Michel Ucciani, ancien braqueur et du FLNC, sur tous les plateaux TV

 

 

 

 

 


 

 

Intéressant.

Ayant sorti son livre témoignage le 5 mars 2020, il a donné depuis plusieurs interviews et était encore invité d’une émission de télévision il y a trois mois.

Encore un dont le témoignage est édifiant quant aux pédophiles : même les policiers auxquels il s’est souvent confronté déplorent qu’ils soient très peu condamnés; comme tout le monde, ils aimeraient bien eux aussi les voir à l’ombre pour de très longues années, ce sont les magistrats qui ne suivent pas… Voir à ce sujet la première vidéo durant quelques minutes à partir de 1h03, et à nouveau à partir de 1h21, avec entre les deux une histoire de tableaux de Picasso volés qui va sûrement intéresser le brocanteur Jacques Fornès de Quimper, dont je sais qu’il est très concerné par ce genre de choses….

J’ai aussi beaucoup aimé ce que Michel Ucciani raconte de sa toute première garde à vue à 18 ans en 1978, pour des pneus volés (troisième vidéo) : il n’a jamais pris autant de coups de sa vie… avec des gendarmes qui ne peuvent être que d’anciens collègues du paternel de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest…

Bref, sans même parler des idéaux et motivations affichés par les uns et les autres, on voit bien qu’il ne peut être copain avec aucun de mes harceleurs.

Ce n’est donc pas dans son monde qu’il faut chercher les terroristes « islamistes » de ces dernières années, il en est à l’opposé.

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/balagne/natio-du-flnc-au-grand-banditisme-livre-temoignage-michel-ucciani-1836572.html

« Natio, du FLNC au grand banditisme », le livre témoignage de Michel Ucciani

 

Publié le 23/09/2020 à 14h45 • Mis à jour le 23/09/2020 à 15h03
Écrit par Sébastien Bonifay
Michel Ucciani, soldat du FLNC, braqueur, 20 ans de prison au compteur, et auteur.

Michel Ucciani, soldat du FLNC, braqueur, 20 ans de prison au compteur, et auteur. • © Bertini/ La Manufacture de Livres

 

Le récit de Michel Ucciani, ancien soldat du FLNC, et ancien braqueur, 20 ans de prison à son actif, est sorti une semaine avant le confinement. Cette semaine, il est en Corse pour présenter le livre aux lectrices et lecteurs insulaires. Nous l’avons recontré.

« Je ne regrette rien, mener cette vie m’aura plu du premier au dernier jour ».
Michel Ucciani annonce la couleur dès le début de son livre, Natio, du FLNC au grand banditisme, publié à la Manufacture de livres.

Celui qui avait été emprisonné pour la première fois à 18 ans, « j’avais volé quatre pneus à un couple de touristes hollandais dans la plaine de Cuttoli », n’est pas du genre à faire amende honorable.
Alors quand un journaliste de TV5 l’a appelé le repenti, il n’a pas vraiment apprécié.

« Moi, je me repens de rien du tout. Je regrette rien de ce que j’ai fait, au Front ou après. Si c’était à refaire, je referais pareil.
En essayant de me faire moins prendre, bien sûr. » 

Michel Ucciani part d’un petit rire de gorge, avant de rajouter :
« Et faut pas parler de confession, non plus. Les confessions, c’est pour les curés. »

On a compris le message. On fait une croix sur la confession, on va passer aux aveux. Même s’il y a peu de chances que l’expression convienne plus à notre homme.

Natio, du FLNC au grand banditisme, de Michel Ucciani

Natio, du FLNC au grand banditisme, de Michel Ucciani • © Manufacture de livres

 

INTERVIEW

 

Ce livre, il aurait pu s’appeler « L’envers du décor » ?
Michel Ucciani : Pas sûr. C’est mon histoire à moi, que je raconte, pas celle du FLNC. 95 % des gars qui étaient militants en même temps que moi pendant les dix ans que j’y ai passé, ils n’ont pas bougé d’un iota. Ils sont restés purs et intègres.
C’est moi qui aie dérivé vers les braquages.
C’est mon histoire. Je ne parle au nom de personne d’autre, et encore moins au nom d’un mouvement.

