Tueries du Brabant : une bande de Charleville-Mézières 13 janvier
Tueurs fous du Brabant : la piste française
Martine Ernst
Ce mercredi soir, #Investigation mène une enquête exclusive sur la plus sanglante affaire criminelle et la plus grande énigme judiciaire belge du 20e siècle : les tueries du Brabant.
A Charleville-Mézières, dans une ville située à quelques kilomètres de la frontière belge, une de nos équipes explore une piste française, jamais exploitée par la police. Cette piste mène à 2 suspects de la première heure. Il s’agit de 2 frères : Xavier et Thierry S. Plusieurs témoins dressent un profil très troublant de ces 2 suspects, un profil qui pourrait correspondre aux tueurs fous du Brabant.
Thierry et Xavier S., 2 truands français
Le nom des 2 suspects apparaît dès la première attaque mortelle des tueries du Brabant, lors du braquage de l’armurerie Dekaise à Wavre, en 82. Le frère aîné, Xavier S., est dénoncé à l’époque car son visage ressemble au portrait-robot d’un des agresseurs. C’est un trafiquant d’armes. Son frère cadet, Thierry S. a été condamné à 8 ans de prison pour avoir braqué 5 agences bancaires en France. Ses anciens complices le décrivent comme un fou, capable de tout. A l’époque des tueries du Brabant, il était en Belgique.
Un ex-policier sur leurs traces
Depuis des années, un ancien policier, Jean-Pierre Adam, mène une enquête personnelle sur la piste française. Il est persuadé que c’est la bonne piste. Il a trouvé de nombreux indices et a alerté en vain les enquêteurs et les autorités judiciaires. Jusqu’à présent, il n’a toujours pas été entendu. La piste n’a jamais été considérée comme prioritaire. Serait-ce une énorme erreur ?
Un témoin reconnaît un des suspects
35 ans après les tueries du Brabant, pour la première fois, Investigation a retrouvé un témoin clé. Il s’agit d’une femme qui a vu le visage non masqué de celui qu’on surnomme le « tireur fou » du Brabant. Elle a vu et aussi entendu le membre de la bande qui a tué la majorité des 28 victimes, pour la plupart dans des grands magasins. Son témoignage est très interpellant.
De nouvelles révélations sur l’affaire des Tueurs du Brabant, par l’ancien gendarme Jean-Pierre Adam: «Personne ne veut investiguer cette hypothèse»
Jean-Pierre Adam, ancien gendarme, enquête depuis 35 ans sur les Tueurs du Brabant. Aujourd’hui, il délivre de nouvelles informations sur le fruit de son travail. La piste de la bande française est à nouveau appuyée par ses découvertes.
En juin dernier, Jean-Pierre Adam, ancien gendarme à Marche-en-Famenne, mettait au grand jour « La piste négligée », dans le cadre de l’enquête sur les Tueries du Brabant. D’après lui, les auteurs des massacres perpétrés dans les années 80 proviendraient d’une bande française.
Il dressait ainsi le profil de ceux qu’il considère comme étant les assaillants : « Les protagonistes étaient de gros joueurs de poker. Certains se droguaient. Ils avaient besoin d’argent. D’ailleurs, les Tueurs du Brabant, ce ne sont pas que des hold-up… »
► L’ancien gendarme n’a pas encore tout dévoilé : « J’ai de nombreuses informations qui n’apparaissent pas dans ce livre »
► « Personne ne veut investiguer cette hypothèse » : voici ce que l’enquêteur pense avoir découvert
Egalement à lire :
https://sites.google.com/site/tueriesdubrabant/lestueriesdubrabant
Et encore :
Assassinat d’André Cools : les détails du « mystère »
Juillet 1991. Le politique André Cools (PS) est abattu par deux balles. Nous avons aujourd’hui les détails sur cet assassinat entouré de mystère.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Nous sommes à la sortie des années 80 et la police de Charleroi traîne des casseroles. Entre Georges Zicot qui est soupçonné d’être impliqué dans certains trafics de voitures et la complaisance douteuse dont profitera le « milieu », notamment sur les activités de feu Roger Dupuis, « roi de la nuit », l’image de la police n’est pas à son moment de gloire.
