Assassinat de Shaïna : comme d’habitude, la justice a laissé faire

Exit la question de la religion dans ce nouvel article sur cette affaire que j’ai commencé à commenter il y a deux jours, ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/01/29/assassinat-de-shaina-a-creil-en-2019-ce-nest-pas-une-question-de-religion/

Cette fois-ci, l’accent est mis sur l’absence de réponse adéquate de la justice à la suite des premières violences subies par la victime, pour lesquelles elle avait bien porté plainte.

Son frère dit : « Elle n’a pas bénéficié d’une grande considération de la part de la police et de la justice. [...] C’est comme s’il avait fallu qu’elle soit pleine de sang en train de hurler » pour être prise au sérieux.

Ah non, même pas. Plein d’autres se sont bien retrouvées dans cet état-là et n’en ont pas pour autant été davantage « prises au sérieux ».

Quand des animaux sont maltraités à ce point, la justice peut réagir, elle le fait de plus en plus. Mais pour les femmes et les enfants, il va encore falloir attendre…

 

https://www.bienpublic.com/faits-divers-justice/2022/01/31/le-calvaire-de-shaina-violee-a-13-ans-puis-tabassee-et-brulee-vive-enceinte

Le calvaire de Shaïna, violée à 13 ans, puis tabassée et brûlée vive, enceinte

 

Shaïna avait été violée par trois garçons de sa cité, avant d’être brûlée vive, deux ans plus tard par un autre. Elle avait porté plainte deux fois, sans que la justice n’empêche le drame.

Par La rédaction avec AFP – Aujourd’hui à 06:54 -

 

Assassinat de Shaïna : comme d'habitude, la justice a laissé faire dans Crime title-1643576333

Shaïna a vécu un parcours chaotique, dans sa cité de Creil, avant de mourir poignardée et brûlée vive. Photo DR

 

Une histoire française. Celle d’un martyre, Shaïna.

Une adolescente morte à 15 ans, brûlée vive dans un petit cabanon de Creil, au nord de Paris. Une martyre, violée à l’âge de 13 ans, frappée, harcelée, et finalement brûlée vive. Shaïna n’a rencontré dans sa courte vie que des garçons violents, et le poison des rumeurs. La conjuration de sa cité tout entière.

Elle avait pourtant prévenu la justice. Elle avait porté plainte, deux fois. En vain. Son frère dit : « Elle n’a pas bénéficié d’une grande considération de la part de la police et de la justice. [...] C’est comme s’il avait fallu qu’elle soit pleine de sang en train de hurler » pour être prise au sérieux. Mais Shaïna n’a pas été prise au sérieux, et elle est morte.

L’ex-petit ami risque trois ans et demi de prison

Ce lundi, un procès posthume s’ouvre. Il s’agit de juger le premier acte de cette tragédie : le tribunal correctionnel de Senlis jugera jusqu’à demain mardi quatre jeunes pour avoir agressé sexuellement Shaïna, quand elle avait 13 ans, en août 2017 à Creil, deux ans avant son assassinat.

Le procès se tiendra à huis clos, les prévenus, sous contrôle judiciaire, étant mineurs au moment des faits. Deux d’entre eux, dont le principal mis en cause, alors petit ami de Shaïna, étaient âgés de 14 ans, les deux autres de 16 et 17 ans.

Initialement mis en examen pour viol, les trois plus jeunes doivent finalement répondre d’agressions sexuelles et violences en réunion et d’enregistrement d’images pornographiques d’une mineure. L’ex-petit ami – qui encourt la peine la plus lourde, de trois ans et demi de prison – est aussi poursuivi pour « pressions graves » en vue d’obtenir des faveurs sexuelles.

Une photo dénudée pour la faire chanter

L’engrenage, selon la plainte déposée par Shaïna au soir des faits, le 31 août, s’enclenche quand son petit ami, au départ « gentil », prend une photo d’elle dénudée, dont il se sert pour la faire chanter. A sa demande, elle le rejoindra dans une clinique désaffectée, où le trio va la violenter, lui infligeant notamment une pénétration avec un stick à lèvres, et la filmer.

Une vidéo la montant partiellement dénudée, tentant de cacher son sexe sous les injures, sera retrouvée par les enquêteurs.

Le plus âgé des garçons comparaît, lui, pour une agression sexuelle commise une semaine plus tôt, le 24 août. Dénoncés par Shaïna en même temps que ceux du 31, ces faits ont été joints au dossier.

Réputation de « fille facile » dans la cité

Des images de la scène du 31 août sont diffusées sur Snapchat, valant à Shaïna, selon son frère Yasin Hansye, une réputation de « fille facile » et l’exposant, malgré le soutien sans failles de sa famille, à un « acharnement » dans sa cité.

D’autant que ses agresseurs présumés se retranchent derrière une version faisant d’elle la coupable: elle aurait harcelé son petit ami, qui n’aurait agi que pour repousser ses avances. Les parents de ce dernier font bloc, disent comme leur fils que « Shaïna leur a pourri la vie », déplore Me Zoé Royaux, conseil du Collectif féministe contre le viol, qui s’est porté partie civile.

« Lorsqu’on se retrouve à 13 ans, nue, cachant pudiquement son sexe, face à des garçons qui vous traitent de pute, on ne peut pas vraiment parler de consentement », relève l’avocate de la famille, Me Negar Haeri.

Une victime pour qui la justice a manqué de « considération »

Me Zoé Royaux espère que le procès aura « une valeur pédagogique surtout pour les différents professionnels impliqués dans le parcours judiciaire ». En effet, elle pointe des « commentaires surréalistes » sur le comportement de Shaïna dans le fil d’une justice « qui attend des victimes de violences sexuelles qu’elles soient parfaites ».

« Elle n’a pas bénéficié d’une grande considération de la part de la police et de la justice », déplore aussi son frère, Yasin Hansye. « C’est comme s’il avait fallu qu’elle soit pleine de sang en train de hurler » pour être prise au sérieux.

Passage à tabac, et deuxième plainte

Le 1er mai 2019, Shaïna, « une battante qui ne voulait pas baisser les bras » selon son frère, portera plainte à nouveau, cette fois pour avoir été passée à tabac par cet ex-petit ami, des faits encore en cours d’instruction.

Ce dernier avait fait l’objet d’une mesure d’éloignement, finalement levée par la juge d’instruction.

Brûlée vive par un garçon de 17 ans

Le dénouement de cette tragédie arrivera le 25 octobre 2019.