Pourquoi écrire ce livre ?
J’avais pas mal de trucs à raconter, c’était un peu animé, ma vie ! Et je me disais que ça pourrait plaire. Quand j’étais incarcéré, en 2015, ça faisait un an que j’étais dedans, ça m’a traversé l’esprit. En fait, j’ai beaucoup d’amis qui ont écrit des livres, et qui avaient fait de la prison. Charlot Fiocconi, par exemple, qui a écrit Le Colombien…
Alors je me suis dit pourquoi pas moi, je suis pas plus bête qu’un autre, et puis j’en ai lu tellement, des livres de ce genre…
J’ai écrit sur deux ou trois cahiers, après je suis passé à l’ordinateur, j’ai travaillé encore deux ans, deux ans et demi, et voilà. J’avais mon livre.

Vous vous considérez plus comme un truand ou comme un militant du FLNC ?
Plus comme un truand. Aucun doute. Au final, quand je regarde en arrière, j’ai passé plus d’années de ma vie dans le banditisme qu’au FLNC.

 

C'est à Cuttoli que Michel Ucciani a passé une partie de sa jeunesse, chez ses grand-parents

C’est à Cuttoli que Michel Ucciani a passé une partie de sa jeunesse, chez ses grand-parents • © villages-de-corse.com

 

Comment vous avez basculé ?
Le déclencheur, c’est la fin des années 80. C’est là que ça s’est passé. J’étais déçu de la manière dont les choses tournaient, de ce que je voyais autour de moi. C’étaient les débuts de la scission. Moi, j’étais en Balagne, en cavale, et là-bas, c’était assez chaud. Règlements de comptes, morts, ça prenait une direction qui ne me convenait plus du tout. J’ai perdu des amis…
La lutte et moi, ça en est resté là.

Tout s’est arrêté pour moi fin juillet 1989, j’ai stoppé toutes mes activités au sein du FLNC. Un de mes amis venait d’être tué pour s’être trop exposé et engagé pour la cause. Je trouvais que le Front faisait marche arrière côté vengeance et voulait prendre ses distances avec la mort de mon ami, après s’être beaucoup servi de lui. Cela m’a déçu. De plus, j’avais toujours en tête le fait d’avoir été balancé par d’autres militants l’année d’avant sur Ajaccio et je leur en voulais. Si je m’en étais sorti, c’était grâce à l’amnistie de Mitterrand, sûrement pas grâce à eux car avec leurs dépositions diverses, j’étais dans une sacrée merde pour les années à venir. J’ai cessé d’y croire, trop de déceptions accumulées, j’ai démissionné du FLNC. – Extrait

Vous aviez déjà un peu basculé, même avant ça… Vous racontez que vous trafiquiez de la drogue tout en militant au Front.
C’est vrai. Mais on était discrets. Comme je l’écris dans le livre, le braquo était juste toléré par le FLNC, mais alors la came, même pas besoin d’y penser. Y avait trois militants sur l’ensemble du secteur, qui étaient mouillés. On faisait ca en douce. C’était pas le secteur de Balagne qui trempait dans la came. On le faisait à l’insu des autres.

Des dealers au Front, ça fait quand même tâche…
J’ai pensé qu’on me reprocherait d’avoir cassé le mythe, c’est vrai que j’y ai pensé. « Qu’est-ce qu’il raconte, lui, un militant du Front qui faisait de la came, il salit le mouvement »… Ce qui m’intéressait, c’était d’avoir le retour de certains militants de mon époque. Et je n’ai eu que des bons retours. Ils m’ont dit « Tu as assumé, tu as raconté les choses comme elles étaient ».

