, 2 mois et 13 jours) |
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Élection | 12 juin 1994 |
Législature | 4e |
Groupe politique | PPE-DE |
24 juillet 1984 – 20 juin 1988 (3 ans, 10 mois et 27 jours) |
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Élection | 17 juin 1984 |
Législature | 2e |
Groupe politique | PPE |
Député de la Haute-Garonne Élu dans la 1re circonscription |
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1er juin 1997 – 24 janvier 2001 (3 ans, 7 mois et 23 jours) |
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Législature | XIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Jean-Claude Paix |
Successeur | Philippe Douste-Blazy |
23 juin 1988 – 4 mai 1994 (5 ans, 10 mois et 11 jours) |
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Législature | IXe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Jacques Roger-Machart |
Successeur | Jean-Claude Paix |
Président du conseil régional de Midi-Pyrénées1 |
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21 mars 1986 – 23 juin 1988 (2 ans, 3 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Alex Raymond |
Successeur | Marc Censi |
Maire de Toulouse | |
11 mars 1983 – 24 janvier 2001 (17 ans, 10 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Baudis |
Successeur | Guy Hersant (intérim) Philippe Douste-Blazy |
Biographie | |
Nom de naissance | Dominique Pierre Jean Albert Baudis |
Date de naissance | 14 avril 1947 |
Lieu de naissance | Paris (IXe) |
Date de décès | 10 avril 2014 (à 66 ans) |
Lieu de décès | Paris, Val-de-Grâce (Ve) |
Nature du décès | Cancer |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF UMP |
Diplômé de | IEP de Paris |
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Dominique Baudis, né le 14 avril 1947 à Paris où il est mort le 10 avril 2014, est un journaliste, écrivain et homme politique français. Il a notamment été journaliste de télévision, puis maire de Toulouse, député, président du conseil régional de Midi-Pyrénées, député européen, puis président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et Défenseur des droits.
Sommaire
Biographie
Famille et études
Fils de l’homme politique Pierre Baudis, il effectue ses études au collège du Caousou à Toulouse, puis à Paris au lycée Fénelon Sainte-Marie. Il effectue sa terminale philo au lycée Carnot en 1964. Il obtient son diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris (service public) en 1968.
Carrière journalistique
En 1965, Dominique Baudis devient responsable du mouvement des Jeunes démocrates, et en 1971, il part au Liban et devient journaliste de radio et de télévision à Beyrouth jusqu’au début de la guerre civile libanaise en 1975 où il est blessé2. Il devient ensuite correspondant de TF1 (alors chaîne publique) pour le Proche-Orient. Sa carrière journalistique l’amène à devenir grand reporter pour TF1 de 1976 à 1977, puis présentateur du journal télévisé de 20 h de la même chaîne de 1977 à 19803, et celui du Soir 3 de FR3 jusqu’en 1982. Cette même année, il est chargé par FR3 d’assurer les relations avec le Sénat4.
Carrière politique
Encore étudiant et président du Mouvement des jeunes démocrates, il est élu en mars 1971 conseiller municipal de Boulogne-Billancourt sur la liste menée par Georges Gorse.
Il quitte l’audiovisuel public fin 1982, pour être candidat à la succession de son père, Pierre Baudis, maire de Toulouse de 1971 à 19835. Il est élu en mars 1983 lors des élections municipales, sous l’étiquette du CDS, composante de l’UDF, tout en affirmant une ligne d’ouverture politique6. Les fois suivantes, il est réélu jusqu’aux élections de 1995 dès le premier tour, avec 55 % des voix. L’universitaire Stéphane Beaumont rappelle qu’en tant que maire, il fut « l’homme de l’endettement zéro ». Il a également participé à transformer la ville en grande métropole économique et universitaire et lancé le métro de Toulouse. Il refuse plusieurs fois de devenir ministre afin de se consacrer à sa ville7.
En 1984, il est aussi élu au Parlement européen pour quatre ans.
En 1985, il devient également conseiller général de la Haute-Garonne, pour cinq ans.
En 1986, il est élu au Conseil régional de Midi-Pyrénées, dont il devient le président. Enfin, la même année, il est élu député à l’Assemblée nationale, mandat dont il démissionne au profit de son père Pierre, il sera réélu en 1988, en 1993 et en 1997. Il est alors un des responsables de Force démocrate, parti faisant partie de la confédération de partis nommée UDF.
En 1989, il fait partie du courant des « rénovateurs », avec Michel Noir, François Bayrou, Philippe Séguin ou encore Alain Carignon, leur ambition (avortée) étant de lancer un parti unique de la droite et du centre (à partir du RPR et de l’UDF) en écartant Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing. Il demande ainsi personnellement à la télévision le départ de ce-dernier de la vie politique7.
En 1994, il conduit la liste UDF-RPR qui recueille 25,58 % des voix et arrive en tête des élections européennes ; initialement créditée de 40 % dans les sondages, la liste doit pâtir de la dissidence de Philippe de Villiers, encouragé par Charles Pasqua7.
En 1998, il devient membre du bureau politique et du conseil de la présidence de l’UDF.