Enceinte de quelques jours, Shaïna sera poignardée puis brûlée vive dans un cabanon de sa cité, des faits pour lesquels un autre jeune de 17 ans, avec qui elle avait une liaison, a été mis en examen.

Renvoyé devant la cour d’assises des mineurs, ce jeune homme a fait appel de cette décision, clamant son innocence. « On peut peut-être se dire que cette rumeur qui lui a collé à la peau a contribué à sa fin terrible », spécule Me Royaux.

 



Michel Ucciani, ancien braqueur et du FLNC, sur tous les plateaux TV

 

 

 

 

 


 

 

Intéressant.

Ayant sorti son livre témoignage le 5 mars 2020, il a donné depuis plusieurs interviews et était encore invité d’une émission de télévision il y a trois mois.

Encore un dont le témoignage est édifiant quant aux pédophiles : même les policiers auxquels il s’est souvent confronté déplorent qu’ils soient très peu condamnés; comme tout le monde, ils aimeraient bien eux aussi les voir à l’ombre pour de très longues années, ce sont les magistrats qui ne suivent pas… Voir à ce sujet la première vidéo durant quelques minutes à partir de 1h03, et à nouveau à partir de 1h21, avec entre les deux une histoire de tableaux de Picasso volés qui va sûrement intéresser le brocanteur Jacques Fornès de Quimper, dont je sais qu’il est très concerné par ce genre de choses….

J’ai aussi beaucoup aimé ce que Michel Ucciani raconte de sa toute première garde à vue à 18 ans en 1978, pour des pneus volés (troisième vidéo) : il n’a jamais pris autant de coups de sa vie… avec des gendarmes qui ne peuvent être que d’anciens collègues du paternel de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest…

Bref, sans même parler des idéaux et motivations affichés par les uns et les autres, on voit bien qu’il ne peut être copain avec aucun de mes harceleurs.

Ce n’est donc pas dans son monde qu’il faut chercher les terroristes « islamistes » de ces dernières années, il en est à l’opposé.

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/balagne/natio-du-flnc-au-grand-banditisme-livre-temoignage-michel-ucciani-1836572.html

« Natio, du FLNC au grand banditisme », le livre témoignage de Michel Ucciani

 

Publié le 23/09/2020 à 14h45 • Mis à jour le 23/09/2020 à 15h03
Écrit par Sébastien Bonifay
Michel Ucciani, soldat du FLNC, braqueur, 20 ans de prison au compteur, et auteur.

Michel Ucciani, soldat du FLNC, braqueur, 20 ans de prison au compteur, et auteur. • © Bertini/ La Manufacture de Livres

 

Le récit de Michel Ucciani, ancien soldat du FLNC, et ancien braqueur, 20 ans de prison à son actif, est sorti une semaine avant le confinement. Cette semaine, il est en Corse pour présenter le livre aux lectrices et lecteurs insulaires. Nous l’avons recontré.

« Je ne regrette rien, mener cette vie m’aura plu du premier au dernier jour ».
Michel Ucciani annonce la couleur dès le début de son livre, Natio, du FLNC au grand banditisme, publié à la Manufacture de livres.

Celui qui avait été emprisonné pour la première fois à 18 ans, « j’avais volé quatre pneus à un couple de touristes hollandais dans la plaine de Cuttoli », n’est pas du genre à faire amende honorable.
Alors quand un journaliste de TV5 l’a appelé le repenti, il n’a pas vraiment apprécié.

« Moi, je me repens de rien du tout. Je regrette rien de ce que j’ai fait, au Front ou après. Si c’était à refaire, je referais pareil.
En essayant de me faire moins prendre, bien sûr. » 

Michel Ucciani part d’un petit rire de gorge, avant de rajouter :
« Et faut pas parler de confession, non plus. Les confessions, c’est pour les curés. »

On a compris le message. On fait une croix sur la confession, on va passer aux aveux. Même s’il y a peu de chances que l’expression convienne plus à notre homme.

Natio, du FLNC au grand banditisme, de Michel Ucciani

Natio, du FLNC au grand banditisme, de Michel Ucciani • © Manufacture de livres

 

INTERVIEW

 

Ce livre, il aurait pu s’appeler « L’envers du décor » ?
Michel Ucciani : Pas sûr. C’est mon histoire à moi, que je raconte, pas celle du FLNC. 95 % des gars qui étaient militants en même temps que moi pendant les dix ans que j’y ai passé, ils n’ont pas bougé d’un iota. Ils sont restés purs et intègres.
C’est moi qui aie dérivé vers les braquages.
C’est mon histoire. Je ne parle au nom de personne d’autre, et encore moins au nom d’un mouvement.

Pourquoi écrire ce livre ?
J’avais pas mal de trucs à raconter, c’était un peu animé, ma vie ! Et je me disais que ça pourrait plaire. Quand j’étais incarcéré, en 2015, ça faisait un an que j’étais dedans, ça m’a traversé l’esprit. En fait, j’ai beaucoup d’amis qui ont écrit des livres, et qui avaient fait de la prison. Charlot Fiocconi, par exemple, qui a écrit Le Colombien…
Alors je me suis dit pourquoi pas moi, je suis pas plus bête qu’un autre, et puis j’en ai lu tellement, des livres de ce genre…
J’ai écrit sur deux ou trois cahiers, après je suis passé à l’ordinateur, j’ai travaillé encore deux ans, deux ans et demi, et voilà. J’avais mon livre.

Vous vous considérez plus comme un truand ou comme un militant du FLNC ?
Plus comme un truand. Aucun doute. Au final, quand je regarde en arrière, j’ai passé plus d’années de ma vie dans le banditisme qu’au FLNC.

 

C'est à Cuttoli que Michel Ucciani a passé une partie de sa jeunesse, chez ses grand-parents

C’est à Cuttoli que Michel Ucciani a passé une partie de sa jeunesse, chez ses grand-parents • © villages-de-corse.com

 

Comment vous avez basculé ?
Le déclencheur, c’est la fin des années 80. C’est là que ça s’est passé. J’étais déçu de la manière dont les choses tournaient, de ce que je voyais autour de moi. C’étaient les débuts de la scission. Moi, j’étais en Balagne, en cavale, et là-bas, c’était assez chaud. Règlements de comptes, morts, ça prenait une direction qui ne me convenait plus du tout. J’ai perdu des amis…
La lutte et moi, ça en est resté là.

