Assassinat de Shaïna à Creil en 2019 : ce n’est pas une question de religion

Elle a subi ce que subissent toutes les femmes, quels que soient leur âge, leur milieu, leurs véritables personnalités, dès l’instant où elles se trouvent montrées du doigt comme « prostituées » : leur vie s’arrête là, car c’est le mot-clé qui fait perdre aux hommes toute forme de raison, quels qu’ils soient eux aussi, à la seule exception de ceux qui ont grandi avec la victime ou l’ont vue grandir, mais ceux-là ne sont jamais assez nombreux pour faire le poids face à tous les autres.

Je suis bien placée pour en témoigner, j’ai un problème personnel tout à fait similaire à celui de Shaïna, depuis maintenant une bonne trentaine d’années.

Quand cela a commencé pour moi, j’étais ingénieur, je gagnais bien ma vie, je n’avais vraiment pas la moindre raison d’aller me prostituer, et je n’ai jamais eu, non plus, la personnalité d’une femme susceptible de s’adonner à la prostitution, mais peu importe : tout le monde a toujours cru à ce délire, sauf, bien sûr, ceux qui me connaissaient depuis toujours.

A partir de ce moment-là, donc, la victime est constamment harcelée voire agressée par des tarés comme l’assassin de Shaïna et tous ses soutiens, lesquels, soit prennent plaisir à harceler les « putes » et les violenter, soit en recherchent uniquement pour en consommer (et dans ce cas, pour la « pute », ça risque de très mal se passer si elle refuse), soit encore sont de ces deux types alternativement ou simultanément. Et pour ainsi dire, elle n’aura plus jamais de relations qu’avec ce genre de tarés, car les autres hommes, ceux qui se respectent, ont pris le large et continueront toujours à s’en détourner avec une mine de dégoût ou de mépris : eux non plus ne veulent pas d’une « pute » dans leur vie, pour rien au monde.

Il existe encore une petite catégorie d’individus qui ne sont pas forcément les moins puants : ce sont les compatissants, ou tous ceux qui feignent la compassion pour la « pute » que vous êtes.

Quant à ceux qui viennent me dire que ça ne les dérange pas que je sois une « pute », moi ils me dérangent tous, ils me font gerber.

Même chose dans la magistrature, avec une vraie violence à l’égard des présumées « prostituées » de la part de ceux dont la fonction est de rechercher la vérité : il n’en est toujours pas question, la parole de celui qui accuse la femme est d’or et n’est jamais remise en cause, il serait sacrilège de la mettre en doute au point de lui demander de la justifier.

C’est ainsi qu’en 2015, le procureur de la République de Quimper Thierry Lescouarc’h, que l’actuel ministre de la Justice s’est empressé de nommer comme conseiller à ses côtés à la Chancellerie à peine entré en fonction en 2020, avait requis contre moi une amende d’un montant de 10.000,00 euros (bien dix mille euros), sous prétexte que je contestais m’être jamais prostituée – une saloperie que par la suite j’ai fait annuler en appel à Rennes, comme toutes les autres…

A noter :

En 2015, la terroriste « islamiste » Céline Verdier, que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi appelle tout simplement Céline, tant leurs relations sont charmantes, était en poste à Quimper.

Selon mon avocat en 2013, c’est déjà elle qui avait insisté pour que je sois condamnée cette année-là par le tribunal correctionnel de Brest sur plaintes de Josette Brenterch, sa motivation étant non pas cette procédure-là mais ma propre plainte, dont elle était saisie, et qu’elle entendait me faire payer de cette manière, soit un total de 30.000,00 euros dont 20.000,00 euros d’amendes, celle d’OverBlog étant aussi pour moi puisque je m’étais engagée à tout assumer, ayant assuré mon hébergeur du fait que c’était bien moi qui disais la vérité concernant ma propre biographie, et non Josette Brenterch, dont je rappelle qu’elle m’a fait poursuivre pour avoir osé publier des droits de réponse dans lesquels je contestais sa version entièrement fausse de ma biographie, supportée depuis juin 2010 par les blogs de son complice le cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Au surplus, toujours en 2013, après cette première condamnation qui sera ultérieurement annulée en appel à Rennes, le 2 décembre 2015, ayant déjà signifié oralement que de toute façon elle refusait d’informer et poursuivre qui que ce soit pour l’ensemble des faits délictueux dont j’étais victime, Céline Verdier avait exigé de mon avocat des travaux parfaitement inutiles pour un montant d’honoraires de 10.000,00 euros, une demande délirante à laquelle nous n’avons bien évidemment jamais donné suite. C’est donc une somme d’un montant total de 50.000,00 euros dont, entre 2013 et 2015, elle avait exigé qu’elle fut mise à ma charge, en plus de tous les frais d’avocat et autres que j’ai bien dû payer pour au moins une procédure inutile, celle de Josette Brenterch, qui n’aurait jamais dû pouvoir prospérer, car ses plaintes étaient d’emblée toutes nulles.

