Harcèlement : les femmes cadres en subissent plus que les autres

Enfin un article qui remette les pendules à l’heure à ce sujet. Bien sûr, il ne peut pas s’appuyer sur la moindre étude française et n’est entièrement accessible qu’aux abonnés de Libération. Enfin… c’est quand même mieux que rien.

Cela dit, je ne comprends pas du tout le réflexe de la « chercheuse » consistant à ne rechercher des données que du côté des entreprises, c’est-à-dire auprès des coupables eux-mêmes. C’est quand même insensé : avez-vous organisé des violences contre des femmes qui vous dérangeaient, messieurs ? Ah non, pas du tout, on est tous très très gentils… Non mais elle rigole ou quoi ? Elle en apprendrait déjà plus auprès des tribunaux, prud’hommes et judiciaires, quoique toutes les victimes ne s’y manifestent pas non plus, et quand on voit comment elles y sont traitées, on comprend bien pourquoi.

A noter : je connaissais déjà le cas des messieurs de chez TF1 en 1994, c’étaient des potes de mes propres harceleurs, comme quoi ces phénomènes, collectifs, dépassent très souvent le cadre d’une seule entreprise. En l’occurrence, on observe que tous les tarés sont de la Chiraquie option Villepin, y compris la criminelle Josette Brenterch, dont c’est bien la famille politique d’origine.

 

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/pauline-grosjean-les-femmes-cadres-sont-plus-susceptibles-detre-victimes-de-harcelement-sexuel-que-les-femmes-employees-20211217_BUOO2X7GFVFGFKUQK43MAYVMUU/

Affaires PPDA-Hulot

Pauline Grosjean: «Les femmes cadres sont plus susceptibles d’être victimes de harcèlement sexuel que les femmes employées»

 

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Droits des femmes14 déc. 2021abonnés

 

Par peur de nuire à leur carrière, elles ont plus tendance à garder le silence face à des violences aussi exercées pour les remettre à leur place, explique la chercheuse Pauline Grosjean.

Harcèlement : les femmes cadres en subissent plus que les autres dans AC ! Brest WJZVVUYBGBARBEGLHAKJL64RUI
Photographie issue de la série «les Troupes de la Défense», en 2004, à Paris-La Défense. (Vincent Debanne)

 

par Jérôme Lefilliâtre

publié le 17 décembre 2021 à 6h23

 

Economiste et chercheuse en sciences sociales à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney, Pauline Grosjean a publié en septembre Patriarcapitalisme (Editions du Seuil). Elle analyse les ressorts économiques des affaires PPDA et Nicolas Hulot, tous deux accusés de violences sexuelles.

En quoi les témoignages contre PPDA recueillis par Libé vous ont-ils frappée ?

Leur diversité, en termes d’âge et de statut social, montre que n’importe quelle femme peut être victime de violences sexuelles, vieille ou jeune, ayant du pouvoir ou pas, en bas ou en haut de la hiérarchie sociale ou économique. C’est intéressant parce que nous ne savons pas précisément qui sont les victimes de harcèlement sexuel, à cause d’un manque de données, les entreprises n’étant pas obligées de publier les informations sur le sujet. Il existe néanmoins des études. Selon certaines d’entre elles, menées aux Etats-Unis, au Japon, en Suède auprès de milliers de personnes, plus les femmes ont du pouvoir économique, plus elles sont susceptibles d’être victimes de ces violences (1). Les auteurs qualifient cette situation de «paradoxe du pouvoir». Aux Etats-Unis, 57 % des cadres (contre 37 % des employées) déclarent avoir été victimes d’au moin…

Il vous reste 70% de l’article à lire.

 



Cyprien Luraghi pédophile, c’est carrément du swing !