Tout s’est arrêté pour moi fin juillet 1989, j’ai stoppé toutes mes activités au sein du FLNC. Un de mes amis venait d’être tué pour s’être trop exposé et engagé pour la cause. Je trouvais que le Front faisait marche arrière côté vengeance et voulait prendre ses distances avec la mort de mon ami, après s’être beaucoup servi de lui. Cela m’a déçu. De plus, j’avais toujours en tête le fait d’avoir été balancé par d’autres militants l’année d’avant sur Ajaccio et je leur en voulais. Si je m’en étais sorti, c’était grâce à l’amnistie de Mitterrand, sûrement pas grâce à eux car avec leurs dépositions diverses, j’étais dans une sacrée merde pour les années à venir. J’ai cessé d’y croire, trop de déceptions accumulées, j’ai démissionné du FLNC. – Extrait

Vous aviez déjà un peu basculé, même avant ça… Vous racontez que vous trafiquiez de la drogue tout en militant au Front.
C’est vrai. Mais on était discrets. Comme je l’écris dans le livre, le braquo était juste toléré par le FLNC, mais alors la came, même pas besoin d’y penser. Y avait trois militants sur l’ensemble du secteur, qui étaient mouillés. On faisait ca en douce. C’était pas le secteur de Balagne qui trempait dans la came. On le faisait à l’insu des autres.

Des dealers au Front, ça fait quand même tâche…
J’ai pensé qu’on me reprocherait d’avoir cassé le mythe, c’est vrai que j’y ai pensé. « Qu’est-ce qu’il raconte, lui, un militant du Front qui faisait de la came, il salit le mouvement »… Ce qui m’intéressait, c’était d’avoir le retour de certains militants de mon époque. Et je n’ai eu que des bons retours. Ils m’ont dit « Tu as assumé, tu as raconté les choses comme elles étaient ».

 

Michel Ucciani

Michel Ucciani • © Bertini/La manufacture de livres

 

Vous vous êtes interdit de raconter certaines choses, dans votre livre ?   
Oui. Y a des histoires que j’ai laissées de côté. Ca sert à rien de raviver certains mauvais souvenirs chez les gens. Ca remonte à 30 ans, le temps est passé, je ne voulais pas remuer certaines choses. Je suis resté vague sur certains sujets épineux, on dira.

Il y avait plus de tensions et de stress au FLNC ou chez les truands ?
Plus au Front. Ca risquait plus de mal tourner, on était vraiment sous surveillance en permanence. On s’attendait à se faire lever à chaque fois. On était clandestins, mais on était identifiés, on était fichés, en tant que natios notoires. De toute manière, même quand il se passait un truc et que ça nous concernait pas, on se faisait lever quand même. Quand tu braques les banques, il y a plus de chances que tu te fasses lever en flagrant délit. Ils te lèvent pas juste pour le plaisir. Et en Corse, c’est ce qui se passait en permanence.

 

Extrait de Natio, du FLNC au grand banditisme

Extrait de Natio, du FLNC au grand banditisme • © La manufacture de livres

 

Vous ne vous reposiez jamais ? 
Non, non ! (rires) Mais on en avait envie, ça nous plaisait. Même quand on savait qu’on avait les condés dessus, on continuait. On maintenait ce qu’on avait prévu de faire en essayant de les éviter. Mais arrêter, dans notre tête, ce n’était pas une option. Et puis quand j’étais au FLNC, ça l’était encore moins. On défendait une cause, et j’y croyais vraiment.

A l’époque des braquages, vous aviez des liens avec le grand banditisme insulaire ?
On n’en faisait pas partie. Je les connais tous, on a lié des liens d’amitié quand on s’est croisés dans les cours de prison, sur le continent, à Paris, Marseille ou Aix, mais c’est tout. On braquait, et on était des Corses, mais on faisait partie d’aucune structure.
Avec la Brise, ceux du sud, celle de Venzolasca, on est proches, mais on ne faisait pas partie des équipes.
On braquait pour nous.

Quel regard porterait le Michel Ucciani des années 80 sur la Corse d’aujourd’hui, où les nationalistes ont au pouvoir ?
Au départ, c’était un rêve, c’était un idéal, ça ne nous semblait pas possible. Y avait eu 1984, c’est vrai, avec les premières élections, les premiers élus, mais je ne pensais pas que ça allait prendre une telle ampleur…
Pour arriver à ce niveau-là, il a fallu mettre de l’eau dans son vin, et ce n’est plus les mêmes nationalistes. Ce sont des modérés maintenant qui sont à l’Assemblée.
Le pouvoir appartient aux modérés. Et ceux qui étaient virulents avant, ils sont devenus modérés.

 

Illustration. Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse.

Illustration. Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse. • © FTV

 

Le dépôt des armes en 2014 vous l’avez vécu comment ?
La lutte armée c’est pas une finalité, il a bien fallu passer par le politique, le mouvement n’avait plus d’avenir…
Je ne sais pas s’il est définitif, néanmoins. Je l’espère, mais il faudra qu’il y ait des avancées parce que pour l’instant… Tout reste décidé à Paris, la liberté de mouvement à la Région n’est pas énorme. Mais est-ce qu’il reste des gens qui ont les capacités, l’envie, de reprendre la lutte armée ? Qui accepteraient de se sacrifier, de se mouiller, d’aller au charbon, au casse-pipe, en sachant qu’il y a des années à la clé ? J’en doute.

A la fin du livre, votre seul regret, c’est de ne pas avoir vu grandir votre fille et vos petit-enfants… Quel regard ils portent sur votre parcours ?
Ma fille ne m’a jamais jugé. Jamais aucun reproche. Elle n’a jamais porté aucun mauvais regard sur ce que j’ai pu faire. Mes petits-enfants, pareil. Je ne les vois pas très souvent, mais on se parle. Ils ont tous lu le livre bien sûr (rires) ! Ils savent ce qu’a été ma vie, ils ont grandi avec ça. Au moins il savent pourquoi ils ne me voyaient pas.

Dédicaces
  • Porto-Vecchio, mercredi 23 septembre de 16h30 à 19h à la librairie Le verbe du Soleil
  • Bastia, vendredi 25 septembre à la librairie A piuma lesta, à 16h30
  • Ajaccio, samedi 26 septembre à 10h30 à la librairie Les palmiers, à 15h à l’Espace culturel Leclerc de Baleone


Epidémie de suicides dans la police, le cas rennais très intrigant

On enregistre plusieurs suicides de policiers à Rennes ces derniers mois, dont un commissaire de la DGSI le 7 juillet 2021 et un informaticien il y a trois jours, et déjà une dizaine de suicides de policiers en France depuis le début de cette année 2022.

Sur quoi travaillaient-ils ?