On apprend aujourd’hui que c’est un employé du Greffe, un certain Hendrickx qui aurait détourné cette arme laquelle était destinée à la destruction. Cet employé peu scrupuleux avait fait l’objet d’une perquisition au cours de laquelle on avait établi qu’il était en liaison avec Roger Dupuis surnommé à l’époque » Monsieur Charleroi « . Le répertoire téléphonique de Hendrickx mentionnait trois numéros attribués à Dupuis. Interrogé sur ces éléments, Hendrickx se bornera à déclarer qu’il avait rendu » certains services » à Dupuis. Cette arme sensée être détruite avait été retrouvée Liège, dans l’Ourthe, et confiée à l’expert Mr. Tombeur qui établira qu’il s’agissait bien de l’arme ayant servi à tuer André Cools.
L’existence d’une « mafia carolo », 30 ans plus tard, continue à alimenter certaines conversations, a-t-on investigué suffisamment à l’époque sur le rôle possible de cette mouvance carolo par rapport à l’assassinat de l’ancien bourgmestre de Flémalle ?
Rappelez-vous également : Roger Dupuis a été cité dans « l’affaire Dutroux » car c’est dans son établissement, « le Carré blanc » situé au Quai de Brabant qu’une dame digne de confiance affirme avoir croisé Julie et Mélissa sous surveillance d’un individu. Lorsque cette dame se retourne pour voir les petites filles de dos, le trio avait disparu juste en face du « Carré Blanc ». L’enquête menée à l’époque confirmera la présence d’une cache en cet établissement. Cette même enquête établira que cet établissement était fréquenté par plusieurs individus cités voire inculpés dans le dossier Dutroux.
Un peu plus de trois mois après l’arrestation de Dutroux, un restaurateur de Nalinnes, Michel Piro, sera abattu sur la parking autoroutier de Luttre. Dans les semaines ayant précédé ce meurtre, la victime avait pris différents contacts avec la famille Lejeune car il souhaitait organiser un repas dont tous les bénéfices devaient aller à l’asbl constituée très vite après l’arrestation de Dutroux. Lors du dernier contact téléphonique, Piro avait annoncé qu’il ferait, au cours de la soirée, des révélations sur le dossier Dutroux. Quelques jours plus tard, on le fera taire à tout jamais.
De nombreux mois après, on apprend que deux suspects ont été arrêtés en France pour le meurtre de Michel Piro. Les deux suspects Patrick Verdin et Thierry Sliman feront plusieurs mois de prison préventive avant d’être acquittés faute de preuve. Un de ces deux suspects, Thierry Sliman est actuellement fortement soupçonné d’être « le tueur fou » des tueries du Brabant avec la complicité de son frère Xavier Sliman. Au cours des derniers mois, de nombreux articles de presse et autres reportages TV ont révélé l’existence de cette piste jamais exploitée comme il se doit. (ndrl : voir émission « Investigation RTBF » du 4 novembre dernier de nos confrères de la RTBF ). Il faut savoir aussi que Michel Piro avait un passé judiciaire très lourd notamment en matière de proxénétisme et autre coïncidence, il était grand ami avec…Roger Dupuis.
Au regard de tous ces éléments, on est en droit de se poser de nombreuses questions sur les liens entre ces différentes affaires criminelles.
Aurore Van Opstal
L’ex-truand Éric Lammers inculpé de viol et de détention d’images pédopornographiques
Belga
Éric Lammers, un ex-truand et ancien membre de l’organisation d’extrême droite WNP, a été inculpé ce samedi pour viol, attentat à la pudeur et détention d’images pédopornographiques, a indiqué Me Henri Laquay, l’un des avocats de l’inculpé, confirmant une information de RTL Info. L’homme est connu du grand public pour avoir été auditionné à plusieurs reprises dans le dossier des tueurs du Brabant.
