Des nouvelles d’Etienne Morel, ancien directeur hospitalier dans le Finistère 13 décembre
Etienne Morel avait pris la suite du proxénète Christian Barthes à la tête de l’hôpital psychiatrique de Bohars (établissement du CHU de Brest) en 1999, puis il fut muté à Quimperlé en 2007. Or, il y a surprotégé le pédophile Joël Le Scouarnec comme auparavant à Bohars une multitude d’autres pédophiles, de violeurs, de proxénètes, afin que tous ses messieurs puissent allègrement multiplier leurs victimes.
Le scandale de cette affaire Le Scouarnec ne l’a toutefois pas gêné dans sa progression de carrière, il semble même, au contraire, avoir eu un effet bénéfique sur son parcours, puisqu’il est désormais de retour en métropole après ses années d’exil à Mayotte puis à Wallis-et-Futuna.
Titulaire d’une maîtrise de droit et diplômé de l’Ecole nationale de santé publique, Etienne Morel avait commencé sa carrière dans la fonction publique comme inspecteur des impôts en 1981, puis il était devenu assistant de direction au CHU de Brest en 1989 :
https://www.lesbiographies.com/Biographie/MOREL-Etienne,216215
Il est assez curieux qu’aujourd’hui il ne fasse plus mention de son expérience au CHU de Brest lorsqu’il est interviewé sur son parcours, alors qu’elle est bien la plus conséquente (cf. ci-dessous).
En revanche, il indique désormais être fils de directeur d’hôpital, exactement comme son prédécesseur à Bohars le proxénète Christian Barthes, fils de Fernand directeur d’hôpital à Toulouse.
Notons que ce dernier avait lui aussi débuté sa carrière dans la fonction publique comme inspecteur des impôts :
L’Auvergnat de Paris : journal des émigrants du Centre / fondateur Louis Bonnet 1948/11/27
…- Prochains mariages de M. Fernand Barthes, Inspecteur des contributions directes, à Millau, avec Mlle Gabrielle Domergue, fille de Mme… (Millau, Aveyron, France – 1948)
Quel rapport entre ces deux fonctions ?
Les chiffres, la comptabilité, la gestion, certes, mais pas seulement.
Inspecteurs des impôts et directeurs d’hôpitaux psychiatriques sont habituellement complices de proxénètes et proxénètes eux-mêmes, les premiers au moyen des redressements fiscaux arbitraires qu’ils effectuent à l’encontre de prostituées ou de femmes à prostituer sur ordres de proxénètes qui à cet effet les comblent de « cadeaux », et les seconds au moyen de divers internements abusifs de prostituées ou de femmes à prostituer, toujours sur ordres de proxénètes qui à cet effet les comblent de « cadeaux », lorsque les femmes en question se rebellent contre eux, refusent de se prostituer, menacent de les dénoncer ou portent plainte à raison de leurs violences.
Entre Christian Barthes et ce monsieur, personne n’aura gagné au change dans la région brestoise.
Travaux, finances, recrutement… Le chantier qui attend les deux nouveaux directeurs de l’hôpital de Lens
Sandrine Cotton et Etienne Morel sont les deux nouveaux directeurs provisoires de l’hôpital de Lens (Pas-de-Calais). Ils ont 6 mois pour remettre le projet sur les rails.
Ça y est, les deux nouveaux directeurs provisoires de l’hôpital de Lens (Pas-de-Calais) sont en place. Ils se nomment Sandrine Cotton et Etienne Morel. Leur but ? « Donner un coup d’accélérateur au futur hôpital de Lens. » Une phrase que le directeur n’a cessé de marteler.
Engagés par le ministère de la Santé
Le 16 janvier 2020, la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin a reçu une subvention de 90 millions d’euros de l’Etat pour passer à la vitesse supérieure. Et c’est le ministère de la Santé qui donne l’importante mission aux deux nouveaux directeurs de mener à bien le projet du futur établissement.
L’ouverture de l’hôpital en 2024 ?
Mais 6 mois, c’est court. Et un sacré travail attend les deux nouveaux venus.
On nous demande de faire un audit sur ce qui fonctionne et sur ce qui ne fonctionne pas. On ne pourra malheureusement pas tout faire en 6 mois », confie Sandrine Cotton.
Leur priorité ? Lancer les marchés publics de la meilleure des façons.