 

 

Tout le monde aura remarqué que le pédophile, trafiquant de drogue et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne se plaint plus le moins du monde que je puisse le traiter publiquement de pédophile depuis que je me suis mise à le faire vraiment, en 2020, alors qu’auparavant, depuis l’année 2013 au moins et jusqu’en début d’année 2019, il n’avait cessé de m’accuser mensongèrement de le traiter publiquement de pédophile, autant dans nombre de ses écrits publics que dans des plaintes transmises aux autorités judiciaires, et même un faux témoignage publié sur le site 20minutes.fr par la perverse Hélène Sergent, alors qu’en réalité je ne m’étais jamais permis de le faire, même si comme bien d’autres j’avais très tôt remarqué que ses commentaires publics sur diverses affaires de pédophilie étaient bien ceux d’un pédophile, tout comme toutes ses attaques démentielles à mon encontre à propos du pédophile et ancien psychiatre brestois Serge Rodallec.

C’est que désormais, comme il a toujours continué à me pirater et m’écouter illégalement depuis l’année 2008 au moins, il sait parfaitement bien que je n’ai plus seulement à ce sujet de forts soupçons très bien étayés, mais également les témoignages de certaines de ses victimes, qu’il ne tient pas du tout à voir apparaître dans une nouvelle procédure, sachant que tout est vrai.

Allons-y donc tous en choeur : oui, Pascal Edouard Cyprien Luraghi est bien pédophile !

C’est bien dommage pour ses victimes, mais c’est ainsi, et maintenant il faut que ça se sache, elles le demandent.

 

Cyprien Luraghi pédophile, c'est carrément du swing ! dans Calomnie

 

 

 



Des ingénieurs discrets contre le terrorisme…

En voilà une idée qu’elle est bonne…

Par contre, il faudrait déjà prévoir de leur garantir que leur vie n’en devienne pas pour autant un cauchemar similaire à celui que je vis moi-même depuis les années 1990.

 

https://etudiant.lefigaro.fr/article/la-dgsi-cherche-des-ingenieurs-discrets_a7216422-5cfc-11ec-90f9-0923e1e3b2f6/

La DGSI cherche des ingénieurs discrets

 

Par Claire Conruyt • Publié le 15/12/2021 à 06:00

 

Des ingénieurs discrets contre le terrorisme... dans AC ! Brest XVM86b7a29a-5cfd-11ec-90f9-0923e1e3b2f6
«La qualité primordiale à avoir pour travailler chez nous est la discrétion» rappelle Frédéric Valette, directeur technique de la DGSI. Crédits photo: Shutterstock/Shutterstock

 

Si le numérique vous passionne, que vous êtes diplômé d’une école d’ingénieurs en informatique, sachez que la Direction générale de la sécurité intérieure recrute.

Si le numérique vous passionne, que vous êtes diplômé d’une école d’ingénieurs en informatique, sachez que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) recrute. Frédéric Valette, directeur technique de la DGSI, nous fait part des profils souhaités pour travailler pour le service de renseignement et de police judiciaire du ministère de l’Intérieur.

» LIRE AUSSI – Classement des écoles d’ingénieurs: Polytechnique, CentraleSupélec et les Mines sur le podium

LE FIGARO ÉTUDIANT. – Pourquoi la DGSI a-t-elle besoin d’ingénieurs?

Frédéric VALETTE. – Les individus sur lesquels nous allons nous renseigner utilisent les moyens numériques pour accomplir leurs méfaits. Ainsi, nous avons besoin d’ingénieurs en mesure d’exploiter des données complexes pour prévenir ce genre de situation. Nous recherchons donc des personnes qui connaissent bien le domaine du numérique, qui sont aptes à valoriser des données.

De quelles écoles sont issus les jeunes que vous recrutez?

Nous ne faisons pas tant attention aux écoles dont sont issus les candidats mais plutôt à leur appétence pour le numérique et à la qualité de leur formation. Nous recrutons des diplômés de l’X, de l’ENS (École normale supérieure), des Mines mais aussi des écoles d’ingénieurs spécialisées dans le numérique. Quelqu’un qui a un intérêt pour l’informatique a toute sa place, même s’il n’est pas encore spécialisé dans la cybersécurité. C’est notre rôle de lui faire découvrir de métier, de l’accompagner afin de le spécialiser.

«Sans surprise, la qualité primordiale à avoir pour travailler chez nous est la discrétion»Frédéric Valette, directeur technique de la DGSI

Comment avoir accès à la DGSI lorsqu’on est étudiant?

