Des origines des douze candidats à l’élection présidentielle française…

… d’après leurs fiches Wikipédia respectives, très grosses pour certains et maigrelettes pour d’autres.

Il n’y a que des littéraires, communicants, commerciaux, économistes et politiques, pas un seul scientifique ou matheux.

Une vraie rigueur intellectuelle, de la réflexion, des capacités à raisonner correctement et à construire plutôt qu’à détruire, voilà précisément qui fait cruellement défaut à tous nos gouvernants depuis un bon paquet d’années.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron

Emmanuel Macron

 

Emmanuel Macron ([emanɥɛl makʁɔ̃]e Écouter), né le 21 décembre 1977 à Amiens (France), est un haut fonctionnaire et homme d’État français. Il est président de la République française depuis le 14 mai 2017.

Sorti de l’École nationale d’administration (ENA) en 2004, il devient inspecteur des finances. En 2007, il est nommé rapporteur adjoint de la commission pour la libération de la croissance française (« commission Attali »). L’année suivante, il rejoint la banque d’affaires Rothschild & Cie, dont il devient associé-gérant en 2010.

Proche du Mouvement des citoyens (MDC) puis membre du Parti socialiste (PS) de 2006 à 2009, il participe à la campagne électorale de François Hollande pour l’élection présidentielle de 2012, qui le nomme après sa victoire secrétaire général adjoint de son cabinet. Alors encore inconnu du grand public, mais réputé pour sa ligne sociale-libérale, Emmanuel Macron devient en 2014 ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique ; en 2015, il fait adopter une loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron ». Sa notoriété s’accroît alors qu’il prend progressivement ses distances avec François Hollande.

En 2016, il fonde et prend la présidence de son propre mouvement politique, baptisé En marche, et démissionne du gouvernement Valls. Il adopte un positionnement hostile au clivage gauche-droite et se présente à l’élection présidentielle de 2017. Il l’emporte au second tour face à la candidate du Front national, Marine Le Pen, avec 66,1 % des suffrages exprimés. À 39 ans, il devient le plus jeune président français et le plus jeune dirigeant du G20 du moment.

Il nomme comme Premier ministre Édouard Philippe, alors membre des Républicains (LR), tandis que son parti — devenu La République en marche — remporte les élections législatives de 2017. En 2020, il remplace Édouard Philippe par Jean Castex, également issu de LR. Son mandat est marqué par une réforme du code du travail, une loi de réforme de la SNCF, l’affaire Benalla, le mouvement des Gilets jaunes et le grand débat national qui s’ensuit, ainsi que par un projet contesté de réforme des retraites, la mise en place d’une convention citoyenne pour le climat, la pandémie de Covid-19 puis en février 2022, la crise provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, alors que la France vient de prendre la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

Il est candidat à sa réélection lors de l’élection présidentielle de 2022.

 

Situation personnelle

Origines

Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron est le fils de Jean-Michel Macron, né en 1950, médecin, professeur de neurologie au CHU d’Amiens2 et responsable d’enseignement à la faculté de médecine de cette même ville3, et de Françoise Noguès, médecin-conseil à la Sécurité sociale4. Leur premier enfant, une fille, est morte à la naissance5. Ils ont ensuite eu trois enfants : Emmanuel, Laurent (né en 1979, radiologue, marié à Sabine Aimot, gynécologue-obstétricienne) et Estelle (née en 1982, néphrologue, mariée à Carl Franjou, ingénieur)6. Après leur divorce en 2010, Jean-Michel Macron épouse Hélène Joly, psychiatre au CHS Pinel-Dury.

La famille Macron est originaire du village d’Authie, dans la Somme où elle occupait une situation modeste. Son arrière-grand-père, Henri Macron, ingénieur voyer, fut maire de la commune de 1953 à 19647. Ses grands-parents paternels sont André Macron, qui était cadre (chef de district) à la SNCF8, et Jacqueline Macron, fille de l’Amiénoise Suzanne Leblond et du Britannique George Robertson, venu de Bristol pour combattre durant la Première Guerre mondiale et qui quitte son épouse Suzanne en 19289. Ses grands-parents maternels, Jean et Germaine Noguès (née Arribet), sont originaires de Bagnères-de-Bigorre, dans les Pyrénées10,11,12. Emmanuel Macron affirme s’être passionné pour les lettres et s’être engagé à gauche en raison de l’influence de sa grand-mère Germaine, enseignante puis principale de collège13,14,15,16.

Formation

De la sixième à la première, Emmanuel Macron est scolarisé à La Providence, un établissement privé catholique d’Amiens fondé par la congrégation des jésuites. Il obtient une « mention régionale » au concours général de français en 1994, alors qu’il est élève en classe de première17,18,19. Il termine ses études secondaires au lycée Henri-IV, à Paris, où ses parents l’envoient pour l’éloigner de Brigitte Trogneux, sa professeur de théâtre avec laquelle il a une relation. Il réécrit avec elle la pièce de théâtre de l’auteur italien Eduardo De Filippo L’Art de la comédie18,20,21,22. Il obtient le baccalauréat scientifique avec la mention « très bien » en 199523.

Admis en hypokhâgne et khâgne B/L au lycée Henri-IV, il échoue à deux reprises à l’écrit du concours d’entrée de l’École normale supérieure (ENS)19,24,25.

Il intègre l’Institut d’études politiques de Paris en 199826. D’abord étudiant au sein de la section « Internationale », il se réoriente en troisième année au sein de la section « Service public ». Il sort diplômé de Sciences Po en 200127. Il suit en parallèle un cursus en philosophie à l’université Paris-Nanterre et y obtient successivement une maîtrise en 2000 et un DEA en 200128 ; ses mémoires d’études sont dédiés à des penseurs politiques27 : Machiavel29 et Hegel30.

De 1999 à 2001, il est assistant éditorial pour le livre La Mémoire, l’histoire, l’oubli du philosophe Paul Ricœur, qui recherchait un archiviste24,13,31. Il devient membre du comité de rédaction de la revue Esprit32. Certains observateurs mettront en avant l’influence de Paul Ricœur dans les modes de raisonnement d’Emmanuel Macron33,34.

Emmanuel Macron n’effectue pas son service national en raison de la poursuite de ses études supérieures, qui reportent sa date d’incorporation. Né en décembre 1977, il appartenait aux dernières classes d’âge encore soumises à l’obligation de la conscription. Celle-ci a, en effet, été suspendue en 1996 pour « tous les Français nés après le 31 décembre 1978 ». Les derniers appelés (environ 4 380) ont quitté leur caserne en novembre 200135.

Il poursuit ses études à l’ENA à Strasbourg dans la promotion Léopold-Sédar-Senghor (2002-2004)36 de laquelle il sort classé 5e37. Mais comme l’un des sujets de l’examen final avait déjà été abordé par certains élèves, le Conseil d’État annule le classement final de cette promotion, un recours38 ayant été déposé par 75 élèves, dont Emmanuel Macron39,40. Pour la première fois depuis la création de l’ENA, une promotion sort donc sans classement final41, mais cette décision n’aura d’influence ni sur l’affectation d’Emmanuel Macron à l’Inspection des finances42 ni sur les autres élèves de la promotion39. Il fait partie des étudiants militant pour le choix de Senghor comme nom de promotion43. Il effectue un stage de l’ENA de six mois en ambassade à Abuja au Nigeria43,44, puis un autre à la préfecture de l’Oise45.

En 2007, il bénéficie du German Marshall Fund, qui lui permet de découvrir les États-Unis, pays où il effectuera par la suite un stage pour la banque Rothschild46.

Des éléments de sa biographie publiés dans les médias font l’objet d’incertitudes et de contradictions47. Ainsi, Emmanuel Macron semble avoir entretenu pendant un certain temps l’ambigüité sur son prétendu passage par l’École normale supérieure48. Par ailleurs, il indique avoir réalisé un mémoire sur l’intérêt général, en rapport avec la philosophie du droit de Hegel, sous la direction d’Étienne Balibar, mais ce dernier déclare ne pas avoir de souvenir ni de trace de cet épisode49,31, précisant : « Peut-être s’agit-il d’une censure inconsciente, je ne sais pas50. » Selon l’historien François Dosse, « dans la mesure où Balibar ne semble pas véritablement atteint par quelque pathologie mémorielle, un tel déni du réel relève bien chez lui d’une démarche volontaire de ne pas se retrouver lié au nom d’Emmanuel Macron »51 Par ailleurs, le couple présidentiel évoque régulièrement Jean-Paul Sartre[pas clair]52,53.

