En région Rhône-Alpes, de nombreux abus dans un hôpital psychiatrique

Le témoignage de Michel est exemplaire au sens où ces abus restent à peu près partout largement ignorés du public et de la population concernée, sauf de manière très parcellaire par ceux qui en sont directement victimes mais n’osent parler par peur des représailles et sont autant terrorisés par ce qu’ils ont déjà subi que par ces menaces de violences encore plus grandes.

En psychiatrie, la violence des « soignants », arbitraire, ne connaît en effet strictement aucune limite et peut s’abattre sur n’importe qui, aucun procès contradictoire n’étant nécessaire pour être brutalement et arbitrairement condamné à l’enfermement dans un hôpital psychiatrique.

Je me répète un peu mais c’est bien ce qui domine tout ce secteur de « soins » prétendument médicaux qu’il conviendrait peut-être de sortir complètement de l’hôpital : violence, arbitraire, terreur.

En conséquence, effectivement, c’est l’omerta… un verrou à faire sauter de toute urgence…

 

https://www.franceinter.fr/emissions/des-vies-francaises/des-vies-francaise-du-samedi-18-decembre-2021

samedi 18 décembre 2021

par Charlotte Perry

Michel G.: « Nous n’imaginions pas l’ampleur de ce qui se passait dans ce service psychiatrique. »

 

10 minutes
Après de nombreuses démarches auprès des médecins et de la direction de l’hôpital psychiatrique dans lequel sa fille est internée, Michel alerte le Contrôleur Général des Lieux de Privations de Liberté en 2015. Mais il était loin de s’imaginer l’ampleur de ce que la visite du CGLPL allait révéler.

 

Placée 16 mois à l'isolement, contentionnée à plusieurs reprises, la fille de Michel a subi de nombreux abus dans le service psychiatrique où elle était placée.
Placée 16 mois à l’isolement, contentionnée à plusieurs reprises, la fille de Michel a subi de nombreux abus dans le service psychiatrique où elle était placée. © Inconnu

 

Diagnostiquée schizophrène à l’âge de dix-sept ans, la fille de Michel est d’abord traitée par psychothérapie. À mesure que la maladie se chronicise, l’état de santé mentale de la jeune fille se dégrade avec des épisodes violents. Elle est alors placée en service de suite dans un hôpital psychiatrique pour être prise en charge sur le long terme.

Bénévole à l’Unafam Rhône-Alpes (l’Union nationale des familles et amis de malades psychiques), Michel décide de tirer la sonnette d’alarme auprès de l’association car il ne parvient pas à avoir d’explications auprès des médecins psychiatres concernant la prise en charge de sa fille qui lui paraît totalement aberrante : placée seize mois en chambre d’isolement, contentionnée à de nombreuses reprises au motif d’accès de violence, elle ne peut recevoir de visite pendant sept mois. Des décisions que les soignants justifient auprès de Michel par le fait que l’état de santé de la jeune fille le nécessiterait.

Le médecin chef ne voulait pas de psychologue, pas d’assistant social dans son service, pas d’activités pour les malades. Et donc c’était pratiquement que des cachets, et puis contention et isolement.

Appuyé par l’Unafam national, Michel tente alors de prendre contact avec d’autres familles de patients. Des situations similaires à celle de sa fille sont révélées mais les familles refusent de témoigner, craignant des représailles sur leurs proches de la part du personnel soignant. 

Il alerte alors le Contrôleur Général des Lieux de Privations de Liberté par courrier en lui décrivant sa situation. Son témoignage déclenche une visite du CGLPL qui révèlera tout un système sécuritaire, avec un service entier dédié aux chambres d’isolement (46 au total), l’absence de prescriptions médicales pour les recours aux mesures privatives de liberté, des locaux vétustes, des patients enfermés pendant de longues périodes dans leurs chambres, un personnel en sous-effectif sans aucun respect pour les droits des patients.

C’est vraiment le Contrôleur Général qui a constaté ce qui se passait. Nous n’imaginions pas que c’était à ce point. On savait des bribes, mais on savait très peu de choses en fait. On ne s’était pas du tout rendu compte de l’ampleur de ce qui se passait. Il y avait une omerta.

Suite à la visite du CGLPL, un audit a été mené dans cet hôpital psychiatrique et les pratiques totalement revues. Les lois Santé de 2016, puis le nouvel article de 2020, ont permis de mieux encadrer les recours à l’isolement et à la contention. Mais dans les faits, le manque chronique de personnel et des habitudes profondément ancrées mènent toujours à de nombreux abus dans bien des services psychiatriques.

L’équipe

 



Enorme scandale à Brest : les directeurs du CHU sont proxénètes

Depuis le 5 décembre, je reviens sur le cas du proxénète et ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars Christian Barthes, déjà abordé à plusieurs reprises dans d’anciennes publications sur mes blogs.

J’en ai d’abord parlé à propos de cette affaire de double meurtre commis au stand de tir de la Marine à Brest le 13 octobre 1996, et pour lequel il se trouvait a priori aux premières loges, puisqu’il occupait le logement de fonction de la Direction Générale du CHU de Brest, une maison surplombant les lieux du crime, juste en face, au-dessus de l’étang de la Villeneuve :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/11/30/retour-a-lactualite-de-laffaire-du-double-meurtre-du-stand-de-tir-de-brest/

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/05/retour-sur-laffaire-du-double-meurtre-du-stand-de-tir-de-brest/

Puis indépendamment de cette affaire, en évoquant aussi sa grande protectrice Josette Brenterch du NPA de Brest qui dispose à son sujet d’un dossier très conséquent (j’avais tenté d’en parler en sa présence en 2004 sans connaître au préalable leurs relations et n’avais alors provoqué chez elle que fureur et grands cris hystériques, car selon elle il était « interdit d’en parler ! » , même entre nous…) :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/06/suite-a-ma-publication-dhier/