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-policier-decede-la-these-du-suicide-privilegie-e51eb4d4-bd72-11eb-9d87-eb28e77a8992

Rennes. Un policier décède, la thèse du suicide privilégiée

 

Les pompiers et des policiers sont intervenus ce mardi 25 mai, en milieu d’après-midi, au domicile d’un policier dans le quartier Arsenal-Redon à Rennes. Le fonctionnaire ne donnait plus de nouvelles. Il a été retrouvé décédé. L’hypothèse du suicide est privilégiée.

Ouest-France Modifié le 25/05/2021 à 19h58 Publié le 25/05/2021 à 18h20

 

« Le décès d’un policier a été constaté ce mardi 25 mai à son domicile », ​confirme Philippe Astruc, le procureur de la République de Rennes. « Un magistrat du parquet s’est rendu sur place. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte et une autopsie ordonnée. L’hypothèse d’un acte suicidaire est très largement privilégiée », ​poursuit le magistrat.

Il aurait mis fin à ses jours avec son arme de service

N’ayant pas de ses nouvelles et s’inquiétant de son absence, un des proches de la victime avait alerté les secours qui se sont rendus à son domicile. Des pompiers et policiers sont entrés dans son appartement à l’aide d’une nacelle télescopique et ont trouvé son corps sans vie.

Selon nos informations, le fonctionnaire aurait mis fin à ses jours avec son arme de service.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-policier-retrouve-mort-sur-le-parking-du-commissariat-l-hypothese-du-suicide-privilegiee-0bf14314-df3e-11eb-8946-f8f2f967b95a

Rennes. Un policier retrouvé mort sur le parking du commissariat, l’hypothèse du suicide privilégiée

 

Ce mercredi 7 juillet, un fonctionnaire de police a été retrouvé mort dans son véhicule, sur le parking de service du commissariat de Rennes. Selon les premiers éléments, l’hypothèse d’un suicide est privilégiée.

Ouest-France avec AFP Modifié le 08/07/2021 à 09h43 Publié le 07/07/2021 à 18h35

 

Un policier a été retrouvé mort sur le parking de service du commissariat de Rennes, rue Pierre-Abélard, près du boulevard de la Tour-d’Auvergne, ce mercredi 7 juillet, en début d’après-midi. Le fonctionnaire, âgé de 54 ans, était « commissaire à l’antenne de la DGSI de Rennes », selon une source policière. Le policier se serait tué « avec son arme de service, dans son véhicule ».

La thèse du suicide privilégiée

Le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc indique que « l’hypothèse d’un acte suicidaire est fortement privilégiée ». Une enquête en recherche des causes de la mort confiée à la sûreté départementale de Rennes a été ouverte. Une autopsie a également été ordonnée. Il n’a pas été possible, pour le moment, de préciser la date des faits. Selon l’Agence France-Presse (AFP), peu auparavant, le policier, aurait envoyé un SMS à son directeur zonal.

Deuxième suicide d’un policier en six semaines

Il s’agit du deuxième suicide d’un policier en l’espace de six semaines, en Ille-et-Vilaine. Le 25 mai dernier, un fonctionnaire avait mis fin à ses jours avec son arme de service, à son domicile, à Rennes.

 

https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/suicide-d-un-policier-affecte-a-la-pj-de-rennes-20-12-2021-12893348.php

Suicide d’un policier affecté à la PJ de Rennes

 

Publié le 20 décembre 2021 à 21h45 Modifié le 20 décembre 2021 à 21h57

PHOTO Lionel Le Saux/LE TÉLÉGRAMME. RENNES (35) : Illustration
PHOTO Lionel Le Saux/LE TÉLÉGRAMME. RENNES (35) : Illustration (Lionel Le Saux/Le Télégramme)

 

Un policier affecté à la police judiciaire de Rennes a mis fin à ses jours samedi.

 

Eric P., un policier de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ), affecté à Rennes, a mis fin à ses jours samedi. Il était âgé d’une cinquantaine d’années.

L’information a été rendue publique ce lundi 20 décembre en fin de journée par l’association PEP SOS policiers en détresse et confirmée au Télégramme par une source officielle. Les circonstances du drame n’étaient pas connues ce lundi.

Plus de 1 100 policiers se sont suicidés au cours des 25 dernières années, soit 44 suicides par an en moyenne, un taux de suicide supérieur de près de 50 % à celui de la population française, selon le baromètre de la Mutuelle des forces de sécurité publié en mars 2021.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-agent-administratif-se-donne-la-mort-au-commissariat-1890eb9e-7f73-11ec-96be-f0c0563e9325

Rennes. Un agent administratif se donne la mort au commissariat

 

Ce jeudi 27 janvier, vers 12 h, un technicien en informatique né en 1987 a chuté volontairement du 7e étage du commissariat central de Rennes, boulevard de la Tour d’Auvergne. Il est décédé, malgré les tentatives de réanimation du Samu.

Ouest-France Ouest-France. Modifié le 27/01/2022 à 14h30 Publié le 27/01/2022 à 14h27

 

Un drame s’est produit, ce jeudi 27 janvier, vers 12 h, au commissariat de Rennes. Un agent administratif né en 1987 a chuté volontairement du 7e étage du bâtiment. Il est décédé, malgré l’intervention du Samu et des sapeurs-pompiers stationnés dans la cour intérieure, rue Pierre-Abélard. Son corps aurait été découvert dans le patio du bâtiment. «Un magistrat du parquet de Rennes s’est rendu sur place dans le cadre de l’enquête en recherche des causes de la mort» indique Philippe Astruc, Procureur de la République de Rennes. Un magistrat qui exprime ses «condoléances à l’adresse de sa famille» et sa «solidarité auprès de l’ensemble des agents du commissariat à nouveau durement touchés par ce drame. »

En juillet, un commissaire mettait fin à ses jours sur le parking

Le 7 juillet dernier, un policier avait été retrouvé mort dans son véhicule, sur le parking de service du commissariat. Le fonctionnaire, âgé de 54 ans, était commissaire à l’antenne de la DGSI de Rennes. Il avait mis fin à ses jours avec son arme de service.

 

https://www.cnews.fr/france/2022-01-29/police-10-suicides-dans-les-rangs-depuis-le-debut-de-lannee-1176610

Police : 10 suicides dans les rangs depuis le début de l’année

 

Par Christian Taveira -

Mis à jour le 29/01/2022 à 13:43 Publié le 29/01/2022 à 13:42

Sous l’uniforme, le malaise est profond. Depuis le début de cette année 2022, dix policiers ont mis fin à leur jour. Dernier drame en date, le suicide, jeudi 27 janvier, d’un agent informaticien du commissariat de Rennes (Ille-et-Villaine).