Vie privée

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Emmanuel et Brigitte Macron en 2017.

Le 20 octobre 2007, au Touquet, où il réside54, Emmanuel Macron épouse Brigitte Trogneux55,56, avec pour témoins le professeur d’économie Marc Ferracci et l’homme d’affaires Henry Hermand57,58.

Brigitte Trogneux est une professeur de lettres classiques de vingt-quatre ans son aînée, qui a eu trois enfants d’une union précédente avec André-Louis Auzière (dont elle est séparée depuis 1994 et divorcée depuis 2006)59,60,61. Emmanuel Macron l’a rencontrée en 1993, au cours d’un atelier de théâtre qu’elle animait dans son lycée, alors qu’il était âgé de quatorze à quinze ans et en classe de seconde62,63. La communication d’Emmanuel Macron a longtemps minoré cette différence d’âge en la réduisant à vingt ans, alors qu’elle est de presque vingt-cinq ans64.

Il pratique le piano, qu’il a étudié pendant dix ans au conservatoire d’Amiens, dont il a obtenu un troisième prix2,65,66, le ski67 et le tennis68. Il a pratiqué la boxe française13 et le football (il apprécie l’Olympique de Marseille) et suit le Tour de France cycliste68.

En ce qui concerne ses goûts culturels, il apprécie beaucoup le film Les Tontons flingueurs ainsi que les écrivains André Gide — dont l’ouvrage Les Nourritures terrestres est présent dans son portrait officiel69 —, Stendhal, Albert Camus, Arthur Rimbaud, René Char70. Ses chanteurs préférés sont Léo Ferré, Johnny Hallyday et Charles Aznavour70. Selon le sociologue Philippe Coulangeon, il y a chez Emmanuel Macron un « hyperconformisme mâtiné d’un peu de transgression et d’une certaine bienveillance à l’égard de la culture de masse »71.

Carrière professionnelle

Inspecteur des finances

En 2004, à l’issue de ses études à l’ENA, il intègre le corps de l’Inspection générale des finances (IGF)42,72. Emmanuel Macron devient l’un des protégés de Jean-Pierre Jouyet qui dirige alors l’IGF73. Il participe notamment à des missions sur la « valorisation de la recherche »74,75, la « fraude aux prélèvements obligatoires et son contrôle »76 et « la répartition des prélèvements obligatoires entre générations et la question de l’équité intergénérationnelle »77. Alors qu’il est inspecteur des finances, Macron enseigne l’été à la « prep’ENA » du groupe privé IPESUP78,79,80.

Laurence Parisot lui propose en 2006, le poste de directeur général du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), qu’elle préside, mais Emmanuel Macron décline l’offre, tout en restant en étroit contact avec celle-ci81.

En août 2007, il est nommé rapporteur adjoint de la commission pour la libération de la croissance française (« commission Attali »)82. En mars 2010, il est nommé par décret membre de cette commission83. Il y rencontre notamment Peter Brabeck, alors PDG de Nestlé, contact qui lui a permis chez Rothschild & Cie de conseiller le rachat par Nestlé de la filiale de lait infantile de Pfizer en 201284.

Emmanuel Macron est co-rapporteur de la commission sur les professions du droit en 200885.

Il démissionne de l’Inspection des finances en 2016. En tant qu’énarque, il devait dix ans de services à l’État ; n’en ayant effectué que six (ses deux ans comme ministre n’étant pas comptés), il doit s’acquitter de la somme de 54 000 euros86.

Banquier d’affaires

En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d’affaires chez Rothschild & Cie87,88. Recruté par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali, Serge Weinberg (président du conseil d’administration d’Accor) et Xavier Fontanet (PDG d’Essilor International), il indique que l’échec de son militantisme local dans le Pas-de-Calais, où il n’a pu obtenir une investiture socialiste, et l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, l’ont poussé vers cette activité13. À cette époque, il a déjà pour ambition de devenir président de la République, mais, en s’engageant dans le privé, il suit les conseils d’Alain Minc, qui estime qu’il est préférable d’être fortuné pour faire de la politique89. L’un de ses premiers dossiers est le rachat de Cofidis, spécialiste du crédit à la consommation, par le Crédit mutuel84.

En 2010, sous le mandat du président Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde » (SRM), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse »90. Découvert de manière rocambolesque par Adrien de Tricornot91, il doit renoncer à ce double jeu91,92, révélateur de sa stratégie médiatique, selon les analyses de Laurent Mauduit et Julia Cagé, fin 2021 sur Off-investigation91.

Il est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos de Siemens IT Solutions and Services93. À l’âge de 33 ans seulement, Emmanuel Macron bat ainsi le record de jeunesse d’âge de Grégoire Chertok. Cette ascension rapide apparaît comme un « mystère » pour certains commentateurs89.

En février 2012, il conseille Philippe Tillous-Borde, le PDG de Sofiprotéol qui prend 41 % du capital de Lesieur Cristal85.

La même année, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses négociations de l’année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits pour bébé » de Pfizer84. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de devenir millionnaire62,88. François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe »87. L’expression « Mozart de la finance », parfois utilisée, est cependant critiquée par certains observateurs84. La journaliste Martine Orange, auteur de Rothschild, une banque au pouvoir, indique qu’Emmanuel Macron avait été recruté pour son carnet d’adresses89.

Entre décembre 2010, date de sa nomination comme associé-gérant, et mai 2012, celle de son arrivée à l’Élysée comme secrétaire général adjoint, Emmanuel Macron indique avoir gagné 2 millions d’euros brut94. Selon ses déclarations de revenus et de patrimoine faites à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il a gagné plus de 2,5 millions d’euros bruts entre 2009 et 2013.

 

 

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Marine Le Pen

 

Marine Le Pen [ma.ʁin lə.pɛn]b Écouter, née le 5 août 1968 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une femme politique française.

Elle s’engage dès sa majorité au sein du Front national (FN), le principal parti d’extrême droite en France, dirigé par son père Jean-Marie Le Pen. Elle occupe plusieurs mandats locaux à partir de 1998 (conseillère régionale d’Île-de-France, du Nord-Pas-de-Calais puis des Hauts-de-France, conseillère municipale d’Hénin-Beaumont) et siège de 2004 à 2017 au Parlement européen, où elle co-préside le groupe Europe des nations et des libertés (ENL) à partir de 2015.

Elle est élue présidente du Front national lors de son congrès de 2011. Candidate à l’élection présidentielle de 2012, elle arrive en troisième position au premier tour en obtenant 17,9 % des suffrages exprimés. De nouveau candidate à l’élection présidentielle de 2017, elle se qualifie pour le second tour, qu’elle perd face à Emmanuel Macron en obtenant 33,9 % des voix. Lors des élections législatives qui suivent, elle est élue députée dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais.

En 2021, elle quitte la tête du Rassemblement national (ex-FN) et lance sa campagne de candidate à l’élection présidentielle de 2022.

 

Situation personnelle

Origines

Article connexe : Famille Le Pen.
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Jean-Marie Le Pen, son père.

Marion Anne Perrine Le Pen1,2 naît le 5 août 1968 à Neuilly-sur-Seine, benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen et de sa première épouse, Pierrette Lalanne. Alors qu’elle est baptisée le 25 avril 1969 sous le prénom de Marine3 en l’église de la Madeleine, son père lui donne pour parrain Henri Botey4. Elle est également la tante de Marion Maréchal, qu’elle a élevée avec sa sœur Yann entre sa naissance et la rencontre de cette dernière avec Samuel Maréchal5.

Dans la nuit du 1er novembre au 2 novembre 1976, elle et sa famille sont victimes d’un attentat6. La bombe détruit le domicile parisien de son père, Jean-Marie Le Pen, au 9, villa Poirier. Les vingt kilos d’explosifs, l’une des plus grosses charges qu’ait connues Paris depuis la Seconde Guerre mondiale, détruisent toute une partie de l’immeuble de cinq étages7. Hormis quelques égratignures dues aux éclats de verre, Marine Le Pen est indemne, tout comme ses deux sœurs Marie-Caroline et Yann, qui dormaient auprès d’elle8,9.