Le motif unique de toute cette baston extraordinaire est toujours ma contestation de la version entièrement fausse de ma biographie que cette dernière a fait publier sur les blogs de son complice le trafiquant de drogue et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi en juin 2010, et qui s’était vite répandue partout à partir de là : il m’est interdit de la contester autant que de me plaindre de sa diffusion, et de toutes les conséquences de cette diffusion, surtout sur l’aspect prostitution, car les magistrats tout comme leur complice la mère maquerelle Josette Brenterch me reprochent en réalité, et depuis très longtemps, d’avoir toujours refusé de me prostituer.

En 1996, des magistrats du TGI de Brest m’avaient déjà fait dire par le médecin généraliste que je consultais à cette époque qu’il me fallait obéir à mes anciens employeurs harceleurs, c’est-à-dire abandonner toutes mes tentatives de retour à l’emploi et accepter enfin de me prostituer comme ils l’exigeaient depuis déjà longtemps. « Ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous », m’avait dit textuellement à propos des proxénètes cette femme médecin ayant son cabinet dans le centre ville de Brest, puis elle s’était fâchée alors qu’éminemment outrée je lui demandais des explications, et m’avait renvoyée à ses donneurs d’ordre du tribunal : « Vous n’avez qu’à vous expliquer avec eux ! »

Après mon premier refus catégorique de mettre mes compétences d’ingénieur informaticien au service de leurs activités criminelles, mes anciens employeurs mafieux avaient décidé de me prostituer et me faisaient passer mensongèrement pour une prostituée pour cette raison. Un homme aurait sans doute été assassiné tout de suite. Comme j’étais une femme, ils avaient décidé de me prostituer coûte que coûte, mais n’y sont jamais parvenus. Cependant, leurs complices de Brest n’ont jamais lâché et tentent encore par tous les moyens de me contraindre à la prostitution.

 

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/ce-n-etait-encore-qu-une-enfant-avant-le-proces-de-ses-agresseurs-la-colere-des-proches-de-shaina-violee-poignardee-et-brulee-vive_4914925.html

« Ce n’était encore qu’une enfant » : avant un premier procès, la colère des proches de Shaïna violée, poignardée et brûlée vive

 

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Assassinat de Shaïna à Creil en 2019 : ce n'est pas une question de religion dans AC ! Brest
Le choix de franceinfo La rédaction de franceinfo Du lundi au vendredi à 8h14 et 15h14

 

Franceinfo a retracé la descente aux enfers de Shaïna, 15 ans, poignardée et brûlée vive dans une cité de Creil, dans l’Oise, en 2019, parce qu’elle était enceinte. Son petit ami, soupçonné de l’avoir tuée, sera jugé par la cour d’assises des mineurs de l’Oise sans doute dans plusieurs mois.

Article rédigé par

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Radio France
Publié le 27/01/2022 11:08 Mis à jour le 28/01/2022 14:06
Temps de lecture : 8 min.
De gauche à droite : Shakill, le père de Shaïna, Parveen, sa mère et Yassin, son grand-frère. (MATHILDE LEMAIRE / RADIO FRANCE)
De gauche à droite : Shakill, le père de Shaïna, Parveen, sa mère et Yassin, son grand-frère. (MATHILDE LEMAIRE / RADIO FRANCE)

 

C’est aux sources d’un terrible drame que le tribunal correctionnel de Senlis s’apprête à remonter lundi 31 janvier et mardi 1er février. Celui de Shaïna, 15 ans, poignardée et brûlée vive dans une cité de Creil, dans l’Oise, le 25 octobre 2019. Mobile du petit ami de 17 ans, soupçonné de l’avoir tuée : Shaïna était enceinte, et cette grossesse aurait jeté, sur lui, l’infamie. L’enquête révélera après sa mort que, deux ans avant la nuit du drame, Shaïna avait été la victime d’un viol en réunion par d’autres garçons du quartier, qui vont donc être jugés dans quelques jours.

Le drame était passé quasi inaperçu à l’époque. Une marche blanche dans la ville et à peine quelques articles dans la presse locale. Rien à voir avec le retentissement donné il y a 20 ans à la mort dans des conditions tristement proches de la jeune Sohane, brûlée vivante dans un local poubelle à Vitry-sur-Seine. Cette mort tragique avait provoqué la naissance de l’association « Ni putes, ni soumises ».