Éric Lammers avait été arrêté et placé en détention en Serbie le 7 octobre 2020 sur la base d’un mandat d’arrêt délivré par un juge d’instruction carolo. Éric Lammers était suspecté d’avoir commis des faits de mœurs, dont le viol d’une mineure de 11 ans. Après plusieurs mois de détention dans une prison serbe, Éric Lammers est arrivé en Belgique vendredi.
« Il a pris l’avion durant la nuit de jeudi à vendredi et a été auditionné dans la foulée mais il n’a pas répondu aux enquêteurs. Il a connu des conditions de détention particulièrement rudes en Serbie et il va se reposer avant de faire des déclarations« , a expliqué Me Henri Laquay, l’un des avocats d’Éric Lammers.
Éric Lammers conteste les infractions à sa charge. Il comparaîtra, dans les prochains jours, devant la chambre du conseil qui décidera de la prolongation ou non de la détention préventive de l’inculpé.
Éric Lammers a déjà été condamné à perpétuité en 1991 par la cour d’assises d’Anvers pour le meurtre de deux bijoutiers anversois. Il a également été condamné en 2004 par la cour d’appel de Liège pour recel de cadavre. En 2012, il a par ailleurs été acquitté par le tribunal correctionnel de Liège concernant des faits de mœurs commis sur une enfant de son entourage.
Éric Lammers est également connu pour avoir été interrogé à plusieurs reprises dans le dossier des tueurs du Brabant, organisation criminelle qui a causé la mort de 28 personnes en Belgique entre 1982 et 1985, lors de plusieurs braquages. Me Henri Laquay confirme que son client n’est nullement inquiété dans ce dossier. « Il faut rappeler qu’il a été remis aux autorités belges pour le dossier de mœurs, et rien d’autre. D’ailleurs, il n’a jamais été inquiété dans le cadre dans le dossier des tueurs du Brabant. Seul son nom a été évoqué, comme le nom de plusieurs autres personnes. »
Devenue adulte, Laura se confie sur le truand et assassin Eric Lammers: « Il en est resté aux attouchements, pour ne pas laisser de traces »
Eric Lammers, condamné à mort en 1991, a été extradé de Serbie vers notre pays le mois dernier. Ce lundi 29 mars, il passe devant la chambre du conseil de Charleroi. L’homme est inquiété dans une affaire de pédophilie. Ce n’est pas la première fois. Il a été acquitté dans une affaire similaire en 2013. Sa victime présumée d’alors, Laura, aujourd’hui 25 ans, se confie.
En février, nous vous révélions l’extradition de Serbie vers la Belgique du truand belge Eric Lammers. L’homme qui avait été condamné en 1991 à la peine de mort, commuée automatiquement en réclusion criminelle à perpétuité pour le double assassinat de deux diamantaires anversois et qui est surnommé « la bête » est désormais inquiété dans un dossier de pédophilie.
Les blessures d’une jeune femme
En 2013, Eric Lammers était innocenté par la Cour d’appel de Liège de faits de viols et d’attouchements contre Laura, la fille de sa compagne, entre 2002 et 2005. L’enfant est devenu aujourd’hui une jeune femme de 25 ans. Elle a décidé de s’exprimer et de se confier à RTL INFO après avoir appris l’existence de nouveaux faits présumés de pédophilie à charge d’Eric Lammers et de son père Maurice Lammers.