Vie familiale

Après que la mère de Marine Le Pen, Pierrette Lalanne, est tombée amoureuse d’un journaliste venu l’interviewer dans la maison familiale de Saint-Cloud, ses parents se séparent en 1984, alors qu’elle a 16 ans10. L’événement prend une tournure médiatique dont elle vit très mal certaines péripétiesc,11.

La même année, elle entame une relation avec le chargé de communication de son père, Lorrain de Saint Affrique12.

En juin 19971,13, elle épouse Franck Chauffroy, dirigeant d’entreprise ayant travaillé pour le Front national. De ce mariage naissent trois enfants, Jehanne, née en 1998, et les jumeaux Louis et Mathilde, nés en 19992,14,15,16, baptisés dans l’église catholique traditionaliste de Saint-Nicolas-du-Chardonnet17. Divorcée en avril 20001, elle se remarie, en décembre 2002, avec Éric Iorio18,1,19, ancien secrétaire national du FN aux élections et ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais20, dont elle divorce en juin 20061. À partir de 200921, elle a pour compagnon Louis Aliot, lui-même divorcé22, secrétaire général du Front national d’octobre 2005 à mai 2010 puis vice-président du parti depuis janvier 201123. Louis Aliot annonce leur séparation en septembre 201924.

Elle vit, jusqu’en 2014, dans une dépendance de la propriété de Montretout à Saint-Cloud en proche banlieue parisienne, où la famille Le Pen s’est installée à la fin des années 1970. Elle déménage ensuite pour une résidence qu’elle acquiert à La Celle-Saint-Cloud25,26, dans les Yvelines. Marine Le Pen a six chats du Bengale et a la formation nécessaire pour faire de l’élevage27.

Elle se définit comme « catholique non pratiquante »28.

Études et formation

Marine Le Pen est élève au lycée Florent-Schmitt de Saint-Cloud2,29. À cause notamment d’une note de 4/20 à l’épreuve de philosophie, elle n’obtient son baccalauréat (série B) qu’au rattrapage en 198630,31. Elle étudie par la suite le droit à l’université Paris II-Assas2, où elle obtient une maîtrise en droit (mention carrières judiciaires) en 1990, puis un DEA de droit pénal en 19912,32. Elle est alors « cornaquée par Jean-Claude Martinez, professeur de droit public dans la même fac et proche conseiller de son père », qui décrit une étudiante « très médiocre et très fêtarde »33. Un jour, elle vit très mal qu’un professeur fasse travailler sa classe sur un arrêt de 1973 rendu contre son père pour « apologie de crime de guerre »34.

En 1992, après avoir suivi l’École de formation professionnelle des barreaux de la cour d’appel de Paris (EFB)35, elle obtient le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA)2 et devient avocate au barreau de Paris. Dans son autobiographie À contre flots (éditions Grancher, 2006), elle indique qu’elle souhaitait entrer dans la vie active alors que son père aurait préféré qu’elle passe son doctorat36,35.

Carrière professionnelle

Elle s’inscrit au barreau de Paris en 19922. Elle entre alors au cabinet de Georges-Paul Wagner, intime de la famille Le Pen35,3. En 1994, elle s’installe à son compte dans un bureau de la rue de Logelbach qu’elle loue à Sylvain Garant, un avocat proche de la droite du RPR37,35.

L’Express relève que sa carrière d’avocate est très brève « dans une profession où il en faut souvent dix pour exister », et que « son seul « grand » procès reste celui du sang contaminé, en octobre 1992 puis juillet 1993 », dans lequel le cabinet Wagner défend l’association des polytransfusés ; commençant sa carrière professionnelle, elle n’y plaide pas35. Elle se porte volontaire aux permanences de comparutions immédiates à la 23e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, « travail mal payé mais qui permet aux jeunes avocats d’arrondir leurs fins de mois et d’acquérir une certaine compétence38 ». Dans ce cadre, elle est amenée à défendre des étrangers en situation irrégulière39,40,35. L’Express précise que « ses anciens confrères, de droite comme de gauche, brossent le portrait d’une avocate « bosseuse et pugnace », « indestructible et fêtarde », évitant toute forme de prosélytisme »35. Elle doit faire face à l’hostilité de certains de ses confrères, dont Arnaud Montebourg et Jean-Marc Fédida, opposés à son élection à la conférence des avocats du barreau de Paris35.

Elle quitte le barreau pour entrer le 1er janvier 1998 au service juridique du Front national35,41. Renaud Dély lie ce changement à l’échec de son activité d’avocate indépendante : « Elle n’a pas de clients, pas de dossiers, et donc pas de revenus »13.

 

 

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Valérie Pécresse

 

Valérie Pécresse Écouter, née Roux le 14 juillet 1967 à Neuilly-sur-Seine, est une femme politique française.

Elle est enseignante à l’Institut d’études politiques de Paris de 1992 à 1998, maître des requêtes au Conseil d’État de 1992 à 2015, conseillère du président de la République Jacques Chirac après 1997.

Lors des élections législatives de 2002, elle est élue députée de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) dans la deuxième circonscription des Yvelines. Elle est réélue en 2007, mais ne siège pas en raison de son entrée au premier gouvernement François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011, elle mène la réforme de l’autonomie des universités. Elle est ensuite ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État et porte-parole du troisième gouvernement François Fillon de 2011 à 2012.

En 2015, elle est élue présidente du conseil régional d’Île-de-France, succédant au socialiste Jean-Paul Huchon. En janvier 2016, elle abandonne son mandat de députée, qu’elle avait retrouvé en 2012.

Elle fonde le mouvement Soyons libres en 2017 et quitte le parti Les Républicains (LR) en 2019.

Réélue en 2021 à la tête de la région Île-de-France, elle adhère à nouveau à LR et devient la candidate du parti à l’élection présidentielle de 2022, l’emportant au second tour d’une primaire interne face à Éric Ciotti.

Le 7 mars 2022, elle est déclarée officiellement en lice pour la présidentielle.

 

Situation personnelle

Naissance et famille

Article connexe : Famille Pécresse.

Valérie Anne Émilie Roux naît le 14 juillet 1967 à Neuilly-sur-Seine. Elle est la fille de Dominique Roux, universitaire et ancien président de la société Bolloré Telecom au sein du groupe Bolloré, et de Catherine Bertagna1,2. Son grand-père maternel Louis Bertagna, psychiatre, catholique et résistant, hébergea le journal Témoignage chrétien, paru clandestinement pendant l’Occupation, et soigna plus tard l’anorexie de Laurence, fille de Jacques Chirac3.

Elle épouse le 6 août 19941 Jérôme Pécresse, qui deviendra directeur général adjoint d’Imerys, puis vice-président exécutif d’Alstom et président d’Alstom Renewable Power4. De cette union, naissent trois enfants1,5. Elle est élevée dans le catholicisme, mais se dit « d’abord laïque » ayant « une relation à la religion du domaine de l’intime, pas du politique » et « apprécie la doctrine sociale de l’Église catholique »6.

Scolarité et études

Elle étudie à l’école privée Sainte-Marie de Neuilly7. À 15 ans, elle apprend le russe à Yalta, dans un camp d’été des jeunesses communistes3. Elle obtient son baccalauréat à 16 ans7,8. Elle étudie ensuite le japonais, qu’elle perfectionne à Tokyo en vendant des caméscopes et des liqueurs9.

Passée par les classes préparatoires économiques et commerciales au lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles10, elle intègre l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC Paris), dont elle sort diplômée en 198811. Après avoir préparé le concours à l’université Paris-Dauphine12, elle intègre l’École nationale d’administration (ENA)1 ; elle sort classée 2e de la promotion Condorcet (1990-1992)13. En 1991, elle fait partie des élèves qui occupent un amphithéâtre de l’école pour protester contre la décision de transférer l’ENA à Strasbourg14. La même année, alors qu’elle effectue son stage de l’ENA à Moscou, elle rencontre un certain Sergueï Jirnov, un officier espion du KGB qui se fait passer pour un journaliste15,16.

Pendant sa scolarité à l’ENA, elle effectue aussi un stage ouvrier chez William Saurin17.

Elle intègre la promotion 2002 des Young Leaders de la French-American Foundation18,19.

Carrière au Conseil d’État

De 1992 à 1998, elle enseigne le droit constitutionnel à l’Institut d’études politiques de Paris1.