 

Michel Ucciani

Michel Ucciani • © Bertini/La manufacture de livres

 

Vous vous êtes interdit de raconter certaines choses, dans votre livre ?   
Oui. Y a des histoires que j’ai laissées de côté. Ca sert à rien de raviver certains mauvais souvenirs chez les gens. Ca remonte à 30 ans, le temps est passé, je ne voulais pas remuer certaines choses. Je suis resté vague sur certains sujets épineux, on dira.

Il y avait plus de tensions et de stress au FLNC ou chez les truands ?
Plus au Front. Ca risquait plus de mal tourner, on était vraiment sous surveillance en permanence. On s’attendait à se faire lever à chaque fois. On était clandestins, mais on était identifiés, on était fichés, en tant que natios notoires. De toute manière, même quand il se passait un truc et que ça nous concernait pas, on se faisait lever quand même. Quand tu braques les banques, il y a plus de chances que tu te fasses lever en flagrant délit. Ils te lèvent pas juste pour le plaisir. Et en Corse, c’est ce qui se passait en permanence.

 

Extrait de Natio, du FLNC au grand banditisme

Extrait de Natio, du FLNC au grand banditisme • © La manufacture de livres

 

Vous ne vous reposiez jamais ? 
Non, non ! (rires) Mais on en avait envie, ça nous plaisait. Même quand on savait qu’on avait les condés dessus, on continuait. On maintenait ce qu’on avait prévu de faire en essayant de les éviter. Mais arrêter, dans notre tête, ce n’était pas une option. Et puis quand j’étais au FLNC, ça l’était encore moins. On défendait une cause, et j’y croyais vraiment.

A l’époque des braquages, vous aviez des liens avec le grand banditisme insulaire ?
On n’en faisait pas partie. Je les connais tous, on a lié des liens d’amitié quand on s’est croisés dans les cours de prison, sur le continent, à Paris, Marseille ou Aix, mais c’est tout. On braquait, et on était des Corses, mais on faisait partie d’aucune structure.
Avec la Brise, ceux du sud, celle de Venzolasca, on est proches, mais on ne faisait pas partie des équipes.
On braquait pour nous.

Quel regard porterait le Michel Ucciani des années 80 sur la Corse d’aujourd’hui, où les nationalistes ont au pouvoir ?
Au départ, c’était un rêve, c’était un idéal, ça ne nous semblait pas possible. Y avait eu 1984, c’est vrai, avec les premières élections, les premiers élus, mais je ne pensais pas que ça allait prendre une telle ampleur…
Pour arriver à ce niveau-là, il a fallu mettre de l’eau dans son vin, et ce n’est plus les mêmes nationalistes. Ce sont des modérés maintenant qui sont à l’Assemblée.
Le pouvoir appartient aux modérés. Et ceux qui étaient virulents avant, ils sont devenus modérés.

 

Illustration. Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse.

Illustration. Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse. • © FTV

 

Le dépôt des armes en 2014 vous l’avez vécu comment ?
La lutte armée c’est pas une finalité, il a bien fallu passer par le politique, le mouvement n’avait plus d’avenir…
Je ne sais pas s’il est définitif, néanmoins. Je l’espère, mais il faudra qu’il y ait des avancées parce que pour l’instant… Tout reste décidé à Paris, la liberté de mouvement à la Région n’est pas énorme. Mais est-ce qu’il reste des gens qui ont les capacités, l’envie, de reprendre la lutte armée ? Qui accepteraient de se sacrifier, de se mouiller, d’aller au charbon, au casse-pipe, en sachant qu’il y a des années à la clé ? J’en doute.

A la fin du livre, votre seul regret, c’est de ne pas avoir vu grandir votre fille et vos petit-enfants… Quel regard ils portent sur votre parcours ?
Ma fille ne m’a jamais jugé. Jamais aucun reproche. Elle n’a jamais porté aucun mauvais regard sur ce que j’ai pu faire. Mes petits-enfants, pareil. Je ne les vois pas très souvent, mais on se parle. Ils ont tous lu le livre bien sûr (rires) ! Ils savent ce qu’a été ma vie, ils ont grandi avec ça. Au moins il savent pourquoi ils ne me voyaient pas.