Laura avait 7 ans lorsqu’Eric Lammers entretenait une relation sentimentale avec sa mère. Elle explique comment le suspect avait, selon elle, manipulé ses sentiments : « Il a vécu à la maison, et dès qu’elle allait travailler ou qu’elle quittait la maison, il jouait sur mon complexe d’Oedipe. Il me disait qu’il m’aimait plus que ma maman, et que donc je ne devais rien lui dire sinon elle allait être jalouse et il qu’il allait devoir partir de la maison. Il se comportait avec moi comme un papa. Il m’a appris à faire du vélo, à télécharger sur l’ordinateur, à faire pleins de choses. Mais tout avait un prix. Si je voulais aller à la plaine, je lui devais une fois de faire l’amour… Donc il calculait les fois que je lui devais. Comme il est intelligent, il en est resté aux préliminaires et aux attouchements. Comme ça, cela ne laissait pas de traces. »
Une affaire similaire qui implique aussi le père Lammers
Eric et Maurice Lammers sont actuellement en détention préventive dans le cadre d’une deuxième affaire pour des faits de viol, attentat à la pudeur et détention d’images pédopornographiques. La victime présumée, une fille de 11 ans, est une voisine de l’habitation du père Lammers à Roux, dans la région de Charleroi. Elle était parfois confiée par sa mère au patriarche Lammers. C’est Sébastien, le père de l’enfant, qui a dénoncé les faits présumés à la police. « Ma fille m’a dit que Maurice et Eric Lammers lui avaient touché ses parties intimes et qu’ils lui faisaient faire des câlins nus dans le bain. Lorsque mes deux filles ont vu Eric Lammers à la télévision, elles ont pleuré et dit que c’était quelqu’un de méchant. Nous espérons qu’il sera condamné très sévèrement car faire du mal à des enfants, c’est impardonnable », raconte-t-il.
Des photos compromettantes
Des photos compromettantes de la fille de Sébastien ont été trouvées dans l’ordinateur de Maurice Lammers. Notons également que des photos contraires aux bonnes mœurs avaient été montrées par le suspect dans un cadre sexuel à Laura alors qu’elle était mineure, ce qui pourrait relancer l’affaire. Et c’est à partir de ce type d’éléments que l’avocat des parties civiles, Me. Fabian Lauvaux, compte relancer le dossier : « Ma cliente me mandate pour le dépôt d’une nouvelle requête qui est mise entre les mains de la juge d’instruction. Nous espérons que son dossier puisse être rouvert et joint aux plaintes actuelles. Si nul ne peut être jugé deux fois pour la même chose, en revanche des faits qui n’ont pas fait l’objet d’un jugement peuvent toujours, s’ils ne sont pas prescrits, faire l’objet d’une enquête voire d’une condamnation. C’est sur cette base que nous espérons pouvoir obtenir satisfaction. »
Des accusations aberrantes selon la défense
Eric Lammers est défendu par le duo d’avocats bruxellois Henri Laquay et Patrick Maricot. Contacté par nos soins, Henri Laquay indique que le suspect nie les faits et que la présomption d’innocence doit jouer : « Notre client a été entièrement acquitté à deux reprises, par le Tribunal de première instance et par la Cour d’appel de Liège. Tout son matériel avait été saisi et minutieusement analysé. Rien n’avait été trouvé. A l’époque, la Cour d’appel avait même mentionné dans son arrêt qu’une accusation dénoncée par la partie civile était suspecte et que la thèse de la vengeance était vraisemblable. Ces nouvelles prétendues accusations, 16 ans plus tard, sont aberrantes et notre client se réserve le droit de déposer plainte pour dénonciation calomnieuse à l’autorité. »
J’espère que toutes les personnes qui ont vécu cela auront la force, comme moi, de se relever
Laura poursuit son combat
Pour Laura, il est important de faire partie de ce deuxième dossier afin de continuer son combat : « ll est plus qu’important pour moi que ça n’arrive plus à aucune petite fille. J’ai eu beaucoup de mal à me reconstruire et à comprendre que ce n’était pas ma faute et que j’avais été complètement manipulée. Il m’a fallu plus de 15 ans aussi pour comprendre que je n’aurais jamais de réponse pour savoir pourquoi il a fait ça. C’est juste un pédophile. Je n’aurai pas d’autres réponses. J’espère que toutes les personnes qui ont vécu cela auront la force, comme moi, de se relever. Mais la confiance en l’homme à cause de lui reste très délicate, voire brisée. »
Eric Lammers est actuellement détenu à la prison de Leuze-en-Hainaut. Ses demandes de libération ont pour l’instant été rejetées. Il passera ce lundi devant la Chambre du conseil de Charleroi.