 

Shaïna, 15 ans, a reçu trois coups de couteau dans le ventre, avant d'être aspergée d'essence et brûlée vive. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)
Shaïna, 15 ans, a reçu trois coups de couteau dans le ventre, avant d’être aspergée d’essence et brûlée vive. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)

 

Tout débute quand Shaïna a 13 ans : elle rejoint dans un bâtiment désaffecté, une ancienne clinique, son petit ami qui la fait chanter avec des photos dénudées qu’il détient. Elle expliquera y avoir subi des violences sexuelles de sa part, mais aussi d’autres garçons. Ils auraient été en fait quatre ou cinq amis, réunis pour ce moment de grande humiliation, où ils exigent qu’elle se dévêtisse pour finir, racontera-t-elle, par lui introduire un bâton de baume à lèvres dans le vagin.

La scène est filmée, et des images diffusées sur Snapchat le jour même, construisent à la jeune fille en un éclair une réputation de « prostituée » qui circule alors dans le quartier. 18 mois plus tard, l’ex-petit ami, laissé libre par le juge pendant l’instruction, recroise Shaïna dans les environs et la passe à tabac avec ses amis. Sa faute ? Avoir eu l’audace de porter plainte.

Enfin, en octobre 2019, Shaïna, enceinte de quelques jours, est retrouvée morte dans un cabanon abandonné, près de jardins ouvriers. Elle a reçu trois coups de couteau dans le ventre, a été aspergée avec une bouteille d’essence puis brûlée vive. Un briquet sera retrouvé dans les décombres.

Son nouveau petit ami est inquiété, mis en examen puis incarcéré. Elle croyait se consoler dans ses bras. Il l’aurait en réalité choisie précisément pour sa réputation de fille de petite vertu, car il souhaitait avoir des relations sexuelles avec elle. L’annonce de cette grossesse aurait alors été une infamie pour lui et pour sa famille : il aurait donc préféré supprimer tout simplement Shaïna qui, elle, avait émis le souhait de garder cet enfant.

Deux ans de violences sur le plateau du Rouher

Ces violences se déroulent sur deux ans, dans le périmètre restreint du plateau du Rouher, une petite cité aux barres d’immeubles vétustes et aux pavillons modestes, située au-dessus du centre-ville de Creil. C’est dans l’un de ces pavillons que Yasin, 24 ans, le grand frère de Shaïna, accueille franceinfo. Il essaye en vain de comprendre l’enfer vécu par sa sœur, dont il était très proche au sein d’une famille soudée, et pourquoi, aujourd’hui encore, certains trouvent des excuses à cet assassinat.

« J’ai perdu une partie de moi. Vivre aujourd’hui sans ma sœur est un cauchemar. Ma sœur était une jeune fille très souriante. C’est elle qui apportait la gaieté dans notre maison. C’était un soleil. »

Yasin, le grand frère de Shaïnaà franceinfo

« Shaïna a toujours voulu vivre sa vie librement, ça n’a pas plu dans les environs, explique-t-il. On lui a collé la réputation d’une fille facile, notamment via les réseaux sociaux. » Il n’arrive pas à expliquer la mentalité de ses agresseurs : « Je ne pourrais pas vous dire comment ces personnes-là pensent, si c’est au nom d’une religion ou d’une certaine éducation. Mais c’est digne d’un film du Moyen-Âge. Pourquoi tant d’acharnement sur Shaïna qui n’a jamais fait de mal ? »

« Shaïna a osé parler et ça, ils n’ont pas aimé »

La famille de Shaïna est d’origine mauricienne et de confession musulmane. C’est aussi la religion des familles de ceux qui sont accusés de s’en être pris à elle.. « Nous pratiquons un Islam moderne. Nous sommes des musulmans ouverts aux autres et à la culture française. Pour nous, jamais l’Islam n’a empêché des personnes de vivre comme elles le souhaitent si c’est dans le respect des autres et la tolérance », précise Shakill, le papa. Alors est-il dans ce drame une question de religion, de sexualité vécue comme un tabou honteux ou une question de culture populaire conservatrice ? Difficile de répondre. La maman de Shaïna, Parveen, 42 ans, dénonce cette loi du silence imposée aux femmes dans son quartier comme dans d’autres.