Conseil supérieur de l’audiovisuel
En mai 2000, succédant à Alain Peyrefitte, il devient pour un an le président du comité éditorial du quotidien français Le Figaro7.
Il démissionne de tous ses mandats électifs, lorsque le président de la République Jacques Chirac lui propose de devenir président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Il laisse également ouverte sa succession au poste de maire de Toulouse, qui sera gagnée par Philippe Douste-Blazy aux élections municipales suivantes. Sa nomination au CSA fut contestée, son impartialité étant mise en cause par certains hommes politiques de gauche, tels François Hollande et Robert Hue8. Sa présidence a été marquée par le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) en 2005 et la lutte contre la pornographie.
Après avoir quitté ses fonctions de président du CSA en janvier 2007 (où il est remplacé par Michel Boyon), il est élu président de l’Institut du monde arabe en février 20079.
Retour en politique
En janvier 2009, il est désigné tête de liste UMP de la circonscription Sud-Ouest comptant 6 200 794 électeurs inscrits pour les élections européennes de 2009. Le 7 juin 2009, la liste de la majorité présidentielle qu’il conduit est celle qui obtient le plus de voix : 705 900 et 26,89 % des suffrages exprimés, ce qui permet à sa liste d’obtenir quatre sièges au Parlement européen, loin devant celle du Parti socialiste conduite par Kader Arif. Sa liste a obtenu une majorité relative de voix dans les trois régions de la circonscription Sud-Ouest, tout comme dans la très grande majorité des villes les plus grandes de cette circonscription, notamment à Toulouse où il dépasse le seuil symbolique des 30 %. Lors de ces élections, la majorité présidentielle a doublé ses députés par rapport au précédent scrutin de 2004.
Le 16 juillet 2009, il est élu vice-président de la commission des affaires étrangères du Parlement européen. Il est membre de la délégation pour les relations avec les pays du Machrek (Égypte, Jordanie, Liban et Syrie) et de la délégation à l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne.
Le 10 novembre 2009, il est nommé rapporteur sur l’accord d’association sur la Syrie, en négociation depuis 2004.
Fin octobre 2010, il est chargé par le Parlement de réaliser une étude des relations entre l’Union européenne et le Conseil de coopération du Golfe. Après une audition publique au Parlement européen, il rédige un rapport qui est adopté par celui-ci le 24 mars 2011 en session plénière10.
Défenseur des droits
Président de l’Institut du monde arabe, président de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité depuis le 12 octobre 2010 et député européen, PPE de la circonscription Sud-Ouest de France, il démissionne de tous ses mandats lorsqu’il est nommé défenseur des droits par le président Nicolas Sarkozy le 22 juin 2011.
À ce poste, il permet aux victimes du sida et aux séropositifs d’avoir accès aux soins funéraires, interdits depuis 198611.
Il est le premier Défenseur des droits à avoir permis que les matermittentes soient rétablies dans leurs droits en considérant dans sa décision du 13 mars 2012 que « la situation dans laquelle sont placées les intermittentes du spectacle durant et à l’issue de leur congé de maternité constitue une discrimination fondée sur l’état de grossesse tant au regard du droit communautaire que du droit interne »12.
Mort et hommages
Alors qu’il exerce la fonction de défenseur des droits, il est opéré du cervelet et hospitalisé à plusieurs reprises avant de mourir à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris des suites d’un cancer généralisé, le 10 avril 201413,14.
Le 15 avril 2014, un hommage national, présidé par le président de la république François Hollande15, lui est rendu aux Invalides, à Paris16.
Ses obsèques ont lieu le 16 avril 2014, en la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Le lendemain matin, il est incinéré au crématorium de Toulouse à Cornebarrieu, et ses cendres sont inhumées au cimetière de Terre-Cabade, auprès de son père Pierre Baudis17.
Le 8 juillet 2019, l’aéroport de Toulouse-Blagnac a été décoré avec la signature de Dominique Baudis, sans pour autant être renommé18. Il existe également une esplanade Dominique Baudis à Colomiers (à proximité de la gare des Ramassiers) et la médiathèque d’Auterive (Haute-Garonne) porte le nom de l’homme politique.
Vie privée
Dominique Baudis a épousé en secondes noces Ysabel Saïah le 27 avril 1988. Le couple a eu deux enfants, Pierre et Benjamin. Dominique Baudis avait une fille, Florence, issue d’un précédent mariage.
Décorations
- Chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur (2001)19.
Affaire Alègre
En 2003, alors qu’il est président du CSA, Dominique Baudis est mis en cause dans une affaire liée au tueur en série Patrice Alègre. Le 18 mai 2003, il révèle publiquement cette affaire au journal de Claire Chazal sur TF1 : alors accusé de proxénétisme, de viol, de meurtre et d’actes de barbarie, il apparaît sur le plateau très tendu, le visage perlé de sueur. Déclarant être « bien décidé à affronter la calomnie les yeux dans les yeux », cette défense maladroite renforce les rumeurs de son implication, relayées par les médias20,21.