Dédicaces
  • Porto-Vecchio, mercredi 23 septembre de 16h30 à 19h à la librairie Le verbe du Soleil
  • Bastia, vendredi 25 septembre à la librairie A piuma lesta, à 16h30
  • Ajaccio, samedi 26 septembre à 10h30 à la librairie Les palmiers, à 15h à l’Espace culturel Leclerc de Baleone


Epidémie de suicides dans la police, le cas rennais très intrigant

On enregistre plusieurs suicides de policiers à Rennes ces derniers mois, dont un commissaire de la DGSI le 7 juillet 2021 et un informaticien il y a trois jours, et déjà une dizaine de suicides de policiers en France depuis le début de cette année 2022.

Sur quoi travaillaient-ils ?

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-policier-decede-la-these-du-suicide-privilegie-e51eb4d4-bd72-11eb-9d87-eb28e77a8992

Rennes. Un policier décède, la thèse du suicide privilégiée

 

Les pompiers et des policiers sont intervenus ce mardi 25 mai, en milieu d’après-midi, au domicile d’un policier dans le quartier Arsenal-Redon à Rennes. Le fonctionnaire ne donnait plus de nouvelles. Il a été retrouvé décédé. L’hypothèse du suicide est privilégiée.

Ouest-France Modifié le 25/05/2021 à 19h58 Publié le 25/05/2021 à 18h20

 

« Le décès d’un policier a été constaté ce mardi 25 mai à son domicile », ​confirme Philippe Astruc, le procureur de la République de Rennes. « Un magistrat du parquet s’est rendu sur place. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte et une autopsie ordonnée. L’hypothèse d’un acte suicidaire est très largement privilégiée », ​poursuit le magistrat.

Il aurait mis fin à ses jours avec son arme de service

N’ayant pas de ses nouvelles et s’inquiétant de son absence, un des proches de la victime avait alerté les secours qui se sont rendus à son domicile. Des pompiers et policiers sont entrés dans son appartement à l’aide d’une nacelle télescopique et ont trouvé son corps sans vie.

Selon nos informations, le fonctionnaire aurait mis fin à ses jours avec son arme de service.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-policier-retrouve-mort-sur-le-parking-du-commissariat-l-hypothese-du-suicide-privilegiee-0bf14314-df3e-11eb-8946-f8f2f967b95a

Rennes. Un policier retrouvé mort sur le parking du commissariat, l’hypothèse du suicide privilégiée

 

Ce mercredi 7 juillet, un fonctionnaire de police a été retrouvé mort dans son véhicule, sur le parking de service du commissariat de Rennes. Selon les premiers éléments, l’hypothèse d’un suicide est privilégiée.

Ouest-France avec AFP Modifié le 08/07/2021 à 09h43 Publié le 07/07/2021 à 18h35

 

Un policier a été retrouvé mort sur le parking de service du commissariat de Rennes, rue Pierre-Abélard, près du boulevard de la Tour-d’Auvergne, ce mercredi 7 juillet, en début d’après-midi. Le fonctionnaire, âgé de 54 ans, était « commissaire à l’antenne de la DGSI de Rennes », selon une source policière. Le policier se serait tué « avec son arme de service, dans son véhicule ».

La thèse du suicide privilégiée

Le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc indique que « l’hypothèse d’un acte suicidaire est fortement privilégiée ». Une enquête en recherche des causes de la mort confiée à la sûreté départementale de Rennes a été ouverte. Une autopsie a également été ordonnée. Il n’a pas été possible, pour le moment, de préciser la date des faits. Selon l’Agence France-Presse (AFP), peu auparavant, le policier, aurait envoyé un SMS à son directeur zonal.

Deuxième suicide d’un policier en six semaines

Il s’agit du deuxième suicide d’un policier en l’espace de six semaines, en Ille-et-Vilaine. Le 25 mai dernier, un fonctionnaire avait mis fin à ses jours avec son arme de service, à son domicile, à Rennes.