Les jeunes qui s’intéressent à la DGSI peuvent y faire des stages, de longue durée de préférence, car il faut un minimum de temps pour les former. Il est également possible d’opter pour une formation en alternance d’un ou deux ans. Ce qui peut déboucher sur un CDD pouvant donner lieu à un CDI. Mais même déjà diplômé, il ne faut pas hésiter à postuler.

Quelles personnalités recherchez-vous?

Sans surprise, la qualité primordiale à avoir pour travailler chez nous est la discrétion. Ce n’est pas un métier dans lequel on peut s’épancher. Il arrive régulièrement que nos ingénieurs fassent des choses extraordinaires, comme éviter un attentat, sans pouvoir en parler. Il faut aussi être toujours à la pointe de la technologie: nous travaillons sur des objets numériques qui évoluent vite. Enfin, nous cherchons des personnes motivées et persévérantes. Souvent, les jeunes qui viennent travailler chez nous sont en quête de sens, ils veulent servir la nation en effectuant un travail technique opérationnel. Et puis, l’avantage est qu’on ne s’ennuie jamais.



Serge Ferraton ou des succès de la psychiatrie moderne

 

 

 

Histoire édifiante.

Il y en a bien d’autres qui mériteraient d’être portées à la connaissance du public.

Rien n’a vraiment changé depuis les années 1950.

La stigmatisation est toujours la même pour les « repris d’asile » ou d’HP, sans commune mesure avec celle très gentillette que connaissent les « repris de justice », lesquels vous disent toujours, lorsqu’ils ont aussi connu l’HP, que c’est une horreur absolue que l’on ne peut pas imaginer tant qu’on n’est qu’en prison.

Les internements abusifs ou injustifiés sont toujours légion. Ils sont souvent utilisés pour broyer des individus qui dérangent et s’assurer qu’ensuite ils ne pourront plus jamais être normalement socialisés ni entendus sur quoi que ce soit.

Dans ce cas, la dénonciation fantaisiste qui ne sera jamais portée à la connaissance de l’intéressé est toujours la règle, celle-ci a même été renforcée par les lois les plus récentes en la matière, les « médecins » psychiatres ayant toujours obtenu qu’elle reste légalement inaccessible pour celui ou celle qui en est victime. L’arbitraire le plus total est organisé par la loi censée protéger les présumés malades.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Ferraton

Serge Ferraton

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Serge Ferraton
Meurtrier
Image illustrative de l’article Serge Ferraton
Information
Nom de naissance Serge Ferraton
Naissance 2 décembre 1945
Bruay-sur-l’Escaut (Nord)
Décès 18 février 2021 (à 75 ans)
Centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne)
Nationalité Français
Condamnation 15 décembre 1978
Sentence Réclusion criminelle à perpétuité
Actions criminelles Meurtres
Victimes 2
Période 9 août 1974-13 septembre 1974
Pays Drapeau de la France France
Régions Hauts-de-France
Ville Bruay-sur-l’Escaut, Raismes
Arrestation 13 septembre 1974
modifier Consultez la documentation du modèle

 

Serge Ferraton, né le 2 décembre 1945 à Bruay-sur-l’Escaut (Nord) et mort le 18 février 2021 au Centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), est un autobiographe et criminel français, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1978 pour l’assassinat de son épouse, puis d’un enfant de 12 ans, en août et septembre 1974.

Lors de son procès, les médias et l’opinion publique seront frappés par le parcours de cet homme qui a connu les aspects les plus inhumains de l’asile psychiatrique, alors que son cas ne semblait pas le justifier. Son histoire aurait pu constituer une illustration moderne aux théories du philosophe Michel Foucault sur les conséquences désastreuses de l’enfermement des individus par les institutions.

Incarcéré au Centre pénitentiaire de Fresnes, Serge Ferraton est mort le 18 février 2021, sans jamais avoir bénéficié de remise de peine, après un cumul de 60 ans d’enfermement ; soit plus de 46 ans en prison, 10 ans en asile psychiatrique, ainsi que 4 années supplémentaires dans un institut médico-pédagogique quand il était enfant1.