À sa sortie de l’ENA, elle entre au Conseil d’État. Auditrice en 1992, elle est promue maître des requêtes en 1993. De 1993 à 1998, elle est conseillère juridique auprès du chef du service juridique et technologie de l’information. Parallèlement de 1995 à 1998, elle est commissaire du gouvernement près la section du contentieux du Conseil d’État[Quoi ?] et secrétaire générale du conseil supérieur de l’Agence France-Presse (AFP)1. Elle démissionne du Conseil d’État en novembre 2015 et explique ce choix en se disant « contre le cumul et à 100 % dans les régionales »20. Elle est radiée des cadres le 4 novembre21.

Patrimoine

Valérie Pécresse dispose d’un patrimoine de dix millions d’euros composé de biens mobiliers et immobiliers22.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Hidalgo

Anne Hidalgo

 

Ana María Hidalgo Aleu, dite Anne Hidalgo Écouter, née le 19 juin 1959 à San Fernando (Espagne), est une femme politique française possédant également la nationalité espagnole.

Membre du Parti socialiste (PS), elle est première adjointe au maire de Paris de 2001 à 2014 et conseillère régionale d’Île-de-France de 2004 à 2014. À l’issue des élections municipales de 2014, elle devient la première femme maire de Paris ; elle est réélue à la suite des élections municipales de 2020.

Elle est candidate du PS à l’élection présidentielle de 2022.

 

Jeunesse et carrière professionnelle

Origines et enfance

Ana María Hidalgo Aleu naît en Espagne, à San Fernando, le 19 juin 19592. Son père, Antonio Hidalgo, ouvrier électricien syndicaliste, et sa mère, María, couturière3, émigrent en France au printemps 1962 avec leurs deux filles, Ana, 2 ans, et Maria, 4 ans4. Anne Hidalgo grandit à Vaise, un quartier de Lyon.

Elle est naturalisée française avec ses parents le 25 juillet 1973, à l’âge de 14 ans. Elle reprend en 2003 la nationalité espagnole et a depuis la double nationalité franco-espagnole5,6. Elle parle couramment espagnol7.

Depuis, ses parents sont retournés en Espagne tandis que sa sœur aînée, Mary, est notamment entraîneuse de football8.

Vie familiale

Mariée une première fois en 1979 à un camarade d’université, Philippe Jantet (d), Anne Hidalgo est mère de deux enfants nés de cette union en 1985 (Matthieu, devenu avocat) et 1988 (Elsa, devenue ingénieure)9,10,8.

Depuis juin 2004, elle est mariée au polytechnicien et homme politique Jean-Marc Germain, qu’elle avait rencontré quand tous deux travaillaient dans le cabinet de Martine Aubry, alors ministre du Travailc. Ils ont ensemble un fils, Arthur, né en 200110.

Formation

Anne Hidalgo est titulaire d’une maîtrise de sciences sociales du travail11, obtenue à l’université Jean-Moulin-Lyon-III et d’un DEA de droit social et syndical c à l’université Paris X Nanterre12. En 1982, elle fait partie des rares femmes reçues au concours national de l’inspection du travailc.

Inspectrice du travail

En 1984, elle est nommée inspectrice du travail à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne13.

Elle intègre en 1993 la délégation à la formation professionnelle au ministère du Travail puis est chargée d’une mission au Bureau international du travail à Genève entre 1995 et 1996. Elle est ensuite, durant une année, chargée de mission auprès du directeur des ressources humaines de la Compagnie générale des eaux14.

Depuis le 1er juillet 2011, Anne Hidalgo est en retraite de son poste de directrice du travail15.

Membre de cabinets ministériels

Anne Hidalgo prend sa carte au Parti socialiste en 199416. Entre 1997 et 2002, elle travaille dans trois cabinets ministériels au sein du gouvernement Lionel Jospin, d’abord au sein du cabinet de Martine Aubry au ministère de l’Emploi et de la Solidarité en tant que conseillère technique17, puis auprès de Nicole Péry, secrétaire d’État aux droits des femmes et à la formation professionnelle, de 1998 à 2000, comme conseillère technique puis conseillère au cabinet, participant, notamment, à l’élaboration des lois sur la parité et l’égalité professionnelle entre femmes et hommes. De novembre 2000 à mai 2002, elle est conseillère technique puis chargée de mission, chargée des relations sociales et du statut des fonctionnaires, au cabinet de Marylise Lebranchu, ministre de la Justice18.

 

 

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Nathalie Arthaud

 

Nathalie Arthaud Écouter, née le 23 février 1970 à Peyrins (Drôme), est une enseignante et femme politique française.

Depuis 2008, elle est la porte-parole du parti d’extrême gauche Lutte ouvrière (LO). Entre 2008 et 2014, elle est conseillère municipale de Vaulx-en-Velin. Candidate de LO à l’élection présidentielle de 2012, elle obtient 0,56 % des voix, puis lors de l’élection présidentielle de 2017 elle obtient 0,64 % des suffrages.

Elle est à nouveau candidate à l’élection présidentielle de 2022.

 

Situation personnelle

Origines et formation

Nathalie Arthaud naît le 23 février 1970 à Peyrins, dans la Drôme1. Fille de garagistes, elle est titulaire d’un CAPET et agrégée d’économie et de gestion2,3,4.

Carrière professionnelle

Elle est d’abord enseignante au lycée Albert-Camus à Rillieux-la-Pape dans la région lyonnaise. Depuis 2011, elle enseigne en région parisienne au lycée Le Corbusier à Aubervilliers5.

Vie privée

En 2017, elle déclare vivre en concubinage en Seine-Saint-Denis4.

 

 

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Jean-Luc Mélenchon

 

Jean-Luc Mélenchon [ ʒɑ̃ lyk melɑ̃ʃɔ̃]b Écouter, né le 19 août 1951 à Tanger (Maroc), est un homme politique français.

Membre du Parti socialiste (PS) à partir de 1976, il est successivement élu conseiller municipal de Massy en 1983, conseiller général de l’Essonne en 1985 et sénateur en 1986. Il est également ministre délégué à l’Enseignement professionnel de 2000 à 2002, dans le gouvernement Lionel Jospin. Il fait partie de l’aile gauche du PS jusqu’au congrès de Reims de 2008, à l’issue duquel il quitte ce parti pour fonder le Parti de gauche (PG), dont il devient d’abord président du bureau national, puis coprésident, fonction qu’il conserve jusqu’en 2014.

Sous les couleurs du Front de gauche, coalition qui réunit notamment le PG et le Parti communiste français (PCF), il est élu député européen en 2009 et réélu en 2014. Il est le candidat de cette coalition à l’élection présidentielle de 2012, à l’issue de laquelle il arrive en quatrième position au premier tour, avec 11,10 % des voix. En 2016, il fonde le mouvement La France insoumise (LFI) et se présente sous cette étiquette à l’élection présidentielle de 2017, à laquelle il termine à nouveau en quatrième position, avec 19,58 % des suffrages exprimés. Il est ensuite élu député dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône et préside jusqu’en 2021 le groupe LFI à l’Assemblée nationale.

En novembre 2020, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2022.

 

Jeunesse et activités professionnelles

Naissance et famille

Jean-Luc Mélenchon naît le 19 août 1951 à Tanger, au Maroc, alors zone internationale, où ses parents travaillent1. Il est le fils cadet de Georges Mélenchon, receveur des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), et de Jeanine Bayona, institutrice, tous deux Français en Algérie française (« Pieds-noirs »)2,3. Son grand-père paternel, Antonio Melenchón, est un Espagnol de la région de Murcie. Au début des années 1900, Antonio s’installe à Oran, en Algérie française et y épouse Aimée Canicio, elle aussi d’origine espagnole, de Novelda. Du côté maternel, son grand-père François Bayona est né en 1889 près de Valence, en Espagne, et est marié à Jeanne Emmanuelle Caserta, une Algéroise d’origine sicilienne2.

Éducation

Jean-Luc Mélenchon reçoit une éducation catholique par sa mère : il est notamment enfant de chœur et sert la messe en latin3. Sa mère s’éloigne ensuite de la religion3. Sans revendiquer une foi, il déclare être de « culture catholique »4.

En 1962, à la suite du divorce de ses parents deux ans plus tôt5, il quitte le Maroc pour la France : il s’installe avec sa mère à Elbeuf, puis à Yvetot, dans le pays de Caux6, puis dans le Jura, où sa mère est mutée1,7,8.