 

https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/suicide-d-un-policier-affecte-a-la-pj-de-rennes-20-12-2021-12893348.php

Suicide d’un policier affecté à la PJ de Rennes

 

Publié le 20 décembre 2021 à 21h45 Modifié le 20 décembre 2021 à 21h57

PHOTO Lionel Le Saux/LE TÉLÉGRAMME. RENNES (35) : Illustration
PHOTO Lionel Le Saux/LE TÉLÉGRAMME. RENNES (35) : Illustration (Lionel Le Saux/Le Télégramme)

 

Un policier affecté à la police judiciaire de Rennes a mis fin à ses jours samedi.

 

Eric P., un policier de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ), affecté à Rennes, a mis fin à ses jours samedi. Il était âgé d’une cinquantaine d’années.

L’information a été rendue publique ce lundi 20 décembre en fin de journée par l’association PEP SOS policiers en détresse et confirmée au Télégramme par une source officielle. Les circonstances du drame n’étaient pas connues ce lundi.

Plus de 1 100 policiers se sont suicidés au cours des 25 dernières années, soit 44 suicides par an en moyenne, un taux de suicide supérieur de près de 50 % à celui de la population française, selon le baromètre de la Mutuelle des forces de sécurité publié en mars 2021.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-agent-administratif-se-donne-la-mort-au-commissariat-1890eb9e-7f73-11ec-96be-f0c0563e9325

Rennes. Un agent administratif se donne la mort au commissariat

 

Ce jeudi 27 janvier, vers 12 h, un technicien en informatique né en 1987 a chuté volontairement du 7e étage du commissariat central de Rennes, boulevard de la Tour d’Auvergne. Il est décédé, malgré les tentatives de réanimation du Samu.

Ouest-France Ouest-France. Modifié le 27/01/2022 à 14h30 Publié le 27/01/2022 à 14h27

 

Un drame s’est produit, ce jeudi 27 janvier, vers 12 h, au commissariat de Rennes. Un agent administratif né en 1987 a chuté volontairement du 7e étage du bâtiment. Il est décédé, malgré l’intervention du Samu et des sapeurs-pompiers stationnés dans la cour intérieure, rue Pierre-Abélard. Son corps aurait été découvert dans le patio du bâtiment. «Un magistrat du parquet de Rennes s’est rendu sur place dans le cadre de l’enquête en recherche des causes de la mort» indique Philippe Astruc, Procureur de la République de Rennes. Un magistrat qui exprime ses «condoléances à l’adresse de sa famille» et sa «solidarité auprès de l’ensemble des agents du commissariat à nouveau durement touchés par ce drame. »

En juillet, un commissaire mettait fin à ses jours sur le parking

Le 7 juillet dernier, un policier avait été retrouvé mort dans son véhicule, sur le parking de service du commissariat. Le fonctionnaire, âgé de 54 ans, était commissaire à l’antenne de la DGSI de Rennes. Il avait mis fin à ses jours avec son arme de service.

 

https://www.cnews.fr/france/2022-01-29/police-10-suicides-dans-les-rangs-depuis-le-debut-de-lannee-1176610

Police : 10 suicides dans les rangs depuis le début de l’année

 

Par Christian Taveira -

Mis à jour le 29/01/2022 à 13:43 Publié le 29/01/2022 à 13:42

Sous l’uniforme, le malaise est profond. Depuis le début de cette année 2022, dix policiers ont mis fin à leur jour. Dernier drame en date, le suicide, jeudi 27 janvier, d’un agent informaticien du commissariat de Rennes (Ille-et-Villaine).

Le corps de ce policier rennais a été découvert par ses collègues, quelques secondes après les faits, dans la cour intérieure de l’hôtel de police, situé boulevard de la Tour d’Auvergne, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’était jeté du toit du commissariat.