Le corps de ce policier rennais a été découvert par ses collègues, quelques secondes après les faits, dans la cour intérieure de l’hôtel de police, situé boulevard de la Tour d’Auvergne, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’était jeté du toit du commissariat.

Le week-end précédent, dans la nuit de dimanche à lundi, c’est le suicide, à Marseille (Bouches-du-Rhône) d’un autre policier de 22 ans qui a marqué les esprits. Décrit comme un jeune homme brillant, il a mis fin à ses jours, chez lui, avec son arme de service, cinq mois seulement après son arrivée dans la cité phocéenne.

Dans la matinale CNEWS, ce samedi 29 janvier, Isabelle Moreau a rappelé qu’en moyenne, ce sont chaque année entre 40 et 50 suicides de policiers qui sont dénombrés. Dès lors, avec 10 suicides rencensés en à peine un mois, la profession semble être aux prises avec une véritable «hécatombe».

Une prise de conscience «sérieuse» réclamée

Interrogé par la journaliste, Jean-Christophe Couvy, syndicaliste au sein de l’organisation Unité SGP Police FO a qualifié ce chiffre, «de chiffre de la honte». Pour lui, il signe «un échec collectif». Il faut de la part des responsables politiques et des pouvoirs public, a-t-il insisté, une prise de conscience «sérieuse».

Et de rappeler les difficiles conditions de travail d’une profession en contact direct «avec tout ce qui va mal dans la société». «Quand on part au travail, on enfile notre uniforme de police un peu comme des supers héros, on ne doit pas avoir de failles, mais on s’en prend plein la figure.»

 

De ce constat bien sombre, le syndicaliste esquisse toutefois quelques pistes de réflexion. «On n’a pas de salle de décompression, de moments de débriefing».

Pour Jean-Christophe Couvy, il devient donc urgent «de remettre de l’humain au travail et de la bienveillance au quotidien». La condition, selon lui, sine qua non, de prévenir au mieux le pire.

 

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/suicides-de-policiers-une-minorite-de-la-hierarchie-est-coupable-lance-un-policier-sur-rtl-7900118648

Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier sur RTL

 

RÉACTION – Un policier s’est suicidé à Rennes ce jeudi 27 janvier, c’est le neuvième depuis le début de l’année. Fabrice, policier, a réagi à ces drames successifs et pointe un « manque d’écoute » et la responsabilité de la hiérarchie.

 

Pascal Praud dans "Les Auditeurs ont la parole" le 27 janvier 2022
Pascal Praud dans « Les Auditeurs ont la parole » le 27 janvier 2022
Crédit : RTL
Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier
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Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier
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Un agent de police s’est suicidé à Rennes en se jetant du toit du commissariat ce 27 janvier.  Un drame qui témoigne du malaise au sein de la police. Depuis le 1er janvier 2022, neuf policiers se sont suicidés, huit hommes et une femme, c’est deux fois plus que la moyenne dans la population globale. Fabrice, policier en Savoie, a réagi à ce constat terrifiant dans Les Auditeurs ont la parole ce jeudi 27 janvier sur RTL.

« M. Darmanin fait preuve de bonnes intentions mais il annonce 20 psychologues en zones difficiles, vous croyez que franchir le cap des psychologues ça va servir l’intérêt d’un collègue qui est en totale détresse ?, interroge le fonctionnaire. Rien n’est anonyme chez nous donc aucun collègue ne décrochera son téléphone pour aller se livrer », assure-t-il.

Pour Olivier, « une minorité de la hiérarchie est coupable de voir nos collègues qui passent l’arme à gauche. Il y a un manque d’écoute totale, déplore-t-il. Vous avez un service médical qui vous dit ‘monsieur ça va aller ou on vous pénalise financièrement’. C’est totalement honteux. Vous croyez qu’un collègue qui vous connait, qui sent votre mal-être, va aller témoigner auprès de la hiérarchie ? C’est à double tranchant. »

« Un policier ne souhaite pas mourir mais veut arrêter de souffrir », poursuit Olivier. Ce qu’il attend ? Une « écoute » de « la hiérarchie qui est sur un piédestal » car « il y a des membres de la hiérarchie qui ne sont jamais passés par le terrain et qui vous commande. »

 



Jean-Jacques Bourdin bête à concours…

Ah ben voilà, on s’y attendait…

Et… c’était qui les deux autres ?

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jean-jacques-bourdin-son-passe-de-seducteur-revele-cetait-a-celui-qui-choperait-le-plus-de-nanas_485977

Jean-Jacques Bourdin, son passé de séducteur révélé : “C’était à celui qui choperait le plus de nanas”

 

Nathanaël Bentura | 18h08 – Aujourd’hui à 18h08 – Mis à jour le sam. 29 janvier 2022 à 18h46

 

Alors que Jean-Jacques Bourdin fait l’objet d’une plainte pour tentative d’agression sexuelle, Le Parisien lui consacre une enquête, dans laquelle un ancien collaborateur du journaliste révèle son passé de séducteur.

 

Dominique Grimault est proche de Jean-Jacques Bourdin. Interrogé par Le Parisien, dans une enquête publiée ce samedi 29 janvier, le journaliste sportif a défendu son confrère de BFMTV et RMC dans la tourmente après une plainte pour agression sexuelle déposée contre lui. « Qu’on l’écarte de l’antenne, ça me gêne pour lui. D’autant plus que la plainte vient neuf ans après. Si, maintenant, chacun doit fouiller dans son histoireJe le vois mal séduire une femme autrement qu’avec ses atouts », avance Dominique Grimault.