Parcours professionnel

Bachelier en 1969 après avoir été scolarisé au lycée Rouget-de-Lisle de Lons-le-Saunier9, J.-L. Mélenchon est titulaire d’une licence de philosophie obtenue à la faculté de lettres et sciences humaines de l’université de Besançon en 1972, ainsi que d’une licence de lettres modernes7,10,11. Il devient correcteur8 à l’imprimerie Néo-Typo12 de Besançon, parallèlement à ses études8. Il travaille également dans l’entreprise d’horlogerie Maty et dans une station-service12.

En 1975, il devient surveillant, puis professeur auxiliaire au lycée du bois à Mouchard13,14. En 1976, il retourne à Lons-le-Saunier8, où il est professeur de français dans un lycée technique8,15,16,17, après avoir obtenu le CAPES de lettres modernes18,19.

Il est ensuite journaliste à La Dépêche du Jura, collabore ponctuellement en qualité de dessinateur à l’hebdomadaire catholique d’information Voix du Jura, sous le pseudo « Moz », et dirige La Tribune du Jura, le mensuel de la fédération socialiste du Jura, qui finit par péricliter, à la fin des années 197020,21. En 1978, à la demande de Claude Germon, maire de Massy qu’il a rencontré lors d’une visite de ce dernier dans le Jura, il s’installe dans l’Essonne où il devient son directeur de cabinet11,20,22 et fonde un bulletin hebdomadaire intitulé Données et arguments8. De 1993 à 1995, il est directeur politique de l’hebdomadaire du Parti socialiste Vendredi7,8,11.

 

 

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Éric Zemmour

 

Éric Zemmour Écouter, né le 31 août 1958 à Montreuil, est un journaliste, écrivain, essayiste, éditorialiste, chroniqueur, polémiste et homme politique français d’extrême droitea.

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il commence une carrière dans la presse écrite en travaillant au Quotidien de Paris de 1986 à 1994. Il rejoint en 1996 le service politique du Figaro, où il reste jusqu’en 2009 et revient en 2013, tout en écrivant des chroniques au Figaro Magazine jusqu’en 2021.

Sa notoriété s’accroît grâce à la télévision et à la radio : Ça se dispute sur I-Télé et On n’est pas couché sur France 2, sur RTL de 2010 à 2016, sur CNews dans Face à l’info de 2019 à 2021.

Ses essais rencontrent d’importants succès de librairie et suscitent des polémiques.

Fréquemment poursuivi en justice pour des déclarations controversées, il est plusieurs fois relaxé, mais condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.

À la fin de l’année 2021, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 et fonde le parti politique Reconquête, qui rallie quelques élus RN et LR dans une optique d’union des droites autour de thèmes identitaires et nationalistes.

 

Situation personnelle

Naissance et famille

Né à Montreuil (département de la Seine, aujourd’hui en Seine-Saint-Denis) le 31 août 1958, Éric Justin Léon Zemmourb est issu d’une famille populaire de Français juifs d’Algérie originaire de Sétif dans l’ancien département de Constantine, arrivée en métropole en 1952c,1. Ayant reçu la nationalité française en 1870 après le décret Crémieux, elle en est déchue par le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale2. À leur arrivée en banlieue parisienne, ses grands-parents paternels, Liaou et Messouka, adoptent les prénoms Justin et Rachel, et sa grand-mère maternelle Ourida privilégie Claire, son second prénom, alors que son mari s’appelle Léon2,3.

D’après l’historien Benjamin Stora, Éric Zemmour est « juif arabe » mais préfère se présenter comme « juif berbère »4.

Mariés à Sétif, ses parents quittent l’Algérie en 1952 avec leurs propres parents et leurs fratries. Dans cette famille juive séfarade, le patriotisme est une valeur cardinale et la question de l’identité est centrale, raconte le journaliste Étienne Girard dans son livre-enquête Le Radicalisé5. Son père, Roger Zemmour (1932-2013)6, est préparateur en pharmacie, puis directeur d’une société d’ambulances ; sa mère, Lucette Lévy (1936-2010) est femme au foyer2,7,8. Son père étant souvent absent, il est principalement élevé par sa mère et sa grand-mère maternelle9.

Élevé dans le judaïsme, il connaîtrait l’hébreu10. Dans la sphère privée, il suit les prescriptions de la Halakha et fréquente la synagogue, au moins jusqu’à la mort de son père en 2013 ; il déclare que son prénom dans la sphère confessionnelle est « Moïse »2,7,11.

Formation

Photo d'une rue bordée d'immeubles de chaque côté, la chaussée est goudronnée et bordée de chaque côté par des barrières et des arbres.

À droite, le groupe scolaire Yabné.

Éric Zemmour passe son enfance à Drancy puis à Stains12, il est scolarisé dans des établissements confessionnels privés en classes non-mixtes à l’école Lucien-de-Hirsch (Paris) puis fréquente le groupe scolaire Yabné, dans le 13e arrondissement de Paris, où il est ailier gauche de son club de football, le Yabné Olympique Club, alors qu’il vit son adolescence rue Doudeauville, dans le quartier parisien de Château Rouge2,8.

Diplômé (D – Service public, 1979) de l’Institut d’études politiques de Paris1, Zemmour échoue par deux fois au concours d’entrée de l’École nationale d’administration, en 1980 et 198113, la première fois aux oraux — René Rémond est au jury et l’interroge notamment sur le nombre annuel de touristes en Espagne —, la seconde aux écrits14.

Zemmour a été exempté du service militaire en raison d’une monoarthrite du genou avec épanchement de synovie4,15.

Vie privée

En 1982, Éric Zemmour se marie avec Mylène Chichportich, administratrice judiciaire puis avocate spécialisée en droit des faillites, née à Montreuil d’une famille juive tunisienne. Ensemble, ils ont trois enfants16.

À partir de 2021, Sarah Knafo est présentée dans les médias comme la compagne de Zemmour17,18. En janvier 2022, au cours d’une émission télévisée sur BFM TV, il rend publique cette relation19.

Carrière professionnelle

Journaliste politique dans la presse

Au début des années 1980, après six mois à l’agence de publicité FCA où Éric Zemmour écrit des slogans, il est stagiaire au Quotidien de Paris où le « critique musical Marcel Claverie lui fait écrire son premier article »1,7, avant d’y être embauché en 1986 comme journaliste au service politique par le directeur Philippe Tesson1.

Après la fermeture du Quotidien de Paris en 1994, Zemmour est éditorialiste à InfoMatin pendant un an1,20 puis rejoint en 1996 Le Figaro, en tant que journaliste politique21. Il est parallèlement pigiste pour Marianne en 1997, et pour Valeurs actuelles en 199922.

Selon Libération, il plaide, dès les années 1990, pour « l’union des droites », « fort d’une proximité cultivée avec le fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, qu’il est le seul journaliste à appeler “président”, et avec son rival Bruno Mégret »23.

En 2009, sa collaboration cesse avec Le Figaro : Étienne Mougeotte lui reproche les propos tenus sur Canal+ selon lesquels « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes », qui lui vaudront d’être condamné pour provocation à la discrimination raciale ; mais selon Électron libre de France Inter, cette rupture est surtout due au fait qu’il était payé 9 700 euros par mois pour un faible nombre de publications24,25. À partir de 2010, Zemmour est chroniqueur dans Le Figaro Magazine26. Il revient au Figaro en 2013, présentant une chronique sur un livre dans son supplément hebdomadaire, Le Figaro littéraire26. Il suspend finalement sa participation au Figaro et au Figaro Magazine en septembre 2021, pour promouvoir son livre La France n’a pas dit son dernier mot alors que les spéculations sur sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 s’intensifient27.

Il est également chroniqueur politique au Spectacle du monde, mensuel politique du groupe Valeurs actuelles, de 2013 jusqu’à l’arrêt de la publication en juillet 201422.

Écrivain et essayiste

Éric Zemmour est l’auteur des biographies d’Édouard Balladur (Balladur, immobile à grands pas, 1995) et de Jacques Chirac (L’Homme qui ne s’aimait pas, 2002) ainsi que d’essais politiques. Il publie notamment en 2006 Le Premier Sexe, essai sur ce qu’il juge être une féminisation ou une dévirilisation de la société. Il participe à l’élaboration des textes du film Dans la peau de Jacques Chirac de Michel Royer et Karl Zéro même si ce dernier déclare n’avoir que « bien peu » gardé de son texte, « qui était surtout cher »28. En 2008, il publie Petit Frère, roman dans lequel il attaque l’« angélisme antiraciste »29. En mars 2010, avec Mélancolie française (essai avec lequel il a remporté le prix du livre incorrect), il revisite l’histoire de France30.