Le week-end précédent, dans la nuit de dimanche à lundi, c’est le suicide, à Marseille (Bouches-du-Rhône) d’un autre policier de 22 ans qui a marqué les esprits. Décrit comme un jeune homme brillant, il a mis fin à ses jours, chez lui, avec son arme de service, cinq mois seulement après son arrivée dans la cité phocéenne.

Dans la matinale CNEWS, ce samedi 29 janvier, Isabelle Moreau a rappelé qu’en moyenne, ce sont chaque année entre 40 et 50 suicides de policiers qui sont dénombrés. Dès lors, avec 10 suicides rencensés en à peine un mois, la profession semble être aux prises avec une véritable «hécatombe».

Une prise de conscience «sérieuse» réclamée

Interrogé par la journaliste, Jean-Christophe Couvy, syndicaliste au sein de l’organisation Unité SGP Police FO a qualifié ce chiffre, «de chiffre de la honte». Pour lui, il signe «un échec collectif». Il faut de la part des responsables politiques et des pouvoirs public, a-t-il insisté, une prise de conscience «sérieuse».

Et de rappeler les difficiles conditions de travail d’une profession en contact direct «avec tout ce qui va mal dans la société». «Quand on part au travail, on enfile notre uniforme de police un peu comme des supers héros, on ne doit pas avoir de failles, mais on s’en prend plein la figure.»

 

De ce constat bien sombre, le syndicaliste esquisse toutefois quelques pistes de réflexion. «On n’a pas de salle de décompression, de moments de débriefing».

Pour Jean-Christophe Couvy, il devient donc urgent «de remettre de l’humain au travail et de la bienveillance au quotidien». La condition, selon lui, sine qua non, de prévenir au mieux le pire.

 

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/suicides-de-policiers-une-minorite-de-la-hierarchie-est-coupable-lance-un-policier-sur-rtl-7900118648

Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier sur RTL

 

RÉACTION – Un policier s’est suicidé à Rennes ce jeudi 27 janvier, c’est le neuvième depuis le début de l’année. Fabrice, policier, a réagi à ces drames successifs et pointe un « manque d’écoute » et la responsabilité de la hiérarchie.

 

Pascal Praud dans "Les Auditeurs ont la parole" le 27 janvier 2022
Pascal Praud dans « Les Auditeurs ont la parole » le 27 janvier 2022
Crédit : RTL
Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier
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Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier
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Un agent de police s’est suicidé à Rennes en se jetant du toit du commissariat ce 27 janvier.  Un drame qui témoigne du malaise au sein de la police. Depuis le 1er janvier 2022, neuf policiers se sont suicidés, huit hommes et une femme, c’est deux fois plus que la moyenne dans la population globale. Fabrice, policier en Savoie, a réagi à ce constat terrifiant dans Les Auditeurs ont la parole ce jeudi 27 janvier sur RTL.

« M. Darmanin fait preuve de bonnes intentions mais il annonce 20 psychologues en zones difficiles, vous croyez que franchir le cap des psychologues ça va servir l’intérêt d’un collègue qui est en totale détresse ?, interroge le fonctionnaire. Rien n’est anonyme chez nous donc aucun collègue ne décrochera son téléphone pour aller se livrer », assure-t-il.

Pour Olivier, « une minorité de la hiérarchie est coupable de voir nos collègues qui passent l’arme à gauche. Il y a un manque d’écoute totale, déplore-t-il. Vous avez un service médical qui vous dit ‘monsieur ça va aller ou on vous pénalise financièrement’. C’est totalement honteux. Vous croyez qu’un collègue qui vous connait, qui sent votre mal-être, va aller témoigner auprès de la hiérarchie ? C’est à double tranchant. »

« Un policier ne souhaite pas mourir mais veut arrêter de souffrir », poursuit Olivier. Ce qu’il attend ? Une « écoute » de « la hiérarchie qui est sur un piédestal » car « il y a des membres de la hiérarchie qui ne sont jamais passés par le terrain et qui vous commande. »

 



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