Il a également évoqué leurs rencontres, à la fin des années 1970, dans toute la France, au fil des différents événements sportifs. Tous deux étaient alors journalistes sportifs, Bourdin pour RTL, et Grimault pour L’Équipe. Il a révélé au Parisien que durant ces déplacements, Jean-Jacques Bourdin aurait eu l’habitude de se mesurer à deux de ses confrères, lors d’un concours de séduction, qu’ils auraient nommé « le Slip jaune« , en référence au Maillot jaune du Tour de France. « Entre eux, c’était à celui qui choperait le plus de nanas possibles sur le Tour, a confié Dominique Grimault. Il y avait aussi un Slip vert pour le plus rapide. »

« Personne n’a été violé, jamais »

Dominique Grimault aurait vu Jean-Jacques Bourdin à l’œuvre, durant ces années. Il l’assure, cette version détournée du Tour de France n’a contraint personne : « C’étaient de très beaux mecs. On était bien avant #MeToo. C’était plus décontracté. Et surtout, les filles étaient consentantes. Personne n’a été violé, jamais. »

D’après le journaliste, Jean-Jacques Bourdin pouvait faire fondre n’importe quelle femme. C’est pourquoi il a du mal à croire que son confrère ait pu avoir recours à l’intimidation pour obtenir quoi que ce soit, lui qui avait de tels « atouts« . Une enquête a été ouverte contre le journaliste de BFMTV et RMC le 18 janvier. Tant qu’aucun jugement n’a été prononcé en justice, Jean-Jacques Bourdin reste innocent des faits qui lui sont reprochés.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.



Assassinat de Shaïna à Creil en 2019 : ce n’est pas une question de religion

Elle a subi ce que subissent toutes les femmes, quels que soient leur âge, leur milieu, leurs véritables personnalités, dès l’instant où elles se trouvent montrées du doigt comme « prostituées » : leur vie s’arrête là, car c’est le mot-clé qui fait perdre aux hommes toute forme de raison, quels qu’ils soient eux aussi, à la seule exception de ceux qui ont grandi avec la victime ou l’ont vue grandir, mais ceux-là ne sont jamais assez nombreux pour faire le poids face à tous les autres.

Je suis bien placée pour en témoigner, j’ai un problème personnel tout à fait similaire à celui de Shaïna, depuis maintenant une bonne trentaine d’années.

Quand cela a commencé pour moi, j’étais ingénieur, je gagnais bien ma vie, je n’avais vraiment pas la moindre raison d’aller me prostituer, et je n’ai jamais eu, non plus, la personnalité d’une femme susceptible de s’adonner à la prostitution, mais peu importe : tout le monde a toujours cru à ce délire, sauf, bien sûr, ceux qui me connaissaient depuis toujours.

A partir de ce moment-là, donc, la victime est constamment harcelée voire agressée par des tarés comme l’assassin de Shaïna et tous ses soutiens, lesquels, soit prennent plaisir à harceler les « putes » et les violenter, soit en recherchent uniquement pour en consommer (et dans ce cas, pour la « pute », ça risque de très mal se passer si elle refuse), soit encore sont de ces deux types alternativement ou simultanément. Et pour ainsi dire, elle n’aura plus jamais de relations qu’avec ce genre de tarés, car les autres hommes, ceux qui se respectent, ont pris le large et continueront toujours à s’en détourner avec une mine de dégoût ou de mépris : eux non plus ne veulent pas d’une « pute » dans leur vie, pour rien au monde.

Il existe encore une petite catégorie d’individus qui ne sont pas forcément les moins puants : ce sont les compatissants, ou tous ceux qui feignent la compassion pour la « pute » que vous êtes.

Quant à ceux qui viennent me dire que ça ne les dérange pas que je sois une « pute », moi ils me dérangent tous, ils me font gerber.

Même chose dans la magistrature, avec une vraie violence à l’égard des présumées « prostituées » de la part de ceux dont la fonction est de rechercher la vérité : il n’en est toujours pas question, la parole de celui qui accuse la femme est d’or et n’est jamais remise en cause, il serait sacrilège de la mettre en doute au point de lui demander de la justifier.

C’est ainsi qu’en 2015, le procureur de la République de Quimper Thierry Lescouarc’h, que l’actuel ministre de la Justice s’est empressé de nommer comme conseiller à ses côtés à la Chancellerie à peine entré en fonction en 2020, avait requis contre moi une amende d’un montant de 10.000,00 euros (bien dix mille euros), sous prétexte que je contestais m’être jamais prostituée – une saloperie que par la suite j’ai fait annuler en appel à Rennes, comme toutes les autres…

A noter :

En 2015, la terroriste « islamiste » Céline Verdier, que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi appelle tout simplement Céline, tant leurs relations sont charmantes, était en poste à Quimper.

Selon mon avocat en 2013, c’est déjà elle qui avait insisté pour que je sois condamnée cette année-là par le tribunal correctionnel de Brest sur plaintes de Josette Brenterch, sa motivation étant non pas cette procédure-là mais ma propre plainte, dont elle était saisie, et qu’elle entendait me faire payer de cette manière, soit un total de 30.000,00 euros dont 20.000,00 euros d’amendes, celle d’OverBlog étant aussi pour moi puisque je m’étais engagée à tout assumer, ayant assuré mon hébergeur du fait que c’était bien moi qui disais la vérité concernant ma propre biographie, et non Josette Brenterch, dont je rappelle qu’elle m’a fait poursuivre pour avoir osé publier des droits de réponse dans lesquels je contestais sa version entièrement fausse de ma biographie, supportée depuis juin 2010 par les blogs de son complice le cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Au surplus, toujours en 2013, après cette première condamnation qui sera ultérieurement annulée en appel à Rennes, le 2 décembre 2015, ayant déjà signifié oralement que de toute façon elle refusait d’informer et poursuivre qui que ce soit pour l’ensemble des faits délictueux dont j’étais victime, Céline Verdier avait exigé de mon avocat des travaux parfaitement inutiles pour un montant d’honoraires de 10.000,00 euros, une demande délirante à laquelle nous n’avons bien évidemment jamais donné suite. C’est donc une somme d’un montant total de 50.000,00 euros dont, entre 2013 et 2015, elle avait exigé qu’elle fut mise à ma charge, en plus de tous les frais d’avocat et autres que j’ai bien dû payer pour au moins une procédure inutile, celle de Josette Brenterch, qui n’aurait jamais dû pouvoir prospérer, car ses plaintes étaient d’emblée toutes nulles.

Le motif unique de toute cette baston extraordinaire est toujours ma contestation de la version entièrement fausse de ma biographie que cette dernière a fait publier sur les blogs de son complice le trafiquant de drogue et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi en juin 2010, et qui s’était vite répandue partout à partir de là : il m’est interdit de la contester autant que de me plaindre de sa diffusion, et de toutes les conséquences de cette diffusion, surtout sur l’aspect prostitution, car les magistrats tout comme leur complice la mère maquerelle Josette Brenterch me reprochent en réalité, et depuis très longtemps, d’avoir toujours refusé de me prostituer.