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L’objectif est de les lancer avant la fin de l’année. Ça prend du temps mais des marchés ,ça se prépare.
Etienne Morel ajoute. : « Si tout va bien, il y aura encore quelques mois d’attente avec les appels d’offre. » Concrètement, les travaux ne commenceront pas avant le 2e semestre de l’année 2021.
« Dans notre calendrier, l’ouverture du futur hôpital a été fixée à 2024 », assure-t-il.
Déficit de 15 millions d’euros
Il faut rappeler, qu’à la base, le nouvel hôpital de Lens aurait dû ouvrir en 2020. Pincettes. Outre l’accélération de la mise en chantier, « la task force », formée de Sandrine Cotton et Etienne Morel, doit faire des économies. « Le déficit en 2019 est de 15 millions d’euros. Forcément, il y a des efforts à faire », indique la directrice.
Et le recrutement ?
Autre problème, l’hôpital de Lens est en manque d’effectif, notamment aux urgences. « C’est un problème national », souligne Etienne Morel. « Si on avait des solutions miracles, ça se saurait. On va essayer de recruter. »
La route est encore longue.
Qui sont Sandrine Cotton et Etienne Morel ?Sandrine Cotton est originaire de la région. Elle a commencé comme sage-femme et a été formée à l’hôpital de Lens. Dans sa carrière, elle a été en charge des urgences de l’hôpital Nord de Marseille. « Aujourd’hui, je suis directrice adjointe aux ressources humaines des hôpitaux de Marseille. » Etienne Morel, quant à lui, est originaire de Bretagne, Brest plus précisément. « J’ai commencé comme inspecteur des impôts pendant 7 ans à Rennes. » Très vite, il se réoriente vers le milieu hospitalier, son père étant lui même directeur d’hôpital. « J’ai été directeur du centre hospitalier de Quimperlé et de celui de Mayotte. » Plus surprenant encore, le Brestois a administré l’agence de santé de Wallis-et-Futuna. « Une très belle expérience », souligne-t-il. Une chose est sûre, ils sont tous les deux « très heureux et fiers » d’être arrivés à Lens.
https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20070421&article=726930&type=ar
Publié le 21 avril 2007 à 00h00
Le nouveau directeur de l’hôpital : E. Morel
L’hôpital de Quimperlé a un nouveau directeur : il s’appelle Étienne Morel, et il vient de Brest. Le remplaçant d’André Labat prendra ses fonctions le 1 e r juin.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Jo%C3%ABl_Le_Scouarnec
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Affaire Joël Le Scouarnec
Ne doit pas être confondu avec Michel Le Scouarnec ou Michel Scouarnec.
Cet article est lié à une ou plusieurs affaires judiciaires en cours.
Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul.
Le titre et la description de l’acte concerné reposent sur la qualification juridique retenue lors de la rédaction de l’article et peuvent évoluer en même temps que celle-ci.
N’hésitez pas à participer de manière neutre et objective, en citant vos sources et en n’oubliant pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.
La dernière modification de cette page a été faite le 25 octobre 2021 à 15:39.Affaire Joël Le Scouarnec
Palais de Justice de La Rochelle.
Fait reproché Accusation de viol et d’agression sexuelle sur plusieurs personnes dont un certain nombre d’enfants Pays France Ville Jonzac et diverses villes de Bretagne Nombre de victimes 370 victimes potentielles1. Jugement Statut 15 ans de réclusion criminelle Tribunal La cour d’assises de Charente-Maritime Date du jugement 4 Décembre 2020 modifier L’affaire Joël Le Scouarnec, aussi connue sous le nom d’affaire du chirurgien de Jonzac, concerne un chirurgien né à Paris en 1950, Joël Le Scouarnec, accusé par plusieurs personnes d’agression sexuelle et d’actes à caractère pédophile, l’ensemble de ces faits ayant été estimé s’être déroulé sur plusieurs années et dans plusieurs villes.
Il est condamné à 15 ans de réclusion criminelle en 2020 pour des faits de viols ou d’atteintes sexuelles sur quatre mineures et fait appel. Il est aussi mis en examen dans un second volet pour viols et agressions sexuelles sur 312 victimes potentielles.
Sommaire
Le suspect
L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, ayant exercé jusqu’en 2017 dans la ville de Jonzac (Charente-Maritime), est mis en cause dans une affaire de pédophilie dans cette ville.