Les instigateurs de cette campagne de diffamation sont mis en examen et le 11 juillet 2005, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse confirme le non-lieu général dans le volet « viols et proxénétisme en bande organisée » dans lequel Baudis et d’autres personnalités sont mis en cause. Le président du CSA est ainsi blanchi par la justice21. Après être revenues sur leurs déclarations, les deux ex-prostituées, Fanny et Patricia, sont reconnues coupables de dénonciation calomnieuse et respectivement condamnées à deux et trois ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse le 26 mars 200922.
Karl Zéro, à l’époque présentateur sur Canal+, bénéficie d’un non-lieu en mars 2007 à la suite de sa mise en examen pour « sortie illicite de correspondance », « violation du secret de l’instruction » et « violation du secret professionnel » après avoir lu en direct à la télévision une lettre du meurtrier Patrice Alègre confirmant l’implication de Dominique Baudis dans cette affaire23. En janvier 2009, il est à nouveau mis en examen pour « sortie irrégulière de correspondance de prison »24. Dominique Baudis a également accusé La Dépêche du Midi et son directeur Jean-Michel Baylet ainsi qu’Edwy Plenel, alors au Monde, d’avoir contribué à propager la rumeur7.
Sous le titre Face à la calomnie, Dominique Baudis publie, en 2005, le journal qu’il a tenu pendant dix-huit mois, de 2003 à 2004, victime de ce qu’il qualifie de longue campagne de calomnies. Dans ce livre, il accuse l’ex-gendarme Michel Roussel d’avoir orienté les témoignages des deux anciennes prostituées qui l’avaient impliqué dans l’affaire Alègre. Cela vaudra à Dominique Baudis d’être condamné pour diffamation en première instance le 4 janvier 2006. Le 9 août de la même année, la cour d’appel de Toulouse confirme la diffamation ; il est condamné à verser 1 000 euros à Gilles Souillés25. Dans ce livre, Dominique Baudis dit ne pas comprendre l’attitude de son successeur à la mairie de Toulouse, Philippe Douste-Blazy, qu’il accuse de complaisance à l’égard de la rumeur.
Présentateur de télévision
- 1977-1980 : Journal de 20 heures (TF1)
- 1980-1982 : Soir 3 (FR3)
Œuvres
- La Passion des chrétiens du Liban, Éditions France Empire, 1978.
- La Mort en keffieh, Éditions France Empire, 1980.
- Raimond le Cathare, Éditions Grasset, 1996.
- Raimond d’Orient, Éditions Grasset, 1999.
- La Conjuration, Éditions Grasset, 2001.
- Il faut tuer Chateaubriand, Éditions Grasset, 2003.
- Nadine-Josette Chaline, François Bayrou et Dominique Baudis, Jean Lecanuet. Témoignages de François Bayrou et Dominique Baudis, Beauchesne, 2003 (ISBN 2701014050).
- Face à la calomnie, XO, Paris, 2005, 317 p. (ISBN 2-84563-189-8).
- Les amants de Gibraltar, Éditions Grasset, 2010, 306 p. (ISBN 978-2-246-75521-0)
.
Notes et références
- « Prix Méditerranée » [archive], sur www.prix-litteraires.net.
Voir aussi
Bibliographie
- Marie-France Etchegoin et Matthieu Aron, Le bûcher de Toulouse : D’Alègre à Baudis : histoire d’une mystification, Grasset, 18 mai 2005, 425 p. (ISBN 978-2246677611)
Articles connexes
- Liste des maires de Toulouse
- Liste des députés européens de France de la 2e législature
- Liste des députés européens de France de la 4e législature
- Liste des députés européens de France de la 7e législature
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Dominique Baudis, sur Wikimedia Commons
- Dominique Baudis, sur Wikinews
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Présidents de l’Institut du monde arabe
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Présidents du conseil régional de Midi-Pyrénées
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- Naissance dans le département de la Seine
- Naissance dans le 9e arrondissement de Paris
- Naissance en avril 1947
- Élève de l’Institut d’études politiques de Paris
- Personnalité du Centre des démocrates sociaux
- Député européen membre de l’Union pour la démocratie française
- Député européen membre de l’Union pour un mouvement populaire
- Député européen élu en France 1984-1989
- Député européen élu en France 1994-1999
- Député européen élu en France 2009-2014
- Député européen du groupe du Parti populaire européen 2009-2014
- Député de la Haute-Garonne
- Président de conseil régional
- Conseiller régional de Midi-Pyrénées
- Conseiller général de la Haute-Garonne
- Maire de Toulouse
- Maire de la Haute-Garonne
- Présentateur de journaux télévisés sur TF1
- Présentateur de journaux télévisés sur FR3
- Membre du CSA français
- Député de la IXe législature de la Ve République
- Député de la Xe législature de la Ve République
- Député de la XIe législature de la Ve République
- Président de l’Institut du monde arabe
- Académie des Jeux floraux
- Chevalier de la Légion d’honneur
- Décès à 66 ans
- Décès dans le 5e arrondissement de Paris
- Mort d’un cancer en France
- Décès en avril 2014
- Personnalité inhumée à Toulouse
- Élève du lycée Fénelon Sainte-Marie
- Défenseur des droits (France)
- Hommage national
[+]
- Création de la collectivité territoriale et premier président élu.