Le célèbre truand Eric Lammers et son père seront jugés pour des faits de pédophilie
La Chambre du conseil de Charleroi vient de renvoyer le célèbre truand Eric Lammers et son père Maurice devant le tribunal correctionnel. Ils sont suspectés de faits de pédophilie à l’encontre de plusieurs mineurs qui habitaient près du domicile familial des Lammers situé à Roux dans la région de Charleroi. Le dossier contient d’effroyables photos ou l’on voit l’une des enfants victimes de viol.
Les photos d’un viol de la fillette dans l’ordinateur de Maurice Lammers
La victime présumée, une fille de 11 ans, était parfois confiée par sa mère au patriarche Lammers. C’est Sébastien, le père de l’enfant, qui a dénoncé les faits présumés à la police : « Ma fille m’a dit que Maurice et Eric Lammers avaient touché ses parties intimes et qu’ils lui faisaient faire des câlins, nus dans le bain » affirmait-il à RTL INFO.
La sœur de la jeune fille, âgée de 9 ans à l’époque des faits serait également concernée tout comme un garçon de 11 ans, qui lui aussi venait passer une partie de son temps libre chez ses voisins.
L’élément déterminant dans ce dossier est une série de photos retrouvée dans l’ordinateur de Maurice Lammers sur lesquelles on voit le viol de la fillette de 11 ans. Les expertises n’ont pas réussi à déterminer si le torse masculin qui est visible est celui d’Eric Lammers ou non. Il ne s’agit en tout cas pas du patriarche. De nombreuses photos à caractères pédopornographiques ont également été trouvées sur du matériel informatique appartenant aux deux hommes.
Se basant notamment sur le témoignage des enfants, la Chambre du conseil a donc décidé de renvoyer les deux inculpés.
Eric Lammers: du grand banditisme aux dossiers de pédophilie
On le surnomme « la bête ». Eric Lammers, célèbre truand belge, a été condamné en 1991 pour le double meurtre de deux bijoutiers anversois. Ancien membre du groupuscule d’extrême-droite et neonazi WNP, il est cité et entendu régulièrement dans le dossier des tueurs du Brabant.
Malgré son lourd pedigree, l’homme avait affiché son désir de repentance et était même devenu écrivain, ce qui lui a d’ailleurs permis de sortir de prison. Visiblement « rangé des voitures » du grand banditisme (il produisait du miel en Serbie où il vivait une partie de l’année), il est parallèlement poursuivi dans des dossiers de mœurs liés à la pédophilie. Il est d’ailleurs condamné pour détention d’images de ce type.
S’agissant du dossier qui concerne les trois mineurs de Roux, il est poursuivi pour viol sur mineur de moins de 16 ans avec violence, attentat à la pudeur, acquisition et possession de matériel pédopornographique. Son père Maurice est lui poursuivi pour attentat à la pudeur, acquisition et possession de matériels pédopornographique, incitation à la débauche.
Nous avons contacté les deux avocats bruxellois d’Eric Lammers : Me. Henri Laquay et Me. Patrick Maricot. Ce dernier nous déclare que « malgré le renvoi en correctionnelle, Monsieur Lammers continue à contester avec vigueur les préventions mises à sa charge et espère que le procès se tiendra rapidement pour faire éclater la vérité. »
Un deuxième dossier a, lui, été disjoint, il sera donc jugé séparément. Il s’agit de celui de Laura. Lors d’une première procédure, Éric Lammers avait été poursuivi pour des faits de pédophilie mais le dossier avait été classé sans suite. A la lumière des nouveaux faits, Laura avait décidé de relancer son dossier en évoquant le fait qu’Éric Lammers l’aurait forcée à regarder des images pornographiques alors qu’elle était mineure.
Fabian Lauvaux est l’avocat de toutes les parties civiles : « Il faut se rendre compte qu’Eric Lammers se revendique comme l’un des derniers grands criminels de l’ancienne époque. Son nom est cité dans l’historique des tueries du Brabant. Mais il ne s’agit pas ici d’une affaire de truands mais de pédophiles. Il devra s’expliquer face à trois juges professionnels par rapport à des accusations précises et des éléments à mon sens accablants. » La date du procès devant le tribunal correctionnel pour le père et le fils Lammers n’est pas encore connue.