L’homme est également visé par 184 plaintes qui concernent plusieurs lieux, selon le procureur de la République de La Rochelle qui souligne, en outre, que 209 personnes ont été auditionnées dans le cadre de l’enquête et que sur ce nombre, 184 d’entre elles ont souhaité porter plainte dont 181 mineurs2.
Joël Le Scouarnec est né en 1950 et a grandi dans l’Essonne à Villebon-sur-Yvette. Après ses études supérieures à Paris (il effectue son externat à l’Hôtel-Dieu de Paris), il termine son internat en médecine, entre 1976 et 1981, à la faculté de médecine de Nantes, après s’être marié3.
Spécialiste en chirurgie digestive, il exerce dans divers établissements hospitaliers. Tout d’abord à Loches, en Indre-et-Loire, puis dans deux villes situées dans le Morbihan : Vannes entre 1994 et 2003 et Lorient, entre 2003 et 2005, ensuite à Quimperlé, entre 2005 et 2008 et enfin Jonzac, jusqu’en 2017 où il prendra sa retraite. Il effectue, en plus, de nombreux remplacements de quelques jours à Ancenis, Flers et Le Bailleul4.
Selon une enquête menée par des journalistes, Joël Le Scouarnec a été condamné, en octobre 2005 par le tribunal correctionnel de Vannes, à quatre mois de prison avec sursis pour possession d’images pédopornographiques5.
Accusations de viols et d’agressions sexuelles sur quatre mineures
Dans le cadre d’une autre affaire qui précède l’affaire de 2019, le chirurgien a été renvoyé devant la cour d’assises de Charente-Maritime, à Saintes, afin d’être jugé entre le 13 et le 17 mars 2020, pour une affaire de viol par personne ayant autorité, agressions sexuelles et exhibition sexuelle sur quatre victimes mineures6,7. Dans l’attente de ce procès, l’homme est placé en détention provisoire dans la maison d’arrêt de Saintes en mai 20178. Le 3 décembre, il est condamné à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Charente-Maritime9. Il est reconnu coupable d’atteintes sexuelles sur une de ses nièces et une jeune patiente dans les années 1990, ainsi que des faits de viols sur une autre nièce, et sur sa voisine à Jonzac. Il fait appel10.
Accusations de viols et agressions sexuelles sur 312 personnes
Historique des faits présumés
Vue aérienne de Jonzac, petite ville de Charente Maritime où a débuté l’affaire en 2017.L’affaire débute avec les déclarations d’une petite fille de six ans domiciliée à Jonzac. Celle-ci déclare à ses parents, en avril 2017, que son voisin, alors médecin et âgé de 66 ans, s’était exhibé devant elle, avant qu’il lui fasse subir des agressions sexuelles11.
L’avocate de la famille de la petite fille, Maître Francesca Satta, a ensuite été contactée par d’autres jeunes femmes ce qui laisserait supposer une affaire grave et « hors normes » selon les déclarations de cette avocate. Le 18 novembre 2019, le procureur de la République de La Rochelle, Laurent Zuchowicz, annonçait que l’agression de « 250 victimes potentielles de faits non prescrits » pourrait être imputés au chirurgien à la retraite12.
Enquête judiciaire
Durant l’enquête, des perquisitions sont effectuées au domicile de Joël Le Scouarnec. Les policiers retrouvent des journaux intimes se présentant sous la forme de carnets portant des annotations dont certaines remonteraient aux années 198013,14.
La section de recherches de la gendarmerie de Poitiers est un des principaux investigateurs judiciaires chargé de l’enquête.Ces documents permettent d’identifier le nom de deux cents enfants accompagnés de détails compromettants. Son avocat explique aux enquêteurs qu’il s’agirait de simples fantasmes. Durant la perquisition, les gendarmes découvrent le même jour d’autres objets compromettant pour l’homme mis en cause dont des perruques et des objets sexuels cachés sous le parquet.
Grâce aux indications fournies par les carnets intimes, les gendarmes parviennent à entrer en contact avec d’anciennes victimes présumées du chirurgien. Depuis la Charente-Maritime, les enquêteurs continuent leurs investigations jusque dans le département du Morbihan, où la plupart des faits délictueux et criminels supposés et imputés à Joël Le Scouarnec semblent avoir été commis15.