- Télé 7 jours no 809, semaine du 15 au 21 novembre 1975, p. 109 : « Dominique Baudis, correspondant permanent au Liban pour TF1 a été blessé, la semaine dernière, à Beyrouth. Une balle lui a ouvert la cuisse droite et il en reçu deux autres dans la cuisse gauche et l’épaule. Le commando qui l’a blessé l’a transporté à l’hôpital de Beyrouth »
- « Nuit radio PS réactions politiques » [archive], sur ina.fr, 29 juin 1979.
- « Dominique Baudis : un centriste choisi par Sarkozy » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 3 juin 2011.
- « Toulouse municipales : interview Dominique Baudis candidat aux élections » [archive], sur ina.fr, 12 octobre 1982
- « Victoire de Dominique Baudis aux élections » [archive], sur ina.fr, 7 mars 1983
- Jean-Wilfrid Forquès et Charles Jaigu, « Les passions de Dominique Baudis » [archive], sur Le Figaro.fr, 10 avril 2014 (consulté le 12 juin 2020)
- Claude Baudry, « Audiovisuel. La nomination contestée de Dominique Baudis à la présidence du CSA » [archive], sur L’Humanité, 18 janvier 2001.
- « Mort de Dominique Baudis, « défenseur infatigable de l’intérêt général » », Le Monde.fr, 10 avril 2014 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 2 mai 2016).
- « Résolution du Parlement européen du 24 mars 2011 sur les relations de l’Union européenne avec le Conseil de coopération du Golfe » [archive], sur europarl.europa.eu, 24 mars 2011
- Marie-Pierre Gröndahl, « Dominique Baudis – La vie au galop », Paris Match no 3387, semaine du 17 au 23 avril 2014, pages 44-51.
- Dominique Baudis, « Décision du Défenseur des droits n° MLD 2012- 39 » [archive], sur juridique.defenseurdesdroits.fr
- « Dominique Baudis, défenseur des droits, est décédé » [archive], sur La Croix, 10 avril 2014.
- « Dominique Baudis, parcours d’un homme engagé » [archive], sur Le Point, 10 avril 2014
- « Hollande présidera mardi un hommage national à Baudis aux Invalides » [archive], sur leparisien.fr, 12 avril 2014 (consulté le 10 août 2016).
- « Dominique Baudis : ses obsèques auront lieu mardi aux Invalides » [archive], sur rtl.fr, 11 avril 2014 (consulté le 10 août 2016).
- « Obsèques de Dominique Baudis : une cérémonie en présence de quelques politiques et de plusieurs milliers d’anonymes » [archive], sur France Bleu, 16 avril 2014 (consulté le 16 janvier 2021)
- « L’aéroport Toulouse-Blagnac «signé» Dominique Baudis » [archive], sur ladepeche.fr (consulté le 11 juillet 2019)
- « Décret du 13 juillet 2001 » [archive], sur legifrance.gouv.fr.
- Antoine Perraud, La Barbarie journalistique, Flammarion, 2011, p. 87-88.
- Maxime Tandonnet, Les Parias de la République, Perrin, 2017, p. 133.
- « Affaire Alègre: Fanny et Patricia condamnées pour dénonciation calomnieuse » [archive], sur lci.tf1.fr, mars 2009.
- « Non-lieu pour Karl Zérodans l’affaire Alègre » [archive], sur L’Obs, 7 mars 2007 (consulté le 22 décembre 2015).
- « Affaire Alègre-Baudis: Karl Zéro mis en examen, ses avocats déposent une requête en nullité » [archive], sur 20minutes.fr, 24 février 2009 (consulté le 15 septembre 2016).
- « Affaire Alègre. Dominique Baudis condamné pour diffamation » [archive], sur ladepeche.fr, 6 décembre 2006 (consulté le 15 septembre 2016).
- « Lauréats du Prix Relay, sur le site officiel. » [archive], sur prixrelay.com.
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Philippe Douste-Blazy
Philippe Douste-Blazy, né le 1er janvier 1953 à Lourdes (Hautes-Pyrénées), est un médecin et un homme politique français.
Membre de l’UDF puis de l’UMP, il est député et maire de Lourdes puis de Toulouse. Plusieurs fois ministre (Culture, Santé, Affaires étrangères), il est, de 2008 à 2017, secrétaire général adjoint des Nations unies et conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies, chargé des sources novatrices de financement du développement.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Natif de Lourdes, Philippe Douste-Blazy est le fils de Louis Douste-Blazy, professeur de médecine, et de Geneviève Béguère (1924-2018), ancienne dirigeante de la Ciergerie lourdaise2 et fille d’Antoine Béguère, sénateur-maire de Lourdes et dirigeant du FC Lourdes, lors des « années dorées » de ce club de rugby.