En 1996, des magistrats du TGI de Brest m’avaient déjà fait dire par le médecin généraliste que je consultais à cette époque qu’il me fallait obéir à mes anciens employeurs harceleurs, c’est-à-dire abandonner toutes mes tentatives de retour à l’emploi et accepter enfin de me prostituer comme ils l’exigeaient depuis déjà longtemps. « Ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous », m’avait dit textuellement à propos des proxénètes cette femme médecin ayant son cabinet dans le centre ville de Brest, puis elle s’était fâchée alors qu’éminemment outrée je lui demandais des explications, et m’avait renvoyée à ses donneurs d’ordre du tribunal : « Vous n’avez qu’à vous expliquer avec eux ! »

Après mon premier refus catégorique de mettre mes compétences d’ingénieur informaticien au service de leurs activités criminelles, mes anciens employeurs mafieux avaient décidé de me prostituer et me faisaient passer mensongèrement pour une prostituée pour cette raison. Un homme aurait sans doute été assassiné tout de suite. Comme j’étais une femme, ils avaient décidé de me prostituer coûte que coûte, mais n’y sont jamais parvenus. Cependant, leurs complices de Brest n’ont jamais lâché et tentent encore par tous les moyens de me contraindre à la prostitution.

 

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/ce-n-etait-encore-qu-une-enfant-avant-le-proces-de-ses-agresseurs-la-colere-des-proches-de-shaina-violee-poignardee-et-brulee-vive_4914925.html

« Ce n’était encore qu’une enfant » : avant un premier procès, la colère des proches de Shaïna violée, poignardée et brûlée vive

 

écouter (5min)

Assassinat de Shaïna à Creil en 2019 : ce n'est pas une question de religion dans AC ! Brest
Le choix de franceinfo La rédaction de franceinfo Du lundi au vendredi à 8h14 et 15h14

 

Franceinfo a retracé la descente aux enfers de Shaïna, 15 ans, poignardée et brûlée vive dans une cité de Creil, dans l’Oise, en 2019, parce qu’elle était enceinte. Son petit ami, soupçonné de l’avoir tuée, sera jugé par la cour d’assises des mineurs de l’Oise sans doute dans plusieurs mois.

Article rédigé par

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Radio France
Publié le 27/01/2022 11:08 Mis à jour le 28/01/2022 14:06
Temps de lecture : 8 min.
De gauche à droite : Shakill, le père de Shaïna, Parveen, sa mère et Yassin, son grand-frère. (MATHILDE LEMAIRE / RADIO FRANCE)
De gauche à droite : Shakill, le père de Shaïna, Parveen, sa mère et Yassin, son grand-frère. (MATHILDE LEMAIRE / RADIO FRANCE)

 

C’est aux sources d’un terrible drame que le tribunal correctionnel de Senlis s’apprête à remonter lundi 31 janvier et mardi 1er février. Celui de Shaïna, 15 ans, poignardée et brûlée vive dans une cité de Creil, dans l’Oise, le 25 octobre 2019. Mobile du petit ami de 17 ans, soupçonné de l’avoir tuée : Shaïna était enceinte, et cette grossesse aurait jeté, sur lui, l’infamie. L’enquête révélera après sa mort que, deux ans avant la nuit du drame, Shaïna avait été la victime d’un viol en réunion par d’autres garçons du quartier, qui vont donc être jugés dans quelques jours.

Le drame était passé quasi inaperçu à l’époque. Une marche blanche dans la ville et à peine quelques articles dans la presse locale. Rien à voir avec le retentissement donné il y a 20 ans à la mort dans des conditions tristement proches de la jeune Sohane, brûlée vivante dans un local poubelle à Vitry-sur-Seine. Cette mort tragique avait provoqué la naissance de l’association « Ni putes, ni soumises ».

 

Shaïna, 15 ans, a reçu trois coups de couteau dans le ventre, avant d'être aspergée d'essence et brûlée vive. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)
Shaïna, 15 ans, a reçu trois coups de couteau dans le ventre, avant d’être aspergée d’essence et brûlée vive. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)

 

Tout débute quand Shaïna a 13 ans : elle rejoint dans un bâtiment désaffecté, une ancienne clinique, son petit ami qui la fait chanter avec des photos dénudées qu’il détient. Elle expliquera y avoir subi des violences sexuelles de sa part, mais aussi d’autres garçons. Ils auraient été en fait quatre ou cinq amis, réunis pour ce moment de grande humiliation, où ils exigent qu’elle se dévêtisse pour finir, racontera-t-elle, par lui introduire un bâton de baume à lèvres dans le vagin.

La scène est filmée, et des images diffusées sur Snapchat le jour même, construisent à la jeune fille en un éclair une réputation de « prostituée » qui circule alors dans le quartier. 18 mois plus tard, l’ex-petit ami, laissé libre par le juge pendant l’instruction, recroise Shaïna dans les environs et la passe à tabac avec ses amis. Sa faute ? Avoir eu l’audace de porter plainte.

Enfin, en octobre 2019, Shaïna, enceinte de quelques jours, est retrouvée morte dans un cabanon abandonné, près de jardins ouvriers. Elle a reçu trois coups de couteau dans le ventre, a été aspergée avec une bouteille d’essence puis brûlée vive. Un briquet sera retrouvé dans les décombres.

Son nouveau petit ami est inquiété, mis en examen puis incarcéré. Elle croyait se consoler dans ses bras. Il l’aurait en réalité choisie précisément pour sa réputation de fille de petite vertu, car il souhaitait avoir des relations sexuelles avec elle. L’annonce de cette grossesse aurait alors été une infamie pour lui et pour sa famille : il aurait donc préféré supprimer tout simplement Shaïna qui, elle, avait émis le souhait de garder cet enfant.

Deux ans de violences sur le plateau du Rouher

Ces violences se déroulent sur deux ans, dans le périmètre restreint du plateau du Rouher, une petite cité aux barres d’immeubles vétustes et aux pavillons modestes, située au-dessus du centre-ville de Creil. C’est dans l’un de ces pavillons que Yasin, 24 ans, le grand frère de Shaïna, accueille franceinfo. Il essaye en vain de comprendre l’enfer vécu par sa sœur, dont il était très proche au sein d’une famille soudée, et pourquoi, aujourd’hui encore, certains trouvent des excuses à cet assassinat.

