La journaliste Anne-Laure Bonnel discréditée et censurée en France 29 mars
Rentrée en France depuis moins de 15 jours, la journaliste, réalisatrice et reporter de guerre indépendante Anne-Laure Bonnel a été très bien reçue par Sud Radio pour une interview, mais connaît encore des déboires avec d’autres médias, notamment Libération et Le Monde – les « gauchistes », quoi… qu’elle n’aille pas perdre son temps et son énergie avec des David Servenay et autres anciens de Rue89, elle courrait de plus le risque de se faire massacrer par le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi et toute sa bande de cybercriminels en délire, comme moi-même depuis 2008…
Emmanuel Macron et ses conseillers lisent la presse américaine 29 mars
Accordons-leur au moins cette compétence…
Vu des États-Unis.
La “faute directe” de Biden sur le “boucher” Poutine
Improvisée, sa déclaration fracassante de samedi selon laquelle le président russe “ne peut pas rester au pouvoir” dessert les États-Unis, juge la presse américaine. En temps de guerre, ne pas savoir tenir sa langue peut être dangereux.
“Pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir”, a lancé Joe Biden à Varsovie, samedi 26 mars, surprenant jusqu’à ses propres conseillers. Selon The Washington Post, ces “quelques mots improvisés sur Poutine” ont mis la planète en émoi. The Atlantic évoque de son côté “des dizaines de membres de son équipe se frappant le front” en entendant cette phrase, qui n’était pas prévue dans son discours.
Une indéniable “gaffe” et même une “faute directe” pour le magazine américain. Car cette déclaration a inévitablement conduit les médias du monde entier à se demander si Washington visait “un changement de régime en Russie, rien que ça”. Le secrétaire d’État, Antony Blinken, avait beau assurer le lendemain que les États-Unis ne mettaient en œuvre “aucune stratégie de changement de régime, en Russie pas plus qu’ailleurs” : les mots du président risquaient de plonger les Américains dans la confusion et d’être utilisés par le Kremlin.
Certes, rappelle The Atlantic, Biden est coutumier de ce genre de gaffe, consistant à dire “quelque chose d’inconvenant mais de vrai”. Cette franchise involontaire serait même un trait “attachant” de cet homme politique. Mais dans le contexte actuel, “les mots de chaque dirigeant du monde ont leur importance, et surtout ceux du président des États-Unis”.
“Capacités manifestement déclinantes”
The Wall Street Journal est moins compréhensif. Dans un éditorial acerbe, le quotidien conservateur juge les dérapages verbaux du président dangereux et déplore que les États-Unis doivent être gouvernés encore trois ans par un homme aux “capacités manifestement déclinantes”.
En l’absence d’une alternative crédible – aux yeux du journal, la vice-présidente Kamala Harris “a été incapable de démontrer qu’elle avait un minimum de connaissances ou d’aptitudes pour le poste” –, les Américains sont “condamnés à faire au mieux avec le président que nous avons”.
Dans ce concert de critiques, quelques voix discordantes défendent Joe Biden. Le chroniqueur du Washington Post Max Boot, de tendance conservatrice, salue l’ensemble du discours prononcé à Varsovie, “un appel parfait à l’unité occidentale face à l’agression russe”. Et se demande “si l’histoire ne verra pas d’un œil favorable cette ‘gaffe’ de Biden, tout comme beaucoup d’historiens ont loué des propos du président Ronald Reagan perçus à l’époque comme dangereusement provocateurs”, notamment lorsque celui-ci qualifiait l’Union soviétique d’“empire du mal” destiné à finir dans la “poubelle de l’histoire”, au début des années 1980.
Gabriel Hassan