Philippe Douste-Blazy étudie au lycée Pierre-de-Fermat puis suit des études de médecine à Toulouse où il effectue son internat en 1976, et y soutient sa thèse en 1982, pour laquelle il obtient un prix en 1983[réf. nécessaire]. Il exerce ensuite comme cardiologue à Lourdes et à Toulouse, notamment à l’hôpital de Purpan à partir de 1986. Il rejoint alors la Société française de cardiologie. Il devient en 1988 professeur de médecine à la faculté des sciences de Toulouse, en épidémiologie, économie de la santé et prévention.
Débuts politiques
Il entre en politique en mars 1989 en étant élu maire de Lourdes (Hautes-Pyrénées), soutenu par le joueur de rugby Jean-Pierre Garuet3. Sa liste remporte au premier tour 53,81 % des suffrages contre 42 % à celle de François Abadie, élu depuis 19714.
Il est élu député européen, sur la liste « Le Centre pour l’Europe », en juin de la même année. Il siège dès lors au Parti populaire européen.
Cette année est aussi celle de son élection comme directeur national de l’Association de recherche contre les élévations du cholestérol (ARCOL).
Incontesté dans les scrutins locaux jusqu’à son départ de Lourdes, il connaît une ascension rapide : élu député dans la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées fin mars 1993, il abandonne son mandat en mai, à la suite de sa nomination comme ministre délégué à la Santé, fonction qu’il cumule avec celle de porte-parole du gouvernement à partir du 19 janvier 1995. En mars 1994, il est élu au conseil général des Hautes-Pyrénées, devient secrétaire général du CDS en décembre suivant, et est réélu au premier tour des municipales en 19954.
À Lourdes, Philippe Douste-Blazy axe son action sur le tourisme. La RN 21, l’aéroport Tarbes-Ossun-Lourdes et la nouvelle gare SNCF améliorent la desserte de la ville, qui se dote d’un nouvel office du tourisme et de deux accueils pour les malades en remplacement des anciens hospices. Mais la reprise en régie municipale du golf, hérité de l’équipe précédente, et l’acquisition du lac de Lourdes, dont l’aménagement est ensuite suspendu, alourdissent les finances municipales4. La chambre régionale des comptes constate en 1997 une augmentation des frais de fonctionnement de la ville, due selon l’opposition au nombre de collaborateurs du cabinet pléthorique et à une politique de communication coûteuse. Les impôts locaux augmentent de 77,8 % entre 1988 et 19944, pour rebaisser à partir de 19985, l’endettement de la ville atteint 206 millions de francs soit 13 885 francs par habitant en 2000, et la taxe de séjour est instaurée4. En matière d’emplois, il doit faire face à la fermeture de l’abattoir, et tente sans succès d’attirer deux usines pharmaceutiques4.
Ministre de la Culture
Soutien de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, il est nommé ministre de la Culture le 18 mai après la victoire de ce dernier.
En juin, il est réélu maire de Lourdes, et devient secrétaire général de Force démocrate fin novembre. Il est ensuite membre du bureau politique de l’UDF (1996-1999) et vice-président de l’UDF.
En tant que ministre, il accentue les politiques culturelles en direction des territoires urbains et ruraux défavorisés, en associant les acteurs de l’aménagement du territoire et de l’Éducation nationale6.
En mai 1997, il est poignardé à Lourdes par un déséquilibré7.
Député et maire de Toulouse
En juin 1997, la défaite de la droite aux élections législatives anticipées lui fait perdre son portefeuille à la Culture. Il retrouve son siège de député des Hautes-Pyrénées, devenant président du groupe UDF-Alliance à l’Assemblée nationale. Le 23 mars 1999, il est témoin de l’arrêt cardiaque de Michel Crépeau en séance parlementaire des questions au gouvernement et le ranime (Michel Crépeau décédera quelques jours plus tard).
En mars 2001, il laisse la circonscription de Lourdes pour se faire élire dans la première circonscription de la Haute-Garonne. Abandonnant ses mandats de conseiller général et de membre du conseil municipal de Lourdes, il remporte à la même date la mairie de Toulouse, succédant à Guy Hersant, maire par intérim en remplacement de Dominique Baudis, nommé président du CSA. Il préside la communauté d’agglomération du Grand Toulouse de 2001 à 2008.
Fin 2001, il s’associe à la candidature de Jacques Chirac pour un second mandat présidentiel. Il organise l’adhésion d’une large frange de l’UDF au nouveau parti fondé lors de la campagne présidentielle et qui deviendra l’UMP, ce qui provoque son exclusion du parti centriste.
Réélu député de la Haute-Garonne le 16 juin 2002, et devenu secrétaire général de l’UMP le même mois lors du congrès du parti, il refuse d’entrer au gouvernement pour conserver la mairie de Toulouse. En 2004, il démissionnera cette fois de son poste de maire de la « Ville rose » pour entrer au gouvernement en tant que ministre de la Santé.
Le 5 mars 2003, il est à l’origine avec Jean Leonetti d’une proposition, non discutée à l’époque, de reconnaître « l’œuvre positive de l’ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française », cosignée par 107 autres députés8. Des clauses plus étendues sur le même thème réapparaîtront dans les articles 1 à 4 de la loi française du 23 février 2005, soulevant une forte polémique autour de la reconnaissance, imposée à l’école par cet article, des aspects positifs de la colonisation.