« J’ai perdu une partie de moi. Vivre aujourd’hui sans ma sœur est un cauchemar. Ma sœur était une jeune fille très souriante. C’est elle qui apportait la gaieté dans notre maison. C’était un soleil. »

Yasin, le grand frère de Shaïnaà franceinfo

« Shaïna a toujours voulu vivre sa vie librement, ça n’a pas plu dans les environs, explique-t-il. On lui a collé la réputation d’une fille facile, notamment via les réseaux sociaux. » Il n’arrive pas à expliquer la mentalité de ses agresseurs : « Je ne pourrais pas vous dire comment ces personnes-là pensent, si c’est au nom d’une religion ou d’une certaine éducation. Mais c’est digne d’un film du Moyen-Âge. Pourquoi tant d’acharnement sur Shaïna qui n’a jamais fait de mal ? »

« Shaïna a osé parler et ça, ils n’ont pas aimé »

La famille de Shaïna est d’origine mauricienne et de confession musulmane. C’est aussi la religion des familles de ceux qui sont accusés de s’en être pris à elle.. « Nous pratiquons un Islam moderne. Nous sommes des musulmans ouverts aux autres et à la culture française. Pour nous, jamais l’Islam n’a empêché des personnes de vivre comme elles le souhaitent si c’est dans le respect des autres et la tolérance », précise Shakill, le papa. Alors est-il dans ce drame une question de religion, de sexualité vécue comme un tabou honteux ou une question de culture populaire conservatrice ? Difficile de répondre. La maman de Shaïna, Parveen, 42 ans, dénonce cette loi du silence imposée aux femmes dans son quartier comme dans d’autres.

« Si vous êtes une femme, vous restez à votre place, c’est comme ça. Shaïna était forte, courageuse, elle a osé parler et ça, ils n’ont pas aimé. Même les grandes personnes ont considéré que ma fille n’était pas fréquentable, sans même savoir le vrai du faux. Ce n’était encore qu’une enfant ! »

Parveen, la maman de Shaïnaà franceinfo

« Ce n’est pas parce qu’elle s’habillait, se maquillait un tout petit peu, se faisait belle pour elle-même, qu’on pouvait l’en empêcher », rajoute-t-elle. Mais le drame de Shaïna n’est pas un cas isolé : « Plusieurs filles du quartier sont venues me voir pour me dire qu’elles aussi avaient été agressées, mais qu’elles avaient peur de porter plainte, elles ont reçu des menaces. Elles se taisent pour ne pas finir comme Shaïna. Vous imaginez ? Je ne comprends pas, on est en France, pas en Afghanistan. Pourquoi ça arrive ici ? »

« On attend beaucoup de la justice »

Deux ans et demi après la mort de Shaïna, ses parents sont comme figés. Ils habitent toujours la même petite maison, à deux pas du cimetière où repose Shaïna. À l’étage, la chambre de l’adolescente est intacte, avec ses poupées de petite fille, ses autocollants de princesse Disney et ses peluches. Une maison située à quelques centaines de mètres des immeubles où vivent les familles de ceux qui devront rendre des comptes devant la justice. À l’approche du premier procès à huis clos, celui du viol en réunion de l’adolescente, ses parents Shakill et Parveen souhaitent que l’on parle de leur fille. Qu’elle soit morte dans ces conditions et dans l’indifférence la plus totale les sidère.

Rongé par le chagrin et la colère, le papa, Shakill, peine à s’exprimer longuement. Lui qui fait « confiance à la justice » attend tout de même une condamnation « assez sévère » pour les agresseurs de sa fille. Quand il parle, c’est souvent son épouse, Parveen, qui prend le relais pour finir ses phrases et porter la parole de toute la famille.

« La vengeance ne nous mènera à rien, elle ne va pas arranger les choses. On a confiance en la justice, on en attend beaucoup, car si le jugement est sévère, ça empêchera les agresseurs [de recommencer]. Voilà ce qu’on attend de la justice, que maintenant les agresseurs aient peur [avant d'agresser]. »

Parveen, la maman de Shaïnaà franceinfo

« Sa mort est à compter parmi les féminicides »

Pas un commentaire de l’avocat de celui accusé d’avoir violé Shaïna, Archibald Celeyron, qui rappelle seulement que son client conteste les faits qui lui sont reprochés. Lui et ses amis seront à la barre du tribunal correctionnel de Senlis les 31 janvier et 2 février 2022. Pas d’interview non plus d’ Adel Farès, l’avocat de celui qui est poursuivi pour l’assassinat de l’adolescente. On sait seulement que son client lui aussi nie. En détention provisoire, il ne sera jugé que dans plusieurs mois, sans doute devant la cour d’assises des mineurs de l’Oise. L’avocate de la famille de Shaïna, maître Negar Haeri, a récupéré les deux dossiers.

« Elle a été très courageuse, à 13 ans, de porter plainte. Il est anormal qu’une victime d’agression sexuelle soit considérée comme une fille facile, c’est-à-dire qu’il y ait un renversement des valeurs. »

Maître Negar Haeri, avocate de la famille de Shaïnaà franceinfo

Pour elle, les deux affaires sont liées et doivent interroger notre société. « Un drame comme celui-ci est l’une des conséquences les plus poussées du patriarcat qui instaure une inégalité entre les deux sexes, puis une toute puissance de l’homme. C’est l’idée qu’un garçon n’est pas l’égale d’une femme et a la possibilité de la considérer comme un objet avec toutes les conséquences que ça entraîne, c’est à dire la réduire par des insultes ou la réduire par des coups ou la réduire par le feu. Et cela peut se jouer à tout âge. » Shaïna était dans une relation pré-établie avec ce garçon, sa mort est donc à compter parmi les féminicides conjugaux.

 

Le calvaire de Shaïna a commencé lorsqu'elle avait 13 ans : violée en réunion par son petit-ami de l'époque et ses amis, puis passée à tabac pour avoir porté plainte. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)
Le calvaire de Shaïna a commencé lorsqu’elle avait 13 ans : violée en réunion par son petit-ami de l’époque et ses amis, puis passée à tabac pour avoir porté plainte. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)

 

Avec Alisha, jetée dans la Seine à l’âge de 14 ans, à Argenteuil en mars 2021, Shaïna est parmi les plus jeunes victimes de féminicides en France ces dernières années, selon le recensement du collectif « Féminicides par compagnons ou ex ».

Aujourd’hui encore, dans la cité du Rouher à Creil, quasi personne n’accepte de parler à notre micro de ce qui est arrivé à Shaïna. Et il y a toujours – même si ça paraît insensé - les « pro-Shaïna » et ceux qui, au contraire, se rangent derrière celui qui est accusé de l’avoir tuée. Ce dernier, incarcéré depuis les faits, aurait expliqué à un codétenu, qui s’est lui-même confié aux magistrats, qu’il « préfère de toute façon prendre perpétuité que d’être le père d’un bâtard ».

 



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