Cas rare dans les annales judiciaires, ce criminel a publié juste avant d’être jugé une autobiographie (Ferraton, le fou, l’assassin, éditions Solin, 1978).

Biographie

Une jeunesse marquée par l’enfermement

Serge Ferraton est né dans une ville ouvrière de la région de Valenciennes dans le Nord de la France. Issu d’une famille indigente, avec un père violent qui ne peut plus travailler à cause d’un accident et une mère qui peine à nourrir ses enfants, son extrême pauvreté fait qu’il est victime des moqueries de ses camarades. Il se révèle chapardeur, multipliant les larcins, avant le vol d’une grosse somme, au mois de décembre 1955, qui amène un juge des enfants à le placer à 10 ans dans un institut médico-pédagogique (IMP), à Armentières, à quelque 70 kilomètres de sa ville natale. L’institution scolarise des orphelins et des enfants atteints de troubles mentaux, sous la férule de religieuses qui y font régner une discipline de fer et de médecins qui abrutissent les plus turbulents à coups de médicaments. Ferraton racontera que les enfants y sont constamment brimés, leurs élans les plus naturels (rire, courir, chanter, etc.) étant réprimés sans relâche à l’aide de sévices disproportionnés.

L’IMP garde ses pensionnaires jusqu’à 14 ans. Quand il atteint cet âge, le 2 décembre 1959, ses parents, notamment son père qui ne veut plus entendre parler de lui, refusent de l’héberger. La justice ordonne alors son internement dans l’hôpital psychiatrique voisin, lieu de relégation dont il fugue à plusieurs reprises, l’amenant à intégrer le pavillon d’isolement sécuritaire. Ce monde est d’une extrême violence, avec son lot d’intimidations, d’agressions et de viols. La chambre de Ferraton est le lieu du meurtre d’un pensionnaire.

En décembre 1963, Serge Ferraton bénéficie d’une première permission de sortie, afin de passer le réveillon de Noël avec sa famille. Il a alors 18 ans. À la suite de cette permission, Ferraton retourne dans l’hôpital psychiatrique jusqu’en 1965 ; l’établissement concluant que Serge Ferraton est apte à être libéré de l’hôpital psychiatrique.

Début septembre 1965, Serge Ferraton est libéré de l’asile, après près de six ans d’enfermement, mais l’expérience l’a profondément perturbé et a jeté sur lui l’opprobre promis aux « fous ». Il est à peine âgé de 20 ans2.

Dès la mi-septembre 1965, Ferraton est de nouveau interné dans un autre établissement psychiatrique, l’établissement de sûreté de Sarreguemines, sans savoir pour quelle raison ; une voisine l’a dénoncé pour des faits imaginaires, le supposé viol d’un homme. Après une tentative d’évasion, il échappe de peu à la mort en raison des traitements qui lui sont infligés. Il est interné à l’asile psychiatrique d’Armentières, pour, cette fois, une durée de cinq ans et demi2.

L’engrenage criminel

En mars 1971, Serge Ferraton est libéré de asile psychiatrique d’Armentières. Il a alors 25 ans. Il sort avec l’ambition de se construire enfin une vie. Il rencontre Marie-Anne Vasseur, 17 ans, et se marie avec en 1972. Les Ferraton donnent naissance à deux fils ; nés en 1972 et 1974. Le couple a de graves difficultés et Serge doit s’adapter tant bien que mal à une liberté qu’il n’a jamais connue. Il souffre de dépression et d’idées suicidaires. Il travaille dans le bâtiment, mais ne peut garder aucun emploi, étant régulièrement emmené au commissariat de police dès qu’un délit ne trouve pas de coupable. Son épouse, présentée comme volage et inconséquente par la défense de Ferraton, a été incapable d’élever ses enfants3.

Le soir du 9 août 1974, au cours d’une dispute à leur domicile de Bruay-sur-l’Escaut, elle lui aurait affirmé qu’un des enfants n’est pas le sien ; de rage il l’étrangle. Le lendemain il part travailler. Il pense d’abord se dénoncer, mais se ravise, de peur d’être une nouvelle fois interné dans un asile psychiatrique. Il enterre le corps dans une dalle de béton qu’il coule à l’occasion dans sa cave. Aux voisins, il raconte que sa femme est partie. Il sombre dans l’alcoolisme. Le crime passe inaperçu durant cinq semaines.