« Si vous êtes une femme, vous restez à votre place, c’est comme ça. Shaïna était forte, courageuse, elle a osé parler et ça, ils n’ont pas aimé. Même les grandes personnes ont considéré que ma fille n’était pas fréquentable, sans même savoir le vrai du faux. Ce n’était encore qu’une enfant ! »

Parveen, la maman de Shaïnaà franceinfo

« Ce n’est pas parce qu’elle s’habillait, se maquillait un tout petit peu, se faisait belle pour elle-même, qu’on pouvait l’en empêcher », rajoute-t-elle. Mais le drame de Shaïna n’est pas un cas isolé : « Plusieurs filles du quartier sont venues me voir pour me dire qu’elles aussi avaient été agressées, mais qu’elles avaient peur de porter plainte, elles ont reçu des menaces. Elles se taisent pour ne pas finir comme Shaïna. Vous imaginez ? Je ne comprends pas, on est en France, pas en Afghanistan. Pourquoi ça arrive ici ? »

« On attend beaucoup de la justice »

Deux ans et demi après la mort de Shaïna, ses parents sont comme figés. Ils habitent toujours la même petite maison, à deux pas du cimetière où repose Shaïna. À l’étage, la chambre de l’adolescente est intacte, avec ses poupées de petite fille, ses autocollants de princesse Disney et ses peluches. Une maison située à quelques centaines de mètres des immeubles où vivent les familles de ceux qui devront rendre des comptes devant la justice. À l’approche du premier procès à huis clos, celui du viol en réunion de l’adolescente, ses parents Shakill et Parveen souhaitent que l’on parle de leur fille. Qu’elle soit morte dans ces conditions et dans l’indifférence la plus totale les sidère.

Rongé par le chagrin et la colère, le papa, Shakill, peine à s’exprimer longuement. Lui qui fait « confiance à la justice » attend tout de même une condamnation « assez sévère » pour les agresseurs de sa fille. Quand il parle, c’est souvent son épouse, Parveen, qui prend le relais pour finir ses phrases et porter la parole de toute la famille.

« La vengeance ne nous mènera à rien, elle ne va pas arranger les choses. On a confiance en la justice, on en attend beaucoup, car si le jugement est sévère, ça empêchera les agresseurs [de recommencer]. Voilà ce qu’on attend de la justice, que maintenant les agresseurs aient peur [avant d'agresser]. »

Parveen, la maman de Shaïnaà franceinfo

« Sa mort est à compter parmi les féminicides »

Pas un commentaire de l’avocat de celui accusé d’avoir violé Shaïna, Archibald Celeyron, qui rappelle seulement que son client conteste les faits qui lui sont reprochés. Lui et ses amis seront à la barre du tribunal correctionnel de Senlis les 31 janvier et 2 février 2022. Pas d’interview non plus d’ Adel Farès, l’avocat de celui qui est poursuivi pour l’assassinat de l’adolescente. On sait seulement que son client lui aussi nie. En détention provisoire, il ne sera jugé que dans plusieurs mois, sans doute devant la cour d’assises des mineurs de l’Oise. L’avocate de la famille de Shaïna, maître Negar Haeri, a récupéré les deux dossiers.

« Elle a été très courageuse, à 13 ans, de porter plainte. Il est anormal qu’une victime d’agression sexuelle soit considérée comme une fille facile, c’est-à-dire qu’il y ait un renversement des valeurs. »

Maître Negar Haeri, avocate de la famille de Shaïnaà franceinfo

Pour elle, les deux affaires sont liées et doivent interroger notre société. « Un drame comme celui-ci est l’une des conséquences les plus poussées du patriarcat qui instaure une inégalité entre les deux sexes, puis une toute puissance de l’homme. C’est l’idée qu’un garçon n’est pas l’égale d’une femme et a la possibilité de la considérer comme un objet avec toutes les conséquences que ça entraîne, c’est à dire la réduire par des insultes ou la réduire par des coups ou la réduire par le feu. Et cela peut se jouer à tout âge. » Shaïna était dans une relation pré-établie avec ce garçon, sa mort est donc à compter parmi les féminicides conjugaux.

 

Le calvaire de Shaïna a commencé lorsqu'elle avait 13 ans : violée en réunion par son petit-ami de l'époque et ses amis, puis passée à tabac pour avoir porté plainte. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)
Le calvaire de Shaïna a commencé lorsqu’elle avait 13 ans : violée en réunion par son petit-ami de l’époque et ses amis, puis passée à tabac pour avoir porté plainte. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)

 

Avec Alisha, jetée dans la Seine à l’âge de 14 ans, à Argenteuil en mars 2021, Shaïna est parmi les plus jeunes victimes de féminicides en France ces dernières années, selon le recensement du collectif « Féminicides par compagnons ou ex ».

Aujourd’hui encore, dans la cité du Rouher à Creil, quasi personne n’accepte de parler à notre micro de ce qui est arrivé à Shaïna. Et il y a toujours – même si ça paraît insensé - les « pro-Shaïna » et ceux qui, au contraire, se rangent derrière celui qui est accusé de l’avoir tuée. Ce dernier, incarcéré depuis les faits, aurait expliqué à un codétenu, qui s’est lui-même confié aux magistrats, qu’il « préfère de toute façon prendre perpétuité que d’être le père d’un bâtard ».

 



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