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/06/nayez-plus-peur-de-denoncer-christian-barthes-il-est-mort/

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/06/de-lexpulsion-de-christian-barthes-du-chu-de-brest/

Notons au passage que ces publications concernant l’affaire du double meurtre du stand de tir, notamment celle du 7 décembre rappelée ci-dessous, semblent bien être la cause d’une réaction assez curieuse, presque un aveu de culpabilité de celui qui a fait supprimer la vidéo la plus complète à ce sujet sitôt après :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/07/double-meurtre-du-stand-de-tir-de-brest-un-dossier-qui-devrait-etre-depayse/

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/08/quelle-bande-de-cochons/

Et je suis aussi revenue sur le cas d’un autre ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars, Etienne Morel, qui ne valait pas mieux que son prédécesseur Christian Barthes et se sera ensuite signalé à Quimperlé comme protecteur du pédophile Joël Le Scouarnec :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/13/des-nouvelles-detienne-morel-ancien-directeur-hospitalier-dans-le-finistere/

Ceci sans oublier d’évoquer leurs liens avec d’autres proxénètes et quelques figures de la Chiraquie connues pour leurs moeurs de nature criminelle :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/13/des-nouvelles-de-dominique-cantien-ex-de-nicolas-hulot-et-philippe-douste-blazy/

Mais le cas des directeurs de l’hôpital psychiatrique de Bohars ne s’éclaire vraiment qu’avec une condamnation pour usurpation de titre prononcée contre Christian Barthes par le Tribunal Correctionnel de Brest le 14 mai 2002, et confirmée en appel à Rennes le 11 mars 2003 (cf. documents publiés ci-dessous, où j’ai masqué les noms et coordonnées de deux victimes de Christian Barthes).

En effet, à cette date, soit un mois et demi avant sa condamnation pour proxénétisme aggravé et faux et usage de faux pour avoir toujours prostitué sa propre épouse à compter de l’année 1996 et organisé une dissimulation des revenus correspondants, Christian Barthes avait été condamné pour avoir continué à faire usage d’une qualité de directeur d’hôpital qu’il n’avait plus depuis sa révocation de la fonction publique par décision ministérielle du 10 août 1999, dans trois circonstances distinctes pour lesquelles aucun autre fait répréhensible ne lui a jamais été reproché par les autorités judiciaires, comme si tous les agissements pour lesquels il s’était prévalu de ses anciennes fonctions de directeur hospitalier du CHU de Brest ressortissaient effectivement des attributions d’un tel directeur, qu’il n’était plus; à savoir :

1°/ en 2000, s’être intéressé à des jeunes filles mineures confiées au Foyer de l’Enfance de la Garenne à Saint-Martin-des-Champs, d’une telle manière que leur éducateur finira par lui demander des explications; il avait en effet remarqué que ce monsieur qui plusieurs fois lui avait ramené des mineures en fugue était en fait celui-là même qui au préalable venait les débaucher, les appâtant avec quelques cadeaux, tandis que d’autres qui refusaient de sortir avec lui ou ne voulaient plus le voir se plaignaient d’être harcelées par lui; la demande d’explications s’était soldée par des menaces de Christian Barthes contre l’éducateur : brandissant sa carte de directeur du CHU de Brest, évoquant également ses relations au Conseil Général du Finistère, il l’avait menacé de lui faire perdre son emploi en cas de dénonciation; sa lettre au Procureur de la République de Brest était donc bien une plainte portant sur l’ensemble de ces faits répréhensibles, à commencer par ceux de détournement de mineures, même pas rapportés dans le jugement du 14 mai 2002 ayant condamné Christian Barthes pour l’unique fait d’usurpation de titre, en l’occurrence totalement inconnu de ses victimes de ce Foyer de l’Enfance du Finistère qui ne seront jamais averties des suites données à leur plainte que par moi, du jour où j’en eus connaissance;

2°/ le 11 février 2001, avoir conduit contre son gré jusqu’aux services des urgences du CHU de Brest en vue de son hospitalisation sous contrainte une jeune femme dont l’état ne nécessitait aucune hospitalisation; il y avait donc là enlèvement et séquestration suivis d’une tentative d’internement abusif, probablement assortis d’autres violences, mais encore une fois, seule l’usurpation de titre fut retenue par les magistrats; en conclusion, donc, ne montez jamais dans la voiture d’un directeur du CHU de Brest, mesdames, mesdemoiselles, ne prenez jamais le risque de le suivre où que ce soit, vous ne savez où cela peut vous conduire sans qu’aucun des magistrats locaux ne s’en offusque jamais : internement psychiatrique sous contrainte totalement injustifié, viols, prostitution forcée dans un bar à hôtesses de Brest, bordel, etc…

3°/ avoir, au mois de février 2001, par ses comportements auprès d’une patiente d’un neurologue du CHU de Brest, provoqué une rupture d’anévrisme chez cette personne qui tentera vainement de se constituer partie civile lors du procès, seule l’usurpation de titre étant à nouveau retenue par les magistrats brestois.

Notons encore que Christian Barthes était connu de son personnel à l’hôpital psychiatrique de Bohars pour ses visites nocturnes dans les services de « soins », où il venait violer des patientes de ses psychiatres, faits pour lesquels il n’a jamais fait l’objet d’aucune poursuite.

Par ailleurs, cet ami de l’ancien proxénète brestois Bernard Algret était bien le « protecteur » de plusieurs jeunes femmes prostituées exerçant notamment dans des bars à hôtesses de Brest. Il était aussi leur fournisseur en cocaïne.

 

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