Il est aussi maître de conférences à l’université Paris VII – Diderot où il donne chaque année, un cours de santé publique aux élèves de PACES traitant notamment sur la « connaissance de l’état de la population ».
Ministre de la Santé
Le 31 mars 2004, il est nommé ministre de la Santé et de la Protection sociale, et démissionne de son mandat de maire de Toulouse pour se plier à la règle du non-cumul des mandats9, où il est remplacé par Jean-Luc Moudenc. Le 29 novembre suivant, son titre s’élargit en ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille.
Il entame à ce poste la réforme de l’assurance maladie10, en prévoyant 10 milliards d’euros d’économies et 5 milliards de recettes supplémentaires en 3 ans, grâce à une franchise de 1 euro par acte médical, la hausse du forfait hospitalier et un élargissement de l’assiette de la CSG11.
Le 5 février 2005, il promet à des psychanalystes lacaniens de retirer un rapport de l’INSERM défavorable à la psychanalyse du site officiel du ministère de la santé12.
À l’issue de son mandat, il est salué pour avoir fait avancer des réformes délicates avec habileté, sans faire descendre dans la rue les personnels hospitaliers, mais reste considéré comme celui par qui la tarification du système hospitalier public est arrivée13. Dans le milieu de la santé, certains estiment aussi que la réforme de l’assurance maladie aurait pu être terminée pendant son ministère et non passée à son successeur, Xavier Bertrand14.
Ministre des Affaires étrangères
Préférant le ministère des Affaires étrangères à un ministère des Affaires sociales élargi, il est nommé à la tête du Quai d’Orsay le 2 juin 2005, dans le gouvernement Dominique de Villepin15.
Son ministère est marqué par quelques bourdes, par exemple lorsqu’il confond Taïwan et la Thaïlande ou la Croatie et le Kosovo10. Par ailleurs, certaines de ses déclarations embarrassent, notamment celle sur le caractère « militaire clandestin » du programme nucléaire iranien, à contre-courant des efforts diplomatiques occidentaux16 ou celle, en plein conflit israélo-libanais, sur le rôle « stabilisateur » de l’Iran17. Son manque de maîtrise des codes diplomatiques et des dossiers, ainsi que son goût pour la communication18, irritent les fonctionnaires du Quai d’Orsay10.
Comme ministre, il défend une diplomatie humanitaire, développant notamment le fonds Unitaid, financement innovant d’achats de médicaments par une taxe prélevée sur les billets d’avion, initiée par les présidents Chirac et Lula17.
Démissionnaire à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, il annonce le jour de la passation des pouvoirs à Bernard Kouchner, renoncer à se présenter aux législatives dans la 1re circonscription de Toulouse.
Le 3 mars 2007, il est élu président du conseil d’administration d’Unitaid, une organisation internationale d’achats de médicaments19.
En juin 2007, il est nommé conseiller, chargé de mission auprès du président de la République.
Conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies
En 2008, il devient professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH), enseignant à la faculté de médecine Paris-Diderot, et rattaché à l’hôpital Lariboisière20.
En février 2008, il devient conseiller spécial chargé des sources novatrices de financement du développement21, auprès du secrétaire général des Nations unies22. Dans ce cadre, il a lancé MassiveGood, un programme humanitaire par lequel les voyageurs peuvent faire de micro-contributions à Unitaid lors d’une réservation d’un billet d’avion ou d’autres moyens de transports sur Internet.
Ce programme, qu’il dirige, se révèle une déception, malgré les contacts établis avec Bill Clinton ou Ban Ki-moon. La fondation Unitaid qui chapeautait ce programme le stoppe en 2010 devant les coûts supérieurs aux recettes réelles, après que le lancement lui a coûté 22 millions de dollars23. Néanmoins, à la suite des résultats positifs obtenus en Espagne avec la campagne « Ninõs Sin Malaria »24, le logiciel, qui a fait ses preuves, est aujourd’hui au service d’autres organisations internationales qui lèvent des fonds par micro-donations.
Le 8 janvier 2012, il appelle à un soutien pour François Bayrou, candidat du MoDem pour l’élection présidentielle, via une tribune dans le journal Le Monde25 dans laquelle il dénonce une droitisation de l’UMP dont il faisait partie. La même année, il convainc plusieurs chefs d’États africains de donner 10 cents par baril de pétrole vendu pour lutter contre la malnutrition dans le cadre du projet Unitlife, qu’il préside26.
Pour l’élection présidentielle de 2017, il soutient Alain Juppé, candidat à la primaire présidentielle des Républicains de 201627, puis Emmanuel Macron28.
Depuis janvier 2016, il est professeur à la Medical School de Harvard29. Il est candidat à la présidence de l’Organisation mondiale de la santé en 201630, mais sa candidature n’est pas retenue par le conseil exécutif réuni le 25 janvier 2017.
Retour en France
Lors des élections municipales de 2020, il est candidat en deuxième position sur la liste de Danièle Giazzi, maire sortante du 16e arrondissement de Paris, dissidente LR31. Celle-ci obtient 3,28 % des suffrages exprimés au premier tour32. Il n’est donc pas élu.