En 2014, sort son livre Le Suicide français. Il y défend la thèse d’un affaiblissement progressif de l’État-nation français depuis les années 1970, qu’il attribue notamment à l’emprise de la « génération Mai 68 ». Le livre rencontre un succès de librairie à sa parution31 et l’auteur est décrit comme un « phénomène »32,33.

Dans Destin français, publié en 2018, il dresse un parallèle entre son récit autobiographique et divers évènements historiques qui l’ont marqué. Il revient ensuite sur des pages de l’histoire de France marquantes de son point de vue, et termine son essai sur l’influence de l’islam qu’il juge grandissante au sein de la société française34,35.

Son ouvrage La France n’a pas dit son dernier mot (2021) lui permet de vendre 165 000 exemplaires en trois semaines, ce qui lui rapporterait une somme estimée par Le Parisien à 1,3 million d’euros à titre personnel36.

Activité d’auto-éditeur

En 2008, Éric Zemmour et son épouse fondent la société Rubempré, dont ils détiennent la totalité du capital37,38. Le nom de la société s’inspire de celui de Lucien de Rubempré, personnage de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac39. En septembre 2021, après avoir été refusé par son éditeur Albin Michel, son livre La France n’a pas dit son dernier mot est publié par cette société, qui étend pour l’occasion son activité à l’édition d’ouvrages38,40.

Débatteur, polémiste et éditorialiste dans l’audiovisuel

À partir de septembre 2003, Éric Zemmour participe à l’émission hebdomadaire Ça se dispute sur la chaîne d’information en continu I-Télé, face à Christophe Barbier jusqu’en 2006 puis Nicolas Domenach. Il est licencié en décembre 2014, I-Télé mettant fin à l’émission après les propos tenus par Zemmour au journal Corriere della Sera concernant les musulmans41. Poursuivie par le journaliste, la chaîne est condamnée le 22 novembre 2016 pour « rupture brutale et abusive du contrat, sans préavis et sans invoquer aucun manquement contractuel » à payer 50 000  à la société qui gère les intérêts de Zemmour42.

Il participe aussi à l’émission Vendredi pétantes sur Canal+ jusqu’en juin 200643.

Photo portrait en couleurs d'un homme blanc barbu portant une chemise blanche ouverte.

Éric Naulleau, chroniqueur avec Zemmour dans On n’est pas couché, puis dans Zemmour et Naulleau.

Après avoir écrit deux biographies de personnalités politiques au tirage modeste, il se tourne en 2006-2007 vers les sujets sociétaux, sur un ton plus polémique. Son passage à l’émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson en mars 2006, lors de la promotion de son livre Le Premier Sexe et le vif débat avec Clémentine Autain qui s’ensuit, est remarqué par Catherine Barma, productrice de l’émission On n’est pas couché sur France 2. C’est à partir de septembre 2006 qu’il rejoint Laurent Ruquier dans cette dernière émission, en compagnie de Michel Polac44, puis avec son ami Éric Naulleau. Il est avec eux chargé de procéder à une critique du film, livre ou album présenté. Lors de cette émission, leurs échanges avec des personnalités du monde culturel se terminent parfois en affrontements ou en esclandres qui amènent certains invités à quitter le plateau de l’émission. Laurent Ruquier annonce en 2011 le remplacement de Zemmour et de Naulleau par de nouveaux intervenants, Natacha Polony et Audrey Pulvar45,46. Dans les dernières années de l’émission et par la suite, les relations entre Zemmour et Ruquier se détériorent, ce dernier déclarant en 2015 « regrette[r] » d’avoir donné la parole à Zemmour pendant cinq ans47,48.

Zemmour participe aussi à l’émission L’Hebdo, en tant qu’éditorialiste, sur Tempo, chaîne destinée à l’outre-mer. Il y est entouré, entre autres, de Dominique Wolton. Il quitte cette émission de France Ô à la fin de l’année 201049.

À partir de 2010, Zemmour présente sur RTL une brève chronique d’actualités quotidienne, intitulée Z comme Zemmour, dans la matinale de Vincent Parizot. En 2011, suite à une condamnation de Zemmour pour provocation à la discrimination raciale, RTL demande à Zemmour de « veiller au respect des valeurs humanistes de la station »50. À la rentrée 2012, cette chronique devient bihebdomaire dans la matinale de Laurent Bazin puis d’Yves Calvi (mardi et jeudi) et s’intitule On n’est pas forcément d’accord. Il y confronte d’autre part son point de vue dans un débat hebdomadaire avec Nicolas Domenach ou Alain Duhamel51. À la rentrée 2018, Zemmour ne participe plus à la matinale, mais seulement en débatteur invité le vendredi52. Le 3 octobre 2019, RTL annonce cesser sa collaboration avec Zemmour à la suite de ses incitations à la haine religieuse53.

À partir de septembre 2011, il anime, en duo avec Éric Naulleau, Zemmour et Naulleau, des talk-shows hebdomadaires sur Paris Première54.

Au milieu des années 2010, les interventions de Zemmour suscitent un intérêt grandissant. Ainsi, Ça se dispute aura été la seule émission qui permet à I-Télé de devancer sa principale concurrente, BFM TV, tandis que Zemmour et Naulleau devient rapidement « la plus puissante » deuxième partie de soirée de Paris Première55. Un sondage réalisé par l’Ifop pour Valeurs actuelles en 2014 indique que 30 % des sondés ont une bonne ou très bonne opinion de lui, contre 42 % ayant une mauvaise ou très mauvaise opinion, tandis que 28 % disent ne pas le connaître56,57.

Éditorialiste dans Face à l’info sur CNews

À partir du 14 octobre 2019, Éric Zemmour participe à la nouvelle émission Face à l’info, programmée du lundi au jeudi de 19 h à 20 h sur CNews. Pendant trente minutes, il débat de l’actualité avec d’autres chroniqueurs, notamment Marc Menant, sur un plateau animé par Christine Kelly. Un duel, arbitré par Christine Kelly, l’oppose ensuite à un contradicteur. Par la suite, ce duel intervient seulement le vendredi, pendant une heure58,59. CNews multiplie par trois son audience lors de sa première intervention60.

Photo portrait d'une femme noire aux cheveux longs qui porte un chemisier de couleur sombre.

Christine Kelly, animatrice depuis 2019 de l’émission Face à l’info.

Le 22 octobre, le parti La France insoumise déclare ne plus vouloir se rendre à CNews tant que le polémiste y sera présent61. Le 24 octobre, les élus du personnel du groupe Canal+ exigent à l’unanimité le départ de Zemmour de CNews62,63, invoquant des raisons économiques et de sécurité pour le personnel, ainsi que d’éthique et d’image pour le groupe64. Des élus LREM, de la CGT et des personnalités telles que l’économiste Jacques Attali ou la journaliste Valérie Trierweiler boycottent également la chaîne du fait de la présence de Zemmour65. De nombreux publicitaires font de même66.

Le 29 octobre, le groupe Canal+ décide de ne plus diffuser l’émission en direct du fait, selon Le Monde, « de nombreux dérapages d’Éric Zemmour »67. Le chroniqueur avait notamment déclaré que Bachar el-Assad « n’a pas gazé son peuple mais des gens qui étaient ses adversaires »68, que « soit on couche avec l’autre sexe et on fait des enfants, soit on ne couche pas avec l’autre sexe et on n’a pas d’enfants »69, que Pétain avait sauvé les « Juifs français » des camps nazis en sacrifiant les « Juifs étrangers » (propos pour lesquels il a été relaxé par la justice)70 et qu’il faudrait, pour être français, prendre le point de vue de la France et renoncer au point de vue de ses ancêtres, y compris en étant « du côté du général Bugeaud », qui en Algérie a « commencé à massacrer les musulmans et même certains juifs »71. Début décembre, le CSA met en demeure CNews pour des propos de Zemmour sur la colonisation de l’Algérie72.

Face à l’Info améliore notablement son audience. En novembre 2019, CNews prend la tête des chaînes d’information, sur la tranche horaire de l’émission, devant BFM TV et LCI73,74. Le 3 mai 2021, CNews dépasse BFM TV pour la première fois sur une journée grâce en particulier à Zemmour et Pascal Praud75,76.