Le soir du 13 septembre 1974, il ramasse en voiture deux garçons qu’il emmène dans la forêt de Raismes. Il viole puis défonce le crâne du plus jeune d’entre eux, âgé de 12 ans. L’autre, laissé en vie, le dénoncera. Ferraton est arrêté le soir même. Lors de sa garde à vue, il avoue ce meurtre, ainsi que celui commis le mois précédent. S’il explique facilement pourquoi il a tué son épouse, dans un accès de colère, il restera plus vague sur le mobile du viol suivi d’homicide, commis selon lui sous l’emprise de la boisson: « Un peu une façon de me dire à moi-même: « De toute façon je suis bon pour l’asile, mais le mal qui m’a été fait va se payer, car ce mal qui m’a été fait, pour qui n’a pas peur de la vérité et de la réalité, est responsable de tout » »4. Serge Ferraton est inculpé pour les deux meurtres et emprisonné.

Instruction et examen psychiatrique

Âgé d’à peine 29 ans au moment de ses deux meurtres et de son incarcération, Ferraton cumule déjà 14 années d’enfermement. Le débat lors de l’instruction ne portera pas sur sa culpabilité, mais sur sa responsabilité. Serge Ferraton, qui redoute plus que tout un nouvel internement, souhaite être reconnu comme responsable de ses actes, sans craindre aucunement d’être exécuté.

Dès la fin 1974, il écrit à cette fin le récit de son parcours jusqu’à son arrestation. Une fois son autobiographie terminée en 1976, la description saisissante de l’engrenage meurtrier de Ferraton est proposé à des éditeurs par l’expert-psychiatre auprès de la cour d’assises.

Ferraton, le fou, l’assassin, long d’une centaine de pages, paraît en janvier 1978. « Récit bouleversant, insupportable, terrible de ce qu’on ose à peine nommer une « vie » ; non pas un « curriculum vitae », mais un « curriculum mortis » », commente Le Monde5.

La cohérence du discours de l’inculpé, notamment écrit, incitera les experts à recommander son renvoi devant une cour d’assises.

Procès, condamnation, détention et mort

Le 13 décembre 1978, le procès de Serge Ferraton se tient devant les assises du Nord à Douai. Admettant la gravité des faits, l’accusé réclame non pas de bénéficier de la clémence, mais d’être entendu au sujet de tout ce qu’il a subi avant de tuer, déclarant: « Je suis fini. Le jeu aussi. Mais qu’on m’écoute »6. Les médias et l’opinion publique découvrent un homme brisé par une psychiatrie plus répressive que médicale, aux moyens dérisoires et aux traitements indignes (mise à l’isolement prolongé, médication, électrochocs, lobotomie). Ce système mal connu, voire caché au grand public, et devenu en principe illégal, est unanimement condamné, mais il faudra de longues années pour le réformer.

Le 15 décembre 1978, sans surprise, l’avocat général réclame la peine de mort, mais le jury condamne l’accusé à la réclusion criminelle à perpétuité, lui trouvant quelques circonstances atténuantes, et ne retenant pas la préméditation.

Serge Ferraton est potentiellement libérable depuis septembre 1989.

En 2006, un documentaire relatant l’Affaire Ferraton, précise que, à la suite de multiples demandes de libération rejetées, Serge Ferraton purge toujours sa peine de réclusion criminelle à perpétuité et que nul ne le libérera, de crainte que Ferraton ne récidive et ne tue de nouveau7.

Le 18 février 2021, déjà très affaibli par plus de 46 ans de détention, Serge Ferraton meurt au Centre pénitentiaire de Fresnes, à l’âge de 75 ans. Depuis son incarcération, en septembre 1974, Ferraton n’a jamais retrouvé le moindre jour liberté. Il aura vécu près de 62 ans d’enfermement, au total de sa détention et de ses internements en psychiatrie1,8.