Membre bénévole du conseil d’administration de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille dirigé par Didier Raoult, il apporte avec d’autres médecins, son soutien aux recherches du professeur et demande, le 3 avril 2020, la modification du décret 293 du 26 mars 2020 complété par le décret 337 du 26 mars 2020 pour autoriser l’utilisation du Plaquenil (hydroxychloroquine) pour toutes les formes symptomatiques du Covid-19 et pour le mettre à disposition afin que les médecins de ville puissent le prescrire dans le cadre de l’urgence sanitaire33,34.
Détail des mandats et fonctions
- Mandats électifs
- 25 juillet 1989 – 30 mars 1993 : député européen
- 1989 – 2000 : maire (UDF) de Lourdes (Hautes-Pyrénées)
- 2 avril 1993 – 1er mai 1993 : député de la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées
- 1994 – 2001 : conseiller général des Hautes-Pyrénées, élu dans le canton de Lourdes-Est
- 12 juin 1997 – 1er avril 2001 : député de la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées
- 1998 – 2002 : président du groupe UDF-Alliance à l’Assemblée nationale
- 2 avril 2001 – 30 avril 2004 : député de la première circonscription de la Haute-Garonne
- 2001 – 2004 : maire (UDF puis UMP) de Toulouse (Haute-Garonne)
- 2001 – 2008 : président de la communauté d’agglomération du Grand Toulouse
- Fonctions ministérielles
- 30 mars 1993 – 19 janvier 1995 : ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, chargé de la Santé
- 19 janvier 1995 – 11 mai 1995 : ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, chargé de la Santé, porte-parole du gouvernement
- 18 mai 1995 – 2 juin 1997 : ministre de la Culture
- 31 mars 2004 – 29 novembre 2004 : ministre de la Santé et de la Protection sociale
- 29 novembre 2004 – 31 mai 2005 : ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille
- 2 juin 2005 – 15 mai 2007 : ministre des Affaires étrangères
- Autres fonctions
- 1996 – 1999 : membre du bureau politique de l’UDF
- 2002 – 2004 : secrétaire général de l’UMP
- 2007 – 2016 : président d’Unitaid35
- juin 2007 : chargé de mission auprès du président de la République
- 19 février 2008 : Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations unies, chargé des financements innovants, avec rang de Secrétaire général adjoint, titre protocolaire à titre bénévole36
Publications
Directeur de collection aux éditions Plon, il y a édité trois ouvrages :
- Pour sauver nos retraites, éditions Plon, collection Demain, 1998 (ISBN 978-2-259-18958-3)
- Le profit partagé, éd. Plon, collection Demain, 2000 (ISBN 978-2-259-18957-6)
- La ville à bout de souffle, éd. Plon, collection Demain, 2000 (ISBN 978-2-259-19305-4)
Œuvres personnelles (entre autres) :
- Des affaires pas si étrangères, Odile Jacob, 2007 (ISBN 978-2-7381-1960-5)
- La solidarité sauvera le monde, éd. Plon, 2013 (ISBN 978-2-259-22167-2)
- Maladie française, préfacé par le professeur Didier Raoult éd. l’Archipel, 2020 (ISBN 978-2-8098-3985-2)37,38
Distinctions
Décorations
- Décorations françaises
- Chevalier de la Légion d’honneur (2010)39
- Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (1995), de droit en tant que ministre de la Culture40
- Décorations étrangères
- Grand-croix de l’ordre du Mérite du Chili (2006)
- Commandeur de l’ordre d’Isabelle la Catholique (2006)
- Commandeur de l’ordre royal norvégien du Mérite (2014)41
Prix
- Prix Fred-Siguier de la Société française de médecine interne (1985)42
- Lauréat de la Société française de cardiologie (1988)
- Co-lauréat avec le président Clinton du prix Galien Pro Bono Humanum (2010)43
- Lauréat de la Clinton Global Initiative (2011)44
Notes et références
- (en) « 2011 Annual Meeting – Clinton Global Citizen Awards » [archive], sur Clinton Foundation (consulté le 12 août 2019)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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Gouvernement Édouard Balladur (29 mars 1993 – 11 mai 1995)
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Gouvernement Alain Juppé I (17 mai 1995 – 7 novembre 1995)
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Gouvernement Alain Juppé II (7 novembre 1995 – 2 juin 1997)
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Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III (30 mars 2004 – 31 mai 2005)
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Gouvernement Dominique de Villepin (31 mai 2005 – 15 mai 2007)
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Porte-parole du gouvernement français (depuis 1969)
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Ministres français de la Culture et de la Communication (depuis 1958)
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Ministres français de la Santé (depuis 1915)
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Ministres français des Affaires étrangères (depuis 1871)
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- Et conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies.
- « La guerre des cierges aura-t-elle lieu à Lourdes ? », France 3 occitanie, 10 avril 2018 (lire en ligne [archive])
- Éric Mandonnet et Romain Rosso, « Docteur Douste et Mister Blazy » [archive], sur lexpress.fr, 18 mars 1999
- « À Lourdes, le bilan controversé des années Douste », Pascal Jalabert, La Dépêche du Midi, 15 février 2000.