Au vu de nombre d’accusations portées par des personnes habitant ou ayant habité le département du Morbihan (mais aussi dans d’autres villes dans d’autres départements de la région Bretagne), le parquet de La Rochelle s’est dessaisi du dossier au profit de celui de Lorient16.
Le 18 novembre 2019, la procureure de la République de Lorient, Laureline Peyrefitte, déclare dans un communiqué que :
« Le parquet de Lorient est désormais en charge de la poursuite de l’enquête concernant l’ensemble des faits de viols et d’agressions sexuelles aggravées qu’aurait commis un médecin sur des patients hospitalisés, à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, dans différents établissements hospitaliers, cliniques et hôpitaux, entre 1991 et 2014. »
La section de recherches de la gendarmerie de Poitiers, du fait de la bonne connaissance de la procédure reste cependant saisie de la poursuite des investigations à titre principal, afin, selon les déclarations de la procureur « de garantir la continuité de l’enquête »17.
Notes et références
Notes
Références
- Site tdg.ch, article « Un médecin accusé de pédophilie fait l’objet de 184 plaintes. Il pourrait avoir fait 250 victimes » [archive], consulté le 8 décembre 2019.
- Sarah-Lou Cohen, Juliette Mitoyen, « Chirurgien soupçonné de pédophilie: 250 « victimes potentielles » identifiées » [archive], sur bfmtv.com, 18 novembre 2019 (consulté le 3 décembre 2019).
- Pauline Delassus, « Pédophilie : le médecin passe-muraille » [archive], sur parismatch.com, 2 décembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
- Carine Janin, « Qui est Joël Le Scouarnec, le chirurgien soupçonné de pédophilie ? » [archive], sur ouest-france.fr, 30 novembre 2019 (consulté le 3 décembre 2019).
- « Qui est Joël Le Scouarnec, l’ancien chirurgien soupçonné de pédophilie et d’agressions sexuelles sur plus de 250 patients ? » [archive], sur francetvinfo.fr, 25 novembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
- « Joel Le Scouarnec, L’ex chiriurgine de Jonzac soupçonné de pédophilie jugé à Saintes du 13 au 17 mars 2020 » [archive], sur charentelibre.fr, 14 novembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019)
- « Affaire Le Scouarnec : l’ex-chirurgien de Jonzac accusé de pédophilie désormais visé par plus de 180 plaintes » [archive], sur lejdd.fr, 18 novembre 2019 (consulté le 3 décembre 2019).
- Antoine Beneytou, « Pédophilie 200 victimes dans toute la France pour l’ex chirurgien de Jonzac ? » [archive], sur charentelibre.fr, 19 août 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
- « Pédocriminalité : l’ancien chirurgien Joël Le Scouarnec condamné à 15 ans de prison » [archive], sur lemonde.fr, 3 décembre 2020 (consulté le 3 décembre 2020)
- « Pédocriminalité : Joël Le Scouarnec fait appel de sa condamnation à quinze ans de prison », Le Monde.fr, 11 décembre 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 12 décembre 2020)
- Aude Bariéty, « Sur les traces de Joël Le Scouarnec, le chirurgien soupçonné de centaines d’agressions pédophiles » [archive], sur lefigaro.fr, 29 novembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
- Nicolas Bastuck et Émilie Trevert, « Affaire Le Scouarnec : « Peut-être la plus grande affaire de pédophilie du siècle » » [archive], sur lepoint.fr, 19 novembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
- « Affaire Le Scouarnec. Le parcours du chirurgien remonterait aux années 80 » [archive], sur allfrenchnews.com, 25 août 2019 (consulté le 4 décembre 2019)
- Eva Fonteneau, « Pédophilie : à Jonzac, un chirurgien «pervers» et «tout-puissant» » [archive], sur liberation.fr, 23 août 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
- Didier Deniel, « Affaire Le Scouarnec. Plus de 250 victimes potentielles » [archive], sur letelegramme.fr, 18 novembre 2019 (consulté le 3 décembre 2019).
- C.B, « Affaire le Scouarnec : le chirurgien a exercé dans sept hôpitaux bretons » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, 25 novembre 2019 (consulté le 3 décembre 2019).
« Chirurgien de Jonzac accusé de pédophilie : 250 victimes potentielles, 184 ont porté plainte » [archive]
- , sur sudouest.fr,
18 novembre 2019(consulté le 4 décembre 2019)
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