Notes et références

  1. « Espace de Recueillement de Monsieur Serge FERRATON » [archive], sur www.libramemoria.com (consulté le 14 mai 2021)

Bibliographie

  • Ferraton, le fou, l’assassin, éditions Solin, 1978

Documentaire télévisé

Article connexe



Claude François, un prédateur qui aimait les très jeunes filles

 

 

 

 

Cet homme dont au moins une femme affirme qu’il l’a un jour agressée était aussi connu pour son goût des très jeunes filles que pour ses « odieux » comportements de psychopathe. Selon France Gall, « il était méchant ».

Or, curieusement, parmi toutes ses conquêtes, on retrouve l’ancienne directrice des variétés de TF1 Dominique Cantien, ex de Nicolas Hulot ami de Patrick Poivre d’Arvor ainsi que de Philippe Douste-Blazy ami de Christian Barthes, également productrice de Jean-Luc Lahaye qu’elle avait imposé sur TF1 en 1987.

Cela fait beaucoup de pervers dans la vie d’une seule femme.

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-sophie-darel-agressee-par-claude-francois-il-ma-jetee-sur-le-lit-et-je-ne-voulais-pas_482727

VIDÉO – Sophie Darel « agressée » par Claude François : « Il m’a jetée sur le lit et je ne voulais pas »

 

Joséphine de Rubercy | lun. 13 décembre 2021 à 18h40

VIDÉO – Sophie Darel « agressée » par Claude François : « Il m’a jetée sur le lit et je ne voulais pas »

@Capture d’écran France 2

Invitée sur le plateau de « Ça commence aujourd’hui » ce lundi 13 décembre, Sophie Darel est revenue sur ce jour où le chanteur Claude François a tenté de l’agresser.

 

L’actrice, chanteuse et animatrice de télévision Sophie Darel était l’invitée de Faustine Bollaert ce lundi 13 décembre sur le plateau de Ça commence aujourd’hui, diffusé sur France 2. La présentatrice, qui la questionnait sur ses histoires d’amour, lui a demandé : « Il paraît que vous avez éconduit Claude François ? » Ce à quoi Sophie Darel, qui a révélé avoir été agressée à l’âge de 10 ans par un célèbre animateur, a répondu cash : « Éconduit, c’est le moins que l’on puisse dire. » Selon elle, le chanteur voulait la forcer à avoir une relation non consentie. « J’étais en tournée avec lui avant de faire de la télé. Un soir, il me dit ‘Viens me voir dans ma chambre, tu vas voir je vais te montrer j’ai un système pour purifier l’air, tu as jamais vu ça de ta vie’ », raconte celle qui formait un duo mythique de la télévision avec Guy Lux, avant de continuer : « Donc je monte avec son secrétaire dans sa chambre, il me montre tout son système. Il me dit ‘Regarde’, je réponds ‘Ah oui, c’est super’ et puis je lui dis ‘Je m’en vais’« , explique l’artiste de 77 ans, plusieurs fois frappée par le cancer.

Mais Claude François n’a, selon elle, pas voulu la laisser partir. « Et c’est là que ça a commencé, il m’a jetée sur le lit, je ne voulais pas. J’ai dit à son secrétaire de rester là, donc ça ne s’est pas fait« , confie Sophie Darel, avant d’ajouter : « Ça ne m’avait pas plu cette façon d’essayer de forcer. » Mais elle l’assure, l’interprète « d’Alexandrie Alexandra » ne l’a pas violée ni traumatisée.

« Cloclo ne supporte pas qu’on se refuse à lui »

Ce n’est pas la première fois que la star évoque cette scène d’agression. En septembre 2020, sur le plateau de l’émission L’instant de Luxe, diffusée sur Non Stop People, Sophie Darel était déjà revenue sur cet épisode troublant. Un peu plus d’un an après, le 13 octobre 2021, l’actrice en avait reparlé dans les colonnes de Soir Mag. « Cloclo ne supporte pas qu’on se refuse à lui. Il terrorise son équipe. Avec les filles, c’est lui qui décide« , avait-elle alors affirmé au journal belge.

Article écrit en collaboration avec 6Médias.

Crédits photos : Capture d’écran France 2

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Cantien

Liens externes

 

 



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