- « Lourdes, sans pitié », Gilbert Laval, Libération, 7 mars 2001.
- L’histoire du ministère [archive], site du ministère de la Culture et de la Communication.
- Journal de 20 heures de France 2 du 2 mai 1997 [archive], site de l’INA.
- Proposition de loi du 5 mars 2003 [archive], site de l’Assemblée nationale.
- [1] [archive]
- « Philippe Douste-Blazy, « Mister Bluff » au Quai d’Orsay » [archive], Raphaëlle Bacqué, Le Monde, 28 avril 2006.
- « Assurance-maladie : comment Douste-Blazy a gagné son pari », Le Monde, 18 juin 2004.
- « Psychodrame chez les psys » [archive], sur LExpress.fr, 28 mars 2005 (consulté le 5 mai 2019)
- « Philippe Douste-Blazy ou l’art de botter en touche » [archive], Americo Cardoso, numéro 43 de la revue politique Mouvements, janvier 2006 (p. 138-141).
- « Philippe Douste-Blazy quitte le ministère de la Santé sans avoir achevé la mise en œuvre de la réforme de l’assurance maladie » [archive], dépêche APM International, 2 juin 2005.
- « Philippe Douste-Blazy, Catherine Colonna à la diplomatie : le mariage du médiatique et de l’experte » [archive], Le Monde, 4 juin 2005.
- « Blair et Merkel se démarquent de Paris » [archive], Le Figaro, 15 octobre 2007.
- « Philippe Douste-Blazy, le diplomate de circonstance » [archive], Natalie Nougayrède, Le Monde, 16 mai 2007.
- Douste-Blazy, ministre des Affaires qui lui sont étrangères [archive], liberation.fr, 29 septembre 2005
- Composition des instances d’Unitaid sur son site officiel. [archive]
- Nathalie Brafman et Laetitia Clavreul, « L’emploi du temps bien rempli de Philippe Douste-Blazy », Le Monde, 28 mars 2012.
- « Le Secrétaire général nomme Philippe Douste-Blazy conseiller spécial chargé des sources novatrices de financement du développement » [archive], site de l’ONU, 19 février 2008.
- Liste des hauts fonctionnaires des Nations unies et fonctionnaires de rang équivalent dont le lieu d’affectation est New York [archive], 27 juin 2011 (p. 19).
- « L’incroyable M. Douste-Blazy » [archive], Sophie Coignard, Le Point, 21 octobre 2010.
- « Iberia transmet 40 000 euros pour la campagne Croix-Rouge «enfants sans paludisme» (traduite de l’espagnol) [archive], PRNOTICIAS, 2 mars 2012.
- « Philippe Douste-Blazy : « Pourquoi je rejoins aujourd’hui François Bayrou » » [archive], Le Monde, 8 janvier 2012.
- « Philippe Douste-Blazy lance Unitlife », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », mardi 14 octobre 2014, page 38.
- Jean-Baptiste Garat, « Juppé met le cap sur la primaire » [archive], Le Figaro, samedi 3 / dimanche 4 octobre 2015, page 6.
- Robin Andraca, « Présidentielle : Douste-Blazy tacle Fillon et rallie Macron » [archive], 20minutes.fr, 23 mars 2017.
- « Philippe Douste-Blazy nommé prof à Harvard » [archive], sur Le Figaro Etudiant (consulté le 26 mars 2016)
- Carl Meeus, « Douste-Blazy en campagne », Le Figaro Magazine, semaine du 7 octobre 2016, page 24.
- « Le drôle de come-back de Philippe Douste-Blazy, candidat à Paris » [archive], sur parismatch.com, 25 février 2020 (consulté le 16 mars 2020).
- « Élections municipales et communautaires 2020 : Paris (75) – Paris » [archive], sur Ministère de l’Intérieur, mars 2020 (consulté le 16 mars 2020).
- « Coronavirus: pourquoi Douste-Blazy soutient Raoult sur la chloroquine » [archive], sur bfmtv.com, 29 mars 2020
- « Thinkerview » [archive]
- [2] [archive]
- « Philippe Douste-Blazy nommé Secrétaire général adjoint des Nations unies » [archive], Le Monde, 21 février 2008.
- Philippe Douste-Blazy publie « Maladie française » [archive]
- Covid, Hydroxychloroquine, Raoult : Philippe Douste-Blazy diagnostique la Maladie française [archive]
- Décret du 13 juillet 2010 portant promotion et nomination (lire en ligne [archive])
- Archives des nominations et promotions dans l’ordre des Arts et des Lettres. [archive]
- (no) « Utnevnelser til Fortjenstordenen » [archive], sur www.kongehuset.no (consulté le 12 août 2019)
- (en) « Le journal de l’interniste – PDF Free Download » [archive], sur kundoc.com (consulté le 12 août 2019)
- « GALIEN FOUNDATION – PRIX GALIEN USA » [archive], sur old.galienfoundation.org (consulté le 12 août 2019)
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