Le 8 septembre 2021, le CSA demande aux médias audiovisuels de comptabiliser le temps de parole de Zemmour au motif qu’il devient « un acteur du débat politique national ». En conséquence, le 13 septembre, CNews annonce se séparer du chroniqueur77.

 

 

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Nicolas Dupont-Aignan

 

Nicolas Dupont-Aignan Écouter, né le 7 mars 1961 à Paris 15e, est un homme politique français.

Énarque, il est successivement membre du Rassemblement pour la République (RPR), du Rassemblement pour la France (RPF) et de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), avant de fonder en parallèle et de prendre la présidence de Debout la France (DLF) — anciennement Debout la République (DLR) —, courant politique qu’il transforme en un parti se réclamant du gaullisme et du souverainisme.

Il est maire d’Yerres (Essonne) de 1995 à 2017 et député de l’Essonne depuis 1997.

Candidat aux élections présidentielles de 2012 et de 2017, il recueille respectivement 1,79 % et 4,70 % des suffrages exprimés. Dans l’entre-deux-tours de l’élection de 2017, il conclut une alliance de gouvernement avec Marine Le Pen, qui devient caduque après l’élection d’Emmanuel Macron. Tête de liste DLF, il se présente sans succès aux élections européennes de 2019.

Il est candidat à l’élection présidentielle de 2022.

 

Situation personnelle

Origines et formation

Né Nicolas Dupont, c’est à partir du cours préparatoire qu’il est connu sous son nom actuel : du fait de la présence d’un second Nicolas Dupont dans la même classe, « Dupont-Aignan » devient son nom d’usage par adjonction du matronyme de sa mère4, dont la famille de vignerons vient de Châlons-en-Champagne.

Nicolas Dupont-Aignan est le petit-fils d’André Aignan, un aviateurc de la Première Guerre mondiale dont l’avion a été abattu dans la région de Metz, s’en sortant indemne et mort en 1974 à 86 ans à Neuilly-sur-Seine. Il est le fils de Jean-Louis Dupont, courtier en vin, chasseur alpin qui participe à la bataille de Narvik, prisonnier en Allemagne puis évadé durant la Seconde Guerre mondiale5, décédé le 27 septembre 2017, à l’âge de 100 ans6 ; et de Colette Aignan, morte le 27 avril 2017, à l’âge de 96 ans, de la maladie d’Alzheimer7,8.

Il est le benjamin d’une fratrie de trois enfants.

Il est l’époux de Valérie Vecchierini, avocate, avec qui il a eu deux filles, Victoire et Sixtine9. Son épouse est son assistante parlementaire à partir de 1997 ; elle quitte son emploi début 2018 en raison de l’entrée en vigueur de la loi pour « la confiance dans la vie politique » interdisant les emplois familiaux au Parlement. Elle est ensuite embauchée comme directrice par la mairie de Yerres, dont son mari est l’ancien maire, ce qui suscite un soupçon de favoritisme10, que la préfecture de l’Essonne rejette implicitement11.

Il est diplômé, en 1982, de l’Institut d’études politiques de Paris (section « service public ») et devient, en 1984, licencié en droit12. En 1985, il obtient un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en gestion de l’entreprise et marché financier à l’université Paris-Dauphine12.

De 1987 à 1989, il est élève de l’École nationale d’administration (promotion Liberté-Égalité-Fraternité)12.

Carrière civile et cabinets ministériels

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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2021).

Il commence sa carrière professionnelle en tant qu’administrateur civil avant d’être adjoint au chef de bureau des élections à la direction générale de l’administration du ministère de l’Intérieur en 1988-1989. En 1990, il est nommé chef de cabinet du préfet de la région Île-de-France (Olivier Philip), avec rang de sous-préfet.

De 1992 à 1993, il est directeur adjoint du cabinet du préfet de la région Île-de-France Christian Sautter, puis chef de cabinet, puis conseiller technique du ministre de l’Éducation nationale François Bayrou (1993-1994), avant d’être nommé conseiller technique pour l’emploi, l’écologie urbaine et le bruit, au sein du cabinet du ministre de l’Environnement Michel Barnier de 1994 à 1995.

Patrimoine

En 2013, Nicolas Dupont-Aignan a déclaré que son patrimoine est constitué d’une maison à Yerres achetée 130 000 , d’un appartement à Paris acheté 420 000  et qu’il ne possédait aucune valeur mobilière ni assurance-vie13.

Il déclare, lors de la campagne présidentielle de 2017, un patrimoine supérieur à deux millions d’euros, composé de sept biens immobiliers, tous acquis avant 201314.

 

 

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Yannick Jadot

 

Yannick Jadot Écouter, né le 27 juillet 1967 à Clacy-et-Thierret (Aisne), est un militant écologiste et homme politique français.

Il est membre des Verts à partir de 1999 et directeur des campagnes de Greenpeace France de 2002 à 2008. Tête de liste d’Europe Écologie dans la circonscription Ouest lors des élections européennes de 2009, il est élu député européen, mandat qu’il occupe depuis.

Au terme de la primaire de son parti, il est désigné candidat d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV) à l’élection présidentielle de 2017 avant de se retirer en faveur de Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste. La liste EÉLV qu’il dirige lors des élections européennes de 2019 arrive en troisième position avec 13,5 % des suffrages exprimés.

À l’issue de la primaire de l’écologie de 2021, il est désigné candidat du pôle écologiste en vue de l’élection présidentielle de 2022.

 

Situation personnelle

Famille et vie privée

Yannick Jadot, fils d’un couple d’enseignants et cadet d’une fratrie de quatre garçons, grandit à Laon en Picardie1,2. Son frère Thierry Jadot a été nommé en 2012 président de la filiale française de l’agence de publicité japonaise Dentsu Aegis Network3.

Yannick Jadot est père de deux garçons nés d’une union passée4,5. En mai 2019, au moment des élections européennes, la presse révèle que, depuis deux ans, sa compagne est la journaliste spécialisée Isabelle Saporta6, qui abandonne sa chronique sur RTL, la presse rappelant la « jurisprudence Anne Sinclair ».

Formation et débuts dans le monde associatif

Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Paul Claudel de Laon dans l’Aisne, il fait des études d’économie à l’université Paris-Dauphine5. Dans la foulée du mouvement estudiantin de 1986 contre le projet de loi Devaquet de réforme des universités, il participe à la fondation de l’association La Déferlante.

Après une maîtrise (aujourd’hui master 1) de commerce international spécialisée en économie du développement obtenue en 1990 à Paris-Dauphine7, il travaille plusieurs années au Burkina Faso et au Bangladesh dans une ONG de solidarité internationale8 avec l’association Solagral9,5.

En 1995, il intègre Solagral, une ONG spécialisée dans le suivi des négociations internationales (commerce, environnement, agriculture…) et l’appui aux pays en développement. Avec Solagral9, il milite contre la violence de la mondialisation néo-libérale, à Seattle et ailleurs pour les contre-sommets de l’Organisation mondiale du commerce, mais également à Porto Alegre lors du forum social où le mouvement altermondialiste se structure.

Passage à Greenpeace

Il est directeur des campagnes de Greenpeace France de 2002 à septembre 200810 : il est amené à y travailler avec Michèle Rivasi, qui en est directrice quelques mois entre 2003 et 2004, dans une atmosphère tendue11, jusqu’au départ de celle-ci12,13,14. Au cours de son action au sein de Greenpeace France, il est notamment condamné pour atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation15 pour avoir pénétré dans la base opérationnelle de l’Île longue (rade de Brest), port des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la Marine nationale, dans le cadre de l’opération Plutonium menée par l’ONG contre le nucléaire16,17.

Il est un des fondateurs et le porte-parole de L’Alliance pour la planète, un important rassemblement d’organisations écologistes, dissous par la suite, au nom duquel il a participé au Grenelle de l’environnement, dont il est l’un des principaux négociateurs18,19,20.

Procès EDF

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Yannick Jadot en 2011.

Directeur de campagne de Greenpeace, Yannick Jadot est visé par un espionnage informatique pour lequel l’ancien commandant de police Pierre François, adjoint au responsable de la sécurité auprès d’Électricité de France (EDF), est mis en examen21,22,23,24.

Le site d’information Mediapart rend publique l’affaire. Le procès s’ouvre le 17 octobre 2011. EDF est condamnée pour espionnage contre Greenpeace à 1,5 million d’euros. Le 10 novembre 201125, Pierre François est condamné à trois ans de prison dont trente mois avec sursis et Pascal Durieux, responsable de la sécurité d’EDF, à trois ans de prison dont deux avec sursis. EDF fait appel : le 6 février 2013, EDF et Pascal Durieux sont relaxés26. Pierre François est condamné à six mois de prison ferme et 10 000  de dommages-intérêts à verser à Yannick Jadot27,28.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabien_Roussel

Fabien Roussel

 

Fabien Roussel Écouter, né le 16 avril 1969 à Béthune, est un homme politique français.

Membre du Parti communiste français (PCF), il est député dans la vingtième circonscription du Nord depuis 2017 et secrétaire national du PCF depuis 2018. Il est désigné candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2022.

 

Famille

Fabien Roussel est issu d’une famille de militants communistes1. Son prénom a été choisi en hommage au « Colonel Fabien », figure de la résistance communiste à Paris2. Sa grand-mère maternelle, institutrice, joue un rôle important dans son éducation. Un de ses arrière grands-pères paternels est un réfugié espagnol mort après avoir été interné au camp du Vernet3.

Sa mère est employée de banque4. Son père, Daniel, l’amenait, enfant, distribuer des tracts dans l’usine Bridgestone de Béthune5. Il était adjoint communiste au maire socialiste de Béthune Jacques Mellick, contre qui il a représenté le PCF aux élections législatives de 1978, à l’âge de 32 ans, avec pour suppléant le maire communiste d’Auchel et futur sénateur Jean-Luc Bécart. Daniel Roussel avait également été conseiller régional communiste et conseiller général du canton de Béthune-Sud dès 19736, à l’âge de 27 ans. Correspondant du quotidien communiste L’Humanité7 pour le Vietnam, Cambodge, Laos et sud-est asiatique de 1980 à 19878, Daniel Roussel est à partir de 1989 réalisateur de documentaires pour la télévision, auteur notamment de Prisonniers au Hanoi-Hilton et Portés disparus, sélectionné au FIPA à Cannes en 1992 et 19938.

Fabien Roussel fait partie d’une famille recomposée comptant cinq enfants. Sa compagne, Dorothée, est fonctionnaire de catégorie C, attachée à la défense de la consommation des catégories modestes9,10.

Jeunesse et début militants

Son père étant correspondant du journal L’Humanité au Viêt Nam au début des années 1980, Fabien Roussel passe à ses côtés deux années à l’âge de 14 ans7,1. Revenu en France chez sa mère1, il est ensuite élève au lycée de Champigny-sur-Marne où il devient le « meilleur ami »11,12 de son futur directeur de campagne en 202213, le jeune militant communiste Olivier Marchais, sans savoir qu’il est le fils de Georges Marchais11,14, député de Champigny-sur-Marne et secrétaire général du PCF, qui est aussi son voisin15.

Ses premiers meetings sont ceux de Georges Marchais en 198513, l’année de ses 16 ans, où il adhère au Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF) à la suite d’un tractage contre l’apartheid en Afrique du Sud de cette organisation devant son lycée13. Il est lui-même un des responsables à Champigny-sur-Marne de la campagne pour le boycott du régime sud-africain13, invitant des militants de l’ANC dans son lycée et participant aux grandes manifestations des printemps 1986 et 1987 à Paris16,17 au cours desquelles il est interpellé par la police pour s’être trop approché de bâtiments officiels18,19. Fin 1986, il s’engage aussi contre le projet de réforme Devaquet des universités1

Vie professionnelle

À L’Humanité puis à France 3

Après des études secondaires qu’il termine à Champigny-sur-Marne, en région parisienne, il est embauché à L’Humanité comme stagiaire en 198920, coursier, distributeur de dépêches et journaliste iconographe3. Il est ensuite chargé de production et assistant de production chez Daniel Roussel Productions de 1990 à 199220 et suit une formation de journaliste reporter d’images au CPJ21,20,22 puis part en Afrique et au Vietnam, où son père avait été journaliste de L’Humanité jusqu’en 1987, puis chez France Télévisions où il travaille comme pigiste11,22 entre 1995 et 1996, pour l’émission Au bout de la rue22, diffusée sur France 3 Lorraine et France 3 Champagne-Ardenne3,7. En 1997, après l’arrêt d’Au bout de la rue22, il part au Vietnam pour faire un reportage et un autre aux îles Kerguelen, diffusé sur Thalassa22.

Conseiller ministériel

À l’âge de 28 ans, en 1997, il entre comme conseiller chargé de la communication au cabinet de Michelle Demessine, ex-sénatrice PCF du Nord, alors secrétaire d’État au Tourisme23,24. Il travaille ensuite comme attaché parlementaire de députés communistes du département du Nord, Alain Bocquet15 et Jean-Jacques Candelier25.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Poutou

Philippe Poutou

 

Philippe Poutou [filip putu]a Écouter, né le 14 mars 1967 à Villemomble (alors dans le département de la Seine), est un ouvrier, syndicaliste et homme politique français.

Ouvrier dans une usine Ford, il milite dans les rangs de la CGT contre la fermeture de celle-ci, qui a finalement lieu en 2019. Il s’engage dans des partis d’extrême gauche, à savoir Lutte ouvrière (LO) puis la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qui devient en 2007 le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

Candidat du NPA à l’élection présidentielle de 2012, il recueille 1,15 % des voix. Il est à nouveau candidat au scrutin présidentiel de 2017, où il obtient 1,09 % des voix.

Tête de la liste « Bordeaux en luttes » soutenue par le NPA, La France insoumise et des Gilets jaunes aux élections municipales de 2020 à Bordeaux, il est élu conseiller municipal à l’issue du second tour.

En 2021, il est investi une troisième fois par son parti pour la présidentielle de 2022.

 

Biographie

Famille

Philippe Poutou naît le 14 mars 1967 à Villemomble1. Il est le fils d’un père postier et d’une mère femme au foyer2.

Pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2017, il déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique vivre en concubinage3. Philippe Poutou habite à Mérignac1.

Situation professionnelle

Sans diplôme, après avoir échoué au bac mécanique, Philippe Poutou a d’abord enchaîné les emplois précaires, comme intérimaire ou surveillant de collège, avant d’être embauché en CDI chez Ford comme réparateur de machines-outils en 19964.

Il est ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort en Gironde5, usine qui fabrique principalement des boîtes de vitesses automatiques6, au sein de laquelle il est l’un des responsables de la section syndicale de la CGT. Il se fait connaître en 2007 pour son implication dans le mouvement contre la fermeture de l’usine de Blanquefort, qui permet de maintenir 955 emplois7.

Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en 2017, il indique posséder une Peugeot 3008 de 2012 mais aucun bien immobilier, ni aucun autre bien8,3.

En 2019, avec la fermeture de l’usine Ford de Blanquefort, Philippe Poutou est licencié9,10. À partir de juin 2020, il touche 1 000 euros par mois en tant que conseiller métropolitain de Bordeaux Métropole et 300 euros par mois en tant que conseiller municipal de Bordeaux11,12.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lassalle

Jean Lassalle

 

Jean Lassalle, né le 3 mai 1955 à Lourdios-Ichère (Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique français.

Il est maire de Lourdios-Ichère de 1977 à 2017 et député depuis 2002. Remarqué pour ses interventions à l’Assemblée nationale, il acquiert une notoriété nationale avec sa grève de la faim pour éviter le départ de la vallée d’Aspe de l’usine Toyal. Il est candidat à l’élection présidentielle de 2017, et fonde le mouvement Résistons pour soutenir cette dernière. Il finit en septième position sur onze candidats.

Il est de nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2022.

 

Situation personnelle

Origines et études

Jean Lassalle naît le 3 mai 1955 à Lourdios-Ichère, petit village de la vallée d’Aspe1. Il est issu d’une famille de bergers pratiquant la transhumance, dont l’exploitation à flanc de montagne est aujourd’hui tenue par son frère1, Julien Lassalle2. Après des études classiques, où il apprend le latin et le grec3, il devient technicien agricole spécialisé dans l’hydraulique et l’aménagement du territoire1. Il fonde une société de conseil qui emploie une dizaine de salariés1.

Sa langue maternelle est l’occitan du Béarn, et il signe Jan de Lassala quand il écrit dans cette langue4.

Vie privée

Jean Lassalle et son épouse, Pascale, ont quatre enfants : Alizée, Geoffray, Amaury et Thibault Lassalle, rugbyman professionnel5,6.

 

 



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